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Comptabilité générale 

:
Le 05/09/22
 Calculatrice sans mémoire
 Plan comptable général

Partie I – Les écritures comptables  :


Introduction :

L’art L.123-12 alinéa 1er du CDC qui dispose que « Toute personne physique ou morale ayant la
qualité de commerçant doit procéder à l’enregistrement comptable des mouvements affectants le
patrimoine de son entreprise ». On énonce une obligation de tenir une comptabilité pour une personne
qui a la qualité de commerçant qu’elle soit, personne physique ou personne morale.

Qu’est-ce que la comptabilité ?

L’art 121-1 dans le plan comptable général (PCG) dispose que « La comptabilité est un système
d’organisation de l’information financière permettant de saisir, classer, enregistrer des données
de bases chiffrées et présenter des états reflétant une image fidèle du patrimoine de la situation
financière et du résultat d’une entité à la date de clôture ».

Quelles sont les fonctions de la comptabilité ?

En réalité, elle a 3 fonctions :

 C’est un instrument de gestion (je connais l’état de mon patrimoine et de mon ent)

 C’est un instrument d’informations : pour différentes composantes de l’ent (pour les


associés) mais aussi un instrument d’information qui présente un intérêt pour des tiers à cette
ent (pour les salariés qui contribuent à l’ent et qui subissent les conséquences de mauvaise
performance), les créanciers peuvent être également intéressés. C’est également intéressant
pour l’administration fiscale, elle en a besoin pour vérifier la régularité des déclarations
fiscales qui sont effectuées.

 C’est un instrument de preuve : Un commerçant peut se prévaloir de sa comptabilité et un


juge peut puiser dans la comptabilité commerciale la preuve d’opération commerciale. Pour
que la comptabilité ait une force probante, il faut qu’elle soit régulièrement tenue. Par
ailleurs, le commerçant ne peut invoquer sa comptabilité que contre un autre
commerçant. En revanche, un commerçant ou non (tiers)peut invoquer la comptabilité
contre le commerçant qu’il a tenu.

On parle de manière générale de comptabilité, mais dès lors qu’une ent est tenu d’avoir une
comptabilité, le principe c’est qu’elle doit établir ce qu’on appelle des comptes annuels à la clôture
de l’exercice au vu des enregistrements comptables et de l’inventaire (al 3 de l’art 123-12 du CDC.

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Qu’est-ce que c’est des comptes annuels  ?

L’art 123-12 suite al 3 du CDC qui dispose que « Elle doit établir des comptes annuels à la
clôture de l'exercice au vu des enregistrements comptables et de l'inventaire. Ces comptes annuels
comprennent le bilan, le compte de résultat et une annexe, qui forment un tout indissociable ».

 Le bilan c’est quelque chose qui décrit le patrimoine de l’ent.

 Le compte de résultat c’est un autre document qui permet de décrire l’activité de l’ent.

 L’annexe est un document qui permet d’expliquer les 2 premiers.

Thème 1 : Les bases de l’écriture comptable :


Une ent quel que soit la nature de son activité mets en œuvre des moyens de P° au sens large. Ces
moyens de P° constituent des emplois, ces derniers ne sont à financiers que si l’ent dispose de
ressources pour un montant équivalent. Ainsi, un entreprise est organisée selon une structure
emploi/ressource.

Cette structure emplois/ressources va ensuite évoluer au gré des diverses opérations qui sont réalisés
par l’ent tout au long de sa vie. En d’autres termes l’ensemble des opérations que l’ent réalise affecte
la structure emplois/ressources.

Ces opérations qui affectent la structure sont enregistrés dans des comptes. En d’autres termes les
bases de l’écriture comptable impliquent de comprendre 2 choses :

 Il faut comprendre le mécanisme emplois/ressources


 Il faut aussi comprendre le fonctionnement des comptes.

Paragraphe : 1 : Le mécanisme emplois-ressources :

Le principe ici est qu’une ent dispose de ressources qui peuvent avoir diverses origines, cela peut
provenir d’apports des associés, d’emprunts réalisés auprès d’établissement de crédit mais aussi des
ressources ici de délais de paiements qui sont consentis par de fournisseurs (les dettes).

Nos ressources sont employées à quelque chose, grâce à elles on va pouvoir procéder à l’acquisition
de biens, d’équipements, des terrains, des constructions, du matériel industriels, informatique, de
transport acquisition de participation dans d’autres sociétés, constituer des stocks de marchandises
dans les matières premières et pourquoi pas une trésorerie.

Nos ressources sont tjrs employées à quelque chose. Une ressource a tjrs sa contrepartie du côté des
emplois. Par conséquent, notre structure emplois/ressources est tjrs équilibrée ; nos emplois et
nos ressources sont tjrs égaux et cette égalité perdure au fil du temps peu importe les opérations qui
sont réalisées.

Derrière nos emplois on va trouver une grande masse du bilan qui correspond à l’actif et on aura
aussi une grande masse du compte de résultat autrement dit les charges.
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Du côté des ressources, on aura l’autre grande masse du bilan cad le passif et l’autre partie du
compte de résultat cad les produits.

A) La création de l’entreprise :

• 1ère hypothèse : La société Schuman est créée par 4 personnes. Celles-ci ont évalué les capitaux
nécessaires au démarrage de l’exploitation à 800.000 euros et ont donc convenu d’apporter chacune
200.000 euros. Les 800.000 euros sont déposés dans une banque et constituent le capital social de la
société Schuman.

Ici, on a le 1er contrat de société qui est conclu et l’enjeu est de traduire comptablement tout ceci.
Pour y parvenir, il va falloir se poser une double question dans cette même opération. D’une part,
quelle est la ressource de cette opération, d’où vient-elle, quelle est son origine et d’autre part, quel
est l’emploi de cette ressource, quelle est sa destination ?

Notre société reçoit une ressource de 800 000 des fondateurs à travers l’apport qui est réalisé (K) soit
l’origine. Puis, notre ressource est déposée à la banque, c’est sa destination.

• 2ème hypothèse : La société Schuman a toujours besoin de 800.000 euros pour le démarrage de son
exploitation, cependant les associés ne sont pas en mesure d’apporter chacun 200.000 euros. Ceux-ci ne
peuvent apporter que 150.000 euros (600.000). Il manque donc 200.000 euros pour que les capitaux
nécessaires soient réunis. On va donc solliciter une banque et contracter un emprunt.
On a intégré une nouvelle ressource.

B) L’intégration de nouveaux emplois :

Notre société décide d’acheter un local : A partir de cette 2nde hypothèse, imaginons que la société
Schuman achète :
-  Un local à usage de bureau pour 300.000 euros
-  Un véhicule pour 25.000 euros. Ces opérations sont réglées au comptant par chèque.

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Comment cela va se passer ? Comment évoluer notre structure emplois/ressources ?
On va voir un transfert du poste banque vers un poste construction puis un autre transfert vers le
poste véhicule. Malgré ces évolutions l’ensemble des ressources financent toujours
l’ensemble des emplois. Un emploi nouveau correspond soit, à une nouvelle ressource, soit, à la
diminution d’un emploi précédent.

C’est ce que l’on appelle le principe de la partie double. Pour chaque opération l’ent doit
enregistrer une ou plusieurs ressources et un ou plusieurs emplois. Quelle conséquence ? Il en
résulte une certaine transparence de la comptabilité car il sera tjrs possible de justifier la destination
des ressources mais aussi l’origine des emplois.

 Puis la société Schuman achète au comptant des marchandises pour un montant de 100.000 euros.

C) La prise en compte du bénéfice :

• 1ère hypothèse : La société Schuman décide de revendre ses marchandises. Elle réalise sur
cette vente une marge de 20% sur le prix d’achat.
-   Prix d’achat = 100.000 euros ; 20% prix d’achat = 20.000 euros
-   Elle réalise donc une vente de 120.000 euros. Le payement est effectué par virement
bancaire.

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Notre ent vend quelque chose (stock de marchandises), ces emplois diminuent et va voir un autre
emploi qui va apparaitre qui est la trésorerie. La contrepartie d’argent se situe au niveau de la banque
qui augmente, la disparition d’un emploi, augmentation d’1 autre.

Il faut comprendre qu’on réalise une marge cad une forme de bénéfice et celui-ci va s’analyser
comme étant une ressource. C’est une nouvelle ressource qui apparait dans la partie droite issue de
l’activité de l’ent et cela permet d’équilibre noter tableau.

D) Le crédit client et le crédit fournisseur :

Les fournisseurs vont accorder des délais de paiements à leurs clients pour l’ent qui bénéficie du
délai de paiement le crédit accordé doit être analysé comme une ressource. Pdt le temps, où il fait
crédit à l’ent, l’ent ne paie pas la somme correspondante cela est considéré comme si la somme en
question était prêtée par le fournisseur. On a donc une ent qui se finance par la dette.

Pour l’ent qui consent un délai de paiement à ses clients constitue un emploi. En effet, notre ent a
vocation à recevoir la somme d’argent à l’issu du délai qui est consentit et lorsqu’on reçoit la somme
d’argent cette somme vient gonfler la banque.

Ici, cette somme d’argent qui vient gonfler l’argent ne peut venir que d’un même poste qui est le
poste banque. En d’autres termes tant qu’on n’a pas reçu le paiement c’est comme si on immobilisait
les fonds correspondants pendant que le crédit est consenti. Une créance est un emploi.

 Ex : notre société achète un stock de marchandises à crédit :

 (Voir doc Ametice corrigé à venir)

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Les ressources et emplois sont en perpétuels mouvement, chaque opération réalisée par l’ent modifie
notre structure emplois/ressources mais dans tous les cas elle demeure équilibrée. Notre technique
comptable suppose des enregistrements dans des comptes.

Paragraphe 2 : Les comptes :

Les opérations qui sont réalisés par l’entreprise ne sont pas faite directement par la structure
emploi/ressource mais passe par une phase intermédiaire : des comptes.

A) La définition du compte :

Qu’est-ce qu’un compte ? Le compte est quelque chose de définit dans PCG, « il s’agit de la plus
petite unité retenue pour le classement et l’enregistrement des opérations comptables. ». C’est donc
tjrs par l’intermédiaire d’un compte que l’on procède à un enregistrement comptable, à chaque poste
du bilan et du compte du résultat correspond au minimum 1 compte dans lequel sont enregistrés de
manière chronologique les différents mouvements qu’il affecte.

Si on regarde notre compte, il y a toute l’évolution d’un élément qui relève du patrimoine ou de
l’activité de l’ent. il apparait une unité monétaire qui est invariable. L’ensemble des comptes est
répertorié dans le PCG.

Chaque compte a une numérotation particulière dans la PCG et chaque compte a également un
intitulé qui correspond à sa nature. Pour savoir quel compte utiliser lorsqu’on procède aux
enregistrements comptables il faudra consulter le PCG.

B) Le fonctionnement des comptes :

Comment fonctionnent les comptes ?

On les représente sous forme de « T »

Dans tous les comptes on a 2 parties, cad que chaque compte fonctionne en partie double. Tous les
comptes, ne fonctionnent pas de la même manière, ils ont un sens. Cela veut dire qu’il y a certains
comptes qui vont augmenter dans un certain sens et d’autres dans un autre. Ex : des comptes qui
augmentent dans la partie gauche et diminuer dans la partie droite. La partie gauche = débit et
partie droite = crédit.

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A côté de cela, il y a aussi des comptes qui diminuent dans la partie gauche et augmentent dans la
partie droite.

Qu’est-ce qui produit toit cela ? C’est catégorie dont va relever chacun de ces comptes qui va être
déterminante. Dès lors que l’on a un compte qui fait référence à des emplois, on a alors des comptes
qui augmentent au débit et diminuent au crédit. On fait référence également aux comptes d’actifs et
aux comptes de charges.

A l’inverse, tout ce qui relève des ressources et donc du passif ou des produits cela augmente au
crédit et diminuent au débit.

Notre compte banque (512) normalement, dans notre comptabilité cela relève des emplois et par
conséquent augmente au débit. La représentation que l’on a à travers un relevé de compte c’est la
représentation de la comptabilité de la banque.

C) L’enregistrement dans les comptes :

L’enregistrement de chaque opération va tjrs impliquer une double imputation. En d’autres termes
lorsque je réalise une écriture comptable je procède tjrs en 2 temps :

 D’une part, une partie d’écriture d’un ou plusieurs comptes au niveau du débit,
 D’autre part, une partie d’écriture d’un ou plusieurs comptes au niveau du crédit.

Lorsqu’on enregistre, on a tjrs une stricte égalité entre la partie qui apparaitra au débit et la partie qui
apparaitra au crédit.

Ex : Au cours du mois de décembre Mme ALBA réalise les opérations suivantes afin de créer son entreprise
spécialisée dans le domaine informatique :
 Ouverture d’un compte bancaire auprès de la banque CRESUS au nom de l’entreprise et dépôt de
120.000 euros correspondant à l’apport en numéraires réalisé par Mme ALBA ;

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Comment cela se passe dans nos comptes en T ?

Compte K : il augmente lorsqu’on fait l’apport en numéraire. Cette ressource qui est inscrite au K va
d’abord au compte bancaire et augmente au débit car c’est un compte emploi.

• Ex : notre société réalise un emprunt : Emprunt auprès de la banque CRESUS, d’une somme de
20.000 remboursable en quatre ans ;

C’est le côté passif de notre bilan. Ils augmentent au crédit et diminue au débit. Où va l’argent, une
fois que le prêt nous est consentit, et bien il va sur le compte bancaire et ce dernier a augmenté de la
somme qui est prêtée.

Une dette s’analyse comme une ressource, du côté passif du bilan. Ils augmentent au crédit et
diminuent au débit.

• Autre Ex : Acquisition auprès du fournisseur NAPORAMA de divers matériels de bureau pour un
montant de 126.000 euros, payables pour un tiers au comptant, le reste à 60 jours ;

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On va enregistrer la dette globale que l’on a à l’égard de notre fournisseur. On achète le matériel de
bureau, que se passe-t- il ? Juste avant de payer une partie j’ai une dette à l’égard du fournisseur 126
000 €. Et ce matériel intègre mon patrimoine (partie G). cet emploi augmente et par conséquent c’est
le débit qui augmente. C‘est la dette à l’égard de ce fournisseur qui a permis d’obtenir les 126 000,
mais à ce stade on a tjrs pas payé.

Ex : Envoi au fournisseur NAPORAMA d’un chèque de 42 000 € :

Si je paye 42 000 euros, je prends cette somme de la banque donc cela diminue au crédit. Cet argent sert à
solder partiellement la dette à l’égard de ce fournisseur et cette dette va diminuer au débit.
• Ex : Retrait d’une somme de 10.000 euros de la banque CRESUS pour alimenter la caisse de
l’entreprise :

Le 12/09/22

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Je paie une partie, sur les 126 000€, 42 000€ disparaissent. Je vais chercher 10 000€ et je vais les
mettre dans ma caisse. Cette caisse est un prolongement.

Recopier ( ametice), notre compte banque inscrit 10 000€ au crédit et donc cela va dans la caisse en
+.

Qu’est-ce que le solde d’un compte ? Le solde d’un compte résulte de la différence entre les
sommes qui sont inscrites au débit et les sommes qui sont inscrites au débit. Si j’ai plus de sommes
au débit, j’aurais un soldé débiteur, et si j’ai plus au crédit, j’aurais un solde créditeur. Lorsque dans
mon bilan j’ai inscrit pour mon compte banque 500, c’est parce que dans ce dernier j’ai un compte
débiteur de 500.
Dans notre bilan, compte de résultat, c’est le solde de différent compte qui apparaît. Les comptes
annuel c’est la résultante des écritures comptable set on les regroupe dans les différents compte et
à partir du solde on élabore les comptes annuels.

Thème 2 : La place de l’écriture comptable dans le processus comptable


Elles interviennent à un moment précis, on ne peut pas restreindre l’étude, il faut les replacer dans
le processus comptables.

Paragraphe 1 : Les pièces justificatives :

Tout enregistrement comptable va systématiquement préciser son origine, son contenu,


l’imputation de chaque donnée et les références de la pièce justificatives qui fondent cet
enregistrement. C’est ce qui est déduit dans l’art R.623-174 et 922-1 du PCG.

Dans l’art 922-2 du PCG « chaque écriture s’appuie sur une pièce justificative, datée, établie sur
papier ou sur un support assurant la fiabilité, la conservation et la restitution en claire de son
contenu pdt les délais requis. ».

En d’autres termes il ne peut y avoir des écritures comptable sans pièce justificatives. De manière
générale, il peut s’agir d’une seule pièce justificative pour une seule opération, ou des pièces
justificatives pour désigner une série on appelle cela « pièce récapitulative ». elles sont soit créés
par l’ent elle-même ex : des factures destinées aux clients, les pièces de caisse, les BS, les chèques,
les ordres de virement.

Soit, des pièces justificatives émanant de tiers tel que des factures de fournisseurs, des relevés de
comptes, des chèques reçus de clients etc…

Ces pièces justificatives doivent être conservées pdt 10 ans (art L123-22 du CDC). Elles doivent être
classées afin d’y accéder facilement et notamment à l’aune des écritures comptables. Il y a un lien
très étroit entre ces pièces justificatives et les écritures comptable que l’on enregistre dans la
comptabilité.

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L’idée est la suivante, à partir de notre comptabilité on doit être capable de trouver cette pièce qui
justifie cette écriture, mais également l’inverse à partir d’une pièce justificative on doit pouvoir
trouver l’écriture comptable qui en est résulté.

Cela est important où à la fois les dirigeants de l’ent mais également pour les vérificateurs de la
comptabilités, qui sont les CAC, les inspecteurs des impôts et les experts comptables. Grâce à ces
écritures on peut contrôler la validité de ces enregistrements pouvoir s’assurer de la cohérence des
opérations saisies avec celles qui ont effectivement conclues par l’ent.

Que se passe-t-il en cas d’insuffisance de pièces justificatives ?

L’absence ou l’insuffisance de pièce justificatives peut mettre en doute la valeur probante de la


comptabilité. De même, les CAC ne pourront s’assurer de la régularité et de la sincérité en cas
d’absence de justificatif.

Paragraphe 2 : Les livres comptables :

De manière générale, certains livres comptables doivent être obligatoirement tenus. En revanche,
d’autres livres comptables ne sont que facultatifs.

A) Les livres comptables obligatoires :

Il existe 2 livres comptables obligatoires conformément à l’art R123-73 du CDC : le livre journal et le
grand livre. Cette obligation concerne les commerçants quel que soit le régime fiscal, et le système
comptable utilisé.

Il existe d’autres livres obligatoires spéciaux concernant certaines professions. Ex : un registre des
lotisseurs et marchands de biens, autre ex : un registre des fabriquant de marchands d’or, d’argent
et des platines.

1) Le livre journal :

Le livre journal est un registre obligatoire dans lequel sont enregistrés de manière chronologique
toutes les informations au jour le jour, et opération par opération. C’est précisément dans le livre
journal que l’on réalise les écritures comptables.

Que trouve-t-on dans le livre journal ? Il y a une écriture faisant apparaître la date de l’opération,
les intitulés et numéros des comptes qui seront mouvementés, puis il y a le ou les montants débités
ou crédités et enfin le libellé de l’opération c’est à travers ce libellé que l’on fait appel à ce
justificatif. Il est d’usage de présenter les choses comme cela mais il n’y a rien dans le droit qui
précise cela.

Dans écriture ce qui apparaît au débit = ce qui apparait au crédit. Parfois, il peut y avoir plus de 2
écritures. Ex : 23 août 22 on a effectué un emprunt auprès de la banque Crésus de 45 000€, d’abord
le compte débité (512 banque), puis après le compte 164 (emprunts auprès des établissements de

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crédits), la somme débitée à gauche et la somme créditée à droite. Il manque seulement le libellé
de l’opération.

Le commerçant ou ents, mais certaines ents tiennent des journaux auxiliaires en plus du livre
journal obligatoire par conséquent on opère à une centralisation mensuelle des écritures.

2) Le grand livre :

C’est un document qui va faire apparaître l’ensemble des comptes ouverts par une ent avec le
détail des mouvements que chacun de ses comptes comportent. On repart, du livre journal pour
élaborer ce grand livre mais on se saisit de l’information dans le livre journal pour la retraiter.

Autrement dit, on va regrouper l’ensemble des opérations qui intéressent un même compte et à
partir de là on va être capable d’en déterminer le solde. Ensuite, on va repartir du grand livre pour
élaborer les comptes annuels. En regardant un grand livre on peut prendre connaissance de
l’historique des mouvements qui ont affecté un compte.

Nos livres comptables facultatifs, il y a par exemple le livre d’inventaire il était obligatoire jusqu’au
1er janvier 2016, les commerçants n’ont plus l’obligation de l’élaborer mais il n’empêche que les
commerçants doivent effectuer au moins 1 inventaires une fois tous les 12 mois. Art L123-12 al 2
du CDC.

3) La balance des comptes :

Ce n’est pas un livre comptable obligatoire mais facultatif. Néanmoins, cette balance des comptes
constitue l’un des moyens de contrôle de la comptabilité dont un CAC doit normalement pouvoir
disposer. S’il n’y a pas de balance des comptes le CAC indiquera qu’elle a été l’incidence qu’il porte
par conséquent sur les comptes.

Qu’est-ce que la balance des comptes ? C’est un document qui reprend un moment donné tous les
comptes ouverts par une ent dans l’ordre du plan comptable avec pour chacun de ces comptes les
informations suivantes :

 La somme des mouvements débitée et créditée


 Le solde qui en résulte qu’il soit débiteur ou créditeur

Le grand livre fait apparaitre pour chacun des comptes le détail des mouvements, ici ce n’est pas le
cas. Ce document permet de vérifier 3 choses :

 Que le total des débits est égal au total des crédits


 Que le total des soldes débiteurs est égal au solde des créditeurs
 Que le total des crédits et débits de la balance est égal au total du livre journal.

Cela permet de déceler une erreur de saisie dans la comptabilité.

Paragraphe 3 : Les comptes annuels :


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Les écritures comptable sont enregistrées en considération des opérations réalisées par l’ent mais
quelle est la finalité de tout cela ? C’est l’élaboration des comptes annuels. Le processus
comptable doit aboutir à l’élaboration des comptes annuels.

Bilan + Compte de résultat + Annexe = Comptes annuels.

