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Un capitaliste Allemande Verner Zombart (1925), il dit que « c’est la comptabilité qui fait le capitalisme ».
Définition capitalisme
Comptabilité
Compte de trésorerie
Pourquoi ?
Le relevé de compte que l’on reçoit du banquier correspond au point de vue du banquier : c’est le comte que tiens le
banquier, en notre nom, dans sa comptabilité.
Quand on est payé, on crédite notre compte
Quand nous payons, on débite notre compte
Comme ces termes « crédits » / « débits » sont trompeurs, on utilise les termes « ressource » et « emploi ».
Ressource (≠ revenu) : veut dire = quand on crédite un compte, on transcrit / on consigne l’origine de quelque
chose
➢ Écriture en crédit / ressource nous précise que l’argent est sorti de la caisse de l’individu et la source de ce
crédit est le compte caisse de cet individu.
Emploi : veut dire = à quoi sert quelque chose
Dans le compte caisse, les débits sont soit supérieurs, soit égaux aux crédits.
Le solde de compte bancaire est la différence entre les opérations créditrices et débitrices du compte. Le solde =
chiffre que l’on voit s’afficher lorsque vous consultez notre compte bancaire.
C’est un chiffre qui permet de se rendre compte de la santé financière du compte.
Si il est positif, le solde est créditeur,
S’il est négatif, le compte est débiteur
=> S'il vous gardez en caisse 100 euros, vous aurez dans votre comptabilité un solde débiteur de 100 euros.
Concernant le compte bancaire, la banque enregistre le compte de l'entreprise dans ses comptes alors que l'entreprise
enregistre le compte de la banque dans ses comptes : inversion des débits/crédits dans les 2 comptabilités (ce qui est
créance pour l'une est dette pour l'autre et inversement). Ainsi, si sur votre relevé vous avez une somme dans la colonne
débit, dans votre comptabilité, elle sera portée au crédit du compte 512.
Art du comptable
Dans la phase « analyse »
2) Choix de l’écriture :
→ Débit
→ Crédit
La comptabilité publique = c’est étudier les règles qui encadrent la comptabilité → droit
La comptabilité privée = c’est passer des écritures comptables → pas du droit
Un art = utiliser des moyens au service d’une fin. La relation moyens / fins peut être qualifié de relation technique. On
parle de relation comptable.
En quoi la comptabilité est un art / une technique ?
En compta : nécessité
de découper le temps
=> Pour simplifier, il n’y a plus qu’un seul document au final : le bilan après affectation du résultat.
Le 1er bilan est en effet déséquilibré. La différence entre l’actif et le passif au niveau du bilan avant l’affectation du
résultat est égale au bénéfice ou a la perte observé dans le compte de résultat. Ainsi le fait d’appliquer le résultat au
bilan va venir rétablir l’équilibre entre le passif et l’actif.
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Article 121-1 du PSG : « les comptes annuels doivent être réguliers (conformes à la règle), sincères et donner
une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, et du résultat de l’entreprise »
=> fidélité de la véritable réalité de l’entreprise.
Le comptes annuels sont mouvementés (apports des associés…). Ces comptes sont pris en considération mais il ne sert
qu’une fois => ils permettent de s’intéresser au patrimoine.
Le patrimoine est une notion juridique dont la traduction comptable est le bilan (actif et passif).
La situation financière renvoie au patrimoine.
Le résultat de l’entreprise est le compte de résultat (avec produits et charges).
Bilan (patrimoine)
Actif (emploi) Passif (ressource)
Ce que l’on a = éléments d’actifs dont on est Ce que l’on doit (dettes, engagements de la
propriétaires. société vis-à-vis des tiers)
Ces deux documents (bilan et compte de résultats) renvoient à deux réalités différentes :
La richesse
Le revenu
=> Important de comprendre que ce sont deux réalités distinctes => je peux être riche mais également très pauvre en
même temps :
➢ Je peux être riche car j’ai un gros patrimoine mais en même temps, je peux être pauvre car j’ai de faibles
revenus (Etat français par exemple).
➢ Inversement, je peux être très pauvre en terme de patrimoine mais avoir des revenus très élevé
ATTENTION : même si ces notions sont différentes, elles sont liés (propriétaire qui à un beau patrimoine mais pas
assez de revenu devra vendre pour ne pas s’endetter)
Récapitulatif : La date de clôture est le 31 décembre, date à laquelle le travail comptable effectué pendant l’année
permet d’obtenir à la toute fin de l’exercice le bilan avant affectation du résultat, mais permet également d’obtenir le
compte de résultat (résultat net avant impôt sur les sociétés ou les bénéfices / et éventuellement avant distribution des
dividendes aux actionnaires) .
=> Cette opération permet d’obtenir le résultat net avant impôts au 31 décembre.
Déterminer le résultat net servira d’assiette pour l’IR et l’IS. Il y a une concordance entre les règles fiscales et
comptables.
L’impôt de l’année N sera payé en N+1, avant toute potentielle redistribution des dividendes aux actionnaires, dans le
cadre des AG de actionnaires du mois d’avril-mai.
Le résultat net :
Bénéfices Pertes
Les produis sont supérieurs aux charges Les produits sont inférieurs aux charges
=> ce n’est pas forcément généré par de l’argent
→ Résultat net positif ici, est l’équivalent du revenu pour → En cas de perte, la richesse diminue.
le particulier. Permet d’accroître la richesse de l’entité.
Récapitulatif : Pendant l’exercice, tout ce qui se passe pendant l’année est enregistré dans des écritures comptables. Le
31 décembre, donc le bilan après affectation du résultat, à 23:59, l’exercice est clos, et à 00:00, on bascule à l’exercice
N, donc on bascule du bilan de clôture (31/12) au bilan d’ouverture (au 01/01). Le bilan d’ouverture (01/01) est le bilan
d’ouverture de l’exercice N+1.
Le bilan d’ouverture de N doit être rigoureusement égal au bilan d’ouverture de l’exercice N+1. S’il est différent, cela
voudrait dire que des écritures comptables auraient été passées entre la fin du bilan de clôture et le début du bilan
d’ouverture (en soit impossible puisque le changement se fait en une seconde).
Il peut par contre y avoir des différences entre le bilan au 01/01 et le bilan au 31/12.
