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-le droit objectif : c’est l’ensemble des règles de conduite qui s’imposent à tous.il est impersonnel et
contraigant.il est dit aussi positif.
-les droits subjectifs : ce sont des prérogatives reconnues à chaque individu appelé sujet de droit. Ils
sont personnels et protégés par le droit positif.
Le droit objectif se divise en deux grandes branches : le droit national et le droit international.
-le droit public : il réglemente le fonctionnement des institutions publiques ainsi que leurs rapports
avec les particuliers.
-le droit privé : il réglemente les rapports des particuliers entre eux.
-le droit international : c’est un ensemble de règles qui s’appliquent aux rapports entre différents
états et personnes de nationalités différentes.
1.1-la loi
C’est règle de droit écrite, élaborée par l’autorité investie du pouvoir législatif : le parlement ou le
gouvernement. C’est la principale source du droit moderne. Dans un régime démocratique, le loi est
l’expression de la volonté générale du peuple.
1.2-la religion
Le Maroc a fait de l’islam la religion d’état. L’article 6 de la constitution 1996 stipule que : « l’islam
est la religion de l’état qui garantit à tous le libre exercice des cultes. C’est ainsi que la CHARIAA
constitue une source principale du droit positif marocain. Elle réglemente principalement le domaine
du statut personnel et le régime successoral.
1.3-la coutume :
C’est une règle de droit non écrite qui provient des faits et des pratiques habituellement suivies dans
un milieu social donné.
Autrement dit, c’est un usage généralisé de longue durée et qui devient obligatoire
indépendamment de toute intervention du législateur. Elle a l’avantage de s’adapter facilement aux
besoins de la collectivité. En revanche, elle présente l’inconvénient d’être diversifiée et non écrite.
2-les sources indirectes :
2.1-la jurisprudence :
C’est l’ensemble des décisions prises par les tribunaux pour régler les conflits à propos desquels la loi
est :
-muette
-désuète
-ambiguë
-insuffisante
2.2-la doctrine :
C’est l’ensemble des travaux écrits et publiés par des juristes, universitaires, théoriciens et
chercheurs. Elle ne joue qu’un rôle indirect dans l’élaboration des règles de droit .toutefois elle
éclaire les magistrats et leur permet d’argumenter leurs décisions.
1-les juridictions :
Ce sont des juridictions de droit commun qui ont une compétence générale. Elles comprennent :
-les juridictions communales et d’arrondissement : Elles sont créées par le dahir du 15 juillet
1974.Elles interviennent, en matière civile pour les affaires dont la valeur n’excède pas 1000 dhs.
-les tribunaux de première instance : ils ont une compétence générale qui couvre les affaires civiles,
sociales, le statut personnel et successoral, le domaine immobilier et financier. En matière pénale, les
tribunaux de première instance jugent les contraventions et les délits.
Ces tribunaux jugent en premier et dernier ressort, toutefois leurs décisions peuvent faire l’objet
d’appel auprès des juridictions supérieures.
-les cours d’appel : leurs compétences consistent à examine en dernier ressort les jugements rendus
par les tribunaux de première instance et instruisent en matière pénale. Elles rendent des arrêts.
-la cour suprême : elle se situe au sommet de l’organisation judiciaire. Elle ne juge pas, mais s’assure
de la conformité des jugements et arrêts qui lui sont soumis.
-l’excès de pouvoir,
Elle reçoit des pourvois en cassation des décisions rendues par les juridictions inférieures.
Ce sont des juridictions qui interviennent que dans les domaines qui leur sont réservés par la loi. Elles
comprennent :
Créées par la loi n 53-99 du 06/01/1997, les juridictions commerciales sont compétentes pour
connaitre des litiges relèvent du domaine commercial.il s’agit essentiellement :
Ce tribunal est compétent pour juger les militaires en infraction (crimes, rebellions) et les civils pour
atteinte à la sûreté aussi bien intérieure qu’extérieure de l’Etat (port d’armes détention
d’explosifs…).
-les litiges relatifs à la situation individuelle des fonctionnaires de l’état, des collectivités locales et
des établissements publics.
1-les magistrats :
Appelés également : magistrature assise, ils ont pour fonction de trancher les litiges et de prononcer
les jugements. Ils sont inamovibles.
