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vendredi 15 septembre 2023

CM OJA JUDICIARE

Examen nal : QCM = 60/80 questions + vrai/faux

Collection petits carrés rouges Gualino.

Introduction g n rale

I. La justice et le monopole d’ tat


Il faut savoir qu’il y a 3 conceptions :
- Justice divine, contexte de religion
- Justice privée (risque d’anarchie )
- Justice d’état ( la justice est une d’état, elle appartient a celui qui a le pouv,
autrefois en France, elle était au Roi et ajd c’est tjrs l’état qui en a le
monopole. Depuis l’in uence de Montesquieu : séparation des pouv
( législative, exécutif, judiciaire ). Éviter au max justice privée même si on la
retrouve dans le commerce international, dans les MARL (mode alternatif de
règlement des litiges/ différents/ con its). L’entrée en vigueur de la reforme
de la justice (1er dec 2020). Le monopole d’état = se dev mais tjrs dans une
forme encadrée, on le retrouve dans des symboles ( le glaive : le juge tranche le
litige et montre la puissance / la balance : équilibre et impartialité / le
bandeau : impartialité ).

II. La justice et les autres pouvoirs

Les autres pouvoirs sont :

• Le pouvoir législatif appartient au peuple car c‘est lui élit ses représentants ce
sont eux qui votent la loi. L’AN et Sénat les votent. Si ça provient du gouv
c’est un projet de loi et au contraire si ça vient du Parlement c’est une
proposition de loi. Projets et Propositions sont examinés par 1 des 2 chambres
et proposent des amendements puis elles sont votés, ensuite promulgués et
en n publié au Journal Of ciel et nit par rentrée en vigueur ( obligatoire ) —
> pouvoir du législateur. Le juge ne doit pas in uencer le législateur et
inversement. Le juge ne pas créer de loi ni de texte permanent obligatoire. La

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décision de justice ne vaut que pour le con it et individus concernés —> effet
relatif a la chose jugée, art 5 du code civil. Cette interdiction fait ref a l’ancien
régime et les parlements royaux qui au lieu d’appliquer la loi, créaient le droit
donc de la vient l’interdiction aux juges de la créée —> Prohibition des arrêts
de règlement. C’est pour ça que le pouv judiciaire ne peut interférer sur le
pouv législatif et inversement. Ainsi il n’est pas possible une France d’avoir un
référé législatif = c’est quand le juge a une dif culté d’interpretat° de la loi
lors d’un litige en justice et qu’il demande l’opinion du législateur qui
tranchait le litige, il est totalement supprimer depuis 1837. Le déni de justice
interdit par l’art 4 du code civil = délit pénal. Art 1355.

• Le pouv exécutif, sert a faire appliquer la loi, administre, gérer


• Le pouv judiciaire = juger

- Parmi les magistrats on distingue les magistrats de carrière + d’autres


personnes qui viennent aider ponctuellement (ex : commerçants éluent par
d’autres pour faire parti du trib commerce). Le juge consulaire
- Le conseil prud’hommes, il y a quelques autres membres pas magistrats.

ATTENTION : distinguer magistrats carrière et professionnels

Les magistrats ont un avancement de carrière, a part le procureur sous réserve,


l’exécutif ne peut pas changer un magistrat de poste, exécutif ne peut faire
pression sur le judiciaire.

• Le pouv judiciaire et les médias : ils doivent informer sur la justice et affaires
de justice. + en + d’interventions des médias ( presse écrite, TV, Radio : vrai
média avec journaliste mais ajd se pose la question sur les nouveaux médias
ex: réseaux sociaux internet ) dans la justice. Mais les nouveaux n’ont pas les
règles de la presse donc trop libre parce que pas de verif catiosn des sources
donc pb —> le pouv des médias ne doit pas interférer dans le pouv
judiciaire ? Quelles sont les limites ?
En France on présente les individus par une présomption de culpabilité au lieu
d’innocence.
Comment les services de presse arrive a diffuser, plus vite que les magistrats, les
informations ? Est-ce que le juge est in uencé par les médias ?
Essentiel d’avoir le secret des sources, de publier des infos mais il faut un
minimum respecter des « règles », des « principes ».

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PARTIE I. LES JURIDICTIONS NATIONALES

CHAPITRE PRELIMINAIRE. L’ACTION EN JUSTICE

Con its, litiges et contentieux.


On dit qu’on ENTAME une action en justice ou une SAISINE du juge et c’est
le demandeur qui le fait contre le défendeur.

( voir tableau pré rentrée + voir visuel prof ) ⚠ = TGI et TI n’existe plus
depuis la reforme 2020. Il existe un peu plus de 20 Cour d'appel en France et
chacune est rattachée a un trib judiciaire.

Vocabulaire :

• Faire appel = interjeter l’appel


• Demandeur = appelant
• Défendeur = intimé
• Cour de cassation véri e que les juges appliquent tous les règles de droit.
• Le pourvoi en cass consiste à demander à la juridiction suprême ( 2nd degré
—> Haute Juridiction )
• Trib de proximité < 10000€
• La Cour d'appel
• Toutes les juridictions rendent des jugements, les cours des arrêts.

La justice penale est similaire au civil. En matière pénale 3 types d’infractions :


- les contraventions
- Les délits (devrant trib correctionnel) ex : vols, escroquerie, abus de bien
social
- Les crimes ( meurtres, viols, torture ) —> cour d’assise.