A) Définition du bilan :

Le bilan c’est une photographie du patrimoine. Il exprime donc la situation patrimoniale de l’ent à
une date donnée. Si on veut une approche plus poussée, document descriptif du passif et de l’actif
du patrimoine d’un ent à une date donnée.

• Les éléments actifs (gauche):

Valeur économique positive car ces éléments ont vocation à générer des avantages économiques
futurs. Cela signifie générer des flux de trésorerie. Comment vont-ils être générer ? A travers la
cession ou l’utilisation de ces éléments d’actif. De manière générale à l’actif on retrouve tout ce que
l’ent possède, si l’ent est propriétaire d’un stock de marchandise, celui-ci figure à l’actif. Si mon ent
est propriétaire d’un véhicule celui-ci est dans l’actif, son utilisation à vocation à générer des flux de
trésoreries.

• Les éléments de passif (droite) :

Ils ont une valeur économique négative pour l’entité, ce sont en réalité des obligations envers des
tiers qui apparaissent ici et ces obligations vont générer à long terme une sortie de ressource. Ex : je
vais retrouver une dette auprès d’un établissement de crédit, cette dette je dois la rembourser.

Quelle est la structure du bilan ?

Le bilan se présente en deux parties actifs, passif. Les éléments sont classés selon leur fonction et
par ordre de liquidité croissante cad que plus on va avoir une facilité à faire sortir un élément du
patrimoine et le transformer en argent et bien cela va figurer en bas dans notre actif. En partie
droite, le passif, ils sont classés selon le provenance et par ordre d’exigibilité croissante. Plus un
élément est exigible plus il sera en bas dans le passif.

• Actif :

Il y a une colonne pour l’année N et l’année N- (comparaison), pour l’année N il y a 3 colonnes qui
apparaissent :

 Une brut
 Amortissement et dépréciation
 Net

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Il va y avoir la valeur brute de ces éléments puis, la somme des différents amortissements ou
dépréciations qui ont été constatés et enfin la valeur nette cad résumé la différence des deux. Pour
l’année N-1 il n’y aura que la valeur nette.

Comment on va diviser l’actif, on doit distinguer 2 catégories :

• L’actif immobilisé :

Cela regroupe des comptes de la classe 2 dans la PCG. Cela concerne des biens qui ont vocation à
servir durablement l’activité de l’ent, on dit également que ces éléments en sont pas liés au cycle
d’exploitation de l’ent. cela signifie que l’on est face à des biens qui vont rester dans le patrimoine
de l’ent pour une durée supérieur à celle d’un exercice comptable qui est 12 mois.

Il y a 3 immobilisations :

 Les immobilisations incorporelles : Non monétaires sans substance physique, les brevets,
licence, marque ou encore le fonds de commerce.

 Les immobilisations corporelles : Elles sont dotées d’un substance physiques, terrain,
matériel, des véhicules, des constructions,

 Les immobilisations financières : Les participation dans le K de d’autres sociétés, des


placements qui ont un caractère durable, les prêts consentis par l’ent à des tiers, les
cautions consenties à titre de garantie.

• L’actif circulant :

On est face à des biens créances et disponibilités liés par nature au cycle d’exploitation de l’ent. ces
biens vont rester dans le patrimoine pour une durée inférieure à l ’exercice comptable. Ex : les
stocks et les en cours de p° (classe 3 du PCG), les avances et acomptes versés sur commande et les
créances (case 4 du PCG attention passif et actif).

Ensuite, il y a les valeurs mobilières de placement. Les placements à long termes relèvent de
l’immobilisation mais à court terme cela relève de l’actif circulant (catégorie 5 du PCG). En dessous,
il y a les disponibilités cad les liquidités immédiates dont l’ent dispose (catégorie 5 aussi).

• Passif (à droite) :

Quelles sont ces 3 grandes catégories ?

 Les Kptx propres :

Cad les ressources qui ont pour origine l’entité elle-même. Que cela soit sur les apports qui lui ont
été consenties mais aussi des ressources qui proviennent de l’activité elle-même cad le bénéfice.
On dit également que ce sont des moyens de financement qui sont à disposition de l’ent de
manière permanent, quasi permanente.
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Il y a le K social (actionnaires, associés) il y a les réserves cad que l’on réalise des bénéfices sur des
exercices antérieurs et ils sont laissés à l’ent afin qu’elle s’autofinance. Les reports : ils peuvent être
de 2 natures soit un report qui sera créditeur cad tjrs des bénéfices provenant de l’exercice
antérieur mais laissés en attente.

Il peut aussi avoir un solde débiteur, alors il sera cette fois négatif et si le solde de ce compte est
négatif cela signifie qu’il y a des pertes réalisées sur des exercices antérieurs qui sont en attente, en
attente d’être comblés. Le résultat ressource provenant de l’activité, il peut s’agir d’un débiteur ou
créditeur, selon la situation. En comptabilité, une valeur négatif n’apparait pas avec un signe – mais
entre (). Catégorie 1 du PCG.

 Les provisions (classe 1 du PCG) :

Ces provisions correspondent à des dettes dont l’échéance ou le montant n’est pas définitivement
arrêté. On est face à une éventuelle dette mais rien de certain.

 Les dettes : Les comptes de la classe 1 et les comptes de la classe 5 du PCG. La dette est
certaine dans cette catégorie, on connaît son échéance et son montant. Il y a des dettes
financières (emprunts auprès des crédits), des dettes d’exploitation liées au cycle
d’exploitation (fournisseur) puis il y a aussi les autres dettes, celle-ci ne sont pas liées au
cycle d’exploitation, ni de caractère financière. Ce sont des dettes auprès de fournisseur
d’immobilisation. Catégorie de la classe 4.

B) Le compte de résultat :

1) Définition :

Le compte résultat décrit l’activité de l’ent, il permet d’expliquer comment le résultat se forme. Le
compte de résultat est un compte rendu synthétique des diverses opérations qui par leur nature
ont eu au cours de la période une influence positive ou négative sur la valeur patrimoniale de l’ent.

a) C’est une description de l’activité sur une période donnée :

Quelle est cette période de référence ? La période de référence sur laquelle l’activité est décrite
c’est l’exercice comptable cad 12 mois. Ces derniers ressemblent en pratique à l’année civile mais
un exercice comptable ne dure pas tjrs 12 mois, parfois il peut être plus long que 12 mois. Ex : une
ent créée en novembre et elle choisit que son exercice comptable correspondra à l’année civile,
sauf que pour le 1er exercice on peut considérer qu’il n’y a pas grand intérêt de clôturer au 31
décembre de l’année N, alors on choisira de clôture au 31.12 de l’année N+1.

Parfois, on peut avoir un premier exercice plus court, telle que la création d’une ent née au mois de
mai.

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On peut parfaitement choisir une date et une fin d’exercice en cours d’une année civile. ex : une
pâtisserie a souvent une forte activité en période de fin d’année.

Le compte de résultat est systématiquement remis à 0 à la fin de chaque exercice comptable.

b) Une description de l’activité à l’aune des opérations réalisées  :

Le compte de résultat décrit l’activité en nous renseignant sur 2 choses :

 Il va faire apparaître l’ensemble des coûts hors taxe engagés pour les besoins de l’activité de
l’ent cad les charges ;

 L’ensemble des revenus hors taxe généré par l’activité par l’ent cad les produits certaine
catégorie de ressources générée par l’ent.

Lorsqu’on va regarder les coûts dans le compte de résultat il s’agira des comptes de la catégorie 6
du PCG et pour les produits il s’agira de la catégorie 7 du PCG.

c) Le compte de résultat fait référence à l’influence de l’activité sur la valeur patrimoniale  :

Comment expliquer cette influence de l’activité sur … ?

C’est le bilan qui est une photographie du patrimoine. Comme son nom l’indique le compte de
résultat permet de connaître le résultat de l’exercice. Comment on fait apparaître on fait la
différence entre les produits et les charges. S’il y a plus de produits = bénéfice, si plus de charges=
pertes.

En faisant, ce calcul on ne fait rien d’autre que de calculer le solde. De notre compte de résultat.
Cependant, le résultat est également une poste du bilan qui relève des Kptx propres. Le compte de
résultat est en vérité un détail d’un poste qui figure au bilan. A travers ce compte de résultat on
décrit comment on parvient au solde du compte du poste résultat qui figure dans les Kptx propres.

Il s’agit de l’activité même de l’ent qui génère cette ressource.

2) La structure du compte résultat :

La partie gauche correspond aux et la partie droite aux produits. Les charges il s’agit des emplois
qui diminuent la valeur patrimoniale de l’ent. Ce sont l’ensemble des achats et des frais engagés
par l’ent pour son activité, on peut dire que ce sont des biens de consommations.

A côté des charges, il y a les produits partie droite, ce sont des ressources qui augmentent le
patrimoine. Il est présenté en 3 étages :

✷ Activité d’exploitation : activité proprement dire ou normal de l’ent, ventes de marchandises de


produits, les achats de marchandises, matières premières, les achats de service.

p. 16
✷ Les produits et les charges reliées à la gestion financière de l’ent, prêts consentis, charge
d’intérêts
✷ Charge des produits exceptionnels : liés à des amendes, pénalités

Le total des sommes qui figurent dans les charges =tjrs celles qui correspondent aux produits,
équilibré. Les comptes de charges comme les comptes actifs, produits = passif, etc

Le 19/09/22

Thème 3 : Les écritures comptables courantes :


Paragraphe 1 : Les écritures de base :

Les écritures qui concernent les prestations de service, d’investissements.

A) Les opérations d’achats et de ventes :

Ce sont les écritures les plus basiques, elles sont propres à l’activité normale de l’ent, ce sont elles
qui tiennent une place prépondérante dans la formation du résultat. Elles constituent le cycle
d’exploitation de l’ent.

D’un point de vue comptable ces opérations d’achats et de ventes donnent lieu à une écriture du
moment où elles sont juridiquement engagées et non pas au moment de leur paiement.

Par simplification ces opérations sont enregistrées au moment de la facturation, la facture est la
pièce justificative de référence. Parfois, il peut y avoir un décalage entre la facturation et la
livraison. Mais lorsqu’on a ce décalage qui intervient à la fin de l’exercice, on verra qu’il faudra
passer certaines écritures de régularisation.

1) Les achats :

p. 17
Il faut savoir que l’achat de biens destinés à être revendus, ou consommés au premier usage par
l’ent représente un coût pour l’ent. lorsqu’on achète un bien destiné à être revendu, on appelle
cela une marchandise, les biens destinés à une consommation seront qualifiés de matières
premières ou d’approvisionnement. Pour ces biens que l’ent achète on n’est pas face à des
investissements.

Ces biens vont impliquer la comptabilisation d’une charge, on va donc utiliser les comptes de la
catégorie 6 dans le PCG. En contrepartie de l’enregistrement de cette charge dans les comptes, on
pourra également constater la naissance d’une dette à l’égard d’un fournisseur (compte 401 PCG),
ultérieurement au moment du paiement on soldera la dette en question en contrepartie d’une
partie trésorerie.

2) Les ventes :

Les ventes elles représentent un produit, les produits viennent eux augmenter les résultats de l’ent.
ce produit que l’on enregistre lorsqu’on constate une facture de vente doit donner lieu au crédit
d’un compte de la catégorie 7. En contrepartie de ce produit, on enregistre une créance dans un
compte client, catégorie 411 (actif augmente au débit).

Ex 1 : Le fournisseur Napodis vend des marchandises à la société Schuman. La facture n° 452-n en
date du 6 septembre n constate cet achat pour un montant de 1.700 euros, payé comptant par
carte bancaire.

Chez Napodis, fournisseur :

Paiement.

On a une 1ère écriture qui correspond à la facture, le fournisseur vend des marchandises ici. Il a une
créance à l’égard de son client, il enregistre également une vente.

Compte banque (compte actif, il augmente au débit car on encaisse) en contrepartie, notre créance
est soldée.

p. 18
Chez Schuman, client
Du côté de la société Schuman (elle achète des marchandises= charge). En contrepartie, il doit y
avoir une dette qui doit être enregistrée (passif). Il ne faut pas aller voir la catégorie 3 mais la
catégorie 6.

B) Les prestations de services :

L’idée est que toute opération autre que donnant lieu à la livraison d’un bien meuble corporel
destiné à être revendu en état ou à être consommé devra être considéré comme étant une
prestation de service. Dans ce cadre, on va retrouver tout ce qui est location de biens meubles ou
immeubles, des travaux immobiliers, recherches, expertises tout ceci va être enregistré dans la
catégorie prestation de services.

• L’achat d’une prestation de service :

L’achat de certains biens parce qu’on va devoir enregistrer une charge été contrepartie une dette.
On va donc débiter un compte de charges (catégorie 61, voir la catégorie 62 et suivants).

Lorsqu’on vend une prestation de service, on retrouve une logique similaire par rapport à ce que
l’on. a vu plus haut, on émettre une créance (catégorie 411) et on va constater un produit dans la
catégorie 706 (prestation de service). Dans les comptes de charges et de produits on enregistre tjrs
des montants hors taxe. Le montant TTC sera enregistré dans les comptes de tiers et de trésorerie.

C) Les investissements :

Les opérations d’investissements recouvrent des opérations d’acquisitions ou de fabrications de


biens destinés à servir durablement l’activité de l’ent. dans le bilan une catégorie comptable sert à
réunir les biens, on est dans l’hypothèse d’une immobilisation.

S‘agissant de l’écriture comptable que l’on va devoir passer dans cette situation, il n’est plus
question de passer par des comptes de charges ; lorsqu’on achète une immobilisation on passe par
la catégorie 2. Comme on va avoir un nouveau bien immobiliser (patrimoine) on va avoir un compte
d’actif qui va augmenter et pour cela on doit d’abord débiter la classe 2.

En contrepartie, on achète quelque chose avant de penser à tout paiement on va avoir une dette à
l’égard de tout fournisseur (catégorie 404).

p. 19
Ex : la société́ Schuman acquiert du matériel informatique pour un montant de 1.500 euros, auprès
de l’entreprise NAPOTEC, facture n° 45-n en date du 8 septembre n. La société ́ Schuman règle à ce
stade que 40% de la commande. Le Solde sera réglé́ ultérieurement.

Chez Napotec, fournisseur : On a une créance donc on débite le compte de 1500 au client. Le
fournisseur achète et revend les marchandises (matériel informatique). Le fournisseur ne produit
pas il achète. Dans un second temps le fournisseur va engranger 40% de la vente (600 euros) ce qui
augmente sa banque donc la créance diminue de 600 euros. Le solde débiteur est de 900 euros cad
ce qui reste à payer sur le compte client.

Que se passe-t-il dans les comptes de la société Schuman ?

Chez Schuman, client : l’investissement il est dans les comptes de la société


Elle achète du matériel, elle investit dans du matériel qui va servir durablement pour son activité
(ordi pour poste de travail). Dans les comptes, ce matériel informatique c’est pour une activité
durable de l’entreprise donc compte de catégorie 2 ils rentrent dans le patrimoine donc augmente
au crédit. Mais on a une dette pour le fournisseur donc augmente au crédit. -Elle achète du matériel
informatique cad qu’elle investit de façon durable. On passe par la catégorie 2, puis 2183 (bien d’immobilisation).
en contrepartie on a une dette au crédit.

Notre dette va diminuer de 40% notre compte passif est débité, il rester 900 au solde.

D) Les emprunts :

p. 20
Le financement d’investissement sur le long terme peut passer par la réalisation d’un emprunt que
l’on va contracter auprès d’un établissement de crédit. En ce qui concerne l’enregistrement de
l’emprunt, 2 étapes doivent être distinguer :

 La réalisation de l’emprunt
 Le remboursement de l’emprunt

1) La réalisation de l’emprunt :

A priori, cette étape ne pose pas de difficulté. Il faut comprendre qu’à travers la réalisation d’un
emprunt une ent obtient des liquidités et d’autre part s’endette auprès d’un tiers. Par conséquent,
en comptabilité on va traduire cela de la manière suivante : lorsqu’on obtient des liquidités cad
qu’on a des liquidités supplémentaire dans le compte banque (512, actif qui augmente au débit).
On va donc le débiter.

En contrepartie on s’endette auprès du crédit, on donc devoir enregistrer une dette financière dans
son passif. On va créditer le compte 164 emprunt auprès des établissements de crédit.

Ex :

2) Le remboursement de l’emprunt :

Les emprunts comportent plusieurs échéances qui sont souvent réparties de façon régulière dans le
temps et en général l’emprunteur verse lors de l’échéance des intérêts relatif à la période écoulée
cad que l’on rémunère le prêteur pour le service qui nous rend (catégorie 6). A cette échéance, on
va constater l’amortissement de l’emprunt cela sera la quotepart de remboursement du K
emprunté. Cet amortissement n’est pas la même chose que l’amortissement de la perte malheur de
certains biens.

A l’échéance on verse une annuité (à chaque échéance) elle correspond aux intérêts relatifs à la
période écoulée+ l’amortissement. Il existe plusieurs manières de rembourser d’amortir un
emprunt :

 Il y a le remboursement in fine ;
 Le remboursement par amortissement constant ;
 Remboursement par annuité constante

• Le remboursement par annuité constante et amortissement constant  :

p. 21
Comment se passe l’écriture comptable ? A chaque échéance, on va constater le remboursement
d’une partie de la dette, le paiement d’une charge d’intérêts et cela va faire diminuer notre compte
banque. Il faut débiter le compte 164, il faut constater la charge d’intérêts (compte 66-11), puis on
va créditer notre compte 512 (banque).

• Remboursement in fine  :

Que se passe-t-il ? Dans ce type de remboursement, on ne rembourse l’emprunt qu’au terme


d’une certaine période prédéfinie. Durant, les 4 ans par exemple on ne débite pas le compte 164,
on va juste constater les charges d’intérêts (6 et 66-11).

Ex : tableau amortissement remboursement in fine :


Paragraphe 2 : La TVA :

Il faut avoir à l’esprit que c’est le consommateur final qui supporte la charge de la TVA et non pas
l’ent. En effet, les ents ne jouent qu’un rôle de collecteur d’impôts pour le compte de l’Etat. Les
ents facturent à leurs clients la TVA, puis la reverse ensuite au service des impôts après déduction
de la TVA qu’elles ont-elles-mêmes payées à l’occasion d’achat.

Ceci est un principe de neutralité et comptablement cela va impliquer que la TVA n’est jamais une
charge qui pèse sur l’ent, il n’y aura jamais de catégorie 6 pour la TVA mais seulement la catégorie
4.

Il faut distinguer 2 étapes :

 Un traitement au moment de l’enregistrement des opérations courantes ;


 Un traitement au moment de la déclaration et du paiement de la TVA.

1) Le traitement de la TVA lors de l’enregistrement des opérations courantes  :

a) L’aspect calcul de la TVA :

Il serait possible d’avoir cela dans notre exercice. Il existe différent taux, 20% (normal, intermédiaire
(10%), 5.5 % et 2.1%. il existe un prix hors taxe et TTC. Le prix hors taxe est celui qui n’inclut pas la
TVA et TTC inclut la TVA.

Il y a différentes opérations qui peuvent être effectuées. La TVA on peut l’obtenir à partir du prix
hors taxe en le multipliant par le taux de Tva ou avec le prix TTC en le divisant par la TVA.

TTC = HT + TVA
TVA = HT x 20% ou 10% ou 5,5% ou
2,1%
HT =de
b) La comptabilisation TTC / 1,2
la TVA  : ou 1,1 ou 1,055 ou 1,021

2 hypothèses à distinguer :

p. 22
 1ère : La TVA sur les factures d’achats :

Qu’il s’agisse d’un achat donnant lieu à l’enregistrement d‘une charge ou à une immobilisation
(catégorie 2).

Il faut savoir que le montant de la TVA dans ce cas-là va correspondre à une créance.

Ex : le montant TTC est sur la ligne fournisseur et le HT est sur la ligne charge et sur la ligne TVA
c’est la valeur TVA qu’il faut faire apparaitre. Sur les achats la TVA apparait comme une créance de
l’État.

Exemple : la société Schuman achète un stock de matières premières pour un montant de


60.000 euros HT (TVA 20%), facture n° 2022-420 en date du 12 septembre n.

12 sept. n
601 Achats de matières premières 60.000
44566 État, TVA déductible sur ABS 12.000
401 Fournisseurs 72.000
Facture n° 2022-420

 L’enregistrement de produits :

Dans cette hypothèse, on vend quelque chose, dans cette hypothèse ce n‘est plus une créance de
TVA mais une dette de TVA. Pourquoi ? Parce que notre client va nous payer un montant TTC et sur
ce montant la TVA doit être reversée à l’Etat.

Ex : la TVA sera inscrite dans un compte 445-7 du PCG. une ligne client (401), une ligne Ventes de
produits finis (701) et la ligne État, TVA collectée.

Exemple : la société Schuman vend des produits finis pour un montant de 360.000 euros TTC
(TVA 20%), facture n° 2022-670 en date du 15 septembre n.

15 sept. n
401 Clients 360.000
701 Ventes de produits 300.000
4457 finis État, TVA 60.000
collectée
Facture n° 2022-
670
p. 23
2) La centralisation et le paiement de la TVA :

a) Le calcul de la TVA du mois :

Le régime de la TVA varie en fonction du CA et du secteur d’activité.

TVA collectée sur les ventes du mois


- TVA déductible sur les immobilisations du mois
- TVA déductible sur autres biens et services du mois
= TVA à payer au titre de ce mois ou crédit de TVA

 1ère hypothèse : Le régime simplifié d’imposition de la TVA :

On doit payer la Tva à travers 2 acomptes semestriels calculés à partir de l’exercice précédent sans
tenir compte de la TVA déductible sur les immobilisations. Le calcul des acomptes (payé 55% de la
TVA de l’exercice précédent en juillet et le reste 45% en décembre). Comme il s’agit seulement
‘d’acompte il y a une régularisation qui est opérée au moment d‘une déclaration annuelle et
communiquée à l’ad fiscale.

Le 2ème jour ouvré suivant le 1er ou lorsque la date de clôture de l’exercice est décalée par rapport à
l’année civile dans les 3 mois de la clôture de l’exercice. Le paiement du solde (pas assez payé)
intervient lors du dépôt de la déclaration.

