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: LA DEMARCHE DU SYSTEME
CLASSIQUE
Le fait comptable possède une pièce par excellence : le chèque, la facture, la traite…
Pour être enregistré, les faits comptables suivent un chemin :
Le journal est un livre dont la tenue est obligatoire et qui réalise les enregistrements
de tout ce qui se passe et dans l’ordre chronologique. Il a deux fonctions :
- Fonction de mémoire enregistrement au jour le jour
- Fonction de classement chronologique logique tu temps.
On y fait figurer les noms et les classes des comptes qui sont crédités et débités, il joue
donc aussi un rôle d’analyse et d’imputation. Il a aussi un rôle de preuve en droit
parce qu’il a un caractère d’authenticité au sens juridique qui résulte du respect des
formes.
Le grand livre est un livre obligatoire. Il renferme les mêmes écritures dans des
comptes. Il se présente sous forme de colonne qui correspond à une classe de comptes
(7 classes 7 colonnes) et on place les comptes en T. Il conserve la totalité des
comptes qui ont été ouvert depuis le début. C’est un classement méthodique.
La balance permet de vérifier l’exactitude des écritures qui ont été passée, s’il n’y a
pas eu d’erreurs, et si on a bien passé toutes les écritures. Si on n’a pas la balance entre
le solde créditeur et débiteur, c’est qu’il y a une erreur. On fait la balance tous les mois
plus une balance après le bilan (la 13e).
Le livre des inventaires est le livre qui à chaque fin d’exercice va mentionner l’inventaire des
éléments actifs et des éléments passifs de l’entreprise et va mentionner en outre le bilan et le
compte de résultat. Il est prescrit par le code de commerce tout comme le journal et le grand
livre ce sont des pratiques supplémentaires.
Les entreprises d’assurance vont tenir des livres supplémentaires, les banques vont tenir des
comptes supplémentaires… ceci est propre aux entreprises. Un livre de caisse ne s’occupe que
des paiements comptants donc qui vont directement à la caisse. Il peut aussi y avoir un livre
de banque, etc… tout ceci repose sur des pièces comptables. Il y a une traduction en langage
comptable et des procédures qui vont TOUJOURS reposer sur les pièces comptables.
Les totaux de chaque page sont reportés en haut de la page suivante, c’est la plus importante.
Si la dernière écriture de la page est complète, les totaux sont égaux.
Notre achat
Suivant facture
N°……………
X ………… Dito
d°…………
…
…
…
24/10/N
…
…
…
Σ Σ
Total compte
solde
Le grand livre peut se lire soit sous la forme de livre soit sous la forme de fiche. Cette
dernière est la plus facile car une fiche = un type de compte. C’est le document principal
comptable car au moment de faire le bilan c’est plus facile. Les pages doivent être
numérotées, il ne doit pas y avoir de rature et de surcharge (réécritures par-dessus)
Les écritures du journal sont reportées sur le grand livre, c’est là que se trouve la source légale
comptable.
Quand on arrive à la fin de l’exercice, on va arrêter (solder) les comptes en principe le 31
décembre mais en pratique c’est avec la dernière pièce comptable. On solde à part les comptes
Ce document rassemble tous les comptes qui ont été ouvert dans l’entreprise. C’est une
récapitulation en cour de route pour savoir où on en est. On y trouve l’égalité des masses et
l’égalité des soldes. On doit trouver que la somme globale des soldes débiteurs est égale à la
somme des soldes globales créditeurs. On doit trouver la formule générale :
Produit – Charges = Actif – Passif
Totalité des SC des comptes de gestion – totalité des S D des comptes de gestion = Totalité
des SD Bilan – Totalité des SC Bilan
Pour rectifier une erreur, il faut regarder si l’on ne sait pas tromper sur le report de l’écriture,
si la place dans le compte est bonne (débit ou crédit). On peut pour éviter les erreurs utiliser
des procédés : le chiffrier balance est préventif et divisé en deux colonnes, on contrôle
quotidiennement en parallèle avec le journal. On peut aussi faire l’erreur du double emploi
Le système qui est le plus connu est le système centralisateur. Son but est d’obtenir les
avantages du système auxiliaire tout en évitant les inconvénients. On fait une centralisation
(report périodique) dans des livres généraux ; on obtient une comptabilité à deux étages :
- Premier étage : comptabilité auxiliaire où l’enregistrement est détaillé et complet.
- Deuxième étage : comptabilité où l’enregistrement est synthétique et périodique.
Une écriture peut avoir un double emploi c'est-à-dire qui entraine une écriture sur 2,3…
comptes redondance. Pour pallier, on peut utiliser des comptes de virements internes (pas
de pièce comptable), ils sont successivement débités puis crédités sur un journal. Leur solde
est toujours nul. Dans le système centralisateur on trouve des comptes de virements internes,
ils ne servent qu’à verser d’un journal sur l’autre des sommes, des opérations. L’avantage du
système centralisateur est qu’en comptabilité analytique il est utile, car il a divisé le travail il a
isolé des centres de profits et donc c’est plus facile d’établir une comptabilité analytique à
partir du système centralisateur.
Enregistrement
Les écritures provisoires sont affichées à l’écran ou imprimées. Les erreurs de saisie sont
corrigées.
Les écritures concernant un compte sont sélectionnées dans la base de données et affichés à
l’écran.
La loi exige que des écritures ne peuvent pas être effacés ou modifiés. On appelle écriture
périodique la conversion des écritures provisoires en écritures définitives.
Le logiciel fait voir les écritures triés par dates. Cette vue est imprimée pour donner le journal.