CHAPITRE 1. LA REPARTITION DES LITIGES

Section 1. Les deux ordres de juridiction

I. L’historique

Sous l’Ancien régime, c’était le roi qui était souverain et était détenteur et ne fait
pas diff entre judiciaire et admin donc confusion des 2. A la révolution on va les

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séparer = séparation des pouv, loi des 16 et 24 aout 1790 qui va interdire aux
juges judiciaires de s’immiscer dans les litiges admin. A partir de cette loi, quand
un litige met en cause l’admin, le juge judiciaire ne peut statuer dessus. Ainsi
c’est la théorie du ministre juge. Pose pb car ministre à la fois juge en partie.
Petit a petit le CE et conseil de préfecture vont prendre en charge ces litiges
Mais l’abandon va être totale.
La justice retenu n 24 mai 1872 au pro t de la justice délégué.
Dès la Révolution jusqu’en 1872 = théorie du ministre juge puis on passe de la
justice retenue à une justice déléguée avec émergence d’une véritable justice
admin.
La loi du 24 mai 1872 va crée le trib des con its.
2 arrêts essentiels fondamentaux consacrés :
- arrêt Cadot rendu par le CE 13 dec 1889 : consécration par le CE de cette
naissance de la juridiction admin et judiciaire. En l’espèce, un fonctionnaire à la
voirie a Marseille voit supprimer son poste et saisit le CE pour statuer sur le cas.
Il va reconnaître sa compétence dans ce litige.
Cet arrêt s’inscrit dans la droite ligne.
- 8 fev 1873 arrêt blanco : en l’espace une llette renversée par un wagon de
manufacture de tabac régit par l’état donc oppose particulier a l’admin, le père
avait saisi le juge civil et le trib des con its décidé que le litige doit revenir au
juge admin et doit être réglé propre au droit admin.
Ces 2 arrêts consacre donc 2 ordres de juridictions, la naissance du droit admin
et la théorie de la justice déléguée.
L’édit de St Germain : 1641, proclamé par Richelieu et interdit aux juges de
mettre leur nez dans les affaires de l’état.

II. Le Tribunal des Con its.

Crée par la loi du 24 mai 1872, il est composé de 8 membres :


-4 de l’ordre de Cass ordre suprême
-4 du CE
Jusqu’en 2015 présidence assurée par le garde des sceaux/ ministre de la justice.
Depuis 2015 ce n’est plus lui mais assuré soit par conseiller d’état ou conseiller
de la Cour de cassation, en ce moment il est élu par les autres membres du trib
du con its (TC), depuis le début de l’année c’est un membre de la Cour de
cassation de la Chambre commerciale.
Cette juridiction ne siège pas en permanence, et ils sont dans les locaux du CE.

1) Les compétences :

Il est chargé de rétablir les con its entre les 2 ordres de juridictions (admin et
Judi).

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Il peut être saisie par 2 types de con its : soit un con it négatif soit positif.

- le con it négatif quand aucun des ordres ne se dit compétent.


Risque que les gens rendent justice eux-même.
Un premier OJ soit admin soit judiciaire, le premier se déclare
incompétent, le litige est transmit a l’autre OJ, le 2e ordre se déclare aussi
incompétent il « élève » le con it a n que le TC décide de l’ordre
compétent.

- Le con it positif quand les 2 se disent compétents.


Risque que chacun rende décisions contraires donc opposé
Ex: demande pour récup un terrain
Juge admin : légal et Juge Judi : illégal. Donc ?

C’est tjrs le juge judiciaire qui est saisi et c’est l’autorité admin qui estime
que le juge admin est compétent donc l’autre doit se dessaisir. Pour cela,
il lui adresse un déclinatoire de compétence. Si le juge Judi accepte
mais si il le rejette, le préfet saisi le TC, il élève le con it et prend un
arrêté de con it.
Alors le TC tranche au bon ordre, il peut statuer s’il estime que les deux
ordres en arriveraient aux mêmes décisions.

Section 2. Les MARC ou MARD

Il s’agit de tous les cas où le litige va être réglé a l’amiable dans un esprit de
conciliation. Cela peut être une personne dont c’est la profession ( médiateur,
conciliateur ), parfois le tiers sera un juge. Il y a des médiateurs en matière
public, privée, autrefois il y avait un médiateur de la Rep qui est mtn remplacé
par la ALD et un défenseur des droits.
Règlement amiable :
- la conciliation —> quand des prsn dans un litige qu’elles vont con er a un
tiers qui est considéré comme un auxiliaire de justice bénévole, qui va
proposer un accord aux partis et s’ils sont d’accord, il dresse un constat. Le
juge peut avoir rôle de conciliateur, on en rencontre 2 :
- Conseil des Prud’Hommes
- Juge au affaires familiales
Depuis la réforme de 2020, pour les litiges < 5000€ et de moindre importance
(con its voisins, plantations, etc…), la tentative de conciliation est obligatoire
sinon irrecevable par le juge.

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- La médiation —> le médiateur : va essayer de régler a l’amiable un litige,
tenu par l’impartialité, secret, etc… Il peut avoir un pouvoir d’enquête +
important, chercher + d’éléments et peut proposer :
- Judiciaire = même chose mais le médiateur regarde ce que veulent
les parties mais + utiliser a l’internationale
- Pénale = au lieu d’avoir une poursuite devant un juge, le procureur
en charge de l’action va proposer une médiation, ça va plus vite
pas de juge. Mais plusieurs conditions doivent être réunis : la
victime soit d’accord et l’accusé aussi, il faut qu’il soit capable de
trouver une solution qui satisfasse les é et qu’il y est une réparation
du litiges. Que des infractions de faibles importances sont
concernés ( injures, dégradation, tapage nocturne ) et que l’auteur
reconnaisse son délit. Travaux d’intérêts généraux en csq par ex.
Cela a donné lieu a la justice restaurative.

