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Réalisé par : ABID Hajar, AITHADER Karima, HANNAZ Hind, HILALI Chaimaa
Encadré par : M. Aasri
1. Définition
La fusion est la réunion de 2 ou plusieurs sociétés pour former une seule elle entraine la
dissolution d’une ou plusieurs sociétés pour la constitution d’une autre ou plus souvent
l’augmentation d’une capital d’une société déjà existante appelé société « absorbante ».
A la différence d’une cession, dans laquelle les cédants sont rémunérés par des liquidités, les
actionnaires d’une société absorbée sont rémunérés par des actions de la société absorbante.
Toute fusion s’analyse comme une addition au sein d’une même société, des actifs et des passifs
de deux sociétés.
2. Types de fusions
Fusion par création d'une société nouvelle
La fusion par constitution d'une société nouvelle consiste dans la réunion de deux ou plusieurs
sociétés qui disparaissent toutes pour donner naissance à un être moral nouveau, spécialement
constitué à cet effet, et au sein duquel elles sont toutes absorbées.
C’est à dire la mise en commun de tous les biens, y compris les créances et les dettes, de deux
ou plusieurs sociétés .Du point de vue financier, l’évaluation de l’actif net de l’ensemble des
sociétés fusionnées correspond au montant du capital social de la nouvelle société. La création
d’actions va rémunérer les actionnaires de chacune des anciennes sociétés, en proportion des
actifs nets respectifs.
Fusion absorption
C’est l’opération par laquelle une ou plusieurs sociétés, dissoutes mais non liquidées,
transmettent à une société existante, leur patrimoine entier, actif et passif compris, ces apports
sont rémunérés par l‘attribution des droits sociaux représentatifs de la société absorbante.
Réalisation des économies • Dans de nombreux secteurs les coûts décroissent avec
d’échelle: la taille et notamment les coûts d’acquisition de
matières premières ou de marchandises, les frais de
recherche et développement, les coûts de production…
En premier : l’aspect fiscal en matière de l’IS : Là, on trouve par la suite 2 régimes :
- Il y a le régime de droit commun (Art 150 du CGI) qui subit a une imposition immédiate
des plus-values, du bénéfice d’exploitation et des provisions en ce qui concerne l’absorbée,
et des corrections au niveau du bilan en ce qui concerne l’absorbante.
- Apres il y a le régime dérogatoire qui comprend à son tour 2 autres régimes dont un a été
abrogé depuis 2017
- On trouve le régime fiscal particulier (Art 162 du CGI) : il est optionnel et applicable par
les sociétés soumises à l’IS.
Ce régime a eu lieu à la réintégration des provisions dans le résultat fiscal, à la non-
imposition des plus-values et au transfert des déficits fiscaux pour l’absorbée, et à une
imposition immédiate de la prime de fusion, au transfert des provisions de l’absorbée chez
l’absorbante et a l’imposition des plus-values pour l’absorbante.
- Pour le régime fiscal transitoire (Art 247 du CGI), il a la même logique que le régime
fiscal particulier en plus de créer des modifications sur ce dernier.
Pas de régularisation par l’absorbée de la TVA sur les clients débiteurs suite à la
dissolution (Art 114)
transfert des déductions de l’absorbée au profit de l’absorbante (Art 105)
Ce régime implique la réintégration des taxes actives et passives de l’absorbée par l’absorbante.
On constate que l’enregistrement du projet de la fusion n’est pas obligatoire et la distinction des
DE au titre de l’augmentation du capital de l’absorbante.
IV. Aspect financier des opérations de fusion
La valeur réelle de la société absorbée :
Valeur réelle = Actif réévalué – Total dettes (y compris impôt sur la plus-value)
La parité d’échange :
La prime de fusion :
2. Fusion absorption
2.1 Fusion absorption des sociétés indépendantes
- Les apports en nature réalisés par les associés de la société B augmentent le capital de la
société A.
- En contrepartie de leurs apports, les actionnaires de B reçoivent des titres de la nouvelle
société A.
- La dissolution de la société B devient effective, sans liquidation.
2.2 Fusion absorption des sociétés dépendantes
Problème :
Réception par la société absorbante d’une fraction des actions qu’elle doit émettre alors qu’il
est interdit à une société de recevoir ses propres actions en échange de la participation qu’elle
détient dans la société absorbée.
Solution : Fusion renonciation :
- Le profit réalisé par la société absorbante sur sa participation dans la société absorbée.
Profit sur les titres annulés = La valeur réelle des actions annulées – La valeur comptable
Problème
La société absorbante reçoit ses propres titres inclus dans l’apport du patrimoine de la société
absorbée alors qu’il est interdit à une société de détenir ses propres titres
Solution
- Apport de la totalité de l’actif net de la société absorbée, y compris les titres de la société
absorbante qu’elle détient (Augmentation de capital).
- Ces titres doivent être annulés par réduction de capital pour que la société absorbante ne
reste pas détentrice de ses propres actions.
c) Cas de participations réciproques