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1 INTRODUCTION
3 L’ORGANISATION COMPTABLE
Principes
Les supports comptables
L’inventaire
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SOMMAIRE
3
INTRODUCTION
Un bilan à une date donnée, état du patrimoine de l’entreprise, qui permet aux tiers
d’apprécier sa pérennité, sa capacité à rembourser ses dettes et de connaître le
résultat de l’exercice
Un compte de résultat, résumé de l’activité de l’entreprise pendant 12 mois, qui
permet d’expliquer la formation du résultat de l’exercice en récapitulant les revenus
de l’exercice (produits), sources d’enrichissement, et les coûts (charges), sources
d’appauvrissement. Il permet aux tiers d’apprécier la rentabilité de l’entreprise
L’annexe, composée d’une suite de tableaux, dont l’objectif et d’expliquer le contenu
du bilan et du compte de résultat
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INTRODUCTION
La comptabilité générale fait l’objet d’une normalisation. Les normes comptables constituent
un ensemble de règles, de principes, de méthodes d’élaboration et de présentation des
comptes des entreprises de manière à les rendre plus fiables, transparents et comparables.
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LES PRINCIPES FONDAMENTAUX
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LES NOTIONS DE PATRIMOINE ET D’ACTIVITE DE L’ENTREPRISE
Une des finalité de toute entreprise privée outre que la pérennité est de s’enrichir en exerçant une activité.
Une des finalité de la comptabilité générale est de mesurer l’enrichissement (bénéfice) ou l’appauvrissement
(perte) de l’entreprise de deux façons différentes, simultanées et complémentaires :
En comparant En évaluant
Les revenus et les coûts engendrés par son activité au La variation de son patrimoine provenant de
cours d’une période de douze mois, appelée exercice. l’activité, entre le début et la fin de l’exercice
Cette finalité est atteinte à travers deux états de synthèse : le bilan et le compte de résultat.
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LES NOTIONS DE PATRIMOINE ET D’ACTIVITE DE L’ENTREPRISE
2.2.2 LE BILAN :
Le bilan est un document reflétant l’image financière de l’entreprise à une date déterminée. On
distingue deux principales approches pour le définir :
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LES NOTIONS DE PATRIMOINE ET D’ACTIVITE DE L’ENTREPRISE
ACTIF IMMOBILISE
Il s’agit des biens et créances destinés à être utilisés ou à rester de façon durables dans l’entreprise.
L’actif immobilisé est composé de trois postes :
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LES NOTIONS DE PATRIMOINE ET D’ACTIVITE DE L’ENTREPRISE
ACTIF CIRCULANT
Il s’agit des biens et créances liés au cycle d’exploitation et qui n’ont pas vocation à être maintenus
durablement dans l’entreprise.
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LES NOTIONS DE PATRIMOINE ET D’ACTIVITE DE L’ENTREPRISE
CAPITAUX PROPRE
Ce sont des moyens de financement mis à la disposition de l’entreprise de façon permanente.
Les capitaux propres comprennent les principaux postes suivants :
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LES NOTIONS DE PATRIMOINE ET D’ACTIVITE DE L’ENTREPRISE
LES DETTES
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LES NOTIONS DE PATRIMOINE ET D’ACTIVITE DE L’ENTREPRISE
LE RESULTAT
Le bilan établit en fin d’exercice (douze mois d’activité), permet de dégager le résultat de l’entreprise par
déséquilibre entre l’actif et le passif :
Il se place toujours au passif du bilan dans la rubrique des capitaux propres, affecté du signe (+) dans le
cas d’un bénéfice ou du signe (-) dans le cas d’une perte.
PRESENTATION DU BILAN
Sa présentation simplifiée est la suivante
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LES NOTIONS DE PATRIMOINE ET D’ACTIVITE DE L’ENTREPRISE
APPLICATION
Le 07 Mars de l’exercice N, deux associé décident de créer un cabinet de conseil (SI consulting). Il
constitue une société au capital de 100 000 DH et apportent respectivement :
- Mobilier de bureau : 25 000 dh
- Materiel informatique : 34 000 dh
- Frais de création du cabinet : 16 000 dh
- liquidités déposées sur le comptes bancaire : 25 000 dh
Bilan au 07 Mars N
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LES NOTIONS DE PATRIMOINE ET D’ACTIVITE DE L’ENTREPRISE
Exercice :
La société GILA vous communique les éléments suivants :
- Agencements et installations : 80 000 DH
- Achat d’un logiciel de gestion commerciale 57 000 DH
- Matériel de bureau : 17 300 DH
- Capital : 500 000 DH
- Emprunt : 60 000 DH
- Mobilier: 14 500 DH
- Stocks de marchandises au 01/01/N 129 000 DH
- Disponibilités : 30 650 DH
- Une partie de l’emprunt a été remboursé à concurrence de 15 000 DH
- Un véhicule à été acquis pour 150 000 DH
- Les fournisseurs ont accordé un délai de paiement pour 48 000 DH
- Les clients doivent 67 000 DH
- Le stock de marchandises au 01/01/N +1 est de 220 000 DH
- Les espèces détenues en caisse s’élèvent à 3 500 DH
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LES NOTIONS DE PATRIMOINE ET D’ACTIVITE DE L’ENTREPRISE
Exercice corrigé :
Bilan au 31 Décembre N
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LES NOTIONS DE PATRIMOINE ET D’ACTIVITE DE L’ENTREPRISE
Le compte de résultat décrit pour une période donnée l’activité de l’entreprise. Il est établit à la fin de
l’exercice. Le compte de résultat permet de connaître :
• L’ensemble des coûts engagés, appelés charges, au cours d’un exercice pour les besoins de l’activité
de l’entreprise
• L’ensemble des revenus, appelés produits, générés par son activité pour le même exercice
• Le résultat de l’exercice par différence entre le total des produits et le total des charges :
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LES NOTIONS DE PATRIMOINE ET D’ACTIVITE DE L’ENTREPRISE
LES CHARGES
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LES NOTIONS DE PATRIMOINE ET D’ACTIVITE DE L’ENTREPRISE
LES PRODUITS
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LES NOTIONS DE PATRIMOINE ET D’ACTIVITE DE L’ENTREPRISE
Compte de résultat
Charges Produits
Charges d'exploitation Produits d'exploitation
Charges financières Produits financiers
Charges exceptionnelles Produits exceptionnels
Impôt sur les bénéfices
Résultat de l'exercice
Total général Total général
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LES NOTIONS DE PATRIMOINE ET D’ACTIVITE DE L’ENTREPRISE
Exercice :
Le bilan de l’entreprise PATRIM se présente comme suit en début d’exercice « N » :
Bilan au 01 Janvier N
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LES NOTIONS DE PATRIMOINE ET D’ACTIVITE DE L’ENTREPRISE
Exercice corrigé :
Tableau de variation
VARIATIONS
RUBRIQUES EN DEBUT D'EXERCICE RUBRIQUES EN FIN
+ -
D'EXERCICE
RUBRIQUES MONTANT Poste Montant Poste Montant
Actif immobilisé 450 000,00 Matériel 280 000,00 730 000,00
Disponibilité 500 000,00 Client 80 000,00
Client 549 000,00 Disponibilité 280 000,00
Actif circulant 750 000,00 1 062 000,00
Disponibilité 80 000,00 Disponibilité 57 000,00
Disponibilité 400 000,00
Capitaux propres 1 000 000,00 Résultat 92 000,00 1 092 000,00
Dettes 200 000,00 Emprunt 500 000,00 700 000,00
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LES NOTIONS DE PATRIMOINE ET D’ACTIVITE DE L’ENTREPRISE
Exercice corrigé :
Bilan au 31 Décembre N
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LES NOTIONS DE PATRIMOINE ET D’ACTIVITE DE L’ENTREPRISE
Exercice corrigé :
Total II - Total II -
Charges d'exceptionnelles Produits exceptionnels
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LA NOTION DE COMPTE LE PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE
LA NOTION DE COMPTE
Les faits comptables influent sur le patrimoine en générant ou non un résultat. Il est impossible
matériellement d’enregistrer directement les opérations comptables au bilan et au compte de résultat.
