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L’économie politique 

: étudie le comportement humain comme relation entre fins et moyens


rares -Robbins-

L’homme choisie les facteurs les plus rares/rentables/appropries =>Produire (satisfaire au mieux
ces besoins)

Nouvelle dimension de l’économie : Sociale ===>L’économie : étude des rapports sociaux entre les
hommes/société , donc l’activité économique implique 2 relations : Homme-Nature /Homme-
Homme

L’approche micro/macroéconomique
Microéconomique : Comportement individuel (Comportement d’offre/Demande --Les
ménages)

Macroéconomique : Comportement collectif :(PIB –Taux de chômage –Croissance)

Difficultés :
Rareté : Besoins illimités----Biens/Ressources rares (solution : rationalité)

Rationalité : Recherche du maximum de satisfaction en utilisant le minimum


des ressources

Quelques économistes rejettent cela, car cela n’est valable que dans le cas
de l’homo-économico (L’homme est capable de faire des calculs cout-
avantages) Pourtant nos comportements sont irréfléchis /Suivent notre
instinct

Les volets de l’économie :


L’économie positive : Observation/Mesure/Analyse des phénomènes

L’économie normative : Mesures à prendre Meilleurs résultats /Meilleur


satisfaction des besoins

La notion du besoin
Définition : Sentiment du manque à l’écart d’un bien qui rend sa satisfaction
nécessaire

Caractéristiques : Illimités/ Complémentaires /Concurrents


Classification :

Selon la manière de satisfaction : Individuel (initiative de


l’individu)/Collectif (par l’Etat)

Selon l’ordre d’urgence : Primaire(Physiologique)/Secondaire (Habitudes


acquises)/Tertiaire (exemple : faire le tour du monde)

Classification de MASLOW :
MotivationLe besoin, qui n’est pas une fuite de déplaisir

Son origine : physiologique /Instinctive/Culturelle/Sociale, cela engendre des


motivations qui poussent l’homme à agir, MASLOW a 2 postulats :

Les besoins sont organisés selon une hiérarchie de cinq niveaux

Un besoin ne contribuera à la motivation de l’individu seulement lorsque


ceux du niveau inférieur aient été préalablement satisfaits

Besoin -d’accomplissement

Besoin ---------------------d’estime

Besoin ---------d’appartenance à un groupe

Besoin----------------------------------------------- de sécurité

Besoin---------------------------------------------------------- physiologique

Classification des biens


Selon l’aspect matériel 
===>B. Matériel : existence physique, touchable, stockable, consommé sur le
champ ou après

===>B. Immatériel =Service, non stockable, consommé sur place (ex : TP)


Selon la rareté

===>B. Economique : Théorie libérale (Valeur d’usage –Valeur


d’échange)/Théorie Marxiste (Exige un effort)
====>B. Non économique : Valeur d’usage mais pas de valeur d’échange

Selon la nature

====>B. Primaire : issue de la nature

====>B .Secondaire : Issue de l’industrie, subie une transformation

===>B. Tertiaire : Immatériel =service

Selon le degré de la transformation

===>Brut Coton

===>Semi-brut Fil de coton

===>Fini T-shirt

Selon la destination

===>De consommation : Satisfaire directement les besoins (Durable :


voiture /Non durable : pain)

===>De production : Participe à la production d’un bien consommable

Selon leur échange

====>Marchand : Vendu par une E/se =>Bénéfice

====>Non marchand : Fourni gratuitement ou quasi-gratuitement (effort de


transformation)

Les agents économiques acteur dans un secteur économique, agit


dans ce secteur (consommation/production/Répartition)

Les E/ses : Production (Bien/Services), Production en 4 secteurs (Primaire-


agricole-/Secondaire-industrie-/Tertiaire-services-/Quaternaire-
technologique) Classification de CLARCK

Les Ménages :(parfois des E/ses individuelles) =>Consommation /l’épargne


sont classés selon leur catégorie socio professionnelle

Les Institutions financières =>Financement de l’éco par l’injection des fonds


Le reste du monde : les acteurs étrangers qui effectuent des échanges
économiques avec les acteurs économiques nationaux

