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COMPTABILITÉ PRIVE S6

Un capitaliste Allemande Verner Zombart (1925), il dit que « c’est la comptabilité qui fait le capitalisme ».

Définition capitalisme

Jusqu’à la Renaissance le prêt à un intérêt était


très mal vu.
Au moment de la réforme protestante on dit
que le prêt est légitime et qu’il répond à une
Définition marxiste rationalité économique.
Le capitalisme naît donc à la renaissance (15 /
16e siècle) par une légitimation du crédit à
intérêt / crédit bancaire.

CHAPITRE I : LE CADRE INTELLECTUEL ET HISTORIQUE DE LA COMPTABILITÉ PRIVE

LA COMPTABILITÉ EN TANT QU’ART

Comptabilité

Comparaison avec l’art du cordonnier = vocation pratique :


=> Cordonnier : doit faire de bonne chaussure
= Art => Comptabilité : il faut passer correctement une écriture comptable
= Pratique

Qu’est ce que des écritures comptables ?


=> C’est passer des écritures dans un compte

Comment se présente un compte ?


=> Chaque compte a un numéro
=> Il y a deux colonnes pour passer des écritures comptables :
→ Soit on passe des écritures en débit
→ Soit on passe des écritures en crédit

Compte caisse (très important)

Compte de trésorerie

Ne faut pas trop s’attarder dessus lorsqu’on fait une analyse


financière
= le fait d’avoir une grosse trésorerie n’est pas le seul
argument à prendre en compte, il faut aussi regarder les
dettes de la personne → vision d’ensemble nécessaire : il
faut comparer tous les comptes
Compte dans lequel transite la
monnaie : les pièces, les billets de
banque et non pas la monnaie
bancaire. Différence entre une trésorerie de 1000 et une de 100
000 euros = si le premier n’a aucune dette mais que le
second a 100 000 euros de dette = change la donne
La trésorerie

Ce qui rentre dans la caisse : débit Ce qui sort de la caisse : crédit

Ce qui rentre débite le compte Ce qui sort crédite le compte

Pourquoi ?
Le relevé de compte que l’on reçoit du banquier correspond au point de vue du banquier : c’est le comte que tiens le
banquier, en notre nom, dans sa comptabilité.
 Quand on est payé, on crédite notre compte
 Quand nous payons, on débite notre compte

Comme ces termes « crédits » / « débits » sont trompeurs, on utilise les termes « ressource » et « emploi ».
 Ressource (≠ revenu) : veut dire = quand on crédite un compte, on transcrit / on consigne l’origine de quelque
chose
➢ Écriture en crédit / ressource nous précise que l’argent est sorti de la caisse de l’individu et la source de ce
crédit est le compte caisse de cet individu.
 Emploi : veut dire = à quoi sert quelque chose

Dans le compte caisse, les débits sont soit supérieurs, soit égaux aux crédits.
Le solde de compte bancaire est la différence entre les opérations créditrices et débitrices du compte. Le solde =
chiffre que l’on voit s’afficher lorsque vous consultez notre compte bancaire.
C’est un chiffre qui permet de se rendre compte de la santé financière du compte.
 Si il est positif, le solde est créditeur,
 S’il est négatif, le compte est débiteur
=> S'il vous gardez en caisse 100 euros, vous aurez dans votre comptabilité un solde débiteur de 100 euros.
Concernant le compte bancaire, la banque enregistre le compte de l'entreprise dans ses comptes alors que l'entreprise
enregistre le compte de la banque dans ses comptes : inversion des débits/crédits dans les 2 comptabilités (ce qui est
créance pour l'une est dette pour l'autre et inversement). Ainsi, si sur votre relevé vous avez une somme dans la colonne
débit, dans votre comptabilité, elle sera portée au crédit du compte 512.

Art du comptable
Dans la phase « analyse »

1) Déterminer le bon compte


=> Existe 7 classes de comptes
avec différentes utilités

2) Choix de l’écriture :
→ Débit
→ Crédit

Règles a respecter en comptabilité : ensemble de


normes comptables.

En France = ANC (autorité comptable) qui gère cela.


=> édicte le PCG (plan comptable général)

La comptabilité publique = c’est étudier les règles qui encadrent la comptabilité → droit
La comptabilité privée = c’est passer des écritures comptables → pas du droit
Un art = utiliser des moyens au service d’une fin. La relation moyens / fins peut être qualifié de relation technique. On
parle de relation comptable.
En quoi la comptabilité est un art / une technique ?

Car la comptabilité utilise des


moyens au service d’une fin

Les moyens : c’est La fin : construire 2 documents


passer des écritures → Le bilan
dans les comptes. Sont au service d’une fin → Le compte de résultat

Fin = objectif du travail comptable. Cela caractérise l’achèvement de l’exercice.

En compta : nécessité
de découper le temps

Unité de temps : année

Exercice comptable Exercice comptable se


commence le 1er janvier termine le 31 décembre

L’année qui va se dérouler sera l’année N

On se servira de cela pour caractériser les années = N+1, N et N-1.


Récapitulatif : Pendant l’année de l’exercice comptable (année N), on passe des écritures comptables et c’est à la fin de
cette année N (31 décembre, 23h59) que seront établis les documents de fin d’exercice (bilan + compte de résultat).

En réalité 3 documents de fin d’exercice sont établis :


 Le bilan avant affectation du résultat : toujours déséquilibré entre actif / passif
 Le compte de résultat : fait apparaître un bénéfice ou une perte
 Le bilan après affectation du résultat : toujours équilibré

=> Pour simplifier, il n’y a plus qu’un seul document au final : le bilan après affectation du résultat.
Le 1er bilan est en effet déséquilibré. La différence entre l’actif et le passif au niveau du bilan avant l’affectation du
résultat est égale au bénéfice ou a la perte observé dans le compte de résultat. Ainsi le fait d’appliquer le résultat au
bilan va venir rétablir l’équilibre entre le passif et l’actif.

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Article 121-1 du PSG : « les comptes annuels doivent être réguliers (conformes à la règle), sincères et donner
une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, et du résultat de l’entreprise »
=> fidélité de la véritable réalité de l’entreprise.

Le comptes annuels sont mouvementés (apports des associés…). Ces comptes sont pris en considération mais il ne sert
qu’une fois => ils permettent de s’intéresser au patrimoine.
 Le patrimoine est une notion juridique dont la traduction comptable est le bilan (actif et passif).
La situation financière renvoie au patrimoine.
Le résultat de l’entreprise est le compte de résultat (avec produits et charges).
Bilan (patrimoine)
Actif (emploi) Passif (ressource)
Ce que l’on a = éléments d’actifs dont on est Ce que l’on doit (dettes, engagements de la
propriétaires. société vis-à-vis des tiers)

ATTENTION : une dette est un engagement


mais un engagement n’est pas forcément une
dette.

Compte de résultat (fructus : revenus de l’entité)


Les charges = emplois Les produits = ressources

Richesse que l’on utilise pour produire une


richesse (baguette pain : boulanger transforme
une richesse pour en créer une autre, comme la
farine par exemple. La farine consommée par
boulanger : charge)

Ces deux documents (bilan et compte de résultats) renvoient à deux réalités différentes :
 La richesse
 Le revenu
=> Important de comprendre que ce sont deux réalités distinctes => je peux être riche mais également très pauvre en
même temps :
➢ Je peux être riche car j’ai un gros patrimoine mais en même temps, je peux être pauvre car j’ai de faibles
revenus (Etat français par exemple).
➢ Inversement, je peux être très pauvre en terme de patrimoine mais avoir des revenus très élevé

ATTENTION : même si ces notions sont différentes, elles sont liés (propriétaire qui à un beau patrimoine mais pas
assez de revenu devra vendre pour ne pas s’endetter)

Récapitulatif : La date de clôture est le 31 décembre, date à laquelle le travail comptable effectué pendant l’année
permet d’obtenir à la toute fin de l’exercice le bilan avant affectation du résultat, mais permet également d’obtenir le
compte de résultat (résultat net avant impôt sur les sociétés ou les bénéfices / et éventuellement avant distribution des
dividendes aux actionnaires) .

=> Cette opération permet d’obtenir le résultat net avant impôts au 31 décembre.
Déterminer le résultat net servira d’assiette pour l’IR et l’IS. Il y a une concordance entre les règles fiscales et
comptables.

L’impôt de l’année N sera payé en N+1, avant toute potentielle redistribution des dividendes aux actionnaires, dans le
cadre des AG de actionnaires du mois d’avril-mai.

Le résultat net :
Bénéfices Pertes
Les produis sont supérieurs aux charges Les produits sont inférieurs aux charges
=> ce n’est pas forcément généré par de l’argent

On parle de résultat net positif On parle de résultat net négatif

→ Résultat net positif ici, est l’équivalent du revenu pour → En cas de perte, la richesse diminue.
le particulier. Permet d’accroître la richesse de l’entité.

Récapitulatif : Pendant l’exercice, tout ce qui se passe pendant l’année est enregistré dans des écritures comptables. Le
31 décembre, donc le bilan après affectation du résultat, à 23:59, l’exercice est clos, et à 00:00, on bascule à l’exercice
N, donc on bascule du bilan de clôture (31/12) au bilan d’ouverture (au 01/01). Le bilan d’ouverture (01/01) est le bilan
d’ouverture de l’exercice N+1.
Le bilan d’ouverture de N doit être rigoureusement égal au bilan d’ouverture de l’exercice N+1. S’il est différent, cela
voudrait dire que des écritures comptables auraient été passées entre la fin du bilan de clôture et le début du bilan
d’ouverture (en soit impossible puisque le changement se fait en une seconde).
Il peut par contre y avoir des différences entre le bilan au 01/01 et le bilan au 31/12.

ATTENTION : la règle est que l’exercice comptable s’écoule sur une durée de 1 an. MAIS l’année d’exercice n’est pas
forcément la même que l’année civile. Une entreprise peut décider de commencer son exercice le 01/07 et de le
terminer le 30/06.

Les étapes de la construction des documents comptables

2) Internalisation / externalisation
1) Il est nécessaire de savoir => la comptabilité peut être interne à l’entreprise
comment ils ont été faits => la comptabilité est confié à un comptable
extérieur

4) De nombreux acteurs économiques vont être intéressés par le travail du 3) Commissaire au


comptable. La compta est une information, notamment financière. compte vérifie la régularité
du travail comptable (qu’il
=> Les actionnaires : lors des AG en N+1, les documents comptables édités le ait été réalisé en interne ou
31/12 seront discutés. externe)

=> Les banques : lors d’un prêt…

=> Les fournisseurs : sont intéressés par les documents comptables car :
→ il y a le crédit fournisseur qui est accordé par le fournisseur. C’est un
délai de paiement accordé par le fournisseur à la société.
→ il y a le crédit client (client paye en avance, avant la livraison) mais
pour cela, le client doit avoir une idée de la capacité de l’entreprise qui livre les
marchandises.

=> Les salariés

=> L’État : intéressé pour des raisons fiscales. Le résultat net au 31/12 constitue
l’assiette de l’impôt sur les sociétés, mais il existe également des contrôles
fiscaux. Le fisc, pour déterminer qui sera assujetti du contrôle va se renseigner, au
moyen des documents comptables.

