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Initiation à la comptabilité générale

Par le Dr Raymond MBADIFFO

Initiation à la comptabilité générale

On peut définir la comptabilité générale comme étant un système de traitement de


l’information dont le but est d’identifier, de mesurer, d’enregistrer, de traiter et de
communiquer aux utilisateurs les informations de nature économique et financière sur les
organisations à but lucratif (entreprise privée).

Les utilisateurs de l’information comptable seront :


- les dirigeants qui doivent définir la stratégie globale de l’entreprise, ainsi que la mise en
œuvre et le contrôle de l’exécution de ces décisions ;
- les représentants de l’Administration Fiscale qui doivent évaluer l’assiette de détermination
des impôts et taxes dus par l’entreprise à l’Etat ;
- les banquiers qui doivent évaluer la crédibilité de l’entreprise afin de prendre des décisions
en matière d’octroi des crédits ;
- les actionnaires qui doivent évaluer leurs titres ;
- les investisseurs du marché financier.

Les informations fournies par la comptabilité générale sont des informations de portée
générale sans obligations de réponse aux besoins d’information d’une catégorie particulière
d’utilisateurs. C’est pour cette raison que les informations de la comptabilité générale doivent
être présentées sous forme standard, accessible à tous les utilisateurs. Elles doivent par
ailleurs être conformes aux règles et procédures comptables en vigueur.

Les informations comptables ont pour finalité permettre aux utilisateurs d’avoir une
« image fidèle » de la situation et des opérations de l’entreprise.

Paragraphe I : L’ANALYSE DES OPERATIONS DE L’ENTREPRISE

L’activité d’une entreprise se traduit par des échanges avec l’extérieur (fournisseurs,
clients, organismes financiers, Etat) mais aussi par des opérations internes à l’entreprise elle-
même. Ces opérations entraînent des modifications dans la situation patrimoniale de
l’entreprise ; C’est à la comptabilité générale qu’il revient d’analyser puis de suivre ces
opérations en les enregistrant régulièrement dans l'ordre chronologique. Les opérations de
l’entreprise donnent lieu à ce qu’on appelle des flux.

A- LA NOTION DE FLUX ECONOMIQUES

1- Définition

Un flux économique désigne tout mouvement de biens, de services ou de monnaie


entre l’entreprise, les tiers, ou à l’intérieur de l’entreprise elle-même.

2- La classification des flux

On peut classer les flux économiques selon leur nature ou leur origine et leur
destination.

Selon leur nature, on va distinguer trois types de flux, à savoir :


 les flux réels ;
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 les flux de services ;


 les flux financiers.

Les flux réels sont des mouvements de biens achetés (flux entrant) puis revendues (flux
sortant) (cas de l’entreprise commerciale).

Dans le cas d’une entreprise industrielle, les flux réels entrant correspondent aux matières
premières et fournitures achetées, tandis que les flux réels sortant correspondront aux produits
finis vendus aux clients.

Les flux de service correspondent à l’ensemble des services achetés ou vendus par
l’entreprise.

A tout flux réel ou de service correspond une contrepartie monétaire qui prend le nom de flux
financier.

Selon leur origine et leur destination, on distinguera les flux internes des flux externes.

Les flux internes correspondent à tous les mouvements des biens et services ou des
mouvements de monnaie qui ont lieu à l’intérieur de l’entreprise elle-même.

Les flux externes, quant à eux, sont tous les flux qui mettent l’entreprise en relation avec tout
autre agent économique.

Exemple 1 : Flux réel et flux financier


La société ANDINE S.A. a vendu au supermarché TATA 2000 cartons de savon au prix de
vente de 15 000 F le carton.
Cette opération s’analysera de la façon suivante :

2 000 cartons de savon


La société Supermarché
ANDINE S.A. 30 000 000 F TATA

Flux réel Flux financier

Exemple 2 : Flux de service et flux financier


La société ANDINE S.A. fait appel à l’entreprise JIAUSSERAND S.A. pour la réparation de
sa centrale de climatisation. Les frais de réparation s’élève à 2 500 000 F.

