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1. Définition
Le contrôle de la comptabilité, c’est-à-dire des écritures se fait par
l’établissement d’une balance de vérification. Celle-ci est définie
comme étant un tableau dans lequel sont reportés les comptes du
grand livre, avec pour chacun d’eux le total des sommes au débit et au
crédit ainsi que les soldes qui en découlent. En d’autres termes, la
balance est un tableau récapitulatif des montants portés au débit et au
crédit d’un compte ayant joué du fait des opérations commerciales
pendant une période donnée. Il regroupe également les soldes d’un
compte.
La balance de vérification est toujours en équilibre dans ce sens que :
- Le total des sommes au débit des comptes est égal au
total des sommes au crédit des comptes ;
- Le total des soldes débiteurs est égal au total de soldes
créditeurs :
1°) TSD = TSC
2°) TSd = TSc
Il est à noter que dans le livre journal, la première égalité existe
également, c’est-à-dire le total des sommes dans la colonne débit est
égal au total des sommes dans la colonne crédit. La balance de
vérification a donc pour but de vérifier ces deux égalités. Lorsque ces
deux égalités sont établies, il n’y a pas d’erreurs dans la comptabilité.
Dans le cas contraire, la comptabilité contiendrait des erreurs qu’il
faudrait chercher et corriger.
2. Sortes et tracé de la balance
LA FACTURATION
DÉFINITION ET PRÉSENTATION DE LA FACTURE
Une facture réclame le paiement du prix à l’acheteur. La facture ne
prouve pas l’existence d’un contrat de vente. Elle peut servir à prouver
devant un juge, et parmi d’autres éléments matériels, qu’il existe un
contrat de vente, mais ce n’est qu’un commencement de preuve par
écrit (une preuve imparfaite au plan juridique). La facture doit
comporter certaines informations :
• l’identification de l’émetteur (nom, adresse, n° Siret, code NAF,
capital, etc. la cas échéant). Il est en haut à gauche
• l’identification du destinataire (acheteur) : il est en haut à droite
• la date
• le numéro de la facture
• la désignation et la quantité des biens ou des services facturés
• les montants associés
• le taux et le montant de la TVA
• éventuellement, les réductions et les escomptes Il y a deux types de
factures qui, dans tous les cas, sont émises par le fournisseur.
• 1er type : la facture de doit (facture classique). C’est une créance du
fournisseur sur l’acheteur, qui doit payer le prix demandé.
• 2e type : la facture d’avoir. C’est le contraire d’une facture de doit :
ici, le fournisseur reconnaît qu’il doit de l’argent à l’acheteur. Il s’agit
donc d’une créance de l’acheteur sur le fournisseur.
Exemple : un fournisseur fait un geste commercial à un de ses clients
pour un retour de marchandises non conformes au bon de commande.
Il émet un avoir qui donne lieu à une diminution de la dette du client.
Grâce à cet avoir, le client paiera moins cher que prévu ses
marchandises. Fournisseur X Avoir Acheteur Y L
CHAPITRE 6: Achats et ventes de biens et de services
Section 1 : Opérations brutes
1.1. Achats
1.2. Ventes
Les ventes sont enregistrées au crédit du compte principal 70 et au
débit d’un compte de client.
SECTION 2 : Stocks
Le SYSCOHADA:
2.1.Méthode d’inventaire
EXEMPLE:
L’escompte est par contre enregistré dans les deux cas, en principe au
moment du règlement. Par contre, l’escompte sur acquisition
d’immobilisations n’est pas enregistré séparément, il vient
directement en déduction du coût d’acquisition de l’immobilisation.
3.1. Les retours
Chez le client, les retours sur achats font donc l’objet d’une
écriture de type :
CRDIT 60 Achats X
DEBIT 70 Ventes
CREDIT 411 Clients