 2ème hypothèse : Le régime normal de la TVA :

Normalement dans ce cas de figure, à la fin de chaque mois l’ent doit calculer la TVA qui est à payer
au titre du mois écoulé. Puis, le paiement s’effectue ensuite entre le 15 et le 24 du mois suivant.

Il y a une dérogation pour les ents qui ont une TVA acquittée inférieure à 4 000€ par an, parce que
dans ce cas-là il est possible d’opter pour une déclaration et paiement trimestrielle.

Remarque : Si aucune précision on doit faire une déclaration mensuelle et paiement entre le 15 et
24 du mois suivant.

b) La comptabilisation de la TVA du mois :

Comment se passe la déclaration de la TVA ? Pour déclarer la TVA il y a une étape qui est la
centralisation de la TVA. Qu’est-ce qu’on doit faire ? On doit faire une opération dans laquelle on
va recenser le montant de la TVA que l’on a collecté durant le mois, puis recenser toute la TVA

p. 24
déductible que l’on a enregistré lors des enregistrements des factures. Lors de la centralisation de
la TVA on va faire le bilan de nos dettes et créances de TVA grâce aux factures.

De cette différence entre TVA collectée et déductible on va faire apparaître soit une TVA à payer au
titre de ce mois écoulé (plus de dettes de TVA que de créance), soit on. va faire apparaître un crédit
de TVA (plus de créances de TVA que de dettes de TVA).

Il faut savoir qu’en terme d’écriture comptable il faut faire apparaître quelque chose, cette
centralisation de TVA est réalisée en fin de mois, qui fait référence à cette centralisation de TVA.
Cette logique implique de soldée les TVA de compte déductible et les comptes de TVA collectée en
contrepartie soit d’un compte 44-55 état TVA (TAV due, compte crédité au moment de la
centralisation), soit d’un compte 445-67 crédit de TVA à reporter (créance de TVA, compte qui faut
débiter).

1ère hypothèse – la TVA à payer : l’entreprise a enregistré au cours du mois de novembre,


60.000 euros de TVA collectée, et 12.000 euros de TVA déductible.

30/11/n
44571 Etat, TVA collectée 60.000
44566 Etat, TVA déductible sur autres biens et services 12.000
4455 Etat, TVA à décaisser 48.000
Déclaration TVA mois de novembre

20/12/n
4455 Etat, TVA à décaisser 48.000
512 Banque 48.000
Paiement TVA mois de novembre

Le 26/09/22

On a plus de TVA collecté que de TVA déductible (voir tableau) 48 000.

•Le crédit de TVA :

Pourquoi il y a un crédit de TVA ? car dans le compte on a plus de TVA déductible que de TVA
collectée. Cette TVA déductible c’est toute celle enregistrée lorsqu’on a comptabilisé des factures
d’achats.

Ex : avec la TVA collecté en haut à g. Par conséquent, cela permet d’équilibrer nos écritures.

p. 25
Il y a 3 issues possibles à cette créance de TVA :

- 1ère hypothèse : ex : imaginons que ce crédit de TVA vienne en diminution de la TVA à
décaisser au titre des mois suivants jusqu’à épuisement de créance de TVA ; dans cette
écriture on a une TVA collectée de 12 000, en déductible 8 000.

31/12/n
44571 Etat, TVA collectée 12.000
44567 Etat, crédit de TVA à reporter 1.000
44566 Etat, TVA sur autres biens et services 8.000
4455 Etat, TVA à décaisser 3.000
Déclaration TVA mois de décembre

- 2ème hypothèse : un remboursement de crédit de TVA quel que soit le régime d’imposition,
l’ent assujettis à la TVA peut obtenir sur demande le remboursement de crédit TVA dont elle
dispose.

- 3ème hypothèse : Un crédit de TVA ne vient pas forcément réduire une dette de TVA qui
surgirai le mois suivant, il peut s’ajouter à un crédit de TVA existant, cela vient accroître.

p. 26
Thème 4 : Les écritures comptables d’inventaire :

Cet inventaire intervient au moins en fin d’exercice parce qu’on peut décider de faire un inventaire
au cours de l’exercice. Lorsqu’on parle d’écriture d’inventaire on parle d’écritures nécessairement
réalisées en fin d’exercices.

Paragraphe 1 : La régularisation des stocks :

A) La définition des stocks :

Lorsqu’on observe les stocks on peut voir qu’il y a différentes catégories de stocks (Catégorie 3 du
PCG) :

• Les approvisionnements : ils sont consommés dans le processus de P° : il y a 2 grandes sous
catégories : les matières premières et d’autres parts les autres approvisionnements.

- Les matières premières :

Elles rentrent dans la composition du produit fabriqué ce sont les objets et substances plus ou
moins élaborés destinés à être dans la composition des produits fabriqués.

- Les autre apprivoisements :

Objets et substances qui concourent à la fabrication et également à l’exploitation des produits


fabriqués sans entrer dans la composition.
• Les marchandises : objets, matières et fournitures acquis par l’ent et destinés à être revendus
en l’état. Ex : art L.110-1 du CDC

p. 27
• Les produits : ce sont des biens vendus au termes d’un processus de P°, dans cette catégorie il
peut y avoir une distinction entre les produits finis (parvenu au processus de P°, ces biens
peuvent être vendus) et les produits intermédiaires ( on est parvenu à un certain stade du
processus de fabrication, on est en attente d’une autre phase de traitement). Il y a également
les produits résiduels cad les déchets, les matières de récupération issus de la fabrication.

• Les en cours de production : il y a les en cours de P° de biens et les en cours de P° de services.


Pour les biens ce sont des produits en cours de fabrication, pour les en cours de P° de services il
yak des étude sou des prestations de services en cours de réalisation.

Ces différents stocks relèvent de l’actif du bilan et plus précisément ils font partis de l’actif circulant
et ce sont des comptes relevant de la catégorie 3.

Quelle est la détermination de la valeur de ces stocks qui doit figurer au bilan ? Cette valeur se
détermine à l’aide d’une opération intitulée l’inventaire des stocks.

B) L’inventaire des stocks :

C’est une obligation légale mais cette obligation répond à un besoin du chef d’ent. il est en effet,
important que ce dernier ait connaissance de la valeur des biens qui entrent dans la composition du
patrimoine de l’ent. précisément, l’inventaire consiste de manière générale à dénombrer des actifs
existants quel que soit leur forme.

Cela signifie que de manière générale ce n’est pas une opération spécifique au stock, l’inventaire va
permettre de dénombrer et d’évaluer tous les biens qui relèvent de l’actif, d’immobilisation, de
stocks, de créances ou de disponibilités.

Mais il est vrai, concernant les stocks l’inventaire donne généralement lieu à un processus assez
long et fastidieux. Il est tout à fait courant qu’une ent sacrifie une journée pour réaliser un
inventaire.

Il y a 2 méthodes d’inventaires :

1) Les méthodes d’inventaire :


a) L’inventaire permanent :

Il repose sur un poste unique de stock mouvementé en plus pour les achats et en moins pour les
ventes de produits ou de marchandises. Cette méthode suppose de connaître nécessairement le
coût d’entrée en stock de tous les éléments qui en sortent également. Et cela est assez difficile en
pratique car les achats sont nombreux et diversifiés.

b) L’inventaire intermittent :

L’art L123-12 du CDC dispose que « … », normalement une ent est censée effectuer un inventaire
au moins une fois tous les 12 mois. Pour cela, en cours d’exercice les comptes de stocks qui figurent
à l’actif de notre bilan ne vont enregistrer aucun mouvement.
p. 28
En effet, les entrées cad les achats (et autres charges) et les sorties cad les ventes et les autres
produits ne sont pas enregistrés dans les postes stock du bilan au moment de leur réalisation.

A chaque fois que l’on réalise un achat lors de l’exercice on passe par des postes différents, tel que
les comptes charges ou produits.

Nos comptes de stocks en catégorie 3 reste inchangés entre 2 exercices.

En fin d’exercice, cette valeur de la catégorie 3 ne correspond plus à la véritable valeur. En fin
d’exercice, on va avoir une écriture qui va permettre de mettre en cohérence notre bilan avec la
réalité. On va remplacer notre stock initial par le stock final.

A la fin de cet exercice, il faut savoir que l’inventaire permettant de déterminer le stock final qui
sera enregistré à l’actif du bilan et il faut savoir que cela va permettre d’ajuster les charges et les
produits au niveau du compte de résultat. Cela se fait à travers la variation de stock

2) La réalisation de l’inventaire :
Rien.
C) La variation de stocks :

Cette variation de stocks fait référence à la manière dont le stock à évoluer entre la fin et le début
de l’exercice. On peut également dire que c’est la différence entre le stock initial et le stock final.

1) L’incidence de la variation de stocks sur le résultat  :


a) La détermination du résultats dans les ents de distribution  :

Une ent de distribution est une ent qui fait de l’achat et de la revente de biens, elle a donc de
stocks de marchandises. Le résultat se calcul entre la différence les produits et les charges, dans le
cadre d’une entreprise de distribution cela se passe de la manière suivante :

Résultat = ventes de marchandises – coût d’achats des marchandises vendues.

Résultat = produits - charges


Et si on détaille quelque peu :
Résultat = Ventes de marchandises – coût d’achat des marchandises vendues +
autres produits – autres charges

Coût d’achat des march. Vendues = achats de marchandises + stock initial – stock final

Variation de stock = stock initial – stock final

p. 29
Précisément, concernant les marchandises, lorsqu’on va regarder notre comptabilité nous permet
de savoir et de connaître directement les ventes de marchandises de l’exercice, Pourquoi ? Parce
qu’on passe par le compte 707, pour cela on va regarder le solde du compte 707 on a le premier
élément de l’opération.

A côté des ventes de marchandises lorsqu’on regarde nos comptes on a accès au coût d’achat des
marchandises achetées au cours de l’exercice. En effet, dans nos comptes on a enregistré nos
factures d’achats de marchandises (compte 607 achats de marchandises) il y a donc le coût.

Or, ce coût d’achat acheté au cours de l’exercice ce n’est pas le coût d’achat de marchandises
vendues. Dès lors, on a d’un côté toutes les ventes de marchandises, il faut avoir nécessairement
un élément comparable qui est le coût d’achat de ces marchandises que l’on a vendue au cours de
l’exercice.

Il faut nécessairement comparer les profits tirés des ventes de marchandises pdt l’exercice (vente
de marchandises de l’exercice) au coût qu’il a fallu supporter pour acheter ces marchandises.

Pourquoi il n’est pas possible de calculer un résultat en faisant la différence des ventes des
marchandises et les couts d’achats des marchandises d’autre part ? Car les ventes de
marchandises ne coïncident pas nécessairement avec les marchandises achetées pdt l’exercice. En
comptabilité, on ne trouve pas un compte qui fait apparaître spécifiquement le coût des
marchandises vendues il faut nécessairement procéder à un ajustement des comptes.
C’est la variation des stocks qui va nous permettre de trouver. Au cours de l’exercice = d’achats de
marchandises + le stock initial – le stock final= ; or dans cette opération la dernière opération (stock
initial et stock final=variation).

On ajoute ici, les achats de Mchdises de l’exercice au stock initial, on enlève ce qu’on n’a pas vendu.
Ces opérations ne sont pas réalisées hors bilan, mais par l’intermédiaire des enregistrements
comptables.

Coût d’achat des marchandises vendues = achats de marchandises + variation de stock

b) La détermination du résultat dans les ents de P° :

Les ents de P° ont 3 catégories de stocks :

- les stocks d’approvisionnements : matières premières et autres apprivoisement

- stocks des produits finis

- stock en cours de P°.

p. 30
Il y a la constitution de certains stocks qui résulte de le consommation de certains stocks ils existent
seulement lorsque les produits sont consommés. On a un résultat qui reste fondé entre une
comparaison entre produits et les coûts. Comment on calcule le résultat : c’est la différence entre la
P° de l’exercice et d’autre part les coûts de P° de l’exercice.

On a une difficulté qui est similaire à celle rencontrée précédemment. En effet, le lien entre le P° de
l’exercice et le coût de P° de l’exercice ne peut apparaître que par le biais d’un ajustement. Au
niveau du compte résultat on fait apparaître que les ventes de produits ainsi que l’achat de MP.
Or, la difficulté, c’est d’une part les produits vendus ont pu être produits grâce à des matières
premières achetés lors de l’exercice, mais également lors d’exercices antérieurs. D’autre part, les
achats de matières premières peuvent être absorbés dans les produits vendus dans l’exercice mais
également ceux qui ne sont pas vendus dans l’exercice et il peut y avoir des matières qui n’ont pas
été consommés.

Il faut procéder à u n ajustement qui se constitue à l’aide de la variation de stock ici il faut savoir
qu’un coût de p°= à la consommation de matière première + différence des charges de P°. Pour
aboutir au résultat il est donc nécessaire de déterminer la consommation des matières premières
ainsi que la P° de l’exercice.

Concernant, la consommation de matière premières (coût d’achat des MP consommées) se réalise


à l’aide des opérations = achats des MP + stock initial – stock final.

Par cette opération, il y a la même logique au stock initial ajout des achats de MP de l’exercice – le
stock final non consommé pdt l’exercice = coût d’achat des MP consommées pdt l’exercice.

S’agissant de la P° de l’exercice, on connaît certes le montant des ventes du produit finit mais pas la
P° de l’exercice.

P° de l’exercice qui ne correspond pas nécessairement à ces ventes de produits finis. Soit on vend
plus que la P° d’exercice, soit o vend moins que ce qu’on a produit. On va intégrer l’autre variation
de stock appelée production d’exercice.
En définitive, ma variation de stock permet d’une part de déterminer la consommation de MP de
l’exercice et d’autre part la P° de l’exercice.

Résultat = production de l’exercice – coût de production de l’exercice + autres produits –


autres charges

Coût de production = consommation de matières premières + charges de production

Coût d’achat des matières consommées de l’exercice = achats de matières premières +


stock initial – stock final

Production de l’exercice = ventes de produits + stock final – stock initial

p. 31
2) La comptabilisation de la variation de stocks :

Les approvisionnements et les marchandises : stock initial – stock final :

Variation de stock = Stock initial – Stock final

Dans les comptes du bilan ici, il y a une logique qui est la suivante : le stock initial doit être remplace
par le stock final.

La variation de stock qui est la différence entre SI et SF, va venir majorer ou minorer pour nous
donner le stock final.
La variation de stock en dans que telle est une partie du compte résultat. Pour cette catégorie, on
sera du côté des charges et on verra que cette variation de stock on va voir un signe positif ou
négatif.

a) L’écriture comptable :

Cette écriture comptable est une écriture d’inventaire, elle intervient en fin d’exercice, Elle permet
donc de clôturer les comptes. Sont donc réalisées deux catégories de comptes : les comptes de la classe 3
du PCG (31 MP, 32 autres approvisionnement ou encore 37 marchandises) relevant de l’actif
circulant. Les comptes de la Classe 6 (6031, 6032, 6037) relevant de la variation des stocks. Ici,
l’enregistrement comptable se fait en deux temps.

En contrepartie de ces comptés de la catégorie 3 on va avoi des comptes de la catégorie 6 charges


de résultats, on utiliser un compte 60.31 pour les MP, 60.32 variation de stocks autres
approvisionnement, 60.37 variations marchandises)

Ici, l’enregistrement comptable se fait en 2 temps :

- On va annuler le stock initial car il ne correspond plus à la réalité. Compte de catégorie 3 qui
est le débiteur, on va donc le créditer ;

- En contrepartie, il faut débiter cette fois un compte de variation de compte 60.31.32.37.


lorsqu’on enlève / cela génère une charge.

Ensuite, il faut passer à une étape 2 et constater le stock final (SF). On va débiter le compte
catégorie 3 (31.32.37) et contrepartie on crédit le compte de variation de stock 60.31/32/37),
ensuite on constate notre stock final.

La valeur que fait apparaître dans notre de compte de variation de stock, mais le solde de la
catégorie dans le compte bilan.

b) L’analyse :

2 cas de figures doivent être distinguer :

p. 32
- un SI : il est supérieur au SF : dans ce cas-là notre variation de stock a un signe positif. Il en résulte
une double conséquence : comme on a un SI plus important, on va en déduire qu’au cours de
l’exercice il y a eu un déstockage. L’ent a consommé plus d’approvisionnement qu’elle en a acheté.

Au niveau du compte de résultat comme on a un signe positif, notre compte variation de stock est
débiteur c’est bien une charge supplémentaire que l’on enregistre dans le compte résultat et cette
charge en plus va donc diminuer notre résultat.

Car plus on a de charges, plus le résultat est impacté à la baisse . Cela veut dire qu’il y a un stockage.
Au niveau du compte résultat, on a u signe négatif le stock avant inventaire (SI) après SF.
• Hypothèse n°2 : Le stock initial est inférieur au stock final. Là, la variation de stock a un stock
négatif. On a ici eu un stockage : tout simplement, le stock est augmenté, tout comme le
patrimoine. L’entreprise a donc vendu plus de marchandises qu’elle n’en a acheté, on a
donc puisé dans les stocks. Au niveau du compte de résultat, on a là une variation de stock
avec un signe négatif, le solde est donc créditeur, faisant augmenter le résultat.

Quand on parle de balance avant inventaire, on parle du stock initial.


Le 03/10/22

c) Les produits et les en-cours de production :

Formule: Variation de stock = Stock final – Stock initial :

Fonctionnement différent. La logique est exactement la même que pour la variation de stock des
MP, nitre stock initial doit être remplacé par le stock final car il n’a pas la même valeur que le stock
initial.
Cela apparaît dans le compte des produits dans le compte de résultat. Quant est-il de l’écriture
comptable à réaliser :

- Pour les comptes de stock : compte de la classe 3 du PCG (33, 34 services, et 35 pour les
stocks de produits).
- On parle aussi de production stockée (71.33 ; 71.34, 71.35 variation des stocks de produits).

L’enregistrement se fait également en 2 temps :

- on annule les stocks initiaux qui n’ont plus lieu d’être dans nos comptes. Pour cela on crédite
les comptes de classe 3 et on débite les comptes de variation de stock. Et pour constater les
stocks finaux on débite les comptes de catégories 3 et on crédite les comptes de variations
de stock.

Le solde du compte variation de stock qui figure au niveau des produits dans le compte résultat.

 L’analyse :

Il y a 2 cas de figures :
p. 33
- On a un stock final qui est supérieur au stock initial, variation de stock avec un signe positif. Si
notre stock F est supérieur au SI, on a donc stocké au niveau du bilan, on a suffisant produit
pour couvrir nos ventes et on a même une partie mise en stock. Au niveau du compte
résultat cela augmente le résultat.

- On a un SF inférieur au SI avec un signe négatif, au niveau du bilan on a constaté un


déstockage au cours de l’exercice, on a vendu plus que l’on a produit et on a puisé dans nos
stocks ce qui explique le déstockage. Au niveau du compte de résultat, puisqu’on a une
valeur négative cela fait diminuer les produits ainsi que le résultat.
Exemple : au 31/12/n, date de clôture de l’exercice, un extrait de la balance avant inventaire
de la société Schuman révèle la situation suivante :

N° Comptes Soldes débiteurs Soldes créditeurs


35 Stock de produits 530.000

Au 31/12/n, à la suite de l’inventaire extra-comptable, les stocks de produits finis sont


valorisés à hauteur de :
- Hypothèse n° 1 : 600.000
- Hypothèse n° 2 : 490.000

Hypothèse n° 1 : stock de produits finis = 600.000


31 déc. n
7135 Variation de stock de 530.000
35 produits finis
Stock de 530.00
produits finis 0
Annulation du stock
initial

31 déc. n
35 Stock de produits finis 600.000 600.00
7135 Var. stock de produits finis 0
Constatation du stock final

p. 34
35 Stock de produits finis 7135 Var. stock de produits finis

31 déc. n
7135 Variation de stock de produits finis 530.000
35 Stock de produits
finis 530.000
Annulation du stock initial

530.000 530.000 530.000 600.000


600.000

Solde débiteur :
600.000 Solde créditeur : 70.000

Analyse : Le stock de produits finis a augmenté d’un exercice sur l’autre. L’entreprise a
plus produit qu’elle a vendu. Il en résulte la constatation d’un produit qui vient
augmenter le résultat.
Hypothèse n° 2 : stock de produits finis 490.000

31 déc. n
35 Stock de produits finis 490.000
7135 Var. stock de produits
finis 490.000
Constatation du stock
final

35 Stock de produits finis 7135 Var. stock de produits finis

530.000 530.000 530.000 490.000


490.000

Solde débiteur : 490.000 Solde débiteur : 40.000


Analyse : le stock de produits finis a diminué d’un exercice sur l’autre. L’entreprise a
vendu plus qu’elle a produit. Il en résulte la constatation d’une valeur négative dans les
produits qui vient diminuer le résultat.

H1 : On a stocké, on a vendu plus ce qu’on a produit et donc augmentation du résultat.

p. 35
H2 : On a déstocké, on a produit plus que ce qu’on a vendu et donc diminution du résultat.

3) Le constat de la perte de valeur d’éléments d’actif :

Au moment de leur entrée dans l’ent qu’est-ce que cette valeur ? C’est la valeur d’origine de ces
éléments d’actifs. Ex : acquisition de méta riel informatique, il a une certaine valeur lorsqu’il rentre
dans le patrimoine. Mais cette valeur n’est pas pérenne. En effet, dans de nb cas, elle va évoluer
notamment dans les comptes, il faudra tenir compte des situations dans lesquelles la valeur actuelle
se retrouve inférieure à la valeur origine.

Il y a 2 catégories d’actifs doivent être distingués :

- Les immobilisations dont la durée est limitée dans le temps :

pour lesquelles leur potentiel se consomme année après année. Elles subissent une perte de valeur qui
est continue est irréversible. Or, les comptes doivent nécessairement donner une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’ent. cela signifie que si l’immobilisation perd
de la valeur, nos comptes doivent retranscrire cette perte de valeur. Ainsi, dans le cas
d’immobilisation ici, la perte continue et irréversible doit nécessairement être enregistrée dans la
comptabilité. cela se fait au moyen d’un amortissement et ce sont les actifs amortissables.

- Il y a également des immobilisations et d’autres actifs pour lesquelles il n’y a pas de limite à la
durée d’utilisation. Ces actifs ne se consommant pas à travers leur utilisation. Il s’agit d’actifs
non amortissables. Mais il faut avoir à l’esprit qu’ils peuvent parfois perdre de la valeur. Ils
peuvent même voir le valeur varier dans le temps.