ATTENTION : la règle est que l’exercice comptable s’écoule sur une durée de 1 an. MAIS l’année d’exercice n’est pas
forcément la même que l’année civile. Une entreprise peut décider de commencer son exercice le 01/07 et de le
terminer le 30/06.
2) Internalisation / externalisation
1) Il est nécessaire de savoir => la comptabilité peut être interne à l’entreprise
comment ils ont été faits => la comptabilité est confié à un comptable
extérieur
=> Les fournisseurs : sont intéressés par les documents comptables car :
→ il y a le crédit fournisseur qui est accordé par le fournisseur. C’est un
délai de paiement accordé par le fournisseur à la société.
→ il y a le crédit client (client paye en avance, avant la livraison) mais
pour cela, le client doit avoir une idée de la capacité de l’entreprise qui livre les
marchandises.
=> L’État : intéressé pour des raisons fiscales. Le résultat net au 31/12 constitue
l’assiette de l’impôt sur les sociétés, mais il existe également des contrôles
fiscaux. Le fisc, pour déterminer qui sera assujetti du contrôle va se renseigner, au
moyen des documents comptables.
Apparaît alors lors de la Renaissance 3 choses liées les unes aux autres :
Le prêt bancaire
Le principe de la partie double : inventé en Italie « partita dopia »
La lettre de change : technique de financement. Forme de crédit privé permettant de ne pas se tourner vers
une banque. Elle nécessité aussi un travail comptable avec des écritures.
+ Prêt à intérêt devient légitime et ce dernier suppose des écritures comptables pour conserver la trace de la créance
Le principe de la partie double = une seule et même opération va donner lieu à au moins deux écritures. Toute opération
économique faite par l’entreprise doit avoir une traduction comptable, sinon on masque les choses, et cela est une
fraude. Le nombre d’écritures doit être supérieur ou égal à 2.
Lors d’une vente : une seule opération économique car il n’y a qu’un seul acte économie => un seul contrat conclu.
=> La comptabilité oblige donc à voir l’ensemble de l’opération : l’opération monétaire, ainsi que l’opération réelle (la
prestation de service faite par l’épicier).
Fonctions de la monnaie
=> Dans le compte de résultat on ne trouve jamais de la monnaie. Toutes les transactions effectuées sont enregistrés
dans ce compte, même si le montant de la transaction n’a pas encore été encaissé.
L’épicier peut faire un crédit à son client et donc qu’il n’encaisse pas immédiatement l’argent, la transaction va
entrer en ligne de compte pour calculer le résultat (perte / bénéfice) de l’épicier.
ATTENTION : Il ne faut donc pas confondre la trésorerie et le résultat (indépendant l’un de l’autre).
Le principe de la double partie s’applique aussi bien, qu’il y ait une transaction monétaire ou non.
Les flux d’actifs réels
Actif : élément que l’on peut au moins posséder (situation de fait) ou dont on peut être au moins propriétaire (situation
juridique). C’est une catégorie comptable.
Possession
Propriété
Souvent, on a une correspondance entre le juridique et le comptable.
Les actifs se trouvent à l’actif, c’est-à-dire dans la colonne bilan.
La comptabilité enregistre les actions dans lesquelles on assiste à la circulation d’actifs réels.
Agréable
Sont agréables à utiliser mais inutiles
=> Aller au cinéma
Il existe des biens qui ne valent pas en eux même mais qui valent pour autre chose :
Manger une orange : plaisir + utile car contient des vitamines C.
Distinction : on ne peut pas s’approprier un service = relation de personne à personne. Il n’y a pas de médiation par un
objet. Alors que pour les biens matériels il y a la médiation avec un objet.
=> Rapport de consommation entre ces deux bien : transformation d’un bien en un autre
Utilisation de la farine = consommation
Utilisation du four = service rendu → bien matériel qui rend un service
Souvent, quand on utilise une machine, cela peut être remplacé par un service :
Mais que le boulanger loue ou achète son four, il y a l’utilisation d’un service.
L’opération de consommation :
L’utilisation de la farine est une consommation → appelé une charge
On consomme le service qui a été produit par le four à pain → on parle de consommation puisque quand on
utilise une machine, elle s’use, elle perd de sa valeur, comme la farine dont le stock diminue → appelé
également une charge
=> utilisation de ces biens → consommation. Cette consommation est une destruction.
Valeur résiduelle
=> AINSI pour le four et son usure progressive on appelle cela dotation d’amortissement (classe 6).
L'amortissement représente la perte de valeur d'un bien due à l'usure du temps ou l'obsolescence. La dotation
aux amortissements est la somme que représente cette perte de valeur. Elle est estimée pour chaque exercice
jusqu'à la fin de la durée d'usage du bien
=> on parle alors de consommation finale => on parle alors de consommation intermédiaire
La consommation vaut pour elle-même et elle ne vaut pas La consommation qui sert de moyen au service d’une fin
comme moyen en vue d’autre chose, elle n’a rien → Destruction pour transformation d’un bien utile
d’intermédiaire = destruction immédiate
Différence du fait de la rotation des stock. La farine varie tandis que le four à pain reste stable et immobilisé dans
l’entreprise.
Un bien = capital (K). Je vais en tant que personne avoir un stock de capital qui va varier dans le temps.
IMPORTANT :
Bilan Compte de résultat
« quel équipement je possède ? » « qu’est ce que je fais pendant l’exercice, quelles sont les
richesses que je détruits, que je consomme ? »
Variation du stock de capital est ce que l’on appelle un investissement et donc l’investissement est un flux.
Le flux entrant est supérieur au flux sortant Le flux sortant est supérieur au flux entrant
(flux entrant – flux sortant = positif) (flux entrant – flux sortant = négatif)
= stock à augmenté = stock à diminué
≠ entre flux sortant et entrant va être positive ≠ entre flux sortant et entrant va être négative
On dit que la variation de stock est un flux net.
Différence :
L’investissement est une variation du stock de capital = contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’investissement ne
consiste pas seulement en immobilisations. Quand le stock de capital circulant varie, on doit aussi parler
d’investissement
Le désinvestissement est + probable concernant le capital circulant que pour le capital fixe MAIS, en cas de guerre,
c’est l’inverse (destruction massive de biens capitaux (routes…)
=> L’instrument de réserve de la valeur se trouve dans les comptes de trésorerie → le compte caisse.