Ce sont des magistrats du ministère public ayant pour fonction la défense de l’intérêt général de la
société.
Ils ont pour mission d’assister les magistrats et de fournir de l’aide aux justiciables. Il s’agit
principalement des greffiers, des huissiers, des experts et des avocats.
Période 2 : les personnes et les biens
Ou
Ou
-La capacité juridique est l’aptitude d’une personne à jouir et à exercer des droits .c’est la règle.
-L’incapacité à exercer des droits par une personne est une exception.
-le domicile
-la nationalité
SCHEMA
Période 3 : les obligations et les contrats :
L’obligation est un lien de droit en vertu duquel une personne doit faire, ne pas faire ou donner
quelque chose à une autre. Elle peut provenir d’un acte juridique, d’un fait juridique ou imposée par
la loi.
La preuve de l’obligation revient au demandeur. Elle peut s’éteindre par le paiement, la novation ou
la compensation.
Dans certains cas l’obligation disparait sans exécution : par la remise de dette, la force majeure ou la
prescription extinctive.
Le contrat est un acte juridique par lequel une personne s’oblige à donner, faire ou à ne pas faire
quelque chose. La validité du contrat repose sur deux séries de conditions :
Les conditions de forme : selon les cas, le contrat peut être écrit ou simplement verbal.
La responsabilité contractuelle repose sur trois conditions : le dommage, le fait générateur et le lien
de causalité. Le créancier lésé demande par une mise en demeure adressée au débiteur le versement
de dommages intérêts.
Partie 2 : éléments du droit commercial
Sont commerçants ceux qui exercent des actes de commerce et en font leur profession habituelle et
indépendante.
Seuls les actes de commerce par nature permettent l’identification des commerçants car ils sont
commerciaux par leur nature et indépendamment de la qualité de leur auteur. Ces actes sont
contenus dans les articles 6 et 7 du code de commerce. Par ailleurs, le code de commerce nomme
expressément acte de commerce, la lettre de change et le billet à ordre résultant d’une transaction
commerciale (actes de commerce par la forme).
Quant aux actes de commerce par accessoire, ils sont définis par l’article 10 comme étant ceux
acceptés par le commerçant à l’occasion de son commerce. Concernant les actes mixtes, leur régime
es défini par l’article 4 du code de commerce : les règles du droit commercial s’appliquent à la partie
pour qui l’acte est civil, sauf disposition spéciale contraire.
Le commerçant doit tenir une comptabilité conforme aux dispositions de la loi 9-88 relative aux
obligations comptables des commerçants.
Les livres comptables dont la tenue est obligatoire d’après cette loi sont :
Selon la loi comptable 9-88 les commerçants dont le chiffre d’affaire annuel est supérieur à sept
million et demi (7.500.000 dhs) à produire tous les états de synthèse.
Le code de commerce, dans son article 26 oblige les commerçants à classer et à conserver pendant
dix ans à compter de leur date les originaux des correspondances reçues et des copies des
correspondances envoyées.
Parallèlement aux obligations comptables, les commerçants sont obligés d’ouvrir, pour les besoins de
leur commerce, un compte bancaire ou postal.
-un registre central institué par dahir en date du 11 mai 1921 tenu à l’office de la propriété
industrielle de Casablanca.
Une fois inscrit, le commerçant reçoit un numéro d’immatriculation qui doit obligatoirement figurer
sur tous les papiers commerciaux.
Tout changement ou modification se rapportent aux faits dont l’inscription est obligatoire doit être
mentionné dans le registre.
En matière de publicité, il convient de rappeler que les sociétés commerciales de par les lois qui
régissent, sont tenues de procéder à une publicité parallèle au bulletin officiel et dans un journal
d’annonces légales à l’occasion de leur constitution.
Ils peuvent être décomposés en quatre groupes : la clientèle et l’achalandage, le droit au bail , les
éléments de la propriété industrielle et artistique .
La clientèle et l’achalandage :
Elle comprend l’ensemble des personnes qui s’approvisionnent d’une façon régulière et périodique
chez le même commerçant, alors que l’achalandage désigne la clientèle de passage.
