Vous êtes sur la page 1sur 5

26/12/2023

Article 1 : Projet de loi de finance.

La Loi de finances pour l’année budgétaire 2024 telle qu’adoptée par la Chambre des représentants et
la Chambre des conseillers, a été publiée au Bulletin officiel N°7259 bis daté du 25 décembre.

Le 7 décembre dernier, le projet de Loi de finances avait été approuvé en séance plénière par la
Chambre des représentants par 87 voix pour et 31 voix contre.

Cette Loi de finances n°55-23 au titre de l’année 2024 fixe quatre priorités, à savoir le renforcement
des mesures prises pour faire face aux répercussions conjoncturelles, la poursuite de
l’implémentation des piliers de l’État social, la poursuite de la mise en œuvre des réformes
structurelles et le renforcement de la soutenabilité des finances publiques.

Article 1: Le Maroc propose au Mali, au Burkina Faso, et au Niger une alliance économique et
géopolitique.

Le Maroc a organisé ce week-end sa première rencontre avec le Mali, le Burkina Faso, et le Niger. Le
thème : l’ouverture vers l’océan Atlantique et donc le désenclavement de ces pays sahéliens. Les
ministres des Affaires étrangères des quatre pays se sont réunis à Marrakech. La clé est une alliance
économique, mais aussi géopolitique.

Le Maroc propose d'ouvrir les pays du Sahel en leur permettant l’accès à l’océan Atlantique, d'offrir
l'accès aux infrastructures du pays, et d'ouvrir les portes du commerce international. Bien que les
pays sahéliens se disent intéressés par cette proposition, la concrétisation de cette initiative est
encore au stade de projet. La mise en œuvre nécessitera la construction de nombreuses
infrastructures routières et aéroportuaires.

L'initiative est également analysée du point de vue géopolitique. Selon Youssef Chiheb, professeur à
l’Université Sorbonne Paris Nord, cette initiative a une dimension politique et géopolitique. Il
explique que cela s'inscrit dans la rivalité entre le Maroc et l'Algérie pour le leadership en Afrique, en
particulier au Sahel et au Sahara. De plus, le Maroc cherche à occuper le vide géostratégique laissé
par le retrait des forces françaises de certains pays sahéliens.

Article 2: 3,5 millions de Marocains bénéficieront de la première tranche de l’aide sociale au Maroc.

Le gouvernement marocain, dirigé par Aziz Akhannouch, a annoncé qu'environ un million de familles,
soit près de 3,5 millions de Marocains remplissant les critères d'éligibilité du Registre Social Unifié,
recevront la première tranche de l'aide sociale directe à partir du 28 décembre. Lors du Conseil de
gouvernement, Akhannouch a précisé que la valeur de cette aide sera d'au moins 500 dirhams par
famille, indépendamment de sa composition. Les familles ayant déposé leurs dossiers avant le 10
décembre et dont les dossiers ont été traités recevront ce soutien financier dès le 28 décembre.

Pour les familles ayant soumis leur dossier après cette date, les paiements des mois de décembre et
janvier seront effectués à la fin du mois suivant. Akhannouch a assuré que le processus de dépôt des
dossiers reste ouvert pour les familles éligibles afin qu'elles puissent bénéficier de l'aide sociale
directe à l'avenir. Depuis le lancement du portail électronique www.asd.ma en décembre, le
gouvernement a enregistré plus de 1,9 million de demandes, un chiffre qui continue d'augmenter
quotidiennement.

Article 3: La pénurie d’eau et la sécheresse menacent le Maroc.

La situation de l'eau au Maroc est critique, avec un taux de remplissage des barrages à 23,5%, en
baisse de 7% par rapport à l'année précédente. Le pays fait face à une sécheresse persistante,
entraînant une diminution significative des apports d'eau aux barrages. En trois mois, les
précipitations ont chuté de 67%, avec seulement 519 millions de m3 d'eau entrant dans les barrages,
contre 1,5 milliard l'année précédente.

Pour atténuer l'impact, le gouvernement prend des mesures telles que le raccordement entre Sebou
et Bouregreg, l'accélération des projets de dessalement utilisant des énergies renouvelables, la
fermeture des puits illégaux, et des coupures d'eau locales si nécessaires. La priorité est d'assurer
l'approvisionnement en eau potable et d'irrigation pour garantir la sécurité alimentaire.

Dans le cadre du Programme National d'Approvisionnement en Eau Potable et d'Irrigation 2020-2027,


le Maroc investit 143 milliards de dirhams pour renforcer ses ressources en eau. Des actions
concrètes comprennent l'interconnexion des bassins hydrauliques, la construction de nouveaux
barrages, la mobilisation des eaux non conventionnelles, et l'amélioration de l'approvisionnement en
eau des zones rurales.

Article 4: Bank Al-Maghrib adopte une nouvelle méthodologie de calcul des cours de change.

À partir du 2 janvier 2024, la nouvelle méthodologie sera basée sur les transactions interbancaires
réalisées par les teneurs de marché sur la plateforme électronique de 8h30 à 15h30. Les cours de
change seront publiés à 16h15. Cette nouvelle approche vise à mieux refléter les conditions de
liquidité sur le marché de change.