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Cette opération s’analysera de la façon suivante :

Réparation de la
L’entreprise Centrale de climatisation
La société
JIAUSSERAND 2 500 000 F ANDINE S.A.
S.A.

Flux de service Flux financier

Selon leur origine et leur destination, on distinguera les flux internes des flux externes.
Les flux internes correspondent à tous les mouvements des biens et services ou des
mouvements de monnaie qui ont lieu à l’intérieur de l’entreprise elle-même.

Les flux externes, quant à eux, sont tous les flux qui mettent l’entreprise en relation
avec tout autre agent économique.

B- LA CONSTATATION DES FLUX

Toute opération de l’entreprise qui se traduit par un flux donne lieu à l’établissement
d’un document qui permet d’avoir une trace de l’opération. Ces documents seront différents
selon la nature de l’opération.

1- La constatation des flux réels

Toute opération de l’entreprise qui se traduit par un flux donne lieu à l’établissement d’un
document qui permet d’avoir une trace de l’opération.

Ces documents, différents selon la nature de l’opération, sont appelés des pièces comptables.

Les flux réels peuvent, par exemple, être constatés par les pièces comptables suivantes:
 les bons de commande;
 les bons de livraison ;
 les factures (factures de « doit » ou factures d’« avoir ») ;
 les bordereaux douaniers de taxation ;
 les actes de cessions ;
 les actes de constat d’avarie, etc.

Les flux de services peuvent, par exemple, être constatés par les pièces comptables suivantes:
 les factures (factures de « doit » ou factures d’« avoir ») ;
 les contrats de prestation de services, etc.

Les flux financiers peuvent, par exemple, être constatés par les pièces comptables suivantes:
 les pièces de caisse;
 les chèques ;
 les avis de débit et de crédit ;

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 les ordres de virements bancaires ou postaux ;


 les relevés bancaires ;
 les effets de commerce, etc.

C-. L’ENREGISTREMENT COMPTABLE DES FLUX

Toutes les opérations de l’entreprise doivent être enregistrées dans les livres de
l’entreprise. Ces livres doivent être tenus régulièrement selon une forme conventionnelle qui
ne varie pas d’une entreprise à l’autre, ni d’un exercice à l’autre.

Afin de suivre les opérations affectant la situation de l’entreprise, on utilise par


convention un compte. Le compte permet de regrouper les opérations de même nature.

1- Définition et présentation d’un compte

Un compte est un tableau à deux parties dans lequel on enregistre les opérations de
l’entreprise au fur et à mesure qu’elles s’effectuent.

Un compte se présente ainsi qu’il suit :

D Numéro de compte – Intitulé C

Emplois Ressources

La partie de gauche enregistre les emplois, c’est à dire la destination des flux
économiques, elle prend le nom de débit du compte représenté par D.

La partie droite d’un compte enregistre les ressources, c’est à dire l’origine des flux
économiques, elle prend le nom de crédit du compte représenté par C.

Exemple : Au cours du mois de mars 2010, la société TATA S.A. a effectué les opérations
suivantes :

- le 05/03/10 : achats au comptant par chèque des fournitures de bureau pour un montant
de 5 000 000 F ;
- le 10/03/10 : ventes au comptant chèque des marchandises pour un montant de 3 600 000 F ;

Travail A Faire : Comptabiliser ces opérations dans les comptes en T.

Solution :

- le 05/03/10

Analyse de l’opération.

D’où provient l’argent? de la banque, c’est l’origine : le crédit du compte banque.


Qu’a - t - on fait de cet argent ? acquis des fournitures de bureau, c’est l’emploi : le débit du
compte fournitures de bureau.
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Les comptes en T se présentent comme suit :

D Fournitures de bureau C D Banque C

5 000 000 5 000 000

- le 10/03/10

Analyse de l’opération.

D’où provient l’argent ? de la vente, c’est l’origine : le crédit du compte vente.


Qu’a - t - on fait de cet argent ? gardé à la banque, c’est l’emploi : le débit du compte caisse.