Ceci entrainerait d’innombrables erreurs et obligerait la modification continuelle des tableaux de
synthèse.
Définition
Le plan comptable général a prévu d’enregistrer les faits comptables dans des tableaux intitulés comptes.
Le compte comptable est la plus petite unité retenue pour le classement et l’enregistrement des
mouvements comptables.
Présentation du compte
Le compte se présente sous la forme d’un tableau à deux colonnes. Par mesure de simplification, une
présentation schématique, dire en « T » est utilisée dans les ouvrages de comptabilité.
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LA NOTION DE COMPTE LE PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE
LA NOTION DE COMPTE
SOLDE
Les soldes des comptes sont repris en fin d’exercice afin d’établir le compte de résultat et le bilan.
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LA NOTION DE COMPTE LE PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE
LA NOTION DE COMPTE
La clôture du compte
A la fermeture du compte, le solde se trouve du coté opposé à celui de sa nature de manière à respecter
l’égalité : Total débit = Total crédit.
La réouverture du compte
A la réouverture du compte, le solde se trouve toujours du coté de sa nature.
Le solde débiteur est porté du coté du débit du compte tandis que le solde créditeur est inscrit du coté du
crédit.
Débit 5161. Caisse Crédit Débit 4411. Fournisseur Crédit
10 000.00 10 000.00 10 000.00 50 500.00
5 000.00 7 500.00 Fermeture du 15 000.00
20 000.00 7 500.00 compte 15 000.00
SD : 10 000.00 SC : 15 000.00
35 000.00 35 000.00 50 500.00 50 500.00
SD 10 000.00 SC : 15 000.00
Réouverture
solde à nouveau
Illustration
Débit 3421. Client Crédit
15 000.00 5 000.00
5 000.00 15 000.00
20 000.00 20 000.00
Solde nul
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LA NOTION DE COMPTE LE PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE
LA NOTION DE COMPTE
Le plan de comptes
Le plan de compte est la liste intégrale des comptes fournie par le plan comptable général. Il est structuré
en dix classes, organisées en cinq parties :
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LA NOTION DE COMPTE LE PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE
LA NOTION DE COMPTE
La codification
Chaque compte possède un numéro et un intitulé. Le plan comptable utilise le principe de la codification
décimale. Elle permet :
• de trier les opérations par grandes catégories (classes)
• d’analyse les opérations au sein de chaque catégorie
• de faciliter les regroupements en postes et rubriques
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LA NOTION DE COMPTE LE PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE
LA PARTIE DOUBLE
Analyse des flux
L’objet de la comptabilité est d’enregistrer toutes les opérations issues de l’activité économique de
l’entreprise et qui modifient son patrimoine afin de dresser ultérieurement :
• Une image fidèle de son patrimoine le bilan,
• Un film de son activité le compte de résultat
L’activité économique de l’entreprise s’exprime par des échanges et des transactions avec des tiers,
appelés opérations.
Le travail comptable consiste à analyser chaque opération simultanément en distinguant la ressource de
l’emploi.
Exemple :
L’entreprise PATRIM achète des marchandises pour 30 000,00 DH, réglées par chèque bancaire, à son
fournisseur SOFEM.
La ressource le chèque
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LA NOTION DE COMPTE LE PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE
LA PARTIE DOUBLE
La traduction comptable
Chaque opération est comptabilisée sous deux aspects : la ressource et l’emploi, et par conséquent dans
deux comptes différents au minimum :
• Un compte qui enregistre la ressource
• Un compte qui enregistre l’emploi
Par convention :
L’emploi La ressource
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LA NOTION DE COMPTE LE PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE
LA PARTIE DOUBLE
La traduction comptable
Exemple :
L’entreprise PATRIM achète des marchandises pour 30 000,00 DH, réglées par chèque bancaire, à son
fournisseur SOFEM.
30 000,00 30 000,00
Par convention :
• Les comptes d’actif et les comptes de charges représentent des emplois : ils augmentent au débit et
diminuent au crédit.
• Les comptes de passif et les comptes de produits représentent des ressources : ils augmentent au crédit
et diminuent au débit
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LA NOTION DE COMPTE LE PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE
LA PARTIE DOUBLE
Exercice :
Enregistrer les opérations suivantes dans les comptes schématiques :
1- Yassine, Mouman et Othman créent une société avec les apports suivant :
• Matériel de transport 78 000,00 DH
• Mobilier de bureau et matériel de bureau 50 000,00 DH
• Local 100 000,00 DH
• Espèces déposés en banque 50 000,00 DH
2- Achats de marchandises à crédit 12 300,00 DH
3- Ventes de marchandises contre espèces 15 320,00 DH
4- Emprunté à la banque 40 000,00 DH
5- Achat d’un ordinateur par chèque 20 000,00 DH
6- paiement de l’assurance par chèque 5 000,00 DH
7- Vente de marchandises à crédit 18 520,00 DH
8- Encaissement des règlements clients (Chèques) 15 000,00 DH
9- Règlement des salaires par chèques 8 200,00 DH
10- Retour de certaines marchandises vendues 320,00 DH
11- Dépôt d’espèces à la banque 1 300,00 DH
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LA NOTION DE COMPTE LE PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE
LA PARTIE DOUBLE
Exercice corrigé :
78 000,00 78 000,00
50 000,00
100 000,00
50 000,00
50 000,00 40 000,00
Bâtiment Fournisseurs
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LA NOTION DE COMPTE LE PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE
LA PARTIE DOUBLE
Exercice corrigé:
5 000,00 8 200,00
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2. PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE GENERALE
LA NOTION DE COMPTE LE PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE
LA PARTIE DOUBLE
Exercice 2 :
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3. L’ORGANISATION COMPTABLE
PRINCIPES
Selon le plan comptable générale, chaque écriture s’appuie sur une pièce justificative datée,
établie sur papier ou sur un support assurant la fiabilité, la conservation et la restitution en clair
de son contenu pendant les délais requis.
Les pièces justificatives sont :
Créées par l’entreprise comme documents internes (factures destinées aux clients, pièces de
caisse concernant les encaissements et décaissements en espèces, bulletins de paie établis aux
salariés, chèque et ordres de virement établis par l’entreprise…) ;
Créées par des tiers comme documents externes (factures émises par les fournisseurs, extraits
de compte expédiés par les banques, chèques ou virements reçu des clients…).
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3. L’ORGANISATION COMPTABLE
LES SUPPORTS COMPTABLES
Selon le Plan comptable générale, toute entreprise doit tenir un certain nombre de documents
obligatoires :
Manuel d’organisation Il décrit l’organisation comptable, les moyens de traitement et les circuits d’informations. Ce manuel est mis à jour au fur et à mesure -
comptable des modifications apportées soit aux procédures soit à l’organisation du circuit d’informations.
Il enregistre toutes les opérations, soit jour par jour, soit sous forme de récapitulatifs mensuels, à condition de conserver les Achats -ventes–OD- -
Livre journal documents permettant de les reconstituer jour par jour. banques-caisses-
immobilisations
Le grand livre est un registre obligatoire qui regroupe tous les comptes de l'entreprise. Il est alimenté par le report des écritures au
Grand livre -
journal. Il peut être détaillé en autant de grands livres auxiliaires si le besoin s'en fait sentir
Grand livre tiers Il est composé de l’ensemble des comptes tiers avec le détail des fournisseurs et des clients gérés en auxiliaire -
Etat récapitulatif pour chaque compte qui fait apparaître le cumul des mouvements débiteurs ou créditeurs et les soldes débiteurs ou -
Balance générale
créditeurs.