- La transaction —> accord /contrat par lequel les parties renonce a saisir
le juge. Soit ça termine un con it soit c’est renoncer a l’avenir a agir en
justice. Elle est consacrée dans le Code civil art 2044 - 2052: « la
transaction comme « un contrat par lequel les parties, par des concessions
réciproques, terminent une contestation née, ou préviennent une
contestation à naître ».
- L’arbitrage —> l’arbitre (juge privé) rend une sentence, il tranche un
con it obligé de respecter ( matière de contrat et commerce international).
Les parties lui indique le droit qu’il doit respecter et appliquer, en équité
(ex: loi Lex Mercatoria )
Quand il a rendu sa sentence, il faut la faire exécuter en demandant l’exequatur.
L’avantage c’est que c’est discret, rapide mais très très cher.
Il y a des centres d’arbitrages.
2 façons de con er son litige a un arbitre :
- quand on démarre une relation commerciale ( choisir l’arbitre en cas de
litige possible = une close compromissoire : le fait de décider a l’avance
de con er son litige à un arbitre )
- Sinon possible au moment du litige, de recourir a l’arbitrage : un
compromis d’arbitrage.

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CHAPITRE 2 : Les juridictions civiles

Critère de compétences des juridictions civiles : matérielle, personnelle (enfant,


majeur) et territoriaux (en fonction du lieu).

En ce qui concerne le lieu : il existe 2 lieus possibles : soit demandeur soit défendeur
(Ex : salarié qui habite à Chartres, est ce que je vais saisir juge de chartres ou Paris ?)
Le tribunal compètent est celui du lieu du domicile du défendeur. Donc ne dépend pas
de moi.
Mais exception : s’il s’agit d’un bien immeuble (maisons, appartement, terrain) alors
tout juge compétent est celui du lieu de situation de l’immeuble. (EX : un Français
meurt, plusieurs propriétés sur plusieurs lieux comme par ex au US ça sera aux US
que ça aura lieu)
En matière pénale, c’est le lieu de la commission d’infraction (cad le lieu où l’infraction
a été commise). Si on ne trouve pas de corps, le lieu pourra être relié au domicile de la
victime.

En fonction de la matière du droit, (EX : droit commercial, droit social -&gt; savoir
vers quelle juridiction on va saisir et quel juge on saisit).
Il existe une juridiction tout le temps compétent : tribunal judiciaire : compétent
pour toutes les affaires civiles et à l’opposé, il existe des juridictions spécialisées.

Personnel, en fonction de la qualité de la personne (EX : ainsi pour les enfants :


juridictions
pénales des mineurs. Il y a aussi juridictions spéciales pour les majeurs protégés (un
majeur sous tutelle)).

Section 1 : Les juridictions de premier degré

I. Le tribunal judiciaire

Le trib judiciaire est une création de la réforme judiciaire de 2020, avant 2020 (trib
grand instance et trib instance.) Il reste aujourd’hui en France 160 trib en France et
avant 2020, a peu près 180 et avant 2009, 210 environ. Ils sont répartis selon la carte
JUDICIAIRE de la France mais ne correspond pas à celle administrative donc ne
correspond pas aux départements (certains départements en ont plusieurs). Organisé
en différentes chambres qui ont des spécialités en fonction des matières du droit,
magistrature assise, procureur des substitut, gref er, … Et la plupart du temps les juges
statuent de manière collégiale (de 3 à 5), mais si c’est en référé (urgence) ils peuvent
statuer seuls. Le président trib judiciaires, assure fonction admin (repartis conseiller
entre les chambres, rôle of ciel) et le trib judiciaire est compétent pour toutes les
affaires et pour les affaires de plus de 10000 € et certaines affaires qui sont assez
importantes, tout ce qui concerne l’état des personnes (EX : changement de sexe,
liation d’une enfant, litige sur les biens immeubles, brevet / marques

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/ propriété industrielle).

Le trib de proximité, autrefois, trib d’instance, le trib proximité ce sont les petits litiges,
tous les litiges inférieurs à 10000 € (souvent siège à côté des mairies). Ce trib de
proximité est un juge unique et pour toutes ces juridictions il faut passer par le
préalable de la médiation. De plus, avec la réforme, il y a un 3 e juge appelé le juge des
contentieux de la protection. Au sein de chaque trib qui dépendent de cours d’appel
au moins 1 trib judiciaire, 1 trib de proximité et 1 chambre de protection qui statuent
sur surendettement, expulsion d’un local, non-paiement d’un loyer et de plus en plus
compétent sur litige de moins de 5000€ qui ne porte pas sur bien immobilier). Qd
litige le demandeur va quanti er son litige (EX : locataire d’un studio à Paris, loyer
avec charge = 500 € par mois mais pas payés depuis 3 mois donc doit 1500 € loyer,
médiation proprio veut des frais d’attente 200, frais d’avocat aussi donc 2500).

Le juge ne statue que sur la demande, il ne statue ni au-delà ni en-deçà de la


demande :
- Ultra petita (—>demande)
- Infra petita

A. Le tribunal de commerce

Le tribunal de commerce, une des plus vieilles juridictions et une des seules qui a
survécu à l’Ancien Régime, une des seules qui nous rappelle le corporatif. Ce trib est
né au moyen Age et au moment de la naissance des foires, marchés, né en Italie en
Flandres, et sont né les con its en même temps (droit commerciale). Plusieurs
spéci cités : tout d’abord il n’y a de trib de commerce que dans des endroits où il y a
activités comm, ce sont des juridictions d’exception, cad que la compétence est
déterminée par la loi. Elles sont composées de commerçants qui jugent les
commerçants, on appelle ça une juridiction consulaire (cad que ce ne sont pas des
juges de carrière mais des gens issus du monde professionnel, et en principe ils statuent
de manière collégiale (9h39) sauf exception par exemple en référé.) Ce sont les
commerçants qui élisent les commerçants durant des élections ordinales, ne votent
que les commerçants (commerçants qui choisissent commerçants qui vont les
représenter).
En matière procédural, la preuve est libre, les conclusions n’ont pas besoin d’être
écrite.
Sur la compétence, le trib de commerce est compétent pour statuer sur tous les litiges à
propos des actes de commerce, les litiges entre les commerçants, tout ce qui concerne
le droit des sociétés (EX : pb d’assemblée gé avec des associés), les faillites
(redressements judiciaires par ex.
Un litige mixte : litige entre commerçants et non commerçants. (Ex : prsn privé achète
un ordi : commerçant et non commerçant). La compétence du juge va être diff, il faut
distinguer si c’est le commerçant qui intente l’action en justice ou si c’est le non
commerçant. Si c’est commerçant qui intente action en justice, (EX : payer avec
chèques chez Apple, Apple intente action en justice, l’entreprise est obligée de saisir le
trib judiciaire. )