Les comptes en T se présentent comme suit :

D Caisse C D Vente C

3 600 000 3 600 000

2 -Le langage des comptes

Lorsqu’une opération est inscrite au débit (côté gauche) d’un compte, on dit que le
compte est débité ; lorsqu’elle est inscrite au crédit (côté droit du compte), on dit que le
compte est crédité.

On parle d’imputation lorsque le comptable indique, sur une pièce comptable, le


numéro du compte d’affectation de la somme issue d’un flux. La somme est portée soit au
débit, soit au crédit du compte.

3- Enregistrement des opérations dans les comptes et application de la partie double.

a- La notion de partie double.

La partie double est l’épine dorsale de la comptabilité telle qu’elle est pratiquée de nos
jours ; le principe est le suivant : toute opération simple intéresse deux comptes, à savoir un
compte qui est débité et un compte qui est crédité. En d’autres termes, toute somme portée à
gauche d’un compte aura une contrepartie inscrite à droite d’un autre compte.

De même, pour un ensemble d’opérations, le total des sommes inscrites au débit doit
être toujours égal au total des sommes inscrites au crédit d’un compte.

b- Illustration

La société DAVID S.A. achète au comptant par chèque des fournitures de bureau pour
un montant de 5 000 000 F : dans la comptabilité de l’entreprise, le compte « banque » va
diminuer de 5 000 000 F (au crédit) et en contrepartie le compte « fournitures de bureau » va
augmenter de 5 000 000 F (au débit).
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D Fournitures de bureau C D Banque C

5 000 000 5 000 000

La société DAVID S.A. vend au comptant en espèces des marchandises pour un


montant de 3 600 000 F : dans la comptabilité de l’entreprise, le compte « vente » va
diminuer de 3 600 000 F (au crédit) et en contrepartie le compte « caisse » va augmenter de
3 600 000 F (au débit).

D Caisse C D Vente C

3 600 000 3 600 000

4-. Solde des comptes

On appelle solde d’un compte le montant net du compte ; ce solde correspond à la


différence entre le total des sommes inscrites au débit du compte et le total des sommes
inscrites au crédit de ce même compte à une date donnée.

Le solde d’un compte est soit débiteur, soit créditeur.

On dit qu’un compte est débiteur lorsque le total des sommes inscrites au débit du
compte est supérieur au total des sommes inscrites au crédit de ce compte ; il sera dit
créditeur lorsque le total des sommes inscrites au crédit est supérieur au total des sommes
inscrites au débit du compte.

Si le total des sommes au débit d’un compte est égal au total des sommes au crédit, on
dira que le compte est soldé.

Exemple : Au cours du mois de mars 2010, la société MBADIFF S.A. a effectué les
opérations suivantes :

- le 05/03/10 : achats au comptant par chèque des matières premières pour un montant
de 5 000 000 F ;
- le 10/03/10 : vente au comptant en chèque des marchandises pour un montant de 12 000 000
F;
- le 15/03/00 : achats au comptant par chèque des fournitures de bureau pour un montant
de 2 500 000 F ;

Travail A Faire : Après avoir comptabilisé ces opérations dans les comptes en T, déterminer
le solde de chaque compte.

Solution :

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Le 05/03/10
L'écriture est la suivante:

D Matières premières C D Banque C

5 000 000 5 000 000

Le 10/03/10
L'écriture est la suivante:

D Banque C D Vente C

12 000 000 12 000 000

Le 15/03/10
L'écriture est la suivante:

D Fournitures de bureau C D Banque C

2 500 000 2 500 000

Détermination du solde des comptes

D Banque C D Fournitures de bureau C


5 000 000
12 000 000 2 500 000 2 500 000
S.D. 4 500 000 S.D. 2 500 000
TOTAL 12 000 000 12 000 000 TOTAL 2 500 000 2 500 000

D Matières premières C D Vente C

5 000 000 12 000 000


S.D. 5 000 000 S.C. 12 000 000
TOTAL 5 000 000 5 000 000 TOTAL 12 000 000 12 000 000
Le compte « banque » est débiteur de 4 500 000 F.
Le compte « fournitures de bureau » est débiteur de 2 500 000 F.
Le compte « Matières et fournitures » est débiteur de 5 000 000 F.
Le compte « Vente » est créditeur de 12 000 000 F.