Il s’agit d’une perte de valeur irréversible, elle n’est que momentanée, elle est due à un évènement
aléatoire et réversible. Il n’est pas possible de constater un amortissement, on constatera une
dépréciation.

A) Les amortissements :

L’amortissement est une répartition systématique du montant amortissable d’un actif en fonction de
son utilisation. De cette manière, il s’agit donc de traduire dans les comptes la consommation des
avantages économiques attendues d’un actif sur la durée d’utilisation prévue par l’entité.

 Remarque :

- L’amortissement constate une perte de valeur continue et irréversible. La dépréciation = perte


de valeur aléatoire et réversible.
p. 36
- L’amortissement est une obligation légale à laquelle les ents doivent répondre dès lors que les
conditions sont réunies. Pourquoi c’est obligatoire ? Parce que sans cela on aurait une
surévaluation de l’actif (patrimoine) et une surévaluation du résultat.

- L’amortissement n’entraine aucun mouvement de trésorerie. Il va y avoir une amputation qui


va faire diminuer la valeur de l’actif et en contrepartie une charge d’amortissement qui est une
charge calculée mais non-décaissée.

Il faut distinguer 2 choses :

1) L’amortissement comptable :

Ce sont des éléments communs, que l’on appelle les paramètres de l’amortissement, puis les modes
d’amortissements comptables.

a) Les paramètres de l’amortissement :

Il y a tout d’abord les biens amortissables ce sont des actifs immobilisés dont l’utilisation est limitée
dans le temps. Pourquoi  ? Principalement pour 3 raisons :

- Cela peut être pour une raison physique, on est face à des actifs qui subissent une usure liée à
leur utilisation ou tout simplement au temps qui passe.

- Elle peut être technique, on est face à un actif qui subit une évolution technologique qui
entraîne sont obsolescence.

- Cela peut être juridique, ex : un actif qui soit exposé à la perte d’un avantage que procure une
protection juridique limitée dans le temps. Elle peut être d’ordre légal ou contractuel, cela peut
être un brevet, une licence, ou encore une concession.

Elles correspondent la plupart à des immobilisations corporelles, il faut exclure les terrains, les fonds
de commerce, les marques, le droit au bail ou encore les immobilisation financière.

Il faut savoir que pour tout amortissement un certain nb d’éléments doit être absolument
déterminés.il faudra tjrs identifier une base amortissable, une durée d’amortissement, il faudra
élaborer un plan d’amortissement et il faudra aussi savoir comptabiliser l’amortissement.

 La valeur amortissable ou base amortissable :

C’est la valeur qui se répartie selon le rythme de consommation des avantages économiques attendus
de l’actif. Cette valeur amortissable = valeur brute de l’immobilisation c’est la valeur d’origine, la
valeur d’entrée dans le patrimoine soit acquisition ou production si on a produit le bien.

p. 37
Mais il arrive que la valeur amortissable soit parfois égale à la valeur brute – une valeur résiduelle.
Cette dernière est le montant déduction faite des coûts de sortis attendus que l’ent obtiendrait de la
cession de l’actif à la fin de son utilisation.

La durée d’amortissement : Il faut déterminer une durée d’amortissement, elle correspond à la


durée d’utilisation du bien prévu par l’ent. il faut ensuite élaborer un plan d’amortissement.

Val. Annuité (perte Amortissements. Val. restante à Val. nette compt.


amortissable de valeur que cumulés = total amortir
l’on constate sur des annuités
1 exercice)

Ce tableau doit être établit pour chaque immobilisation on va donc avoir pour chaque immobilisation
un plan d’amortissement qui va donc traduire le rythme de consommation des avantages
économiques attendus en fonction de l’utilisation probable de l’actif. Lorsqu’il n’ y a pas de valeur
résiduelle de prévue, la valeur restante à amortir et la valeur nette comptable sont égales. On les
obtient en prenant la valeur amortissable = à la valeur brute – les amortissements cumulés.

Lorsqu’il est prévu une valeur résiduelle, alors la valeur nette comptable et restante diffère. Cela
correspond à la valeur amortissable – les amortissements cumulés, la valeur nette comptable= valeur
brute – les amortissements cumulés.

Parmi, les paramètres de l’amortissement on a également l’enregistrement comptable de


l’amortissement. Comptablement l’enregistrement de l’amortissement implique tout d’abord de
constater une charge on va donc débiter un compte de la case 6 qui sera le compte 68.11 du PCG.

En contrepartie, il faut créditer un compte de la classe 28 (amortissements des immobilisations).

Quels sont les modes d’amortissement comptables  ?

b) Les modes d’amortissement :

C’est celui qui correspond à l’utilisation effectif du bien. Le PCG indique la chose suivante : le mode
linéaire est appliqué à défaut de modes mieux adaptés. Cela signifie que le mode linéaire est le mode
de droit commun, toutefois rien nous empêche de constater un autre mode d’amortissement croissant,
décroissant etc…

Qu’est-ce que le mode linéaire ? Le mode linéaire consiste à étaler uniformément la valeur d’une
immobilisation sur sa durée probable d’utilisation. Classiquement, on enseigne qu’il faut déterminer
un taux d’amortissement linéaire, pour avoir ce taux d’amortissement linéaire = on prend le nb 100 /
nb d’année d’amortissement. Ex : pour une durée d’amortissement de 5 ans, cela nous donne un taux
linéaire de 20%.
p. 38
Une fois, ce taux, on peut calculer l’annuité d’amortissement = base amortissable x le taux
d’amortissement linéaire. Sinon on prend la base amortissable/ nombre d’années
d’amortissement.

Les annuités devraient être égales d’un exercice sur l’autre car répartition de sa durée probable.
Difficulté sur le premier et dernier exercice :

1er exercice d’amortissement :

Généralement un bien entre dans le patrimoine en cours d’exercice et mis en en service en cours
d’exercice, précisément on va être tenu de calculer la 1ère annuité à compter de la date de mise en
service du bien. Cela implique que la 1ère annuité ne sera pas une annuité pleine comme les autres,
elle sera proportionnelle au temps qui s’est écoulé entre la date de mise en service et la fin de
l’exercice.

On dit qu’on calcul au prorata temporis. Cette période va s’exprimée en nb de jours et il faut savoir
que la loi autorise un calcul sur une année de 360 jours cad avec 12 mois de 30 jours.

Remarques :

- A part le 1er exercice qui est amputé, les autres années, annuités sont calculées sur des années
entières.

- Un bien amortissable en N année fera nécessairement l’objet de N+1 annuité. Parce que la n+1
constitue en vérité le complément de la 1ère annuité qui était amputée.

- Le total des annuités (amortissements cumulées) tjrs égal à notre amortissement de base.

p. 39
(attention ligne N+6 15/30)

BILAN : Brut = annuités


Amortissements et dépréciations = amortissements cumulés
NET =VNC

31 déc. N+1
68112 Dotations aux amortissements – immo. corpo. 9.583
28154 Matériel industriel 9.583
Constatation amortissement comptable – mat. industriel

31 déc. N+2
68112 Dotations aux amortissements – immo. corpo. 10.000
28154 Matériel industriel 10.000
Constatation amortissement comptable – mat. industriel

31 déc. N+3
68112 Dotations aux amortissements – immo. corpo. 10.000
28154 Matériel industriel 10.000
Constatation amortissement comptable – mat. industriel

31 déc. N+4
68112 Dotations aux amortissements – immo. corpo. 10.000
28154 Matériel industriel 10.000

p. 40
Constatation amortissement comptable – mat. industriel

31 déc. N+5
68112 Dotations aux amortissements – immo. corpo. 10.000
28154 Matériel industriel 10.000
Constatation amortissement comptable – mat. industriel

31 déc. N+6
68112 Dotations aux amortissements – immo. corpo. 417
28154 Matériel industriel 417
Constatation amortissement comptable – mat. industriel

+ pages 23/34 du cours ametice - En vert= bilan comptable à compléter.

2) L’amortissement fiscal :

Les règles fiscales ne suivent pas tjrs les règles comptables du moins, les règles fiscales vont laisser
la possibilité de constater un autre d’amortissement que l’amortissement comptable. Précisément, les
divergences entre les règles fiscales et comptables peuvent concerner tout d’abord la valeur
amortissable pourquoi pas. En effet, cela sera tjrs la valeur brute, sur le plan comptable on peut
déduire une valeur résiduelle.

On. peut avoir une divergence sur la durée de l’amortissement, l’ad fournit à titre indicatif des durées
d’amortissements qui correspondent à des durées d’usage de la profession et qui sont généralement
admises en pratique, une ent peut toutefois décider d’y déroger sous réserve de justificatif particulier.
Sur le plan fiscal, les durées d’amortissements sont plus courtes que les durées réelles d’utilisation
des biens.

On peut avoir une différence sur le mode de calcul de l’amortissement car sur le plan fiscal on a 2
modes de calculs d’amortissements :

- Le mode linéaire (commun) ;


- Le mode dégressif lorsque certaines conditions sont réunies.

Dans toutes ces hypothèses, il va donc résulter une divergence entre le traitement comptable et le
traitement fiscal de l’amortissement qui va nous conduire à constater un amortissement
dérogatoire.

a) L’amortissement dégressif fiscal :


p. 41
Il permet de calculer des annuités décroissantes. Quel est l’objectif à travers cela ? L’objectif est
d’encourager les ents à investir en leur permettant d’enregistrer des charges d’amortissements plus
importantes en début de période sur les premiers exercices les charges d’amortissements sont
importantes et impact sur le résultat et donc diminuer la base de calcul de l’IS.

Ce mode dégressif a un rôle incitatif à l’investissement. Comment on le calcul ?

Sur le 1er exercice l’annuité d’amortissement se calcule sur la valeur brute du bien. Pour les exercices
suivants, cela sera la valeur nette comptable qui servira de base de calcul.

Pour calculer une annuité d’amortissement il faut déterminer un taux d’amortissement= au taux
linéaire x coeff donné par l’ad fiscale (en fonction de la durée d’utilisation).

Annuité= base d’amortissment x

Tout bien acquis en cours d’exercice doit être nécessairement amortis prorata temporis pour la 1ère
annuité. Ce calcul prorata temporis doit être fait à partir du 1er jour du mois d’acquisition ce calcul se
fait au prorata de nb de mis écoulés entre cette date et la date de clôture de l’exercice.

 Remarque :

- On va avoir généralement, une 2ème annuité qui va être plus importante que la 1ère.
- Si on pratiquait l’amortissement selon le mode dégressif pdt toute la durée d’amortissement du
bien, on parviendrait à une annuité d’amortissement résiduelle pour le dernier exercice
supérieur à l’annuité précédente. Or, nous on veut que cela soit décroissant. Il va donc falloir
faire une petite manipulation cad revenir au taux linéaire lorsque celui-ci calculé sur le nb
d’années restantes à courir devient supérieur au taux dégressif.

- La méthode dégressive est applicable à des biens acquis neufs et qui ont une durée d’usage
d’au moins 3 ans.

Comment on le calcul ?

Exemple : la société Schuman a acquis une machine le 16 décembre N pour un montant de


50.000 euros HT (TVA 20% entièrement récupérée par le cédant) Cette machine a été mise en
service le 15 janvier N+1. Monsieur NAPO, dirigeant de la société NAPOTEC, nous informe
qu’il souhaite bénéficier sur le plan fiscal des avantages du mode d’amortissement dégressif sur
une durée d’amortissement de 5 ans. Toutefois, il considère que le mode d’amortissement
linéaire est le mode d’amortissement le mieux adapté au rythme d’utilisation du bien.
Présentez le plan d’amortissement de cette machine (le coefficient fiscal applicable est 2,25).
Enregistrez les amortissements à la clôture de chacun des exercices.

p. 42
Pas d’écriture comptable car ne peut se faire qu’à travers un amortissement dérogatoire (b).

b) L’amortissement dérogatoire :

L’amortissement dérogatoire est un type d’amortissement qui ne répond pas à l’objet normal
d’amortissement comptable. L’amortissement dérogatoire n’est pas destiné à constater une perte de
valeur. Il est simplement constaté en application d’un texte fiscal. Il existe des divergence entre le
fiscal et comptable, l’amortissement dérogatoire a pour objet de compenser ce type de
divergence. Ex : les règles comptables qui vont nous inciter à constater un amortissement linéaire
sur une certaine durée, tandis que les textes fiscaux vous nous permettre de constater des charges
d’amortissements plus élevés et qui ne correspondent pas à la perte de valeur de bien en question.

L’amortissement comptable va alors consister en la constatation d’un surplus d’amortissements


comptabilité en application d’un texte fiscal par rapport à l’amortissement qui est économiquement
justifié. L’objectif est de réduire le bénéfice imposable en enregistrant des charges
supplémentaires et ainsi de bénéficier d’une réduction temporaire d’impôt. En revanche, ces
charges supplémentaires ne sont pas la contrepartie.

Il faut avoir en dette que l’amortissement dérogatoire = amortissement fiscale – l’amortissement


comptable. Ensuite, il faut distinguer 2 périodes :

- C’est celle durant les annuités d’amortissements fiscales sont supérieures aux annuités
d’amortissements comptables. 1ère écriture on constate … 68.11 débit du compte, crédit du
compte catégorie 28 pour l’amortissement comptable. On enregistre l’enregistrement
dérogatoire, débit du compte 68-725 et crédit du compte 145 (provisions réglementées).

- 2ème période : on bascule lorsque les annuités d’amortissements comptables deviennent


supérieures à celles de l’amortissement fiscal. Que se passe-t-il ? A partir de là tous les
amortissements dérogatoires constés jusque-là vont devoir être repris progressivement au
p. 43
résultat. Comment cela se passe ? On va débiter un compte 145 amortissement dérogatoire et
on va créditer un compte 78.125 reprise sur provision réglementaire.

Le 10/10/2022

Techniquement l’enregistrement se passe comme ça : calculer l’AM linéaire, AM dégressif = AM


dérogatoire.

p. 44
Lorsque l’AM fiscal est supérieur à l’AM comptable, on va doter et équilibrer.

Le cumul dans les comptes de l’amortissement comptable et l’amortissement dérogatoire, fait


l’effet d’un amortissement dégressif. Cet effet de dégressif va apparaître dans le compte du résultat
et la charge comptable qui va venir s’additionner. Dans le bilan/ l’amortissement comptable traduit
une perte dans les comptes, l’amortissement dérogatoire est en application d’un texte fiscal pour
bénéficier d’un avantage fiscal.

Il ne s’agit plus de créditer le compte 145, mais on reprend cette provision réglementé (78.725).

B) Les dépréciations :

Les amortissements étaient constatés dès lors qu’on avait certaines immobilisations. Il peut y avoir
d’autres types de biens qui peuvent perdre également de la valeur et sans que cela soit réversible.
Dans le cadre de notre actif, les biens qui peuvent subir ce type de pertes de valeur ce sont les
participations, les autres immobilisations financières (peuvent faire l’objet d’une dépréciation, c’est
le cas des stocks, des créances ou encore les valeur mobilières de placement.

p. 45
Comment une dépréciation est enregistrée ? Il faut traduire la perte de valeur du bien en question.
Il faut se rappeler dans le cadre de l’amortissement (on ne l’enregistre pas directement). Ex :
enregistré du matériel de transport, je ne mets pas ce compte mais un compte particulier qui est
dédié à la dépréciation.

Il faut intégrer le chiffre 9 en seconde position par rapport au numéro de l’actif concerné par la
dépréciation. Ex : compte 261 relatif au titre de participation, pour constater une dépréciation cela
va devenir 29.61. en contrepartie, de cette valeur qu’on fait apparaître au crédit de ces comptes, on
a nécessairement une valeur débité. Lorsqu’on constate une dépréciation, il faut nécessairement
donc débiter un compte charge.

Ces écritures relatives aux dépréciations n’entraînent aucun mouvement de trésorerie.

1) Les dépréciations des titres :

On a une logique simple à comprendre : un titre lorsqu’on en a fait l’acquisition est enregistré à sa
valeur d’acquisition, cad sa valeur d’origine. Mais à la fin de chaque exercice, dans le cadre de
l’inventaire on regarde ce qu’on a dans notre patrimoine et on met en évidence une valeur qui sera
une valeur au moment de l’inventaire (valeur d’inventaire).

Ensuite, on fait une. Comparaison entre la valeur d’inventaire et la valeur d’origine :

- La valeur d’inventaire est égale à la valeur d’origine : aucune incidence comptable.

- La valeur d’inventaire est supérieure à la valeur d’origine : on a acheté un titre sauf que la
société en question dont on détient certains titres a vu sa valeur augmenter, alors elle aussi.
On est donc face à une plus-value en cas de cession du titre concerné. Cependant, en
comptabilité on a un principe de prudence, ce dernier implique de tenir compte que des
moins-values probables. On n’est pas censé retranscrire nos plus-values probables.

- Une valeur d’inventaire inférieure à la valeur d’origine : nos titres ont perdu de la valeur ;
comme on a une valeur d’inventaire inférieure à la valeur d’origine, il va falloir traduire dans
les comptes cette perte de valeur. Et ceci au moyen d’une dépréciation. L’enregistrement se
fait de la façon suivante : on débite un compte de charges (68.66) selon le type de titre un
certains types de comptes (3) : Soit un compte 29.61, compte 297, 590 dépréciations de
valeur mobilières de placement. On le constate à la fin de notre exercice comptable.

Cet exercice est clôturé et on en vient à la fin de l’exercice suivant on peut être amené à réajuster
notre dépréciation. La valeur a varié durant la période, mais elle peut encore varier à la fin de
l’exercice suivant.

Plusieurs hypothèses :

- La moins-value probable est encore plus importante : dépréciation de 150N, la perte de


valeur est de 200 on doit compléter la dépréciation constater à la fin de l’exercice N (50).
p. 46
- La moins-value probable soit moins importante parce que là elle ne serait que de 100 au
lieu de 150. Il faut reprendre la partie de la dépréciation, soit refaire une reprise totale.
Comment ? On avait crédité, maintenant on va débiter la catégorie 29.59 et en contrepartie
on crédite un compte 78.66 reprise sur dépréciations des éléments financiers.

- L’hypothèse dans laquelle au cours de notre exercice en cours de clôture, on cède des
titres, les dépréciations constatées relatives à ces titres sont devenues sans objet.

Ex : AMETICE (1). L’écriture intervient nécessairement en fin d’exercice (150 aux charges) et perte
de crédit dans la catégorie 29. 31/12 N+1 les actions sont valorisées à 430 reprises de valeur. La
reprise de cession intervient en fin d’exercice.

Exemple : Le 15 aout n, la société SCHUMAN a acheté un lot de 30 parts dans le capital


de la société NAPO (placement à long terme) pour un prix global de 500 euros. Au 31
décembre n, les actions ne sont plus valorisées qu’à 350 euros.

31 déc. N
6866 Dotation aux dépréciations des éléments financiers 150
2961 Titres de participation 150
Constatation dépréciation – parts NAPO

Le 31 décembre n+1, les actions sont valorisées à 430 euros.


31 déc. N+1
2961 Titres de participation 80
7866 Reprises sur dépréciation des éléments 80
financiers
Ajustement dépréciation – parts NAPO

Le 31 décembre n+2, les actions sont valorisées à 580 euros.


31 déc. N+2
2961 Titres de participation 70
7866 Reprises sur dépréciation des 70
éléments financiers
Ajustement dépréciation – parts NAPO

2) Dépréciations sur les stocks :

On annuler les stocks initiaux et on met les stock finaux. Mais il faut savoir que le stocks
apparaissent dans nos comptes (lorsqu’on les constate) avec leur valeur d’entrée dans le
patrimoine. Pour les marchandises : coût d’acquisition. Les autres coût de production.

p. 47
Lorsqu’on a de siens qui entrent dans le patrimoine et le moment de l’inventaire on peut avoir
valeur qui a fluctué. Lors de l’inventaire, il faut mettre en évidence la valeur actuelle de ces stocks.
Si la valeur de l’inventaire est inférieure à la valeur d’entrée on va être dans l’obligation de
constater une dépréciation.

Comment s’opère le traitement comptable ? Cela s’opère en parallèle des écritures de variations
de stocks :

- On annule les stocks initiaux (début exercice)


- Le traitement comptable s’opère en parallèle des écritures relatives aux variations de stock.
Stock initiaux de l’année N deviennent les stock finaux de l’année N+1. Première étape on
annule les stock initiaux qui correspondent à l’état des stock en début d’exercice mais aussi
annulation de la dépréciation sur les stock initiaux. Deuxième étape on constate les stock
finaux et le cas échéant constat d’une dépréciation sur nos stocks finaux.

On va ensuite débiter un compte de la catégorie 39 dépréciation des stocks et on va créditer un


compte 78.17 reprise sur dépréciation des actifs circulants. On débite un compte 68.17 des actifs
circulant et on crédite le compte 39.

S’il est supérieur à la valeur de marchandise, on retrouve le même principe que tout à l’heure on
fait une reprise mais on. ne retranscrit pas la plus-value probable (JAMAIS).

Exemple : L’état des stocks de la société Schuman se présente ainsi au 31 décembre n-1 :

Éléments en stocks Valeur au coût d’achat Valeur probable de réalisation


Matières premières 305 000 300 000

L’état des stocks de la société Schuman se présente ainsi au 31 décembre n :

Éléments en stocks Valeur au coût d’achat Valeur probable de réalisation


Matières premières 315 000 306 000

Compte tenu des informations suivantes, enregistrez au journal de la société Schuman les
écritures de régularisation des stocks au 31 décembre n.

31 déc. n
6031 Var. stock matières premières 305.000
31 Stock de matières premières 305.000
Annulation des stocks initiaux

31 déc. n
391 Dépréciation des matières premières 5.000
p. 48
78173 Reprise sur dépréciation des stocks 5.000
Annulation dépréciation stocks initiaux

31 déc. n
31 Stock de matières premières 315.000
6031 Var. stock matières premières 315.000
Constatation des stocks finaux

31 déc. n
68173 Dotations aux dépréciations des stocks 9.000
391 Dépréciation des matières premières 9.000
Constatation dépréciation stocks finaux

Comment constater les écritures de l’année N ? on annule les stocks initiaux pour l’année et on
doit les annuler pour l’année suivante. Ensuite, on constate les SF (coût d’acquisition 315 000) et on
va constater notre dépréciation sur ces coûts.