Les types de marchés


De B/S : échange de B/S par un prix O : E/Se D : Men

De W : O et D de W contre un salaire O : Men D : E/se

D’Argent : Monétaire : Titre à très court terme , Taux d’intérêt à très court
terme --- De capitaux :Titre à court et long terme ,Taux d’intérêt à court et long
terme ---Financier :offre de valeur immobilière (action/obligation),Prix du titre
---De change :O et D de devis , Taux de change

LES PRINCIPAUX COURANT DE LA PENSEE


ECONOMIQUE
Les classiques et leurs idées :
Valeur de Marchandises : V d’usage (utilité)/ V en échange
(W=>Production)

Liberté économique : Laisser faire le marché


 L’Etat gendarme (Assurer les fonctions régaliennes)
 EtatArbitre (Assurer le respect de liberté collective-individuelle)
 Etat intervient où le marché est moins efficace (biens publics)
 Etat =>Laisser l’individu construire son patrimoine-le choix d’acquérir –
faire sa propriété individuelle
 Laisser le libre-échange
 L’ensemble des intérêts individuels =L’intérêt Collectif (principe de la
main invisible
individualisme

L’offre : Point de départ des classiques, influencer l’O et son niveau


Influencer le niveau économique / L’Offre crée sa propre demande

Monnaie : neutre, facilite l’échange seulement

CPP : Respect des règles de CPP =>L’économie fonctionne à son optimum


==>Atomicité (O et D important de petite taille) /Homogénéité (Tout Produits
sont identifiables, de qualité et performance égale)/Fluidité : Pas de
limitation d’accès au marché pour O et D / Mobilité : Flexibilité des facteurs
de production / Transparence : Informations complètes sur les conditions de
réalisation des produits

Les néoclassiques
Formalisme de la micro-éco =analyse macro-éco : on analyse les
mécanismes éco à partir d’un individu

Les individus sont rationnel : Satisfaire au mieux les besoins malgré le


revenu contre Smith (satisfaire les besoins )

Optimum éco : Situation du marché permet une meilleure allocation des


ressources /satisfaction des besoins

Le marché s’équilibre grâce à la variation des prix : Autorégulation

L’équilibre général est atteint sur tous les marchés

Les liberaux contemporains


L’intervention de E ===>Maintenir les règles de la CPP : Contre KEYNES
(l E providence) Cela augmente la dette publique et cause une distorsion des
Marchés

Athur LAFFER : Théoricien de l’offre (trop d’impôts tue l’impôt)

MILTON FRIEDMAN (monétariste) : +Monnaie =>+Inflation =>+Prix (théorie


quantitative de la monnaie)

Courant Marxiste (la richesse vient du travail)

La valeur des choses est déterminée par la quantité du travail y est incorporée

Le capitalisme engendre des crises : Baisse du taux de profit=>+investissement =>se


prendre de + en + des salaires (Théorie du rendement décroissant du capital)

Classe des bourgeois -------------------------------------Classe des ouvriers

Capitaliste -------------------------------------Force de travail


Profit du capital --------------------------------------Salaires de subsistance

Mécanisme d’exploitation (pas de perspective de propriété) CONFLITS Solution :


Système communiste (société sans classes )

Courant Keynésien
Analyse macro-éco : en terme de flux/circuit éco ; macro-éco=vue de l’ensemble

Le marché a ses défaillances : =>Interventionnisme fort de l’Etat dans l’activité éco
par des politiques économiques appropriés/Centralisés Régulation du marché, L’Etat
devient incontournable dans le cadre de l’éco du marché

Pas de plein Emploi : chômage involontaire

Il faut soutenir la demande de consommation

Rôle de l’ETAT
Dans le domaine économique : Assurer une croissance/Equilibre extérieur
–Eviter l’inflation/le chômage

***Les Mesures utilisées proviennent des politiques économiques :


Politiques budgétaires et fiscales (impôts, dépenses publics) / Politiques
monétaires (banques centrales)/ Politique d’emploi

Dans le domaine social : Eviter la fracture social / Garantir des ressources


en cas de risque ou difficulté /Insertion des jeunes en difficulté

L’Etat et la mondialisation : La mondialisation risque d’affaiblir le rôle de


l’Etat, l’Etat devient arbitre/Encadre seulement/Corrige et protège

LES SYSTEMES ECONOMIQUES

Le capitalisme : Propriété privée des moyens de production ; Economie du


marché=>Régulation par le marché /Initiative Individuelle /La recherche du
profit