Balance auxiliaire Etat qui permet de gérer les tiers (clients et fournisseurs) et les autres débiteurs et créditeurs Clients, fournisseurs
Le livre d'inventaire est un registre obligatoire qui regroupe les données d'inventaire et sur lequel sont transcrits les documents de -
Livre d’inventaire
synthèse (bilan, compte de résultat, annexe)
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3. L’ORGANISATION COMPTABLE
LES SUPPORTS COMPTABLES
Registre de transfert des valeurs mobilières Le registre de transfert des valeurs mobilières a été parafé le xxxxxxxxx à Casablanca
Registre des PV des assemblées générales Les registres des assemblées et des conseils ont été cotés et parafés le xxxxxx à Casablanca
Registre des PV des conseils d’administration Les registres des assemblées et des conseils ont été cotés et parafés le xxxxxx à Casablanca
Livre de paie Le livre de paie a été visé par l’inspection de travail le xxxxxxxxxxx à Casablanca
Livre des congés payés Le livre des congés payés a été visé par l’inspection de travail le xxxxxxxxxx à Casablanca
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3. L’ORGANISATION COMPTABLE
LES SUPPORTS COMPTABLES
L’ensemble de ces obligations amène à distinguer deux types de travaux comptables au sein de la
comptabilité générale.
Comptabilité générale
• Enregistrement jour par jour des faits • Ensemble des opérations permettant de
comptables réalisés par l’entreprise au cours recenser les éléments du patrimoine de
de l’exercice. l’entreprise et de déterminer le résultat
exact en fin d’exercice.
• Etablissement des documents de synthèse.
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3. L’ORGANISATION COMPTABLE
LES SUPPORTS COMPTABLES
1. Le journal
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3. L’ORGANISATION COMPTABLE
LES SUPPORTS COMPTABLES
1. Le journal
Date
N° du compte Valeur débit
Intitulé du compte débit
N° du compte Valeur crédit
Intitulé du compte crédit
Libellé (Pièce justificative)
L’égalité :
doit toujours être respectée, ce qui prouve que le principe de la partie double a bien été appliqué.
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3. L’ORGANISATION COMPTABLE
LES SUPPORTS COMPTABLES
Exercice DUVAL :
Monsieur DUVAL a crée une entreprise le 03 Avril N. Son activité ne nécessite pas de stockage.
Le bilan de départ se présente comme suit :
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3. L’ORGANISATION COMPTABLE
LES SUPPORTS COMPTABLES
Exercice DUVAL :
Les opérations réalisées au mois d’Avril ont été les suivantes :
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3. L’ORGANISATION COMPTABLE
LES SUPPORTS COMPTABLES
Exercice DUVAL :
45
3. L’ORGANISATION COMPTABLE
LES SUPPORTS COMPTABLES
Exercice DUVAL :
46
3. L’ORGANISATION COMPTABLE
LES SUPPORTS COMPTABLES
Exercice DUVAL :
47
3. L’ORGANISATION COMPTABLE
LES SUPPORTS COMPTABLES
2. Le grand livre
Le grand livre est l’ensemble des comptes d’une entreprise. Les comptes sont alimentés en
renseignements à partir du journal. Le grand livre éclate donc les renseignements chronologiques
du journal par nature d’opérations, dans les différents comptes concernés.
Les éléments essentiels suivants doivent figurer sur chaque compte du grand livre :
- date d’opération
- La somme du compte qui joue en contrepartie
- le nom du compte
- la page du journal ou l’opération est inscrite afin de retrouver le libellé.
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3. L’ORGANISATION COMPTABLE
LES SUPPORTS COMPTABLES
Exercice DUVAL :
49
3. L’ORGANISATION COMPTABLE
LES SUPPORTS COMPTABLES
Exercice DUVAL :
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3. L’ORGANISATION COMPTABLE
LES SUPPORTS COMPTABLES
3. La balance
La balance générale est un tableau dans lequel sont reportés les comptes du grand livres dans
l’ordre du plan comptable général. Sa présentation est la suivante :
MOUVEMENTS SOLDES
NUMEROS INTITULES
DEBIT CREDIT DEBITEUR CREDITEUR
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3. L’ORGANISATION COMPTABLE
LES SUPPORTS COMPTABLES
Notons que la vérifications arithmétique ne permet pas d’affirmer l’exactitude du choix des
imputations comptables.
La balance est aussi un outil d’appréciation de :
• La situation patrimoniale de l’entreprise (Classes 1 à 5). Étude des comptes de bilan.
• L’activité de l’entreprise (Classes 6 à 7). Étude des comptes de gestion.
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3. L’ORGANISATION COMPTABLE
LES SUPPORTS COMPTABLES
Exercice DUVAL :
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3. L’ORGANISATION COMPTABLE
LES SUPPORTS COMPTABLES
Exercice d’application :
1er juin N : l’entreprise la AVRIPA est créée par :
- Des apports de : 1 000 000 DH
- Un emprunt de : 500 000 DH
Les fonds sont virés au compte bancaire de l’entreprise.
3 juin N : l’entreprise acquiert au comptant, par chèque bancaires :
- Un bâtiment à usage commercial : 600 000 DH
- Matériel de bureau : 45 000 DH
- Mobilier de bureau : 15 000 DH
- Outillage divers : 115 000 DH
5 juin N : l’entreprise achète à crédit des marchandises pour 12 000 DH à PLASTIPLAST
8 juin N : retrait d’espèce de la banque pour alimenter la caisse 5 000 DH
10 juin N : l’entreprise vend à crédit des marchandises pour 3 700 DH à OUTILTRUCK et 4 500 DH à COMPOS
12 juin N : l’entreprise règle sa campagne publicitaire par chèque bancaire d’un montant de 18 500 DH
13 juin N : le client COMPOS envoi un chèque de 4 500 DH régler sa dette
15 juin N : l’entreprise règle son fournisseur PLASTIPLAST pour solde, par virement bancaire
19 juin N : le client OUTILTRUCK expédie un chèque de 1 700 DH pour régler sa dette
22 juin N : l’entreprise achète des marchandises à crédit à LOCT pour 8 200 DH et à NORWICK pour 6 500 DH
23 juin N : l’entreprise règle, en espèce l’achat de 300 DH de timbre poste
24 juin N : un virement bancaire de 5 000 DH est effectuée à l’ordre de notre fournisseur LOCT
30 juin N : l’entreprise vend à crédit pour 8 900 DH de marchandise au client DUPUIS
Définition :
Facture doit : est un document établi lors de la vente des biens ou des services, constatant les conditions
générales de vente (quantité, prix unitaire, référence des articles …).
Facture avoir : la remise en cause de la facture doit sois par retour de marchandises, ou accord d’une
nouvelle remise ou autres, donne lieu à l’établissement d’une facture rectificative, appelée facture d’avoir.
Composition de la facture :
- Le corps de la facture comprend quand à lui : la désignation des marchandises, la taxes sur la valeur
ajoutée, et si besoin est les réductions qui vont être déduites du prix ou des majorations pouvant
s’y ajouter tels que les emballages et le transport.