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SI c’est le commerçant qui intente l’action en justice c’est la saisine obligatoire du TJ
ou trib de proximité, chambre de protection.
Pour le nom commerçant, béné cie de l’option de compétence, cad qu’il va choisir de
saisir soit le trib de commerce, soit le TJ, TP ou la chambre de protection.
Critique au trib de commerce en disant que ce ne sont que des commerçants qui
jugent des commerçants (donc pas réelle grosse formation juridique), ils sont impliqués
dans enjeux nanciers (même règle d’impérialité) donc pas assez de recul ?
Il est envisagé de mettre au sein des trib de commerce des échevinages, l’idée est de
mélanger des juges professionnelles et des juges hissent du monde professionnel.
(Mettre une dose d’un magistrat de carrière —> profession habituelle, ENM
≠ magistrat issu du monde professionnel, qui a un autre métier). Mixte de magistrats
et non magistrats :
ÉCHEVINAGE (juridiction échevinale)

Collégiale : s’oppose à un juge unique (EX : trib judiciaire n’est pas comme le JAF)
Paritaire : composé de manière égale de collèges différents (EX : les prud’hommes)
Consulaire : magistrats issus monde professionnel. (EX : trib de commerce)

B. Le Conseil des prud’hommes

Le conseil des prud’hommes est une juridiction paritaire : qui est composé à égalité de
2 collèges, les salariés et les employeurs. Autrefois, les salariés élisaient les conseillers
prudhommaux (il y avait des élections prudhommales). Cela a été modi é.
Aujourd’hui, organisations syndicales of cielles qui désignent des candidats qui sont
validés par gouvernement. Il n’y a plus d’élections des conseillers par les salariés. Pour
les salariés, ils vont au conseil pendant leurs heures de travail (rémunéré par leur
employeur qui reçoit indemnisation de l’État, de la même façon. S’ils font des heures
supp : rémunéré par l’état.
Le conseiller prudhommale, est un salarié protégé —> ne peut pas être viré.)
Le collège = ensemble. Juridiction collégiale car ils sont plusieurs. (—> Arlette La
Guillet)
Les deux collèges siègent toujours ensemble de manière paritaire (même nombre
de conseillers employeur, et salariés). C’est une juridiction qui fonctionne bien, travaille
ensemble. Constitué de chambre (organisé en chambre) et procédure originale car
procédure à 2 étapes :
• Phase de conciliation (bureau de conciliation) 1 conseiller salarié et un
employeur. Pendant cette phase, le salarié peut être représenté par un avocat
(pas obligatoire au conseil des prud’hommes), pas un autre salarié ou autres
employeurs, pas quelqu’un d’un syndicat, par la personne avec qui on est en
couple, s’il s’agit d’un mineur = représentant légale). Le but est de trouver une
solution à l’amiable : essayer que ça s’arrête là et arranger les choses. Payer
dernier salaire Permet aussi de récupérer bulletin de salaire et attestation pôle
emploi dans le cadre d’un licenciement, salariés va rendre ce qui appartient à
l’entreprise. Tout ça se fait dans cette phase. S’il y n’y pas d’accord :

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• Phase de jugement (bureau de jugement) : 2 conseillers salariés et 2 conseillers
employeurs. La présidence est assurée de manière alternative par un des
conseillers de 2 collèges. Là il délibère ensemble et chacun vote, pas de voix
prépondérante pour la présidence, cad souvent le président à vois prépondérante
car comme ils sont 4 cela pourrait faire 2 -2 mais ici pas de rôle départiteur pour
la présidence. Que se passe-t-il en cas d’égalité de voix ? En cas d’égalité la
juridiction est échevinale. L’affaire est alors rejugée avec un magistrat de carrière
qui va rejuger et ce dernier tranchera comme il y a égalité de voix.

Le conseil prudhommes est compétent en matière de contrat de travail, stage,


alternance : à chaque fois qu’il y a un lien de subordination de hiérarchie. Ce ne sont
que les litiges individuels du travail, pas pour les litiges collectifs comme les
licenciements collectifs (à ce moment : inspection travail —> juge administratif). Et
en n, ce conseil s’organise en chambre, en fonction du secteur d’activité
économique (chambre pour protection agricole, industrie, service, …).

C. Le tribunal paritaire des baux ruraux

Tribunal paritaire des baux ruraux (bail = pluriel : baux), compétent pour ce qui
concerne les baux de terres agricoles. Juridictions originales, intéressante et fonctionne
bien dans les endroits où les terres agricoles se louent bien. Elle comprend presque
toutes les caractéristiques évoquées plus haut. Juridiction itinérante dans la mesure
où elle se déplace au l des contentieux. Cette juridiction n’est pas permanente, ne
siège pas en permanence : elle siège par session. Elle est paritaire en partie car
composée de représentant des propriétaires bailleurs et des locataires preneurs.
Lorsqu’on siège, il y a une indemnisation (mais pas élevé). Ainsi qd les terres se louent
mal, les propriétaires ne veulent pas perdre une journée pour la consacrée à ça, c’est
pour cela que la juridiction peut avoir du mal à fonctionner. Lorsqu’il y a un certain
nombre de contentieux, le tribunal se réunira. Et, ce tribunal a aussi de l’échevinage
puisqu’il est présidé par un juge de carrière (magistrat du trib judiciaire qui le préside).
Il y a 2 sections : les fermages et le métayage.