Le socialisme : Propriété collective des moyens de production (L’ETAT) ;


Planification économique ; Régulation économique par l’ETAT ; Contrôle des
Entreprises par l’ETAT
VALEUR AJOUTEE : Est dite Brute sans considération des amortissements Nette ;le contraire
Valeur ajoutée :supplément de valeur qu’ajoute l’entreprise aux marchandises qu’ elle transforme
Dite au cout des facteurs :sans prise en considération des impôts , au prix de production le contraire
VA=Chiffre d’affaires –Consommation inter .CA=quantité * prix
REVENU :flux périodique de l’argent dont le prélèvement ne conduit pas à un appauvrissement , le
patrimoine =le contraire Pourtant à l’échelle national notre revenu est un prélèvement
des ressources des générations future chose que le DD lutte contre
REVENU NATIONAL : l’ensemble des revenus primaires reçus par les différents secteurs institutionnels
du pays ,intègre les revenus en provenance de l’étranger mais pas ceux versés ,ne comprend pas la
consommation du capital fixe ni les impôts sur les produits ,(sans amortissements il est dit RN Brut )
LA REPARTITION :partage du RN (consommation ,circulation, formation) cela détermine le revenu
disponible d’un agent économique , la répartition se fait sous forme de :Rémunération des salariés,
Impôts sur produit ,subventions …..

LA REPARTITION PRIMAIRE :
VA :Rémunération pour l’Etat Taxe :Professionnelle /foncière
: Rémunération du W de la VA  Salaires bruts : Salaires nets/Cotisations

sociales :Rému
nération du capital EBE Profit distribué /Profit non distribué/Intérêts ,
Dividendes

LE PROBLEME DES INEGALITES :


Les néolibéraux
L’inégalité sociale est liée à la notion du mérite de celui qui en bénéfice
L’inégalité de revenu est juste si les transactions qui sont à la base de cette
inégalité sont justes
 Pour que la notion du mérite conserve un sens personne ne doit hériter
une fortune de ses parents et il faut que tout soit au même pieds d’égalité au
niveau de la situation initiale
Pourtant parfois les inégalités sont injustes car la société qui les invoque est
injuste (situation avantageuse des fils des bourgeois )
Hayek
La valeur d’une activité : # mérite de l’agent ,  = la VA qu’ apporte aux
gens de la société
Laissez le marché déterminer la valeur de toute activité
Les inégalités sociales doivent être organisées d’une façon qui permet aux
plus désavantagés d’en tirer le plus grand bénéfice attendu
RAWLS
Société plus favorables aux gens les plus démunis= société juste
les circonstances sont trop inégales pour que la notion du mérite soit le
principe d’une théorie de justice sociale
Inégalité qui concile l’exigence de liberté et d’égalité = Inégalité juste
L’INEGALITE AU CŒUR DE LA CRISE
- le principale coupable de la crise : la réserve fédérale ( sa politique de
faibles taux d’intérêt)
- Une exigence de rentabilité forte/immédiate ,non conforme avec la
croissance économique
-Rupture entre la sphère réelle / monétaire de l’économie
Les E/ses ont sacrifié le long terme en faveur du court terme Entrée dans
la bourse et plusieurs investissements dont la rentabilité est immédiate Les
salaires ont diminué(les inégalités ont augmenté) La demande a diminué
Solution : Pousser le ménages à s’endetter sans prise en compte de leur
capacité de remboursement (garanties solides) Une croissance artificielle
(Même l’Etat n’a pas essayé de régler le secteur )
(Quelques pays de l’Europe ont appliqué des politiques qui ont réduit les
inégalités mais avec un taux de croissance faible et celui de chômage
important)
Le principale problème est celui de demande qui nécessite des mesures
a long et moyen terme :Il faut reconsidérer les véritables sources de
croissance dont l’égalisation des revenus et richesses Il faut
repartir les revenus d’une manière juste

LA REPARTITION SECONDAIRE : Ensemble des


prélèvements sur le revenu primaire imposés par l’Etat/pouvoir public
financer les prestations sociales /services publics
Redistribution verticale : –modèle britannique beveridgien- :Assurée par
l’ETAT ----- Principe :Assistance ---Fondée sur :Solidarité ---- Financée
par :Impôts ---Réduire les inégalités monétaires de revenus/favoriser la
consommation

