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I. Définition :
Le grand livre comporte des unités comptables de base ou tableaux qui enregistrent la
variation (augmentations et diminutions) au niveau des différents postes du bilan et de l’état
de résultat. Ces tableaux sont appelés des comptes. Chaque compte est identifié par un
numéro et un intitulé :
Classe 1 : classe des comptes de capitaux propres et passifs non courants qui
constituent les capitaux permanents de l’entreprise.
Classe 2 : classe des comptes des actifs non courants.
Classe 3 : classe des comptes des stocks.
Classe 4 : classe des comptes de tiers.
Classe 5 : classe des comptes financiers.
Classe 6 : classe des comptes de charges.
Classe 7 : classe des comptes de produits.
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La numérotation des comptes n’est pas une numérotation d’ordre. Plus un compte comporte
de chiffres, plus il fournit d’informations sur l’élément porté en comptabilité.
Exemple : si une entreprise dispose d’une camionnette et d’un client « Salah » auxquels elle
souhaite ouvrir un compte au grand livre, la classification de la camionnette et du client peut
se faire dans un premier temps dans des comptes à deux chiffres ou :
- Comptes principaux :
22 « immobilisations corporelles »
Selon les critères de durée et de destination, la camionnette est une immobilisation corporelle
et « Salah » fait partie des clients.
Afin de fournir davantage d’information, il va falloir ajouter un autre chiffre et passer aux :
- Comptes divisionnaires :
44 « Clients »
- Sous-compte :
Dans la vie pratique, une entreprise est appelée à créer autant de sous-comptes ou comptes
que les besoins d’information de ses dirigeants l’exigent.
Les comptes figurent au grand livre. Sur chaque page du grand livre figurent des comptes.
Généralement, la présentation d’un compte peut prendre trois formes possibles :
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- Compte à colonnes séparées :
N°………….
Intitulé ………………
Montant
Date Libellé Débit Crédit
Solde
Les comptes schématiques ne sont utilisés que dans l’enseignement pour des raisons de
facilités d’utilisation.
La colonne de la date : la colonne de la date comme son nom l’indique enregistre la date de
l’opération.
Les pièces justificatives doivent être un document bilatéral ou multilatéral (signé par les
parties permanentes dans l’opération financière) et établie en autant d’exemplaires que de
parties permanentes dans l’opération financière.
Exemple de pièces justificatives : contrats, factures, reçus, quittances, pièces de caisse, bon
d’entrée etc.….
La colonne de débit et crédit : ce sont les deux colonnes qui enregistrent les variations des
comptes. Les mots Débit et crédit dans la terminologie des comptes ne sont pas utilisés dans
le sens premier des termes. On a ici :
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- Débit : désigne la partie gauche de compte.
- Crédit : désigne la partie droite de compte.
- Le solde : désigne la résultante d’un compte ou la position d’un compte. Si le total de
la colonne de gauche ou de débit est plus élevé que celui de la colonne de droite ou
crédit, le solde du compte est débiteur. Dans le cas contraire, le solde du compte est
créditeur. Et si le total de 2 colonnes est identique le compte est dit soldé.
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- Les comptes d’actifs et les comptes de charges augmentent par le débit et diminuent
par le crédit du compte.
- Les comptes de capitaux propres et passifs et les comptes de produit augmentent par le
crédit et diminuent par le débit du compte.
IV. Principe de la partie double :
A tout flux entrant dans l’entreprise (sortant de l’entreprise) doit correspondre un flux sortant
de l’entreprise (entrant de l’entreprise). A ce principe financier d’égalité des flux correspond
un principe économique d’égalité entre les ressources économiques d’une entreprise (capitaux
propres et passifs) et ses emplois économiques (actifs).
Du moment que toutes les opérations financières impliquent deux flux financiers en sens
inverse et égaux, toutes les opérations financières saisies en comptabilité doivent
obligatoirement donner lieu à une saisie au débit d’un ou plusieurs comptes et au crédit d’un
ou de plusieurs autre comptes. Dans cette opération financière le total des comptes débités
doit être strictement égal au total des comptes crédités : c’est le principe de la partie double.
Application 1 :
TAF :