=> Pendant l’échange, la monnaie circule
Le prix monétaire (mesure de la valeur économique) = rapport entre deux quantité.
Exemple : J’achète une quantité d’oranges chez l’épicier (2kg), je paye donc une somme (6€ = valeur du flux
monétaire)
➢ Le prix de l’orange mesuré par rapport à l’euro va être égal au numérateur (quantité de monnaie) divisé
par la quantité d’oranges.
➢ Quantité d’euro (6€) / quantité d’oranges (2kg).
▪ 6 x 1€ / 2 x 1kg
▪ 6/2 x 1/1 = 3
Mais c’est 3€ par kg => cela est le prix des oranges par rapport à l’euro
Le prix se base sur une unité de mesure. Dans l’exemple, l’unité de mesure est le kg
DONC le prix c’est 3€ le kg.
Le prix n’est pas la somme totale payée : un prix est toujours un prix unitaire
Le prix = quantité du bien / quantité d’euros nécessaires pour payer la marchandise
Pour l’équation d’échange = prix du lave linge mesuré en euros x quantité de lave linge = quantité d’euros
Comptes par lesquels transitent le flux monétaires sont des comptes de trésorerie
=> Ces comptes fonctionnent l’un par rapport à l’autre = ce qui sort de l’un, rentre dans l’autre
Quand le client procède a un paiement, la banque va Quand il procède à un paiement, dans sa comptabilité, le
débiter le compte compte 512 banque est crédité
Quand le client reçoit un paiement, la banque va créditer Quand le client reçoit un paiement, dans sa comptabilité,
le compte de son client le compte sera débité
=> Une banque n’aura un compte 512 banque que si elle est cliente dans une autre banque. Aussi, elle en possède un car
elle est cliente de la banque centrale (au dessus, banque des règlements internationaux).
La monnaie est créée par une banque à l’occasion de l’octroie d’un prêt.
« Loans make deposits » : s’il y a des dépôts dans une banque, cela veut dire qu’il y a des crédits qui ont été fait.
DÉFINITION
Un actif financier est un titre ou un contrat, la plupart du temps transmissible et négociable, qui confère à son
détenteur des revenus ou un gain en capital (créances, dettes)
=> flux financiers sont occasionnés par la circulation d’actifs financiers d’un agent économique à un autre.
=> C’est le débiteur (emprunteur) qui émet l’actif financier : le prêteur reçoit l’actif financier.
Dans un prêt, comptablement, le créancier débite un compte de créance et le débiteur crédite un compte de dette
Les comptes : le créancier débite un compte de créance et le débiteur crédite un compte de dette
Le compte de dette = classe 1 « compte des capitaux » → compte 1681
Le compte de prêt = classe 2 « compte d’immobilisation » → compte 274
ATTENTION : On s’exprime en termes de variation et non pas en termes de montant total détenu au bilan
Variation du compte de trésorerie sera : actif monétaire au temps T → puis actifs monétaires au temps T+1
=> La variation du stock d’actif monétaire = (Stock au temps T+1) – (stock au temps T)
▹ Reprise exemple : R avait une somme total de 10 000 écus au départ. Il prêt 1000. Il lui reste 9000.
Stock au temps T+1 – stock au temps T
= 9000 écus – 10 000 écus
= - 1000
DONC diminution de stock pour R
On va remarquer que :
La variation total de l’actif = la variation du
stock d’actif monétaire auquel on ajoute la
variation du stock d’actif financier
La variation du stock d’actif monétaire =
- 1000 + la variation du stock d’actif financier =
1000
- 1000 + +1000
(-1000 + 1000)
=0
▹ Reprise : on doit prendre en compte la valeur intrinsèque (ici faible mais peut être importante)
→ Ici la feuille vaut 0,001€ et donc le bilan de Vendredi va changer légèrement
→ V reçoit 1000 écus de R mais il doit déduire de ces 1000 écus le coût d’achat de la feuille
Variation totale d’actif monétaire : + 1000 – 0,001€ = 999,99€
DONC
la variation de l’actif net est égal a la variation de l’actif total – la variation de la dette
= 999,999 – (+1000)
= 999,999 – 1000
= - 0,001
V s’est donc appauvri de 0,001€.
=> La valeur économique devra être supérieur a la valeur intrinsèque sinon, cela rend impossible l’actif financier
(si prix de la feuille 1005 écus alors que prêt de 1000 écus = pas possible).
L’avantage tiré du contrat devra être supérieur au coût de formation du contrat. Sinon = dissuasif et le contrat
ne se formera pas.
ATTENTION :
1) Différent pour un prêt bancaire
La valeur économique de la créance acquise par la banque va être supérieure au coût de formation du contrat de prêt par
la banque. Le coût de formation est supporté par la banque (ex : elle paye son conseiller de clientèle).
2) Autre actif caractérisé par une différence entre la valeur économique et la valeur intrinsèque : l’actif monétaire
Billet de 20 euros
Si la valeur intrinsèque était supérieure à la valeur économique = BCE ne pourrait pas fabriquer des billets
Valeur économique Valeur intrinsèque
Ce que le billet permet d’acheter Coût de production du billet par la BCE (papier, encre...)
Billet = forme particulière d’actif financier
MAIS y a une monnaie pour laquelle la valeur intrinsèque était très grande par rapport à la valeur éco : l’or.
Très coûteux à produire (creuser, outils, mains d’œuvre, dangerosité…)
CONSÉQUENCE : Abandon de cette monnaie
DÉSORMAIS : Or = valeur refuge. On peut conserver une richesse au bilan sous forme d’or.
Inconvénient : cours de l’or peut évoluer et tendancieusement, il diminue (préférable de choisir immobilier
comme valeur refuge)
CONCLUSION :
Valeur économique d’un flux = prix (unitaire) X quantité (d’actifs réels ou financiers)
La valeur d’un flux monétaire (échange d’argent contre qqch) peut varier.
RÉDUCTION DU VENDEUR A L’ACHETEUR : Valeur RÉDUCTION INVERSE : valeur du flux réel inférieur à
du flux réel supérieur à la valeur du flux monétaire la valeur du flux monétaire
Les actif monétaires sont des actifs financiers. La monnaie pour la banque qui l’a émise est une dette.