Redistribution horizontale : –modèle allemand bismarkien-Assurée


par :Organisme de protection sociale ---Principe :Assurance---Fondée
sur :Assistance entre mal portant et bien portant ---Financée par :Cotisations
sociales --Protéger les agents contre les risques sociaux

OBJECTIF
Economiques :
+revenu+pouvoir
d’achat+demande+production+investissement+Emploie+revenu
====Croissance économique
Sociaux :
+revenu des pauvres cohésion sociale
+offre de services non marchand consommation (éducationniveau de
formation élevé)

Instruments
Fiscalité :
Impôts /taxes professionnelles /droits de douane /cotisation sociale
Influencer la consommation/encourager l’épargne
Protection sociale :
Ensemble d’institutions et mécanismes (système de retraite, mutuelle)
protéger les individus contre les risques sociaux
Services publics :
E/ses publics ou privée , Administration
services non marchands payant/gratuit Satisfaire un besoin d’intérêt
générale
CRISES DE LA REDISTRIBUTION :
Crise financière : les dépenses de protection sociale par exemple
augmentent de plus en plus ce qui cause des problèmes financiers a l’Etat de
même ,on peut utiliser cet argent dans des domaines ou investissement plus
important
Crise de légitimité : les mécanismes utilisés afin de réduire les inégalités
causent souvent l’inactivité de quelques éléments de la société
Crise d’efficacité : Malgré les programmes et les projets dont le but est de
réduire les inégalités , le taux de pauvreté est toujours en augmentation de
même pour les inégalités

LA CONSOMATION
Définition : Destruction par l’usage d’un B/S une fois (ou progressivement) =====>
Satisfaire un besoin

Consommation Finale : Satisfaire directement un besoin

Intermédiaire : Produire un autre bien

Marchand : B/S s’échangent sur un marché

Non Marchand : B/S ne s’échangent pas sur un marché

Les déterminants économiques de la consommation :


Le prix :

+prix  - Demande  /-------------/ –prix+ Demande L’élasticité P de la D

Le revenu :

+Revenu+ Consommation (Une partie du REpargne) == +Revenu+


Epargne l’élasticité R de la D

EL (P/D) = Delta(D)/Delta(P) EL(R/D) =Delta(D)/Delta(R)

PMC (part de RConsommation) =(C/R)*100

PmC (part d’unité de R supérieurC) = (VA de C)/(VA de R )*100


Les déterminants non économique de la consommation :
Classe sociale C=f(habitudes acquises par l’éducation)
Comportement Les gens consommentêtre reconnu comme appartenant à
ostentatoire une classe sociale (Effet de snobisme)
Mode de vie Mode de vie du consommateur

L’âge +âge  + C de santé

Catégorie socio- C=f(C-S-P=)


professionnel
L’effet Besoin de copier la consommation d’une classe supérieure
d’imitation

Publicité La publicité des E/ses influence la C ( C provoqué par le


producteur) –Filière inversée de Galbraith

La consommation dans les théories économiques

Théorie néoclassique : -micro-économie-


Le consommateur cherche le maximum de satisfaction malgré son faible
pouvoir d’achat (rationalité)

Le revenu entre en compte pour choisir la combinaison optimale (en cas de
même utilité) GRAPHIQUEMENT : L’intersection entre la droite de Revenu et
la courbe d’indifférence la plus haute qu’on peut atteindre avec le Revenu

Théorie de Modigliani :
La consommation est presque constante durant toute la vie du consommateur

Quand il est jeune il s’endette pour faire face à ces besoins 


EmploiDiminution d’endettement +Epargne ===> Retraite Usage
d’épargne pour garder le même niveau de consommation

Théorie Keynésienne –approche macro-économique- C comme agrégat économique


C= c*Y + Co avec c = la propension marginale à consommer ; Y= Le R
national ; Co = Consommation autonome –part de C qui ne dépend pas du R

+RNC (une grande partieEpargne) +RC (loi psychologique


fondamentale)

