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Définition : (sens formel) : l’acte édicté par le Parlement selon les formes élgislatives
prévues par la Constit (et non pas la loi au sens large visant toute règle de droit écrit
(texte) => important car permettra de distinguer la loi des autres textes)
Délimitation du sujet : il faudra se limiter à ce qui est vraiment spécifique à la loi
édictée par le Parlement.
Le sujet est « le déclin de la loi » pas celui du Parlement : DONC : les deux sont liés,
mais il faut en rester au déclin de la loi face aux autres textes édictés par le pouvoir
exécutif (règlements, ordonnances). Le déclin général du Parlement face à l’exécutif
ne devra pas être traité.
Le déclin de la loi dépasse celui du Parlement : la loi est concurrencée par d’autres
textes de rang supérieur (Constitution, traités internationaux); et la loi connaît des
maux (inflation, complexité, perte de qualité, etc.) qui lui sont propres et qu’il faudra
aborder.
Le Parlement est largement dépossédé aujourd’hui de la confection de la loi, qui
relève davantage du gouvernement et des cabinets ministériels en charge des projets
de la loi. Cet aspect devra certes être évoqué car il est en rapport avec le déclin de la
loi, mais pas trop
LOI & AUTRES NORMES : évoquer le déclin de la loi face aux autres textes de rang
supérieur ou bien édictés par le pouvoir exécutif.
o Pour les textes inférieurs, on traitera de la concurrence qu’ils font subir à la
loi : ils peuvent intervenir dans un champ propre, voire dans son champ.
o Pour les textes supérieurs, on traitera seulement du contrôle auquel est
désormais soumise la loi à l’aune de ces textes. En effet, la concurrence
normative qu’ils lui font subir (essentiellement, les traités internationaux et le
droit de l’UE) n’est pas propre à la loi mais concerne tous les textes internes.
INTÉRÊT DU SUJET :
Pourtant, depuis lors, l’histoire de la loi est celle d’un déclin progressif.
Déclin face à des textes de rang supérieur qui, en soumettant la loi à leur
contrôle, ont remis en cause sa suprématie. Déclin encore face à des
textes qui, bien qu’inférieurs, sont venus cantonner la loi et réduire son
domaine. Déclin enfin de la loi en elle-même, car la loi n’est pas
seulement contrôlée et concurrencée par d’autres textes : elle est
également en crise. Trop diserte, trop technique, trop spécialisée, la loi
n’a plus la hauteur d’antan. Outre cette complexité, elle se voit également
instrumentalisée par le pouvoir politique, lui-même soumis à la pression
de l’opinion publique et des médias.
La loi, que pourtant « nul n’est censé ignorer », perd ainsi en simplicité,
en accessibilité et en prévisibilité. En pâtissent la sécurité juridique,
l’égalité de tous les citoyens devant la loi et donc, finalement, l’État de
droit. Plus fondamentalement encore, la fiction de la représentation du
peuple par les parlementaires se voit écornée, menaçant la démocratie
elle-même.
PLAN : Le déclin de la loi face aux autres textes (I), puis le déclin de la
loi en elle-même (II).
Décret : norme règlementaire créée et édictée par un pouvoir central avec une
compétence général (ex : président ou 1er ministre)
Arrêté : norme règlementaire plus spécifique il va concerner un domaine
particulier OU un lieu spécifique (ministres ou préfet ou marie)
Règlement d’application : adopté à la suite de l’adoption d’une loi pour la
COMPLÉTER (ex : précision sur le montant pour interjeter appel)
PLUS : si le pouvoir règlementaire tarde à donner des détails à une loi el l e
ne s’applique pas
Norme administrative = CIRCULAIRE = texte produit par une administration
(ex : ministère de la justice) qui est l’interprétation d’une norme juridique
(Attention : pas de portée normative MAIS reste importante
TRANSITION La loi est donc en déclin face aux textes qui se trouvent au-
dessus mais également en-dessous d’elle.
Le déclin de la loi elle-même tient donc tant à son élaboration (A) qu’à
son contenu (B).
Le rôle du gouvernement
Il fut un temps où il ne fallait toucher aux lois que « d’une main
tremblante » (Montesquieu) car elles ne devaient « point être
changées, modifiées ou abrogées sans de grandes considérations »
(Portalis).
Ce temps est révolu : inflation législative (crise quantitative) :
trop de lois et des lois trop volumineuses (ex. loi Macron du 6 août
2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances
économiques : contient plus de 300 articles sur des domaines
extrêmement variés) ; et des lois instables (ex. réforme incessante
en matière pénale).