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29/12/2023

Au cœur d'une année solide à Wall Street, les actions américaines ont poursuivi leur trajectoire
ascendante jeudi, les traders consolidant leurs gains avec le Dow Jones Industrial Average en hausse
de 0,1%, le S&P 500 progressant de 0,2%, et le NASDAQ Composite grimpant de 0,2%.

La dynamique positive prolonge une série de neuf semaines consécutives de gains pour les trois
principaux indices, marquant une impressionnante fin d'année. Le DJIA et le S&P 500 sont sur le point
de clôturer 2023 en hausse de 13% et 24%, respectivement, tandis que le Nasdaq Composite bondit
de 44%, stimulé par le rebond des actions technologiques de grande capitalisation.

Ces gains sont attribués à des attentes accrues selon lesquelles la Réserve fédérale initiera des baisses
de taux d'intérêt début 2024. Les indicateurs du marché suggèrent une probabilité de 88% d'une
coupe de la Fed en mars 2024, les contrats à terme laissant entrevoir plus de 150 points de base
d'assouplissement l'année prochaine.

Cependant, le refroidissement du marché du travail au quatrième trimestre était évident, comme en


témoigne la hausse des demandes initiales d'allocations chômage de 206 000 à 218 000. Malgré cela,
les marchés restent dynamiques, stimulés par les perspectives économiques plus larges et les
attentes d'intervention de la Réserve fédérale.

Dans le secteur des entreprises, l'action d'Apple (AAPL) a augmenté de 0,7% après qu'une cour
d'appel américaine a temporairement levé l'interdiction d'importation imposée par une commission
gouvernementale sur les ventes des montres intelligentes phares de la société, mettant fin à un litige
sur la technologie de surveillance médicale avec Masimo (MASI).

Sur le front des matières premières, les prix du pétrole ont chuté de 3% jeudi à mesure que les
compagnies maritimes ont signalé leur volonté de transiter par la route de la mer Rouge, dissipant les
craintes de perturbations de l'approvisionnement malgré des tensions accrues au Moyen-Orient. Les
contrats à terme du pétrole brut américain ont chuté de 1,2% à 73,19 $ le baril, tandis que le contrat
Brent a baissé de 1,3% à 78,51 $ le baril.

 L'Administration de l'information sur l'énergie (EIA) a rapporté que la variation réelle des
stocks de pétrole brut pour la semaine se terminant le 28 décembre 2023 était une diminution de
7,114 millions de barils. Les prévisions, c'est-à-dire la variation attendue, tablaient sur une diminution
de 2,704 millions de barils, tandis que la semaine précédente avait enregistré une augmentation de
2,909 millions de barils.

Dans le contexte des stocks de pétrole brut, une valeur négative (-7,114 millions de barils) indique un
retrait, signifiant qu'il y a eu une réduction de la quantité de pétrole brut détenu par les entreprises
américaines par rapport à la semaine précédente. Ce retrait était plus important que prévu ainsi que
par rapport à la variation de la semaine précédente.
Quand les stocks de pétrole brut diminuent plus que prévu, cela suggère une demande plus forte ou
une production plus faible, ce qui est généralement considéré comme haussier pour les prix du
pétrole brut. Dans ce cas, le retrait plus important que prévu pourrait potentiellement soutenir une
hausse des prix du pétrole brut. L'inverse est également vrai : si les stocks augmentent plus que
prévu, cela suggère une demande plus faible ou une production plus élevée, et c'est généralement
baissier pour les prix du pétrole brut. Le niveau des stocks est un facteur clé influençant l'équilibre
entre l'offre et la demande sur le marché pétrolier et peut avoir des implications pour l'inflation et le
sentiment général du marché.

Pendant ce temps, les contrats à terme de l'or ont baissé de 0,4% à 2 084,45 $ l'once.

Dans le domaine du change, la paire EUR/USD a connu une correction, influencée par le rebond des
rendements du Trésor américain par rapport aux creux mensuels, soutenant le dollar américain.
L'euro a perdu du terrain face au dollar alors que le rapport hebdomadaire sur les demandes
d'allocations chômage aux États-Unis montrait une augmentation plus importante que prévu à 218
000.