Pourtant, la C n’augmente pas de la même rapidité du Revenu ;(une grande


partieEpargne

Théorie de DUESENBERRY
La propension moyenne à consomme(PMC) reste constante pendant une
longue période malgré l’augmentation du revenu

Fonction ostentatoire de C : ce qui compte est le niveau de Consommation


relatif, comparé à celui des autres ----- Si le R de tout le monde augmente
chaque individu voudra conserver son rang Petite partie =>Epargne ;
------ Par contre Une diminution de R ne conduit pas à une de C (EFFET DE
CLIQUET/Habitude)

Théorie de Friedman :
Les ménages ont une idée précise de leur R’’ normal ’’ sur le long/moyen
terme R Permanant C=f(RP)Variation du court terme de R ne conduira
pas à une Variation du niveau de Consommation

Valeurs de C=f(Montant de recettes, dépenses en cours) =g(Constatations


du passé ,anticipation sur l’avenir) = RP

R transitoire n’a pas d’influence sur la loi générale de C Cp=c*Rp

L’approche cardinale de consommation


Les biens ont une valeur d’usage (utilité) qu’on peut mesurer objectivement. Le
consommateur exprime par un degré l’utilité de chaque combinaison

Utilité retirée de la C d’un bien : UT (croissante Satiété) /Utilité retiré par la C


supplémentaire d’un b : UM (décroissante)
Choix Situation d’abondance : choix optimale Max UT
Optimal (Um=0) les biens n’ont pas une valeur d’échange

Du
Situation du troc ou de rareté : « La monnaie
Consommateur Marchandise» Equilibre du consommateur :
Um(x)=Um(y)

Situation de rareté en économie monétaire : Problème


de consommateur Répartition du budget entre X et Y
Equilibre du consommateur : Um(x)/P(x)=Um(y)/P(y)

Limites de théorie cardinale


Pas d’unité de mesure 

Pas d’objectivité

L’utilité diffère

La consommation et la croissance :
L’influence de la consommation sur la croissance :
Malthus : estime que la production exige au préalable un « vouloir d’achat ». Une demande
faite par ceux qui ont les moyens et la volonté d’en donner le prix suffisent.  Au temps de
Malthus, favoriser les classes qui consomment, les classes stériles des propriétaires fonciers
et Aristocrates.

*Sismondi et Marx : L’insuffisance de la consommation explique les crises de surproduction.


Cette insuffisance de la consommation est une caractéristique du capitalisme mise en
évidence d’une relation revenu/consommations/croissance.

*Keynes : Les biens consommés sont fabriqués par les entreprises--< Plus les e/ses
fabriquent, plus elles sont en mesure d’offrir des débouchés économiques La stimulation
de la production permet d’abaisser les coûts et d’agir sur les prix qui doivent naturellement
baisser= Théorie de l’offre et de la demande.

Il faut encourager la consommation par les ménages qui épargnent le plus.


La stimulation de la production permet aux e/ses de devenir efficientes soit en gagnant en
compétitivité soit en diversifiant ses activités favorise la création d’emplois et d’un
nouveau pouvoir d’achat stimulation de la croissance.

2- L’influence de la croissance sur la consommation :

Théorie de la filière inversée de Galbraith : L’offre crée sa propre demande par la publicité,
le marketing, le crédit à la consommation et les bas taux d’intérêt.

*Cce intensive : L’innovation de produit, de marché ou d’énergie crée de nouveaux besoins


et étend les marchés élévation de la consommation.

*Cce extensive : augmentation de la production sans nouveaux marchés, l’offre répond à


une demande déjà présente sans innover jusqu’à saturation du marché accroît puis décroît
la consommation Crise.

*Cce externe : On étend les marchés et la consommation augmente mais les revenus
distribués par l’Etat-Providence peuvent être utilisés dans d’autres économies Baisse de la
consommation intérieure.

Les importations atténuent donc l’effet du multiplicateur keynésien.

L’EPARGNE
Keynes : L’épargne est la fraction du revenu qui n’est pas affectée à la consommation
immédiate.

Classiques et NEC : L’épargne joue un rôle fondamental puisqu’elle détermine le niveau de


l’investissement. Elle consiste à renoncer à une satisfaction des besoins immédiate pour une
consommation future.

