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CHAPITRE 3 : L’ENREGISTREMENT COMPTABLE DES

OPÉRATIONS

L’activité de l’entreprise engendre des mouvements de biens et d’argent entre elle et ses
partenaires : l’achat de matériels (entrée), vente de marchandises (sortie) etc.

SECTION I : LES POSTULATS ET CONVENTIONS DU SYSCOHADA

Les principes comptables sont les règles et méthodes que doivent suivre les gestionnaires de
comptabilité. Ils peuvent être considérés comme des balises, des contraintes qui permettent
d'harmoniser, de crédibiliser et de facilité la tenue, l'interprétation et la compréhension des
documents comptables.

Le SYSCOHADA révisé est fondé sur une hypothèse sous-jacente, cinq postulats et cinq
conventions.

L’hypothèse sous-jacente c’est-à-dire implicite, c’est que les états financiers sont présentés
avec l’idée que l’entité va continuer à vivre dans un avenir prévisible : son exploitation, ses
activités ne cesseront pas brusquement. C’est ce que l’on appelle la continuité de
l’exploitation.

Les postulats définissent le champ du modèle comptable du système comptable OHADA. Un


postulat ne se démontre pas, il va de soi, c’est presque une évidence.

Les postulats sont au nombre de cinq :

1- Postulat de l’entité
2- Postulat de la comptabilité d’engagement
3- Postulat de la spécialisation des exercices
4- Postulat de la permanence des méthodes
5- Postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique.

Les conventions servent de guide pour l’élaboration des états financiers annuels du système
comptable OHADA. Une convention représente ce qui est convenu d’avance pour élaborer les
états financiers. Les conventions sont les clauses sur lesquelles repose l’élaboration des états
financiers. Il y a cinq conventions. Il s’agit de :

1- La convention du cout historique


2- La convention de la prudence
3- La convention de la transparence
4- La convention de la correspondance bilan d’ouverture – bilan de clôture
5- La convention de l’importance significative.

Il doit résulter de la bonne application de ces principes une image fidèle de la situation
(Bilan) et des performances de l’entité (Compte de résultat).

L’information produite à travers les états financiers retrace les flux des encaissements et les
flux des décaissements et leur incidence sur la trésorerie (Tableau des flux de trésorerie) et
des éléments d’information sur l’entité (Notes annexes).

L’application de ces principes de base retenus par le SYSCOHADA doit conduire à la


production d’une information financière sure et fiable.
SECTION II : ANALYSE DES OPÉRATIONS

Pour affiner l’analyse comptable des opérations, il convient d’abord de les découper en flux.
Les flux économiques ainsi retenus pourront ensuite être traduits en termes comptables.

I. ANALYSE ECONOMIQUE
Les mouvements de biens, de services ou d’argent engendrent des flux. On entend par flux
une quantité en mouvement pendant une période donnée. Exemple : flux démographique,
pour les mouvements de population.

Un flux économique peut se définir comme une quantité de biens, de services, ou de valeur
monétaire en mouvement entre deux acteurs de la vie économique.

On distingue :
 Les flux internes qui correspondent à des déplacements de valeur de l’entité. Exemple : la
sortie des matières premières des magasins vers les ateliers de production.
 Les flux externes qui correspondent à des déplacements de valeur entre l’entité et un de
ses partenaires. Exemple : achat de marchandises chez un fournisseur.
Les flux externes se décomposent :
o En flux réels qui correspondent à des mouvements de biens.
o En flux financiers qui correspondent à des mouvements de monnaie et
d’engagements.
En général, tout flux réel a une contrepartie flux financier.
1. Les flux financiers
a. Les flux monétaires
Ils correspondent à des mouvements ou à des engagements de paiements. On distingue les
recettes (flux de trésorerie entrant) et les dépenses (flux de trésorerie sortant).

b. Les flux de dettes


Lorsque l’entreprise achète à crédit on constate un flux de dettes qui est un flux sortant tandis
que son règlement est un flux entrant.

c. Les flux de créances


Par contre si l’entreprise vend à crédit on constate un flux de créances qui est un flux entrant
alors que son règlement est un flux sortant.
NB : Les flux financiers sont soit des flux monétaires, soit des flux de créances ou de dettes.

2. Les flux réels


Ils correspondent à des mouvements de biens ou de services.