Le juge aux affaires familiale (JAF) qui est chargé de tout le contentieux de la famille.
Juge exécution, en charge de l’exécution

Section 2 : les juridictions supérieures

I. La Cour d’appel

En France, il y a un peu plus de 30 cours d’appel dont les ressorts ne correspondent


pas aux départements. Souvent les cours d’appel installé dans les lieux des anciens
parlements royaux. Ce sont des juridictions du fond (le juge du fond statue en fait et en
droit). Juridiction du 2 nd degré et 2 nde instance. La cour d’appel reprend l’ensemble
des litiges = l’effet dévolutif.

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Rappel :
Juge unique = ordonnance
Tribunal = jugement
Cour = arrêt
C.constit = décision
Interjeter appel
Demandeur : appelant
Défendeur : intimé
La cour d’appel con rme ou in rme.

II. La Cour de cassation

C’est la juridiction suprême de l’ordre judiciaire (1 en France = palais de justice). A la


Cour de cassation il y a des conseillers, un procureur et des avocats généraux
(donner opinion du droit). La jurisprudence c’est une source du droit après la loi et
c’est l’ensemble des décisions de justice rendues sur une question de droit allant dans
un même sens et émanant des juridictions suprêmes. La Cour de cassation comprend
plusieurs formations, on parle de chambre.
A la Cour de cassation, il y a plusieurs chambres = 3 civiles (droit des personne), 1
commerciale (contrats), 1 sociale (biens), 1 criminel (pénal), Assemblée Plénière
(intervient qd il y a une question nouvelle de droit (EX : arrêt Alma mater = mère
porteuse), divergence entre les chambres, pourvois formés par le proc dans l’intérêt de
la loi, et deuxième pourvoi portant sur la même question de droit
—> devant Cour de cassation, il y a 2 issus. Ordre spécial des avocats) et chambre
mixte.

—> On dit une chambre commerciale qui est chargé des litiges de commerce.

(Pierre Palmade : homicide ou accident ? Bébé mort à l’accouchement, a-t-il arrêté de


respirer dans le ventre ou à la sortie)

A. Les compétences contentieuses

Les pourvois : se pourvoir en cassation.


En général, 1 er degré, 2 ème degré puis cassation. Juge du droit et non du fait et pour
les litiges inférieurs à 5000 € pas d’appel possible mais le pourvois est toujours possible.

2 issues possibles : soit la Cour de cassation est d’accord avec les juges du fond et dans
ce cas-là elle rejette le pourvoi soit la Cour de cassation est en désaccord avec les juges
du fond, cad qu’elle estime que les juges du fond n’ont pas appliqués correctement la
règle de droit et dans ces cas-là elle annule la décision et renvoie devant une juridiction
différente de même niveaux (elle CASSE = annule). Un juge ne peut jamais statuer 2
fois sur la même affaire. De manière exceptionnel, il est possible qu’il n’y ait pas de
renvoie. Si le juge a mal appliqué la règle de droit, il ne sera pas poursuivi. Cependant,
s’il y a corruption, il y aura une poursuite. De la même manière que si un avocat

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commet une erreur. Il peut y avoir la possibilité d’avoir un 2 ème pourvoi, (on a eu une
1 ère Cour d’appel, puis Cour de cassation, Cour d’appel 2 : « de renvoi ». Possibilité
de faire 2 ème pourvoi, dans ces cas-là la Cour de cassation soit elle rejette soit renvoie
mais dernière fois. Si renvoie = 3eme cours appel ou TJ si devant TJ. La cour d’appel
doit appliquer la règle de droit décider par la Cour de cassation mais la cour d’appel
est tjrs libre d’interpréter les faits. Les juges du fond = pouvoir souverain
d’interprétation des faits.

B. Les autres compétences

Rétablie un rapport annuel.


Elle rend des avis. Les avis de la Cour de cassation est une procédure par laquelle un
tribunal, un juge demande à la Cour de cassation son avis sur l’interprétation d’une
règle de droit.
C’est un avis facultatif (aucune obligation d’application mais peut éviter une future
cassation). Existe en matière civile et pénale. Et l’autre procédure est la QPC. (Voir
cour droit constit)

CHAPITRE 3. LES JURIDICTIONS PENALEs

Introduction. G n ralit s

Il y a des juridictions pénales qui ont une compétences matérielle pour les
mineurs, le pol, président, ministre.
Compétences géographiques est le lieu de l’infraction ou par défaut le lieu de la
victime.

En matière la procédure est accusatoire ou inquisitoire.


Le juge pénale est le même que le juge civile, c’est le même TJ. On peut être en
pénale aussi en civile.

Section 1. Les juridictions p nales non sp cialis es

En matière pénale, le juge va statué de 3 sortes : les contraventions, délits et


crimes.
▪︎ le juge pénale, après avoir rendu son jugement, va statuer aussi en civil pour
indemniser les victimes.

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▪︎ quand une affaire +ieurs litiges, on attend tjrs la décision pénale avant que le
juge civil statue —> le pénal tient le civil en peut : le juge rend sa décision
et une fois rendu, les autres peuvent être rendus en civil.
▪︎ Le rôle du procureur est important, sa présence est obligatoire, c’est lui
qui poursuit car quand on commet une infraction, c’est contre l’État. Il
peut aussi de ne pas poursuivre alors il faut aller porter plainte. A ce moment
là, on se porte partie civile et si on le fait alors que le procureur ne veut pas
poursuivre -> donner argent pour montrer le sérieux de l’affaire.