I- Les facteurs explicatifs de l’épargne :


*Epargne de précaution : permet de prémunir contre les risques potentiels de la vie
(incendie, frais d’étude des enfants..).

*Epargne de Prévoyance : permet de se prémunir contre un certain nombre de risques


sociaux (chômage, maladie..) ou de se constituer un « complément retraite ».

*Epargne de liquidités : La monnaie constitue une réserve de valeur et un moyen d’échange.

*Epargne de placement : Un moyen d’obtenir des revenus à partir des placements


financiers.
*Epargne de spéculation : Consiste à acquérir des titres en espérant les revendre à la hausse
pour dégager une plus-value.

L’épargne dans la comptabilité nationale


Le PIB : le revenu total de l’économie ainsi que ses dépenses totales

PIB : Consommation (des menages)+ Investissement + G (Consommation des Administrations


publiques ) + XN (les exportations nettes)

Si l’économie est fermée : XN=0 d’où PIB-C-G=I alors Epargne= Investissement

Un Marché de fonds prêtables : Lieu de rencontre entre l’offre et la demande d’un capital
financier ou monétaire (fonds) en contrepartie d’un taux d’intérêt(Réel) qui détermine le
niveau de O/D

Comment influencer l’épargne et l’investissement ?

Réduire l’Impôts sur l’épargne+E+ Offre de fonds prêtableBaisse de


TI+Investissement

Réduire la fiscalité pour les entreprises+Investissement+Demande+TI

Etat demande des fonds prêtablesOffre plus de garantie Prive les autres agents
économiques +TI (Effet d’éviction)

Les prêteurs soit augmentent leurs offre (+ de fonds) soit ne changent rien et privent donc
les autres investisseurs ou entreprise privée

Les principaux déterminants de l’épargne :


L’effet richesse :

En toute logique, les gains patrimoniaux doivent conduire à une diminution de la part du
revenu disponible consacrée à l’accumulation d’actifs (épargne) et à une augmentation de
leur consommation courante et future.

Cet impact de la valorisation des actifs sur la consommation des ménages est l’effet richesse

L’effet de substitution :

Les individus préfèrent consommer aujourd’hui plutôt que demain, il faut les payer par un
taux d’intérêt élevé pour les inciter à renoncer à leur consommation en faveur d’épargne

L’effet de revenu :

+TI+Apport des placements+Consommation-Epargne, le raisonnement est inverse


pour les ménages endettés
L’équivalence Ricardienne :

Selon cette conjoncture, il y aurait sous certaines conditions, équivalence entre


l’augmentation de la dette publique aujourd’hui et l’augmentation des impôts requise
demain pour le remboursement de cette dette et le paiement des intérêts. Si les agents
économiques se comportent de manière rationnelle, une politique de relance ne les
poussera pas à consommer, mais plutôt à épargner, en prévision de hausses d’impôts
futures.

L’âge ou le cycle de vie de l’individu –Modigliani- :

*Avec l’entrée dans la vie active, le tx d’épargne est faible, voire négatif car il est fréquent
que les besoins d’équipement entraînent un recours à l’endettement.

*Avec l’ascension professionnelle, le revenu augmente plus vite que la consommation et


l’épargne se développe.

*Enfin de carrière, ce sont les placements en produits d’assurance vie et en épargne retraite
qui prennent relais.

*A la retraite, le niveau de vie est préservé en dépit de la baisse du revenu grâce à la


consommation du capital constitué (désépargne).

L’effet PIGOU /effet d’encaisses réelles

-Demande=>Baisse des prix=>+Pouvoir d’achat=>+Consommation=>PrixEquilibre

L’effet PIGOU négatif : Inflation=>+Prix=>Diminution de la valeur réelle des encaisses, mais


les agents économiques veulent garder le même niveau d’achat =>+Epargne=>Baisse de
demande=>PrixEquilibre

L’épargne dans les théories économiques

NEC : TIDéterminant fondamental de O et D des fonds prêtables.


