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- D’une part, le montant à partir duquel ces frais ont permis d’obtenir un élément
incorporel répondant à la définition d’un actif ; cette étape n’est atteinte que lorsque le
projet satisfait à un ensemble de critères prévus par le PCG ;
- D’autre part, la nature des frais incorporables au coût de production de l’immobilisation
incorporelles créée.
A- Les critères de comptabilisation des immobilisations incorporelles
La recherche est par définition aléatoire. Même dans l’hypothèse où elle aboutirait à un résultat
positif, aucun élément incorporel ne doit être activé car les projets de recherche se situent trop
en amont de la production ou de la commercialisation. En conséquence, ils ne satisfont pas au
critère de probabilité d’obtention d’avantages économiques futurs.
Pour cette raison, le PCG précise que des dépenses engagées au cours de cette phase doivent
être comptabilisées en charges. Elles ne peuvent plus être incorporées dans le coût d’une
immobilisation incorporelle à une date ultérieure.
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D’après le CNC, à titre d’exemple, les dépenses encourues dans le cadre phase de recherche
peuvent concerner les activités suivantes :
Les travaux de développement ont conduit à mettre en application les résultats de la recherche
en vue de l’obtention d’éléments nouveaux, avant le commencement de leur production
commerciale ou de leur utilisation.
D’après le CNC et à titre d’exemple, ces travaux peuvent concerner les activités suivantes :
Sur l’option de l’entreprise, les coûts de développement peuvent être comptabilisés à l’actif
s’ils se rapportent à des projets qui remplissent deux conditions :
D’après le PCG, ceci implique que soient respectés simultanément les six critères :
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- L’intention d’achever l’immobilisation incorporelle et de l’utiliser ou de la vendre ;
- La capacité d’utiliser ou de vendre cette immobilisation incorporelle,
- La connaissance de la façon dont l’immobilisation incorporelle générera des avantages
économiques futurs probables
- La disponibilité de ressources (techniques, financières et autres) appropriées pour
achever le l’immobilisation incorporelle ;
- La capacité à évaluer de façon fiable les dépenses attribuables à l’immobilisation
incorporelle au cours de son développement.
On soulignera toutefois que, si le PCG offre à l’entreprise le choix d’inscrire les coûts de
développement à l’actif ou de les comptabiliser en charges, il précise cependant que
l’inscription à l’actif constitue la méthode préférentielle.
Dans ce cas les dispositions du décret de 29 novembre 1983 prévoient que cet actif doit, en
principe, être amorti dans un délai maximum de 5 ans.
Par ailleurs, le traitement comptable retenu par l’entreprise détermine le régime fiscal
applicable à ces dépenses.
D’après le PCG, le coût d’une immobilisation incorporelle créée en interne et répondant aux
critères de comptabilisation précédemment définies, comprend toutes les dépenses pouvant lui
être directement attribués et qui sont nécessaires à la création, la production et la préparation de
l’actif concerné afin qu’il soit en mesure de fonctionner selon l’utilisation prévue par la
direction.
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- Les coûts directement liés à l’acquisition et au développement de logiciels.
Quant aux dépenses effectuées sur des immobilisations incorporelles postérieurement à leur
date d’achèvement, elles ne semblent devoir être que rarement activables. specialisation des exercices :
En dehors des règles générales qui viennent d’être présentées, le PCG énumère un certain
nombre de dépenses qui ne peuvent être inscrites au bilan car elles ne répondent pas aux critères
de comptabilisation d’un actif. Inversement, il autorise l’inscription en immobilisations
incorporelles de certaines autres dépenses, bien qu’elles ne répondent pas à la définition et aux
conditions de comptabilisation d’un actif.
Il s’agit des dépenses engagées pour créer en interne des fonds commerciaux, des marques, des
titres de journaux et de magazines, des listes de clients et autres éléments similaires. Selon le
PCG, ces dépenses ne peuvent être distinguées du coût de développement de l’activité dans son
ensemble. Par conséquent, ces éléments ne sont pas comptabilisés en tant qu’immobilisations
incorporelles mais sont enregistrés en qualité de charges. Il en est de même pour les coûts
engagés ultérieurement relatifs à ces dépenses.
Ces dépenses semblent ne pas répondre entièrement aux conditions de définition d’une
immobilisation incorporelle dans la mesure, en particulier, où ne peut être remplie celle d’une
évaluation fiable.