Paragraphe II : LA NOTION DE SYSTEME COMPTABLE

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On peut définir un système comptable comme étant un mode de collecte,


d’enregistrement, de traitement de l’information comptable compte tenu des besoins
d’informations de l’entreprise et des tiers dans le respect des règles et procédures comptables
en vigueur.

Un système comptable peut être schématisé comme suit :

Compte de résultat


Pièce comptable de base  Journal  Grand livre  Balance Autres Etats financiers

Bilan
A- Les pièces comptables de base.

1- Définition.

Tout flux économique doit être matérialisé par un document appelé pièce comptable.
Par exemple, l’achat d’une marchandise se matérialise par une facture d’achat.

La pièce comptable permet de déterminer la nature de l’opération afin de faire


l’imputation comptable, c’est à dire identifier les comptes concernés par l’opération.

2- Le rôle des pièces comptables dans l’évaluation de l’assiette imposable.

Sur le plan fiscal, la pièce comptable permet de justifier l’opération. Car, une charge
n’est fiscalement prise en compte que lorsqu’elle est matérialisée par une pièce comptable.
Pour être prise en compte dans la détermination des impôts et taxes, certaines pièces
comptables doivent respecter des normes fixées par l’Administration Fiscale. Par exemple,
pour une opération d’achat, la TVA n’est déductible que si elle apparaît distinctement sur une
facture sur laquelle est inscrit le Numéro d’Identifiant Unique du fournisseur.

Les pièces comptables doivent être conservées pendant au moins 10 ans.

B- Le journal

Après l’imputation comptable, chaque opération est enregistrée dans un document


appelé « journal ».

Le journal est un livre comptable dans lequel sont enregistrées chronologiquement les
opérations de l’entreprise, en mentionnant les informations suivantes : la date de l’opération,
les comptes à débiter et à créditer, les sommes et la référence du document; Cette dernière
mention prend le nom de libellé.

Le journal permet de vérifier si le principe de double partie a été respecté lors de


l’enregistrement.

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Un journal se présente comme suit :

N° du compte libellé Montant


débité crédité D C
_____________ date _______________
x Intitulé du compte a
y Intitulé du compte a

Nature de l’opération
a a
TOTAL

C- Le Grand Livre

Le Grand livre constitue le répertoire de tous les comptes utilisés par l’entreprise. Il
reprend toutes les opérations qui ont été enregistrées au journal, une relation d’égalité entre
les totaux des écritures du journal et les totaux des écritures du grand livre devant être
respectée.

A la fin de l’exercice comptable, les comptes du grand livre sont arrêtés. On dit qu’on arrête
un compte lorsqu’on détermine son solde.

Un extrait du grand livre se présente comme suit :

Date de Montant
Libellé Débit Crédit
l’opération
Numéro du compte : Intitulés du compte

Solde créditeur débiteur


TOTAUX

D- La balance

La balance est un tableau qui reprend, à un moment donné, l’ensemble des


comptes de l’entreprise (comptes du grand livre).

Pour chacun de ces comptes, la balance indique le total des débits, le total des
crédits et le solde (débiteur ou créditeur). Plus précisément, la balance reprend
tous les comptes de bilan (classe 1 à 5) et les comptes de gestion (classes 6,7 et
8). Le report des comptes du grand livre dans la balance se fait en suivant l’ordre
des numéros du Plan des comptes.

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La balance permet au comptable de procéder à un premier contrôle des


enregistrements effectués dans le journal et dans le grand livre.