EInvestissement .L’arbitrage entre C immédiate ou future =f(Evolution prévisible du
revenu durant la vie de l’individu, son degré de préférence pour le présent, niveau du TI) ,
l’épargne précède donc la consommation

Les Keynésiens : Niveau d’E=f(niveau de revenu) et non TI ; le résidu non


consomméEpargne ou thésaurisation = fonction décroissante par rapport au TI

+TIl’individu réduit sa préférence pour la liquidité et + sa préférence pour l’épargne

-TI le contraire, une baisse très importante=> Trappe à liquidité

On croit au principe du DOUBLE STEP : d’abord la consommation, puis l’épargne


 Trappe à liquidité : Un phénomène proposé par Keynes et dont le but est d’expliquer les caractéristiques
observées quand la banque centrale devient incapable de stimuler l’économie par la voie monétaire. Dans un
contexte de récession, une des méthodes de relance est la diminution du tx d’intérêt et la hausse de la masse
monétaire. #Les agents réagissent à leur prévision du tx d’intérêt par rapport à un tx considéré comme
normale. Ainsi, la demande de monnaie pour motif de spéculation est d’autant plus importante que le tx
d’intérêt est bas. Lorsque le tx d’intérêt est faible, les agents prévoient qu’il va nécessairement augmenter et
veulent donc détenir de la monnaie, le cours des obligations étant amené à diminuer.

Thésaurisation : E non placée, n’est pas recyclée dans l’économie -Demandeaffecte les anticipations et les
comportements des autres agents économiques

Friedman L’épargne=f(revenu anticipé de l’individu) et non son revenu actuel voir Consommation

Duesenberry voir Consommation

III- L’épargne et la croissance :


Adam Smith : Seule l’accumulation du K et la division du L sont facteurs de Cce L’épargne
est ainsi préférée à la consommation car elle est facteur d’investissement. Or, c’est la
demande de biens de production qui permet de produire plus. Ricardo confirme ce rôle de
l’épargne.

Les néoclassiques : La C° dépend des prix, donc la demande en biens de C° évolue en


fonction des prix. Si ceux-ci baissent, le volume global de la C° augmente. Or la baisse des
prix est conditionnée par des gains de productivité dans l’entreprise, c’est-à-dire par
l’investissement.  C°est facteur secondaire par rapport à l’investissement.

L’épargne entraîne de la croissance qui est à son tour facteur de l’épargne, établissant un
cercle vertueux : l’épargne est facteur de Cce. Cette dernière va se traduire par une hausse
des embauches au sein des e/ses et une hausse des investissements.  Une hausse des
revenus, du niveau de vie  Une hausse des revenus et une baisse de la propension à
consommer.  Hausse d’épargne  Cce.

Les classiques : L’épargne donne lieu à des investissements qui sont financés par de la
monnaie exogène  une augmentation de la capacité de production des e/ses et une
hausse du progrès technique (Schumpeter & Kondratieff)  Atteinte de nouveaux marchés
en établissant une offre appropriée  L’épargne génère donc l’offre  Cce

L’INVESTISSEMENT
Définition : Investir, au sens large, c’est consentir un coût immédiat en échange d’une
satisfaction ou d’une production future.
3- FBCF : tout ce qui permet d’augmenter le niveau de production de l’e/se. C’est
l’acquisition nette d’actifs fixes, corporels ou incorporels issus d’un processus de
production réemployé pendant au moins un an dans d’autres processus de production.

4- La variation des stocks : L’augmentation ou la diminution de tous les biens en stock.


Une augmentation correspond à un investissement et une diminution correspond à un
désinvestissement.

5- Les acquisitions nettes des objets de valeur : Il s’agit de l’acquisition d’objets qui
ont un usage durable mais qui ne soit pas employés pour la production d’autres biens ou
services.

Taux d’investissement : (FBCF/PIB)*100

I- Les types d’investissement :

1- Sur le plan national :

 Au sens de la comptabilité nationale : Investissement immatériel (acquisition


d’actifs incorporels)/ Investissement matériel (acquisition d’actifs corporels issus de
processus de production et utilisés de façon continue pendant au moins un an).

 Au sens de la comptabilité de l’e/se : Immobilisation financière -Exclu de la FBCF-


(Prise de participation, achat de titres, R&D, formation du personnel, marketing, publicité
…/ Immobilisation Incorporelle (Licence de logiciels, d’œuvres littéraires … /
Immobilisation Corporelle (Achat de terrains, Construction, machines, outillage).