=> Les documents comptables sont soumis à une exigence de publicité.


LE PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA COMPTABILITÉ PRIVE : LE PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE

Apparaît alors lors de la Renaissance 3 choses liées les unes aux autres :
 Le prêt bancaire
 Le principe de la partie double : inventé en Italie « partita dopia »
 La lettre de change : technique de financement. Forme de crédit privé permettant de ne pas se tourner vers
une banque. Elle nécessité aussi un travail comptable avec des écritures.

+ Prêt à intérêt devient légitime et ce dernier suppose des écritures comptables pour conserver la trace de la créance
Le principe de la partie double = une seule et même opération va donner lieu à au moins deux écritures. Toute opération
économique faite par l’entreprise doit avoir une traduction comptable, sinon on masque les choses, et cela est une
fraude. Le nombre d’écritures doit être supérieur ou égal à 2.

Une écriture en débit

2 écritures = 2 comptes car


Le principe de la on ne peux pas en même
Au - 2 écritures temps créditer et débiter
partie double
un seul et même compte
Une écriture en crédit

La valeur portée en débit doit être


égale à la valeur portée en crédit.

Lors d’une vente : une seule opération économique car il n’y a qu’un seul acte économie => un seul contrat conclu.

Vente = une seule opération qui nécessite de mobiliser 2 comptes


Le compte caisse « 53 Caisse » Le compte « vente de marchandise » (compte 707)
=> L’épicier est payé de 5 euros donc il rentre 5 euros => Lors d’une vente l’épicier va créditer ce compte pour
dans la caisse un montant de 5 euros
→ cela va venir s’inscrire dans la case débit du compte Le compte de vente de marchandises mentionne le service
caisse rendu par l’épicier à son client.
Il débite le compte caisse.

ATTENTION chaque comptes possèdent un espace débit et un espace crédit.

=> La comptabilité oblige donc à voir l’ensemble de l’opération : l’opération monétaire, ainsi que l’opération réelle (la
prestation de service faite par l’épicier).

C’est au moyen de la monnaie


que l’échange peut s’opérer

Fonctions de la monnaie

Instrument de mesure de la valeur des biens

=> Dans le compte de résultat on ne trouve jamais de la monnaie. Toutes les transactions effectuées sont enregistrés
dans ce compte, même si le montant de la transaction n’a pas encore été encaissé.
 L’épicier peut faire un crédit à son client et donc qu’il n’encaisse pas immédiatement l’argent, la transaction va
entrer en ligne de compte pour calculer le résultat (perte / bénéfice) de l’épicier.

ATTENTION : Il ne faut donc pas confondre la trésorerie et le résultat (indépendant l’un de l’autre).
Le principe de la double partie s’applique aussi bien, qu’il y ait une transaction monétaire ou non.
Les flux d’actifs réels

3 types de flux économiques Les flux d’actifs monétaires


(enregistrés dans le compte caisse)

Les flux d’actifs financiers

Actif : élément que l’on peut au moins posséder (situation de fait) ou dont on peut être au moins propriétaire (situation
juridique). C’est une catégorie comptable.
 Possession
 Propriété
Souvent, on a une correspondance entre le juridique et le comptable.
 Les actifs se trouvent à l’actif, c’est-à-dire dans la colonne bilan.

LES FLUX D’ACTIFS RÉELS

La comptabilité enregistre les actions dans lesquelles on assiste à la circulation d’actifs réels.

Agréable
Sont agréables à utiliser mais inutiles
=> Aller au cinéma

Un actif réel peut être


Bien qui va servir de moyen, d’outil, au
service d’une fin, d’un but
Utile

Il existe des biens qui ne valent pas en eux même mais qui valent pour autre chose :
 Manger une orange : plaisir + utile car contient des vitamines C.

Il existe 2 sortes de biens réels :


 Matériels : ciseaux, peignes… du coiffeur
 Service : se fait avec les biens matériels

Distinction : on ne peut pas s’approprier un service = relation de personne à personne. Il n’y a pas de médiation par un
objet. Alors que pour les biens matériels il y a la médiation avec un objet.

On ne trouvera jamais des services au bilan d’une comptabilité.

En comptabilité, on s’intéresse essentiellement aux biens utiles.


=> ces derniers concernent principalement l’entreprise mais n’exclue pas les consommateurs.

Boulanger pour créer sa baguette


Farine Four
Ces deux biens sont des moyens au service d’une fin / d’un but

=> Rapport de consommation entre ces deux bien : transformation d’un bien en un autre
 Utilisation de la farine = consommation
 Utilisation du four = service rendu → bien matériel qui rend un service
Souvent, quand on utilise une machine, cela peut être remplacé par un service :

Pour se déplacer, 2 possibilités


Recourir à un service fourni par un prestataire extérieur = Être propriétaire de sa voiture
conducteur produit un service pour nous => La voiture produit pour moi un service (c. four)
 Covoiturage / Blabla-car… Quand j’utilise ma voiture, je suis à la fois consommateur
et producteur.

Il va alors y avoir une différence comptable si location ou si propriété.

Comptablement cela veut dire que


Le bien ne se trouvera pas
Il loue son équipement c’est le propriétaire du four à pain
au bilan
qui fournit un service au boulanger.
Boulanger

Il est propriétaire de son équipement On retrouvera le bien au bilan

Mais que le boulanger loue ou achète son four, il y a l’utilisation d’un service.

L’opération de consommation :
 L’utilisation de la farine est une consommation → appelé une charge
 On consomme le service qui a été produit par le four à pain → on parle de consommation puisque quand on
utilise une machine, elle s’use, elle perd de sa valeur, comme la farine dont le stock diminue → appelé
également une charge

=> utilisation de ces biens → consommation. Cette consommation est une destruction.

Consommation Opération de destruction consiste à


Utilisation des biens
DONC destruction la transformation en une autre chose

La farine utilisée est Pour un équipement c’est


immédiatement une usure progressive et
détruite c’est seulement au bout de
quelque temps que la valeur
de l’équipement sera nulle

Valeur résiduelle

Cette consommation = consommation intermédiaire

=> AINSI pour le four et son usure progressive on appelle cela dotation d’amortissement (classe 6).
 L'amortissement représente la perte de valeur d'un bien due à l'usure du temps ou l'obsolescence. La dotation
aux amortissements est la somme que représente cette perte de valeur. Elle est estimée pour chaque exercice
jusqu'à la fin de la durée d'usage du bien

=> Pour la farine :


 Le stock de farine se trouve au bilan
 L’utilisation de la farine se trouve au compte de résultat, dans des comptes de charges.
Deux types de consommation
Celle de biens agréables Celle de biens utiles

=> on parle alors de consommation finale => on parle alors de consommation intermédiaire
La consommation vaut pour elle-même et elle ne vaut pas La consommation qui sert de moyen au service d’une fin
comme moyen en vue d’autre chose, elle n’a rien → Destruction pour transformation d’un bien utile
d’intermédiaire = destruction immédiate

Concernant les comptes :

Concernant le stock de farine => actif


 Farine sera donc dans le compte des stock
➢ Ce stock va varier à la hausse et à la baisse. Compte de stock + compte d’immobilisation
= compte de bilan du boulanger
Concernant le four à pain
 Il sera dans les comptes d’immobilisation

Différence du fait de la rotation des stock. La farine varie tandis que le four à pain reste stable et immobilisé dans
l’entreprise.

=> Stocks et immobilisation sont tous deux des biens capitaux :

Deux formes de capitaux

Le capital circulant Le capital fixe

Compte de stock Compte d’immobilisation

Compte classe 3 Compte classe 2

Un bien = capital (K). Je vais en tant que personne avoir un stock de capital qui va varier dans le temps.

Si on reprend l’unité de temps qu’est l’exercice comptable :


 J’aurais le K au 1er janvier de N tel qu’on le trouve dans le bilan d’ouverture de l’exercice N
 Au 31 décembre de l’année N+1 on aura le bilan de clôture de l’exercice N
=> Pendant l’exercice de l’année N, l’entreprise aura réalisé des opérations qui auront fait varié le K. Il est fort probable
que le stock de K dans le bilan de clôture soit différent de celui qui était dans le bilan d’ouverture.

Bien capitaux = figurent au bilan et pas au compte de résultat

IMPORTANT :
Bilan Compte de résultat
« quel équipement je possède ? » « qu’est ce que je fais pendant l’exercice, quelles sont les
richesses que je détruits, que je consomme ? »

Variation du stock de capital est ce que l’on appelle un investissement et donc l’investissement est un flux.

Quand le capital varie, il y a un flux :


 Stock au temps T+1 = stock au temps T + flux entrant – flux sortant
 Stock T+1 – stock T = flux entrant – flux sortant => cela est la variation de stock

Le flux entrant est supérieur au flux sortant Le flux sortant est supérieur au flux entrant
(flux entrant – flux sortant = positif) (flux entrant – flux sortant = négatif)
= stock à augmenté = stock à diminué
≠ entre flux sortant et entrant va être positive ≠ entre flux sortant et entrant va être négative
On dit que la variation de stock est un flux net.

Normalement, on calcul à la fin de l’exercice.


 En général, le stock capital, donc l’investissement peut être positif
 Le stock K donc l’investissement peut être négatif => désinvestissement ou investissement négatif

Différence :

Capital fixe Tendance à augmenter

Capital circulant Variable


Quand le stock de K circulant varie, on
doit aussi parler d’investissement

L’investissement est une variation du stock de capital = contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’investissement ne
consiste pas seulement en immobilisations. Quand le stock de capital circulant varie, on doit aussi parler
d’investissement

Le désinvestissement est + probable concernant le capital circulant que pour le capital fixe MAIS, en cas de guerre,
c’est l’inverse (destruction massive de biens capitaux (routes…)

LES FLUX D’ACTIFS MONÉTAIRES

Tous les flux ont une valeur monétaire


Flux = une origine + une destination
 Entre le point de départ et la destination, un flux ne peut pas changer de nature
 La valeur de départ et la valeur à l’arrivée, sont les mêmes (ni de perte ni de gain en valeur)

La monnaie intervient à 3 moments

Avant l’échange : Pendant l’échange : Après l’échange :


Sert à mesurer la valeur des Sert à pratiquer l’échange J’ai vendu donc je stock de
autres actifs = réels ou => Instrument d’échange la monnaie. Je pourrais
financiers. ensuite effectuer un autre
PARFOIS, la monnaie peut échange avec
servir à mesurer la valeur d’une => Instrument de réserve de
autre monnaie s’il y a plusieurs la valeur
monnaies : taux de change
=> Instrument de mesure de la
valeur (prix)

=> L’instrument de réserve de la valeur se trouve dans les comptes de trésorerie → le compte caisse.
=> Pendant l’échange, la monnaie circule
Le prix monétaire (mesure de la valeur économique) = rapport entre deux quantité.
 Exemple : J’achète une quantité d’oranges chez l’épicier (2kg), je paye donc une somme (6€ = valeur du flux
monétaire)
➢ Le prix de l’orange mesuré par rapport à l’euro va être égal au numérateur (quantité de monnaie) divisé
par la quantité d’oranges.
➢ Quantité d’euro (6€) / quantité d’oranges (2kg).
▪ 6 x 1€ / 2 x 1kg
▪ 6/2 x 1/1 = 3
Mais c’est 3€ par kg => cela est le prix des oranges par rapport à l’euro

Le prix se base sur une unité de mesure. Dans l’exemple, l’unité de mesure est le kg
DONC le prix c’est 3€ le kg.