On distingue les flux réels de sortie (ventes de biens et services) et les flux réels d’entrée
(acquisition d’immobilisation ou de stocks).

II. ANALYSE COMPTABLE


1. Analyse en termes d’origine et de destination
L’origine d’une opération correspond à son point de départ et sa destination son point
d’arrivée.
2. Analyse en termes d’emplois et de ressources
 Une ressource (flux sortant) se définit comme le moyen qui a permis la réalisation de
l’opération.
 Et l’emploi (flux entrant), l’utilisation qui a été faite de la ressource.
APPLICATION :
L’entreprise DMC, lors de sa création, a réalisé les opérations suivantes :
01/10 Elle a réussi à constituer son capital qui s’élève à 10 000 000. Les fonds
correspondants sont déposés en banque.

05/10 Elle reçoit l’accord pour l’emprunt de 5 000 000 qu’elle avait sollicité auprès de sa
banque et le montant est porté sur le compte bancaire de l’entreprise.

08/10 Elle fait une acquisition d’une machine de 3 000 000 payée par chèque bancaire.

10/10 Elle achète des marchandises à crédit pour une valeur de 1 500 000.

12/10 Elle retire 500 000 de son compte banque pour alimenter la caisse.

15/10 Elle règle par chèque bancaire son fournisseur 1 500 000.

18/10 Elle règle en espèces des frais de transport 35 000.

20/10 Elle règle par chèque bancaire des annonces publicitaires 90 000.

22/10 Elle vend des marchandises à crédit 2 500 000.

29/10 Elle règle par chèque bancaire le salaire de son gérant 150 000.

30/10 Elle remet en banque le chèque qu’elle a reçu de son client 2 500 000.

TRAVAIL A FAIRE : Établir le tableau d’analyse des opérations.

SOLUTION
Emplois Ressources
Date Intitulés
(Flux d’Entrée) (Flux de Sortie)

SECTION III : LE COMPTE


I. DEFINITION
Un compte est un document qui retrace les opérations de mêmes natures.

II. DESCRIPTION DES COMPTES


Un compte est un tableau partagé en deux parties :

le côté gauche appelé débit (emplois) est réservé aux flux d’entrée ;

le côté droit intitulé crédit (ressources) est réservé aux flux de sortie.

L’Imputation se définit comme l’inscription d’un montant sur un compte :

Débiter un compte c’est inscrire un montant à gauche.

Créditer un compte c’est inscrire un montant à droite.

Le solde représente la différence entre le dédit et le crédit :

Solde = Débit – Crédit

 Il est débiteur si le total du débit est supérieur au total du crédit :Débit > Crédit

Il est créditeur si le total du crédit est supérieur au total du débit :Crédit > Débit

 Il est soldé ou nul si le total du crédit est égal au total du débit : Crédit = Débit

Un solde débiteur se met au crédit ; un solde créditeur se met au débit.


On distingue trois (3) types de comptes :

 Tracé à colonnes séparées


COMPTE ….
DÉBIT CRÉDIT
Dates Libellés Sommes Dates Libellés Sommes

TOTAL TOTAL

 Tracé à colonne mariés ou jumelées

COMPTE ….
SOMMES SOLDES
Dates Libellés
Débit Crédit Débiteurs Créditeurs

TOTAUX

 Compte schématique ou en « T »

DEBIT CREDIT
EXERCICE D’APPLICATION :

Conférer exercice sur entreprise DMC

Travail à faire : Enregistrer les opérations concernées dans les comptes Banques 521 et
Fournisseurs 401