3) Les dépréciations de créance :

A la fin de l’exercice on procède à un inventaire de créances, on va évaluer un risque de non-


recouvrement de ces créances et s’il existe un risque cela nous conduire à constater une
dépréciation (D). 3 hypothèses :

- Le recouvrement paraît assumé : aucune incidence comptable.

- Le recouvrement paraît incertain : car un client est en difficulté financière, ou encore un


litige par encore résolu et ce dernier compromet l’encaissement tout ou partie de la
créance. ce type d’évènement est de nature à identifier une perte probable relative à notre
créance.

- Le non-recouvrement est définitif : on va sortir la créance de notre actif, on va la constater


en perte et si on avait constaté une D auparavant, il faudra faire une reprise de celle-ci étant
devenue sans objet.

Quid du traitement comptable ? Comment conster une D ?

Lorsqu’on a notre recouvrement qui paraît incertain, on a une 1ère écriture qui consiste à placer la
créance en question dans une autre catégorie de compte bien spécifique de l’actif circulant. On
prend notre créance dans le compte (411) et on la place dans un compte 416 (client douteux). Pour
cela, on crédite le compte 411 et on débite le compte 416.

Seconde étape, on fait apparaître cette perte de valeur, on va débiter un compte 68.17 dotation
aux D des actifs circulant, on crédite un compte 491 (D des comptes clients).

p. 49
 Remarques :

- La créance transférée du compte 411 vers 416 est ici pour un montant TTC.

- On doit calculer la D sur le montant HT. Car la TVA entrepris aura collecté au moment de la
naissance de la créance sera restituée par l’Etat si la créance devient définitivement
irrécouvrable.
On peut être amenée à effectuer un ajustement de D soit la compléter, on peut pourquoi pas la
réduire si la perte paraît moins probable qu’au début, mais elle peut également rester inchangée.

Si on doit faire une reprise sur D : on va prendre compte 491, on le débite et en contrepartie on
crédite le compte 78.17.

On peut également avoir une extinction de la D (elle devient irrécouvrable) on doit faire une reprise
de D mais il faut aussi sortir la créance de notre patrimoine. On débite un compte 654 (perte sur
créance), on débite également le compte 44.57 (TVA collectée). En contrepartie, le compte 416 qui
est crédité (clients douteux).

On peut avoir également une extinction de D sur la créance, si le client a réglé sa dette en cours
d’exercice. On effectue la reprise sur D car cette dernière est devenue sans objet.

- Exemple : L’examen des comptes de la société SCHUMAN révèle qu’au 31


décembre de l’année n :
- La créance sur le client MARCO est définitivement irrécouvrable : 960 euros TTC
(TVA au taux de 20%). Une dépréciation de 50% avait été constatée en n-1.
- La créance sur le client POLO est douteuse, on espère récupérer 80% de la créance
: 2.060 euros TTC (TVA au taux de 20%).

Au 31 décembre n+1, la créance sur le client POLO est encore douteuse mais on estime
perdre seulement 10% de la créance. Compte tenu de ces informations, enregistrez toutes
les écritures de régularisation nécessaires au journal de la société Schuman au 31
décembre n et au 31 décembre n+1.

31 déc. n
654 Pertes sur créances irrécouvrables 768
44571 État, TVA collectée 192
416 Clients douteux 960
Solde créance MARCO
31 déc. n
491 Dépréciations des comptes clients 384
78174 Reprises sur dépréciations des créances 384
Reprise dépréciations créance MARCO
p. 50
31 déc. n
416 Clients douteux 2.060
411 Clients 2.060
POLO client douteux

31 déc. n
68174 Dotations aux dépréciations des créances 329,6
491 Dépréciations des comptes clients 329,6
Dépréciation créance POLO

31 déc. n+1
491 Dépréciations des comptes clients 164,8
78174 Reprises sur dépréciations des créances 164,8
Ajustement dépréciation créance POLO

Une créance qui est devenue irrécouvrable.

C) Les provisions :
1) Les caractères généraux des provisions :

Une ent parvenant à la fin de l’exercice se retrouve dans l’hypothèse où celle-ci a été confrontée à
des évènements en cours d’exercice qui sont susceptibles d’occasionner un passif mais à ce stade
l’échéance et le montant de ce passif ne peut être fixé précisément. Ex : une ent en cours de litige,
cela pourra conduire l’ent à assumer certains frais, certaines dépenses mais on ne sait pas encore à
quelle hauteur.

Imaginer une ent qui à consentit des garanties à ses clients et cela peut engendrer des dépenses.
De même on sait qu’une ent va devoir avoir des frais concernant son patrimoine, son immobilier.
Or, ici on retrouve le principe de prudence qui va nous conduire à ne pas transférer sur des
exercices futurs les charges nées au cours de l’exercice qu’on est en train de clôturer, même si à ce
stade on n’est pas certain de leur réalisation de leur échéance ou de leur montant.

Ainsi, dans cette hypothèse l’ent doit constater dans son bilan au niveau du passif externe ce qu’on
appelle une provision et en contrepartie on devra constater une charge. On intègre dans les
comptes une dette seulement éventuelle. Cette éventualité est due à une incertitude due au
montant et à l’échéance.

2) La comptabilisation des provisions :

a) Les conditions de la comptabilisation :

3 conditions doivent être réunies pour que l’on constate une provision dans les comptes :

p. 51
- Il faut une obligation à l’égard d’un tiers à la clôture de l’exercice : ex : obligation de
réparer un préjudice, d’accorder une garantie à des clients, obligation de payer une
indemnité de licenciement, une obligation de payer une amende ou une pénalité.
- Il faut que ce lien d’obligation soit susceptible d’entraîner une sortie de ressource à l’égard
du tiers sans contrepartie au moins équivalente attendue de sa part.

- Il faut que la provision puisse être évaluée de façon fiable.

En quoi consiste l’écriture comptable ?

b) Les écritures comptables :

En réalité il y 2 cas de figure :

- On peut être amené à constater une provision car les conditions sont réunies : on débite un
compte de charges 681,686 pour les charges financières et 687 pour les charges
exceptionnelles). Cette charge est une charge potentielle. En contrepartie, on va créditer un
compte de la classe 15 provision pour risques et charges. On. peut également être amené à
faire un réajustement.

- Le réajustement d’une provision : à la fin de l’exercice on doit compléter une provision car
on craint de devoir plus devant les prud’hommes par ex. parfois, on peut être amené à
réaliser une reprise de notre provision parce que les diminuer ou la faire disparaître parce
que la dette éventuelle ne se réalisera jamais.

- La dette est devenue certaine, on la fait donc effacer de nos provisions du compte. On va
débiter le compte catégorie 15, on crédite un compte 781/786/787.

Exemple : À la clôture de l’exercice n, les dirigeants de la société Schuman estiment


qu’il est très probable que la société perde le litige qui l’oppose à une association de
consommateurs. Le verdict est prévu au 15/03/n+1. La perte financière liée à
l’éventuelle condamnation de la société est estimée à 150.000 €.
31 déc. n
6875 Dotation aux provisions exceptionnelles 150.000
1511 Provisions pour litige 150.000
Litige association de consommateurs

Le 15/03/n+1, la société Schuman a finalement été condamnée au paiement d’une amende


de 135.000 euros.
31 déc. n+1
1511 Provisions pour litiges 150.000
7875 Reprise sur dotation aux provisions
exceptionnelles 150.000
Litige association de consommateurs
p. 52
D) L’ajustement des produits et des charges :

Il y a le principe d’indépendance des exercices implique que le résultat doit être normalement
déterminé en fonction des produits réalisés et des charges engagés au cours de l’exercice. Mais il
arrive qu’il y ait des décalages par ex entre la réalisation d’un produit et la comptabilisation d’une
facture, de même entre l’engagement d’une charge et la réception de la comptabilisation d’une
facture.

Ces décalages vont impliquer parfois en fin d’exercice, on va inclure dans cet exercice que l’on
clôture des charges et des produits pas encore comptabilisés faute de pièce justificative et parfois
on va exclure de l’exercice que l’on clôture des charges et des produits comptabilisés alors qu’ils ne
concernent qu’en partie ou pas du tout l’exercice que l’on clôture.

a) Les charges et les produits à inclure dans l’exercice :

1) Les charges à payer

Une charge certaine dans son principe et dans son montant doit être nécessairement enregistrée
dans les comptes alors même que la pièce justificative qui motive cette comptabilisation n’a pas
encore été établit.

Comment on fait ? On enregistre normalement la charge, on va débiter le compte de charge


concerné, on crédite en contrepartie un compte de régularisation (compte de dette particulier) 408
et entre ces 2 comptes là il ne faudra pas oublier aussi par un compte de régularisation de TVA si
celle-ci (opération) est soumise à la TVA 445.86.

Au début de l’exercice suivant, normalement il faut effectuer une contrepassation et cette dernière
a pour objet de venir neutraliser la charge que l’on constatera lorsque la facture nous sera
parvenue. Avec cette neutralisation notre charge pèse belle et bien sur l’exercice que l’on a clôturé.

Exemple : Une entreprise fait intervenir en urgence une entreprise d’électricité pour
réparer une installation de production. Le montant de l’intervention est de 1 000 €
H.T (TVA 20%). L’intervention a lieu le 27/12/n alors que la facture n° n+1-12 ne
parviendra que le 08/01/n+1.
31 déc. n
615 Entretien - réparations 1.000
44586 TVA à régulariser sur facture non parvenue 200
4081 Fournisseurs – factures non parvenues 1.200
Charge à payer – Réparation
01 janv. n+1
4081 Fournisseurs – factures non parvenues 1.200
44586 TVA à régulariser sur facture non parvenue Entretien 200
615 - réparations 1.000
Charge à payer – Réparation

p. 53
8 janv. n+1
615 Entretien - réparations 1.000
44566 TVA sur autres biens et services 200
401 Fournisseurs 1.200
Facture n° n+1-12

2) les produits à recevoir :

C’est la même logique. Un produit qui est certain dans son principe et dans son montant doit être
enregistré alors que la pièce justificative qui motive sa comptabilisation n’est pas encore établit.

Comment se passe l’écriture ? On enregistre normalement le produit en créditant le produit, le cas


échéant on crédite un compte de régularisation de TVA (445.87) et en contrepartie partie de tout
cela on débite un compte de régularisation qui est un compte 418 (clients facture à établir).

Au début, de l’exercice suivant on doit faire une contrepassation qui va venir neutraliser le produit
qui sera constater au moment de l’enregistrement de la facture. Ex : conseil le 02 dé N.

Exemple : La société Schuman réalise une mission de conseil pour le compte d’un
client le 02/12/n pour un montant de 1 000 € H.T (TVA 20%). La facture n° n+1-8 ne sera
envoyée au client que le 08/01/n+1.

31 déc. n
418 Clients – Facture à établir 1.200
44587 TVA à régulariser sur facture à établir 200
706 Prestations de services 1.000
Facture à établir – Mission de conseil client x

01 janv. n+1
706 Prestations de service 1.000
44587 TVA à régulariser sur facture à établir 200
418 Clients – Facture à établir 1.200
Facture à établir – Mission de conseil client x

08 janv. n+ 1
410 Clients 1.200
4457 TVA collectée 200
706 Prestations de services 1.000
Facture n+1-8 – Mission de conseil client x

b) Les charges et les produits à exclure de l’exercice :

Ce sont des charges ou produits constatés d’avance.

p. 54
1) Les charges constatées d’avance :

Au cours de l’exercice on a enregistré un charge qui justifié l’enregistrement de cette charge, sauf
qu’une partie voire la totalité de cette charge par rapport à l’exercice suivant. Ex : abonnement
dans l’année N. il va falloir transférer les charges vers l’exercice suivants.

Comment ? il faut créditer le compte de charge concerné et enregistré la contrepartie dans un


compte de régularisation qui sera un compte 486 charges constatées d’avance. On va débiter ce
compte et il relève de l’actif.

Remarques :

- Dans l’écriture ici, le principe est qu’on a aucune régularisation de TVA à effecteur car la
déductibilité intervient au moment de l’enregistrement de la facture.
- Il ne faut pas oublier d’effectuer au début de l’exercice suivant une contrepassation pour
que la charge qui se rapport à l’exercice suivant sorte du compte 486 et réintègre les
charges de résultat.

Exemple : L’entreprise règle le 01/11/n l’abonnement d’un an à une revue professionnelle


pour un montant de 1.500 €.

31 déc. n
486 Charge constatée d’avance 1.250
6183 Documentation technique 1.250
Charge constatée d’avance – abonnement documentation
technique
1.500*(10/12) = 1250 ; car l’abonnement a été payé en novembre n, sachant que 10 mois sur 12 relèvent de l’exercice
n+1.

01 janv. n+1
6183 Documentation technique 1.250
486 Charge constatée d'avance 1.250
Charge constatée d’avance – abonnement documentation technique

2) Les produits constatés d’avance :

Un produit concerne seulement en partie ou en totalité l’exercice suivant, on va l’exclure de


l’exercice que l’on est en train de clôturer, on le transfert vers l’exercice suivant. On débite le
compte du produit concerné et en contrepartie on crédite un compte de régularisation 487 produit
constaté d’avance et cette fois compte de passif. On n’applique pas la TVA car déjà pris en compte
avec la pièce justificative et ne pas oublier de faire une régularisation.

NB : Dans l’écriture, pas de régulation TVA à effectuer car la déductibilité de celle-ci intervient au
moment de l’enregistrement de la facture. Également, il ne faut pas oublier d’effectuer au début de
l’exercice suivant une contrepassation pour que le produit qui se rapporte à l’exercice suivant sorte
du compte et réintègre le compte de résultat.

p. 55
Exemple : L’entreprise reçoit le 02/11/n une redevance de 15 000 € en contrepartie de
l’exploitation d’un brevet qu’elle concède à une autre société. La redevance couvre la
période du 01/11/n+1 au 31/10/n+1.

31 déc. n
75 Autres produits de gestion courante 12.500
487 Produits constatés d’avance 12.500
Produit constaté d’avance – redevance brevet
15000 * (10/12) = 12500 ; car seulement 2 mois sur 12 relèvent de l’exercice n, alors 10 sur 12
relèvent quant à eux de l’exercice n+1.

01 janv. n+1
487 Produits constatés d’avance 12.500
75 Autres produits de gestion courante 12.500
Produit constaté d’avance – redevance brevet

p. 56
Le 17/10/22

Partie II : Le droit comptable  :


Thème 5 : Utilité de la comptabilité pour le juriste :
Le PCG résulte d’un arrêté et il a signification qui est avant tout juridique. Il y un lien étroit entre le
droit et la comptabilité. les règles juridiques déterminent les règles comptables, mais ce lien entre
la comptabilité et le droit n’est pas à sens unique. En effet, la comptabilité peut influencer le droit
notamment lorsqu’il est nécessaire d’établir une comptabilité.

Il y a également un aspect qui est la vocation des règles comptables à servir de preuve.

Section I- La comptabilité est une source d’informations  :

Informations sur les dimensions de l’ent d’une part et sur la situation financière de l’ent d’autre
part. la comptabilité permet de renseigner sur l’image de l’ent, elle va renseigner sur 2 aspects
dimension de l’ent mais aussi sur la situation financière de l’ent.

A) Sur les dimensions de l’entreprise :

Comment on va avoir cette information ? Par l’établissement de seuil, dans cet aspect la
comptabilité va être très importante notamment pour les grandes ents. La comptabilité peut être
utilisée dans une perspective de sanction proportionnelle à sa taille.

1) Catégorisation : Le législateur fait référence à cette catégorisation dans le droit des affaires.
En effet, selon la dimension de l’ent il y aura des conséquences. Ex : petite ent, petite
contrainte, grande ent grande contrainte.

C’est une idée, une tendance que l’on verra lorsqu’on étudiera l’établissement des comptes. L’arrêt
de la Cour de cassation pourrait nous influencer afin d’établir une comptabilité.

 Illustration :

Procédure collective : On observe cela dans la profession de l’administrateur judiciaire, et le


mandataire (débiteur) lors des procédures des collectivités. Il est obligatoirement de nommer cet
administrateur dans le cadre de la procédure et cela s’applique à toutes les ents et l’administrateur
doit être réglé par le débiteur et cela va accroître le déficit de l’ent car il s’agit d’une dépense
supplémentaire.

Il y a eu un seuil qui a été fixé afin de ne pas nommer un administrateur judiciaire, il s’agit de 20
salariés et 3 Millions de CA hors taxe. Le législateur utilise la comptabilité pour réserver
l’obligation de nommer un administrateur judiciaire pour les ents les plus importante.

Ex : le droit fiscal : l’avantage fiscal dont bénéficie certains investissements (FCPI), le législateur
cherche à favoriser certains investissement qu’il considère comme étant digne d’intérêt et il le fait
p. 57
notamment à travers des mesures fiscales. Il institue une exonération fiscale de certains investisseurs
qui sont des personnes physiques, cela est prévu par le législateur qui acquiert des parts de fonds de
spécialité dans l’innovation de (FCPI).

Pour que l’avantage soit obtenu, il faut que les ents où il a investi soient elles-mêmes des ents
innovantes et il faut qu’il s’agisse des PME. (- de 250 salariés, CA inférieur 50 millions d’€ où un
montant inférieur à 43 millions d’€).

Ex : droit bancaire : Ce qui réalisent des opérations à titre habituel telle que les banques
(établissements de crédits – sociétés de financements). Le législateur a multiplié les exceptions et il a
fait notamment dans le cadre du crédit inter-ent, établit par la loi Macron en 2015, elle suppose
que 2 ents aient des biens économiques particuliers notamment de sous-traitance, cela peut
s’envisager dans les groupes de sociétés. Elles vont pouvoir réaliser à des opérations et échapper au
monopole bancaire notamment qui est lié à la taille car on va exclure de ce bénéfice.

Ce crédit inter-ent va être permis s’agissant d’ents qui tout ou plus sont qualifiées d’ents de taille
intermédiaire cad les ents relativement grande. Or, la définition de cette ent intermédiaire cad une
ent qui occupe moins de 5 000 personnes et d’autre part dispose d’un CA annuel qui n’excède
pas 1,5 milliards d’€ ou un total de bilan qui n’excède pas 2 milliards d’€.

2) Quantification :

On se place ici dans une perspective pénale. Ex : le règlement européenne de 2016 sur les données
personnelles prévoit une sanction par l’autorité administrative compétente (CNIL) en cas de non-
respect des règles (4% de sanction du CA annuel mondial).

Il y a le droit des pratiques anticoncurrentielles (droit de la concurrence) puisque cela peut donner
lieu à une sanction de la CIL allant jusqu’à 10% du CA mondial hors taxe. Cela signifie que l’on
prend en compte le CA de toutes les filiales en France. art 464-2 du CDC. /// (demander léa).

La sanction prononcée par l’autorité de la concurrence qui peut se cumuler avec une sanction
prononcée par le juge pénal. mais ce dernier, lorsqu’'il prononce il est limité son plafond est de 75
000€.

Selon le Cconstit, le principe de proportionnalité des peines déduit de la DDHC de 1789(art 8),
interdit que le montant des peines dépasse le montant le plus élevé de 2 sanctions qui sont encourues
(sanction pénale). Le juge qui se prononce en 2ème doit prendre en compte la précédente sanction car
il ne pourra pas aller au-delà du plafond en intégrant la précédente sanction. Ex : sanction encourue
100 000 € (sanction ad déterminée par le CA), on arrive à une sanction encourue de 100 000€. On est
au-delà de la sanction pénale. Le juge pénal prononce une sanction à hauteur de 75 000€.

Quelle est la marge de manœuvre de l’autorité de la concurrence ? 25 000€. L’autorité anti-


concurrence sanctionne à hauteur de 60 000€, le juge pénal peut aller jusqu’à 40 000€.

B) Sur la situation financière de l’entreprise :

En France, la comptabilité ents une source d’informations qui va être utilisée dans des règles afin de
tirer des conséquences sur l’ent. la comptabilité va informer sur 3 éléments :

p. 58
1) Les bénéfices :

Le droit fiscal est placé dans une situation de dépendance à l’égard de la comptabilité :

- Le droit fiscal sauf incompatibilité les définitions qui sont données en comptabilité doivent
être reprises en droit fiscal.
-
- L’IS son montant va être déterminée grâce au résultat comptable. (ex : D.trust au R.U). Cet IS
va être basé sur le bénéfice comptable. Art 38 du CGI qui dispose que « Le bénéfice
imposable est le bénéfice net déterminé … ». On va effectuer des retraitements qui vont
entraîner des modifications. Ex : Les charges somptuaires ce sont des charges considérées
inutiles, cela ne permet pas de réduire l’IS. On va additionner l’ensemble des produits, puis
soustraire par l’ensemble des charges. Or, le législateur et ad fiscale considèrent que toute
dépense (charge) ne justifie pas d’être soustrait parce qu’il y en qui sont somptuaires (cad
inutiles ou excessives). On va les réintégrer parce qu’on les a déduites, on va donc augmenter
le résultat afin de pouvoir imposer justement. Ex : l’achat d’un SUV par une ent, a priori l’ad
fiscale n’a rien à dire, mais plus on achète de façon chère et plus les amortissements sont par
conséquent et cela va venir réduire le résultat. On aura donc une réduction du bénéfice plus
importante. ex : si on achète une immobilisation, l’AM représente une charge, si on fait une
dépense très importante sur le même AM, les AM vont plus rapporter.

Il y a donc une dépendance du droit fiscal vis-à-vis de la comptabilité.

Il faut souligner une difficulté qui est le mouvement de connexion du droit et les règles de la
comptabilité. Cela était le cas en droit fiscal et en comptabilité car on appliquait les règles de cette
dernière dans une logique patrimoniale.

Il y a une influence très forte de la comptabilité afin d’imposer les sociétés. L’IRFS ce sont des
normes anglo-saxonnes adoptées par l’Europe et des normes qui viennent de système juridique pour
lesquels cela apportait peu de lien entre la comptabilité et la fiscalité.

Avec cette nouvelle logique il y a une déconnexion qui se fait du droit de la comptabilité et du droit
fiscal.

2) Les pertes :

On va étudier cela avec le droit fiscal et le droit du sport.