Le prix n’est pas la somme totale payée : un prix est toujours un prix unitaire
Le prix = quantité du bien / quantité d’euros nécessaires pour payer la marchandise

Pour l’équation d’échange = prix du lave linge mesuré en euros x quantité de lave linge = quantité d’euros

L’application du prix à cette quantité nous donne la valeur économique.


 Les flux sont exprimés en valeur économique
MAIS seul le flux monétaire est exprimé en monnaie

Concernant les comptes de flux monétaires :


 Toujours des comptes de bilans → on ne trouvera jamais un compte monétaire au niveau des comptes de résultat.

Le bénéfice ou la perte de l'exercice est un compte de bilan.


=> Bénéfice n’est pas de l’argent mais l’excès des richesses produites mesurées monétairement par rapport à la valeur
économique des richesses détruites = aucun rapport entre l’argent que l’entreprise possède et son bénéfice.

Comptes par lesquels transitent le flux monétaires sont des comptes de trésorerie

Le 53 caisse Le 512 banque


=> Monnaie matérielle => Monnaie immatérielle fondée
(billet et pièces) sur des écritures dans des
comptes
Compte qui gère notre
comptabilité en tant que personne

=> Ces comptes fonctionnent l’un par rapport à l’autre = ce qui sort de l’un, rentre dans l’autre

Pour le 512 banque (compte réciproque)

Le pdv de la banque Le pdv du client


Elle gère un compte au nom de son client
= compte appelé « compte courant »

Quand le client procède a un paiement, la banque va Quand il procède à un paiement, dans sa comptabilité, le
débiter le compte compte 512 banque est crédité
Quand le client reçoit un paiement, la banque va créditer Quand le client reçoit un paiement, dans sa comptabilité,
le compte de son client le compte sera débité

=> Une banque n’aura un compte 512 banque que si elle est cliente dans une autre banque. Aussi, elle en possède un car
elle est cliente de la banque centrale (au dessus, banque des règlements internationaux).
La monnaie est créée par une banque à l’occasion de l’octroie d’un prêt.
 « Loans make deposits » : s’il y a des dépôts dans une banque, cela veut dire qu’il y a des crédits qui ont été fait.

LES FLUX D’ACTIFS FINANCIERS

DÉFINITION

Un actif financier est un titre ou un contrat, la plupart du temps transmissible et négociable, qui confère à son
détenteur des revenus ou un gain en capital (créances, dettes)
=> flux financiers sont occasionnés par la circulation d’actifs financiers d’un agent économique à un autre.

2 catégories de prêts possibles

Le prêt payant Le prêt gratuit


Taux d’intérêt strictement positif (+ rare taux d’intérêt négatif) Aucun taux d’intérêt
▹ Exemple d’un flux monétaire de 1000 entre Robinson et Vendredi
Origine = R (créancier / prêteur)
Destination = V (débiteur / emprunteur)
Ces 1000 écus sortent du compte caisse de R = R va créditer le compte caisse.
Ces 1000 écus arrivent dans une autre caisse = celle de V = V va débiter son compte caisse
Un papier va être signé par V puis signé par R (sur ce papier : somme emprunter / engagement de
remboursement / possible taux d’intérêt)
V va remettre ce papier a R, et ce dernier va le conserver pendant durée du prêt
=> V vient d’émettre un actif financier prenant la forme matérielle d’un papier, ayant une valeur de 1000
euros (valeur économique)

=> C’est le débiteur (emprunteur) qui émet l’actif financier : le prêteur reçoit l’actif financier.
Dans un prêt, comptablement, le créancier débite un compte de créance et le débiteur crédite un compte de dette

Les comptes : le créancier débite un compte de créance et le débiteur crédite un compte de dette
 Le compte de dette = classe 1 « compte des capitaux » → compte 1681
 Le compte de prêt = classe 2 « compte d’immobilisation » → compte 274

Comptabilité des deux agents économiques

ATTENTION : On s’exprime en termes de variation et non pas en termes de montant total détenu au bilan

Variation du compte de trésorerie sera : actif monétaire au temps T → puis actifs monétaires au temps T+1
=> La variation du stock d’actif monétaire = (Stock au temps T+1) – (stock au temps T)

▹ Reprise exemple : R avait une somme total de 10 000 écus au départ. Il prêt 1000. Il lui reste 9000.
Stock au temps T+1 – stock au temps T
= 9000 écus – 10 000 écus
= - 1000
DONC diminution de stock pour R

Bilan de Robinson Crusoé

Variation de l’actif Variation du passif


Nous avons vu une variation de – 1000. Il est moins riche de Ici, la variation du passif = 0. Rien n’a changé car il ne
-1000 écus. doit rien.
MAIS dans la variation du stock monétaire et financier
(différence entre le stock initial et le stock final) => + 1000

On parle ici du stock de créance.

On va remarquer que :
 La variation total de l’actif = la variation du
stock d’actif monétaire auquel on ajoute la
variation du stock d’actif financier
 La variation du stock d’actif monétaire =
- 1000 + la variation du stock d’actif financier =
1000
 - 1000 + +1000
 (-1000 + 1000)
 =0

= La variation de l’actif net va être égale à la variation de


l’actif total - la variation des dettes.
L’opération de prêt est neutre patrimonialement : RC ne s’est ni appauvri ni enrichi. Il s’est appauvri en écu d’or
mais a obtenu en compensation une créance qui vaut 1 000 écus (actif financier)
Bilan de Vendredi

Variation de l’actif Variation du passif


 Variation de l’actif total - variation de la dette DONC, du fait qu’il a eu les 1000 écus de R, il a
= variation actif net désormais une dette de 1000.
 La variation d’actif total est due uniquement à la => Compensation
variation de l’actif monétaire => pas d’actif
financier
 Donc = +1000 – (+1000) =
 +1000 – 1000 = 0

On a fait un transfert du bilan de R au bilan de V.


Il y a eu une variation de la dette (passif) = + 1000.

Compensation : il + riche de 1000 écus mais compensé


par une augmentation de la dette. C’est pour ca qu’il faut
regarder l’actif et le passif pour savoir ce que détient
réellement un agent.
En l’occurrence, opération neutre patrimonialement car prêt gratuit. La richesse de V et R n’est nullement changé par
l’opération de prêt.

Il faut distinguer 2 choses lorsqu’on parle de valeur de l’actif financier :

Un actif financier aura 2 valeurs

Valeur économique Valeur intrinsèque


= que l’on peut obtenir en = coût d’émission de l’actif financier
contrepartie de l’actif financier (papier)
(1000 écus ici) Il faudra tenir compte de ce coût pour
apprécier réellement de la chose en
comptabilité (coût formation)

▹ Reprise : on doit prendre en compte la valeur intrinsèque (ici faible mais peut être importante)
→ Ici la feuille vaut 0,001€ et donc le bilan de Vendredi va changer légèrement
→ V reçoit 1000 écus de R mais il doit déduire de ces 1000 écus le coût d’achat de la feuille
Variation totale d’actif monétaire : + 1000 – 0,001€ = 999,99€
DONC
la variation de l’actif net est égal a la variation de l’actif total – la variation de la dette
= 999,999 – (+1000)
= 999,999 – 1000
= - 0,001
V s’est donc appauvri de 0,001€.

=> La valeur économique devra être supérieur a la valeur intrinsèque sinon, cela rend impossible l’actif financier
(si prix de la feuille 1005 écus alors que prêt de 1000 écus = pas possible).
 L’avantage tiré du contrat devra être supérieur au coût de formation du contrat. Sinon = dissuasif et le contrat
ne se formera pas.

ATTENTION :
1) Différent pour un prêt bancaire
La valeur économique de la créance acquise par la banque va être supérieure au coût de formation du contrat de prêt par
la banque. Le coût de formation est supporté par la banque (ex : elle paye son conseiller de clientèle).
2) Autre actif caractérisé par une différence entre la valeur économique et la valeur intrinsèque : l’actif monétaire

Billet de 20 euros
Si la valeur intrinsèque était supérieure à la valeur économique = BCE ne pourrait pas fabriquer des billets
Valeur économique Valeur intrinsèque
Ce que le billet permet d’acheter Coût de production du billet par la BCE (papier, encre...)
Billet = forme particulière d’actif financier

MAIS y a une monnaie pour laquelle la valeur intrinsèque était très grande par rapport à la valeur éco : l’or.
 Très coûteux à produire (creuser, outils, mains d’œuvre, dangerosité…)
CONSÉQUENCE : Abandon de cette monnaie

DÉSORMAIS : Or = valeur refuge. On peut conserver une richesse au bilan sous forme d’or.
 Inconvénient : cours de l’or peut évoluer et tendancieusement, il diminue (préférable de choisir immobilier
comme valeur refuge)

ÉQUIVALENT DE L’OR AUJOURD’HUI : Bitcoin.


 Coût de production élevé (ordinateur) => donc ne pourra jamais devenir une monnaie (simple valeur refuge)

CONCLUSION :

La passation d’écritures dans des comptes enregistre des flux :


 Flux entrant : le compte est débité
 Flux sortant : le compte est crédité

Valeur économique d’un flux = prix (unitaire) X quantité (d’actifs réels ou financiers)

Équation d’échange (= quantité de monnaie déboursée et la valeur des biens acquis) = P / € x Q = Q€

La valeur d’un flux monétaire (échange d’argent contre qqch) peut varier.

RÉDUCTION DU VENDEUR A L’ACHETEUR : Valeur RÉDUCTION INVERSE : valeur du flux réel inférieur à
du flux réel supérieur à la valeur du flux monétaire la valeur du flux monétaire

Reprise l’épicier = rabais de 5€ au lieu de 6€ Exemple du salarié (salarié) et de l’employeur (acheteur) =


→ plus d’égalité entre la valeur économique du flux réel ce qui se vend est la force de travail
(quantité d’orange) et la valeur du flux monétaire = salarié travaille 10h pour un taux de salaire de 10€/h.
L’employeur paye un salaire de 100€ contre prestation de
Aristote : travail fournit par le salarié (L) (flux réel = service rendu)
 justice commutative : fondée sur un strict  (PL / €) x (QL) = Q€
principe d’égalité (est le cas dans l’échange) = (Taux de salaire / euros) X (quantité de travail)
 justice distributive : personnalise la répartition = quantité d’euro (salaire payé (W))
des richesses
Employeur peut consentir un supplément de rémunération.
Pour l’exemple : On bascule du commutatif (signe =) au L’inverse n’est pas réellement possible car on dirait que la
distributif (signe >). personne est exploité, sous payé (SMIC = limite)
=> Le principe de la partie double n’est plus respecté. La
comptabilité se chargera de rétablir l’équilibre. Le principe de la partie double n’est pas respecté mais la
comptabilité va prendre en compte les gratifications
accordées par un employeurs a son salaire = rééquilibre.