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4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS COURANTES
LES ACHATS ET LES VENTES
Modèle de facture :
PATRI MODERNE
17, rue Oussama lyazidi
Casablanca SALAM GAZ
23, quartier industriel
Mohammedia
PRIX
REFERENCE DESIGNATION QUANTITE MONTANT
UNITAIRE
MOB/AZER/3298 BUREAU "MINISTRE" 6 TIROIRS 1 2 500,00 2 500,00
MOB/CHVR/0023 CHAISE VISITEUR 2 950,00 1 900,00
MOB/MERA/4325 MEUBLE DE RANGEMENT 4 1 530,00 6 120,00
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4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS COURANTES
LES ACHATS ET LES VENTES
Enregistrement de la facture :
Application :
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4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS COURANTES
LES ACHATS ET LES VENTES
Chez le fournisseur X :
13/12/2012
3421 Client Y 7 023,97
Facture N° 987
Chez le client Y :
13/12/2012
2355 Matériel informatique 6 000,00
2351 Mobilier de bureau 1 023,97
4481 Dettes / acquisition d'immo 7 023,97
Facture N° 987
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4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS COURANTES
LES ACHATS ET LES VENTES
2. Les réductions :
Les réductions à caractère commercial, accordées par le fournisseur à son client uniquement pour des raisons
commerciales liées à la vente.
Les réductions à caractère financer, accordées au client pour des circonstances liées au paiement de la
facture.
♯ REDUCTION DEFINITION
Réduction exceptionnelle pratiquée sur le prix de vente pour tenir compte
1 RABAIS d'un défaut de qualité ou de la non-conformité des marchandises ou d'un
retard de livraison
Réduction accordée habituellement sur le prix de vente pour tenir compte de
2 REMISE l'importance de la vente (vente en grande quantité) ou de la qualité du client
(grossiste, concessionnaire excusif)
Réduction accordée sur un ensemble d'opérations réalisées avec un même
3 RISTOURNE client pendant une période donnée. La ristourne est un remboursement
accordé au client d'une partie de la somme qu'il a déjà payé
Les rabais, remises et ristournes ne font pas l’objet d’enregistrement lorsqu’ils sont portés en déduction sur
une facture
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4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS COURANTES
LES ACHATS ET LES VENTES
Application :
Le fournisseur accorde à son client Y un rabais de 1% et des remises respectives de 1,5% et 2%, et ce sur
l’ensemble de la marchandise.
En plus des réductions commerciales, le fournisseur accorde à son client un escompte de 2% pou règlement au
comptant.
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4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS COURANTES
LES ACHATS ET LES VENTES
Facture 987
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4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS COURANTES
LES ACHATS ET LES VENTES
3. Le problème du transport :
Suivant les conditions stipulées dans le contrat de vente, le port peut être :
Cependant, le fournisseur étant sur le lieu d’expédition de la marchandise, il peut assurer le transport même
lorsque ce dernier n’est pas à sa charge, en se gardant le droit de se faire rembourser.
Le transport est à la charge du client et c’est le client qui le règle, dans ce cas le transport n’apparait pas sur
la facture;
Le transport est à la charge du client mais c’est le fournisseur qui effectue l’expédition (Cas le plus fréquent),
plusieurs possibilité peuvent se présenter :
- Cas 2 : le fournisseur ajoute un supplément au montant du port facturé par le tiers transporteur
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4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS COURANTES
LES ACHATS ET LES VENTES
Application :
Le fournisseur accorde à son client Y un rabais de 1% et des remises respectives de 1,5% et 3%, et ce sur
l’ensemble de la marchandise.
En plus des réductions commerciales, le fournisseur accorde à son client un escompte de 2% pou règlement au
comptant.
Le transport est à la charge du client, il a été effectué par les propres moyens de transport du fournisseur et
facturé au client à 400 DH.
63
4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS COURANTES
LES ACHATS ET LES VENTES
Facture 987
64
4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS COURANTES
LES ACHATS ET LES VENTES
Chez le fournisseur X :
13/12/2012
3421 Banque 6 978,19
6386 Escompte accordé 134,25
711 Vente de marchandises 6 712,44
7127 Ventes et produits accesoires 400,00
Facture N° 987
Chez le client Y :
13/12/2012
2355 Matériel informatique 5 733,88
2351 Mobilier de bureau 978,56
6142 Transport sur achat 400,00
4481 Escompte obtenu 134,25
Banque 6 978,19
Facture N° 987
65
4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS COURANTES
LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE
A. Le champs d’application :
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est un impôt général sur la consommation, c’est un impôt indirect
prélevé sur le consommateur.
La TVA s’applique :
Auprès de ses clients la taxe sur la valeur ajoutée facturée sur ses ventes
Collecte
(TVA collectée)
La taxe sur la valeur ajoutée que ses fournisseurs lui ont facturée sur ses
Déduit
achats et ses consommations externes (TVA déductible)
66
4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS COURANTES
LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE
C. Fait générateur :
Il est constitué par l’encaissement total ou partiel du prix de la transaction. Cependant à leur
demande, les redevables peuvent être autorisés à acquitter la taxe d’après le débit ( c’est-à-dire dès
facturation ou inscription de la créance en comptabilité), on distingue ainsi deux régimes
(uniquement pour la TVA facturée) :
Régime de l’encaissement : l’assujetti est tenu de déclarer toutes les sommes ayant été
encaissées au titre des opérations imposables. C’est le régime de droit commun au Maroc et qui
est adopté par défaut par toute entreprise n’ayant pas formulé de demande d’option pour le
régime des débits.
Régime des débits : institué au Maroc comme un régime optionnel, il entraine l’exigibilité
immédiate de la taxe suite à la simple facturation et le débit du compte du client, peu importe
les modalités de règlement conclues avec ce dernier.
67
4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS COURANTES
LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE
C. Taux de TVA :
Le montant de la TVA brute est déterminé en appliquant les taux mentionnés ci-après au prix hors
TVA des ventes de biens et services.
MOIS DESIGNATION
Le taux normal de 20% s'applique aux ventes, livraisons et prestations non
TAUX DE 20 %
soumises à l'un des deux taux réduits visés ci-après
les opérations concernées différent selon que le redevable dispose ou non
du droit à déduction à raison de l'opération réalisée
TAUX DE 7 %
EX : les fournitures scolaires et les produits et matières entrant dans leur
composition, les opérations de banque, de crédit et de change, etc.
Les opérations de fournitures de logements réalisées par les hôtels à
TAUX DE 10 %
voyageurs, etc.
Les opérations de transports de voyageurs et de marchandises, le thé en
TAUX DE 14 % vrac ou conditionné, les opérations de restauration fournies par les
prestataires de services au personnel salarié des entreprises, etc.
68
4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS COURANTES
LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE
69
4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS COURANTES
LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE
APPLICATION
On souhaite établir pour le mois d’Octobre la déclaration de TVA de notre entreprise dont l’activité est la
vente d’article de bureau. Pour ce faire on dispose des éléments concernant les opérations réalisées par
l’entreprise au cours de ce mois et du mois précédent :
MONTANT MONTANT
MOIS DESIGNATION TVA
(HT) (TTC)
Septembre Achats d'articles de bureau 60 000,00 12 000,00 72 000,00
Septembre Frais de téléphone 1 250,00 250,00 1 500,00
Septembre Produits d'entretien 750,00 150,00 900,00
Septembre Travaux d'imprimerie 710,00 142,00 852,00
Octobre Achat d'une imprimante pour le service administratif 5 100,00 1 020,00 6 120,00
Octobre Ventes d'articles de bureau 85 000,00 17 000,00 102 000,00
70
4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS COURANTES
LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE
APPLICATION
On peut faire la répartition suivante :
• TVA sur ventes (Octobre) 17 000,00
• TVA sur biens et service (Septembre) 12 542,00
• TVA sur immobilisations (Octobre) 1 020,00
Le montant de la TVA à verser à l’Etat est de 3438,00 DH. Cette TVA sera verser au mois de novembre.