Les billets émis figurent au passif d’une banque centrale. La banque de France est devenue une simple succursale et
c’est désormais la BCE qui émet les billets de banque.
Une créance peut circuler. La personne peut vouloir échanger ce billet contre un bien, de l’or par exemple.
Quand une créance circule = lettre de change
➢ Instrument de paiement par lequel une personne, le tireur, donne ordre à une autre personne donnée, le
tiré, de payer un certain montant à lui-même ou à une tierce personne.
Le lettres de changes figureront, tout comme les billets, sur le compte => monnaie.
Tous les flux = rentrent ou sortent dans le patrimoine économique de l’agent => flux externes.
Lors d’un échange = principe de conservation de la nature du flux + principe de conservation de la valeur du flux
On peut vendre notre créance a qqn d’autre => devient le nouveau créancier à la place de l’emprunteur
➢ Marché primaire et secondaire de la dette
RAPPEL : les flux fonctionnent deux par deux (partie double s’applique).
EXCEPTION :
Le vol d’argent (flux monétaire) ou de marchandise (flux réel)
L’impôt (flux monétaire / flux réel sous AR) = forme moderne de justice distributive
AUTRE FLUX INTERNE : ACHAT D’UN FOUR → investissement car fait augmenter le solde de K fixe
AU FINAL :
Total des débits – total des crédits = solde
Le solde d'un compte est débiteur si les sommes débitées de celui-ci sont supérieures à celles qui ont été
créditées (débits sur le compte n'ont pas été compensés par des revenus suffisants = solde du compte négatif)
A l'inverse, un solde positif est qualifié de "créditeur".
CHAPITRE II : IMOLYON
1er opération : Mr Buisson va recourir à un emprunt bancaire de 80 000 euros pour financer pour partie la création de sa société
(pas d’intérêt = prêt gratuit)
La banque va prêter à Mr B
1er flux : contrat de prêt entre la banque et Mr B
➢ formation d’une dette de la part de Mr B
➢ formation d’une créance de la part de la banque
Flux financier allant du débiteur (Mr B) au créancier (la banque) = il vaut 80 000
LES COMPTES
Dette = compte 164 Créance = compte 274
car emprunt dans établissement de crédit car c’est un prêt
Comptes de bilans => neutralité patrimoniale (personne ne perd rien)
L’ÉCHANGE
La banque va créditer le compte de son client de 80 000 € Mr B va débiter son compte = le 512 banque
=> elle créée de la monnaie
La banque souscrit un engagement, elle est donc débitrice Le client (Mr B) est créancier
Engagement de la banque vis à vis du client car : Il détient une créance grâce à la banque
➢ elle doit fournir des billets de banque que le client Il peut retirer des billets de banque
pourra retirer (emprunter BCE)
➢ elle devra payer pour le compte du client, tous les
bénéficiaires
▪ payé par le client, par chèque
▪ payé par le client, par carte bancaire
LES FLUX
Flux financier Flux monétaire
Flux qui va de la banque à Mr B (engagement de la banque) La créance à vue que Mr B à acquis lui permet de faire des
paiements
Paiement par billet : on a une créance sur la BCE et
payer de cette manière, c’est passer la créance à la
personne d’en face
Paiement par carte : on crédite le compte 512 banque et
cela permet de rembourser la personne à qui on achète
quelque chose (cette personne débitera le 512 banque)
Libération de la dette :
Je cède une créance que je possède : la monnaie (universelle + impersonnelle + créance à vue)
J’utilise un actif réel (ex : baguette)
COMPTABILITÉ DE LA BANQUE
1° Les comptes :
Avant le prêt Pour le prêt : ouverture de 2 comptes de bilan Le remplissage des comptes
Actif de la banque = 0 Compte 274 prêt La banque va créditer le compte de
Passif de la banque = 0 Compte de Mr B Mr B et créer de la monnaie (80
Comptes fonctionnent ensembles 000) = créance transmissible
= principe de la partie double
2° Le solde des comptes :
Compte 274 Prêt Compte de Mr B
Total des débits (80 000) – total des crédit (0) Total des débits (0) – total des crédit (80 000)
=> Total général (TG) de 80 000 => Total général (TG) de 80 000
3° Bilan de la banque :
On regroupe le solde des comptes => on effectue le virement comptable :
◦ Prêt neutre patrimonialement DONC
▪ Total de l’actif = total du passif (80 000 – 80 000 = 0)
▪ DONC Actif net = actif total – dette exigible
▪ AN = 80 000 (créance à terme sur Mr B) – 80 000 (dette exigible : dette à vue)
▪ AN = 0
=> Dans notre cas : prêt bancaire entre le stock T et le stock T+1
Bilan de la BCE :
Actif : créance à terme sur la banque de 5000
➢ La BCE a sorti 5000 => variation + 5000
Passif : dette à vu
➢ Variation de la dette à vue avec des billets émis = +5000
=> Bien une neutralité patrimoniale car créance à terme mais dette à vue
AINSI :
La banque va ouvrir un compte caisse dans lequel elle va consigner les dettes à termes qu’elle à vis à vis de la BCE
➢ Compte de dette vis à vis de la BCE
Actif :
Créance à terme sur Mr B = 80 000
Dette à vue de la BCE = + 5000
Passif :
Compte de Mr B = 80 000
Dette à termes vis à vis de la BCE = 5000
Banque doit jouer sur les temporalité : il est engagé a vue immédiatement mais ceux engager envers lui sont engagé a terme.
Liquidité bancaire pour la banque = avoir des billets de banque pour en délivrer aux clients
La banque doit avoir un compte créditeur à la BCE : regroupent toutes les sommes emprunter qu'elle doit à la BCE
2e opération : la création d’ImmoLyon par Mr Buisson
LES APPORTS
Apports en numéraire Apports en nature Apports en industrie
=> il faut un apport de : => Apport en pleine propriété => SA → apport en industrie interdit
70 000€ par chèque => Apport en jouissance => SARL + SAS → apport autorisé
20 000€ en billets Tableau d’une valeur de 5000€ Associé va déployer une activité
pour le compte de la société
=> cette activité à une valeur
(MAIS pas patrimoniale)
Ces apports vont figurés à l’actif
= la contrepartie sera dans le compte capital
➢ Payer ainsi c’est utiliser la créance qu’on a sur la banque pour se libérer d’une dette
▪ Cession de créance à vue :
=> Mr B avait une créance sur la banque (Mr B pouvait exiger d’obtenir la somme d’argent par la banque)
=> Cession de cette créance au bénéficiaire de mon paiement par chèque ou espèce
Quand un chèque est fait = 512 banque est crédité (mouvement de sortie)
ATTENTION : lorsqu’on fait un chèque, il y a un délai entre le moment ou je reçois le chèque et le moment ou je le dépose
à la banque pour l’encaisser
➢ Compte transite = compte 5512
=> Dans l’attente de son dépôt a la banque et de l’encaissement, le chèque passe par le compte 5512.
