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1

INTRODUCTION
En République Démocratique du Congo, la Constitution du 18 février
2006 telle que modifiée à ce jour1 prône en son article 12 l’égalité de tous les
congolais devant la loi, ce qui se traduit par la règle de l’égalité devant la
justice, qui exige que tous les justiciables se trouvant dans la même situation
soient jugés par les mêmes tribunaux, selon les mêmes règles de procédure
et de fond ; mais cette égalité peut connaître des limites de droit et des limites
de fait2.
Aux titres des limites de droit, nous citerons le privilège de juridiction,
les immunités et le principe de l’inexécution forcée contre l’Etat et les autres
personnes morales de droit public (sociétés paraétatiques et établissements
d’utilité publique)3 à cela j’ajoute aussi les privilèges de poursuites.
Le privilège de juridiction est une dérogation aux règles de compétence
matérielle répressive, qui fait que certaines catégories de personnes doivent
être jugées par des juridictions bien déterminées, à l’exclusion de toutes les
autres et ce, dans le noble souci d’empêcher que ces personnes ne puissent
influencer ces juridictions4.
Les immunités constituent également des dérogations aux règles de
compétence matérielle prévues par la Convention de vienne du 18 avril 1961
sur le droit des traités. Elles ont pour effet d’empêcher toute poursuite à
l’égard des diplomates en fonction quelle que soit l’infraction qu’ils
adviendraient à commettre sur le territoire de l’Etat hôte sauf levée de ces
immunités par l’Etat d’affectation.5
C’est à ce titre que l’égalité de traitement ou l’égalité devant la loi sus-
indiquée voudrait dire que chaque individu doit répondre des actes
infractionnels devant une autorité judiciaire compétente que la loi lui
assigne. L’exception à cette règle est que puisqu’étant bénéficiaires d’une
fonction officielle, certains justiciables ont leurs juges à des degrés différents.
Et, il n’est pas facile de les poursuivre directement lorsqu’ils sont soupçonnés
d’avoir commis d’infractions, car l'autorité habilitée à les poursuivre doit
obtenir des autorisations préalables et est tenu de respecter certaines
1
Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée par la Loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de
certains articles de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006, in JORDC, 52e
année, Kinshasa, numéro spécial du 05 février 2011.
2
LUZOLO B., Notes de cours d’organisation et Compétences judiciaires, 1e Année de Droit, Université de
Kinshasa, 2012
3
Idm
4
Idm
5
Idm
2

exigences relatives à la procédure d’autorisation des poursuites, sauf en cas


de flagrance, des violences sexuelles et des crimes contre la paix et la sécurité
de l’humanité.
Bien que ce présent travail va s’appesantir à analyser les poursuites de
ces autorités sur le plan pénal, il convient de noter qu’en matière civile, ces
autorités peuvent être traités comme tout citoyen ordinaire et ne jouissent
d’aucun statut particulier étant donné que la loi n’impose aucune exigence
quant à ce. Cependant, elles peuvent être traduites devant n’importe quelle
juridiction civile sans moindre souci et inquiétude parce qu’elles ne risquent
rien, ni ne risquent d’exercer aucune influence sur ces juridictions civiles.
En revanche, en matière pénale, cela n’est pas le cas. Car devant les
juridictions répressives, la personne accusée risque de perdre ce qu’elle a de
plus chère : sa vie, sa liberté10, son honneur, ses patrimoines, etc. Voilà
pourquoi ces autorités ne peuvent pas être traduites devant une juridiction
répressive à n'importe quelle manière parce qu’elles sont bénéficiaires des
garanties exceptionnelles qui sont : les privilèges de juridiction, la
procédure d’autorisation des poursuites, la mise en accusation avant
les poursuites.
A cet effet, il relève de l’étude faite par nous que tous ces éléments
soulevés impliquent une complexité procédurale à l'égard de ces justifiables
devant les instances judiciaires en République Démocratique du Congo. C’est
dans ce sens que, pour notre part et au regard du présent thème de
recherche, nous allons faire une étude sur les poursuites pénales des
autorités des entités territoriales décentralisées en République
Démocratique du Congo, en l’occurrence: les Conseillers urbains, les
Bourgmestres, les Chefs de secteur, les Chefs de chefferie et leurs Adjoints
ainsi que les Conseillers communaux, les Conseillers de secteur et les
Conseillers de chefferie.
Eu égard de ce qui précède, nous voyons poindre une question:
Comment poursuivre pénalement, en cas de commission d’une
infraction, les autorités des entités territoriales décentralisées en
République Démocratique du Congo?
Pour répondre à cette question, l'étude du présent thème de recherche
s'articulera, outre l'introduction et la conclusion, autour d'un seul chapitre,
lequel chapitre portera sur les poursuites pénales dirigées contre les
autorités des entités territoriales décentralisées.
3

Notons que ce chapitre est subdivisé en trois sections:


✓La première section se bornera à l'étude de la procédure à suivre pour
poursuivre les autorités des entités territoriales décentralisées sus-
indiquées.