521 Banques 401 Fournisseurs


III. LE PLAN COMPTABLE ET SES PRINCIPAUX COMPTES
Tous les comptes sont numérotés. Le premier chiffre indique la classe.
Classe 1 : Elle regroupe les comptes de ressources durables (capitaux propres et dettes
financières).
Classe 2 : c’est la classe des comptes d’actifs immobilisés (charges immobilisées,
immobilisations incorporelles, corporelles et financières).
Classe 3 : c’est la classe des comptes de stocks (valeurs d’exploitation).
Classe 4 : c’est la classe des comptes de tiers (créances de l’actif circulant et dette du passif
circulant).
Classe 5 : Compte de trésorerie (titres de placement, valeurs à encaisser, banque, chèques
postaux, caisse).
Classe 6 : Compte de charges des activités ordinaires (charges d’exploitation et charges
financières).
Classe 7 : Compte de produits des activités ordinaires (produits d’exploitation et produits
financiers).
Classe 8 : Compte des autres charges et des autres produits Hors Activités Ordinaires
(HAO).
1. Comptes de ressources durables
Ces comptes enregistrent au crédit les ressources durables mises à la disposition de
l’entreprise
103 Capital personnel ;
13 Résultat ;
162 Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit.
2. Comptes d’immobilisations incorporelles ou corporelles
Ces comptes sont débités des acquisitions d’immobilisations incorporelles ou corporelles et
crédités en cas de cession.
215 Fonds de commercial
22 Terrain
231 Bâtiments sur sol propre
232 Bâtiments sur sol d’autrui
241 Matériel et outillage industriel et commercial
242 Matériel et outillage agricole
244 Matériel et mobilier
245 Matériel de transport
3. Comptes d’immobilisations financières ou créances immobilisées
Ces comptes sont débités lors de l’acquisition des créances et crédités en cas de
remboursement
271 Prêts et créances non commerciales
272 Prêts au personnel
4. Comptes de tiers
Les comptes de tiers enregistrent des créances et des dettes :
401 Fournisseurs dettes en compte
422 Personnel, rémunérations dues
481 Fournisseurs d’investissement
411 Clients
5. Comptes de trésorerie
Les comptes de trésorerie enregistrent les flux monétaires : ils sont débités des entrées de
monnaie (recettes) et crédités des sorties de monnaie (dépenses)
521 Banque
531 Chèques postaux
571 Caisse
6. Comptes de charges des activités ordinaires
Les comptes de charges sont débités des flux réels d’entrées de biens et services et de services
consommés par l’entreprise : achat de m/ses, de matières, de fournitures et de services.
601 Achat de m/ses
602 Achat de matières premières et fournitures liées
604 Achats stockés de matières et fournitures consommables
605 Autres achats
61 Transports
622 locations et charges locatives
624 Entretien réparation et maintenance
625 primes d’assurances
627 Publicité, publications et relations publiques
631 Frais bancaires
64 Impôts et taxes
661 Rémunérations directes versées au personnel national
671 Intérêts des emprunts
674 Autres intérêts
7. Comptes de produits des activités ordinaires
Les comptes de produits enregistrent au crédit des flux réels de sortie de ressources créées :
ventes de m/ses, de produits fabriqués ou de services.
701 Ventes de mes
702 Ventes de produits finis
706 Services vendus
707 Produits accessoires
71 Subvention d’exploitation
771 Intérêts des prêts
SECTION IV : LE JOURNAL

Le journal est un centre d’échange. L’entreprise entretient des relations avec les tiers. Ces
relations donnent naissance aux flux économiques.
Le livre-journal est un registre obligatoire sur lequel les opérations sont enregistrées dans un
ordre chronologique.

Le journal est composé d’articles retraçant les différents flux avec les pièces justificatives
(facture, chèque, contrat.)
Le journal doit être coté, paraphé et conservé avec les pièces justificatives pendant 10 ans au
moins. Il ne doit comporter ni blanc ni rature ni alternation d’aucune sorte. Ses pages sont
numérotées et signées par le greffier du tribunal d’instance.

I. STRUCTURE DU LIVRE-JOURNAL
Date

comptes Intitulé du cpte débité Montant
à débiter
N° Intitulé du cpte crédité Montant
comptes
à créditer Libellé (pièce comptable)
Date

comptes Intitulé du cpte débité Montant
à débiter
N° Intitulé du cpte crédité Montant
comptes
à créditer Libellé (pièce comptable)
Date

Total à reporter TD TC
NB : Le journal est totalisé au bas de chaque page ; les totaux sont reportés au début de la
page suivante.
II. PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE

L’enregistrement d’une opération fait intervenir au moins deux comptes mouvementés en sens
inverse pour un même montant.

C’est à dire lorsqu’un ou plusieurs comptes sont débités, un ou plusieurs comptes sont
crédités pour le même montant. Dans chaque article le total du débit est égal au total du crédit.

Exemples :

02/03 : Acquisition d’un ordinateur 350 000 par banque chèque n°C1.