71
5. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS
A. Introduction / Définition :
L’entreprise doit, dans le respect de la règle de prudence , constater à chaque inventaire, l’amortissement
annuel de chaque immobilisation amortissable afin de présenter une image fidèle de son patrimoine.
Les travaux de fin d’exercice relatifs aux amortissements consistent à évaluer ces amortissements et
à les comptabiliser .
Le plan comptable générale (français) stipule :
« 1. Un actif amortissable est un actif dont l’utilisation est déterminable.
3. L’amortissement d’un actif est la répartition systématique de son montant amortissable en fonction de
son utilisation »
Il convient donc d’expliciter certaines notions :
L’utilisation déterminable : l’utilisation d’une immobilisation est déterminable lorsque l’usage de cette
dernière est limité dans le temps en raison de l’un des trois critères suivants :
Physique usure par l’usage ou le temps
Technique obsolescence
Juridique période de protection légale ou contractuelle
Si plusieurs critères s’appliquent, on retiendra celui qui mène à la durée la plus courte.
72
4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS
La valeur résiduelle : la valeur résiduelle est le montant, que l’entreprise obtiendrait de la cession de
l’actif sur le marché à la fin de son utilisation.
73
4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS
B. Finalité de l’amortissement :
L’amortissement est destiné à permettre à l’entreprise de répartir le coût de l’investissement entre les
exercices durant lesquels l’immobilisation est effectivement utilisée par l’entreprise.
L’amortissement permettrait de dégager les ressources nécessaires au remplacement des
immobilisations.
Mode de fonctionnement : l’amortissement ne dégage pas de ressources proprement dites, mais participe
à la capacité d’autofinancement de l’entreprise et maintient l’encaissement liquide de l’entreprise en
réduisant les décaissements d’impôts et de dividende (en cas de bénéfice).
L’amortissement est une charge déductible du bénéfice. Si cette déduction n’était pas effectuée,
l’inventaire présenterait deux inconvénients :
74
4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS
C. Conditions à remplir :
Trois conditions sont à remplir pour que l’amortissement puisse être admis en déduction des bénéfices
imposables.
1. L’amortissement doit être pratiqué sur des éléments d’actif appartenant à l’exploitation et
effectivement soumis à dépréciation. Les durées d’utilisations sont propres à chaque entreprise.
Nous citons à titre indicatif les durées d’usage prévues par l’administration fiscale :
75
4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS
2. La dépréciation est calculée forfaitairement au moyens d’un taux d’amortissement fixé en fonction
de la durée probable d’utilisation de l’immobilisation.
3. L’amortissement doit être pratiqué suivant un plan préétabli et adopté quelques soit les résultats de
l’entreprise, bénéficiaires ou déficitaires.
Plan d’amortissement :
Pour chaque bien amortissable est tenu un plan d’amortissement définitif à la date d’entrée du bien à
l’actif, détaillant la répartition prévisionnelle de la valeur du bien sur une période bien déterminée.
Le tableau d’amortissement peut se présenter comme suit :
76
4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS
Mode linéaire : calculé par annuités égales par application d’un pourcentage fixe
METHODE
D’AMORTISSEMENT
sur la valeur d’acquisition
Mode dégressif : le taux dégressif est obtenu
77
4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS
AMORTISSEMENT
CUMULES
Somme des annuités pratiquées
POINT DE DEPART DE Date de début de consommation, elle correspond généralement à la date de mise
L’AMORTISSEMENT en service du bien)
78
4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS
B. Calcul de la dépréciation :
Amortissement linéaire :
79
4. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS
B. Calcul de la dépréciation :
Amortissement dégressif :
Le taux de l’amortissement dégressif est obtenu en multipliant le taux de l’amortissement linéaire par un
coefficient variable suivant la durée d’utilisation de l’immobilisation.
Le coefficient applicable au taux de l’amortissement linéaire pour obtenir le taux d’amortissement
dégressif :
1,5 si la durée d’utilisation est de 3 ou 4 ans
2 si la durée d’utilisation est de 5 ou 6 ans
3 si la durée d’utilisation est supérieure à 6 ans
Lorsque le taux dégressif d’amortissement, pour un exercice devient inférieur au taux linéaire, on
applique celui des deux qui est le plus élevé.
Application : reprendre l’application N°1 et N°2 en supposant que l’entreprise adopte le procédée
d’amortissement dégressif
80
5. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES DEPRECIATIONS DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES
A. Introduction / Définition :
Le plan comptable général stipule que : « La dépréciation d’un actif est la constatation que sa valeur
actuelle est devenue inférieure à sa valeur nette comptable. »
Et que : « Si la valeur actuelle d’un actif immobilisé devient inférieure à sa valeur nette comptable, cette
dernière (…) est ramenée à la valeur actuelle par le biais d’une dépréciation. »
L’existence et le montant de la dépréciation sont définit grâce aux indices de perte de valeur :
81
5. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES DEPRECIATIONS DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES
Lorsqu’il existe une indice de perte de valeur, un test de dépréciation est effectué : la valeur nette
comptable est comparée à sa valeur actuelle. Cette comparaison permet de déterminer s ’il y a
dépréciation ou pas de l’actif concerné. Donc :
La dépréciation à pour objet d’ajuster la valeur nette comptable de manière à ramener l’immobilisation à
sa valeur actuelle, à condition que le bien continue d’être utilisé par l’entreprise
82
5. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES DEPRECIATIONS DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES
C. Le calcul des dépréciations :
Si : VV > VU VA = VV
Si : VV < VU VA = VU
5. Comparer la valeur actuelle à la valeur nette comptable pour déterminer s’il y’a dépréciation
Avec :
« La valeur nette comptable d’un actif correspond à sa valeur brute diminuée des amortissements cumulés
et des dépréciations ».
« La valeur vénale est le montant qui pourrait être obtenu, à la date de clôture, de la vente d’un actif lors
d’une transaction conclue à des conditions normales de marché, net des coûts de sortie ».
« La valeur d’usage d’un actif est la valeur des avantages économiques futurs attendus de son utilisation et
de sa sortie. Elle est calculée à partir des estimations des avantages économiques futurs attendus. Dans la
généralité des cas, elle est déterminée en fonction des flux nets de trésorerie attendus. Si ces derniers ne
sont pas pertinents pour l’entité, d’autres critères devront être retenus pour évaluer les avantages futurs
attendus ».
« La valeur actuelle est la valeur la plus élevée de la valeur vénale ou de la valeur d’usage. »
84
5. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES DEPRECIATIONS DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES
Exemple :
Un terrain à une valeur nette comptable de 1000 000 DH.
Les hypothèses suivantes vous sont proposées à la suite du test de dépréciation :
VALEUR
HYPOTHESE VALEUR VENALE
D'USAGE
1 1 200 000,00
2 800 000,00 940 000,00
3 800 000,00 700 000,00
85
5. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES DEPRECIATIONS DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES
Exemple :
Hypothèse 1 :
Hypothèse 2 :
Hypothèse 3 :
86
5. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
A. Définition :
En application du principe de prudence, le plan comptable général stipule :
« une provision est un passif dont l’échéance ou le montant n’est pas fixé de façon précise ».
Pour être comptabilisées, les provisions doivent remplir trois conditions :
87
5. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
C. Constatation de la provision :
La provision représente une charge calculée, non décaissable. Elle est enregistrée, selon le caractère du
risque ou de la charge probable (Provisions d’exploitation, financières et exceptionnelles)
Annulation de la provision : La provision est devenue sans objet ; elle doit être
88
5. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
Exemple :
Au 31 décembre 2010, la société KALL prévoit des dépenses de révision des machines-outils pour un
montant estimé à 600 000 DH .