2- Sur le Plan international :

 Investissement au sens de la comptabilité nationale –Investissement


domestique- : Investissement -FBCF- (Acquisition d’actifs non financiers qu’ils
soient produits ou non produits) / Placement (Aide à la richesse financière :
Achat de titres, dépôts).

 Investissement transfrontalier au sens des institutions internationales –


investissement étranger- : IDE <<greenfield>> (Création d’une e/se par un non
résident) / Investissement de portefeuille (Autres achats de titres de
propriété, de créance par des non-résidents. /Autre IDE (Achat d’une e/se par
un non résident ou prise de participation d’au moins 10%, Centre d’Intérêt
durable)

II- Les Formes d’investissement :


6- L’investissement matériel : Acquisition d’actifs fixes par les différents agents
économiques.

7- L’investissement immatériel : Ensemble des dépenses que l’e/se consacre à la formation


du personnel, à la R&D ou à la publicité.

8- L’investissement de capacité : Vise les capacités de production de l’e/se par l’acquisition


nouvelles machines souvent pour répondre à une forte haute de la demande => Création
d’emploi.

9- L’investissement de productivité ou de rationalisation : La politique de l’e/se à


maintenir un même niveau de production mais en réduisant les coûts du personnel en le
remplaçant par des machines. (efficience)  réducteur d’emploi.

III- Les déterminants de l’investissement


 La demande anticipée –la théorie de l’accélération- : Lorsque l’e/se anticipe une
augmentation durable de ses prdts et que ses propres capacités de production sont
saturées, elle sera conduite à investir.

 La rentabilité –Keynes- : Si l’e/se finance son investissement par l’emprunt, elle va


comparer le taux d’I de l’emprunt et le tx de rendement de l’Invest. Si tx d’I> Tx d’invest
alors effet de massu. Sinon effet de levier.

 La situation financière de l’e/se –Modèle NEC- : E/se fortement endettée  Pas


d’emprunts. Une e/se disposant de fonds propres ou cash-flow importants, sera incitée à
réaliser de nouveaux investissements.

 Le coût des facteurs de production : Si le coût du travail augmente, l’entreprise recourt à


l’investissement  Augmente sa production.

 Le taux d’utilisation des capacités productives : Si les machines fonctionnent à plein


régime, l’e/se investit pour répondre à toute augmentation de la demande.

IV- Le financement de l’investissement

L’épargne est le seul fondement du financement de l’invest. Mais cette


épargne présente des formes diverses sur le marché éco :

 Autofinancement/ Financement interne de l’e/se : A partir des profits dégagés


par l’e/se au cours de son activité productive.

 Les banques : Emprunts.(par l’intermédiaire du bilan)

 Financement externe de l’e/se : L’épargne provient du marché financier,


investisseurs institutionnels et ménages.
V- Les effets de l’investissement

Le multiplicateur de l’investissement : -Keynes- La hausse de l’Invest a un


effet multiplicateur sur la production, et sur les revenus  Hausse de la Dde.
Plus la propension marginale à consommer est forte, plus le multiplicateur est
élevé.

L’Oscillateur de Samuelson : La conjonction de l’accélérateur et du


multiplicateur peut expliquer les fluctuations économiques. L’instabilité de
l’Invest  Des cycles éco et des fluctuations de grande ampleur de la Dde et
de la production. Ex : tel est le cas de la récession française de 1993. La baisse
de l’Invest et des exportations a suscité un mécanisme cumulatif de
contraction de l’activité.

VI- L’investissement et la croissance

L’investissement entraîne une forte croissance car il agit à la fois sur l’offre et
sur la demande.

1- L’investissement agit sur l’offre.

- L’invest matériel qui correspond à la formation brute du capitale permet à


l’e/se de disposer de plus de facteur de K  Plus de production.

- L’invest matériel permet la création de nouveaux prdts Ces innovations


peuvent se substituer à d’autres mais peuvent aussi entraîner une production
nouvelle  L’invest est le vecteur du progrès technique  Cce éco (Thèse de
Schumpeter).

2- L’investissement agit sur la demande.

- Augmentation de la productivité -> Hausse des revenus et baisse des prix ->
Hausse de la demande en biens et services de consommation -> Hausse de
production  Croissance éco.

- L’invest agit sur la demande par l’intermédiaire du multiplicateur keynésien

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