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II .1-LA LEGISLATION
II.1.1. GENERALITES :
En droit, la législation au sens général de la loi (du latinlex, legis, qui signifie légiférer un texte de loi)
est une règle juridique suprême, générale et impersonnelle, ou l'ensemble formé de telles
règles. Source du droit, la loi est aujourd'hui typiquement prescrite par le parlement, représentant
du peuple et donc titulaire du pouvoir législatif, le pouvoir d'édicter les lois. On parle parfois de
législation comme synonyme de loi même si la législation englobe également le règlement qui lui
aussi fixe des règles générales et impersonnelles, mais dont l'auteur est le pouvoir exécutif.
La notion de loi se définit par rapport d'une part au contrat et au traité (qui résultent d'une négociation
entre égaux (sur le plan du Droit)), d'autre part par rapport à d'autres sources de droit : la tradition (us
et coutumes), la jurisprudence, les lois fondamentales (constitution, « grande charte », etc.), et les
règlements et autres actes écrits du pouvoir exécutifalors que la loi est l'œuvre du pouvoir législatif,
souvent incarné par un parlement représentant du peuple.
II.1.2.DEFINITION
On trouve chez Xénophon, dans les Mémorables1, une définition de la loi selon Périclès : « toute
délibération en vertu de laquelle le peuple assemblé décrète ce qu’on doit faire de bien ou non ; ce
que le pouvoir qui commande dans un État ordonne, après en avoir délibéré ». D’après
les Définitions du pseudo-Platon, la loi est « décision politique du grand nombre, qui vaut sans
limitation dans le temps ». Au Livre Premier des Lois de Platon, la définition donnée pour une loi
est « jugement de la raison qui est la décision commune de l'État »2. Selon Aristote, la loi est « un
discours déterminé par le consentement unanime de la ville, indiquant comment il faut faire chaque
chose. »3
Le système juridique est organisé, pour tous les États, selon la théorie de la hiérarchie des
normes de Hans Kelsen. Les normes inférieures doivent ainsi être en accord avec ce qui est édicté
par la norme supérieure.
II.2. REGLEMENTATION
II.2.1. GENERALITES :
La réglementation (ou règlementation selon les rectifications orthographiques de 1990) est, au sens
large, un ensemble d'indications, de prescriptions, de règles et règlements, et autres textes juridiques
régissant une activité sociale.
Il peut aussi simplement s'agir de l'ensemble des mesures légales et réglementaires qui régissent
une question.
La réglementation est rédigée par les administrations compétentes ou les personnes mandatées.
II.2.2.BUT
La réglementation étant constituée de textes divers, elle peut couvrir divers buts.
Un but d'une réglementation peut aussi être de maintenir le domaine public, en clarifiant la séparation
du public et du privé.
Au sens large, une "loi" est une disposition normative et abstraite posant une règle juridique
d'application obligatoire. On distingue d'une part, les lois constitutionnelles qui définissent les
droits fondamentaux, fixent l'organisation des pouvoirs publics et les rapports entre eux, les
lois organiques qui structurent les institutions de la République et pourvoient aux fonctions
des pouvoirs publics (par exemple le statut de la Magistrature) et d'autre part, les lois
ordinaires. Le principe selon lequel, sauf le cas où les signataires d'une convention ne sont
pas admis à y déroger, ce qui est le cas des lois d'ordre public, dans le cas le plus général, les
lois, et les usages professionnels, sont dits >"supplétifs"/a>.
Au sens formel, la loi est une disposition prise par une délibération du Parlement par
opposition au "règlement" qui est émis par une des autorités administratives auxquelles les
lois constitutionnelles ont conféré un pouvoir réglementaire. La Constitution a réglé le
partage entre le domaine réservé au pouvoir parlementaire et celui qui appartient au domaine
réglementaire. A cet égard on distingue le "décret législatif ", acte pris par le Président de la
République et le "décret exécutif « qui est pris par le premier ministre, les arrêtés qui est pris
par les ministres, les Préfets, les sous-Préfets et par les maires en fonction des attributions que
leur confèrent la Constitution et les Lois.
Le choix du type d’acte revient à choisir entre un acte législatif (loi ou ordonnance etc…), un
arrêté royal ou un arrêté de gouvernement, un arrêté ministériel ou une circulaire. Pour opérer
ce choix de façon valable et appropriée, vous devez tenir compte de l’objet et de la nature des
règles envisagées.
Le choix du type d’acte établissant des règles est déterminé dans une large mesure par la
répartition de compétences entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif.
INTITULÉ
1. Définition
L’intitulé d’un acte est la mention de son objet. Ne confondez pas « intitulé » et « titre ». Ce
second mot désigne une division du dispositif qui rassemble des chapitres sous lesquels des
articles sont énoncés.
2. Fonctions
b) il facilite l’identification de l’acte. En effet, lorsqu’un acte est dépourvu d’un numéro
d’identification et a un objet plus large que la seule modification d’autres actes, son intitulé
permet de ne pas le confondre avec un autre acte du même type et de la même date.