L’entreprise décide de constituer une provision de 50 % du montant estimé à la clôture des exercices 2010
et 2011. Les révisions ont été effectuées le 15 avril 2012 pour un montant de 660 000 DH.
Comptabiliser les opérations nécessaires du 31 décembre 2010 au 31 décembre 2012.
89
5. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
90
5. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES AUTRES OPERATIONS D’INVENTAIRE
A. L’état de rapprochement :
L’entreprise doit vérifier régulièrement son compte bancaire ou postal avec les relevés de compte fournis
par les organismes financiers afin de contrôler la réciprocité et la simultanéité des enregistrements
effectués dans chaque comptabilité. Il existe des différences qui sont dues :
• Aux décalages de dates d’enregistrement des opérations
• Aux erreurs de montant effectuées par l’une ou l’autre des parties
L’état de rapprochement est dressé au moins une fois par exercice afin de garantir le respect de l’image
fidèle de l’entreprise.
Consistent à valoriser les quantités réelles dont l’entreprise est propriétaire à la fin de l’exercice via un
inventaire physique. On distingue trois méthodes :
• Méthode d’individualisation des unités produites
• Méthode Last In First Out (plus autorisée par IAS/IFRS)
• Method First In First Out
• Méthode Coût Unitaire Moyen Pondéré : valeur totale / nombre d’unités en stock
91
5. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES AUTRES OPERATIONS D’INVENTAIRE
92
5. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES AUTRES OPERATIONS D’INVENTAIRE
Application 1 :
Le 1er octobre 2013, notre entreprise a perçu, par virement bancaire 240 000 DH pour la location de
bureaux. Ce loyer exigible d’avance du locataire, couvre la période s’étendant du 01/10/3013 au
30/09/2014.
Le produit de 240 000 DH est donc à répartir sur les deux exercices comme suit :
93
5. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES AUTRES OPERATIONS D’INVENTAIRE
94
5. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE FIN D’EXERCICE
LES AUTRES OPERATIONS D’INVENTAIRE
EXERCICE 1 :
96
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
INTRODUCTION
Définition :
97
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
INTRODUCTION
98
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
INTRODUCTION
Méthodes de l’analyse financière :
99
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
INTRODUCTION
100
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
INTRODUCTION
101
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
INTRODUCTION
102
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
Finalité :
La première étape de toute analyse financière est l’analyse des marges. Une entreprise qui n’arrive pas à
vendre ses produits ou ses services à un prix supérieur à leurs couts de production est condamnée à
disparaitre.
Le résultat net est issu de l’ensemble des charges et des produits de l’entreprise. En effet la performance
d’une entreprise est avant tout issue de sa performance opérationnelle, ce qui explique que le résultat
d’exploitation soit au centre de l’analyse financière. En effet, les autres résultats (financier et non courant)
ne présentent pas un réel intérêt, notamment lors de l’établissement des prévisions.
103
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
Les soldes intermédiaires de gestion (SIG) , calculés à partir du compte de résultat, constituent un outil
d’analyse de l’ activité et de la rentabilité de l’entreprise. Leur calcul permet :
• D’apprécier la performance de l’entreprise et la création de richesses générée par son activité.
• De décrire la répartition de la richesse créée par l’entreprise entre les salariés, les actionnaires, l’Etat,
l’entreprise elle-même, etc.
• De comprendre la formation des différents résultats.
L’analyse en tendance de chaque indicateur est nécessaire pour comprendre la formation et l’évolution
des résultats dans le temps, et agir sur les postes qui les constituent (charges et produits).
104
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
1. Le chiffre d’affaires :
La marge commerciale est la différence entre le montant des ventes de marchandises et leur cout d’achat.
Elle est calculée ainsi :
Ventes de marchandises
- Achats de marchandises
= Marge commerciale
La marge commerciale (ou le taux de marge –marge commerciale/Chiffre d’affaires) n’intéresse que les
entreprises de négoce, de distribution… elle est vue comme est un indicateur fondamental permettant de
suivre et de juger l’évolution de la politique commerciale et les ressources qu’elle peut générer.
105
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
3. La production :
La production de l’exercice ne concerne que les entreprises de production. Elle évalue le niveau d’activité
de production et le compare aux consommations de l’entreprise. La production de l’exercice représente
l’ensemble de l’activité de production de la période. Elle est constituée :
+ Production immobilisée
= Production
106
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
3. La production :
Un taux de croissance de la production supérieur à celui du chiffre d’affaires peut être la conséquence de
phénomènes graves :
• Des surproductions que l’entreprise devra résorber l’année suivante par une sous-activité qui engage
toujours des coûts supplémentaires
• Des survalorisations des stocks, réduisant ainsi progressivement la marge qui sera ultérieurement
sécrétée.
Les deux ratios clés à surveiller sont : le taux de croissance de la production et la production / chiffre
d’affaire.
107
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
4. La valeur ajoutée :
La valeur ajoutée évalue la dimension économique de l’entreprise. Elle détermine la richesse créée et
constituée par le travail du personnel et par l’entreprise elle-même. Elle mesure le poids économique de
l’entreprise.
L’analyse dans le temps permet de mesurer la croissance ou la régression de l’entreprise.
La valeur ajoutée permet d’apprécier les structures de l’entreprise et leur rendement en la comparant aux
charges de personnel, aux effectifs, aux investissements, aux résultats. Elle se calcule ainsi :
Marge commerciale
+ Production de l’exercice
- Consommation de l’exercice
= Valeur ajoutée
108
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
4. La valeur ajoutée :
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
4. La valeur ajoutée :
La rémunération du personnel (charges du personnel): est un poste très important en raison d’un
montant relatif souvent élevé.
L’analyse s’intéresse à la fois au coût mesuré grâce au ratio : Charges du personnel / effectif moyen, et à la
productivité du personnel à travers les ratios : Chiffres d’affaires / effectif moyen, Production / effectif
moyen et Valeur ajoutée / effectif moyen.
110
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
L’excédent brut d’exploitation représente la part de la valeur ajoutée qui revient à l’entreprise et aux
apporteurs de capitaux (associés et prêteurs). Il indique la ressource générée par l’exploitation de
l’entreprise indépendamment :
De la politique d’amortissements (dotations)
Du mode de financement (charges financières)
L’excédent brut d’exploitation peut être négatif, il s’agit alors d’une insuffisance brute d’exploitation (IBE).
L’excédent brut d’exploitation est un indicateur de la performance industrielle et commerciale ou de la
rentabilité économique de l’entreprise. Il se calcule comme suit :
Valeur ajoutée
+ Subventions d’exploitation
- Impôts et taxes
- Charges de personnel
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
L’excédent brut d’exploitation représente un flux monétaire potentiel dégagé par l’activité principale de
l’entreprise
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
6. Le résultat d’exploitation :
Le résultat d’exploitation représente le résultat généré par l’activité qui conditionne l’existence de
l’entreprise . Il mesure la performance industrielle et commerciale de l’entreprise indépendamment de sa
politique financière et des opérations exceptionnelles mais en tenant compte de la politique
d’investissement.
Le résultat d’exploitation constitue un résultat économique net.
- Dotations d’exploitation
= Résultat d’exploitation
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
Résultat d’exploitation
(*) Le résultat financier : est le solde découlant des produits et charges financières. Il permet d’apprécier
la politique financière de l’entreprise.