✓La seconde, quant à elle, sera fondé sur les juridictions compétentes.

✓Enfin, la troisième section portera sur la procédure d'audience.


4

CHAPITRE I. DES POURSUITES PENALES DIRIGÉES CONTRE LES


AUTORITÉS DES ENTITÉS TERRITORIALES DÉCENTRALISÉES
Comme sus-énoncé, nous allons analyser dans cet unique chapitre la
procédure à suivre pour déclencher une action publique6 contre les autorités
des entités territoriales décentralisées(Section I), mais aussi les juges
compétents à connaître des infractions commises pour ces autorités(Section
II), et enfin la procédure d'audience ou phase juridictionnelle(Section III).
SECTION I. DE LA PROCÉDURE
Dans cette section, il sera question d'examiner la phase
préjuridictionnelle qui comportera en son sein: l'enquête préliminaire
(Paragraphe 1), l'instruction préparatoire (Paragraphe 2) et le défaut de
pertinence de la qualité officielle (Paragraphe 3). Mais bien avant cela, il est
important de faire une étude sur les exigences à respecter avant de procéder
aux poursuites contre les autorités des entités territoriales décentralisées.
 LES EXIGENCES D'AUTORISATION DES POURSUITES
Il sied de noter que la décision de poursuite de ces personnes revient au
Procureur de la République. Il en est de même de la décision de leur
arrestation provisoire. Avant de poursuivre en matière pénale les conseillers
urbains, bourgmestres, chefs des secteurs, de chefferie, et leurs adjoints ainsi
que les conseillers communaux, conseillers de secteur et conseillers de
chefferie, le Procureur de la République près le Tribunal de Grande doit
obtenir l'autorisation des poursuites du Conseil dont il relève sauf en cas de
flagrant délit7. Ici, la loi n'exige pas la mise en accusation du Conseil dont
relèvent les justiciables concernés, car la seule autorisation des poursuites
de son Conseil suffit.
Aucun Conseiller Urbain, Communal, de Secteur ou de Chefferie ne peut
être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé en raison des opinions ou
vote émis par lui dans l'exercice de ses fonctions. Il ne peut, en cours de
session, être poursuivi ou arrêté, sauf en cas de flagrant délit, qu'avec
l'autorisation du Conseil dont il relève. En dehors de session, il ne peut être
arrêté qu'avec l'autorisation du bureau du Conseil, sauf en cas de flagrant
délit, de poursuites autorisées ou de condamnation définitive. La détention

6
L'action publique c'est l’acte par lequel une infraction est poursuivie et son infracteur est condamné..
7
Article 120 Al.2 de la loi Organique n°08/016 du 07 Octobre 2008 portant composition, organisation et
fonctionnement es entités territoriales décentralisées et leurs rapports avec l’Etat et les provinces, in JORDC, 49e
année n° Spécial Kinshasa, 10 octobre 2008
5