APPORT TOTAL
95 000€
Pour ImmoLyon :
➢ Compte capital qui va être concerné => en contrepartie de ces apports, ImmoLyon va remettre des actions pour une
valeur totale de 95 000€
▪ Actions sont émises donc formation d’un engagement de la société envers les actionnaires
▪ La dette = non exigible pendant la durée de vie de la société, qui pourra disposer des apports (sauf restitution si
accords des associés)
➢ Flux financier (entrées ou sortie d'argent qui ne sont pas une contrepartie d'un échange physique) = valeur de 95 000€
CHRONOLOGIQUEMENT
Souscription du capital : engagement des actionnaires
Appel aux actionnaires
➢ MAIS au moment de la conclusion du contrat de société les apports n’auront pas encore été effectués
➢ Société a une créance sur les actionnaires qui se sont engager a faire leurs apports mais qui ne l’ont pas encore fait
➢ Cette créance de la société = compte classe 4 compte de tiers (créances et dettes qu’on a vis à vis des tiers)
▪ Compte d’actif pour la créance qu’on a sur les associés ayant souscrit et non réalisé leur apports de versement
COMPTABILITÉ COMPTE DE Mr B APRÈS TOUTES LES OPÉRATIONS
Mr B à acquis une créance sur la banque qui valait 80 000€
Mr B à fait un chèque de 70 000€
➢ Il s’est servi d’une partie de sa créance pour faire son apport en numéraire
➢ Créance à vue cédée à ImmoLyon
▪ Cession de créance pour 70 000
BILAN EN VARIATION DE Mr B
Actif (E) Passif (R)
La caisse (compte 53) = diminue de 20 000€ Variation de la dette exigible = 0
Le compte banque (compte 512) = diminue de 70 000€
Le compte mobilier (compte 2184) = diminue de 5000€
Les comptes des actions (compte 2611) = augmente de 95 000€
Variation de l’actif net : variation actif total – variation de la dette exigible → ici 0 car pas de dette exigible
La variation (△) de l’actif total va être la somme de la △ actifs réels + △ actifs monétaires + △ actifs financiers
(- 5000) + (- 90 000) + (+ 95000)
-5000 – 90 000 + 95 000
0 => dette exigible est de 0
➢ DONC la variation de l’actif net est de 0
L’ÉTAT D’IMMOLYON
ImmoLyon ouvre 4 comptes :
Comptes d’actifs :
Le compte mobilier (actif car compte de bilan) = 5000€
➢ Mobilier : compte 2184 (actif réel)
Le compte caisse (actif car compte de bilan) = 70 000€
➢ Trésorerie = compte chèque encaissé (compte 5)/ potentielle (car pas encore encaissé) → compte 5112
Le compte banque (actif car compte de bilan) = 20 000€ → acquisition d’une créance à vue sur la banque
➢ Compte 53 caisse
=> Comptes d’actif sont classés par ordre de liquidité croissante. Liquidité max = comptes de trésorerie : 512 banque + compte caisse
Compte de passif :
Le compte du passif = 95 000€ → flux financier sortant par la remise d’actions
➢ Compte capital = compte 101 capital
➢ Engagement = dette non exigible
Actif net = actif total – dette exigible On y trouve les charges et les produits
Le capital est une dette non exigible et ImmoLyon n’a Produits : richesse que l’on forme en détruisant ou
pas fait d’emprunt = pas de dette exigible transformant d’autres richesses (comptes classe 7)
DONC 95 000 – 0 Charges : richesses détruites ou transformées (classe 6)
L’actif net sera alors de 95 000
MAIS le compte résultat d’ImmoLyon est nulle car elle n’a pas
encore commencé son activité
DONC bénéfice = 0 (différent de la trésorerie qui est a 95 000€)
Résultat net positif d’ImmoLyon est nul car elle n’a rien produit.
