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L’organisation pour l’Harmonisation en Afrique du droit des Affaires (OHADA) est une
organisation de plusieurs pays africains qui a pour but d’harmoniser et de simplifier les
processus liés aux affaires à travers un ensemble de règles. Pour ce faire, L’OHADA a établi
un référentiel comptable commun à tous les pays membres afin de faciliter les écritures des
plans comptables et le traitement de ceux-ci par les autorités des Etats membres. La plupart
des entreprises des pays membres sont astreintes par la loi d’appliquer les normes comptables
en vigueur et invités à remplir un système comptable OHADA ou SYSCOHADA
I. La notion de compte
Les flux s’enregistrent dans des comptes.
a. Définition de compte
Un compte est un tableau qui regroupe des opérations de même nature. Il est constitué de deux
parties. Par convention, la partie gauche est appelé Débit et la partie droite est appelée Crédit.
Lorsqu’on porte un montant au débit d’un compte on dit que ce compte est débité. Lorsqu’on
porte un montant au crédit d’un compte on dit que ce compte est crédité.
Un compte est débité lorsque l’opération qui l’affecte s’analyse en un emploi. Un compte est crédité
lorsque l’opération qui l’affecte s’analyse en une ressource. Une imputation c’est soit on débite un
compte soit on crédite un compte.
Il est important de retenir que chaque opération réalisée fait varier son bilan. Mais un grand
nombre d’opération effectuée ne permet pas d’établir à chaque fois un nouveau bilan. C’est
pourquoi toute opération est d’abord enregistrée dans les comptes.
D C
SD
- Si total des crédits > total débit = solde créditeur (SC), ce solde s’inscrit au débit du compte
pour l’équilibrer. Schématiquement on aura
D C
SC
Ainsi, un compte arrêté est équilibré par le solde. On aura toujours l’égalité :
Ce sont les comptes patrimoniaux, comprenant les comptes de la classe 1 à ceux de la classe 5
a. Classe1
11……….. Réserve
11……..... Report à
nouveau
b. Classe 2
- Immobilisations financières
Ce sont des charges engagées par l’entreprise à sa création ou en cour d’exploitation et qui
sont par la suite immobilisés pour être supporté sur plusieurs exercices.
Ce sont : les frais d’établissement (201), les charges à repartir (201), les primes de
remboursement des obligations (206).
Immobilisations incorporelles
Ce sont des immobilisations qui n’ont pas une existence matérielle. Exemple : logiciel (213),
fond de commerce (215).
- Terrain ………………………………………….……22
- Bâtiment, installations technique et agencement…….23
- Matériel ........................................................…...24
Les immobilisations financières Exemple :
stocks.
e. Classe 5
trésorerie.
Exemple : banque (521), caisse (571), centre des chèques postaux (531)
Le résultat des activités ordinaires d’une part et comprennent les comptes de la classe 6 à
7
Classe 6
Les comptes de la classe 6 sont des comptes de charges des activités ordinaires. Une charge
est dite des activités ordinaires lorsqu’elle à un caractère récurent ou répétitif et rentre dans le
cadre de l’exploitation normale de l’entreprise.
61 « transport»
Classe 7
Ce sont les comptes de produits des activités ordinaires. Contrairement aux charges qui sont
des dépenses entraînant l’appauvrissement de l’entreprise, les produits sont quant à eux des
entrées qui contribuent à l’enregistrement des entreprises.
. Classe 8
analytique