PRÉAMBULE
1. Définition
Le préambule est la partie de l’acte qui se trouve entre l’intitulé et le dispositif.
2. Fonctions
a) il le renseigne sur des éléments essentiels relatifs à la validité de l’acte, à savoir son
Fondement juridique et les formalités accomplies lors de son élaboration;
b) il lui permet également de savoir directement quels autres actes sont éventuellement
modifiés ou abrogés, sans devoir parcourir tous les articles de l’acte.
DISPOSITIF
1. Définition
Le dispositif est la partie de l’acte qui contient les règles qui modifient l’ordonnancement
juridique.
C’est donc dans le dispositif que les nouveaux droits et obligations sont énoncés.
Formellement, le dispositif commence avec l’article 1er et finit avec le dernier article de
l’acte.
2. Contenu
Le dispositif peut comporter, dans l’ordre qui suit, plusieurs types de dispositions :
b) des dispositions autonomes qui énoncent des règles nouvelles sans intervenir formellement
dans des actes existants;
Contrairement à son contenu, l’intitulé d’un article n’a pas de portée normative. Par
conséquent, lorsque l’intitulé et le contenu d’un article ne correspondent pas, le contenu
prime.
ANNEXES
Exemples
- Listes de produits
- Dessins
- Plans
- Formulaires
b) l’annexe constituée d’un acte juridique préexistant dont l’adoption n’entre pas dans la
compétence de l’auteur du dispositif mais auquel il est donné effet ou dont l’effet est étendu
par un article du dispositif.
SIGNATURE ET CONTRESEING
Selon qu’il s’agisse d’un texte législatif ou réglementaire, l’autorité ayant un pouvoir de
signature diffère.
II.3.1 -Définitions
NOTE : Il convient que les normes soient fondées sur les acquis conjugués de la science, de la
technique et de l'expérience et visent à l'avantage optimal de la communauté.
Règlement technique - règlement qui contient des exigences techniques, soit directement,
soit par référence à une norme, une spécification technique ou un code de bonne pratique, ou
bien en en intégrant le contenu
NOTE : Un règlement technique peut s'accompagner d'indications techniques décrivant
certains moyens pour se conformer aux exigences du règlement, c’est-à-dire une disposition
réputée satisfaire à ces exigences.
Ainsi dans tous les pays à Agriculture évoluée existait un service de la Protection des
végétaux , relié à un organisme international, l’O.E.P.P (L’Organisation Européenne et
Méditerranéenne pour la Protection des Plantes) est une Organisation
intergouvernementale chargée de la coopération internationale en protection des végétaux
dans la région européenne et méditerranéenne. Au sens de l’article IX de la Convention
Internationale pour la Protection des Végétaux (CIPV, FAO), l’OEPP est
l’Organisation Régionale de Protection des Végétaux pour l’Europe. Fondée en 1951 par 15
états, elle compte aujourd’hui 51 pays membres, couvrant pratiquement l’ensemble de
l’Europe occidentale et orientale et de la région méditerranéenne).
• Réguler ou modifier la croissance des végétaux (autres que les éléments nutritifs).
• Exercer une action sur les processus vitaux des végétaux (régulateur de croissance).
(traitements du sol), attractifs pour les insectes (par ex. les phéromones utilisées pour la
lutte), répulsifs pour les oiseaux, la faune sauvage, les rongeurs et les insectes, produits
pour la protection des produits stockés, régulateurs de croissance, produits destinés à
renforcer la résistance des plantes contre les organismes nuisibles, inhibiteurs de
germination, produits pour éliminer les végétaux aquatiques et les algues, dessiccants et
défoliants pour détruire des parties de végétaux, produits facilitant la
cicatrisation ,produits pour la conservation des végétaux ou des parties de végétaux
après la récolte, produits de conservation du bois (pour bois vert), adjuvants ajoutés
pour améliorer l'action des produits phytosanitaires, adjuvants destinés à réduire la
phytotoxicité des produits phytosanitaires.
Ils ne comprennent pas: les engrais, les produits de conservation du bois (pour le bois sec).
III.3.3- COMPOSITION OU FORMULATION
→d’adjuvants :
→de dénaturants :
Les conditions d’application des principales dispositions de la loi n° 87-17 du 01 aout 1987,
relative à la protection phytosanitaire, promulguée le 05 Aout 1987 (journal officiel n0 32 du
05 Aout 1987) sont entrées en vigueur le 05 Aout 1987. Ce dispositif législatif abroge les
dispositions de L'ordonnance n° 67-233 du 9 novembre 1967 relative à l'organisation du
contrôle des produits phytosanitaires à usage agricole.
- Végétaux : plantes vivantes et parties vivantes des plantes, y compris les fruits et
les semences;
- Lutte intégrée : système de lutte aménagée qui utilise toutes les techniques et
méthodes appropriées de façon aussi compatible que possible et maintient les
populations des organismes nuisibles à des niveaux inférieurs à ceux qui causent des
dommages ou des pertes économiquement inacceptables.