BILAN D’IMMOLYON
La société part avec 95 000€
➢ Sera dans le compte des passifs CAR ce sont les engagements de la société vis à vis des actionnaires puisque ces
apports devront être restitués lors de la dissolution d’ImmoLyon
➢ Mais il faut en attendant comptabiliser l’engagement des actionnaires :
▪ On aura à l’actif non pas les apports mais une créance => associés se sont engagés à former leurs apports
=> Apport en numéraire : compte 45615
=> Apport en nature : compte 45611
3e opération : Remise pour encaissement a ImmoLyon du chèque de 70 000 euros + dépôt à la banque d’une partie de l’apport en
billet de Mr Buisson qui était de 20 000 euros => disons qu’il met 18 000 a la banque, en billet
CRÉANCE A VUE
AU DÉPART :
➢ Banque avait accordée un crédit à Mr B pour 80 000 => elle a à ce moment la, crédité le compte de Mr B
=> Mr B avait obtenu une créance à vue sur la banque → dans le compte 512 banque
MAINTENANT :
➢ Mr B s’est servi de la créance à vue sur la banque dont il était bénéficiait pour faire un chèque à ImmoLyon de 70 000€
▪ Il puise une partie des 80 000 pour 70 000€ à ImmoLyon
AINSI, le compte de Mr B va être débité et le compte d’ImmoLyon sera crédité (la banque paye ImmoLyon)
➢ Avant que ce chèque soit encaissé : ces 70 000€ seront dans un compte de transite => compte 5112
▪ Désormais ImmoLyon se trouve possesseur d’une créance à vue sur la banque (compte disparaît à l’encaissement)
Chèque encaissé : la banque contracte une dette à vue vis à vis d’ImmoLyon de 88 000
➢ Dans ces 88 000, il y a les 70 000 => chèque de Mr B. La banque à remis le chèque à ImmoLyon dans son compte
AINSI, elle a respecter son engagement qu’elle avait envers Mr B (transmettre les 70 000). DONC annulation de la
dette à vue qu’elle avait vis à vis de Mr B (elle a honoré son engagement en payant ImmoLyon)
COMPTABILITÉ DE LA BANQUE
COMPTES :
Son compte caisse = 5 000€ qu’elle avait obtenue de la BCE
Compte de Mr B = il y avait les 80 000€ de prêt
Compte d’ImmoLyon
Lorsque deux personnes font un échange monétaires et sont dans la même banque :
=> Montant total de la dette à vue ne change pas (car la dette à vue est l’ensemble des comptes des client). Ce qui change est juste la
répartition de la dette à vue (dette à vue = ce que doit la banque aux clients = ce qui est sur les comptes)
4e opération : achat par ImmoLyon d’un ancien de rapport (investissement pour qu’il rapporte) à un particulier, Mr Carpentier
pour une valeur de 50 000€ (immeuble exonéré de TVA)
LES COMPTES
Immeuble dans la comptabilité de Mr Carpentier avant la vente :
➢ Compte 2131 (classe 2 immobilisation) => stabilité du patrimoine
ImmoLyon paye par chèque en puisant une partie de la créance à vie qu’elle a sur la banque et elle l’a cède à Mr C (devient
nouveau propriétaire de la créance à vue sur la banque)
➢ Il puise 50 000€ dans son compte 512 banque (flux monétaire + flux financier)
Mr Carpentier : il va falloir encaisser le chèque = il remet chèque pour encaissement et endosse chèque au profit de la banque
➢ Compte 5112
➢ Flux monétaire et flux financier
Banque reçoit chèque : ordre de paiement = elle va créditer le compte de Mr C et contracter une dette à vue vis à vis de Mr C
➢ Elle crédite le compte 512 banque de Mr Carpentier
=> banque contracte un engagement de 50 000 vis à vis de Mr Carpentier (car devra lui donner s’il réclame)
➢ En faisant ça, elle a respecté son engagement envers ImmoLyon car elle a remis le chèque
▪ Engagement envers ImmoLyon diminue de 50 000
=> Banque va récupérer une partie de la dette a vue qu’elle avait avec ImmoLyon = elle va débiter le compte d’ImmoLyon
pour créditer le compte de Mr C (lorsqu’elle crédite un compte elle se désendette du compte du client)
ATTENTION : paiement OK mais montant total de l’engagement à vue de la banque ne change pas → seule la répartition change
FLUX / ACTIONS
Flux financier d’une valeur de 10 000€
➢ Flux qui va du débiteur au créancier
MAIS crédit fournisseur DONC dette d’ImmoLyon qui se forme vis à vis de Riffèt qui devient créancière d’ImmoLyon
=> Compte qui va mentionner la dette du client sur le fournisseur = compte 401 fournisseur (compte qu’IL va créditer)
=> Compte client = compte 411 client (Riffèt va gérer ceci)
« Le Grand Livre » : agrémenter tout au long de l’exercice (de l’année) qui regroupe tous les documents comptables de l’année
« La Balance de l’entreprise » : le 31 décembre on solde tous les comptes et cela permet d’établir ce document
Permet de faire le bilan avant affectation du résultat
« Bilan de clôture » = « Bilan d’ouverture » : c’est le bilan après affectation du résultat → sont identiques
6e opération : Achat en espèce de fourniture de papeterie et informatique à la papeterie Presqu’île (pas comptabilisation TVA)
COMPTE
Un commerçant achète pour revendre en l’état sans rien modifier
➢ Compte 707 vente de marchandise
7e opération : ImmoLyon souscrit une police d’assurance auprès de l’assureur AXA afin d’assurer son immeuble
COMPTES
On peut utiliser un compte de produit = compte 706, compte protection des risques
MAIS ce service consommé pendant l’année car le service d’assurance est valable de date à date
➢ Consommation d’un service, on utilise un compte de charge dédié aux primes d’assurance = compte 716
=> PDV AXA : elle devra indemnisé les propriétaire si le risque se trouve avéré => elle a une dette potentielle (peut survenir ou non)
Le compte de provision, est le compte réserve technique d’assurance
LA LETTRE DE CHANGE
La lettre de change = instrument de paiement par lequel le tireur livre au tiré, il fait signé la lettre de change, le tiré accepte
➢ Le tireur (garage V) peut se désigner lui-même comme bénéficiaire
➢ Le tiré sera ImmoLyon
➢ Le garage (= tireur) livre le véhicule (flux réel) à ImmoLyon et en même temps qu’il livre, il soumet au IL (tiré) une
lettre de change
➢ ImmoLyon (= tiré) accepte cette proposition et ce dernier redonne la lettre de change au tireur payable en 90 jours
➢ Au bout de 90 jours, le garage (= tireur + bénéficiaire) présente la lettre de change à ImmoLyon (tiré) et IL devra payer
le garage (= tireur + bénéficiaire) = flux monétaire → paiement du véhicule par le tiré.
Avantages :
➢ Elle peut être transmise à un tiers / circuler = Le tiers 1 a vendu une marchandise au bénéficiaire (= flux réel). Le
bénéficiaire peut se servir de la lettre de change / l’endosser pour payer sa dette. Ainsi, la lettre de change circule et peut
circuler indéfiniment. Elle est une sorte de monnaie privée.