I. La phase d’instruction

Cette phase est obligatoire en matière de crimes, moins importante pour les
délits et inexistante pour contravention.
2 juges vont intervenir :
- juge des liberté de la détention ( JLD)
- Juge d’instruction
Phase qui permet de quali er l’infraction : un crime ou un délit ?
Mais le juge d’instruction décide aussi quelle est la juridiction qui va être saisi :
- délit = trib correctionnel
- crime = cour d’assises

Juge très critiqué car c’est lui qui va décider de renvoyer une affaire devant la
juridiction, souvent on fait des reformes pour ajuster ces mesures. Il existe aussi
des juridictions spéciale ( traf c, terrorisme,…)

A. Le juge d’instruction

Il va regarder si l’infraction a été commise, il va la quali er ( sa nature ), il va


partir a la recherche d’éléments de preuve : les personnes impliquées.
Il va instruire a charge et a décharge cad chercher des preuves dans le sens de la
culpabilité et dans le sens de l’innocence.
Tant que l’on a pas été condamné, on est « présumé innocent » : partir d’un
élément connu pour déterminer un élément inconnu.
EX : il y a eu un accident de voiture mais on ne sait pas la vitesse de voiture.
Alors on regarde trace de freinage et on détermine. `
ART 9-1 du Code Pénal, charte des droits fondamentaux de l’UE

Pour chercher des éléments, il fait :


➢ des interrogatoires où il va interroger des témoins et qu’il leur envoie un
mandat :

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- De comparution ( on envoie une lettre ), on est convoqué
devant le juge, avec ou sans avocat. On peut comparer aussi
devant un trib de police ou gendarmerie.
- D’amener : la police vient chez vous pour vous emmener
devant le juge.
- De recherche : mettre une af che avec la photo de la personne.

➣des perquisitions : fouiller un lieu.


➣ Commission rogatoire : quand des policiers/ gendarmes agissent sur
demande du juge d’instruction. Procéder a des écoutes téléphoniques, à des
comparutions et des reconstitutions. Il peut y avoir des expertises avec des
techniciens compétents.
➣ Mettre en examen : Quand le juge a des soupçons, il y a tjrs la
présomption d’innocence mais des grosses preuves. Plusieurs personnes
peuvent être mis en examen sur une affaire. Une fois que le juge a terminé son
instruction, il rend une ordonnance et la plusieurs possibilités :
- Pas lieu de poursuivre —> ordonnance de non-lieu
- Quali er l’infraction ( délit ou crimes ) —> trib correctionnel
pour délit et si crime cour d’assises.

B. Le juge de la d tention et de la libert

Certaines personnes sont mises en détention provisoire, cad que le juge conclu
qu’une personne est impliqué, on la met en détention par peur qu’il détruise des
preuves, quitte le pays, etc… On le prive de sa liberté et c’est le JLD qui le
décide.
Le juge d’instruction convoque une personne, soit elle st libre et vient pour un
interrogatoire, soit avec la gendarmerie car en GAV et là le juge peut demander
au JLD de mettre la personne en détention.
Le personne va voir le JLD et celui-ci va décider s’il va en détention, avec un
bracelet, interdiction de sortir du département…
Le JLD regarde si la personne travaille, a une famille, ETC…
Ex : Si la personne est condamné a 2 ans et qu’elle a déjà fait 1 an de détention
provisoire alors il lui reste 1 an a faire mais elle peut toujours faire appel.
Si elle n’est pas condamné, la personne est indemnisé nancièrement pour
sa détention subit.

II. La phase de jugement

A. Le tribunal de police

C’est tout ce qui est contravention les - importantes.

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C’est une juridiction a juge unique avec gref er, procureur et juge.
EX : amende max de 5000€, immobilisation du véhicule, retrait de permis

B. Le tribunal correctionnel

Délit et contravention les + importantes


Il est compétent pour juger des délits ainsi que des contraventions importantes.
Constituer d’une juridiction collégiales : 3 magistrats ( 1 assure la présidence et 2
assesseur ).
Prévenu représenté par un avocat et la décision peut être contester cad on peut
faire appel.
Sanctions : TIJ, amendes, Stage de citoyenneté et aussi des peines
complémentaires ( interdiction d’aller dans un département, d’approcher une
victime.) Il peut aussi partir en prison.

C. La cour d’assise

Pour Les crimes.


C’est une juridiction départementale, composé de 3 juges ( de carrière avec 1
président et 2 assesseur ) et d’un jury composé de 6 jurés. Ce sont des citoyens
qui vont participer au service public de la justice, pour l’être il faut avoir + de 23
ans, ne pas être ché et être inscrit sur liste électorale, être français, ne pas être
sous tutelle, etc.. On a pas le droit de refuser mais il peut avoir des raisons de
santé ou autres, mais les jurés sont indemnisés pour l’aide à la justice ( environ
100€ et un peu pour manger ).
Chaque année une liste départementale est tiré au sort et de là sont tirés au sort
des jurés.

Il y a un droit de récusation tant pour le procureur que pour l’accusé. La cour et


le jury délibère ensemble sur la culpabilité et sur la peine. Quand l’avocat, le
procureur ou autres professionnels va trop loin, le jury est une aide importante
et les magistrats de carrière aident aussi le jury. Ils statuent en équité, cad de ce
qui leur semble juste ou non.
Aujourd’hui ils sont obligés de motiver leurs décisions et celles-ci se prennent à
la majorité renforcée. Ils sont 9 et pour que ça soit défavorable à l’accusé il faut
7 voies et en appel c’est 8 voies.

La Cour d’assises siège par session et est itinérante ( 2 semaines par trimestre ).
Depuis 20 ans, un appel est possible ( cour d’appel d’assises), avant il y avait
juste la possibilité d’aller en cassation. Composé de 12 personnes.
Cour d’assises permanente dans certains départements car beaucoup de
contentieux.
De plus, on a aussi la Cour criminelle départementale.

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La cour d’assises est usé pour les crimes de + 20 ans de réclusions et pour toutes
les personnes accusé de + 15 à 20 ans, c’est la cour criminelle composé de juges
professionnels —> nombreux débats.

