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1. Catégories de comptes
Les comptes toujours débiteurs
Lorque l’on solde ces comptes en fin d’exercice, on a un solde débiteur. Ils suivent les
variations d’une forme de valeur détenue par l’entreprise (emplois).
Par exemple le compte « caisse », a toujours un solde supérieur ou égal à zéro.
D+ Caisse -C
20 8
10 2
5 10
45
= S.D.
60
80 80
2. Exemple simple
Le compte client est en principe toujours débiteur mais il peut y avoir des cas où il devient
créditeur. Alors, au lieu de le laisser devenir créditeur, on ouvre un sous compte qui porte un
autre nom et où on enregistre le côté créditeur. Dans notre cas, ce sera « acomptes et avances
reçus sur commande.
1. Justification
Ces comptes enregistrent les passages en notant les occasions. On y trouve deux grandes
classes :
- La classe n°6, celle des charges où l’on enregistre la valeur des entrées de biens et de
services consommés pendant une période par l’entreprise ainsi que certaines dépenses en
vertu d’une obligation, sans contrepartie.
- La classe n°7, celle des produits où l’on enregistre la valeur des orties de biens et services
de l’entreprise pendant l’exercice. De même, il peut y avoir des comptes qui enregistrent
la contrepartie comptable de recette (par exemple, des subventions) sans réelle
contrepartie.
Tant que le trajet de la valeur est intérieur au patrimoine, il ne va intervenir que des comptes
de bilan. Pour pouvoir appliquer la règle de la double écriture, on fait intervenir des comptes
de gestion avec des comptes de bilan. On aura alors un trajet entre le patrimoine et l’extérieur.
Le total des valeurs change et à la fin de l’exercice, on aura une action sur le résultat en
sachant qu’une charge est équivalente à une diminution d’actif et une augmentation de passif
et qu’un produit est équivalent a une augmentation d’actif et une diminution de passif.
- - - -
Crédit
Quand on inscrit une charge, l’écriture a une influence sur le résultat et celui-ci diminue mais
quand on inscrit un actif, on n'a pas d’action immédiate mais elle sera de la même ampleur.
2. Fonctionnement
Les charges et les produits sont la contrepartie des flux monétaires mais ils correspondent
à des flux réels. Les charges sont des flux monétaires sortant et des flux réels entrant et
inversement pour les produits. Tous les comptes sont soldés à la fin de l’exercice et
disparaîssent. A la place, on va trouver leur synthèse : le compte de résultat. On est obligé de
tenir compte des stocks tels qu’ils se présentent à la fin de l’exercice car on a enregistré que
des flux et pas des stocks. On est donc amener, à ce moment là, à raccorder les stocks sur les
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comptes de gestion et on aura des comptes appelés « variations de stocks » (système de
l’inventaire intermitent).
3. Types
Les charges et les produits sont des enregistrements continus des opérations telles qu’elles se
présentent. Si on paye à crédit, on aura un décalage. Le fait d’avoir fait entrer de la
marchandise n’engendre pas directement la dépense : une charge n’est pas une dépense. On a
la même chose si on vend de la marchandise à crédit. Charges et produits sont à distinguer
de dépenses et recettes. Une dépense correspond à un décaissement et un produit à un
encaissement. Ils correspondent donc à des cas particuliers de charges et de produits. Les
comptes de gestion s’occupent d’engagements de dépenses (comptabilité d’engagement), de
constatations de droit matérialisées en général par un flux financier à venir. Le résultat est la
résultante des ces engagements et de ces constatations de droit enregistrés pendant l’exercice.
Si on ne faisait qu’une comptabilité recettes / dépenses (comptabilité de caisse), le résultat
serait toujours la résultante mais elle aurait un caractère particulier de résultat en position de
trésorerie.
Liste de charges :
Achats, flux réels entrant de marchandises
Charges externes, contribution de l’extérieur
Charges de personnel, salaires
Charges financières, paiement que l’on doit faire pour des motifs financiers
comme un emprunt, par exemple
Charges exceptionnelles, par exemple, si on sait que des clients ne paieront
pas, c’est l’entreprise qui doit payer
Charges d’amortissement et de prévision ou charges calculées ou dotations
Impôts sur les bénéfices ou assimilés
Participation des salariés, pourcentage du bénéfice qui est donné aux salariés
Variations des stocks d’approvisionnement ou variations à l’entrée.
Liste de produits :
Ventes, produits fabriqués, marchandises ou encore prestations de services
Produits exceptionnels, vendre un équipement plus cher que ce qu’il devrait,
que sa valeur comptable
Produits financiers, on place de l’argent et ça nous rapporte
Subventions d’exploitation
Variations de stocks, lorsque l’on rebranche les stocks de fin d’exercice,
marchandises que l’on a fabriquées.
4. Utilisation
Au moment de la création de l’entreprise, il n’y a que les comptes de bilan. Une fois
qu’elle est prête à fonctionneret qu’elle démarre, entrent en jeu les comptes de gestion et ceci
dans le cadre de l’exercice. Pendant l’activité, on a des mouvements de fonds : réglements à
crédit ou par traites (effests de commerce) puis charges et produits. Dans tous les cas, on a des
flux réels et des flux financiers.
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Section III : Rappel : les deux voies du résultat
La mesure du résultat, c’est la comparaison des déplacements de valeur entre le
patrimoine et l’extérieur.
Le résultat ne peut être différent dans les comptes de résultat et dans le bilan.
Aussi bien les comptes de bilan que de gestion peuvent avoir dans certains cas particuliers
des soldes qui ne leur correspondent pas. Par exemple un achat de marchandises engendre le
fait que le compte de charges soit débité. Mais si, on souhaite rendre la marchandise, on doit
alors créditer ce compte.
Comptes de gestion
D Comptes de charges C D Comptes de produits C
Diminution de Diminution de
Charges Produits
charges produits
Exemple de bilan :
S.D. S.C.
Actif Passif