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Les textes seront ensuite voté par deux chambres : le conseil de l’union Européenne et le
parlement pour ce qui est de la procédure législative Européenne et le le parlement
constitué de l’assemblée nationale et le Sénat dans la procédure nationale. Le parlement
Européen est monocaméral, tandis que le parlement national est bicaméral.
Après le dépôt d’un texte dans l’une des deux chambres, s’en suivront des discussions et
des propositions d’amendements. Les textes circuleront alors d’une chambre à l’autre
jusqu’à l’adoption du texte ou son rejet. Si aucune des deux chambres ne parvient à se
mettre d’accord, la commission mixte paritaire pour la procédure nationale ou un conseil de
conciliation, pour la procédure européenne pourront être mis en place afin de se mettre
d’accord. En France, une prééminence pour l’assemblée nationale existe, c’est elle qui a le
dernier mot. Dans la procédure européenne, les deux chambres doivent se mettre d’accord
et il n’existe aucune prééminence.
Dans la hiérarchie des normes, le contrôle de légalité s’arrête aux normes législatives tandis
que le contrôle de conventionnalité se réfère aux lois supranationales. En effet, le contrôle
de légalité est exercé par un juge administratif ou judiciaire qui a été saisi par le préfet du
département, à posteriori, afin de vérifier qu’un texte est légal au niveau des textes de
références législative ou réglementaire. Le contrôle de conventionnalité est lui aussi exercé
par les juges administratifs et judiciaires, il permet de vérifier la conformité d’un acte
réglementaire à portée générale ou d’une loi par rapport à une loi supranationale. Ainsi, le
contrôle de conventionnalité intervient dans les conventions internationales ou le droit
international.
La justice européenne est assurée par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) et
la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). La CJUE dépend de l'Union
européenne tandis que la CEDH dépend du Conseil de l'Europe. CEDH veille au respect de
la Convention européenne des droits de l'homme (droit à un procès équitable, droit au
respect de la vie privée et familiale, liberté d'expression...) alors que la CJUE a pour mission
d'assurer le respect du droit de l'Union européenne. Elle est elle-même composée de 2
juridictions : la Cour de justice et le Tribunal de l'UE.
Le contrôle de constitutionnalité des lois est effectué par le conseil constitutionnel pour
s’assurer que les normes législatives sont conformes à la constitution. Le conseil
constitutionnel a été créé en 1958 et est composé de 9 membres, dont 3 nommés par le
président, 3 par le président du sénat et trois autres par le président de l’assemblée
nationale. Tous les trois ans, trois membres sont renouvelés. La seule fonction de ce conseil
est de vérifier la conformité d’un texte par rapport à la Constitution. Le contrôle de
constitutionnalité peut s’appliquer tant aux lois qu’aux traités internationaux (et même aux
règlements), car elle siège tout en haut de la hiérarchie des normes.
Les services déconcentrés de l’Etat dépendent de la personne morale État, alors que les
collectivités territoriales et les établissements publics ne dépendent que d’eux mêmes, c’est
ce qu’on appelle la décentralisation. En effet, la décentralisation permet de passer d’une
personne morale à une autre, elle allège le travail de l’État. La déconcentration quant à elle
ne permet que d’alléger Paris, elle reste au sein de la personne morale État et est chargée
d'appliquer les textes qui ont été écrits à Paris par l’administration centrale. xv
Les juridictions de premières instances constituent ceux qui vont prendre connaissance pour
la première fois d’un litige. Elles comprennent des juridictions de droit commun : tribunal
administratif et tribunal judiciaire, mais aussi des juridictions d’attribution, auxquelles on a
confié un contentieux spécifique.
Quand on a la possibilité de monter en appel, on dit qu’on est dans un cas dévolutifs (toute
l’affaire va être reprise) ce qui suspend le jugement de première instance. En pénal, on peut
quasiment toujours faire appel, en administratif cela dépend du contentieux que l’on engage
et en civil c’est uniquement possible sur décision d’un juge si le litige constitue une taxe
ressort de plus de 5000 euros. Quand on ne peut pas faire appel, on parle d’un jugement en
premier et dernier ressort.
Quand on arrive en cassation, elle se contente de vérifier la bonne application de la loi, c’est
pourquoi on se contente de parler de troisième niveau et non de troisième degré.