 Droit fiscal :

- S’agissant des SA :

Art L225.248 CDC qui dispose que « s’il y a des pertes, si les charges sur un exercice notable ont
été supérieur …», c’est une disposition qui vise à prévenir une situation difficile à la société. Ex : la
société Amazon, cela fait 10 ans qu’ils réalisent des pertes et ils font toutefois, des bénéfices. En
France, lorsqu’on fait des perte s’il y a un moment où le CDC indique qu’il faut s’arrêter là 2s, et on
voit s’il est judicieux de continuer. C’est ce dont il résulte de cet art.

p. 59
Les Kptx propres se calculent ne partant du K social et soustrayant les pertes et en ajoutant les
bénéfices. Les K propres sont au fond, à l’actif que les associés ont vocation à récupérer. On les
appelle également (l’actif net). Ex : 1 société qui a rentré au cours d’1 année un K de 1000€. Au
cours du 1er exercice de la création de la société on a enregistré une perte de 300 €. Lors du 2ème
exercice, c’est exceptionnel on a un bénéfice de 100€. 3ème exercice, on a une perte de 500€. Est-ce
que l’art 225-248 a vocation à s’appliquer ? Oui, s’il n’y a pas de convocation toute personne peut
demander la dissolution de la société, il faut une capitalisation à hauteur de 200.

- Distribution de dividendes :

Dans les sociétés, on gagne ///, on peut distribuer des sommes, distribuer des dividendes cela n’est
possible que lorsqu’on a des sommes distribuables. Pour en avoir il faut que les Kptx propres doivent
être au moins égal au K social, si cela n’est pas le cas on ne peut pas distribuer. En résumé, on peut
distribuer que si on a effectué un bénéfice.

C’est dire que cette notion de K social est le gage commun des créanciers. Cela se traduit par une
règle comptable art L232-11 du PCG qui dispose que « la distribution des dividendes est
possible… ». (résultat et auquel on ajoute les bénéfices antérieurs et on soustrait également les
réserves légales statutaires ou contractuelles). Il faut vérifier si on a véritablement un bénéfice
distribuable, puis la prise en compte des réserves légales statutaires.

Lorsqu’on a des bénéfices, on doit affecter 5% aux réserves légales. Ex : si bénéfice de 100€, on ne
peut pas les distribuer car on doit affecter 5% de ces 100. La société pourra mettre plus de 5% dans
les réserves légales.

Quel est l’intérêt ? C’est de limiter la faculté de s’appauvrir. La sanction ici est le délit de répartition
de dividendes fictifs. Art 241-3 du CDC(SARL). On interdit la répartition des dividendes, ce sont
les associés qui décident de distribuer. Les personnes qui sont susceptibles de commettre ce délit ne
sont pas les associés mais le dirigeant qui décide de payer la dette des dividendes fictifs. Pour les SA
art 242-6 du CDC.

 Droit du sport :

Michel Platini a eu une reconversion tout à fait réussi, en 2011, l’UFA a établi une un règle de
fairplay financier. Cette opération de fairplay financier était un double système relatif au salariat. Et
le second système de l‘UFA se présente de la manière suivante : des pertes sont limitées et ne
peuvent dépasser els 30 millions d’€, si c’est le cas on encoure des sanctions telle que la simple mise
en garde jusqu’à l’exclusion de compétitions et la perte de titre. L’idée étant de limiter l’endettement
emblématique de certains clubs et qui sont dans des situations financières très délicates. Ex : Real
Madrid et Barça. Cela permet également de préserver un aléa sportif.

Le PSG a fait abandonner certains projets, notamment la réduction des contraintes afin de satisfaire
les besoins du PSG.

L’UFA a divisé par 2 la calcul pour les années 2020-2021. On a pu voir là aussi que le droit saisit à
travers l’UFA on a limité les dettes afin que cela ne se développe de façon excessivement.

p. 60
3) Les liquidités :

Art L631-1 du CDC (important) instituée une procédure de redressement judiciaire ouverte à tous
les débiteurs … la notion de cessation des paiements qui fonde l’exigence d’une PJ ou d’une LJ, elle
est purement comptable.

Pour cela on doit remplir un formulaire pour l’ent dont on s’occupe et que l’on transfert au TCom et
on doit identifier les éléments d’actifs et passifs exigibles. Le passif correspond ici aux dettes
externes qui sont arrivées à maturité cad que le terme est arrivé.

Les limites de ce passif exigible peuvent être discuté. Dans la situation la plus simple, il n’y a pas de
discussion c’est un créancier financier cela rentre dans le passif exigible. Mais d’autres posent pb
comme par lorsque le terme est arrivé et le créancier a concédé à un délai de paiement ne rentre pas
dans le passif exigible selon la Cour de cassation.

Ensuite, l’actif disponible cad qui est immédiatement immobilisable cad que c’est la trésorerie en
caisse.

Le 24/10/22

 UFA (droit du sport) : fairplay financier :

30 millions d’€ de pertes par saison, exercice comptable commence le 1er septembre et finit le 31
aout. Désormais 5 millions de pertes, mais il peut jusqu’à 60 millions si la différence est financée par
les propriétaires des clubs (compenser par un montant de K correspondant).

L’UFA établit une règle de 70% qui vaudra à compter de la saison 2025-2026, la masse salariale, les
indemnités de transfert et commission d’agents ne devront pas excéder 70% des revenus.

Cela fait l’objet d’une sanction financière. En septembre 2022, un certain nb de clubs le PSG mais
également l’OM, AS Monaco, Juventus ont été sanctionnés pour avoir dépassé le plafond de perte.
Pour le PSG 55 millions d’€ et l’OM 2 millions d’€. en cas de non-paiement, possibilité d’exclusion
des compétitions.

(retour aux liquidités) :

La notion de cessation de paiement fonde la procédure de redressement judiciaire ou LJ. Actif


disponible, et passif exigible de l’autre.

- Le passif exigible :

C’est la partie du passif externe, les dettes sont arrivées à maturité, et elles sont échues (le terme est
intervenu) cad payable immédiatement. Les limites de ce passif sont discutées parce que pour
l’essentiel. La Cour de cassation a précisé qu’au sein d’un groupe, on ne va pas comprendre (cad
prendre en compte) les avances d’un associés, quand bien même elles sont faites sans échéances.
Elle considère qu’il y a une proximité très grande entre l’associé et la société, dette externe aux
Kptx propres.

p. 61
 Les délais de paiements :

La dette est exigible, mais est que les délais de paiement relèvent du passif exigible ? Arrêt de la
Cour de cassation, 18 mars 2008, ch com, 06.20-510 : Elle a considéré que le délai de paiement
fait que la dette correspondante sort du passif exigible.

- Actif disponible :

Immédiatement mobilisable, c’est également le cas des stocks, des B de créances.

La cessation des paiements (incapacités de faire face aux dettes échues), cette notion est distincte de
l’insolvabilité car cette dernière est l’incapacité de payer ses dettes. Le droit des ents en difficultés
cherchent à anticiper les difficultés de l’ent, ils l’appréhendent la cessation des paiements que les
liquidités.

Section II - La comptabilité́ constitue un moyen de preuve :

Les documents comptables en matière commerciale notamment constituent un élément de preuve.


Ex : créance et le débiteur conteste l’existences de cette créance car pour lui elle a été payée, on peut
établir l’existence de cette créance par la comptabilité.

En cas de contestation, la comptabilité peu également démontrer la preuve de son paiement et de son
non-paiement. Pourquoi la comptabilité constitue un élément de preuve ?

La fiabilité des documents comptable sen établit le pouvoir probatoire, ces règles permettent d’établir
que la comptabilité est juste. La règle la plus évidente est que dans certaines sociétés il y a la
nomination d’un CAC.

La preuve en matière commerciale a tjrs rencontré des spécificités :

A) La preuve dans les rapports entre commerçants :

la comptabilité peut servir de moyen de preuve art L123-23 du CDC qui dispose que « … ». on peut
lui opposer mais elle peut également être utilisé par le commerçant lui-même contre un autre
commerçant.

Cependant, l’H est écartée lorsque la comptabilité est utilisée contre un autre commerçant lorsque
celle-ci n’a pas été correctement tenue. Elle est irrecevable. Par opposition, o, peut recevoir une
fausse comptabilité, il n’y a pas d’irrecevabilité mais on peut penser que sa force probatoire va être
limitée.

B) La preuve dans les rapports entre commerçants et non-commerçants :

La comptabilité à une force probante très forte, car elle est l '’équivalent d’un écrit. Le commerçant
ne peut apporter la preuve contraire, le juge n’est pas libre. (art 1378).

Lorsque c’est le commerçant qui l’invoque contre le non-commerçant (art 1378 du Code Civil). La
question se pose de savoir si le commerçant va pouvoir utiliser sa comptabilité comme élément de
p. 62
preuve. En réalité, on ne va pas l’écarter. Mais il est vrai qu’on pourrait lui opposer l’art 1363 du
Code civil qui dispose que « … ». On peut penser que cela est assez faible, il y a d’autres éléments
de preuves pour le non-commerçant.

Thème 6 - Les sources du droit comptable :


On peut élargir la définition du droit comptable pour intégrer les professions comptables, ces
dernières sont très liées à l’enregistrement comptable. Se pose la question de savoir quels sont les
textes sur lesquels on construit cette matière. Le législateur est à l’origine de certaine sources
l’exécutif français mais depuis certaines années ce sont des sources internationalisées.

Section I- Les sources internes :

Il y en existe 3 :

A) Le Code de commerce :

On trouve dans le CD une série d’arts qui intéressent la comptabilité, ce sont des arts très peu
utilisés. Ces dispositions se trouve au livre Ier dans une partie « Du commerce en général », ce sont
les articulations 23 et 12 du CDC et notamment à l’obligation consacrée pour les commerçants
d’établir une comptabilité.

Art L123-23 du CDC qui est envisagée, ici on trouve les principes comptables et ce sont des arts
L123-12 et suivants qui sont complétés par les arts R. Le livre II est lié aux sociétés commerciales.
Art L232-1 du CDC.

Art L233-16 et suivants relatifs aux comptes consolidés.

B) Le plan comptable général :

Réunit l’ensemble des règles qui régissent l’établissement du droit comptable. Les plans
comptables doivent être les mêmes d’un exercice à l’autre. Ceci est affirmé par une disposition
du CDC, art L123-17 du CDC et art 122-1 du PCG.

Il existe des comptes professionnels qui viennent amender le PCG. Lorsqu’on parle de PCG doit
s’appliquer à toutes les ents. Le plan professionnel des industries graphiques (plan particulier) il
va dans un détail plus important s’agissant des comptes utilisés dans le domaine.

Autre exemple relatif au plan professionnel des assurances (70 primes) compte de


produits ( recettes d’enrichissement)

C) Les règlements de l’ANC :

C’est une autorité administrative compétente en matière de compte. Elle établit les règles de la
comptabilité privée à travers le PCG. Elle a été créée en 2009, une entité chargé d’édicter les

p. 63
normes comptables, succède également au comité national de la comptabilité (avis d’élaboration
des normes comptables). CRC 2004-06 – avis du 04 octobre 2006.

A ce titre l’ANC a établi le PCG, elle a également établi d’autres normes, ex : en 2015 : elle a
établis un règlement ANC n°2015-01 (GIE, ents, associations et comités d’ents). En 2016 : ANC
2016-04 société libre partenariat.

Elle est compétente pour donner des avis relatifs à l’établissement de normes internationales.

L’ANC comprend un collège qui exerce de droits des missions attribuées à l’ANC, elle peut en
déléguer certaines à d’autres organes les commissions spécialisées (2) :

- Normes comptables privées ;


- Normes comptables internationales

Le collège est composé de 16 membres désignés pour 3 ans et qui sont pour l’essentiel des hauts
fonctionnaires et des spécialistes de la comptabilité, de l’économie et de la finance. Il y a le président
qui est élu pour 6 ans et à côté de cela il y a des magistrats du CE (ad), magistrats de la Cour de
cassation, un magistrat de la Cour des comptes, un membre de l’AMF et 2 membres de la CPR et
représentation syndicale.

Il y a un comité consultatif qui formule des rapports d’observation sur l’ANC.

Section II - Les sources internationales :

Le but de cette normalisation comptable internationale est de permettre une comparaison en matière
d’investissement par la mise en place d’un langage. En 1947 est créé le PCG. Pour qu’on puisse lire
les documents comptables. Ex : immobilisations et AM.

Normes communes créées à partir de l’IRFS. L’ISB a établit des normes qui servent de modèles pour
les droits nationaux ou régionaux.

A) La transposition des normes IFRS :

Absorption des normes IFRS, qui vont servir de rapprochement aux normes nationales. Dans les
sociétés cotées (comptes consolidés) en bourse (Mché alimenté) l’UE a imposé le respect des normes
IFRS. La difficulté est qu’on a imposé seulement à ces sociétés. Or, lorsqu’on établit les normes en
IRFS, il faut appliquer le PCG.

Le législateur a modifié la définition d’actif dans le PCG (simple à technique).

B) La reproduction des normes IFRS :

Corpus de normes qui peuvent être reprises. L’UE a adopté un règlement le 19 juillet 2002, l’UE a
imposé aux sociétés cotées en bourse préparent leur compte consolidées en IRFS cad les normes
internationales à compter du 1er janvier 2005.

p. 64
Ls comptes consolidés agrègent les autres comptes des filiales cad 1000 sociétés en France. le
législateur français a précisé pour les sociétés non cotées qu’elles pouvaient le faire mais ne sont pas
obligées.

Comme toute norme, il faut qu’elles évoluent, mais il n’y a pas de vocation dans ces normes
d’évoluer automatiquement ; pour qu’une norme de l’UE évolue il faut une reprise de cette
évolution. Les USA ne sont pas soumis à ces règles.

Le 31/12/22

Thème 7 - Les principes comptables :


Il n’existe pas comme cela existe dans les normes américaines des indications objectives. Il apparaît
clair en réalité même si cela n’est pas précisé que l’information comptable vise à déterminer une
image fidèle de l’entité. Ceci résulte de l’art 123-14 al 1 « au terme duquel les comptes annuels
doivent donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’ent. »
& 3 « dans l’H prescription comptable… ».

L’art L123-14 à travers ces alinéas établit une primauté de l’image fidèle cad l’objectif en
considération duquel tous les comptes doivent être établis. C’est également l’objectif en
considération duquel l’ensemble des autres règles comptables sont édictées. Elles ont pour objectif
de fournir un image fidèle de l’ent.

Pour y parvenir, le législateur a établi un certain nb de principe afin d’établir cette image fidèle.

Paragraphe 1 : Prudence :

Ce principe doit faire l’objet d’un certain pessimisme, de voir ce qui va mal, intégré et obligé de voir.
Au contraire, s’agissant des choses bien on n’est pas obligé de les voir.

Les comptes ne doivent pas tromper le lecteur de l’information comptable, le lecteur des comptes ne
doit pas être trompé sur l’image de l’ent ou être en décalage de la réalité.

Ex : lorsque les choses vont mal, il y a un risque que l’on subit on passe les provisions, si tout va
bien on n’est pas obligé d’intégré.

Ex : sur l’un de nos biens on subit une moins-values tel que sur des titres financier ou un terrain, on
doit intégrer une dépréciation. Or, à l’inverse si les choses se passent bien (plus-value) on s’est
enrichie, on ne va pas être contraint de l’intégrer dans les comptes.

Ce principe de prudence s’impose pour ne pas tromper les créanciers sur la solvabilité de l’ent et
pour faire en sorte de ne pas distribuer des dividendes fictifs.

Si on avait l’obligation d’intégrer les plus-value on risquerait d’être trop optimiste et de distribuer
des sommes qui n’ont pas vocation à être distribuées. C’est intéressant de ne pas imposer la
constatation de plus-value car cela limite la distribution de dividendes fictifs.

p. 65
Ce principe est reconnu dans le CDC art L123-20 qui dispose que «… ».
Paragraphe 2 : Non-compensation :

Le législateur respecte dans l’établissement du principe comptable. Cela signifie que lorsqu’on a des
créances réciproques de même personne, dans ce cas-là on ne peut pas opérer une compensation
comptable et cela représenterait que celle des 2 créances qui est la plus importante.

Cela impose d’intégrer toutes les opérations. Cette compensation peut se produire, elle existe
juridiquement, mais s’il y a compensation juridique il faudra au préalable intégrer la créance et la
dette pour avoir la compensation.

Ceci résulte également du CDC art L123-19.

Paragraphe 3 : Indépendance des exercices :

Il faut rappeler que la vie d’une ent en terme comptable se découpe en période qui son appelait des
exercices en général d’1 an et à chaque opération de la vie de l’ent se voit rattachée soit à l’exercice
N ou N+1.

Généralement, la périodicité c’est 1er janvier 31 décembre, mais la durée de l’exercice peut être
décalée en raison de la saisonnalité de l’exercice. Ex : les clubs de football 1er septembre et fin 31
août.

Quoi qu’il soit la période que l’on envisage, on doit rattacher l’ensemble des faits générateurs que
l’on inscrire dans les comptes à l’exercice N ou N+1. Cette règle se déduit de l’art L123-12 du
CDC. ce principe implique par conséquent une possibilité de régulariser à la fin de l’exercice le
rattachement des charges et des produits pour faire en sorte qu’ils soient rattachés au juste exercice

Paragraphe 4 : Coût historique :

Cela signifie que l’inscription se fait à leur valeur d’acquisition, on dit que l’inscription des B se fait
à leur valeur d’acquisition ou à leur de production (s’ils ont été produits). cette exigence résulte de
l’art L123- 18 du CDC qui dispose que « … ».

Cela vaut pour les créances et les dettes, car cela se fait à leur valeur nominale cela signifie que
l’échéance dans vos comptes, à la même valeur qu’une créance qui n’a pas de terme et qui a en
réalité une valeur supérieure. Est-ce que cela signifie que cette probabilité de non-paiement n’est
pas intégré dans les comptes  ?

Paragraphe 5 : Permanence des méthodes :

L’idée est liée au principe d’indépendance des exercices, on va établir des comptes qui vont servir à
offrir un moyen de comparaison pour savoir l’évolution de l’ent, pour l’année N tel CA, tel résultat
et on va le comparer avec l’année N+1. Est-ce que c’est une trajectoire positive ou négative ? Pour
pouvoir comparer il faut que les méthodes d’intégration dans les comptes soient les mêmes. Il faut
une comparabilité et pour cela il faut une continuité, il faut s’interdire dans la limite du possible de

p. 66
changer de méthode car si on change pour une année cela va avoir un impact du le résultat et si on
prend l’année suivant impossible de comparer avec l’année précédente.

Si par hasard, une raison fait qu’un changement se révèle indispensable il faut l’indiquer dans les
comptes (annexe). Cela résulte de l’art L123-17 du CDC.

Paragraphe 6 : Continuité́ d’exploitation

Il faut que la valeur des B soit active. Autrement dit les B ne doivent pas être à leur valeur
liquidative, si demain la société doit être liquidée ou disparaitre et se séparer des biens que disposent
de l’ent cela implique qu’on ne doit pas établir de décote qui s’imposerait si on avait une perspective
de liquidation de son patrimoine. Ceci résulte de l’art L123-20 du CDC qui dispose que « Les
comptes annuels doivent respecter le principe de prudence. Pour leur établissement, le
commerçant, personne physique ou morale, est présumé poursuivre ses activités  »

Cela rejoint le principe du coût historique, cela est la même chose car dans les 2 cas on va évaluer de
manière active car retenir la valeur d’entrée du B dans l’ent est très différent de retenir la valeur
liquidative du B.

Ce principe cesse lorsque la société doit être liquidée, la situation où la société a cessé son activité
car si elle a cessé cela signifie que l’on va vendre les biens au prix correspondant à leur valeur
liquidative et non active.

Et donc ces 6 principes qui présentent l’intérêt de s’imposer à tout le monde, cela s’impose aux
particuliers lorsqu’ils établissent leurs comptes mais également aux CAC et s’impose également au
législateur qui doit établir les règles comptables en respectant ces principes pour toujours atteindre
l’objectif d’image fidèle.
L’application de ces 6 principes permet d’atteindre l’objectif d’image fidèle.

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Thème 8 : La structure des documents de synthèse :
Il s’agit du compte de résultat, le bilan et l’annexe. Le bilan vise à établir la structure du patrimoine
et son évolution d’une année à l’autre s’agissant du compte résultat. Lorsqu’on arrive en fin
d’année, en fin d’exercice on doit transcrire et retranscrire au compte du bilan ces opérations (que
l’on trouve dans le grand livre).

Parfois, on a une différence légère entre les comptes du PCG (plan de compte exactement) et les
comptes que l’on trouve dans le bilan et le résultat. Ex : le compte stock de marchandises (37) et
devient un compte marchandises dans le bilan. Cela donne lieu à des regroupements 206 (droit au
bail, 207 fonds commercial) dans un cas plan de compte il n’intégrée pas le droit au bail, mais dans
le bilan le fonds commercial l’intègre.

Paragraphe 1 : Le bilan :

Le bilan vise à établir la structure du patrimoine. C’est une représentation du patrimoine de l’ent
cad ce qu’elle possède (actif), ce qu’elle doit (passif).

A) L’actif :

La qualification d’actif entraîne l’inscription à l’actif cela relève d’une démarche juridique de
qualification si on qualifie une chose d’actif, c’est l’actif. Les comptables ont ici une démarche
juridique qui est l’attribution d’une qualification pour entrainer l’application d’un régime. Ici, l’actif
afin d’être placé au sein de celui-ci. De même pour le passif.

La chose se décline, si on a une immobilisation cad que l’on applique la même chose. On se pose
deux questions :

- est-ce que telle chose est qualifiée d’actif et


- si oui qu’est-ce que l’on applique ?

1) Qualification d’actif :

La comptabilité est une chose quoi s’est dégagée du cours que l’on a eu au début, c’est une
représentation subjective de l’ent cad selon un point de vue particulier qui peut être différent. La
comptabilité exprime le point de vue de la personne qui en a été considérée comme le destinataire
privilégier.