➢ Elle peut être escompté MAIS avec déduction d’un intérêt appelé agio
▪ Payer avant l'échéance, moyennant une retenue
FLUX
Garage V vers ImmoLyon
➢ Flux réel de 10 000
Lors de la présentation de la lettre de change du garage à ImmoLyon
➢ Flux financier de 10 000
COMPTES
Garage V est un commerçant qui ne fabrique pas les produits mais les revends
➢ Compte 707 vente de marchandises
=> Lorsque la lettre de change est remise par le garage à ImmoLyon, elle sort du compte 413
=> ImmoLyon récupère la lettre de change et va comptabilisé cette opération dans le compte 403 qui comptabilisait le fait
qu’il avait accepté la lettre de change
ÉTAT DE LA BANQUE
Créance à terme pour la banque (fera partie de son patrimoine)
DONC la banque contracte une dette à vue puisqu’elle crédite le compte d’ImmoLyon => créée de la monnaie
➢ A vue donc va pouvoir servir de monnaie
COMPTABILITÉ DE LA BANQUE
Réouverture du compte donc on va regarder le grand livre (mentionnant tous les comptes)
10e opération : l’emprunt qu’on a vue lors de la 9e opération n’était pas gratuit. ImmoLyon va devoir payer l’intérêt de l’emprunt
Le prêt sert à avancé dans le temps car il va permettre à ImmoLyon d’acheter immédiatement le matériel dont elle a besoin au
lieu d’attendre d’avoir économiser assez
➢ DONC, vue que la banque rend un service utile, elle doit être payé => raison du prêt payant
➢ La banque va créditer le compte du client (ImmoLyon)
LES COMPTES
Compte de produit classe 7 pour la banque (produit chose qu’elle prête) Compte de charge classe 6 pour ImmoLyon
Argent sort de la caisse d’IL et rentrerait dans celle de la banque ImmoLyon pour payer ses intérêts se sert de la créance à vue
Compte de gestion qu’elle a sur sa banque
➢ On va devoir faire le compte de bilan de la banque + Flux monétaire + flux financier
son compte de résultat Créance à vue sort du compte 512 banque et la banque le
➢ Bilan avant affectation puis le bilan après affectation du récupère par débit du compte d’ImmoLyon
résultat
Un service est rendu par la banque a son client
Il y a 2 comptes : Service de nature réel qui va de la banque à
Compte 53 caisse = ImmoLyon ImmoLyon
➢ Total débit 23 250 / total crédit 0 Du coté de la banque un service est produit
=> TG = 23 250 ➢ Compte de produit = compte 7 = 706 prestation
Compte 7626 Revenus de prêts de service
➢ Total débit 0 / total crédit 250
=> TG = 250 Le compte d’intérêt de l’emprunt :
=> ImmoLyon paye 250 au débit du compte caisse en contrepartie du Compte 6611 Intérêts des emprunts
service de la banque.
Au total => avec le paiement de l’intérêt du prêt à 250 => le compte d’ImmoLyon passe de 43 000 à 42 750€
LES DOCUMENTS A ÉTABLIR :
LE JOURNAL
Toutes les opérations faites par l’entreprise sont transcrites dans le journal
Il est divisé en articles et chaque article correspond à une opération. On commence par donner la date. Supposons ici que le
paiement de l’intérêt arrive le 8 mars
➢ Colonne de gauche : compte débité => compte ImmoLyon
➢ Colonne de droite : compte crédité
➢ Compte du milieu : libellé du compte => compte client ImmoLyon
En dessous sera mis un descriptif de l’opération : « paiement par notre client de l’intérêt de son emprunt »
➢ Dans les deux colonnes après le bloc central sera renseigné la valeur du débit et du crédit => principe de la partie double
▪ La somme des débits : 250
▪ La somme des crédits : 250
LE GRAND LIVRE
On y calcul les soldes
On rapporte dans le grand livre le total des écritures faites dans le journal
➢ On reprend donc toutes les autres opérations
Opérations :
➢ Compte de prêt (274) => 80 000 (prêt à Mr B = banque avait crédité pour 80 000 en créant un compte à Mr B)
➢ Emprunt à la BCE (compte dette vis à vis BCE = compte 264 + approvisionnement billet = compte 53 caisse)
➢ Apport ImmoLyon (banque à reçu 18 000€ en billet et le compte d’ImmoLyon à été crédité pour 18 000€ + dépôt d’un
chèque de 70 000€ = banque crédite compte ImmoLyon pour 70 000 et débite compte Mr B)
➢ Vente immeuble Mr C (nouveau compte créée, banque crédite compte Mr C et débite celui d’IL de 50 000)
➢ Prêt bancaire à ImmoLyon (créance à terme de 5000 (274 prêt) et banque crédite compte ImmoLyon de 5000)
➢ Paiement de l’intérêt (banque débite le compte de son client de 250 et la banque débite le compte d’ImmoLyon
=> on passe donc du compte de 43 000 à 42 750 car baissé de 250)
LA BALANCE
Tableau avec une première colonne où seront mis les numéros des différents comptes utilisés dans le grand livre de manière
classée selon le PCG
➢ Fait qu’en fin d’exercice
Le total du total des débits doit être égal au total du total des crédits pour que le total des soldes créditeurs soit égal au total des soldes
créditeurs = principe de la partie double
=> Dans notre cas, total des soldes débiteurs et le total des soldes créditeurs :
Total des soldes débiteurs = 108 000
Total des soldes créditeurs = 108 000
DISTINCTION SOLDES DÉBITEURS ET SOLDES CRÉDITEURS
Comptes à soldes débiteurs (compte ayant fonctionné en emploi) Comptes à soldes créditeurs (ressources)
FIN DE L’EXERCICE
Bilan avant affectation du résultat
On avait :
Au lieu d’avoir 108 000 j’ai = 5000 + 10 000 + 42 750 + 50 000 => 107 750. Le passif diminue et le profit de la banque ne provient
pas de l’acquisition d’un élément d’actif supplémentaire mais provient d’un désendettement. La dette a vue vis a vis d’ImmoLyon
baisse de 250. La banque est moins endettée a vue. Elle s’enrichit en se désendettant.
=> Actif net après octroi du prêt mais avant perception de l’intérêt
Actif net = actif total - passif exigible
Passif exigible = dette à terme (vis-à-vis de la BCE) + dette à vue = 5 000 + 103 000
= 108 000
Actif total = 108 000
Actif net = 108 000 – 108 000 = 0
=> Actif net après la perception de l’intérêt
Actif total = 108 250
Passif exigible = 108 000
Actif net = 108 250 - 108 000 = 250
11e opération : ImmoLyon à recruté un salarié et paye un salaire à la fin du mois => salaire de 2000euros par chèque
LES FLUX
Flux monétaire et financier Flux réel
➢ Paiement du salarié par chèque ➢ Paiement d’un service rendu par le salarié à
➢ Compte 512 banque l’employeur = salarié vend sa force de travail
➢ Valeur du flux (2000 euros) ➢ Valeur du flux 2000 (pas des euros ici)
LES COMPTES
Comptabilité du salarié : Comptabilité de l’employeur
➢ Compte de produit car produit la force de travail ➢ Consommation charge de travail par employeur
=> compte 706 « prestation de service » => compte 6411 « salaire et appointements »
=> Paiement du salaire va solder la dette que l’employeur accumule tout au long du mois. Le travail fournit constitut une dette.