III. La phase d’application des peines

La décision de justice à été rendu et il y a un suivi pour les peines.


C’est le JAP qui s’en occupe dans un trib d’application des peines (TAP).
Ils travaillent en lien avec les établissements pénitentiaires et vont pouvoir alléger
la peine, faire sortir la personnes + tôt de prison, instaurer un bracelet, et des
journées en liberté avec retour en prison. Travaillent aussi avec des
psychologues.

Section 2. La justice p nale des mineurs

Sujet de + en + abordés car plus de mineurs délinquant et de + en + jeunes


( 6/7 ans ).

On est mineur jusqu’à 18 ans, sur le plan pénal on fait la diff du mineur entre
16-18, 13-16 ans et le mineur moins de 13 ans.
Pour les mineurs, on est véritablement responsable à 13 ans. Le rôle de la justice
pénale est aussi d’éduquer donc il va falloir trouver les bons acteurs, prévenir et
réprimer.
Il va y avoir des mesures de formes éducatives :
- reprendre et véri er la santé, la scolarisation
- Éviter le contact avec des objets et personnes in uençant le délit car mineurs
jeunes sont manipulables.
- On va le remettre a ses parents avec un avertissement solennel + un suivi
( interdire contact/ couvre-feu ).

Entre 13 et 16 ans, le mineur est véritablement responsable pénalement donc


coupable d’une infraction. Mais ne peut pas être juger par un juge classique et
ses parents sont toujours civilement responsable.
L’école étant obligatoire jusqu’à 16 ans, il doit justi er d’une scolarisation,
réparer les dommages causés aux victimes pou TIG.
On envisage aussi un suivi d’éducation et médicale. Et aussi placer en
institution.
Il va parfois faire l’objet d’une mesure de « détention » : stages, avertissement,
interdiction de contact avec les personnes impliquées. Mais un mineur est
toujours représenté et défendu par un avocat ( convention de New York ).

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On peut aussi ne pas avoir les moyens pour prendre un avocat alors il y a l’aide
juridictionnel et l’État prend en charge ( tarifs quand même ). Si la situation
nancière change —> rembourse l’État.

3 juridictions :
- juge des enfants = équivalent du trib de proximité mais pour les mineurs ;
2 missions : protéger le mineur et la répression ; travaillent avec
psychologues + ASE
- trib pour enfants = compétent pour délit et contraventions + importantes,
saisi par le juge des enfants s’il s’estime pas compétent. Juridiction collégiale
et le président du trib c’est le juge qui a statuer sur l’affaire ( exception car
plus dif cile pour un enfant ). Il sera accompagné de 2 assesseurs ( acteurs de
l’enfance.). Les audiences sont a huis-clos.

La cour d’assises des mineurs est compétente pour les mineurs de 16 a 18 ans.
Mais si le crime a été commis a 17 ans et que l’affaire est traité a ses 21 ans, il
sera jugé au moment des faits.
Elle a une constitution particulière parce que les 2 asseseurs sont choisis parmi
les juges de enfants. Elle est compétente pour le mineur et les coauteurs/
complices d’un crime commis par un mineur.
Le mineur délinquant peut voir sa liberté limitée et avoir les memes obligations
que les autres mineurs. Il pourra y avoir un placement en prison ( limité a 1 mois
).

PARTIE II. LE PERSONNEL DE JUSTICE

CHAPITRE 1. L’AVOCAT
Il y a aussi d’autres acteurs :
- Les médiateurs,
- les arbitres,
- police et gendarmerie nationales qui assurent la sécurité/ enquêtes,
- les huissiers qui délivrent les actes solennels et authentique,
- Les notaires qui rédigent les actes notariés et authentique ( mariage,
testaments, une convention de divorce avec consentement mutuel par avocat )
- Commissaire priseur mais surtout les judiciaires
- Experts des différents domaines qui éclairent le juge avec des listes validées
par les trib.

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Section 1. L’organisation de la profession

Elle est organisée en ordre et en barreau :


Il y a 1 barreau par trib judiciaire (170 barreaux), il regroupe tous les avocats
inscrits en principe pouvant exercer et assurer tous les actes et procédure devant
la justice. Il y a un conseil national du barreau —> organisme qui regroupe tous
les barreaux de France.
A sa tête il y a un bâtonnier et un vice bâtonnier. Le bâtonnier est la pour régler
les con its entre avocat et entre les avocats et les clients. Il est élu par les avocats
du barreau et représente le barreau au président de diff institutions.

Section 2. La formation de l’avocat

Il faut suivre la formation de l’IFRAC, ça dure 2/3 ans et apprend a faire des
conclusions devant le CE, devant la Cour de cassation et conf de stage pour
apprendre a plaider.

Il faut être titulaire d’un master 1 de droit ou équivalent. Pas obligé d’avoir le
master pour passer le concours mais il est obligatoire pour l’école.
Il faut préparer le concours pendant 1an avec diff entraînements et conférences,
qui se passe dans les universités publiques, dans les IEJ.
Puis on va au CARFPA pour ensuite avoir le CAPA. Il faut être français ou venir
d’un état ressortissant avec la France, ne pas avoir de casier. Il y a des
équivalences pour retirer certaines épreuves. La formation dure 18 mois ( pas
payé et est payante ).
Les examens d’entrée on passe a l’écrit sur le droit des obligations, puis on
choisit un parcours et on passe a l’écrit la matière + une matière de procédure +
un exam de langue + une synthèse de 5H + un grand oral si admissible. QUE 3
FOIS UNIQUEMENT.

Puis pendant l’école, on nous apprend la déontologie, la comptabilité, la


plaidoirie. On prête serment à la cour d’appel ou trib judiciaire.

