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: PRINCIPE DE LA SAISIE ET DU
TRAITEMENT DE L’INFORMATION COMPTABLE
I) La partie simple
1) Principe
Elle consiste à enregistrer les choses que d’un point de vu une seule comptabilité d’entrées
et sorties sur un seul type de compte. Autrement dit, les phénomènes sont considérés sous un
seul type de critère. On a une comptabilité très descriptive et nous donner des informations
très plates. On a un dénombrement que l’on peut appeler recensement.
2) Saisie et traitement
II) Le compte
1) La structure
C’est un tableau où l’on va noter des entrées et des sorties à quoi on va donner toutes sortes de
noms.
Un emploi c’est l’utilisation d’une ressource (entrée=ressource, sortie=emploi)
Un compte va enregistrer des emplois et des ressources puisqu’il y a des ressources qui sont
transformables en emplois.
Si on a un trajet de valeur qui fait apparaître un emploi et une ressource ou des emplois et des
ressources, il faut qu’il y ait les deux car parfois ce sont des ressources et parfois ce sont des
emplois. Donc d’un côté (colonne) l’emploi, d’un autre la ressource. Le compte est fait de
façon à voir le point de départ ou le point d’arrivée. Il est donc soit la ressource (départ) soit
l’emploi (arrivée).
+ Emplois
Débit - Ressources
Crédit
1
Chapitre II : Principe de la Saisie et du Traitement de l’Information Comptable
+ Compte X -
20 50 Le solde est la valeur que contient le compte quand on a évalué tout ce
100 qu’il a en débit et en crédit et qu’on a fait la différence.
SC = 130 Pour tirer le solde, on doit :
150 150 - Tirer deux traits pour faire les totaux ;
- On souligne d’avance les traits des deux totaux qu’on n’a pas
encore calculé (en compta 2 traits = un total) ;
- Ensuite on regarde les colonnes et on repère celle qui est la plus lourde (ici c’est le côté
crédit) ;
- On la totalise et on écrit le total ;
- Puis on les reporte de l’autre côté ;
- Puis on se demande combien il faut ajouter à 20 pour faire 150 (donc 130) qu’on écrit
dans un rectangle. Ce qui veut dire que c’est un solde. Ce rectangle est un solde créditeur ou
un solde débiteur. On note la nature du solde devant l’encadré (S.C ou S.D). Ici le solde est
créditeur car la colonne des crédits est la plus lourde.
2) Solde de compte
On parle de partie double quand l’enregistrement d’écriture est inscrit dans deux comptes (au
moins) : un compte créditeur et un compte débiteur.
Un solde est la somme algébrique des débits et des crédits. C’est une méthode qui consiste à
regarder chaque opération de deux points de vue différents :
- Le point de vue des ressources
- Le point de vue des emplois
On a créé deux formes de comptes, car c’est plus facile de trouver le résultat de l’exercice
pendant une période sur les comptes qui ont mesuré l’activité, plutôt qu’à partir de tous les
comptes cumulés sans faire de distinctions de ceux qui sont là depuis longtemps et ce qui
commence l’exercice. On a distingué entre les comptes patrimoniaux (comptes cumulatifs).
3) Compte de bilan
Les comptes de bilan sont des comptes de stock ou recensement. Ils permettent d’obtenir ce
qu’on appelle une comptabilité de stock des valeurs existantes que l’on possède maintenant.
Les soldes des uns sont du même type. Les soldes vont dénombrer les éléments qui
apparaissent à la fin de la période. Accumulation des biens qu’on possède et des dettes.
Pour une entreprise, les tiers sont les clients ou les fournisseurs.
4) Compte de gestion
Les comptes de gestion sont des comptes d’opérations. Au lieu d’accumuler des
informations, ils vont s’attacher aux flux qui ont traversé pendant la période. C’est une
comptabilité en terme de flux et non en terme de stock. Un flux est un passage. Les
exercices comptables sont considérés comme indépendants des uns et des autres. On ne
mesure que ce qui vient de la période. Rien ne vient d’avant. On dit que les comptes de
gestion n’ont pas de report à nouveau.
E R
G B G B
EC = Emploi consommé pendant la période donc de l’exercice c’est-à-dire des flux comptes
de gestion, comptes de charge et de produit
ED = Emploi définitif comptes de bilan comptes d’actif et de passif
RDA = Ressources définitivement acquises lorsqu’on a eu un paiement d’un client
RAR = Ressources à restituer (emprunt, capital…) dettes
G= Compte de gestion
B=Compte de bilan
Actif = valeur positive
Passif = valeur négative
Charge = valeur positive (loyer, impôts, électricité, gaz…)
Produit = valeur négative → c’est ce qui rapporte c’est-à-dire les ventes, les actions. C’est le
côté crédit.
Les emplois correspondent à des points d’arrivés de valeur dans les comptes et les ressources
à des départs. Les emplois sont des utilisations des ressources identité entre le total des
emplois et le totales des ressources. Ils peuvent être décomposé en différentes sortes que l’on
a choisi de tel manière à obtenir des emplois qui vont correspondent à des charges et des
produits lesquels signifient les instruments de mesures pendant un exercice, mesure de
l’activité c’est-à-dire ce pourquoi a été faite l’entité.
La différence entre les produits et les charges peut-être positif (bénéfice), négatif (perte), ou
nulle. Ils peuvent alimenter des comptes en termes de stock (comptes patrimoniaux), c’est-à-
dire des comptes qui vont cumuler les biens et les dettes tels qu’ils se présentent à la fin de
l’exercice. On va appeler compte de gestion les comptes de charges et de produits, et compte
de bilan les comptes cumulatifs qui correspondent à des emplois et des ressources
cumulatives. A la fin de l’exercice on rassemble ces comptes dans un tableau appelé bilan.