L'EUR/USD a atteint son sommet à 1,1139, marquant le niveau intraday le plus élevé depuis le 27
juillet, avant de commencer à reculer. La correction semble normale, surtout après que la hausse
semble avoir été trop importante. La tendance principale reste positive pour l'euro, et si la retraite se
poursuit, elle contribuera à atténuer les conditions de surachat.

La paire EUR/USD a testé le support clé à 1,1080 et a maintenu sa stabilité au-dessus, préservant ainsi
le scénario de tendance haussière actif. On attend qu'elle se dirige vers la réalisation des objectifs
positifs qui commencent à 1,1145 et s'étendent jusqu'à 1,1200.

En résumé, le paysage du marché reste dynamique, avec des actions américaines résilientes, des prix
du pétrole réagissant aux tensions géopolitiques, et le marché des changes réagissant aux indicateurs
économiques et aux événements mondiaux. Les investisseurs naviguent à travers les incertitudes,
cherchant des indices dans les actions des banques centrales, les publications de données
économiques et les développements géopolitiques alors que l'année touche à sa fin.

Du vert au rouge, les précieux indices sur l’état de vigueur du Maroc

Le Maroc présente des performances variées dans plusieurs domaines, telles que la sécurité, la
défense, le tourisme, et la transition énergétique, selon l'Institut Royal des Etudes Stratégiques (IRES).
Malgré des réussites notables, des défis persistent, notamment dans le secteur éducatif, la recherche
et développement, les inégalités de genre, le bonheur de la population, la gestion de l'eau, et le
marché de l'emploi.
Dans le contexte sécuritaire, le Maroc s'est distingué parmi les pays les plus paisibles de sa région,
renforçant sa position dans l'Indice global de terrorisme. Sur le plan militaire, le pays a grimpé dans le
classement mondial de la puissance militaire. Sur le front financier, le Maroc a réussi dans la lutte
contre le blanchiment d'argent, se retirant de la liste grise du GAFI.

Le Maroc s'engage vers une économie durable, avec une part croissante d'énergies renouvelables.
Sur le plan économique, le pays attire en tant que destination d'affaires, avec des améliorations dans
l'outsourcing et le climat des affaires.

Cependant, des défis persistent dans l'éducation, la recherche, les inégalités de genre, le bonheur de
la population, la gestion de l'eau, et le marché de l'emploi. Les indicateurs internationaux révèlent
des lacunes dans le système éducatif et des investissements insuffisants dans la recherche. Les
inégalités de genre demeurent, et le bonheur de la population ainsi que la gestion de l'eau posent des
préoccupations.

Sur le plan économique, malgré une légère baisse du chômage, des disparités persistent,
particulièrement parmi les jeunes, les diplômés, et les femmes. La croissance économique a ralenti,
et des tensions inflationnistes mondiales ont eu un impact. L'endettement public élevé souligne la
nécessité d'une gestion financière prudente pour assurer la stabilité économique.

- Maroc : Cosumar cède sa participation dans Durrah Advanced Development Company


(Durrah

Cosumar a cédé l'intégralité de sa participation de 43,27% dans Durrah Advanced Development


Company (Durrah) à Wilmar Sugar PTE LTD pour 242.800.000 SAR, environ 65 millions de dollars.
Cette cession, finalisée après la levée des conditions suspensives, s'inscrit dans une stratégie visant à
renforcer le développement au Maroc et à accroître la valeur ajoutée nationale. Elle marque
également un repositionnement de Cosumar à l'échelle internationale. L'investissement initial de
Cosumar dans Durrah a été crucial pour démontrer sa capacité à réaliser des projets industriels
majeurs Green Field à l'international.