114
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
8. Le résultat exceptionnel :
Le résultat exceptionnel n’est pas calculé à partir d’un solde précédent. C’est le résultat des opérations
non courantes de l’entreprise. Il peut refléter la politique d’investissement de l’entreprise si les cessions
d’immobilisations sont significatives :
Produits exceptionnels
- Charges exceptionnelles
= Résultat exceptionnel
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
9. Le résultat net :
Le résultat net de l’exercice indique ce qui reste à la disposition de l’entreprise après paiement de l’impôt
sur les sociétés, ou encore le revenu des associés après impôt . Il permet de calculer la rentabilité
financière de l’entreprise. Il est déterminé par :
Résultat courant
= Résultat exceptionnel
Résultat net
Capitaux propres
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
117
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
APPLICATION :
La société COSMOS, vous communique la liste de ses charges et produits pour l’exercice N :
Présenter le tableau des soldes intermédiaires de gestion (SIG) pour l’exercice N.
Commenter l’évolution des SIG sachant que la société a investi en N dans de nouvelles machines afin
d’automatiser une étape du processus de production.
118
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
CHARGES MONTANT
Achats de marchandises 184 700,00
Achats de matières premières et autres approvisionnements 261 499,00
Autres achats et charges externes 335 450,00
Charges de personnel 295 650,00
Charges d’intérêts 21 750,00
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion 2 510,00
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions – Charges d’exploitation 53 755,00
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions – Charges exceptionnelles 1 250,00
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions – Charges financières 1 020,00
Impôts, taxes et versements assimilés 37 500,00
Impôts sur les bénéfices 36 557,00
Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats de marchandises 2 840,00
Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats de matières premières 2 394,00
Redevances pour concessions, brevets, licences, marques, procédés, droits et valeurs similaires 1 545,00
Valeurs comptables des éléments d’actif cédés 4 740,00
Variation des stocks de marchandises (solde créditeur) 19 160,00
Variation des stocks de matières premières et autres approvisionnements (solde débiteur) 18 775,00
PRODUITS MONTANT
Droits d’auteur et de reproduction 9 770,00
Intérêts perçus 1 755,00
Production immobilisée 7 840,00
Production stockée (solde créditeur) 13 260,00
Produits des cessions d’éléments d’actif immobilisés 8 375,00
Produits exceptionnels sur opérations de gestion 1 585,00
Rabais, remises et ristournes accordés par l’entreprise sur ventes de marchandises 1 260,00
Rabais, remises et ristournes accordés par l’entreprise sur ventes de produits finis 12 786,00
Reprises sur amortissements, dépréciations et provisions – Produits d’exploitation 5 540,00
Reprises sur dépréciations et provisions – Produits exceptionnels 2 740,00
Subventions d’exploitation reçues 55 000,00
Ventes de marchandises 197 035,00
Ventes de produits fini 990 371,00 119
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT
Définition :
Pour assurer son développement et faire face à ses dettes, l’entreprise a des besoins de financement.
Afin de financer ses besoins , l’entreprise dispose de ressources de différentes origines :
120
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT
La santé financière de l’entreprise se mesure notamment par l’évolution de la CAF sur plusieurs exercices. Sa
baisse régulière traduit une situation dégradée et une augmentation du risque financier.
121
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT
LES
CHARGES
Ce sont des charges calculées qui n’entraînent pas de
NON dépenses (dotations aux amortissements, pour dépréciations et
DECAISSABLES
aux provisions…)
122
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT
Les produits des cessions d’éléments d’actif sont exclus de la CAF du fait de leur caractère exceptionnel et
de leur rattachement au cycle d’investissement.
La capacité d’autofinancement se calcule selon deux méthodes :
A. La méthode additive :
CAF = Résultat net de l’exercice
+ Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions
- Reprises sur amortissements, dépréciations et provisions
- Produits de cession des immobilisations
+ Valeur nette d’amortissement des immobilisations cédées ou retirées de l’actif
123
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT
B. La méthode soustractive :
CAF = Excédent brut d’exploitation ou IBE
+ Autres produits d’exploitation
- Autres charges d’exploitation
+ Transferts des charges d’exploitation
+ Produits financiers
- Charges financières
+ Produits non courants
- Charges non courantes
- Reprises / actif circulant
+ Dotations / actif circulant
- Impôts sur les résultats
124
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
L’AUTOFINANCEMENT
Définition :
125
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
L’AUTOFINANCEMENT
L’autofinancement se compose de :
Dotations – reprises
Bénéfices non distribués
(aux amortissements, dépréciations et provisions)
126
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
L’AUTOFINANCEMENT
L’autofinancement d’expansion présente des avantages mais également des inconvénients dus à son
excès :
127
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES RATIOS DE LA CAF
128
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE SEUIL DE RENTABILITE
On distingue les charges directes des charges indirectes et les charges fixes des charges variables :
CHARGES DIRECTES & CHARGES INDIRECTES CHARGES FIXES & CHARGES VARIABLES
129
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE SEUIL DE RENTABILITE
Définition :
Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaires ou le niveau d’activité pour lequel l’ensemble des produits
couvre l’ensemble des charges, il dépend de la structure des coûts de l’entreprise. Ou encore : le seuil de
rentabilité est le niveau de chiffre d‘affaires pour lequel la marge sur coût variable finance exactement le
montant des charges fixes.
La notion de seuil de rentabilité repose sur l’analyse des charges :
en charges variables
en charges fixes
La comparaison du chiffre d’affaires réalisé avec le seuil de rentabilité permet de déterminer la nature
du résultat :
130
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE SEUIL DE RENTABILITE
le risque d’exploitation.
D’apprécier la sécurité dont dispose l’entreprise si la conjoncture devient
défavorable.
Un des objectifs majeurs de toute entreprise est de dépasser son seuil de rentabilité.
131
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE SEUIL DE RENTABILITE
avec :
TMCV = MCV / CA
MCV = CA – CV
2. Point mort :
Le point mort représente la date à laquelle le seuil de rentabilité est atteint. Il permet de connaître
le temps nécessaire pour atteindre le seuil ; plus ce temps est court, plus la période d’activité rentable
est longue.
132
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE SEUIL DE RENTABILITE
3. Marge de sécurité :
Lorsque le chiffre d’affaires est supérieur au seuil de rentabilité, l’entreprise peut calculer
l’ activité rentable encore appelée marge de sécurité :
On peut calculer aussi l’ indice de sécurité. Il mesure la marge de sécurité en pourcentage du chiffre
d’affaires. Il indique la baisse de chiffre d’affaires que l’entreprise peut supporter avant d’être en perte.
133
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE SEUIL DE RENTABILITE
APPLICATION :
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE SEUIL DE RENTABILITE
APPLICATION :
- MCV = 55 - 35 = 20 / repas
TMCV = 20 / 55 = 36,36%
L’activité est rentable à partir d’un chiffre d’affaires de 2 750,00 DH (soit 50 repas)
135
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE SEUIL DE RENTABILITE
EXERCICE :
136
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE SEUIL DE RENTABILITE
EXERCICE :
• Point mort = 4 550 000 / 6 500 000 x 360 = 252j ou 8 mois et 12j
L’entreprise peut supporter une baisse de chiffres d’affaires de 30% avant d’être en perte
137
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE BILAN FONCTIONNEL
Définition :
L’analyse fonctionnelle de la structure financière est basée sur l’étude de la couverture des emplois par
les ressources en prenant en considération les trois grandes fonctions (investissement, financement,
exploitation) dans les différents cycles économiques de l’entreprise.
Le bilan comptable est l’outil de base pour analyser la structure financière de l’entreprise. Cependant il
est nécessaire de retraiter les éléments constitutifs du bilan comptable pour permettre une analyse
économique :
Les postes du bilan sont classés en masses homogènes d’après leur fonction respective : investissement,
financement, exploitation, le document obtenu après retraitement est appelé bilan fonctionnel.
