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La comptabilité vise à conserver une trace écrite des flux ayant transité par l’entreprise.
Le système d’information comptable d’une entreprise n’enregistre que les flux physiques et
monétaires.
Chaque opération est caractérisée par des flux entrants dans l’entreprise et des flux sortants de cette
dernière.
Chaque flux entrant constitue un emploi et chaque flux sortant constitue une ressource.
Pour chaque opération, la somme des flux entrants (emplois) est égale à la somme des flux sortants
(ressources) : c’est la règle de la partie double.
Pour analyser et enregistrer chaque flux, les entreprises utilisent des comptes qui permettent de
regrouper les opérations de même nature (exemple : regrouper tous les achats de matières premières
dans un compte) et à mémoriser les flux ayant transité par l’entreprise.
(ou devant entrer plus tard (ou devant sortir plus tard
en cas de créance) en cas de dette)
Le solde d’un compte est la différence entre le total des débits et le total des crédits.
A. Rôle du PCG
Le Plan Comptable Général est un code comptable. C’est un cadre global qui normalise les
comptabilités.
Pour tenir leur comptabilité, les entreprises doivent respecter les règles instaurées par le PCG. Ces
règles s’imposent à toutes les entreprises tenues légalement d’établir des comptes annuels de façon à
pouvoir comparer les comptes des entreprises entre elles et leurs évolutions.
Les règles comptables sont de plusieurs types : règle d’évaluation, règles de comptabilisation, règles de
présentation des documents. Le PCG fournit également un plan de comptes, qui donne la liste des
comptes utilisables par une entreprise.
Les règles comptables font l’objet de modifications constantes : la loi comptable française converge de
plus en plus vers les règles internationales afin de répondre aux besoins de comparabilité de
l’information financière.
Les comptes portent des numéros codifiés selon le système décimal. Ces numéros comportent deux
chiffres au moins.
Si nécessaire, un compte à trois chiffres peut être subdivisé en plusieurs comptes à 4 chiffres…
exemple : 2182 ………………………………….
Selon le code de commerce, « les comptes annuels doivent être réguliers, sincères et donner une
image fidèle du patrimoine et du résultat de l’entreprise ».
L’évaluation et la présentation de l’information comptable doivent respecter des conventions appelées
« principes comptables ». Ces principes garantissent le fait que les comptes d’une entreprise sont établis
d’une manière sincère et conforme aux règles.
Pour l’établissement des comptes annuels, le commerçant, personne physique ou morale, est présumé
poursuivre ses activités.
L’entreprise se place donc dans une perspective d’activité de longue durée, avec des projets à long
terme, et non dans celle d’une cessation d’activité.
La comptabilité doit permettre de comparer les performances de l’entreprise année après année et d’en
apprécier ainsi l’évolution. Si la continuité d’exploitation n’est plus assurée, les biens de l’entreprise sont
évalués à la valeur à laquelle ils vont être liquidés sur le marché, le plus souvent à des conditions
défavorables.
Les biens acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition. Cette valeur apparaît dans le bilan même si
la valeur réelle s’avère supérieure ou inférieure à ce coût.
Pour calculer son résultat à la fin de chaque exercice comptable (période de 12 mois qui constitue un
découpage de l’activité), l’entreprise doit prendre en compte les produits et charges qui concernent cet
exercice et seulement ceux là.
Par exemple, si l’entreprise LALOUZY paye sa cotisation annuelle d’assurance le 01/03/2008 pour une
période du 01/03/2008 au 28/02/2009, il ne faudra prendre en compte pour l’exercice 2008 que la partie
d’assurance concernant 2008 (10 mois), et non 2009.
E. Principe de prudence
La comptabilité doit donner une image fidèle de la situation de l’entreprise et être basée sur des
appréciations prudentes : elle doit être prudente dans l’évaluation de son patrimoine et de ses activités.
Ainsi, elle ne doit pas surévaluer ce qu’elle possède (actif) ou ce qu’elle vend (produits), ni sous évaluer
ce qu’elle doit (passif) ou ce qu’elle consomme (charges)
Par exemple, si l’entreprise possède des actions dont le cours a chuté à la fin de l’exercice comptable,
elle devra en tenir compte dans sa comptabilité.