Article 5: Adoption du projet de décret relatif à la création de l’Autorité nationale de régulation de


l’électricité.

Le Conseil de gouvernement a approuvé le projet de décret pour l'application de l'article 37 de la loi


n°48.15, concernant la régulation du secteur de l'électricité et la création de l'Autorité nationale de
régulation de l'électricité (ANRE). Présenté par la ministre de l'Économie et des Finances, Nadia
Fettah, au nom de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali,
ce projet vise à renforcer le cadre législatif du secteur électrique.

L'ANRE, établie en tant que personne morale de droit public avec autonomie financière, a pour
mission de garantir le bon fonctionnement du marché libre de l'électricité et de réguler l'accès des
auto-producteurs au réseau électrique national de transport.

Le projet de décret a pour objectif de définir le seuil de la contribution des parties impliquées dans un
différend soumis à l'ANRE. Conformément à l'article 37 de la loi mentionnée, les parties saisissant le
Président de l'ANRE pour régler un différend doivent verser une contribution à l'ANRE, dont le
montant sera déterminé dans la limite d'un seuil fixé par voie réglementaire. Cette mesure vise à
éviter des soumissions déraisonnables.

Article 6: Mutandis cède sa filiale CMB Plastique à Dislog Group.

Le groupe industriel Mutandis, spécialisé dans les produits de grande consommation, a conclu un
accord de cession de sa filiale CMB Plastique, axée sur la production de préformes en PET, à Dislog
Group, pour un montant de 330 millions de dirhams. CMB Plastique est le leader marocain dans la
fabrication de préformes en PET (polyéthylène téréphtalate), avec un volume annuel d'environ 700
millions de préformes.

Cette transaction permettra à Mutandis de réduire son niveau d'endettement, sans impact significatif
sur le résultat net courant du groupe. Les économies de frais financiers compenseront presque
entièrement la contribution de l'activité cédée au résultat global du groupe. La réalisation de la
transaction est prévue au cours du premier trimestre de 2024, sous réserve de l'approbation du
Conseil de la Concurrence.

Article 7 : La Bourse de Casablanca débute la semaine sur une note négative

La Bourse de Casablanca a commencé la semaine avec une performance négative, le MASI clôturant
en retrait de 0,29%. Le volume d'échanges sur le marché central a été modeste, atteignant 67 millions
de dirhams.

Dans le classement des volumes, la CFG Bank a mobilisé 18 millions de dirhams, enregistrant une
baisse de 1,06% pour atteindre 139,50 dirhams. De son côté, Addoha a connu une régression de
1,37%, se fixant à 14,40 dirhams, avec un volume d'échanges de 9 millions de dirhams. À la fin de la
séance, le nombre de titres en baisse a dépassé celui des titres en hausse, avec 12 titres inchangés.

Amyn Alami, Co-fondateur de CFG Bank, Augmente sa Participation au Capital. Il a exprimé sa


confiance dans l'entreprise en augmentant sa participation au lendemain de son introduction en
Bourse. Il a acquis 125 000 actions détenues précédemment par le fonds de Private Equity Maghreb
FS au prix unitaire de 126 dirhams, dépassant ainsi le seuil de 10% des droits de vote. Après cette
acquisition, Amyn Alami détient maintenant 9,14% du capital et 10,52% des droits de vote de CFG
Bank, avec l'intention de continuer à acquérir des actions dans les six prochains mois pour renforcer
davantage sa participation.

EUR/USD

Analyse EUR/USD : Fin Potentiellement Positive pour 2023 et Perspectives pour 2024

En 2022, le monde a dû faire face aux défis de l'adaptation aux conditions de quarantaine induites par
le coronavirus. Cependant, un événement géopolitique majeur s'est déroulé avec l'invasion armée de
l'Ukraine par la Russie, entraînant des sanctions anti-russes et des répercussions économiques
mondiales. La zone euro, en raison de sa proximité avec le conflit et de sa dépendance aux ressources
russes, a été confrontée à des défis économiques. Pendant ce temps, les États-Unis, dans une
position plus avantageuse, ont initié un cycle de hausses de taux d'intérêt pour lutter contre la
pression inflationniste, renforçant le dollar.

L'année 2023 a été marquée par le recul de la pandémie de coronavirus, l'assouplissement des
restrictions de quarantaine et la transition vers un scénario mondial post-pandémique. Le conflit en
Ukraine a persisté, contribuant aux fluctuations du taux EUR/USD. La zone euro a lutté pour sa reprise
économique, s'adaptant à des taux d'intérêt et des prix de l'énergie plus élevés. Notamment, la paire
EUR/USD a connu une plage maximale de fluctuations, atteignant son pic en juillet mais se stabilisant
vers la fin de l'année.