- Stratégie Forêts du Maroc 2020-2030: le Maroc et la BEI signent un contrat de financement


de 100 millions d’euros

Le Maroc a signé un contrat de financement de 100 millions d'euros avec la Banque Européenne
d'Investissement (BEI) pour la mise en œuvre de la stratégie "Forêts du Maroc 2020-2030". Étalé sur
la période 2024-2028, cet accord vise à moderniser et renforcer la compétitivité du secteur des eaux
et forêts. Le financement cible l'adaptation au changement climatique, la promotion de la
biodiversité, et le renforcement des capacités institutionnelles. -avec un accent sur le développement
de l'écotourisme, tout en fournissant une assistance technique à l'Agence Nationale des Eaux et
Forêts (ANEF). Le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a souligné l'importance cruciale
de cet accord pour la réalisation des objectifs environnementaux et socio-économiques du Maroc. Il a
mis en avant les engagements du pays dans la lutte contre les changements climatiques, affirmant
ainsi son leadership dans la promotion d'une gestion durable des ressources naturelles.

- Maroc : le déficit budgétaire s’établit à 51,4 MMDH à fin novembre

Le déficit budgétaire du Maroc s'est élevé à 51,4 milliards de dirhams (MMDH) à la fin de novembre,
comparé à 47,9 MMDH à la même période en 2022, avec un taux de réalisation de 78,3% par rapport
à la loi de finances 2023, selon Attijari Global Research (AGR). Le rapport note une amélioration
continue des recettes ordinaires, avec une hausse de 4,3 MMDH de la taxe sur la valeur ajoutée
intérieure et une augmentation de 2,8 MMDH de l'impôt sur le revenu en un an. Les recettes
ordinaires affichent un taux de réalisation de 88%, tandis que les dépenses ordinaires ont été
exécutées à hauteur de 90,2% en novembre 2023. La charge de compensation a diminué de 11,5
MMDH à 27,1 MMDH, dépassant légèrement la prévision de la loi de finances. Les dépenses
d'investissement ont ralenti avec un taux de réalisation de 94%, tandis que les charges de la dette,
principalement extérieure, ont augmenté de 3,5 MMDH en un an. Le besoin de financement s'élève à
59,1 MMDH, en hausse de 9,5 MMDH en un an, avec plus de la moitié couverte sur le marché
extérieur, soit 30,5 MMDH.

- Sécheresse, inflation, pénurie déstabilisante… des causes qui flambent les prix de la viande
rouge au Maroc

Le marché marocain connaît actuellement une flambée des prix de la viande rouge, avec un
kilogramme se négociant entre 80 et 85 dirhams à Casablanca, au lieu de 60 dans les marchés de
gros. Cette hausse est attribuée au climat sec et à l'inflation qui ont affecté le cheptel national. La
sécheresse de 2023, avec des précipitations inférieures à la normale de plus de 60%, a impacté le
rendement du secteur agricole, entraînant une rareté du pâturage, de l'herbe et du foin. De plus, la
réduction du cheptel au fil des années, causée par des sécheresses successives et l'augmentation des
coûts des aliments pour animaux, contribue à la hausse des prix. En 2022, la production de viande
rouge a diminué de 6% par rapport à l'année précédente.

Bien que la sécheresse entraîne généralement une baisse des prix des viandes rouges, les éleveurs
cherchant à réduire leurs troupeaux, le président de la Fédération Interprofessionnelle des Viandes
Rouges (FIVIAR), M’Hammed Karimine, a déclaré qu'aucune augmentation des prix n'est envisagée
actuellement. Il a également indiqué que l'offre de bétail ne devrait pas être réduite pendant l'Aïd al-
Adha de cette année, et il est trop tôt pour prédire les précipitations futures qui pourraient influencer
la production d'élevage au Maroc.

