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Professeur : Mr NDOUR
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LA COMPTABILITE GENERALE
DEFINITION
La comptabilité générale (comptabilité financière) est le recensement et
l'évaluation des flux générés par des évènements commerciaux, matériels,
juridiques et économiques d'une entreprise qui concourent au résultat d'une
période, c'est à dire l'accroissement ou la diminution de la valeur d'une
entreprise.
L'inventaire de tous ces évènements qui doivent être pris en compte forme le
champ comptable. La manière dont ils le sont est la technique comptable. La
révision comptable a pour but de s'assurer que tous les évènements ont été pris
en compte et pour des valeurs exactes.
La comptabilité générale est un outil de gestion en tant que ses données à fortes
valeurs probantes sont très souvent utilisées pour retraitement. Normalisée, elle
permet d'évaluer et de contrôler l'entreprise et de comparer ses performances à
celles d'entreprises similaires. Elle permet l'observation comparative (état des
dettes, créances, trésorerie, volume d'affaires réalisées, résultats dégagés,
dividendes versés) et l'établissement de différents ratios significatifs des
différents aspects de la gestion. A la carte, elle permet la consultation et l'édition
des détails du soldes des comptes de tiers. Ainsi que la surveillance fiable et
rentable du respect des conditions de règlements des tiers. Dans le monde de
l'entreprise actuelle, les systèmes informatiques produisent des informations
mixtes, techniques, statistiques et comptables qui sont les véritables outils de
gestion au quotidien. Leur valeur probante liée à l'application de règles
constantes, légales et auditées en est la principale vertu.
1494 : le moine italien Luca Pacioli édite à Venise son traité sur la comptabilité en
« partie double ».
Un flux peut donc influencer ce que l'on possède (c'est l'actif), ce que l'on doit
(c'est le passif), les achats (ce sont généralement les charges), les ventes (ce
sont généralement les produits). Le cumul des flux va donc former au final le
bilan et le compte de résultat.
Par exemple, pour une machine achetée 7000 € et une voiture achetée 3000 € et
payée immédiatement 10000 € par chèque de banque, on enregistre l'écriture
suivante :
Le journal des écritures recense les écritures dans l'ordre chronologique. Chacune
d'elle recense les sommes débitées et créditées, le numéro du compte impliqué,
la date et un court libellé explicatif.
Le plan comptable recense la liste des comptes (mais le plan comptable français
désigne aussi en France un ensemble de règles d'évaluation et de tenue des
comptes qui constitue la norme de la comptabilité générale).
Le grand livre recense les écritures regroupées par compte : il permet de justifier
leurs soldes.
La liste des écritures est portée sur un bordereau de saisie appelé aussi Journal
des écritures (ce journal liste spécifiquement par type d'écritures contrairement
au simple bordereau). À noter cependant que la plupart des comptabilités sont
maintenant tenues grâce à des logiciels qui ont dématérialisé le Journal (il n'est
plus systématiquement tenu sous format papier).
soldes, débiteurs ou créditeurs. Elle ne fournit pas les détails des comptes des
comptabilités auxiliaires, tiers etc. qui font l'objet de balances annexes.
En France, pour les entreprises dont le chiffre d'affaires est compris entre 76300€
et 763000€ en cas de vente de biens, ou entre 27000€ et 230000€ en cas de
vente de services, peuvent ne constituer qu'une comptabilité de trésorerie
(encaissement-dépenses : caisse).
L’ANALYSE FINANCIERE
DEFINITION
L'analyse financière se rapporte à l'évaluation méthodique de la situation
financière d'une entreprise, d'une personne ou d'un projet.
Soit pour évaluer la solvabilité de l'entreprise (pour lui consentir un crédit par
exemple, et plus généralement pour nouer des relations d'affaire avec elle) :
analyse crédit ;
Dans le cas d'une analyse boursière elle peut côtoyer d'autres types d'analyse :
analyse comportementale, analyse technique et analyse quantitative, en ce sens
qu'elle porte directement sur les fondamentaux économiques et comptables de
l'entreprise elle-même, sans faire référence aux comportements du marché
boursier. C'est pour faire cette distinction que les investisseurs l'appellent
souvent analyse fondamentale.
Analystes buy side sont chargés d'évaluer et sélectionner des actifs sur lesquels
investir. Les buy side retraitent les informations délivrées par les sell side. Ils
opèrent dans les sociétés d'investissement (Gestion d'actifs), (SGAM, CAAM,
Tocqueville, La Financière de l'Echiquier,...)
Le rôle de ces derniers est de déterminer les valeurs d'acquisition des entreprises
convoitées et les valeurs de revente des activités devant être cédées.
1) L'analyse comptable
Il s'agit d'analyser les comptes d'une entreprise — Bilan, Compte de résultat, Flux
de trésorerie, Hors bilan et annexes — (voir Comptabilité générale) pour détecter
ses performances financières et en dégager les points forts, les points faibles et
les points douteux à éclaircir.
De plus, c'est de l'EBE que l'on extrait le cash flow réel par la formule :
2) L'analyse comparative
L'analyse extra comptable, dite aussi analyse économique, vise à déterminer les
perspectives d'évolution de l'entreprise et leur incidence sur ses comptes
prévisionnels pour vérifier l'opportunité d'un crédit (capacité future de
remboursement) ou d'un placement ou rachat (rentabilité attendue, et
notamment évolution prévisionnelle du bénéfice par action).
Pour ce qui est de l'analyse des comptes à fin d'évaluation, elle comporte deux
principaux volets qui se complètent :
Méthode statique (ou « patrimoniale »): à partir de l'analyse des actifs et des
dettes au bilan, pour déterminer par différence la situation nette réelle.
Notons que la méthode d'actualisation s'applique soit aux cash flows libres
opérationnels (actualisés par le cout moyen pondéré du capital, y compris la
dette) soit aux dividendes (actualisés par le cout moyen pondéré des fonds
propres).
1) Sociétés cotées
Pour les sociétés ayant des actions cotées en bourse, mais aussi pour les autres,
avec des critères de comparaison (benchmarks boursiers)
Il est courant, par facilité, de les évaluer à partir du ratio cours de bourse /
bénéfice par action (le PER, que les analystes financiers utilisent peu et
uniquement retraité)
Concernant les entreprises non cotées en bourse, qui sont les plus nombreuses,
Leur évaluation se fait là encore principalement à partir des flux mais elle doit
appliquer une "décote" du fait de l'absence de liquidité (difficulté pour revendre
sa participation en l'absence d'un marché accessible)
La valeur comptable (Book value) est une méthode parfois utilisée pour évaluer
les unités de production ou les entreprises de distribution. Cette méthode déduit
simplement les dettes et engagements au Passif du montant total de l´Actif.
Cette démarche simple permet de dégager la valeur nette (Net worth)