Section 3. Les modalit s d’exercice de la profession d’avocat

On s’inscrit a un barreau qui est celui du trib judiciaire où l’on pouvoir faire les
aces de procédure ( postuler) mais seulement la où l’on est inscrit
et faire les plaidoiries dans n’importe quelle barreau.

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On peut exercer soit en individuel, soit en cabinet, soit on peut mettre en
commun la clientèle.
On peut être aussi salariés mais un avocat ne peut pas être salarié d’une
entreprise mais il peut l’être pour un autre cabinet d’avocat, d’un établissement
ou d’un éditeur.
On peut être actionnaire mais pas commerçant.

Section 4. Les activit s de l’avocat

Il y a y-une activité du conseil en dehors d’un contentieux, il y a un role dans


une action en justice : il agit au nom de son client. On peut plaider devant
n’importe quelle tribunal et de + en + une activité de conciliateur.

Section 5. Les obligations et les interdictions de l’avocat

Il est tenu a des obligations et interdictions :


- une tenue spéci ques : la toge noir avec une bavette et une épitoge qui au
bout a un tissu noir ( a paris ) ou herminé au bout ailleurs.
- Pas le droit d’être en robe a part dans le palais ou lors de l’audience sauf au
rentrée of ciel.
- Il est tenu au secret professionnel ( mais parfois compliqué ) « si on a un doute on
appelle le conseil de l’ordre : aider et mettre à l’abris du problème », secret des
correspondance entre avocats, secret des dossiers ( donc percquisitions dans
un cabinet est encadré et avoir un membre du conseil de l’ordre. )
- Close de csc, on peut refuser mais expliquer à l’ordre pourquoi. Quand le
client change d’avocat et qu’il n’a pas payé on doit rendre le dossier quand
même.

Section 6. L’aide judiciaire

- Droit d’être défendu


- Droit d’être représenter

CHAPITRE 2. LES MAGISTRATS

Section 1. L’acc s la profession

Pour être magistrats de l’ordre judiciaire, il faut passer le concours de l’ENM


( préparer au sein d’un IEJ) concours national et institué seulement a Bordeaux

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Il faut être âgé de -31 ans, avoir un master 1 de droit, être de nationalité
française —> formation initial.

On a une formation assez longue durant laquelle on va faire des stages en


cabinet d’avocats, au trib judiciaire, établissement pénitentiaire ou encore à
l’étranger.

C’est un concours très dif cile avec pleins d’examens.

Une fois rentré, on choisit si on veut être magistrats du siège ou du parquet.

Section 2. Les cat gories de magistrats

2 choix : parquet ou siège

Siège : celui qui tranche les litiges


Parquet : représente l’état et substituts

Le magistrats du siège est inamovible, le pouv exécutif ne peut pas le bouger


de juridictions —> indépendant.

Certaines incompatibilité : ne peut pas être salariée, ne peut pas avoir des
mandats électif, juste des mandats dans des CT décentralisées. Ne peut pas être
ministres, sénateurs.
De plus le magistrats se doit d’avoir un comportement probité et si il y a un
con it d’intérêt, il peut demander à être dessaisi qui peut mener au
dépaysement de l’affaire.

Section 3. Le procureur

Il dispose du principe d’opportunité d’engager des poursuites, soi il décide soit


non.
—> soit il saisit le juge soit il classe sans suite.

En matière pénal c’est obligatoire et en civil facultatif.

Le procureur est assisté de substituts, au départ il était très lié au pouv exécutif.
Maos de plus en plus, le conseil sup de la magistratures est compétent pour au
moins donner des noms pour la nomination des les magistrats du parquet.
En particulier pour le ministre de la justice = garde des sceaux.

Section 4. Le Conseil sup rieur de la magistrature

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C’est l’organisation de la profession de tous les magistrats, il gère l’ensemble des
magistrats et propose les nomination. Pour le siège pas trop de marges +
national. Organe de discipline des magistrats, si un magistrats commet erreur, il
passera devant le CSM.

Il est organisé en 2 branches :

- Magistrats du siège
- Magistrats du parquet
Compétent pour nommer les magistrats de siège, il demande l’accord et fait une
proposition qui revient au gouv.
—> Aujourd’hui il donne son avis sur les magistrats compétents.

PARTIE III. LES JURIDICTIONS « POLITIQUES »

CHAPITRE I. LES JURIDICTIONS


SUPRANATIONALES
Section 2. Les juridictions internationales

I. La Cour internationale de justice

D’abord la CIJ —> organe judiciaire de l’ONU, elle siège a La Haye, composé
de juges qui sont élus à l’AG et au Conseil de sécurité.
La CIJ est compétente pour les litiges entre les états et ceux-ci adhère à son
statut, soit ils acceptent que la CIJ tranche.

Certains se sont retiré du statut ( USA), affaire Nicaragua et Colombie, France


avec les essaies nucléaires.

Tjrs un prof de droit français ( actuellement Ronny Abraham), juge américaine


et vice président russe.

II. La Cour p nale internationale

Elle est compétente pour tous ce qu’on appelle « crime de Nuremberg »( crime de
guerre, contre la paix, contre l’humanité ).
Elle est devenue permanente, a peu près 2/3 tiers des pays de l’ONU et le reste
a pas rati é.

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Juridiction dont on était pas sûr de l’avenir et le grand problème c’est que se sont
essentiellement des pays africains accusés de crimes alors que les crimes ne se
passe pas que là-bas.

Elle est aussi a vocation régionale : cour de justice de l’UE qui siège au
Luxembourg qui est en charge de tout le contentieux lier a l’UE ( concurrence,
con its entre états et institutions de l’UE ). Quand on est juge dans cette cour,
on ne représente plus son pays.

Cour euro des droits de l’homme :


2 institutions à vocation régionale : UE ( 27 membres ) et conseil de l’Europe
( coopération pol) = 47 membres Russie, Suisse, Turquie , Norvège, GB ( pays
pas dans l’Union Européenne )

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