04/03 : Ventes de marchandises facture FV01 pour un montant de 750 000 dont 2/3 au
comptant par caisse et le reste à crédit.

07/03 : Achats d’une camionnette facture FA005 pour un montant de 3 000 000 dont moitié
par banque et le reste à crédit.

SOLUTION
02/03
244 Matériel et mobilier 350 000
521 Banque 350 000
Acquisition d’un ordinateur chèque n°C1
04/03
571 Caisse 500 000
411 Clients 250 000
701 Ventes de marchandises 750 000
Vente de m/ses facture FV01
07/03
245 Matériel de transport 3 000 000
521 Banque 1 500 000
481 Fournisseurs d’investissement 1 500 000
Achat d’une camionnette facture FA005
Total à reporter 4 100 000 4 100 000
APPLICATION
Une société prestataire de services (EDMARK) vous soumet les éléments suivants au
01/01/07 :

Matériel et mobilier 1 500 000


Clients 2 000 000
Banque 2 500 000
Capital 5 000 000
Fournisseurs 1 000 000
1) Établir le bilan (d’ouverture) au 01/01/07
Les opérations suivantes ont été réalisées par la suite :

 05/01 : Retrait de la banque pour alimenter la caisse 500 000 (chèque N° 001).

 12/01 : Règlement des clients 300 000 par chèque et 200 000 en espèces.

 25/01 : Achat d’un mobilier 800 000 par chèque N°002.

 31/01 : Règlement de la facture N°01 d’électricité 75 000 en espèces.

 10/02 : Prestation facturée aux clients 1 000 000 facture N°31.

 15/02 : Règlement de la prime d’assurance 120 000 par chèque N° 003.

 28/02 : Ouverture d’un CCP dépôt de 150 000 en espèces.

2) Après avoir enregistré le bilan d’ouverture, enregistrer toutes les opérations au


journal.
SOLUTION
1. Le bilan d’ouverture
ACTIF Montant PASSIF Montant
Matériel et mobilier 1 500 000 Capital 5 000 000
Clients 2 000 000 Résultat -
Banque 2 500 000 Fournisseurs 1 000 000
Total Actif 6 000 000 Total Passif 6 000 000

2. Journal de l’entreprise EDMARK


01/01/2007
244 Matériel et mobilier 1 500 000
411 Clients 2 000 000
521 Banque 2 500 000
101 Capital social 5 000 000
401 Fournisseurs 1 000 000
Report du bilan d’ouverture
05/01
571 Caisse 500 000
521 Banque 500 000
Chèque n°001
12/01
521 Banque 300 000
571 Caisse 200 000
411 Clients 500 000
Règlement des clients
25/01
244 Matériel et mobilier 800 000
521 Banque 800 000
Chèque n°002
31/01
605 Autres achats 75 000
571 Caisse 75 000
Facture n°01
10/02
411 Clients 1 000 000
706 Services vendus 1 000 000
Facture n°31
15/02
625 Prime d’assurance 120 000
521 Banque 120 000
Facture n°003
28/02
531 CCP 150 000
571 Caisse 150 000
Ouverture compte CCP
Total à reporter 9 145 000 9 145 000
SECTION V : LE GRAND LIVRE

Les opérations enregistrées dans le journal sont reportées dans le Grand livre qui est un
document obligatoire qui regroupe tous les comptes de l’entreprise.

Si l’on veut tirer parti des articles du journal, c’est à dire : calculer le total des achats, des
ventes, ou bien connaître le solde du compte banque, il faut classer toutes ces opérations ; il
convient alors de regrouper les opérations concernant les mêmes comptes : c’est l’objet du
grand livre.

Le classement des opérations se fait par report des inscriptions portées au journal dans les
comptes concernés du grand livre.

Le report est effectué périodiquement (mois, quinzaine, semaine).

STRUCTURE DU GRAND LIVRE


N° et Intitulé du compte N° et Intitulé du compte
Débit Crédit Débit Crédit

TD TC TD TC
SC SD
Cas d’un compte avec un solde créditeur Cas d’un compte avec un solde débiteur

APPLICATION : Conférer l’entreprise EDMARK.