Une balance se présente sous la forme suivante (balance à 6 colonnes) :

N° des Soldes d’ouverture Mouvements Soldes de clôture


Intitules des comptes De le période
comptes
D C D C D C
Classe1 Capitaux propres et O1 M1 M2 O1+M2-M1
dettes financières
Classe 2 Immobilisations O1 M1 M2 O1+M1-
Classe 3 Valeurs d’exploitation O1 M1 M2 M2
Classe 4 Valeurs réalisables O1 M1 M2 O1+M1-
Classe 5 Trésorerie O1 M1 M2 M2
Classe 6 Charges O1 M1 M2 O1+M1-
Classe 7 Produits O1 M1 M2 M2 O1+M2-M1
Classe 8 Autres charges et produits O1+M1-
M2
O1+M1-
M2

Totaux X X Y Y

Le total des mouvements débits des comptes de trésorerie doit théoriquement être égal
au total des mouvements crédits des comptes clients.

La balance permet aussi de repérer les comptes à analyser dans le grand livre.

E- Le bilan

Le bilan est un tableau comportant deux parties :


- La partie de gauche.
Elle récapitule les biens et les créances de l’entreprise et matérialise l’emploi des ressources
qui ont été mises à la disposition de cette dernière ; cette partie du bilan prend le nom d’actif
du bilan.
- La partie de droite.
Elle indique l’origine des fonds utilisés par l’entreprise ; cette partie prend le nom de passif du
bilan.

Analysé sous un angle patrimonial on peut définir le bilan d’une entreprise comme étant un
tableau qui donne la situation du patrimoine de l’entreprise à une date précise. Analysé sous
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un angle fonctionnel, c’est-à-dire sous un angle qui met en avant les fonctions principales de
l’entreprise (achat, production, vente), le bilan peut être défini comme étant un stock
d’emplois et de ressources permettant d’appréhender l’activité de l’entreprise à travers ses
trois cycles d’opérations (cycle d’investissement et d’exploitation à l’actif, cycle de
financement au passif).

Dans la définition ci-dessus, l’idée de date a une importance fondamentale dans la mesure où
le bilan n’est qu’un instantané du déroulement de l’activité d’une entreprise à un moment
donné de la vie de celle-ci.

Le bilan se présente comme suit :

ACTIF PASSIF

N° cpte Intitulé Montant N° cpte Intitulé Montant


Capitaux propres
Immobilisations
Classe 2 Classe 1 Dettes à long terme
Valeurs d’exploitations
Classe 3 Classe 1 Dettes à court terme
Valeurs réalisables
Classe 4 Classe 4
Trésorerie
Classe 5 Trésorerie actif Classe 5
passif

Total actif Total


Total Total
passif

Le total actif doit toujours être égale au total passif.

L’égalité fondamentale ACTIF = PASSIF signifie que EMPLOIS = RESSOURCES


Ce qui veut encore dire que :

Immobilisations + Valeurs d’exploitations + Valeurs réalisables + Trésorerie = Capitaux


propres + Dettes à Long et Moyen Terme + Dettes à Court Terme.
Le résultat de l’entreprise est, soit un élément de l’actif , soit un élément du passif.
C’est un élément du passif lorsque c’est un profit et un élément de l’actif lorsque c’est une
perte.

F- Le compte de résultat.

Le compte de résultat est un compte qui reprend :


- à son débit, toutes les charges de l’entreprise et
- à son crédit touts les produits de l’entreprise

Les charges et les produits sont regroupés :


- en charges et produits relatifs à l’activité ordinaire, puis
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- en charges et produits hors activité ordinaire.

Les charges et les produits relatifs à l’activité ordinaire sont ceux correspondant à l’activité
normale de l’entreprise.

Les charges et les produits hors activités ordinaires sont ceux qui n’ont aucun rapport avec
l’objet social de l’entreprise et qui ne sont pas censés se présenter de manière fréquente et
régulière.

Le compte de résultat se présente comme suit :

DEBIT CREDIT
N° N°
Intitulé Montant
cpte cpte Intitulé Montant

Charges d’activités Produits d’activités


ordinaires ordinaires

Charges hors activités Produits hors activités


ordinaires ordinaires

Résultat net (bénéfice) Résultat net (perte)

Total débit Total crédit

Le total débit est égal au total crédit.

G- Les autres états financiers


Les autres états financiers sont les états tels le Tableau Financier des Ressources et des
Emplois (TAFIRE) et l’Etat annexé que nous présenterons au dans d’autres analyses.

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