TRAVAUX DIRIGES

I/ QUESTIONS DE COURS

1-Définir :
a- La politique économique
b- L’économie de marché
c- La politique conjoncturelle
d- La politique structurelle
e- L’efficacité au sens de Pareto

2- Définir les principales caractéristiques d’un bien public pur. Comment ensemble ces
caractéristiques affectent – elles le financement de sa production.

3- L’offre privée de bien public est – elle optimale ? Si non quelle politique de financement
préconisez-vous.

4- Définir une externalité positive de consommation et une externalité négative de production

avec des exemples à l’appui. Puis à l’aide de graphiques, représenter la perte de bien-être
collectif occasionnée par chacune de ces externalités.

5- Expliquer comment l’intervention de l’Etat peut-elle contribuer à restaurer l’efficacité du

marché en cas d’asymétrie du marché (Aléa moral et sélection adverse).

6- Pourquoi les rendements d’échelle croissant sont-ils considérés comme un échec de

marché ? En situation de rendements croissants, l’intervention de l’Etat peut-elle restaurer
l’optimum de premier rang (first best).

7- Définir et représenter le carré magique de Nicolas KALDOR.

A l’aide des données économiques relatives à la France et la Chine en 2009, représenter
leur carré magique. Lequel des deux pays semble le plus s’approcher de la configuration
idéale du carré magique ? Justifier votre réponse.

Données Taux de Taux Taux de Balance

 économiques croissance (%) d’inflation (%) chômage (%) commerciale
(%)
Chine 8,7 -0,6 4 5,7
France -2,1 0,1 9,3 -1,4

8- Rappeler les conditions de fonctionnement d’un marché de concurrence pure et parfaite

(CPP) et dire en quoi est ce que ce type de marché est limité. Ensuite, Analyser
graphiquement les situations économiques possibles des fonctions de demande (Qd) et d’offre
(Qo) des biens et services qui sont : Qd= 200-20P et Qo= 150+15P. Enfin, préciser le(s) cas
où le marché peut conduire à l’équilibre et ceux ou l’interventionnisme étatique s’avère
nécessaire.

II/ Analyse économique

Texte : « Côte d’Ivoire »

« Au cours des dernières années, l’État ivoirien a eu recours au marché financier
régional pour lever des fonds. Il a ainsi émis des emprunts obligataires d’une durée de trois
ans en juillet 2005 (FCFA 86,1 milliards à 6,5 %), juillet 2006 (FCFA 84,2 milliards à 6,5 %)
et avril 2007 (FCFA 51,7 milliards à 6 %). L’État ivoirien a également réalisé une émission
de bons du Trésor en septembre 2007 (FCFA 133,4 milliards à 7,5 %). Une nouvelle émission
a eu lieu fin juin 2008 en vue de collecter FCFA 30 milliards. Cette émission a été
sursouscrite, permettant de lever FCFA 59,1 milliards.

Les dépenses publiques, évaluées à FCFA 1 949,7 milliards en 2007, ont connu une hausse de
11,9 % par rapport à 2006. Les dépenses courantes se sont élevées à FCFA 1 565,6 milliards,
en progression de 12,7 % en liaison notamment, selon le FMI, avec les dépenses
discrétionnaires non budgétisées de l’État (engagées au dépens des programmes de sortie de
crise), le versement des salaires des militaires et des primes de front, les indemnités de
logement pour les enseignants de l’école primaire ainsi que les subventions au secteur de
l’électricité. Les dépenses d’investissement, qui se sont élevées à FCFA 254 milliards, en
hausse de 6,1 % par rapport à 2006, sont essentiellement financées sur ressources internes.
Enfin, le maintien d'un excédent primaire, hors dons, de FCFA 230,6 milliards doit être
analysé au regard de l’accumulation d'arriérés de paiements estimés à FCFA 335,7
milliards. »
Rapport Zone Franc – 2007, Banque de France.

Questions :

1- Citer et expliquer les principaux inconvénients de la politique de financement des dépenses

publiques par une émission de bons du trésor.

2- A l’aide de la théorie des dépenses publiques, expliquer la forte progression des dépenses
publiques, en particulier celle des dépenses courantes (12,7 %).

3- Peut-on dire que l’Etat ivoirien a réalisé un surplus budgétaire en 2007 ? Quels
inconvénients présente l’accumulation des arriérés de paiements pour l’économie
ivoirienne ?

4- Si vous étiez le Ministre de l’économie et des finances, quelle attitude adopteriez-vous face
à cette augmentation rapide des dépenses publiques en situation de sortie de crise.