TAF : Ouvrir le grand livre et y reporter les opérations.
SECTION VI : LA BALANCE

Les opérations enregistrées dans le journal sont reportées dans le grand livre.
Ce report peut comporter des erreurs et /ou omissions.
La balance est l’instrument qui vérifie si le report a été bien effectué : c’est un instrument de
contrôle.
À partir de la balance il est possible de déterminer un RESULTAT et de présenter un BILAN
Voir section VII.
On distingue :
la balance à deux colonnes ;
la balance à quatre colonnes ;
la balance à six colonnes.
Balance à deux (2) colonnes
Soldes au …
N° cpte Intitulés des comptes
SD SC

Totaux

Balance à quatre (4) colonnes


Sommes Soldes au …
N° cpte Intitulés des comptes
D C SD SC

Totaux

Balance à six (6) colonnes


Soldes Mouvements
Soldes clôture
N° cpte Intitulés des comptes d’ouverture de la période
SD SC D C SD SC

Totaux

Remarques

 Total débit de la balance = Total crédit de la balance


 Total débit et crédit de la balance = Total débit et crédit du journal
 Total des soldes débiteurs = Total des soldes créditeurs

APPLICATION : Conférer l’entreprise EDMARK

TAF : Présenter au 28/02 :

1. La balance à 2 colonnes ;
2. La balance à 4 colonnes.
SECTION VII : COMPTE DE RÉSULTAT PROVISOIRE ET BILAN
PROVISOIRE

Périodiquement (mensuellement, trimestriellement etc.) les entreprises établissent une


situation provisoire en dressant le compte de résultat provisoire et le bilan provisoire. Ces
documents permettent à mi-parcours de mesurer les performances et de faire le point sur la
gestion de l’entreprise.

Nota Bene :
Les comptes de la classe 1 à la classe 5 sont les comptes de bilan ou de patrimoine et ;
Ceux de la classe 6 à la classe 8 les comptes de gestion ou de détermination du résultat.
Comment dresser le compte de résultat et le bilan provisoire à partir de la balance ?
Balance à six (6) colonnes
Soldes Mouvements Soldes
N° cpte Intitulés des comptes S S C S S
D
D C D C
B 1 Comptes de Ressources durables X
I 2 Comptes Actifs immobilisées X
L
3 Comptes Stocks X
A
N 4 Comptes Tiers X X
5 Comptes Trésorerie X X
6 Comptes Charges AO X
Compte
de 7 Comptes Produits AO X
résultat 8 Comptes Charges et produits HAO X X
Totaux
I. LE COMPTE DE RESULTAT PROVISOIRE
Le compte de résultat se présente de la façon suivante :

Charges Montant Produits Montant

Comptes de la classe 6 Comptes de la classe 7

Comptes de Charges HAO Comptes de Produits HAO


(8 impaire) (8 paire)

Totaux charges Totaux produits

Remarque :

Le compte 603 variations de stock de biens achetés peut présenter un solde débiteur ou
créditeur.
S’il est créditeur il se présente avec un signe -

 Le compte 73 variation des biens et services produits peut présenter un solde débiteur
ou créditeur.
S’il est débiteur il se présente avec un signe -

II. LE BILAN PROVISOIRE


Le bilan se présente de la façon suivante :
Actif Montant Passif Montant
2.Comptesd’Actifs immobilisées 1. Comptes de RD
3. Comptes de stocks 4. Comptes de tiers
4. Comptes de tiers 5. Comptes de trésorerie (SC)
5. Comptes de trésorerie (SD)
Total actif Total Passif

Certains comptes de la classe 1 (12, 13...) peuvent se présenter avec un solde débiteur. Dans
ce cas ils se présentent au bilan avec un signe -

NOTION D’ACTIVITE
L’activité peut être définie comme l’ensemble des opérations accomplies par l’entreprise en
vue de réaliser son objet social.

On distingue l’activité ordinaire c'est-à-dire récurrente, l’activité répétitive, donc l’activité


réalisée dans les conditions normales d’exploitation et l’activité extraordinaire c'est-à-dire
l’activité n’étant pas censée se reproduire de manière fréquente ou régulière.

Concrètement les opérations Hors Activités Ordinaires (HAO) sont liées aux changements de
structures (investissements ou cession d’immobilisations ou à des événements extraordinaires
tels que les phénomènes naturels (inondations, tremblement de terre…).