Les actif monétaires sont des actifs financiers. La monnaie pour la banque qui l’a émise est une dette.
Les billets émis figurent au passif d’une banque centrale. La banque de France est devenue une simple succursale et
c’est désormais la BCE qui émet les billets de banque.
Une créance peut circuler. La personne peut vouloir échanger ce billet contre un bien, de l’or par exemple.
 Quand une créance circule = lettre de change
➢ Instrument de paiement par lequel une personne, le tireur, donne ordre à une autre personne donnée, le
tiré, de payer un certain montant à lui-même ou à une tierce personne.

Le lettres de changes figureront, tout comme les billets, sur le compte => monnaie.

Tous les flux = rentrent ou sortent dans le patrimoine économique de l’agent => flux externes.
 Lors d’un échange = principe de conservation de la nature du flux + principe de conservation de la valeur du flux

Le prêt = échange avec 2 flux monétaires (échange particulier)


= monnaie permet de se libérer de la dette
 A l’issue du prêt
➢ Préteur présente son actif financier
➢ Emprunteur le rembourse (sorte de rachat de l’actif financier)

 On peut vendre notre créance a qqn d’autre => devient le nouveau créancier à la place de l’emprunteur
➢ Marché primaire et secondaire de la dette

RAPPEL : les flux fonctionnent deux par deux (partie double s’applique).
EXCEPTION :
 Le vol d’argent (flux monétaire) ou de marchandise (flux réel)
 L’impôt (flux monétaire / flux réel sous AR) = forme moderne de justice distributive

Il y a aussi les flux internes (flux réels) = fonctionnent 1 par 1.


DONC quand il y a un vol = solution de la comptabilité est de dire que ce flux est pas externe mais interne.
Le montant de sa caisse n’existe plus pour lui (destruction de valeur du coté de l’épicier).

Flux interne au sein de la boulangerie


Chaque jour, le boulanger prélève une partie du stock de farine (capital circulant) = une transformation en pain
 Lavoisier « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».

PRELEVEMENT ET CONSOMMATION DE LA FARINE = FLUX INTERNE


= On crédite un compte de stock et on débite un compte de charge.
Mais la farine va être transformée dans le cadre de la fabrication du pain = compte de charges

AUTRE FLUX INTERNE : ACHAT D’UN FOUR → investissement car fait augmenter le solde de K fixe

Variation du stock K = investissement net


 Variation de stock = (stock au temps T+1) - (stock au temps T)
 (stock au temps T+1) = (stock au temps T) + variation de stock
➢ (stock au temps T+1) = (stock au temps T) + flux entrant - flux sortant
 DONC variation de stock = flux entrant - flux sortant

Le flux entrant = investissement brut


 Capital circulant = acquisition de matière première
 Capital fixe

Le flux sortant = désinvestissement


 Capital circulant = prélèvement sur le stock (destruction physique)
 Capital fixe = cession d’immobilisation (vente…) / usure physique donc perte de valeur / destruction du bien

=> investissement net = investissement brut - désinvestissement

AU FINAL :
Total des débits – total des crédits = solde

 Le solde d'un compte est débiteur si les sommes débitées de celui-ci sont supérieures à celles qui ont été
créditées (débits sur le compte n'ont pas été compensés par des revenus suffisants = solde du compte négatif)
 A l'inverse, un solde positif est qualifié de "créditeur".
CHAPITRE II : IMOLYON

1er opération : Mr Buisson va recourir à un emprunt bancaire de 80 000 euros pour financer pour partie la création de sa société
(pas d’intérêt = prêt gratuit)

La banque va prêter à Mr B
 1er flux : contrat de prêt entre la banque et Mr B
➢ formation d’une dette de la part de Mr B
➢ formation d’une créance de la part de la banque

Flux financier allant du débiteur (Mr B) au créancier (la banque) = il vaut 80 000

LES COMPTES
Dette = compte 164 Créance = compte 274
car emprunt dans établissement de crédit car c’est un prêt
Comptes de bilans => neutralité patrimoniale (personne ne perd rien)

L’ÉCHANGE
La banque va créditer le compte de son client de 80 000 € Mr B va débiter son compte = le 512 banque
=> elle créée de la monnaie

La banque souscrit un engagement, elle est donc débitrice Le client (Mr B) est créancier
 Engagement de la banque vis à vis du client car :  Il détient une créance grâce à la banque
➢ elle doit fournir des billets de banque que le client Il peut retirer des billets de banque
pourra retirer (emprunter BCE)
➢ elle devra payer pour le compte du client, tous les
bénéficiaires
▪ payé par le client, par chèque
▪ payé par le client, par carte bancaire

LA CONTREPARTIE : LES DETTES DE CHACUN


Mr B à un droit sur la banque, notamment sur son compte 512 Mr B devra rembourser la dette à son échéance
banque
 La dette de la banque est une dette contraignante car  La dette (et donc la créance qui s’y rattache) de Mr B
elle est immédiate sur la banque est une dette à terme
➢ Dette à vue (possible de la mobiliser => il ne devra honorer son engagement qu’au bout d’un
immédiatement) certain temps

LES FLUX
Flux financier Flux monétaire

Flux qui va de la banque à Mr B (engagement de la banque) La créance à vue que Mr B à acquis lui permet de faire des
paiements
 Paiement par billet : on a une créance sur la BCE et
payer de cette manière, c’est passer la créance à la
personne d’en face
 Paiement par carte : on crédite le compte 512 banque et
cela permet de rembourser la personne à qui on achète
quelque chose (cette personne débitera le 512 banque)

Libération de la dette :
 Je cède une créance que je possède : la monnaie (universelle + impersonnelle + créance à vue)
 J’utilise un actif réel (ex : baguette)

COMPTABILITÉ DE LA BANQUE
1° Les comptes :
Avant le prêt Pour le prêt : ouverture de 2 comptes de bilan Le remplissage des comptes
 Actif de la banque = 0  Compte 274 prêt  La banque va créditer le compte de
 Passif de la banque = 0  Compte de Mr B Mr B et créer de la monnaie (80
Comptes fonctionnent ensembles 000) = créance transmissible
= principe de la partie double
2° Le solde des comptes :
Compte 274 Prêt Compte de Mr B
 Total des débits (80 000) – total des crédit (0)  Total des débits (0) – total des crédit (80 000)
=> Total général (TG) de 80 000 => Total général (TG) de 80 000

3° Bilan de la banque :
 On regroupe le solde des comptes => on effectue le virement comptable :
◦ Prêt neutre patrimonialement DONC
▪ Total de l’actif = total du passif (80 000 – 80 000 = 0)
▪ DONC Actif net = actif total – dette exigible
▪ AN = 80 000 (créance à terme sur Mr B) – 80 000 (dette exigible : dette à vue)
▪ AN = 0

ATTENTION : distinction entre la dette exigible et la dette non-exigible


 Exigible = emprunt qu’on doit rembourser et engagements auxquels on doit se conformer → on peut demander de la monnaie a
tout moment si elle est sur notre compte 512 banque
 Non exigible = capitaux propres qui sont les apports des actionnaires

COMPARAISON A LA VARIATION DE STOCK


 Variation de stock = différence entre stock au temps T+1 – stock au temps T
 Stock au temps T+1 = stock au temps T + variation de stock

=> Dans notre cas : prêt bancaire entre le stock T et le stock T+1

AU BILAN : on observer des stock aux passifs et à l’actif

COMMENT AMÉLIORER LA SITUATION DE LA BANQUE POUR QU’ELLE NE FASSE PAS FAILLITE ?


=> La banque a contracter un engagement à vue et doit créer de la monnaie du fait de l’accord du crédit à Mr B

Les comptes et engagements :


 Elle va se tourner auprès de la BCE pour obtenir des billets de banque (prêt gratuit)
➢ Dette à terme vis à vis de la BCE
➢ Créance à terme de la BCE sur la banque
 La BCE ouvre un compte au nom de la banque et crédite son compte => souscrit un engagement à vu après de la banque
Elle devra émettre les billets de banque (ex : 5000)

Bilan de la BCE :
 Actif : créance à terme sur la banque de 5000
➢ La BCE a sorti 5000 => variation + 5000
 Passif : dette à vu
➢ Variation de la dette à vue avec des billets émis = +5000
=> Bien une neutralité patrimoniale car créance à terme mais dette à vue

AINSI :
 La banque va ouvrir un compte caisse dans lequel elle va consigner les dettes à termes qu’elle à vis à vis de la BCE
➢ Compte de dette vis à vis de la BCE

NOUVEAU BILAN DE LA BANQUE (à jours des opérations avec la BCE)


Compte 53 Caisse / Compte dette vis à vis de la BCE => donne le bilan de la banque (virement comptable)

Actif :
 Créance à terme sur Mr B = 80 000
 Dette à vue de la BCE = + 5000

Passif :
 Compte de Mr B = 80 000
 Dette à termes vis à vis de la BCE = 5000

TOTAL : 85 000 => neutralité patrimoniale

Banque doit jouer sur les temporalité : il est engagé a vue immédiatement mais ceux engager envers lui sont engagé a terme.
Liquidité bancaire pour la banque = avoir des billets de banque pour en délivrer aux clients
La banque doit avoir un compte créditeur à la BCE : regroupent toutes les sommes emprunter qu'elle doit à la BCE
2e opération : la création d’ImmoLyon par Mr Buisson

LES APPORTS
Apports en numéraire Apports en nature Apports en industrie

=> il faut un apport de : => Apport en pleine propriété => SA → apport en industrie interdit
 70 000€ par chèque => Apport en jouissance => SARL + SAS → apport autorisé
 20 000€ en billets  Tableau d’une valeur de 5000€  Associé va déployer une activité
pour le compte de la société
=> cette activité à une valeur
(MAIS pas patrimoniale)
Ces apports vont figurés à l’actif
= la contrepartie sera dans le compte capital

L’APPORT DE 20 000€ (flux monétaire)


 20 000€ en billet (en emploi)
➢ Flux monétaire = créance immédiate de Mr B vis à vis de sa banque (à vue, qu’on peut utiliser immédiatement)
(=> contrepartie monétaire des flux physiques)

 20 000€ de billets sortent de la caisse de Mr B pour entrer dans la caisse d’ImmoLyon

L’APPORT DE 70 000€ (flux monétaire)


 70 000€ par chèque
➢ La banque a une dette à vue sur son client (Mr B) et donc ce client, à une créance à vue sur la banque
=> Créance logé dans le 512 banque

➢ Payer ainsi c’est utiliser la créance qu’on a sur la banque pour se libérer d’une dette
▪ Cession de créance à vue :
=> Mr B avait une créance sur la banque (Mr B pouvait exiger d’obtenir la somme d’argent par la banque)
=> Cession de cette créance au bénéficiaire de mon paiement par chèque ou espèce

 Quand un chèque est fait = 512 banque est crédité (mouvement de sortie)
ATTENTION : lorsqu’on fait un chèque, il y a un délai entre le moment ou je reçois le chèque et le moment ou je le dépose
à la banque pour l’encaisser
➢ Compte transite = compte 5512
=> Dans l’attente de son dépôt a la banque et de l’encaissement, le chèque passe par le compte 5512.