La Loi de Finances 2024 prévoit la possibilité d'importer environ 200 000 têtes de bétail, avec une
exonération de la taxe sur la valeur ajoutée et des droits de douane. Le gouvernement a également
mis en place une subvention pour les moutons depuis juillet dernier, destinée aux professionnels de
l'élevage, pour atténuer les hausses de prix. Cependant, malgré cette mesure, les prix des viandes
rouges continuent d'augmenter au Maroc, et il est probable que les moutons de l'Aïd Al-Adha 2024
soient plus chers que ceux de cette année.
- Le gouvernement durcit le ton face aux grèves des agents publics

Le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, a émis une circulaire ordonnant aux autorités locales du
Royaume de procéder à des retenues sur les salaires des agents publics en grève, conformément aux
règles du système d'emploi public. Cette mesure vise à dissuader les mouvements sociaux qui se
multiplient dans les collectivités territoriales et le secteur de l'éducation. Selon la circulaire, les chefs
des conseils municipaux doivent coordonner ces actions avec les trésoreries des régions via la
plateforme « Intaj », gérant les ressources humaines et financières des collectivités locales. Le
ministre a rappelé que la grève n'est pas un motif valable d'absence du travail et entraîne une perte
de salaire pour les agents concernés.

Cette décision survient alors que les salariés des collectivités territoriales ont lancé une grève
nationale pour protester contre leurs conditions de travail et de rémunération. Le ministre de
l'Intérieur n'est pas le seul à recourir aux retenues sur les salaires pour faire face aux grèves. Le
ministre de l'Éducation nationale, Chakib Benmoussa, a adopté la même stratégie pour sanctionner
les enseignants participant à des grèves pour réclamer le statut unifié. Cette mesure, basée sur la
considération de l'absence du travail comme une faute professionnelle, a suscité la colère des
syndicats d'enseignants, dénonçant une atteinte à leurs droits et à leur dignité. La question a été un
point d'achoppement dans le dialogue entre le gouvernement et les enseignants, sans aboutir à une
solution satisfaisante pour les deux parties.

- MASI, Bourse de Casablanca,

La Bourse de Casablanca a clôturé dans le rouge, jeudi, avec son indice de référence, le MASI,
reculant de 0,47%, à 12.046,61 points (pts). Le MASI.20, regroupant les 20 valeurs les plus liquides, a
perdu 0,64%, à 985,98 pts, et le MASI.ESG, des entreprises avec la meilleure notation ESG, s’est replié
de 0,52%, à 894,72 pts. En revanche, le MASI Mid and Small Cap, mesurant la performance des cours
des PME cotées, a gagné 0,6%, à 991,04 pts. Au niveau international, le FTSE CSE Morocco 15 et le
FTSE CSE Morocco All-Liquid ont lâché respectivement 0,05%, à 11.233,61 pts et 0,61%, à 10.120,61
pts.

Sur le plan sectoriel, les indices du bâtiment et des matériaux de construction (-3,64%), du pétrole et
du gaz (-2,13%), et des assurances (-1,02%) ont enregistré les baisses les plus prononcées.

En revanche, les indices des boissons (+4,02%), de la société de financement et autres activités
financières (+3,2%), et de l'électricité (+1,85%) ont connu les plus fortes hausses.

Le volume global des échanges a atteint près de 557,63 millions de dirhams (MDH), principalement
réalisés sur le marché Central (Actions). Le volume du marché Central (Actions) s'est élevé à 468,63
MDH, celui du marché de Bloc (Actions) à 89 MDH, et celui des transferts à 766 dirhams (DH).

Concernant les valeurs, Sanlam Maroc a été l'instrument le plus actif avec 271,3 MDH (OPA
obligatoire Sanlam Maroc : le prix de l’action fixé à 1.320 DH), suivi de Bank of Africa (29,74 MDH) et
de Sonasid (23,92 MDH).

La capitalisation boursière a dépassé les 623,65 milliards de dirhams. Les plus fortes baisses ont été
enregistrées par Ciments du Maroc (-9,97% à 1.535 DH), Cih (-8,7% à 320 DH), Bmci (-5,37% à 511
DH), Afriquia Gaz (-3,61% à 4.000 DH) et Wafa Assurance (-2,32% à 4.000 DH).
À l'inverse, Eqdom (+5,85% à 1.050 DH), Société des boissons du Maroc (+5,26% à 2.400 DH), Salafin
(+3,33% à 527 DH), Res Dar Saada (+2,84% à 21,75 DH) et M2m Group (+2,74% à 600 DH) ont affiché
les plus fortes hausses.

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