ou la poursuite d'un Conseiller est suspendue si le Conseil dont il est membre


le requiert. La suspension ne peut excéder la durée de la session en cours 8.
L'officier de police judiciaire ou le Magistrat du ministère public qui
reçoit une plainte ou une dénonciation ou qui constate une infraction à
charge d'un Magistrat, d'un Cadre de commandement de l'administration
publique et Judiciaire, d'un cadre supérieur d'une entreprise paraétatique,
d'un commissaire de district, d'un bourgmestre, d'un Chef de secteur ou
d'une personne qui les remplace ne peut, sauf cas d'infractions flagrantes ou
d'infractions relatives aux violences sexuelles, procéder à l'arrestation de la
personne poursuivie qu'après avoir préalablement informé l'autorité
hiérarchique dont elle dépend9. Dans ces circonstances, la décision de
poursuites est réservée au Procureur Général près la Cour d'appel 10.
§1. PHASE DE L'ENQUÊTE PRÉLIMINAIRE
Le Procureur de la République doit s'en référer au Procureur général
près la Cour d'appel. Il en est de même chaque fois qu'une affaire, soit en
raison de la personnalité de l'inculpé, soit en raison de telle circonstance ou
de telle considération spéciale, paraît délicate 11. Dès l'ouverture d'une
enquête dont les officiers du ministère public ont à aviser le Procureur de la
République, le Magistrat instructeur envoie aussitôt un avis qui mentionne
le numéro d'inscription de l'affaire au Registre du Ministère public, l'identité
de l'inculpé, l'exposé sommaire des faits, le libellé de la prévention et la
conclusion provisoire du même magistrat12.
Notons que cette enquête requiert rapidité et célérité, car chaque
minute qui passe, c’est une partie de la vérité qui s’envole13.
§2. PHASE DE L'INSTRUCTION PRÉPARATOIRE
L’instruction préparatoire est une activité du parquet par laquelle le
parquet cherche à constituer le dossier de l’accusation à soutenir devant le
tribunal. Elle est préparatoire non seulement parce que l’instruction
proprement dite se déroule au tribunal, mais également et surtout parce que
les actes du parquet ne sont pas définitifs; puisqu’étant garant des libertés
8
KAVUNDJA N. MANENO (T.), Traité de droit judiciaire congolais, Tome 2- Volume 2, Espérance, p.1209
9
Article 10 du décret du 16 Août 1959 portant code de procédure pénale congolais tel que modifié et complété
par la loi n°06/019 du 20 juillet 2006, JORDC, n°15, 1e Août 2006, pp.1-24.
10
Article 13 du décret du 06 Août 1959 portant Code de procédure pénale précité.
11
Article 144 de l'arrêté d'organisation judiciaire n°299/79 du 20 août 1979 portant règlement intérieur des cours,
Tribunaux et parquets (Ministère de la Justice)
12
Article 145 de l'arrêté d'organisation judiciaire.
13
MAKAYA MAKIELA (S), Notes de cours de procédure pénale, 2e année de droit, Université Pedagogique
Nationale, Kinshasa, 2021-2022
6

individuelles et des droits fondamentaux des citoyens, seul le juge est habilité
à décider définitivement sur une cause ou sur une personne conformément
à l’article 150 alinéa 1 de la Constitution du 18 février 2006 telle que
modifiée à ce jour.
À cet effet, à la fin de l'enquête, au moment du classement sans suite, de
la poursuite ou de l'envoi du dossier en fixation d'audience, le Magistrat
Instructeur établit une note de fin d'instruction qui précise ou complète l'avis
initial en ce qui concerne la prévention, les preuves ou les éléments recueillis
et contient, le cas échéant, l'examen de la question de droit. Le libellé de la
prévention est d'une importance primordiale, il doit établir avec un soin tout
particulier et doit contenir l'énumération de tous les éléments des faits
constitutifs d'infractions, leur qualification en droit et la référence du texte
légal applicable. Les témoins à citer sont mentionnés, la durée de la détention
est précise. Les conclusions du Magistrat Instructeur sont accompagnées de
la mention de circonstances militant en faveur de telle ou telle décision. Cette
note doit être concise, objective et claire. À moins de modification à y
apporter, il n'y a plus lieu de reproduire dans une note de fin d'instruction,
l'identité complète du prévenu, la prévention ou l'exposé des faits14.
Les notes de fin d'instruction seront également établies, suivant le cas,
en trois exemplaires au moins et en huit au plus. Les Procureurs Généraux
près les Cours d'appel devront transmettre au Procureur Général près la cour
de cassation leur avis et considération concernant les notes de fin
d'instruction qu'ils lui adressent15.
§3. EXCEPTION A L’AUTORISATION PREALABLE DES POURSUITES
Il sied de noter que la qualité officielle fait défaut lorsque l'individu,
bénéficiaire des privilèges de juridiction, des poursuites ou des immunités
commet les crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité (crime de
génocide, crime contre l'humanité et crime de guerre), ce qui fera de lui un
"hostis humanum generis"16 La loi s'applique donc à tous sans distinction
aucune.
En effet, bien qu'étant Chef d'État ou de gouvernement, de membre du
gouvernement, des membres du parlement ou de représentant élu ou d'agent
public de l'État, personne ne se verra exonérer de la responsabilité pénale ou