138
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE BILAN FONCTIONNEL
139
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE BILAN FONCTIONNEL
1. Les masses :
Les emplois stables et l’actif circulant du bilan fonctionnel sont évalués en valeur brute .
L’actif et le passif circulant sont structurés en trois parties :
– exploitation ;
– hors exploitation ;
– trésorerie
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE BILAN FONCTIONNEL
141
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE BILAN FONCTIONNEL
Définition :
Le bilan comptable subit plusieurs retraitements afin d’établir le bilan fonctionnel :
BILAN FONCTIONNEL
EMPLOIS STABLES RESSOURCES STABLES
Immobilisations incorporelles Capitaux propres
Immobilisations corporelles Capital
Immobilisations financières - Capital souscrit et non appelé
+ Valeur d'origine des biens financés par crédit-bail Réserves
+ Charges à répartir sur plusieurs exercices Résultat avant répartition
Provisions pour risques et charges
Amortissements et provisions de l’actif
+ Amortissements des charges à répartir
+ Amortissements des biens pris en créditbail
Dettes financières
+ Valeur nette des des financés par crédit-bail
- Primes de Remboursement des Obligations
- Intérêts courus sur emprunts
- Concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque
Comptes courants d’associés
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE BILAN FONCTIONNEL
BILAN FONCTIONNEL
ACTIF CIRCULANT D'EXPLOITATION DETTES D'EXPLOITATION
Stock et en-cours Avances et acomptes reçus sur commandes
Avances et acomptes versés sur commandes Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Créances clients et comptes rattachés Dettes sociales et fiscales
+ Effets escomptés et non échus - Impôt sur les bénéfices (IS)
Créances fiscales d’exploitation Produits constatés d’avance d’exploitation
- Impôt sur les bénéfices (IS)
Charges constatées d’avance d’exploitation
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE BILAN FONCTIONNEL
APPLICATION :
Le bilan résumé de la société TOUGA se présente comme suit :
BILAN EN KDH
Amortissements
Actif Brut Dépréciations Net Passif Net
à déduire
Actif immobilisé 15 000,00 8 000,00 7 000,00 Capitaux propres 5 820,00
Actif circulant : provisions 700,00
Créances 9 000,00 900,00 8 100,00 Dettes
Disponibilités 80,00 80,00 Dettes financières 3 600,00
Charges d’avance d'avance 260,00 260,00 Dettes d'exploitation 4 800,00
Charges à répartir sur plusieurs exercices 500,00 500,00 Dettes diverses 900,00
Produits constatés d'avance 120,00
Total général 24 840,00 8 900,00 15 940,00 15 940,00
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE BILAN FONCTIONNEL
APPLICATION :
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE BILAN FONCTIONNEL
147
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE BILAN FONCTIONNEL
Ressources stables :
Capitaux propres 5 820
Amortissements et dépréciations 8 900
Provisions 700
Dettes financières 3 150
18 570
Passif d’exploitation :
Dettes d’exploitation 4 800
Produits constatés d’avance 120
4 920
Passif hors exploitation :
Dettes diverses 900
Passif de trésorerie :
Découvert bancaire 450
Effets escomptés non échus 200
650
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE BILAN FONCTIONNEL
149
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
FR / BFR /TN
Avant de définir la notion de fonds de roulement net global (FRNG), il est utile de connaître une des
règles de l’équilibre financier selon laquelle les emplois durables doivent être financés par des ressources
stables.
Le fonds de roulement net global représente une ressource durable ou structurelle mise à la disposition
de l’entreprise pour financer des besoins du cycle d’exploitation ayant un caractère permanent.
Le fonds de roulement net global est pour l’entreprise une marge de sécurité financière destinée
à financer une partie de l’actif circulant. Son augmentation accroît les disponibilités de l’entreprise.
Le fonds de roulement net global s’obtient par différence entre deux masses du bilan fonctionnel :
150
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
FR / BFR /TN
Il est important pour l’entreprise de suivre l’ évolution de celui-ci sur plusieurs exercices :
Le fonds de roulement net global peut être exprimé en nombre de jours de chiffre d’affaires d’après le
ratio suivant :
Fonds de roulement
x 360 j
Chiffre d’affaires hors taxes
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
FR / BFR /TN
- d’achats
- de fabrication
- de ventes
Il crée des :
Les délais qui s’écoulent entre les achats, la production et les ventes entraînent la constitution de stocks.
Les décalages dans le temps entre les flux réels et les flux financiers font naître des dettes et des créances.
– délais entre achats et décaissements Dettes
– délais entre ventes et encaissements Créances
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
FR / BFR /TN
Calcul du besoin en fonds de roulement :
Le besoin en fonds de roulement est la partie des besoins d’exploitation qui n’est pas assurée par les
ressources d’exploitation.
Le fonds de roulement net global doit permettre de couvrir le besoin en fonds de roulement.
Plusieurs facteurs influent directement sur le niveau du besoin en fonds de roulement d’exploitation :
FACTEURS SIGNIFICATION
Il est variable selon les branches d’activité. Plus le cycle
La durée du cycle
d’exploitation est long , plus le besoin en fonds de roulement
d’exploitation
est important .
Les éléments constitutifs du besoin en fonds de roulement
L e niveau du chiffres (stocks, créances, dettes) sont sensiblement proportionnels au
d'affaires chiffre d’affaires.
Le ratio ci-dessous permet d’en mesurer le poids : BFR / CA
En matière de crédits fournisseurs, de crédit clients et de
Les décisions de gestion
stockage.
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
FR / BFR /TN
Les ratios de rotation sont au nombre de trois. Ils s’expriment généralement en jours .
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
FR / BFR /TN
La trésorerie :
Son rôle est primordial : toutes les opérations de l’entreprise se matérialisent par des flux d’entrée ou des
flux de sortie de trésorerie.
La trésorerie permet d’établir l’équilibre financier entre le fonds de roulement net global et le besoin en
fonds de roulement d’après la relation fondamentale :
SITUATION
SIGNIFICATION
TRESORERIE
Trésorerie positive L’équilibre financier fonctionnel est respecté.
FR > BFR L’entreprise possède des excédents de trésorerie .
L’équilibre financier fonctionnel n’est pas respecté.
Trésorerie négative L’entreprise a recours aux crédits de trésorerie pour financer le
FR < BFR besoin en fonds de roulement.
Elle est dépendante des banques
L’équilibre financier fonctionnel est respecté.
Trésorerie proche de ZERO
Cette situation peut être considérée comme la meilleure du
FR = BFR
point de vue de l’analyse fonctionnelle
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE BILAN FINANCIER
Définition :
156
5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE BILAN FINANCIER
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LE BILAN FINANCIER
Les ratios :
L’étude de la liquidité et de la solvabilité de l’entreprise est complétée par plusieurs ratios calculés à
partir du bilan financier. Ces ratios doivent être calculés sur plusieurs exercices afin d’apprécier
leur évolution dans le temps et dans l’espace.
1. La liquidité
Il s’agit de savoir dans quelle mesure la vente des stocks et l’encaissement des créances à moins d’un an
permettent de payer les dettes à moins d’un an.
On distingue trois ratios pour analyser la liquidité du bilan :
2. La solvabilité
L’actif réel net permet de couvrir l’ensemble des dettes.
Deux ratios permettent d’analyser la solvabilité de l’entreprise.
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES RATIOS
Les ratios :
La liste des principaux ratios est présentée ci-après, selon la classification proposée :
1. Les ratios de structure
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES RATIOS
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5. L’ANALYSE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
LES RATIOS
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