Les valeurs en emplois sont dites actives (positives) et celles en ressources sont dites passives
(négatives). Le bilan permet de connaitre la situation.
On parle de partie double quand l’enregistrement d’écriture est inscrit dans deux comptes : un
compte débité et un compte crédité. La partie double est une méthode qui consiste à regarder
chaque opération de deux points de vue différents : le point de vue des ressources et celui des
emplois autocontrôle permanent qui repose sur le fait que les emplois ne peuvent se faire
sans les ressources. L’enregistrement va se faire selon la nature des opérations : si ce sont des
flux on les enregistre dans les comptes de gestion, si ce sont des stocks on les enregistre dans
les comptes de bilan. On constate ensuite une augmentation ou diminution de la richesse.
2) Formulation générale
3) Différents cas
Chaque opération donne lieu à deux flux de sens contraires ce qui fait que pour procéder à
l’enregistrement comptable on a utilisé au moins deux comptes, une série de compte
correspond aux emplois et une autre série correspond aux ressources partie double. Cela
permet de déceler d’éventuelles erreurs et à la fin de l’exercice le montant total cumulé des
crédits est égale au montant total cumulé des débits.
Le côté des crédits correspond soit à une diminution d’actif soit à une augmentation de passif.
Dans les comptes de gestion cela correspond à une diminution des charges soit à une
augmentation des produits. Du côté des débits cela correspond à une augmentation d’actif soit
à une diminution de passif. Dans les comptes de bilan cela correspond à une augmentation des
charges et donc à une diminution des produits.
Il y a 16 couples d’écritures possibles en partie double ( 42).
La période est l’intervalle de temps que l’on retient comme base comparative. Le traitement
comptable est un traitement périodique. Il se matérialise par l’établissement des documents de
synthèses c’est-à-dire des comptes de fin d’exercice c’est-à-dire le résultat, le bilan, l’index.
Crédit –
Passif
Débit +
Charge
Produit
A la fin de l’exercice on tire tous les soldes des comptes de gestion, on connait donc le
contenu précis du livre comptable. On rassemble tous ces soldes dans des balances (masses
des comptes et le solde). On réalise l’inventaire physique afin de voir concrètement ce qui
nous reste dans l’entreprise à ce moment-là c’est l’inventaire extracomptable. Les comptes
de gestion n’ont enregistré que les flux, cela ne veut pas dire que pendant l’activité de
l’exercice, tout ce qui est entré est sorti. De la même manière on rassemble tous les soldes des
comptes de bilan dans un tableau appelé le bilan (balance particulière) divisé en deux (actif
débit, passif crédit). On a donc terminé l’exercice et réalisé les documents de synthèse.
Dans la partie double, la valeur est mesurée par le solde des comptes qui est classé dans le
compte des deux points de vue différents.
Emploi = destination, les utilisations données aux valeurs par les entreprises. Ils sont mesurés
par les soldes débiteurs (positif)
Ressource = les origines de ces mêmes valeurs, sauf pour les ressources à restituer, sont les
origines et les destinations de ces mêmes valeurs. Elles sont notés par des soldes créditeurs
(négatif), par des produits coté gestion et par des passif coté bilan.
Les emplois et ressources peuvent déborder le cadre de l’exercice, ils ne peuvent pas être
totalement imputés de l’exercice non plus. Ils vont donc se reverser d’un exercice à l’autre
ce sont des emplois et des ressources réversibles. Ils vont correspondent à des biens qui vont
durer plus que la période qui pourront être revendu dans une période ultérieure. Les
ressources réversibles ne peuvent pas être attribuées définitivement à une période en cours,
elles doivent être restituées à une autre période. Ces emplois et ressources réversibles (ou
ressources à restituer) qui correspondent à des actifs et des passifs font l’objet de la
comptabilité en terme de stock de celle des comptes de bilan par opposition à la comptabilité
en terme de flux de celle des comptes de gestion.
Les comptes de gestion correspondent à des phénomènes définitifs, certains emplois et
certaines ressources ne concernent que la période en cours. Ce sont donc une part les charges
(emplois consommés) et de l’autre côté les produits (ressources définitivement acquises).
FluxRésultat = Pr – CH P – CH 0 bénéfice
StockRésultat = A – P
En résumé nous avons vu que le temps est divisé en période appelé exercice comptable qui
sont de longueur égales à une année en générale, puis que l’instrument de base est le compte
qui permet de voir ce qui entre (débit) et ce qui sort (crédit).
De plus, on a vu que tout ceci faisait figure d’une procédure comptable appelée la partie
double où tout ce qui est enregistrer est enregistrer sous deux points de vues différents.
Ces informations sont traitées, et rangés dans 4 catégories possibles :
- Les charges (emplois consommés ou définitifs)
- Les produits (ressources définitivement acquises)
- Les actifs (emplois conservés ou réversibles)
- Les passifs (ressources à restituer ou réversibles)
Au total nous avons cette procédure qui s’inscrit dans l’exercice.
D+ Caisse C -
20 8
5 2
45 10
SD = 60
80 80
On peut utiliser d’autres parties comme la partie multiple. On considère la banque sous
l’aspect de l’acheteur, on va voir une information beaucoup plus riche à chaque opération.
On utilise la partie double car elle permet un autocontrôle simple et elle permet de
comprendre qu’il n’y a pas de convention comptable mais un déroulement mécanique.
L’allure générale du système permet d’avoir l’état des biens et des dettes de l’exercice.