14
Article 146 de l'arrêté d'organisation judiciaire n°299/79 du 20 août 1979 portant reglement intérieur des cours
et tribunaux et parquet(Ministere de la justice)
15
KAVUNDJA N. MANENO (T), op.cit., p.5
16
Cette expression tirée du latin signifie :"Ennemi du genre hmain".
7

en aucun cas obtenir la réduction de la peine d'autant plus que la qualité


officielle est inopérante en matière des crimes prévus par le statut de Rome
sur la Cour pénale internationale17. Autrement dit, en ces matières, il n'existe
pas la moindre autorisation de poursuites provenant d'un organe
quelconque18. De même, il est aussi à noter que l'autorisation des poursuites
ne joue pas en cas d'infractions flagrantes et des violences sexuelles.
En sus de ce qui précède, nous pouvons deduire que les Conseillers
Urbains, les Bourgmestres, les Chefs de secteur, de chefferie et leurs adjoints
ainsi que les Conseillers communaux, les Conseillers de Secteur et les
Conseillers de chefferie, bien qu'étant bénéficiaires de privilèges des
juridictions et des poursuites, leur qualité officielle ne joue pas en cas crimes
prévus par l'article 5 du Statut Rome sur la Cour pénale internationale19,
l'autorisation des poursuites ne jouera pas non plus en cas d'infractions
flagrantes et celles relatives aux violences sexuelles.
SECTION II. LA JURIDICTION COMPÉTENTE
C'est le tribunal de Grande Instance qui est compétent de connaître des
infractions commises par les autorités des entités territoriales
décentralisées et ce, en vertu de l'article 89 alinéa 2 de la loi organique
n°13/011-B du 11 Avril 2013 portant organisation, fonctionnement et
compétences des juridictions de l'ordre judiciaire, de l'article 121 alinéa 2 de
la loi organique n° 08/016 du 07 octobre 2008 portant composition,
organisation et fonctionnement des Entites Territoriales Decentralisees et
leurs rapports avec l'Etat et les Provinces.
Par ailleurs, au cas où ces autorités parviendraient à commettre les
crimes contre la paix et la sécurité internationale, la Cour d'appel sera à cet
égard compétente de connaître de ces crimes en vertu de l'article 91 de la loi
portant code d'OFCJ précitée, le cas échéant, c'est la Cour pénale
internationale qui va connaître de ces crimes en vertu de l'article 5 du statut
de Rome sur la Cour pénale internationale.
Dans le cas où ces autorités des entités territoriales décentralisées
provoquent, engagent ou assistent un ou plusieurs militaires à commettre

17
L'article 27 du statut sur la Cour pénale internationale dispose:"1. Le présent Statut s'applique à tous de
manière égale, sans aucune distinction fondée sur la qualité officielle. En particulier, la qualité officielle de chef
d'État ou de gouvernement, de membre d'un gouvernement ou d'un parlement, de représentant élu ou d'agent d'un
État, n'exonère en aucun cas de la responsabilité penale au regard du présent Satut, pas plus qu'elle ne constitue
en tant que telle un motif de réduction de la peine..."
18
KAVUNDJA N. MANENO (T), op.cit., p.5
19
Il faut entendre par là des crimes de génocide, crimes contre l'humanité, crimes de guerre et le crime
d'agression.
8

une infraction à la loi ou au reglement militaire et dans le cas où elles


commettent des infractions dirigées contre l’armée, son materiel ou ses
établissements ou au sein de l’armée, ces sont les juridictions miliaires qui
seront dans ces cas compétentes à connaitre de ces infractions 20. En d’autres
termes, les Tribunaux militaires de Garnison ; les Cours militaires
Opérationnelles seront compétents dans le cas où, ces autorités venaient de
commettre des infractions ou des crimes qui relèvent de la compétence de
juridictions militaires ou avec la participation criminelle des militaires.
SECTION III. PROCÉDURE D'AUDIENCE
Au cas où le dossier est envoyé en fixation d'audience, le déroulement
d'audience suivra la procédure de droit commun21, c’est-à-dire l’instruction
du dossier, le débat, le jugement, les voies de recours ainsi que l’exécution de
la condamnation.

