Soutenance

de rapport de stage

Le crédit documentaire :
Un essai d’ étude comparative entre la théorie et le
processus pratique
Cas de la Banque Nationale Agricole
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Présentée par: Maoui Raoua

Encadrée par: Mme Miled Nadya
 Introduction:
Grâce aux avancées technologiques tout le monde arrive à communiquer
sans avoir à se déplacer. Dans ce cadre les échanges commerciales
nécessite la création par les banques d’un moyen de paiement spécifique
appelé notamment le crédit documentaire ou Credoc. Le Crédit
Documentaire sous constitue le moyen le plus répandu dans le monde
2 et, le plus sollicité, en nombre et en volume d’affaires.
 Il présente en effet, des garanties solides, notamment au
valeur méfiant, soucieux du sort réservé au produit de sa
vente, une fois les marchandises livrées.

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 Problématique:

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C’est un travail qui se veut exploratif des opérations du
crédit Documentaire à l’export et à l’import pratiqués au
niveau de la Banque Nationale Agricole.
 Plan:

Chapitre1: Présentation de l’agence Banque Nationale Agricole Sousse Boujaafar.

Chapitre2: Généralité sur le crédit documentaire.

Chapitre3: Le crédit documentaire au sein de la BNA:

5 Section1: Le déroulement du crédit documentaire à l’import.

Section2: Le déroulement du crédit documentaire à l’export.

 Chapitre1:
Présentation de l’agence Banque
Nationale Agricole Sousse Boujaafar.
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 L’agence BNA Sousse Boujaafar a été fondée en février 1992, c’est un
établissement financier situé au centre-ville de Sousse dans le
complexe commerciale Abou Nawas Boujaafar. L’agence Sousse
Boujaafar est une agence de première catégorie et ce, compte tenu du
volume de ses engagements, de l’importance de ses dépôts et d’un
nombre important de ses opérations quotidiennes.
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 L’organigramme de l’agence Sousse
Boujaafar: Caissier central

Guichet payeur

Compensation
Chef d’agence

Service placement &

Adjoint du chef monétique
d’agence Service juridique &
contentieux
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Service étranger

Crédit retail

Crédit corporate
 Chapitre2:
Généralité sur le crédit
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documentaire
 1. Définition:
« le crédit documentaire est l’engagement pris par une banque de payer un
montant déterminé au fournisseur d’une marchandise ou d’une prestation, contre
remise, dans un délai fixé, des documents conformes prouvant que la
marchandise à été expédiée ou la prestation effectuée ». (Manuel union de
Banques Suisses).
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Cet outil de paiement à distance est aussi désigné par L/C (Letter of Credit) ou
encore Credoc.
 2. Intervenants:
Donneur d’ordre

Bénéficiaire

Banque émettrice
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Banque
notificatrice
 3. Typologies du crédit documentaire:

Irrévocabl
Irrévocabl e et
Transférabl
e e
confirmé
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 4. Les formes de réalisation du crédit documentaire:

Par paiement à vue

Par paiement différé

Par acceptation

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Par négociation

Par paiement mixte

 6. Les risques du crédit documentaire:

Les risques du crédits

documentaires:

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Risque économique ou
Risque de non-paiement Risque politique
financière
 7. Les documents concernés:
Facture commerciale
Document de transport :
 Connaissement maritime (Bill of Lading).
 Lettre de transport aérien (Airways Bill).
 Lettre de transport international (CMR).
15 Certificat d’origine.
Liste de colisage (packing List).
Note de poids (weignt List).
 8. Les dates butoirs:

Délai de
Date limite présentation des Date de
d’expédition documents validité
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 10.Schéma de fonctionnement du Credoc:

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 9. Les principaux types de garanties:

Garantie de
Garantie de Garantie de
remboursement
soumission paiement
d’acompte

Garantie de Les dispenses Garantie pour

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bonne de retenue de découvert
exécution garantie locale
 Chapitre2:
le crédit documentaire au sein de la
BNA
Section1:
19 Le déroulement du crédit documentaire à
l’import
 i. Le client demande à sa banque (Banque Nationale Agricole) l’ouverture
d’un crédit documentaire irrévocable en faveur de son vendeur.

ii. La BNA transmet cette ouverture de crédit à la banque notificatrice.

iii.La notification de l’ouverture du Credoc au client de la part de la

banque notificatrice.

20 iv. Après la notification, le vendeur expédie les marchandises selon le

mode de transport et l’incoterm prévu dans l’offre.
 v. le bénéficiaire remet tout les documents de transport et les autres documents
requis par le crédit documentaire aux guichets de la banque notificatrice (en
faisant attention à respecter la date limite de validité du crédit
documentaire).

vi.La banque notificatrice livrer les documents à la banque émettrice ( BNA)

qui la rembourse selon les modalités prévues au crédit documentaire.

vii.Le jeu complet des documents est remis entre les mains de l’acheteur, pour
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dédouanement. Le titre de transport qui y figure est alors, endossé en faveur
de ce dernier, lorsqu’il a été établi au nom de sa banque (qui est la Banque
Nationale Agricole).
22
 Section2:
Le déroulement du crédit documentaire à
23 l’export
 i. l'importateur (donneur d’ordre) demande à sa banque de faire émettre la
lettre de crédit.

ii. Dès que l’importateur et sa banque parviennent à un accord, la banque

émettrice émet la lettre de crédit. Si la banque émettrice et l’exportateur
sont situés dans des pays différents, elle peut utiliser les services d’une
autre banque (banque notificatrice qui est la BNA dans notre cas) pour
24 conseiller le crédit à l’exportateur.

iii.La Banque nationale Agricole notifie à son client l’ouverture du Credoc.

 iv. Ensuite Le bénéficiaire expédie la commande selon les conditions
énoncées dans le crédit.

v. Lorsque les marchandises sont chargées, l'exportateur collecte les

documents demandés par le crédit et les transmet à la Banque Nationale
Agricole (BNA).

vi.Puis La Banque Nationale Agricole envoie les documents à la banque

émettrice pour le compte du bénéficiaire.
25 vii.La banque émettrice vérifie les documents conformément aux conditions
du crédit et aux règles en vigueur. Si les documents sont jugés conformes
après l'examen, la banque émettrice doit accepter la demande de paiement.
Elle transmet les documents a son client, après avoir sécurisé ses fonds.
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 Conclusion:

Le crédit documentaire offre des avantages incontestables avec une sécurité

satisfaisante et une universalité de la technique et un total contrôle de la
conformité apparente des prestations documentaire sachant que seule la
fraude permet l'opposabilité des paiements. En contre partie la procédure
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est complexe et très administratives qui demande beaucoup de formalité qui
sont rigoureuse, des techniques parfois mal perçues par l’acheteur et un
coût très élevé pour les transactions importantes.