8. Les ordonnances : procédure, place dans la hiérarchie des normes et contrôle
juridictionnel (voir pour ajouter article 37, 34 et 38)
Une ordonnance est un texte adopté par le gouvernement sur un domaine qui relève
normalement du législateur. Cette mesure relève de l’article 38 de la constitution. Pour cela,
le gouvernement va déposer un projet de loi d’habilitation au parlement dans lequel seront
précisés les délais de rédaction de l’ordonnance ainsi que la date butoir du dépôt du projet
de loi de ratification. Suite à cela, le parlement va soumettre le projet d’habilitation à un vote
pour l’adopter ou non. Après adoption, le gouvernement va pouvoir rédiger ses ordonnances
et la signature se fera en conseil des ministres ainsi que sa publication. Tant qu'une
ordonnance n’a pas été ratifiée par le parlement, il s’agit d’un acte administratif. Après
signature, elle devra déposer le projet de loi pour ratification dans le délai imparti autrement
il y aura caducité des ordonnances et c’est une fois que le parlement adopte le projet de
ratification que le texte acquiert une valeur législative. Autrement, il y a la caducité des
ordonnances.
Lors du scrutin majoritaire à deux tours, il faut obtenir la majorité absolue pour être élu dès
le premier tour. C'est-à-dire obtenir plus de 50% des voix des votants et 25% des électeurs
inscrits. Si aucun candidat n’y parvient : un second tour de scrutin est mis en place où
peuvent uniquement présenter les candidats ayant obtenu au premier tour un nombre de
suffrages au moins égal à 12,5 % des électeurs inscrits. Pour être élu au second tour, la
majorité relative suffit.
Pour ce qui est du scrutin proportionnel il n’y a pas de panachage possible des listes, ni de
vote préférentiel. Il y a une alternance des candidats en fonction du sexe. On détermine le
quotient électoral
Q = nombre de suffrages / nombre de sièges. Puis on attribue les sièges au prorata du
nombre de voix
Ce sont des traités de droit internationaux qui ont permis de fixer les règles du droit de
l’Union Européenne en état signataires et qui ont permis de créer ses institutions : conseil
Européen, parlement Européen, conseil de l’union Européenne et commission européenne.
Les normes produites qui ne s’applique que sur le territoire de l’union, n’ont pas besoin
d’être signé et approuvé, seuls les traités en
ont besoin. Elles sont issus du droit dérivés sous forme de directives et de règlements. La
cour de justice de l’union européenne est l’organe de contrôle juridictionnel du droit de
l’union européenne. Elle peut contraindre les États avec une amende et un système
d’astreinte journalière.
La France est un régime parlementaire, cela signifie que les pouvoirs législatif et exécutif
travaillent de manière imbriqué. En effet l’assemblée nationale a le pouvoir de contrôler
l’action du gouvernement et de le renverser grâce à une motion de censure, tandis que le
gouvernement a la possibilité de participer au processus législatif et de dissoudre
l’assemblée nationale.
En France on dit qu’on a exécutif bicéphale : premier ministre d’un côté et président de
l’autre. Ils ont le pouvoir réglementaire général, c’est à dire qu’ils ont le pouvoir de prendre
des actes administratifs sous forme de décrets et d’arrêtés. L’assemblée et le Sénat ont
quant à eux le pouvoir de voter des lois. Enfin, le système juridictionnel qui se compose des
juridictions ordinaires et des juridictions constitutionnelles ont le devoir de contrôler les lois
votées par le parlement dans leur conventionnalité et leur constitutionnalité, mais aussi de
contrôler la légalité des actes administratifs pris par l’exécutif. Pour finir, la cour
juridictionnelle de la république à la responsabilité pénale des ministres.
12. Les normes : qui sont les auteurs, comment s'articulent elles ?
Les normes sont issues du droit naturel et du droit positif. Elles se décomposent en droit
écrit et en droit coutumier. Pour qu’il y ai coutume, il faut qu’un usage se répète dans le
temps et amène à une conviction psychologique que c’est obligatoire. Les normes
s’articulent en règle de droit objectifs (à caractère obligatoire) ou en règle de droit subjectif
(qui nous appartient, que l’on peut revendiquer). Les règles de droit objectifs sont générales,
impératives et coercitives, elles s’appliquent à des catégories juridiques tandis que les
règles de droit subjectifs se dissocient en droit patrimoniaux et droit non patrimoniaux. Elles
sont créées par des instances de droit supranationales et nationales.
Les normes sont soumises à une hiérarchie. Chaque norme juridique sous le bloc de
constitutionnalité ne peut s'insérer dans la hiérarchie juridique que si elle respecte la ou les
normes précédentes. Le bloc de constitutionnalité est au sommet de la hiérarchie des
normes avec la constitution de 1958, le préambule de 1946, la DDHC de 1789 et la charte
de l’environnement de 2004. S'ensuit le bloc des normes supra nationales avec les traités
internationaux, les conventions internationales et les règlements et directives européennes.
Précède ensuite les normes législatives constituées des lois ordinaires. Enfin, tout en bas de
la hiérarchie des normes de place, les normes administratives et réglementaires constituées
des arrêtés et décrets.