20
LUZOLO BAMBI LESSA (E), Cours d’organisation et compétence judiciaire, Première année de Graduat,
Université de Kinshasa, 2012.
21
KAVUNDJA N. MANENO (T), op.cit., p.5
9

CONCLUSION
Etant fondamentalement un Etat de droit, la République Démocratique
du Congo a consacré le principe de l’égalité de tous les congolais devant la loi
et devant la justice. Mais cette égalité n’est pas synonyme d’identité, car tout
en étant égaux, certains congolais sont revêtus de la qualité officielle et sont,
par conséquent, bénéficiaires de privilège de juridictions. C’est ainsi qu’en
cas de commission d’une infraction, le déclenchement des poursuites sont
tantôt entravés, tantôt conditionnés à certains préalables. Cela fait que nous
assistions à des différentes possibilités de traitement des justiciables devant
les instances judiciaires.
A cet effet, tout cela fait à ce que les poursuites pénales contre les
autorités des entités territoriales décentralisées soient butées à quelques
exigences d’ordre procédural qui peuvent consister, soit en une autorisation
préalable des poursuites, soit en une mise en accusation préalable avant les
poursuites. Dans d’autres circonstances par contre, même si elles ont commis
d’infractions, elles ne peuvent non plus être déférées devant les juges avant
la fin de leur mandat, sauf cas exceptionnels de flagrance ou d’autorisation
de poursuites. Une telle attitude à l’égard d’un présumé infracteur est quasi-
dangereuse pour un Etat de droit comme le nôtre, en ce sens qu’il est assez
imprudent, en cas de plainte ou de dénonciation d’une infraction, d’obtenir
des autorisations préalables des poursuites.
Au demeurant, il va falloir réviser conséquemment les différents textes
des lois qui organisent les poursuites préalables des certains justiciables en
vue de mettre en place une alternative à ce procédé qui du reste, consistera
à donner la possibilité au Procureur de la République d’user des autres
mécanismes des poursuites, en cas d’un éventuel blocage des poursuites par
les organes délibérants, dans sa mission de rétablir l’ordre public.
10

BIBLIOGRAPHIE
I. DOCUMENTS OFFICIELS

1. Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée par la Loi n°11/002


du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la
Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février
2006, in JORDC, 52e année, Kinshasa, numéro spécial du 05 février
2011.
2. Statut de Rome sur la Cour pénale international du 01 juillet 2002
3. Décret du 16 Août 1959 portant code de procédure pénale congolais
tel que modifié et complété par la loi n°06/019 du 20 juillet 2006,
JORDC, n°15, 1e Août 2006.
4. Arrêté d'organisation judiciaire n°299/79 du 20 août 1979 portant
règlement intérieur des cours, Tribunaux et parquets (Ministère de la
Justice).
5. Loi Organique n°08/016 du 07 Octobre 2008 portant composition,
organisation et fonctionnement es entités territoriales décentralisées
et leurs rapports avec l’Etat et les provinces, in JORDC, 49e année n°
Spécial Kinshasa, 10 octobre 2008.
6. Loi organique n°13/011-B du 11 Avril 2013 portant organisation,
fonctionnement et compétences des juridictions de l'ordre judiciaire.

II. LES TRAITES, MANUELS ET NOTES DE COURS

1. KAVUNDJA N., Traité de droit judiciaire congolais : Procédure pénale,


tome 2-Volume 2, Paris, Edition Esperance, Juillet 2022.
2. VUNDUAWE T. et MBOKO D., Traité de droit administratif, Belgique,
Edition Bruylant, 2e édition, 2020.
3. LUZOLO B., Cours d’organisation et Compétences judiciaires, 1e Année
de Droit, Université de Kinshasa, 2012.
4. TASOKI M., Cours de procedure penale, 2e année de droit, Université de
Kinshasa, 2013-2014
5. MAKAYA., Notes de cours de procedure penale, 2e année de droit,
Université Pedagogique Nationale, Kinshasa, 2021-2022.
11

TABLE DES MATIERES


INTRODUCTION…………………..……………………………………………………..……….....1
CHAPITRE I. LES POURSUITES PENALES DIRIGEES CONTRE LES
AUTORITES DES ENTITES TERRITORIALES DECENTRALISEES
………………………………………………………………………………………………………..……..4
SECTION I. DE LA PROCEDURE…………………………………………………………….……….4

EXIGENCES D’AUTORISATION DES POURSUITES……………………….……………….……....4

§1. PHASE D’ENQUETE PRELIMINAIRE…………………………………..……………………...…5

§2. PHASE D’INSTRUCTION PREPARATOIRE ……………………………........................…….....5

§3. EXCEPTION A L’AUTORISATION PREALABLE DES POURSUITES….................................6

SECTION II. JURIDICTION COMPETENTE……………….……………..………………….….….7

SECTION III. PROCEDURE D’AUDIENCE…………….……………...………………….………....8

CONCLUSION…………………………….………….………………….………………….…….…….9
BIBLIOGRAPHIE…………………………..………………...…….……………..…….…………..10

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