Le commerçant est rarement propriétaire du local où il exploite son fonds de commerce. Il l’occupe
en tant que locataire, en exécution du contrat de bail conclu avec le bailleur.
Le contrat de bail appelé parfois « droit de la propriété commerciale » peut être soit à durée limitée
ou à durée illimitée. La durée du contrat peut être renouvelable, à défaut, le bailleur est obligé
d’indemniser le commerçant locataire : indemnité d’éviction.
Il s’agit des brevets d’invention, des dessins et modèles industriels, des marques de fabrique et de
commerce, du nom commercial
C’est m’appellation sous laquelle une personne exerce son activité commerciale, ce peut être :
-un pseudonyme
1.1.3.2-l’enseigne
1.1.3.3-les marques
Ce sont des signes qu’un commerçant a posé sur les marchandises pour les distinguer de celles d’une
entreprise concurrente exerçant la même activité.
Les brevets d’invention sont des titres délivrés par l’autorité publique (OMPIC) qui confèrent à leur
titulaire un droit exclusif d’exploitation.
Les dessins sont des dispositions de traits ou des couleurs représentant des images, quelque soit leur
mode de fabrication. Les modèles sont plus précisément une forme plastique quelconque.
Il s’agit principalement des droits d’auteur, des logiciels et des tableaux artistiques.
Les marchandises font partie du fonds de commerce bien qu’elles ne soient pas comprises dans le
nantissement ou la vente du fonds
-de la concurrence
-du bailleur
La concurrence déloyale est le fait d’un commerçant qui, de mauvaise foi, détourne ou tente de
détourner la clientèle ou de nuire aux intérêts d’un concurrent par des moyens illégaux ou contraires
à l’honnêteté professionnelle.
Le tribunal saisi, peut condamner le commerçant fautif au paiement des dommages-intérêts ou à une
peine d’emprisonnement.
Aux termes du contrat de bail, le bailleur est généralement tenté de donner congé à son locataire.
Cette situation préjudiciable pour le locataire, est régie par le dahir de 1955 relatif aux baux
commerciaux.
Ce dernier accorde au commerçant un véritable droit au renouvellement du bail sous certaines
conditions, sinon le bailleur est condamné à verser au locataire une indemnité d’éviction égale au
préjudice subi.
Le fonds de commerce est un bien sur lequel il est possible d’effectuer des opérations : vente ,
nantissement , location.
La vente du fonds de commerce consiste dans la vente d’un meuble incorporel. Elle est régie par les
principes généraux de toue vente (le COC), et par des règles particulières posées par la loi n 15-95
formant code de commerce destinées à protéger les créanciers du vendeur et l’acheteur contre les
fraudes du vendeur.
L’acte de vente doit être constaté par un écrit authentique ou sous-seing privé. Un extrait de l’acte
doit être publié au bulletin officiel et dans un journal d’annonces légales.
En cas de vente à crédit, le vendeur court le risque de non recouvrement de sa créance. C’est
pourquoi, le législateur est intervenu pour le protéger en lui accordant des privilèges et une action
résolutoire.
-le droit de préférence : le vendeur impayé peut se faire rembourser avant les autres créanciers
même si le fonds de commerce a changé de main. Pour bénéficier de ce privilège, il suffit de le faire
inscrire dans un délai de quinze jours à compter de la date de l’acte de vente.
-le droit de suite : il lui permet de saisir et faire vendre le fonds, entre n’importe quelles mains qu’il
se trouve.
1.2.2.2- action résolutoire
Le vendeur impayé peut demander l’annulation de la vente et reprendre son fonds de commerce.
En dehors de l’obligation commune à toute vente, l’acheteur est tenu d’effectuer une publicité
légale, pour informer les créanciers du vendeur. Il supporte en outre les frais d’acte.
En cas d’inexécution des mentions figurant dans l’acte de vente, l’acheteur peut demander la nullité
du contrat pour cause de dol
Il est normal que le vendeur soit tenu d’une obligation de non concurrence à l’égard de l’acheteur.
Sinon celui-ci peut faire valoir ses droits en vertu des dispositions légales relatives à la concurrence
déloyale.
Toute cession d’un fonds de commerce doit être inscrite au registre de commerce et publiée au
bulletin officiel et dans un journal d’annonces légales à deux reprises avec un intervalle de huit jours
au moins et de quinze jours au plus.