Or, la conséquence, d’une conception à l’autre les conditions de l’inscription au sein de l’actif vont
différer. Le destinataire privilégier en France a évolué depuis notamment que le droit comptable de la
France est sous l’influence du droit comptable européen et cela a une incidence sur l’inscription à
l’actif.

p. 68
 1ère période : PCG adopté en 1947- 1983 :

C’était l’administration fiscale et les créanciers. C’était une conception dans laquelle il fallait
représenter dans la comptabilité l’enrichissement de l’ent. Ils avaient tous une logique dans laquelle
le destinataire privilégié était l’administration fiscale et dans une moindre mesure les créanciers. Et
donc ce qu’il fallait représenter était l’enrichissement de l’entreprise car l’administration se saisi de
l’enrichissement.

Pourquoi l’autorité publique impose le PCG ? C’est dans une perspective fiscale. La comptabilité
fondée sur la propriété (permet d’établir que la richesse est réelle et permet à l’ad fiscale de la saisir).

Ex : le crédit-bail : on a un crédit-bailleur et un crédit-preneur, ce dernier peut acquérir le bien lors de


la fin de la période de location. Dans une comptabilité qui s’intéresse aux richesses acquises
définitivement et donc à la propriété, dans cette comptabilité-là il est logique que le crédit-bail soit
inscrit dans le bilan du crédit-bailleur car tant que l’option n’a pas été levé, il est toujours propriétaire
du bien. Le crédit preneur va constater des échéances de crédit-bail qui va être considéré sous
l’aspect de charge.

 PCG adopté entre 1987 à 1999 :

Conception de la comptabilité anglo-saxonne se fait sentir à l’idée des normes IRFS. Ces normes
IRFS sont donc dans la conception même inspirées des conceptions américaines et britanniques ce
n’est pas destinée à l’ad fiscale mais pour informer l’investisseur sur un Mché.

Aux USA, il y a un financement des ents plus efficaces grâce aux Mchés et notamment grâce à la
bourse ce qui n’est pas autant le cas en France. Cela va donner lieu à une exigence importante
d’avoir une connaissance des investisseurs par les ents, il faut avoir à l’esprit les besoins des
investisseurs. Et donc ce qui compte dans cette conception est l’investisseur, celui qui va acquérir
des actions de la société.

Ce n’est pas l’enrichissement passé de l’ent qui va être représenté mais l’enrichissement futur, dans
cette perspective-là les conditions évoluent cad ici qu’elles sont différentes afin d’appréhender les
richesses futures. Ex : celui qui va inscrire le B en crédit-bail, ce n’est plus le crédit bailleur, mais le
crédit preneur qui va exploiter le bien et qui va s’enrichir.

Le droit français vient de la conception patrimonial et va de plus en plus vers une conception
économique. Cela s’observe notamment dans la qualification d’actif dont la définition de l’actif a
évolué et a des marques de son origine et de son influence plus récente.

En 1999 on a une définition de l’actif : L’actif état définit comme un élément identifiable du
patrimoine et qui va une valeur économique positive pour l’entité. Patrimoine = propriété :

- La propriété : La référence au patrimoine est une référence à la propriété, et donc quand on


établit cette définition, cela veut dire que pour inscrire au sein de l’actif il faut un élément de
propriété sur l’élément que l’on souhaite inscrire à l’actif.

p. 69
- Élément identifiable, cela veut dire qu’il peut être isolé, en revanche l’actif immatériel et
difficilement identifiable à moins que l’on ait un droit de propriété intellectuel dessus (brevet
etc.) ou s’il on peut passer une convention, on va considérer que l’élément est identifiable.
Et donc il faut que l’actif soit identifiable et qu’il soit l’objet d’un droit de propriété.

 Évolution en 2004 :

En raison d’une volonté de se rapprocher des normes IRFS et s’impose donc l’influence anglo-
saxonne. Cela s’impose au droit français, si on veut voir passer des comptes individuels - il faut une
proximité de sorte que le législateur comptable a fait évoluer la définition qui a été donnée de l’actif
en la complétant.

On a adjoint un élément à la définition : « cad un élément générant une ressource que l’entité
contrôle du fait des événements passés et dont elle attend des avantages économiques futurs ». Art
211-1 du PCG.

Et donc s’ajoute de nouveau critère pour la qualification d’actif : On a ajouté :

- Bien générant une ressource, cela veut dire qui crée un flux de trésorerie, par exemple une
immobilisation, car cela est susceptible d’entrainer une ressource. Ou encore des stocks car
susceptible d’entrainer des flux de trésorerie. Ou encore en réduisant un coût comme les
biens nécessaires à la sécurité, qui vont permettre de faire des économies.

- Bien qu’elle contrôle : cela veut dire que l’entité est capable d’orienter des flux de trésorerie
vers son patrimoine. Et ce qui permet cela est la propriété, mais cela n’est le seul, comme
dans le cas du crédit-bail, où le contrat de crédit-bail qui assure la mise à disposition du bien,
assure aussi de pouvoir orienter des flux de trésorerie vers le patrimoine.

C’est le conseil national de la comptabilité : décision du 4 octobre 2006, aujourd’hui on a une


solution qui n’a pas évolué.

La logique est qu’on passe sous une logique plus dynamique, plus orienter vers les investisseurs,
mais cela n’a pas évolué, car par exemple pour le crédit-bail le preneur inscrira toujours une
charge.

Les frais d’établissement sont des frais engagés lors de l’augmentation du capital, et ces frais sont
inscrit au sein de l’actif en comptabilité, et donc cela est une exception, car normalement selon les 4
critères cela n’est pas possible.

2) Ventilation de l’actif :

La ventilation au sein de l’actif, de façon générale, on peut noter qu’on a par ordre de stabilité
décroissant. Donc en bas on a les actifs circulants et en haut les immobilisations.

 L’actif immobilisé (« haut de bilan ») :

Les immobilisations que cela soit dans le plan de compte (grand livre) ou le bilan, on le retrouve
dans la partie haute.
p. 70
Définition des immobilisations PCG 1982 : « les immobilisations sont des actifs qui ne se
consommes par le premier usage et qui sont destiné à rester durablement sous la même forme dans
l’entreprise.  ». Cette définition n’existe plus, même si elle est très claire, et dans le PCG actuel il n’y
a plus de définition actuelle de l’immobilisation en générale. Donc cette définition n’est plus de droit
positif mais elle est compréhensible. 3 sortes d’immobilisation :

- Les immobilisations corporelles : « Ce sont des actifs physiques destiné à être exploité au-
delà de l’exercice en cours. » (Terrain, construction, machine, bien physique durable).

- Les immobilisations incorporelles : « Ce sont des actifs non monétaires sans substance
physique. » Et donc par nature ils sont susceptibles de réutilisation, donc pas besoin de
préciser. Cela fait présumer que le bien ne se consomme et donc suppose une certaine
durabilité. On précise non monétaire. (Les frais de recherche et développement sous certaine
condition, brevet, licence, droit au bail, marque etc.)

Il y a également le fond commercial, cela fait immédiatement penser au fonds de commerce,


qui est une universalité de fait qui regroupe un ensemble d’élément qui nécessaire à
l’exploitation d’un fond (la clientèle, le droit au bail, l’enseigne, concession, l’image, la
réputation, les stocks, essentiellement des éléments immatériels).

Par comparaison le fonds commercial est plus restreint car cela va renvoyer à tous les
éléments du fonds de commerce qui contribue à la valeur : la clientèle, l’image et la
réputation. Et donc le fond commercial permet d’intégrer le fonds de commerce qui ne peut
pas être intégrer à l’actif normalement comme les stocks et le droit au bail par exemple (lors
d’un achat de fonds de commerce). La comptabilité éclate le fonds de commerce, car il est
dispersé dans différent compte.

Si le fonds de commerce est créé et pas acheté, on ne va rien doté dans le fond commercial,
car c’est en application de prudence car il est difficile d’établir la véritable valeur de la
clientèle, qui risque d’être une valeur fantôme.

- Les immobilisations financières : regroupe l’ensemble des actions et par sociale qui ont
comme caractéristique d’être conservé durablement. Ce sont des actifs monétaires.
Cela comprend les titres de participation et les titres immobilisé qui permettent d’exercer une
influence notable sur la société émettrice ou d’en acquérir le contrôle au mieux, et bien cette
faculté fait présumer que les titres sont conservés durablement par l’entreprise.

 L’actif circulant (« bas de bilan ») :

Ce qui n’est pas une immobilisation est un actif circulant :

- Trésorerie

- Créance client

- Stocks

p. 71
La particularité́ c’est qu’ils n’ont pas vocation de demeurer dans l’entreprise.

Le 07/11/22

On peut relever le cas des stocks en cours, ce sont des biens qui ont vocation à être vendu tel que
l’essence, le bois. Ce sont des Ben voie d’élaboration cela relève de la classe 3. Il comprend
également les créances à long terme, lorsque l’ent vend des B et réalise des prestations de services et
que le client ne paie pas immédiatement cela va demeurer dans le bilan. On va enregistrer ces
créances au moment de la livraison des biens (compte client cad créance client).

Il y a également dans les actifs circulant les titres sociaux, et les créances que l’ent n’a pas vocation à
conserver durablement c’est ce qu’on appelle les valeurs mobilières de placement destinées à une
activité financière (compte classe 5).

Enfin, les disponibilités en banque (compte banque) ou dans un compte de caisse (argent liquide).

B) Le passif :

1) Qualification de passif

La structure de la définition est la même. Le passif c’est au terme de l’art 321-1 du PCG un élément
du patrimoine ayant une valeur négative, cad une obligation d’un tiers dont il est probable ou certain
qu’elle provoquerait une ressource au bénéfice de tiers sans contrepartie attendue de celui-ci.

C’est une obligation susceptible à terme un flux négatif, la ressource doit être certaine ou probable
(c’est ce qu’on appelle la provision (retour cours ancien). Ce qui est en dessous le probable ne doit pas
intégrer le passif et par conséquent le bilan.

Enfin, il ne faut aucune contrepartie ou équivalent, cela exclut les situations qui ont une sortie de
ressource par exemple une prestation.

Si ces éléments sont réunis on peut qualifier de passif.

2) Ventilation du passif

 Les capitaux propres (« haut de bilan ») :

C’est la dette de la société à l’égard de ses associés. Cad que la société devra rembourser à l’associé
qu’à la dissolution de celle-ci. cela se trouve dans la partie supérieure du bilan cad les opérations du
bilan qui peuvent avoir une influence, un impact dans cette partie.

Cela comprend également :

- Le K social : cad les apports en numéraires et en nature. Les apports en industrie ne sont pas
intégrés dans le K.

p. 72
- Les primes de démissions : C’est une ent qui fait des bénéfices, ses Kptx propres
augmentent, le résultat net augmente et à ce moment-là elle va chercher des investisseurs et
pour ces derniers il faut leur permettre d’accéder au K. Mais si on ne veut pas qu’ils
s’enrichissent, il faut faire en sorte que le prix qui paie soit supérieure à la valeur
numéraire/nominale. Cette personne va payer le prix nominal et va intégrer la prime
d’émission, on enrichi la société et par conséquent on enrichit les associés. Ainsi, on va
contracter une nouvelle dette à l’égard des associés qui s’appelle la prime d’émission.

- Les écarts de réévaluation :

S’agissant des plus-values cela n’est pas obligatoire d’intégrer dans les comptes. Sous certaines
conditions, on peut néanmoins l’intégrer selon le type d’actif (corporel et incorporel). Si on a un
élément mobilier ou actif financier (immobilisation financière ou corporel) si leur valeur a augmenté
on peut l’intégrer dans les comptes.

On va augmenter la valeur de l’actif et en contrepartie, on abandonne le principe de prudence et coût


d’historique, on va augmenter le compte passif qui est la réévaluation. Le fait de passer à l’actif
entraîne une dette de la société, mais les associés s’enrichissent. Une fois fait, il sera possible le cas
échéant d’augmenter le K social.

- Les réserves :

Ce sont des bénéfices affectés durablement, on utilise le résultat pour ne pas le distribuer, et on peut
mettre en réserve cad bloquer les sommes pour le moment. Enfin, intégrer dans le report à nouveau.
C’est la partie dans le bilan dont l’affection du résultat est repoussée à l’exercice suivant. On le
trouve également au sein de l’actif.

Il y a le report à nouveau bénéficiaire (positif) créancier, le report à nouveau négatif (créditeur) car
on a une perte, les charges ont été supérieures aux produits.

- Le résultat de l’exercice :

Il faut avoir en tête qu’il y a une particularité dans le PCG contrairement au droit comptable
américain car le bilan est présenté avant l’affectation du résultat. En effet, on va le voir dans les
comptes de l’année suivante. Ex : 2022, on constate bénéfice, on met en réserve et on distribue, ce
choix-là ne va pas apparaître sur le bilan de 2022 parce qu’on se place juste avant l’affectation du
résultat, elle va transparaitre dans l’année suivante qui est 2023.

- Les subventions d’investissements : ce sont des primes accordées par les personnes publiques
pour créer une immobilisation et cela apparait dans les K propres.
-
- Les provisions réglementées : ce sont des provisions qui ne correspondent pas au jeu normal
des provisions cad constater un risque. Ainsi, cela correspond au fait qu’il n’y ait ni de
risques ou de charge identifiés.

p. 73
 Les provisions pour risques et charges :

Dans cette hypothèse, l’échéance n’est pas fixée de manière précise. Ressource probable c’est la
provision qui présente un risque de condamnation judiciaire de l’ent. leur patrimoine va se réduire
probablement durant les semaines, mois à venir.

- 2ème condition provision pour la garantie donnée au client :

Vente d’aspirateur, jouet, en moyenne entre 5 et 6% des cas il y a des demandes qui sont adressées
car le produit fonctionne mal ou ne fonctionne pas. Soit on renvoie un produit, soit on le répare ou
encore on donne un bon. Mais cela coûte de l’argent on va calculer et cela permettra de donner des
provisions et d’anticiper.

- Provision pour perte de change :

Une créance qui est établie en raison d’un client se trouvant à l’étranger avec un change différent tel
que la livre. La livre baisse et par conséquent on s’appauvrit. Dans ce cas-là on peut passer une
provision pour perte de change cad qu’on ne demande pas directement le paiement, mais puisqu’il y
a un risque on anticipe. Et si cela se concrétise on passe cette provision.

De plus, on établit cela lorsqu’il y a une dette en dollars, de ce fait la dette va augmenter.

- Les provisions environnementales :

Qui sont destinées à être intégrer en comptabilité de tout futur ayant un lien avec l’environnement.
Ex : EDF, doit faire face au démantèlement des centrales et elle a intégré cette provision.

 Les dettes (« bas de bilan ») :

- Des emprunts auprès des établissements de crédits :


- Dettes auprès des fournisseurs :
- Dettes sociales et fiscales :

Paragraphe 2 : Le compte de résultat :

Sert à calculer le résultat net (calculer d’un côté les produits et d’un autre côté les charges) :
produits – charges = résultat net. Le compte de résultat c’est la variation du patrimoine / le bilan
c’est la structure du patrimoine.

Ce résultat d’exercice va apparaitre à deux endroits : dans le bilan au sein des capitaux propre dans
le compte des résultats d’exercice ; et au sein du compte de résultat en faisant le produit – les
charges. Va apparaitre également au sein du compte de résultat et dans le partie basse de la
colonne des charges.

p. 74
Résultat d’exercice va être écrit entre parenthèses. Signifie que la valeur est négative avec l’idée
qu’un moins est ambiguë et mettre des parenthèse c’est moins ambigu. Si on a une perte ce sera en
bas dans les charges avec valeur entre parenthèse.
Ces résultat d’exercice présentent l’enrichissement de l’entreprise pas nécessairement en
trésorerie donc n’est pas l’excédent de trésorerie accumulé à la fin de l’année donc à la fin de
l’exercice. 

Il arrive que des sociétés soient obligées d’emporter des sommes pour distribuer des dividendes.
Cet enrichissement n’est pas nécessairement traduit en fin d’année.

A) Qualification de charges et de produits

a) Les charges :

(actif) Sont des emplois. Entraine l’appauvrissement immédiat de l’entreprise. Si on prend


l’acquisition d’une machine, immobilisation on constate dans les comptes d’un cote un élément
d’enrichissement cet élément c’est un nouvel élément au sein de l’actif et puis un élément
d’appauvrissement qui est le constat qu’on a contracter une dette envers un tiers pour acheter ce
bien. Actif qui augmente et passif qui augmente aussi.

En revanche, quand on a une charge on n’a pas ce gain, comme le paiement d’une facture
d’électricité, constate un dette à l’égard d’un tiers mais pas de constat d’augmentation de l’élément
du passif, changement de la structure du patrimoine sans effet sur l’enrichissement de l’entreprise
donc sans effet sur le compte de résultat. Dette mais rien pour contrebalancer, en contrepartie rien
ne vient intégrer le patrimoine et devient une charge. 

L’ent ne se sera pas enrichi ni appauvri si cette entreprise si les locaux appartiennent à l’entreprise.
si l’entreprise loue les locaux on a une charge. L’AM traduit une perte de valeur d’un élément de
l’actif au sein du patrimoine, pas de contrepartie (appauvrissement net), peut donc parler de
charges et peut placer au sein des charges cet élément.

b) Les produits :

(passif) Sont des ressources. Enrichissement de l’entreprise et rien ne vient l’appauvrir en


contrebalance. Le cas du prêt, entrée d’argent au sein de l’actif, origine d’une dette, donc la y a un
équilibre et n’est pas une charge. Ce qui peut être une charge ce sont les intérêts de ce prêt.

Si ent vend à un chiffre supérieur au prix auquel elle a acquis les produit, marge qui constitue un
enrichissement net, c’est bien un produit. Il est vrai que quand il y a un achat uniquement cela ne
répond pas parfaitement à la définition des charges et produits mais par une simplicité on
considère que c’est le cas.

B) Ventilation des charges et des produits :

On envisage la ventilation sans distinguer les charges et les produits .

p. 75
a) Les charges et produits d’exploitation :

Il n’y a pas e définition stricte, mais on voit bien avec les termes ce que sont les charges et produits
d’exploitations car ils peuvent être rattachés à l’activité normal de l’ent. Ils ne relèvent pas de
l’activité financière. (compte 60 (charges) et 70 (produits).

Cela comprend les frais de sous-traitance, les redevances de location, et de crédit-bail, mais
également les rémunérations personnelles les primes d’assurances, les impôts et taxes sur les
sociétés. Enfin, cela comprend l’achat et vente des marchandises qui sont indépendantes de ces
opérations.

b) Les charges et produits financiers :

Cela se rattache à l’activité financière de l’ent, ce sont soit des éléments de financements, ou soit à
des placements d’ents. Cela comprend les intérêts d’emprunts, cela comprend les dividendes
(actions et parts par les ents). cela comprend l’ensemble des charges.  Les comptes sont les 66 et
suivants pour les charges et 76 et suivants pour le produits.

Paragraphe 3 : Les charges et produits exceptionnels :

Catégorie résiduelle qui ne peut pas être considérées comme étant des charges et produits
financiers. Il y a les amendes, libéralités, charges de cession du bien du placement.

a) Détermination du résultat net :

Lorsqu’on parle d’une valeur nette on veut dire qu’elle est le résultat d’une soustraction. Lorsqu’on
parle du salaire net c’est le salaire brut – les charges sociales et salariales mais également le
prélèvement à la source.

Cela est la même chose mais c’est le résultat de la soustraction : addition des produits – les charges
et cela permet de trouver ce résultat net qui est l’enrichissement de l’ent ou son appauvrissement.

Les comptes annuel c’est le bilan, la compte résultat et l’annexe :

b) L’annexe :

Document qui constitue l’accessoire, permet de préciser des éléments du compte de résultat et du
bilan ou d’en ajouter. Si on y met l’intégralité des infos qu’on n’arrive pas à mettre dans le bilan et
dans le compte de résultat, on risque de trop charger l’annexe. L’annexe permet d’aller à l’essentiel
et de savoir ce qui est important. Seront intégrées les informations d’une importance significative
pour éviter de désinformer en informant trop. 

Le dirigeant et celui qui gère les comptes doit se mettre à la place de ce dernier et qu’elles seraient
les informations qu’un tiers aimerait avoir. Pour favoriser une mise en place de cette règle, on a
une série d’information qui sert de présomption pour tel ou tel type d’information doit être
significative et donc intégrée dans l’annexe. Le cas par exemple du changement de méthode
p. 76
comptable ; il faut considérer aussi les conditions d’AM ; il faut également intégrer les engagements
hors bilan cad des engagements qui pourront donner lieu à une dette mais qui ne remplissent pas
les conditions pour être inscrites au bilan (ex : engagement de caution) ; parfois le législateur
imposerait pour les années covid d’intégrer les conséquences de cette crise pour certaines activités.

Thème 9 : Les obligations comptables  :


Cela varie selon la taille de l’ent. il y a 3 catégorie issues du droit UE et une catégorie qui nous est
propre.

Pour les plus petites ents on va parler de micro-entreprise (purement français) cad le droit interne car
l’UE a repris le même terme. Pour être qualifiée de micro ent on ne doit pas dépasser un CA de 82
800 (art 293-B du CGI).

 Les micros ents au sens de l’UE ce sont des ents qui au titre du précédent exercice
comptable n’excède pas les 3 seuils suivants :

- 350 000 € de total de bilan : cad faire l’addition de tous les éléments bilan ;
- 700 000 de CA : addition de toutes les recettes ;
- Seuil de 10 salariés ;

 Les petites ents :

Mode de fonctionnement assez proche des micros ents. Il ne faut pas dépasser 2 des 3 seuils
suivants :

- 6 millions d’€ de total de bilan


- 12 millions de CA hors taxe ;
- 50 salariés ;

 Les moyennes ents :

Même mode, est une moyenne ent qui ne dépasse pas les 2 :

- 20 millions d’€ du total du bilan ;


- 40 million d’€ CA hors taxe
- 250 salariés

 Les grandes ents :

Lorsqu’on dépasse l’un des 3 seuils : intégralité des contraintes relative aux comptes des sociétés.

Paragraphe 1 : Les comptes individuels :

Il faut distinguer l’établissement de la publication des comptes.

A) L’établissement :
p. 77
1) Principe :

Art L123-12 du CDC qui oblige les commerçants à établir chaque année les comptes annuels.
Sources législative du droit comptable qui obligent les commerçants à établir chaque année des
comptes annuels. Le commerçant est aussi la société commerçante par leur frome ainsi que
l’individu commerçant doit déposer des comptes mais aussi la société commerçante. 