Toute autre opération est ordinaire.

Application :

La balance de l’entreprise AIDARA se présente comme suit le 31/03/2015 (en milliers de


francs).
TOTAUX SOLDES
N° Intitulés
Débit Crédit Débiteurs Créditeurs
103 Capital personnel 43 000 43 000
162 Emprunt 5 000 15 000 10 000
230 Bâtiments 30 000 30 000
244 Matériel et mobilier 18 000 18 000
401 Fournisseurs 4 000 6 000 2 000
411 Clients 13 000 11 000 2 000
521 Banque 23 000 10 000 13 000
601 Achats de marchandises 30 000 1 000 29 000
701 Ventes de marchandises 1 000 38 000 37 000
Totaux 124 000 124 000 92 000 92 000
Le journal du mois d’Avril 2015 se présente comme suit :
N° cptes Intitulés Débit Crédit
01/04
5 000 000
162 Emprunt
671 Intérêts emprunts 450 000
521 Banque 5 450 000
Avis de débit
04/04
1 500 000
244 Matériels et mobilier
605 Autres achats 150 000
521 Banque 1 650 000
Chèque n°4503
10/04
2 500 000
571 Caisse
521 Banque 2 500 000
Chèque n°4504
18/04
100 000
571 Caisse
411 Clients 100 000
Pièce R204
21/04
1 250 000
411 Clients
701 Ventes de m/ses 1 200 000
707 Produits accessoires 50 000
Facture V201
25/04
2 940 000
601 Achats de m/ses
61 Transport 60 000
401 Fournisseurs 3 000 000
Facture A145
26/06
200 000
605 Autres achats
571 Caisse 200 000
Pièce D354
27/04
1 450 000
401 Fournisseurs
521 Banque 1 450 000
Chèque 4505
28/04
250 000
571 Caisse
707 Produits accessoires 250 000
Pièce R205
Total à reporter 15 850 000 15 850 000
Travail à faire :
1. Reporter les opérations du journal dans les comptes du grand livre.
2. Présenter la balance à six (6) colonnes de l’entreprise au 30 avril 2015.
À partir de la Balance :
3. Déterminer le résultat en présentant le compte de résultat.
4. Établir le bilan provisoire au 30 avril 2015.
CHAPITRE 3 : L’ENREGISTREMENT COMPTABLE DES OPÉRATIONS.............................1
SECTION I : LES POSTULATS ET CONVENTIONS DU SYSCOHADA...............................1
SECTION II : ANALYSE DES OPÉRATIONS............................................................................3
I. ANALYSE ECONOMIQUE................................................................................................3
1. Les flux financiers.............................................................................................................4
a. Les flux monétaires.......................................................................................................4
b. Les flux de dettes...........................................................................................................4
c. Les flux de créances......................................................................................................4
2. Les flux réels.....................................................................................................................4
II. ANALYSE COMPTABLE...................................................................................................4
1. Analyse en termes d’origine et de destination................................................................4
2. Analyse en termes d’emplois et de ressources................................................................4
SECTION III : LE COMPTE.........................................................................................................6
I. DEFINITION........................................................................................................................6
II. DESCRIPTION DES COMPTES.......................................................................................6
III. LE PLAN COMPTABLE ET SES PRINCIPAUX COMPTES....................................9
1. Comptes de ressources durables......................................................................................9
2. Comptes d’immobilisations incorporelles ou corporelles..............................................9
3. Comptes d’immobilisations financières ou créances immobilisées.............................10
4. Comptes de tiers..............................................................................................................10
5. Comptes de trésorerie.....................................................................................................10
6. Comptes de charges des activités ordinaires.................................................................10
7. Comptes de produits des activités ordinaires...............................................................11
SECTION IV : LE JOURNAL......................................................................................................12
I. STRUCTURE DU LIVRE-JOURNAL.............................................................................12
II. PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE............................................................................13
SECTION V : LE GRAND LIVRE...............................................................................................16
SECTION VI : LA BALANCE.....................................................................................................17
SECTION VII : COMPTE DE RÉSULTAT PROVISOIRE ET BILAN PROVISOIRE........19
I. LE COMPTE DE RESULTAT PROVISOIRE................................................................20
II. LE BILAN PROVISOIRE.................................................................................................20

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