L’APPORT EN NATURE : TABLEAU (flux réel)


 5 000€
➢ C’est une valeur inscrite à notre actif dans le bilan

 D’où sort ce tableau ?


➢ Fait parti du bien mobilier => compte classe 2 d’immobilisation = compte 2284
➢ Il sort du mobilier de Mr B et entre dans celui d’ImmoLyon

APPORT TOTAL
 95 000€
 Pour ImmoLyon :
➢ Compte capital qui va être concerné => en contrepartie de ces apports, ImmoLyon va remettre des actions pour une
valeur totale de 95 000€
▪ Actions sont émises donc formation d’un engagement de la société envers les actionnaires
▪ La dette = non exigible pendant la durée de vie de la société, qui pourra disposer des apports (sauf restitution si
accords des associés)
➢ Flux financier (entrées ou sortie d'argent qui ne sont pas une contrepartie d'un échange physique) = valeur de 95 000€

CHRONOLOGIQUEMENT
 Souscription du capital : engagement des actionnaires
 Appel aux actionnaires
➢ MAIS au moment de la conclusion du contrat de société les apports n’auront pas encore été effectués
➢ Société a une créance sur les actionnaires qui se sont engager a faire leurs apports mais qui ne l’ont pas encore fait
➢ Cette créance de la société = compte classe 4 compte de tiers (créances et dettes qu’on a vis à vis des tiers)
▪ Compte d’actif pour la créance qu’on a sur les associés ayant souscrit et non réalisé leur apports de versement
COMPTABILITÉ COMPTE DE Mr B APRÈS TOUTES LES OPÉRATIONS
 Mr B à acquis une créance sur la banque qui valait 80 000€
 Mr B à fait un chèque de 70 000€
➢ Il s’est servi d’une partie de sa créance pour faire son apport en numéraire
➢ Créance à vue cédée à ImmoLyon
▪ Cession de créance pour 70 000

Mr B va solder le compte (raisonnement en variation)


 Total des débits (80 000) – total des crédits (70 000) = solde débiteur (10 000)
➢ Solde débiteur du compte 512 banque avant l’apport = 80 000 (stock total des créance qu’on a sur la
banque au temps T)
➢ Solde débiteur après l’apport = 10 000 (stock au temps T+1)

 Variation de stock = stock au temps T+1 – stock au temps T


 Variation du solde débiteur = Solde débiteur après apport – solde débiteur avant l’apport
 10 000 – 80 000 = -70 000
➢ Variation de la créance de Mr B sur sa banque = elle diminue de 70 000

BILAN EN VARIATION DE Mr B
Actif (E) Passif (R)
 La caisse (compte 53) = diminue de 20 000€  Variation de la dette exigible = 0
 Le compte banque (compte 512) = diminue de 70 000€
 Le compte mobilier (compte 2184) = diminue de 5000€
 Les comptes des actions (compte 2611) = augmente de 95 000€

=> Les – sont compensés par le +


Les actions ne se trouvent pas au passif car = point de vue de l’actionnaire => Ce sont les dettes
La souscription d’actions par Mr B est neutre patrimonialement

Variation de l’actif net : variation actif total – variation de la dette exigible → ici 0 car pas de dette exigible
 La variation (△) de l’actif total va être la somme de la △ actifs réels + △ actifs monétaires + △ actifs financiers
 (- 5000) + (- 90 000) + (+ 95000)
 -5000 – 90 000 + 95 000
 0 => dette exigible est de 0
➢ DONC la variation de l’actif net est de 0

L’ÉTAT D’IMMOLYON
ImmoLyon ouvre 4 comptes :
Comptes d’actifs :
 Le compte mobilier (actif car compte de bilan) = 5000€
➢ Mobilier : compte 2184 (actif réel)
 Le compte caisse (actif car compte de bilan) = 70 000€
➢ Trésorerie = compte chèque encaissé (compte 5)/ potentielle (car pas encore encaissé) → compte 5112
 Le compte banque (actif car compte de bilan) = 20 000€ → acquisition d’une créance à vue sur la banque
➢ Compte 53 caisse
=> Comptes d’actif sont classés par ordre de liquidité croissante. Liquidité max = comptes de trésorerie : 512 banque + compte caisse

Compte de passif :
 Le compte du passif = 95 000€ → flux financier sortant par la remise d’actions
➢ Compte capital = compte 101 capital
➢ Engagement = dette non exigible

ACTIF NET COMPTE DE RÉSULTAT (bénéfice ou perte)

Actif net = actif total – dette exigible On y trouve les charges et les produits
 Le capital est une dette non exigible et ImmoLyon n’a  Produits : richesse que l’on forme en détruisant ou
pas fait d’emprunt = pas de dette exigible transformant d’autres richesses (comptes classe 7)
 DONC 95 000 – 0  Charges : richesses détruites ou transformées (classe 6)
 L’actif net sera alors de 95 000
MAIS le compte résultat d’ImmoLyon est nulle car elle n’a pas
encore commencé son activité
DONC bénéfice = 0 (différent de la trésorerie qui est a 95 000€)
Résultat net positif d’ImmoLyon est nul car elle n’a rien produit.
BILAN D’IMMOLYON
 La société part avec 95 000€
➢ Sera dans le compte des passifs CAR ce sont les engagements de la société vis à vis des actionnaires puisque ces
apports devront être restitués lors de la dissolution d’ImmoLyon
➢ Mais il faut en attendant comptabiliser l’engagement des actionnaires :
▪ On aura à l’actif non pas les apports mais une créance => associés se sont engagés à former leurs apports
=> Apport en numéraire : compte 45615
=> Apport en nature : compte 45611

Actif (E) Bilan (R) Passif


- Apport en numéraire - Capital souscrit non appelé
= compte 45615 (somme qui n'a pas encore
90 000 été versée au capital social)
- Apport en nature = compte 1011
= compte 45611 95 000
5000
Total actif 95 000 Total passif 95 000

3e opération : Remise pour encaissement a ImmoLyon du chèque de 70 000 euros + dépôt à la banque d’une partie de l’apport en
billet de Mr Buisson qui était de 20 000 euros => disons qu’il met 18 000 a la banque, en billet

 Remise du chèque = flux monétaire et flux financier pour 70 000


 Remise des billets = flux monétaire pour 18 000 euros (entrent dans la caisse de la banque et cela crée une dette à vue pour la
banque envers ImmoLyon) => ImmoLyon est détentrice d’une créance à vue sur ImmoLyon
=> En contrepartie de cela, la banque va créditer le compte qu’elle à ouvert au nom d’ImmoLyon => 88 000

CRÉANCE A VUE
 AU DÉPART :
➢ Banque avait accordée un crédit à Mr B pour 80 000 => elle a à ce moment la, crédité le compte de Mr B
=> Mr B avait obtenu une créance à vue sur la banque → dans le compte 512 banque

 MAINTENANT :
➢ Mr B s’est servi de la créance à vue sur la banque dont il était bénéficiait pour faire un chèque à ImmoLyon de 70 000€
▪ Il puise une partie des 80 000 pour 70 000€ à ImmoLyon
AINSI, le compte de Mr B va être débité et le compte d’ImmoLyon sera crédité (la banque paye ImmoLyon)
➢ Avant que ce chèque soit encaissé : ces 70 000€ seront dans un compte de transite => compte 5112
▪ Désormais ImmoLyon se trouve possesseur d’une créance à vue sur la banque (compte disparaît à l’encaissement)

 Chèque encaissé : la banque contracte une dette à vue vis à vis d’ImmoLyon de 88 000
➢ Dans ces 88 000, il y a les 70 000 => chèque de Mr B. La banque à remis le chèque à ImmoLyon dans son compte
AINSI, elle a respecter son engagement qu’elle avait envers Mr B (transmettre les 70 000). DONC annulation de la
dette à vue qu’elle avait vis à vis de Mr B (elle a honoré son engagement en payant ImmoLyon)

COMPTABILITÉ DE LA BANQUE
COMPTES :
 Son compte caisse = 5 000€ qu’elle avait obtenue de la BCE
 Compte de Mr B = il y avait les 80 000€ de prêt
 Compte d’ImmoLyon

ENGAGEMENT A VUE DE LA BANQUE : Total de l’engagement à vue = 88 000€


 Dépôt pièces et billets à la banque de 18 000€ DONC la banque crédite le compte d’ImmoLyon pour 18 000€
➢ Naissance d’un engagement à vue vis à vis d’ImmoLyon
 Encaissement du chèque de 70 000€
➢ Banque contracte un engagement à vue de 70 000, s’ajoutant à l’engagement à vue de 18 000€ (dépôt d’argent)

SOLDE DES COMPTES


 Compte caisse : total débit = 23 000 (5000 de la BCE + 18 000 qu’a déposé ImmoLyon) / total crédit = 0
➢ Solde débiteur = 23 000
 ImmoLyon : total débit = 0 / total crédit = 88 000 (70 000 + 18 000)
➢ Solde créditeur = 88 000
 Mr B : compte débité de 70 000€ / total crédit = 80 000
➢ Solde créditeur = 10 000
BILAN DE LA BANQUE
Actif (E) Passif (R)
 Créance à terme de Mr B = compte 274 prêt  Compte de Mr B
➢ 80 000 ➢ 80 000 – 70 000 = 10 000
 Compte 53 caisse  Compte ImmoLyon (IL)
➢ 23 000 ➢ + 88 000 euros => 70 000 + 18 000
 Dette à terme vis à vis de la BCE
➢ 5000
Total actif => 80 000 + 23 000 = 103 000 Total passif => 10 000 + 88 000 + 5 000 = 103 000

Lorsque deux personnes font un échange monétaires et sont dans la même banque :
=> Montant total de la dette à vue ne change pas (car la dette à vue est l’ensemble des comptes des client). Ce qui change est juste la
répartition de la dette à vue (dette à vue = ce que doit la banque aux clients = ce qui est sur les comptes)

NOUVEAU BILAN D’IMMOLYON


Actif (E) Bilan (R) Passif
 Mobilier (2184) 5 000  Compte capital 95 000
 Banque (512) 88 000
 Caisse (53) (20 000 – 18 000) = 2 000
Total actif = 95 000 Total passif = 95 000

4e opération : achat par ImmoLyon d’un ancien de rapport (investissement pour qu’il rapporte) à un particulier, Mr Carpentier
pour une valeur de 50 000€ (immeuble exonéré de TVA)

 Vente immeuble = flux réel d’une valeur de 50 000€


 Paiement par chèque => Lorsqu’un chèque est déposé = l’actif de la banque augmente car elle a plus d’argent MAIS elle ne va
pas s’enrichir = cela ira au passif car elle va créditer le compte de la personne bénéficiaire du chèque
 Mr C ouvre un compte à la même banque que Mr B et qu’ImmoLyon

LES COMPTES
 Immeuble dans la comptabilité de Mr Carpentier avant la vente :
➢ Compte 2131 (classe 2 immobilisation) => stabilité du patrimoine

 ImmoLyon paye par chèque en puisant une partie de la créance à vie qu’elle a sur la banque et elle l’a cède à Mr C (devient
nouveau propriétaire de la créance à vue sur la banque)
➢ Il puise 50 000€ dans son compte 512 banque (flux monétaire + flux financier)