Et dans les trente jours qui suivent la dernière insertion, tout créancier peut faire opposition à la
remise du prix au vendeur. En outre, si un créancier estime le prix insuffisant, il peut demander la
vente du fonds aux enchères en se portant le premier adjudicataire à un prix supérieur à celui
contesté d’un sixième : c’est la surenchère du sixième.
Le nantissement :
Pour garantir une dette, un emprunt auprès d’une banque, le propriétaire du fonds de commerce
peut le donner en gage au créancier gagiste. Il s’agit d’un gage sans dépossession.
-l’enregistrement de l’acte, cette inscription n’est pas remise à la publication dans les journaux.
Le nantissement peut porter sur les éléments énumérés à l’article 80 (document 2 relatif aux
éléments constitutifs du fonds de commerce) à l’exclusion des marchandises.
En cas d’insolvabilité du débiteur, le créancier nanti peut exercer ses privilèges à savoir le droit de
préférence et le droit de suite. En cas de pluralité de créanciers gagistes, une procédure d’ordre est
établie selon la date d’inscription au registre de commerce.
C’est un contrat par lequel le propriétaire ou l’exploitant d’un fonds de commerce en concède
totalement ou partiellement la location à un gérant qui l’exploite à ses risques et périls.
Il doit être publié dans la quinzaine de sa date, sous forme d’extrait au bulletin officiel et dans un
journal d’annonces légales.
- A l’égard du bailleur :
Ce dernier est tenu de faire modifier son inscription personnelle au registre de commerce avec la
mention expresse de la mise en gérance libre.
De même que le bailleur du fonds est solidairement responsable avec le gérant libre des dettes
contractées par celui-ci à l’occasion de l’exploitation du fonds pendant une période de six mois à
partir de la date de la publication du contrat.
Il est tenu d’indiquer sur tous les documents relatifs à son activité commerciale son nom, son
numéro d’immatriculation au registre de commerce et sa qualité de gérant libre du fonds.
D’après l’article 152 du code de commerce, lorsque le contrat de gérance libre est de nature à porter
préjudice aux créanciers du bailleur du fonds, le tribunal de ressort peut déclarer, exigible les
créances antérieures ayant pour cause l’exploitation du dit fonds.
Ma demande tendant à déclarer l’exigibilité des dites créances doit être introduite dans un délai de
trois mois à compter de la date de la publication.
3.1- la fin du contrat
La fin de la gérance libre rend immédiatement exigible les dettes afférentes à l’exploitation du fonds
contractées par le gérant libre pendant la durée de la gérance.
Le chèque est un écrit par lequel l’émetteur donne l’ordre au débiteur (le tiré) de payer la
somme y figurant au bénéficiaire ou
le chèque est un moyen de paiement. Son émission préalable, la disponibilité de la provision.
Il circule d’endossement.
Le chèque n’est pas un moyen de crédit ; il n’est pas moyen de garantie.
L’émission d’un chèque sans provision est un crime cor qui relève du droit pénale ;
l’émetteur de chèque sans provision est passible d’emprisonnement et de pénalités.
Le recours faute de paiement doit être constaté par un protêt lequel doit être dressé dans le
délai de présentation.
La lettre de change est un écrit par lequel le créancier (le tireur) donne l’ordre au débiteur (le
tiré) de payer au bénéficiaire, une somme donnée à une échéance déterminée.
La lettre de change est un effet de commerce par la forme. La lettre de change est un moyen
de mobilisation des créances. Elle circule par voie d’endossement.
La disponibilité de la provision n’est exigible qu’à l’échéance.
Le non-paiement de la lettre de change à l’échéance permet au créancier de faire valoir
l’intérêt de retard, de faire saisir le patrimoine du débiteur en vue de se faire payer. Le litige
en matière de la lettre de change relève du droit commercial.
Le billet à ordre est un écrit par lequel le souscripteur s’engage à payer une somme, à une
personne, à une échéance déterminée.
Le billet à ordre obéit aux mêmes dispositions que la lettre de change en ce qui concerne :
-l’endossement
-l’échéance
-le paiement
-le recours faute de paiement
-les protêts....