Diverses institutions financières ont fourni des prévisions pour la paire EUR/USD en 2023.
Internationale Nederlanden Groep (ING) a prédit la persistance de facteurs de pression, notamment
des prix de l'énergie élevés, influençant l'économie de la zone euro. Cependant, leur prévision s'est
éloignée de manière significative de la réalité. Malgré une année relativement peu mouvementée
pour les traders, l'euro a gagné environ 2,3 % par rapport au dollar. Les données économiques de la
zone euro ont posé des défis, mais la monnaie semble prête à éviter une troisième année consécutive
de pertes. En transition vers la nouvelle année, la paire pourrait terminer 2023 au-dessus de 1,10 $.

Portée par le sentiment positif du marché et un dollar américain en baisse, l'EUR/USD pourrait
connaître une reprise supplémentaire début 2024. Les attentes persistantes de baisses de taux de la
Fed, l'appétit positif pour le risque et une BCE hawkish contribuent à cette perspective. Des signes de
faiblesse dans les données américaines pourraient inciter la Réserve fédérale à mettre en œuvre des
baisses de taux, soutenant des actifs à risque tels que l'EUR/USD. Cependant, un risque majeur réside
dans la possibilité d'un dollar plus fort en raison de signes de résilience dans l'économie américaine.

À l'approche de 2024, les prévisions varient en raison des incertitudes géopolitiques et des problèmes
non résolus. Les remarques dovish du président de la Fed, Jerome Powell, et les déclarations
modérément hawkish de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, suggèrent un assouplissement
potentiel de la politique monétaire par la Fed en 2024, maintenant le dollar américain sous pression.
Les prévisions suggèrent que l'indice du dollar pourrait chuter et que l'EUR/USD pourrait atteindre
1,1500, sous réserve des conditions géopolitiques et macroéconomiques.

Alors que certains envisagent une hausse de l'EUR/USD vers 1,1800 au second semestre de 2024,
d'autres prévoient une clôture autour de 1,0600 en fin d'année. Des facteurs tels que les faibles taux
de croissance dans la zone euro et l'incertitude politique contribuent aux prévisions variables.
Certains établissements bancaires, dont Fidelity International, JPMorgan et HSBC, envisagent la
possibilité que d'autres régulateurs assouplissent leur politique avant la Fed. Cependant, Goldman
Sachs estime que la forte économie américaine limitera les baisses significatives du dollar.
Israeil palestine :

Au lever du jour sur le Moyen-Orient, les échos des attaques israéliennes de la nuit sur Gaza sont un
rappel glaçant des tensions croissantes dans la région. À Khan Younis, au camp de Bureij et dans
plusieurs autres zones, les décombres des foyers palestiniens racontent des histoires d'effroi et de
désespoir. Le conflit, maintenant dans sa 12e semaine, a vu les forces israéliennes intensifier leurs
opérations terrestres, navales et aériennes, entraînant une hausse significative des victimes
palestiniennes. Le décompte s'élève maintenant à un chiffre alarmant de 20 000, la majorité étant
des femmes et des enfants.

Cependant, l'armée israélienne n'a pas été à l'abri des conséquences de ce conflit. Depuis le début de
l'invasion terrestre il y a deux mois, environ 160 soldats israéliens ont perdu la vie. Le Premier
ministre israélien, Benjamin Netanyahu, reste résolu, jurant de 'renforcer' la lutte contre le Hamas.
Malgré la pression internationale et les appels à des tactiques plus ciblées pour atténuer les pertes
civiles, Israël semble tenir bon.

Attaque d'un Navire Marchand : Un Nouveau Front

Dans un tournant dramatique, un navire marchand lié à Israël a été attaqué au large de la côte
indienne. Cet incident a incité la marine indienne à déployer des destroyers de missiles guidés dans la
mer d'Arabie, servant de dissuasion. Le Pentagone a identifié l'attaque comme faisant partie d'un
schéma croissant d'agressions contre la navigation associée à Israël, principalement par les rebelles
houthis au Yémen. Il a allégué qu'un drone iranien avait lancé l'attaque, une affirmation que l'Iran nie
vigoureusement.

Les États-Unis ont riposté à ces hostilités en lançant des frappes contre Kataib Hezbollah et des
groupes associés en Irak. Cette réponse a été provoquée par des attaques de combattants soutenus
par l'Iran contre les forces américaines dans le nord de l'Irak, entraînant des soldats américains
grièvement blessés. L'arrestation d'un membre du Conseil législatif palestinien en Cisjordanie,
couplée au prétendu assassinat d'un commandant iranien par Israël en Syrie, suscite également des
inquiétudes quant à des représailles potentielles et à un conflit régional plus vaste.

Les circonstances actuelles soulignent l'urgence de trouver une résolution durable. Les experts
préconisent un cessez-le-feu, un échange de prisonniers et l'exploration de solutions politiques qui
abordent l'occupation israélienne des terres palestiniennes. Ces mesures pourraient potentiellement
apaiser les tensions et ouvrir la voie à une paix durable dans la région. Alors que le monde observe, le
Moyen-Orient oscille entre un conflit croissant et la possibilité de la paix.

Vous aimerez peut-être aussi