 Mr Carpentier : il va falloir encaisser le chèque = il remet chèque pour encaissement et endosse chèque au profit de la banque
➢ Compte 5112
➢ Flux monétaire et flux financier

 Banque reçoit chèque : ordre de paiement = elle va créditer le compte de Mr C et contracter une dette à vue vis à vis de Mr C
➢ Elle crédite le compte 512 banque de Mr Carpentier
=> banque contracte un engagement de 50 000 vis à vis de Mr Carpentier (car devra lui donner s’il réclame)
➢ En faisant ça, elle a respecté son engagement envers ImmoLyon car elle a remis le chèque
▪ Engagement envers ImmoLyon diminue de 50 000
=> Banque va récupérer une partie de la dette a vue qu’elle avait avec ImmoLyon = elle va débiter le compte d’ImmoLyon
pour créditer le compte de Mr C (lorsqu’elle crédite un compte elle se désendette du compte du client)

ATTENTION : paiement OK mais montant total de l’engagement à vue de la banque ne change pas → seule la répartition change

SOLDE DES COMPTES (variation des stocks)


Solde créditeur d’ImmoLyon après le chèque (38 000) – solde créditeur au T temps (88 000) (stock au temps T+1 – stock au temps T)
Actif (E) Passif (R)

 Prêt (274) = créance à terme 80 000  Compte Mr B 10 000


 Caisse (53) 23 000  Compte ImmoLyon 38 000
 Compte Mr C 50 000
 Dette à termes vis à vis de la BCE 5000
Total actif = 103 000 Total passif = 103 000
5e opération : achat par ImmoLyon de mobilier de bureau auprès de l’entreprise Riffèt (on ne compte pas la TVA dans ce cas)

 ⚠ L’entreprise R est fabricant de meuble et n’achète pas de meubles


 Montant hors taxe = 10 000€
 On passe par un crédit fournisseur => l’entreprise ne se fait pas payer tout de suite

LES COMPTES (comptes tiers = comptes de gestion)


 Vente de produits finis par la société Riffèt  Mobilier (va être utilisé par ImmoLyon)
➢ Compte 701 ➢ Compte immobilisation 2184

FLUX / ACTIONS
 Flux financier d’une valeur de 10 000€
➢ Flux qui va du débiteur au créancier
MAIS crédit fournisseur DONC dette d’ImmoLyon qui se forme vis à vis de Riffèt qui devient créancière d’ImmoLyon

 DONC ImmoLyon, pour payer la société, va créditer un compte


➢ Comptes tiers classe 4. Ces comptes mentionnent :
▪ Soit des créances vis à vis de tiers
▪ Soit des dettes vis à vis de tiers

=> Compte qui va mentionner la dette du client sur le fournisseur = compte 401 fournisseur (compte qu’IL va créditer)
=> Compte client = compte 411 client (Riffèt va gérer ceci)

« Le Grand Livre » : agrémenter tout au long de l’exercice (de l’année) qui regroupe tous les documents comptables de l’année
« La Balance de l’entreprise » : le 31 décembre on solde tous les comptes et cela permet d’établir ce document
 Permet de faire le bilan avant affectation du résultat
« Bilan de clôture » = « Bilan d’ouverture » : c’est le bilan après affectation du résultat → sont identiques

6e opération : Achat en espèce de fourniture de papeterie et informatique à la papeterie Presqu’île (pas comptabilisation TVA)

 Montant hors taxe : 1000 euros


 Flux réel de 1000 de la papeterie vers ImmoLyon (fournitures)
 Flux monétaire d’ImmoLyon à la papeterie de 1000 (paiement)

COMPTE
 Un commerçant achète pour revendre en l’état sans rien modifier
➢ Compte 707 vente de marchandise

 Pour ImmoLyon, ces fournitures vont être consommée rapidement


➢ Compte de charge (classe 6) (pas compte de bilan car il est utilisé lorsqu’on garde les chose = ex : four boulanger)
=> Compte 602 achat stockés, d’approvisionnement

7e opération : ImmoLyon souscrit une police d’assurance auprès de l’assureur AXA afin d’assurer son immeuble

 Flux de paiement de la police d’assurance par chèque = service de protection


➢ Flux monétaire + Flux financier : ImmoLyon fait un chèque en cédant une créance à vue de la banque, du compte 512
banque, qui va dans le compte de la compagnie d’assurance, chèque a encaisser.
➢Flux réel : la compagnie d’assurance rend un service de protection
 Valeur de l’immeuble = 50 000
 Prime d’assurance (somme que paie le souscripteur d'un contrat à un assureur en échange des garanties définies) = 1000

SIGNIFICATION ÉCONOMIQUE DE LA PRIME D’ASSURANCE


 Prime d’assurance / valeur de l’immeuble
 1000 / 50 000
 = 0,02
=> DONC quand je paie une assurance, la probabilité qu’il arrive quelque chose à mon immeuble est de 2 %

La prime d’assurance est égale à :


 Montant de l’indemnisation due par AXA (égale approximativement à la valeur de l’immeuble) x le risque du sinistre
➢ le résultat de ce calcul économique est un service de protection résultant de la pondération ci dessus (multiplication)
 50 000 x 0,02 = 1000
=> Plus le risque est élevé, plus on paie

COMPTES
 On peut utiliser un compte de produit = compte 706, compte protection des risques

 MAIS ce service consommé pendant l’année car le service d’assurance est valable de date à date
➢ Consommation d’un service, on utilise un compte de charge dédié aux primes d’assurance = compte 716

=> PDV AXA : elle devra indemnisé les propriétaire si le risque se trouve avéré => elle a une dette potentielle (peut survenir ou non)
 Le compte de provision, est le compte réserve technique d’assurance

8e opération : Achat pour ImmoLyon d’un véhicule auprès du garage Verdo

 Prix hors taxe = 10 000 euros


 Mode de paiement = émission d’une lettre de change

LA LETTRE DE CHANGE
 La lettre de change = instrument de paiement par lequel le tireur livre au tiré, il fait signé la lettre de change, le tiré accepte
➢ Le tireur (garage V) peut se désigner lui-même comme bénéficiaire
➢ Le tiré sera ImmoLyon
➢ Le garage (= tireur) livre le véhicule (flux réel) à ImmoLyon et en même temps qu’il livre, il soumet au IL (tiré) une
lettre de change
➢ ImmoLyon (= tiré) accepte cette proposition et ce dernier redonne la lettre de change au tireur payable en 90 jours
➢ Au bout de 90 jours, le garage (= tireur + bénéficiaire) présente la lettre de change à ImmoLyon (tiré) et IL devra payer
le garage (= tireur + bénéficiaire) = flux monétaire → paiement du véhicule par le tiré.

 Avantages :
➢ Elle peut être transmise à un tiers / circuler = Le tiers 1 a vendu une marchandise au bénéficiaire (= flux réel). Le
bénéficiaire peut se servir de la lettre de change / l’endosser pour payer sa dette. Ainsi, la lettre de change circule et peut
circuler indéfiniment. Elle est une sorte de monnaie privée.
➢ Elle peut être escompté MAIS avec déduction d’un intérêt appelé agio
▪ Payer avant l'échéance, moyennant une retenue

FLUX
 Garage V vers ImmoLyon
➢ Flux réel de 10 000
 Lors de la présentation de la lettre de change du garage à ImmoLyon
➢ Flux financier de 10 000

COMPTES
 Garage V est un commerçant qui ne fabrique pas les produits mais les revends
➢ Compte 707 vente de marchandises

 Lorsque le garage achète des véhicules


➢ Compte 607 achats de marchandises

 Si à la fin de l’année, les véhicules ne sont pas vendus


➢ Basculement du compte 607 vers des écritures au compte de bilan au compte de stock = compte 2182
▪ Véhicules non vendus = feront parti du patrimoine du garage

 Avec la lettre de change


➢ ImmoLyon étant le débiteur, il crédite un compte = il crédite le compte 1403 Compte classe 4
➢ Le garage est le créancier et il va débiter un compte = il débite le compte 413

=> Lorsque la lettre de change est remise par le garage à ImmoLyon, elle sort du compte 413
=> ImmoLyon récupère la lettre de change et va comptabilisé cette opération dans le compte 403 qui comptabilisait le fait
qu’il avait accepté la lettre de change

 En échange de la lettre de change, ImmoLyon fera un chèque au garage V


➢ ImmoLyon débite le compte 512 banque
➢ Garage V crédite le compte 5112 chèque à encaisser
9e opération : prêt bancaire de 5 000€

 Dette à terme pour ImmoLyon


 Créance à terme pour la banque
 Flux financier = 5 000

ÉTAT DE LA BANQUE
 Créance à terme pour la banque (fera partie de son patrimoine)
 DONC la banque contracte une dette à vue puisqu’elle crédite le compte d’ImmoLyon => créée de la monnaie
➢ A vue donc va pouvoir servir de monnaie

COMPTABILITÉ DE LA BANQUE

 Réouverture du compte donc on va regarder le grand livre (mentionnant tous les comptes)

Actif (E) Bilan banque (R) Passif


 Prêt (274) (+ 5000) 85 000  Dette à terme vis 5 000
 Caisse (53) 23 000 à vis de la BCE
 Compte Buisson 10 000
 Compte ImmoLyon (+ 5000) 43 000
 Compte Carpentier 50 000
Total actif 108 000 Total passif 108 000

10e opération : l’emprunt qu’on a vue lors de la 9e opération n’était pas gratuit. ImmoLyon va devoir payer l’intérêt de l’emprunt

 Permet un bénéfice pour la banque qui va enfin gagner de l’argent


➢ Différence entre les deux = profit bancaire
 ICI = 5 % de 5000 = 5000 / 100 = 5 donc 5 x 50 = 250

 Le prêt sert à avancé dans le temps car il va permettre à ImmoLyon d’acheter immédiatement le matériel dont elle a besoin au
lieu d’attendre d’avoir économiser assez
➢ DONC, vue que la banque rend un service utile, elle doit être payé => raison du prêt payant
➢ La banque va créditer le compte du client (ImmoLyon)

 Flux de nature réel financier


➢ Le service est réel car service relatif au temps
➢ Le service est également financier car la banque prête de l’argent

LES COMPTES
Compte de produit classe 7 pour la banque (produit chose qu’elle prête) Compte de charge classe 6 pour ImmoLyon

LE PAIEMENT DES 250€ D’INTÉRÊT


Paiement en espèce (billet de banque) Paiement se fait par débit du compte du client ayant emprunté

Argent sort de la caisse d’IL et rentrerait dans celle de la banque ImmoLyon pour payer ses intérêts se sert de la créance à vue
 Compte de gestion qu’elle a sur sa banque
➢ On va devoir faire le compte de bilan de la banque +  Flux monétaire + flux financier
son compte de résultat Créance à vue sort du compte 512 banque et la banque le
➢ Bilan avant affectation puis le bilan après affectation du récupère par débit du compte d’ImmoLyon
résultat
Un service est rendu par la banque a son client
Il y a 2 comptes :  Service de nature réel qui va de la banque à
 Compte 53 caisse = ImmoLyon ImmoLyon
➢ Total débit 23 250 / total crédit 0  Du coté de la banque un service est produit
=> TG = 23 250 ➢ Compte de produit = compte 7 = 706 prestation
 Compte 7626 Revenus de prêts de service
➢ Total débit 0 / total crédit 250
=> TG = 250 Le compte d’intérêt de l’emprunt :
=> ImmoLyon paye 250 au débit du compte caisse en contrepartie du  Compte 6611 Intérêts des emprunts
service de la banque.