12e opération : ImmoLyon ayant mis en location les appartements de l’immeuble acheté perçoit les 4 premiers loyers
Le loyer est a chaque fois de 1000 euros et il est payé par chèque
Flux financier :
➢ Crédit fournisseur qui va du client (RIL) à ImmoLyon
➢ Valeur de 12 000 euros
=> Prestation de service : va être évaluée hors taxe puisque la TVA ne change pas la valeur de la prestation à proprement parlé
POUR LA TVA :
Le montant de l’expertise est de 10 000
➢ ImmoLyon reçoit 12 000 euros au lieu de 10 000 euros
▪ Ressource = 10 000
▪ Emploi = 12 000
➢ La RIL donne 12 000 au lieu de 10 000 euros
▪ Ressource = 12 000
▪ Emploi = 10 000
ATTENTION : Il faut une égalité entre crédit et débit : principe de la partie double.
ImmoLyon va percevoir une TVA de 2 000euros qu’il ne doit pas garder mais restituer à l’État
➢ Apparaît une dette en faveur de l’État car ImmoLyon lui devra cet l’argent
➢ L’État a une créance (peut exiger les 2000 euros)
=> Donc flux financier car il y a une créance et une dette
Ce flux financier va lui être évalué TTC = 12 000. La RIL va devoir payé 12 000. Sa dette est de 12 000.
LES COMPTES
Client gère un compte fournisseur
Compte 401 fournisseur
ATTENTION : Imaginons que la RIL est elle-même prestataire et qu’elle perçoive la TVA
Ici, elle paie la TVA en tant que client d’ImmoLyon.
DONC les 2000€ qu’elle paye peuvent être déduits sur la TVA qu’elle aura collecté de son coté.
SINON l’État percevrait 2x la TVA
Le compte qui mentionne la TVA déductible s’appelle le 44566. TVA sur autres biens et services, appelé Etat - TVA
déductible sur ABS.
➢ Pour la TVA, le 44571 TVA collectée est une dette = on le trouve au passif du bilan de l’entreprise.
Le 44566 TVA déductible une créance donc un actif financier = son solde se trouve à l’actif du bilan
TVA
Il y a deux aspects de la TVA :
TVA collectée : pour ImmoLyon
TVA déductible : pour la RIL
➢ RIL loue des appartements non soumis à la TVA elle ne collecte aucune TVA. Hors ici elle a une TVA de 2 000 et n'a
pas de raison de la supporter, donc l’État va faire un chèque à la RIL de 2 000€.
TVA collectée supérieure à la TVA déductible TVA collectée inférieure à la TVA déductible
TVA décaissée
La différence est ce que va finalement payer l’entreprise à l’État La différence fait l’objet d’un remboursement de la part de l’État.
14e opération : amortissement du véhicule acquis par ImmoLyon
Valeur HT du véhicule = 10 000€ => on calcul l’amortissement sur la valeur hors taxe
AMORTISSEMENTS
Aspect fiscal Aspect comptable
Est comptabilisé en charges donc en déduction du résultat net, L’amortissement va s’appliquer sur des biens durables,
donc ça vient en déduction de l’impôt sur les bénéfices ou en qui s'usent dans le temps donc des biens qui ont d’abord
déduction de l’impôt sur les sociétés. été accumulés (biens d’investissement)
L’amortissement = élément du financement de ➢ Il faut faire l’objet d’usage successif dans le temps
l’investissement de remplacement de l’équipement ATTENTION : on ne peut pas comptabiliser un
amorti puisque ça revient à une diminution de l’impôt. amortissement pour des biens consommés
→ L’amortissement va s’appliquer à aux immobilisation (classe 2)
ASPECTS DE L’AMORTISSEMENT
Négatif Positif
=> Comme on s’en sert, il va s’user physiquement ou Utilisation de ce bien rend un service, il est utile.
techniquement et donc va se déprécier d’un pdv économique
Perte de valeur
On doit comptabiliser les deux aspects
➢ Usure et donc dépréciation du bien K
➢ Rend un service utile
On parle de la consommation du capital fixe.
Compte de résultat
Annuité d’amortissement qu’on comptabilise Pour le compte 68 110 = compte de gestion
dans le 28182 = se cumule d’années en années => Donc au 31 décembre, les soldes sont virés aux
➢ On retrouve dans le bilan d’ouverture du 1er comptes de résultats. Elles ne seront pas retrouvés au 1 er
janvier N+2 les amortissements janvier. Le bilan est remis a 0
Chaque année on enlève 2000 mais cette donnée se
retrouve pas dans le comptes des années suivantes
=> La dotation d’amortissement va se retrouver dans la colonne charges = dotation sur amortissement sur IL corporel (2000)
=> La prestation de service sera dans la colonne des produits
APPLICATION COMPTABLE
Paiement de la taxe et du salaire Supposons que le paiement de l’impôt va se traduire par
➢ Flux monétaire + Flux financier un flux réel dont la valeur est de 200€
➢ Service rendu par l’État dont valeur est égale
Comptes : Comptes :
➢ 512 banque crédité pour ImmoLyon ➢ Le compte du coté de l’Etat = équivalent du compte
➢ Etat va débiter le compte 5112 chèque à encaisser 706 prestation de service
▪ Flux monétaire = 200€ (10 % du salaire total) ➢ Le compte du contribuable = compte de charge =
consommation donc consommation d’un SP pour
200 euros
▪ Compte de charge 6311 taxe sur les salaires
Deux possibilités :
soit les SP dont je profit sont supérieurs aux impôts que j’ai payé = je suis bénéficiaire net
soit les SP dont je profite sont inférieurs aux imports que j’ai payé = je suis contributeur net
Exercice à faire :
Faire le bilan d’ImmoLyon (grand livre ; les débits, les crédits, la balance)
On extrait de la balance :
➢ Les emplois intermédiaires, les ressources externes, ca donner l’actif et le passif
➢ Les emplois définitifs et les ressources internes donneront le compte de résultat
=> La ≠ entre l’excès du passif par rapport à l’actif doit ê juste égale au RNP