Question se pose du niveau de précision d’information que l’on va donner.

Pour le K soit un niveau de précision général soit de précision en détail. Jusqu’à quel niveau on est
obligé d’aller s’agissant d’un commerçant ? En règle générale il faut lui appliquer un système de
base. C’est un niveau de précision moyen.

Suivant l’opération on peut aller dans un niveau de détail très différent, on peut utiliser des
comptes moins précis (numéro de compte client par exemple). Et donc il faut connaitre le niveau
minimum s’agissant du commerçant.

Système de base : En règle générale il faut lui appliquer le système de base qui est un système
moyen, de niveau de précision moyen, qui sont les comptes en caractère normal pas en gras ni en
italique, mais cela diffère pour chaque édition de PCG.

Système développé : Cela étant si l’entreprise le souhaite, ils peuvent adopter un système plus
précis : le système développé dans le PCG, cela figure en caractère italique. Et cela n’est pas une
obligation.

Système abrégé : Puis il existe le système abrégé, qui est en gras dans le PCG, et qui est donc moins
précis/.

2) Exceptions :

il y a 4 exceptions à ce principe de base :

- Micro ent au sens du droit fiscal interne :

Pour elles, elles sont autorisées à ne pas établir de comptabilité et tout particulièrement de compte
annuel. Mais, il faut tenir un livre qui va indiquer le montant de l’origine des recettes et des achats.

- Micro-entreprise au sens du droit européen

Elles peuvent ne pas établir d’annexe et donc se contenter d’établir un bilan et un compte de
résultat.

- Petite entreprise

Exigence comptable supérieur, elles peuvent adopter leur compte sous une présentation simplifié,
selon le système abrégé.
p. 78
Et donc pour donner un exemple concret, on peut simplement distinguer immobilisation corporelle,
incorporelle et financière.

- Les moyennes entreprises

Il est possible d’avoir une présentation simplifiée de leur compte de résultat, et donc on a aussi
possibilité de se référer au système abrégé mais simplement sur le compte de résultat, en revanche
le bilan doit être précis et donc intégrer le système de base.

B) L’obligation de dépôt :

1) Les conditions de la publication :

Cela résulte de la directive du 09 mars 1968, qui impose la publicité annuelle des comptes sociaux
dans toutes sociétés. Et donc pour ces sociétés, il s’ajoute une obligation de dépôt au greffe du
tribunal de commerce (TC) dans le mois de leur approbation.

Cela vaut pour les sociétés à responsabilité limité et aussi pour les sociétés qui en apparence ne le
limite pas mais dans les faits oui : les SNC.

Cela peut être sanctionné par une amende de 5ème classe (1500€), seulement la difficulté est que
cette disposition cela n’est pas dissuasive, car il vaut mieux parfois payer 1500€ pour ne pas
divulguer l’information des comptes (exemple société Lactalis). Mais il y a une autre façon de l’avoir
c’est de l’obtenir en référé (un concurrent peut le demander) : art L123-5-1 du CDC.
Le 14/11/22

10 questions sur 2 points. ¾ des points sur des écritures pratique des articles de comptes choses vues
avec Stoffel et ¼ de la note sera des questions théoriques sur ce qu’on a vu avec Grundeler. Droit au
plan comptable et calculette. Grundeler qui a fait les sujet et Stoffel qui corrige.

2) Les conditions de la publication :

L’établissement des comptes est obligatoire pour tous les commerçants. S’agissant de ces
commerçants, lien fait entre l’établissement des comptes et la publication des comptes.
L’établissement des compte, le dépôt des compte et sa publication.

Obligation d’établir des comptes dans les sociétés civiles, quand on est un commerçant obligé
d’établir des compte mais avec plus de détail. Différence entre les deux sortes de sociétés, celles
civiles pas d’obligations de dépôt des comptes, alors que pour les commerciale établit des compte
qu’on doit déposer et publier.

S’agissant des sociétés com on avait au départ un lien étroit qui existait dans une directive du 9
mars 1968 imposant les obligations comptable en Europe, lien étroit entre le dépôt des comptes
et leur publication. Ce lien existant au départ a tendu à se distendre puisqu’aujourd’hui on est
parfois obligé de déposer des comptes qui ne seraient pas publiés en partie.

p. 79
Cette évolution suit le schéma qui consiste à dire que les plus petites ents ne doivent pas être
soumises à des obligations comptable trop importantes.
Pour les micro-entreprises européenne peuvent déclarer que les comptes qu’elles disposent ne
seront pas rendus public, garde secret sur ses comptes avec une idée de protéger ces ents (pas de
publication). 

Les petites ents peuvent demander que le compte de résultat ne soit pas rendu pb, dans ce cas
on dépose tout mais va avoir accès sur des sites de consultation des comptes qu’à l’annexe et au
bilan. Peut connaitre le résultat mais n’aura pas le détail des charges et des produits. 

Moyenne ent peut demander qu’une représentation simplifiée de leur bilan et leur annexe, dans
ce cas on publie le bilan et l’annexe en présentant qu’une forme simplifiée aux tiers. Permet de ne
donner aux tiers qu’une information réduite par rapport à ce que doivent faire les grandes ents.       

Les grandes entreprises donnent toutes les informations. Obligations de dépôt des comptes pour les
grand commerçants. S’agissant de la publication elle peut être donc réduite en fonction de la taille de
l’ent.

Deux niveaux de transparence :

- un à l’égard des administration fiscales notamment, ou de la justice, les autorités admin et


judiciaire vont pouvoir accéder à l’ensemble des comptes déposés ;
- à côté de cela le deuxième niveaux plus réduit à l’égard des tiers pour les plus petites
entreprise notamment devant les concurrents et partenaires commerciaux. Le juge va rentrer
tous les détails, le concurrent n’aura que des détails que limités en fonction de la catégorie
qui a rendu.

Paragraphe 2 : Les comptes consolidés :

Phénomène qui s’inscrit dans le cadre plus générale de la question du groupe de société. Dans le
droit français des affaires on a une prise en compte assez limitée des groupes de société. 

 ARRET ROZENBLUM cour de cass en 1985 au sujet de l’abus de bien sociaux, infraction qui
consiste à faire des biens de la société un usage contraire à l’intérêt de la société (ex : détourner
des fonds). En cette matière cet arrêt a considéré qu’on devait prendre en compte l’intérêt du
groupe cad qu’on peut faire des choses dans un groupe qu’on n’accepterait pas en dehors du
groupe. Si on favorise une autre société du groupe il y a abus de bien sociaux et bien non selon la
cours de cass, prendre en compte l’intérêt du groupe qui est une unité économique donc normal
de s’avantager mutuellement au sein de ce groupe.

 ARRET CJCE de 1972 société mère peut être responsable d’agissements anticoncurrentiels


de sa filiale si la filiale n’a pas agi en toute indépendance. 

Là ou en droit des affaires le groupe est le plus pris en compte c’est en droit comptable avec une
exigence dans certains cas de consolidation des comptes, cad exigence de faire masse de l’ensemble
p. 80
des comptes de sociétés d’un groupe pour donner de l’ensemble constitué par le groupe de société
une image plus exacte. (=Donner l’image du groupe dans son ensemble). Et c’est réunir dans trois
documents (bilan, compte de résultat et annexe) mais qu’on appelle bilan consolidé, compte de
résultat consolidé et annexe consolidé, mais ne vont pas de substituer, viennent s’ajouter aux
comptes individuels de chaque société.

Idée ici qui peut et remise en lien avec les principes comptables qui ont pour origine et objet d’établir
une image fidèle et la plus correcte et juste des comptes, là la consolidation vise à donner l’image la
plus juste des compte en faisant masse des comptes individuels des sociétés qui composent un
groupe.

L’idée est donc que si on envisage les comptes individuels on va être mal informer, il faut fusionner
et intégrer l’ensemble des comptes pour arriver à une meilleure image. On va intégrer au compte de
la société mère (société consolidante) les comptes des sociétés filiales (sociétés consolidées).

Ex 1 : Société mère et une filiale qui réalise des résultats excellents. Mais les conserve pour elle et ne
les distribue pas. La santé de la filiale ne va pas être connu des lecteurs des comptes individuels de la
société mère. 

Ex : Autre problème, cette société filiale fleurissante, on ne va pas pouvoir le savoir quand on
regarde les comptes de la société mère notamment pcq les titres de participations dont dispose la
mère dans sa filiale et apparaisse au bilan de la mère vont apparaitre dans leur cout historique.

Possible si on n’a pas réévalué qu’il y a eu une plus valeur latente qui n’apparait pas dans le bilan de
la mère. On va pouvoir rétablir la valeur des titres de la filiale à leur juste valeur. Consolidation
permet donc d’intégrer cette plus-value latente.

Ex : autre cas, dettes importante et décide de placer toutes ces dettes dans un véhicule ad hoc (société
créée pour l’occasion pour loger ces dettes). Dans le bilan de la mère cette dette n’apparait pas.

Même chose si on a des créances douteuses, société qui a des clients qui ne paieront pas, si créance
douteuse a été placé au sein d’une filiale cette créance douteuse et les provisions qui y sont
rattachées n’apparaitront que dans le bilan de la filiale et pas dans le bilan de la mère. 

Consolidation est quelque chose pas vraiment encrée en France mais apparue au EU à la fin du
XIXème siècle et peut être rattachée à la grande importance qu’ont les marchés financiers aux EU.
Besoin d’une information fiable et complète donc aux Eu que cette technique apparait et en France
c’est + récent.

Longtemps n’a pas été imposé en France et donc c’était rare de consolider des comptes et sans doute
sous l’influence des anglo-saxon rentrés dans l’UE en 1973 et ont imposé en quelque sorte avec leur
influence dans les matières qui touchaient aux affaires, le cas notamment de règles comptables, 1983
directive impose à certains groupe d’établir des comptes consolidés. Peut voir ici le saut de
l’influence anglo-saxonne.

Peut aussi voir une nécessité qui viendrait du développement des marchés financier qui n’ont jamais
atteint la taille importante qu’ils ont aux EU. ART L233-16 et L133-17 du CCommerce. 
p. 81
Obligation d’établir des comptes consolidés = ART L233-16 du CCommerce : sociétés com qui
contrôlent une ou plusieurs autres sociétés.
 Contrôle exclusif d’une société en premier lieu. 

Soit quand elle a la majorité des droits de vote 50.1% des droits de votes et pas en % de capital qui
n’est plus proportionnel au droit de vote.
Ce contrôle peut aussi s’envisager dans une société où on n’a pas 50%, société anonyme dans les
faits on nomme la majorité des membres des organes de direction, de surveillance et
d’administration, dans ce cas on considère qu’on a le contrôle dans le fait qu’on n’a pas de majorité
absolue.

On présume qu’il y a contrôle et qu’on est en mesure de désigner la majorité des membres
quand on dispose de 40% des droits de vote et qu’aucun actionnaires dispose d’une
participation supérieure à celle-ci.

Le fait d’exercer une influence dominante sur une entreprise en vertu d’un contrat ou de clauses
statutaires. Imaginons une société fournisseur et par le biais du contrat de fournitures elle peut
imposer certaines dispositions à la société.

 Contrôle conjoint d’une société dans en second lieu :

Situation particulière, join Finder. Ce sont des ents qui sont exploitées par deux autres ents, chacun
dispose d’un droit de veto et les dispositions nécessitent nécessairement l’accord des deux. Ex :
Chine. Il y a donc un critère de contrôle, il faut donc avoir le contrôle. 
Par exception lorsque l’ensemble des sociétés du groupe ne dépasse pas pendant deux exercices
successifs, deux des trois seuils suivants :
 
- 250 salariés
-  4 millions d’euros de total bilan
-  48 millions d’euros de CA. 

Pas obligations de publier des compte consolidés lorsque la société en question est elle-même
soumise à la consolidation d’une autre société, sa société mère. Sauf si cette société émet des
titres admis en négociation sur un marché règlementé.

Quand on est une société cotée, le référentiel a appliqué est d’établir des comptes consolidés en
norme IFRS. Sociétés qui ne sont pas négocié sur un marché règlementés donc pas cotées, le
législateur français a fait le choix d’admettre la possibilité d’une consolidation en IFRS pour la
société qui atteint les conditions d’une obligation de consolidation.

Question de savoir quel va être le périmètre de la consolidation pour inclure une société ?


Obligations portent sur toutes les sociétés contrôlées mais s’arrête pas là puisque doivent aussi être
consolidées et intégrés dans les comptes de la mère, des sociétés sur lesquelles la société
p. 82
consolidante (mère) exerce une influence notable (implique une intégration de la société dans une
consolidation). 

Définition retenue dans le règlement du CRC c’est un pouvoir de participer aux politiques
financières et opérationnelles. Définition de la notion qui n’éclaire pas bcp + sur son sens. CRC
apporte des précisions plus pratiques : considère qu’une représentation dans les organes de
directions et de surveillance permet de dire qu’on a une influence notable.

La consolidation va porter sur des entreprises sur lesquelles on a une participation plus ou moins
importante. On va donc consolider de manière différente.

Question de savoir comment on intègre dans la consolidation le fait que dans de nombreux cas on
n’a pas 100% du capital de filiale ? Il va falloir prendre en compte des intérêts extérieurs. On va
identifier ces intérêts minoritaires : permet de dire par ex sur une société on a 80% de la valeur de
cette dernière et donc quand on va intégrer la valeur de cette société dans les comptes de la société
mère on va intégrer qu’à hauteur de 80% (objectif final de limiter l’intégration de la valeur de la
société filiale dans le bilan consolidé de la société mère).

On parle dans ce cas de % d’intérêt de la société mère dans sa filiale. Calcul : 1ere hypothèse on a
une société mère et une fille, si entre elles on a un lien de 90% la société mère dispose de 90% du
capital de la société fille, on va dire qu’on a 90% d’intérêts. Si dans le cas de plusieurs détentions de
participation on multiplie les % et on considère qu’on a un % d’intérêt ???????????

Annexe consolidés a un fonctionnement identique à celui de l’annexe. Il faut y intégrer les


informations à caractère d’importance significative. Et parmi ces information qu’on va devoir
intégrer dans cette annexe consolidée il y a les éventuelles informations sur l’évolution du périmètre
de la consolidation de l’ent.

 Les modalités de la consolidation : plusieurs en fonction du niveau de participations dans la


filiale. Les raisons de variations importantes dans le bilan et compte de résultat.

p. 83
Thème 10 : Les professions comptables : l’expert-comptable
Leur raison d’être tient à la nécessité d’avoir une fiabilité des comptes. Les documents comptables
constituent un élément central de décisions pour les banquiers et l’investisseur. Il faut que les
comptes soient bons et justes. Il faut faire appel des professionnels indépendants, expert-comptable
et commissaire aux comptes pour vérifier les comptes. Expert-comptable aide le dirigeant dans le
choix de l’établissement des comptes. Le commissaire au compte a une fonction de contrôle des
compte, regarde si les comptes sont bien tenus.

Il arrive fréquemment que ces fonctions soient exercées dans le cadre de grandes entreprises : 4 gros
big fort, KPMG, PWC ?????. ou des experts comptable et commissaires moins importants avec une
influence moindre. dans les société anonyme et SAS de grandes taille on a souvent au sein du
conseil d’admin ou l’équivalent dans la SAS.

Dans ce cas on a des comités spécialisés qui sont chargés de préparer les réunions du conseil, l’un
des plus importants à côté du comité sur les rémunérations, et comité d’audit CAD comité chargé des
comptes et questions comptable d’établissement et de contrôle comptable. Comité composés
d’administrateurs et d’autres personnalités comme les spécialiste de la comptabilité…

Expert-comptable : professionnel indépendant objectif d’aider les entreprises dans l’établissement


des comptes et plus précisément le dirigeant. Aide notamment dans une perspective d’écritures de fin
d’exercice (provision, dépréciation.). C’est une profession qui fait l’objet d’une déontologie et d’un
encadrement destiné à favoriser la fiabilité des comptes. On encadre la profession d’expert fiables
pour que les comptes auxquels ont travaillé les experts comptables soient fiable.

Paragraphe 1 : Monopole :

Idée qu’on va encadrer la profession d’expert et donne un monopole à ces derniers comme ça toutes
les personnes qui sont expert seront soumise aux contraintes qui permettent la fiabilité des comptes.
Ordonnance du 19/09/1945, prévoit à l’art 3 qu’il faut remplir un certain nombre de conditions
pour exercer la fonction d’expert-comptable (comme jouer de ses droits civils, pas de
condamnation à la criminelle et surtout avoir un diplôme français d’expertise comptable).

Si on a rempli ces conditions on peut bénéficier collectivement avec les autres expert du monopole
qui s’attache à cette fonction d’expertise comptable. pour déterminer les actes qui vont entrer dans le
champ de ce monopole, il faut émettre les conditions de qualification d’activité d’expert-comptable.
on peut voir trois critères :

- Relatif à la nature de l’activité exercée, supervisions de l’activité, art 2 révision et


appréciation des activités de l’entreprise.
-
- Supervision de l’établissement des comptes doit être faite à titre habituel.
- activité exercée à titre indépendant. Indépendance. CAD exclure tout contrat de travail.

Sanction pénale en cas du non-respect du monopole. Art 20 de l’ordonnance de 1945.

p. 84
Paragraphe 2 : Règles de conduite :

On nous donne un monopole mais faut remplir des conditions pour devenir expert-comptable et dit
qu’il faut respecter une conduite particulière pour offrir des garantie personnelles qui offriront des
garanties sur les comptes qu’on a expertisé

a) Les devoirs attachés au statut

Il faut qu’on oblige le professionnel à se former pour offrir la garantie de compétence de ce


professionnel. Il faut éviter les situations conflit d’intérêt.

b) Les obligations attachées au contrat

Résultent du contrat d’ent qui implique des obligation caractéristique des contrats d’ent notamment
l’obligation d’exécuter la prestation en premier lieu de vérifier la justesse et la régularité des
comptes. Devoir d’information par exemple lorsqu’on constate une irrégularité dans la compta
d’informer le client sur l’irrégularité et de l’orienter sur la régularisation de cette information.

Paragraphe 3 : Contrôle

Quelque chose qui s’applique en lien avec l’organisation professionnelle des expert-comptable.
Exercé par l’ordre des experts comptable (équivalent de l’ordre des avocats). Fonction d’organisation
de contrôle déontologique de la profession CAD du respect de normes essentielles, déontologique
par des membres.

Déontologie pcq (Bentham a créé cette notion et a considéré que c’était une espèce d’auto-discipline)
pour une profession de se mettre des règles donc de s’auto réguler avec une sanction possible par la
profession dans un but de préserver l’image de la profession pcq lorsqu’on a un manque de la
profession qui commet des irrégularité forte c’est mauvais pour la profession.

Ce pouvoir de sanction est exercé par l’ordre des comptabilités auquel l’ensemble des expert-
comptable en France doivent y adhérer.

Thème 11 : Les professions comptables : le commissaire aux

comptes
Seconde profession destinée à assurer la fiabilité des comptes. Fonction de contrôler la fiabilité des
manuels et ce pour que les parties prenantes (salariés admin fiscale… ) soient mesure de prendre
leurs décisions en toute connaissance de cause.

La contrainte à la fois d’organisation et budgétaire, financière puisque nommer un commissaire au


compte coute cher puisque c’est l’entreprise elle-même qui doit le payer. Contrainte que le
législateur a souhaité ne pas imposer à toutes les entreprises. (réduction du champ d’application).
Loi PACTE du 22 MARS 2019 a réduit l’obligation, suite à cela quel que soit la forme de la société un
p. 85
commissaire doit être désigné lorsqu’on remplit les critère suivants plus exactement lorsque quel
que soit la forme de la société on a un commissaire qui doit être désigné que si la société dépasse
deux des trois seuils suivants :

- 4 millions d’euros de bilan total

- 8 millions de CA

- 50 salariés.

Loi pacte a changé la configuration de l’opération en la réduisant. Ce qui a posé des difficulté pcq a
réduit l’activité des commissaires aux comptes. Aujourd’hui il y a cette obligation qui est limitée à
ces seuils.

Cela étant, la nomination d’un commissaire est un élément de protection notamment pour les
associés (partie prenantes aussi). Pour que le paiement minoritaire des associés soient protégés des
paiements majoritaires il peut être nécessaire de nommer un commissaire aux comptes. Si
entreprise atteint pas ces seuils les associés qui représentent un dixième du capital social peuvent
demander la nomination d’un commissaire aux comptes. On demande au juge, le juge apprécie et
dit s’il y a nécessité de nommer un commissaire aux compte au regard des éléments apportés par
les associés minoritaires. Certes on a réduit le champs mais on sait réagir pour les cas particuliers.

S’ajoute les sociétés particulière SNC et SARL. Les associés qui représentant au moins un quart du
capital, possibilité d’exiger des majoritaires la nomination d’un commissaire aux comptes. Dans ces
sociétés on peut demander lorsqu’on est minoritaire aussi la nomination en justice d’un
commissaire. S’ajoute aussi la notion d’imposer la nomination d’un commissaire aux comptes
lorsqu’il y a un quart du capital sans l’aléa du juge ART L225-35 du CCommerce. REGARDE AMETICE
POUR SAVOIR SI C UN TIERS OU UN QUART MAIS PAS DE PARTIEL SUR CA.

Paragraphe 1 : Monopole

Le commissaire aux compte dispose d’un monopole sur la certification des comptes. Avec là aussi un certain
nombre de condition pour être inscrit sur la liste des commissaires aux comptes.

Paragraphe 2 : Règles de conduite :

Pas d’obligation de conseil.

A) L’obligation de diligence

Dans la certification des comptes. Si grosse erreur qui saute aux yeux qu’il n’a pas vu en tant que
commissaire, dans ce cas on considèrera que vous avez commis une faute et donc peut engager la
responsabilité du commissaire. Même sanction que l’expert-comptable.

B) Le devoir d’indépendance

Obligation de prévenir les situations de conflits d’intérêts. ex : affaire Enron.

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Paragraphe 3 : Contrôle :

Aujourd’hui c’est un contrôle qui est bicéphale (de tête). Un contrôle interne à la profession, c’est la compagnie
nationale des commissaires aux comptes. S’ajoute à coté une autorité administrative indépendante qui est le haut
conseil du commissariat aux comptes qui offre une garantie supplémentaire .

p. 87

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