Au total => avec le paiement de l’intérêt du prêt à 250 => le compte d’ImmoLyon passe de 43 000 à 42 750€
LES DOCUMENTS A ÉTABLIR :

LE JOURNAL
 Toutes les opérations faites par l’entreprise sont transcrites dans le journal
Il est divisé en articles et chaque article correspond à une opération. On commence par donner la date. Supposons ici que le
paiement de l’intérêt arrive le 8 mars
➢ Colonne de gauche : compte débité => compte ImmoLyon
➢ Colonne de droite : compte crédité
➢ Compte du milieu : libellé du compte => compte client ImmoLyon
En dessous sera mis un descriptif de l’opération : « paiement par notre client de l’intérêt de son emprunt »
➢ Dans les deux colonnes après le bloc central sera renseigné la valeur du débit et du crédit => principe de la partie double
▪ La somme des débits : 250
▪ La somme des crédits : 250

LE GRAND LIVRE
 On y calcul les soldes
On rapporte dans le grand livre le total des écritures faites dans le journal
➢ On reprend donc toutes les autres opérations

 Opérations :
➢ Compte de prêt (274) => 80 000 (prêt à Mr B = banque avait crédité pour 80 000 en créant un compte à Mr B)
➢ Emprunt à la BCE (compte dette vis à vis BCE = compte 264 + approvisionnement billet = compte 53 caisse)
➢ Apport ImmoLyon (banque à reçu 18 000€ en billet et le compte d’ImmoLyon à été crédité pour 18 000€ + dépôt d’un
chèque de 70 000€ = banque crédite compte ImmoLyon pour 70 000 et débite compte Mr B)
➢ Vente immeuble Mr C (nouveau compte créée, banque crédite compte Mr C et débite celui d’IL de 50 000)
➢ Prêt bancaire à ImmoLyon (créance à terme de 5000 (274 prêt) et banque crédite compte ImmoLyon de 5000)
➢ Paiement de l’intérêt (banque débite le compte de son client de 250 et la banque débite le compte d’ImmoLyon
=> on passe donc du compte de 43 000 à 42 750 car baissé de 250)

LA BALANCE
 Tableau avec une première colonne où seront mis les numéros des différents comptes utilisés dans le grand livre de manière
classée selon le PCG
➢ Fait qu’en fin d’exercice

Numéro de compte Intitulé du compte Total Soldes


Débits Crédits Débiteurs Créditeurs
164 (classe 1 « compte capitaux ») Emprunt auprès de la BCE 5000 5000

274 (classe 2 « compte créance ») Créances 85 000 85 000

53 (compte caisse) Caisse 23 000 23 000

Mr B (compte bilan = compte passif) 70 000 80 000 10 000

ImmoLyon (compte bilan = passif) 50 250 93 000 42 750

Mr C (compte bilan = compte passif) 50 000 50 000

7626 Revenus des prêts 250 250


Total 228 250 228 250 108 000 108 000

Le total du total des débits doit être égal au total du total des crédits pour que le total des soldes créditeurs soit égal au total des soldes
créditeurs = principe de la partie double

=> Dans notre cas, total des débits et crédits :


 Le total du total des débits = 228 250
 Le total du total des crédits =228 250

=> Dans notre cas, total des soldes débiteurs et le total des soldes créditeurs :
 Total des soldes débiteurs = 108 000
 Total des soldes créditeurs = 108 000
DISTINCTION SOLDES DÉBITEURS ET SOLDES CRÉDITEURS
Comptes à soldes débiteurs (compte ayant fonctionné en emploi) Comptes à soldes créditeurs (ressources)

Il y a 2 types d’emplois : Il y a 2 types de ressources :


 Emplois intermédiaires : comptes d’actifs  Ressources externes : dettes vis à vis de qqn extérieur à
 Emplois définitifs : consommation = compte de charges la société = passif
/ compte de gestions  Ressources internes : richesses qui vient de l’activité de
l’entreprise = produits
Ici, la différence entre produits et charges c’est aussi la différence entre actif et passif
 Le résultat net positif est égal aux produits – charges mais aussi égal a la différence entre actif et passif

Procédure comptable d’ensemble :


 Pendant l’exercice : écritures dans le journal puis report de ces écritures dans le Grand livre
 Fin de l’exercice : à partir du grand livre, report dans la balance avec pour chaque compte total débit, total crédits, soldes
débiteurs ou créditeurs (à moins que que le total des débits soit égal au total des crédits)
 A partir des deux dernières colonnes de la balance (SD et SC) : compte de résultat, bilan avant affectation du résultat
(déséquilibré) et bilan après affectation du résultat

DONC la fin de l’exercice on doit donc faire :


 Établir le compte de résultat
➢ Sont solde résulte de la comparaison entre ressource interne donc les produits et les emplois définitifs, soit les charges
➢ Pour la banque, que je paye par billet ou par débit du compte d’ImmoLyon, rien ne change
▪ La banque augmente son patrimoine de 250 euros => revenu prêt
 Établir le bilan avant affectation du résultat
 Établir le bilan après affectation du résultat

FIN DE L’EXERCICE
Bilan avant affectation du résultat
On avait :

Actif (E) Bilan de la banque (R) Passif


Prêt (274) 85 000 Dette à terme vis à vis de la BCE 5 000
Caisse (53) 23 200 Compte Buisson 10 000
Compte ImmoLyon 43 000
Compte Carpentier 50 000
Total actif 108 000 Total passif 108 000

MAIS avec l’intérêt :

Actif (E) Bilan de la banque (R) Passif


Prêt (274) 85 000 Dette à terme vis à vis de la BCE 5 000
Caisse (53) 23 250 Compte Buisson 10 000
Compte ImmoLyon 43 000
Compte Carpentier 50 000
Total actif 108 250 Total passif 108 000

Au lieu d’avoir 108 000 j’ai = 5000 + 10 000 + 42 750 + 50 000 => 107 750. Le passif diminue et le profit de la banque ne provient
pas de l’acquisition d’un élément d’actif supplémentaire mais provient d’un désendettement. La dette a vue vis a vis d’ImmoLyon
baisse de 250. La banque est moins endettée a vue. Elle s’enrichit en se désendettant.

 Total actif – total passif


 108 250 – 108 000
 250

=> Actif net après octroi du prêt mais avant perception de l’intérêt
Actif net = actif total - passif exigible
Passif exigible = dette à terme (vis-à-vis de la BCE) + dette à vue = 5 000 + 103 000
= 108 000
Actif total = 108 000
Actif net = 108 000 – 108 000 = 0
=> Actif net après la perception de l’intérêt
Actif total = 108 250
Passif exigible = 108 000
Actif net = 108 250 - 108 000 = 250

=> △ de l’actif suite à la perception de l’intérêt


△ actif net = actif net après perception de l’intérêt - actif net après octroi du prêt et avant perception de l’intérêt
= 250 - 0 = 250
Enrichissement de la banque pendant l’exercice car résultat net positif

Bilan après affectation du résultat

Actif (E) Bilan de la banque (R) Passif


Prêt (274) 85 000 Résultat net positif 250
Caisse (53) (+250) 23 250 Dette à terme vis à vis de la BCE 5 000
Compte Buisson 10 000
Compte ImmoLyon 43 000
Compte Carpentier 50 000
Total actif 108 250 Total passif 108 250

Dans le passif on aura 2 parties :


 La dette exigible
➢ a terme : 5000
➢ a vue : 103 000
 Le passif non exigible
➢ Résultat net positif = 250

=> RNP vient rétablir l’équilibre au bilan


Les 250 aux passifs sont les engagements vis à vis des actionnaires ou du créateur de la banque

11e opération : ImmoLyon à recruté un salarié et paye un salaire à la fin du mois => salaire de 2000euros par chèque

LES FLUX
 Flux monétaire et financier  Flux réel
➢ Paiement du salarié par chèque ➢ Paiement d’un service rendu par le salarié à
➢ Compte 512 banque l’employeur = salarié vend sa force de travail
➢ Valeur du flux (2000 euros) ➢ Valeur du flux 2000 (pas des euros ici)

LES COMPTES
 Comptabilité du salarié :  Comptabilité de l’employeur
➢ Compte de produit car produit la force de travail ➢ Consommation charge de travail par employeur
=> compte 706 « prestation de service » => compte 6411 « salaire et appointements »

ATTENTION = ici on ne comptabilise que la consommation de la


prestation du service fournit PAS le paiement du salaire (cela se
fait dans un compte de trésorerie = compte 512 banque)

=> Paiement du salaire va solder la dette que l’employeur accumule tout au long du mois. Le travail fournit constitut une dette.

12e opération : ImmoLyon ayant mis en location les appartements de l’immeuble acheté perçoit les 4 premiers loyers

 Le loyer est a chaque fois de 1000 euros et il est payé par chèque

LES FLUX + COMPTES


 Flux monétaire et financier  Flux réel
➢ Flux de paiement ➢ ImmoLyon met a disposition le logement donc
 Les comptes c’est un service rendu
➢ En attendant que le chèque soit encaissé  Les comptes
▪ Compte 5112 ➢ Pour la mise à disposition
➢ Lorsque chèque encaissé ▪ Compte 706 prestation de service
▪ Compte 512 qui est un compte de trésorerie ➢ Les locataires consomment ce service : loyer
➢ Compte 6132 location immobilière
13e opération : ImmoLyon réalise une mission d’expertise immobilière pour la régie des immeubles de Lyon RIL

 Permet de voir en quoi consiste la TVA


➢ Montant de l’expertise hors taxe = 10 000 euros
➢ TVA = 20 % => 2000 euros
➢ Montant TTC = 12 000 euros

ANALYSE DES FLUX


 Flux réel
➢ Expertise réalisée par ImmoLyon pour le compte de la RIL

 Flux financier :
➢ Crédit fournisseur qui va du client (RIL) à ImmoLyon
➢ Valeur de 12 000 euros

=> Prestation de service : va être évaluée hors taxe puisque la TVA ne change pas la valeur de la prestation à proprement parlé

POUR LA TVA :
 Le montant de l’expertise est de 10 000
➢ ImmoLyon reçoit 12 000 euros au lieu de 10 000 euros
▪ Ressource = 10 000
▪ Emploi = 12 000
➢ La RIL donne 12 000 au lieu de 10 000 euros
▪ Ressource = 12 000
▪ Emploi = 10 000

ATTENTION : Il faut une égalité entre crédit et débit : principe de la partie double.
 ImmoLyon va percevoir une TVA de 2 000euros qu’il ne doit pas garder mais restituer à l’État
➢ Apparaît une dette en faveur de l’État car ImmoLyon lui devra cet l’argent
➢ L’État a une créance (peut exiger les 2000 euros)
=> Donc flux financier car il y a une créance et une dette
Ce flux financier va lui être évalué TTC = 12 000. La RIL va devoir payé 12 000. Sa dette est de 12 000.

LES COMPTES
Client gère un compte fournisseur
 Compte 401 fournisseur

Fournisseur gère le compte client


 Compte 411 client

ImmoLyon à une créance vis à vis de l’État


 Compte 44 571
=> Etat – TVA collecté est crédité

ATTENTION : Imaginons que la RIL est elle-même prestataire et qu’elle perçoive la TVA
 Ici, elle paie la TVA en tant que client d’ImmoLyon.
DONC les 2000€ qu’elle paye peuvent être déduits sur la TVA qu’elle aura collecté de son coté.
SINON l’État percevrait 2x la TVA
 Le compte qui mentionne la TVA déductible s’appelle le 44566. TVA sur autres biens et services, appelé Etat - TVA
déductible sur ABS.
➢ Pour la TVA, le 44571 TVA collectée est une dette = on le trouve au passif du bilan de l’entreprise.
Le 44566 TVA déductible une créance donc un actif financier = son solde se trouve à l’actif du bilan

TVA
Il y a deux aspects de la TVA :
 TVA collectée : pour ImmoLyon
 TVA déductible : pour la RIL
➢ RIL loue des appartements non soumis à la TVA elle ne collecte aucune TVA. Hors ici elle a une TVA de 2 000 et n'a
pas de raison de la supporter, donc l’État va faire un chèque à la RIL de 2 000€.
TVA collectée supérieure à la TVA déductible TVA collectée inférieure à la TVA déductible
 TVA décaissée
La différence est ce que va finalement payer l’entreprise à l’État La différence fait l’objet d’un remboursement de la part de l’État.
14e opération : amortissement du véhicule acquis par ImmoLyon

 Valeur HT du véhicule = 10 000€ => on calcul l’amortissement sur la valeur hors taxe

AMORTISSEMENTS
Aspect fiscal Aspect comptable

Est comptabilisé en charges donc en déduction du résultat net,  L’amortissement va s’appliquer sur des biens durables,
donc ça vient en déduction de l’impôt sur les bénéfices ou en qui s'usent dans le temps donc des biens qui ont d’abord
déduction de l’impôt sur les sociétés. été accumulés (biens d’investissement)
 L’amortissement = élément du financement de ➢ Il faut faire l’objet d’usage successif dans le temps
l’investissement de remplacement de l’équipement ATTENTION : on ne peut pas comptabiliser un
amorti puisque ça revient à une diminution de l’impôt. amortissement pour des biens consommés
→ L’amortissement va s’appliquer à aux immobilisation (classe 2)

ASPECTS DE L’AMORTISSEMENT
Négatif Positif

=> Comme on s’en sert, il va s’user physiquement ou Utilisation de ce bien rend un service, il est utile.
techniquement et donc va se déprécier d’un pdv économique
 Perte de valeur
 On doit comptabiliser les deux aspects
➢ Usure et donc dépréciation du bien K
➢ Rend un service utile
 On parle de la consommation du capital fixe.

POINT DE VUE COMPTABLE DE L’ASPECT NÉGATIF


 Véhicule : 10 000 euros hors taxe
 Il a une durée de vie de 5 ans et durée d’amortissement de 5 ans
➢ La durée d’amortissement peu être équivalente ou inférieure a la durée de vie du bien
▪ Amortissement linéaire = L’usure est progressive et va s’étaler régulièrement sur les 5 ans.
▪ Amortissement dégressif = montant amortissement plus élevé au début qu’à la fin.
=> La déduction est + importante au début mais économiquement, l’amortissement reste linéaire.
L’usure reste progressive et va s’étaler régulièrement sur les 5 ans.

Calculer la valeur prise en compte pour l’amortissement chaque années


 10 000 / 5
 2 000 euros / par an => annualité d’amortissement

2 MÉTHODES POSSIBLES POUR COMPTABILISER


Comptabiliser directement dans le compte qui concerne l’usure Comptabiliser dans le compte classe 28

 Acquisition du véhicule = compte immobilisation INCONVÉNIENT DE LA MÉTHODE PRÉCÉDENTE :


➢ Compte 2182 matériel de transport lorsqu’on retranscrit tout cela dans le compte bilan de
 Valeur d’acquisition (HT) = 10 000 l’entreprise, on va retrouver la valeur net comptable du véhicule
➢ Flux entrant (emploi / débit)  Perte d’info car on n’aura pas la valeur d’acquisition
 L’usure est prise en compte tous les ans = 2000€ et on ne connaît pas le montant des indemnités
➢ Sortie de valeur de 2 000 d’amortissement à la fin de l’exercice.
=> flux sortant (ressource)
DONC on aura deux comptes :
=> A la fin de l’exercice N on crédite le compte de 2000€  Compte d’immobilisation principal = compte 2182
On comptabilisera une perte de valeur de 2000 a la fin de « matériel de transport » avec une écriture de 10 000
l’exercice N+1 et ainsi de suite.  Compte associé = compte 28 182 « amortissement du
 On va solder le compte et comptabiliser matériel de transport » → compte bilan
l’amortissement dans le grand livre On va comptabiliser les indemnité d’amortissement successif =
 Valeur d’amortissement se cumulent 2000 pour l’exercice de N et donc 2000 pour l’exercice N+1
(2000 + 2000 + …. = 10 000)
=> Cela va nous permettre d’obtenir : Le résultat net (RN) va être la différence entre l’actif et le passif
➢ La valeur nette comptable : valeur brute d'un => revient au même de dire que le passif augmente du fait de
actif minorée du montant des amortissements et/ l’amortissement du matériel de transport que de dire que l’actif
ou des provisions déjà passées diminue. Au final on a tjs le même chiffre au RN
Pour calculer la VNC on soustrait à la valeur d’acquisition, la
valeur total des dépenses déjà réalisées (amortissement)
POINT DE VUE COMPTABLE DE L’ASPECT POSITIF
 La destruction ou l’usure n’est pas vaine, les biens sont utilisées
➢ Avec l’amortissement on a un flux économique mais un flux qui est interne donc qui ne se traduit par aucun paiement
=> À l’actif il faut déduire l'usure du matériel mais pourtant il y a eu aucun mouvement de trésorerie mais l’utilisation
du véhicule a fait que le patrimoine s’est déprécié
▪ Origine du flux : compte amortissement du matériel de transport (28182) → consommation du service rendue
▪ Écriture en ressource : flux réel (ici valeur 2000) (compte 68112)

 Consommation d’un service utile rendu :


➢ Soit on accumule donc on stock dans notre bilan
➢ Soit on utiliser qui conduit à une destruction immédiate ou progressive (usure / destruction)
=> ICI, on consomme un service
▪ Compte de charge => compte 68112 « dotation aux amortissements sur mobilisation corporelle »

Compte de résultat
 Annuité d’amortissement qu’on comptabilise  Pour le compte 68 110 = compte de gestion
dans le 28182 = se cumule d’années en années => Donc au 31 décembre, les soldes sont virés aux
➢ On retrouve dans le bilan d’ouverture du 1er comptes de résultats. Elles ne seront pas retrouvés au 1 er
janvier N+2 les amortissements janvier. Le bilan est remis a 0
Chaque année on enlève 2000 mais cette donnée se
retrouve pas dans le comptes des années suivantes

Ainsi, au 31 décembre, on solde ce compte.


= Total débit : 2000
= Total crédit : 0
➢ Solde créditeur de 2000
Compte définitivement fermé pas ré-ouvert au 1er janvier.
Dans ce compte, on à:
 Colonne des emplois = colonne des charges
➢ Compte de gestion à solde débiteur
 Colonne des ressources = colonne des produits
➢ Compte de gestion à solde créditeur

=> La dotation d’amortissement va se retrouver dans la colonne charges = dotation sur amortissement sur IL corporel (2000)
=> La prestation de service sera dans la colonne des produits

=> L’amortissement permet une diminution de l’impôt

LOGIQUE ÉCONOMIQUE DE L’AMORTISSEMENT


 L’amortissement est une consommation du capital fixe
➢ Consommation = Richesse qu’on détruit pour en créer une autre donc il est normal de ne pas prendre en compte
cette richesse dans le calcul de l’impôt => l’impôt s’applique uniquement sur la richesse nette que l’on crée.
➢ Richesse nette que l’on crée = différence entre la richesse qu’on a produit (service de loyer) – la richesse qu’il a
fallu détruire pour produire

15e opération : paiement par ImmoLyon de la taxe sur les salaires

 Taxe de 10 % => 200€ puisque le salaire est de 2000€

DIFFÉRENTS FLUX DANS UNE ENTREPRISE


Flux externes Flux internes
= Prestation de service ou vente d’un bien = Flux d’amortissement
 Flux réel = Flux monétaire
➢ Vente / service rendu  Commerçant à plusieurs Ⓔ
➢ Ressource coté de l’Ⓔ et emploi coté client ➢ Caisse 531 (rajoute 1 pour le distinguer mais
 Flux monétaire compte 53 de base)
➢ Paiement ➢ Compte 532
=> Transfert d’argent d’un compte à l’autre
= Créance et dettes
 Flux financier Le flux interne ne modifie pas la trésorerie interne du commerçant
➢ Il y a eu un prêt => flux du débiteur au créancier car il aura quoiqu’il arrive toujours cette argent.
 Flux externes fonctionnent deux par deux  Flux internes fonctionnent un par un (ex : impôt)
ATTENTION : Flux externes uniques comme l’impôt qui va du contribuable au FISC
 Problème car pas application de la partie double => ressource mais pas emploi DONC on compte caractère distributif impôt
➢ Impôts que je paye (ici la taxe sur les salaires) vont me revenir par les SP d’une valeur exactement égale (alors qu’on
sait bien que c’est faux car comment calculer l’utilisation qu’on fait d’un SP)

APPLICATION COMPTABLE
 Paiement de la taxe et du salaire  Supposons que le paiement de l’impôt va se traduire par
➢ Flux monétaire + Flux financier un flux réel dont la valeur est de 200€
➢ Service rendu par l’État dont valeur est égale

 Comptes :  Comptes :
➢ 512 banque crédité pour ImmoLyon ➢ Le compte du coté de l’Etat = équivalent du compte
➢ Etat va débiter le compte 5112 chèque à encaisser 706 prestation de service
▪ Flux monétaire = 200€ (10 % du salaire total) ➢ Le compte du contribuable = compte de charge =
consommation donc consommation d’un SP pour
200 euros
▪ Compte de charge 6311 taxe sur les salaires

Deux possibilités :
 soit les SP dont je profit sont supérieurs aux impôts que j’ai payé = je suis bénéficiaire net
 soit les SP dont je profite sont inférieurs aux imports que j’ai payé = je suis contributeur net

Exercice à faire :
 Faire le bilan d’ImmoLyon (grand livre ; les débits, les crédits, la balance)
 On extrait de la balance :
➢ Les emplois intermédiaires, les ressources externes, ca donner l’actif et le passif
➢ Les emplois définitifs et les ressources internes donneront le compte de résultat
=> La ≠ entre l’excès du passif par rapport à l’actif doit ê juste égale au RNP

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