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Toutes les sociétés définissent en leur sein des valeurs qui peuvent avoir une
importance variable, pour certaines d’entre elles, toutes violations, n’aura pour
conséquence que soit l’annulation, soit une réparation d’autre valeur social, verront
leur violation sanctionne principalement par une répression(la peine) c’est le cas du
droit pénal ou science criminelle. C’est un ensemble multiple, varié, dans lequel on
trouvera, tout d’abord le droit pénal général qui définit la politique criminelle d’un
Etat. Le DP devra définir tous les comportements interdits, ainsi que les sanctions
applicables. Au côté du droit penal general, existe le droit pénal spécial qui est l'étude
de chaque infraction prise isolement, et examine à la fois, dans ses éléments
constitutifs, mais aussi dans sa répression
la criminologie est l'étude des phénomène sociaux sur le comportement
criminel
La criminalistique est l’apport de la science dans la compréhension des
phénomènes criminels
La pénologie ou science pénitentiaire qui est l'étude de la peine dans ses
natures et enfin procédure pénales(parcours entre l’infraction et la peine): c’est l'étude
du parcours des différentes étapes du processus entre la commission d'infraction et les
frictions infligés on etuderas donc, les conditions de constatation des infractions, les
preuves, les principes directeur de la procédure, les autorités compétentes en cas de
poursuite, en matière de jugement, les voies de recours,...On dit donc que, la
procédure pénale , c’est le trait d’union entre l’infraction commise et constate et la
sanction qui est infligée, voir execute. Pour qu’elle puisse être crédible, elle doit se
dérouler dans un contexte, qui assure l'équilibre. La procédure pénale est donc avant
tout un droit du compromis. Compromis entre la défense des intérêts de la société,
mais aussi les intérêts de la personne poursuivie. En effet, quelque soit l'abomination
d’un crime, les société moderne considère que, c’est un honneur pour un État que de
donner à la personne qui a troublé l’ordre social des garanties, lui permettant d'être
juge convenablement(Droit de la défense) contre droit de la société. Nous allons
étudier l’histoire de la procédure pénale camerounaise et pour contextualiser la
procédure pénale camerounaise vis à vis des autres procédures.
L’histoire de la procédure Pénale camerounaise emprunté à l’histoire politique
du Cameroun. Le Cameroun a subi la double influence politique de la france, dans sa
partie oriental, et de la grande bretagne dans sa partie occidental. Chacun des pays, la
France d’une part et la GB vont instaurer sur le territoire de sa compétence son
système politique et juridique. Dans la partie oriental, le décret de 1838, in store
l’application du code d’instruction criminel, 1808 qui était en vigueur en france. Ce
code d’inscription subdivise la procédure pénale en 3 parties; Une phase d'enquête
préliminaire, une phase d’instruction, une phase de jugement. Quelque aménagement,
vont à peine altéré ce dispositif, jusqu’en 1972 qui voit l’intervention l’ordonnance du
26 Août 1972, qui supprime le juge d’instruction tout en maintenant la phase
d’instruction celle-ci étant désormais confiée au parquet qui devient alors magistrat
instructeur ,plusieurs tentatives de modifications, vont être initié sans qu’aucune d’elle
n’aboutissent, dans le même temps, il existe à la fois des juridictions coutumière du
côté anglophone, mais la procédure pénale est surtout dominé par le criminal
procedure Ordinance ainsi que par des principes d’inspiration jurisprudentiel du
nigeria ces deux système vont donc coexister l’un à côté de l’autre c’est ce qu’on a
appelé le dualisme juridique qui offrait l’avantage du respect de la spécificité de
chaque entité mais présente l'inconvénient d’une justice à double vitesse qui offrait un
façon différente de juger selon le système dans lequel on se trouvait, il y avait donc là
une atteinte manifeste à l'égalité de tous devant la justice, une unification, de la
procédure pénale était indispensable pour unifier le droit c’est ainsi qu'après trois ou 4
tentatives infructueuses, un projet de loi sera adopté par l'assemblée national en 2005
portant code de procédure pénal il entrera en vigueur le 1 janvier 2007. Préparation du
dossier et examen du dossier.
SOURCES
SOURCES NATIONAL
- Nous avons la constitution, dans le bloc de constitutionnalité, nous avons le
préambule qui est constitué déclaration universelle de droit de l’Homme. C’est
donc de là que le code de procédure pénale tire des principes comme celui de la
légalité, c’est aussi lui qui impose le principe de la présomption d’innocence.
C’est enfin elle qui prévoit la haute trahison ainsi que la responsabilité des
membres du gouvernement
- La deuxième source national, c’est la loi, elle désigne deux sens :large renvoi à
tout texte et au sens restreint qui est celui qui a été voté par le parlement
bicaméral cela étant, de nombreux texte de procédure pénale, étant souvent le
fait du gouvernement(Ordonnance)
- Les principes généraux, c’est des règles non écrites, mais ce caractère de
manque de matérialité, n'enlève pas son caractère fondamental elles ont été
consacré par la cour suprême qui leur a donné leur force, c’est le cas pour la
parole donnée en dernier à la personne poursuivie. Cependant, l’intervention du
code de procédure pénale, a deux séries de conséquences, sur la mission d’un
principe général dans la procédure pénale, une conséquence positive en ce sens
que tous les principes généraux ont été repris par le code, elle est négative dans
la mesure ou la violation d’un droit qui en découle, échappe désormais au
control du juge
- La jurisprudence a deux sens: elle peut être comprise de manière qualitative et
quantitative. Du point de vu quantitatif, elle désigne toutes les décisions rendu
par les cours et tribunaux pendant un an sur un territoire donné, du point de vu
qualitatif, elle désigne la façon de juger , la réponse type art 7 de la loi de 2006
la décision de la cours suprême toutes section réuni ,s’impose au juridiction
inférieure
SOURCES SUPRANATIONALES
1-Le DPG et PP ont ensemble de définir la réaction de la société, face à une infraction
sauf que, le droit penal general est considéré comme le droit de fond en ce qu' il
détermine d’abord les comportement anti-sociaux ainsi que les sanctions attachées, la
PP est un droit de forme, elle définit le processus de mise en oeuvre de la sanction, les
deux ont aussi en commun que leur règles ne peuvent s’appliquer que devant les
juridictions étatiques, en plus, leur violation entraîne la nullité qui peut être soit
virtuel, soit textuelles quand elle n’est pas expressément connue. Enfin elles ont en
commun, la recherche permanente de l'équilibre. ils sont antithétique recherche des
intérêts de la société d’une part et et les intérêts de la personnes protège
Au termes de l’art 59, <Tous infractions peut donner à une action publique et
eventuellement, a une action civil> de cette lecture, il ressort que la commission d’une
infraction, a occasionné un trouble à l'ordre public devrait donc être sanctionné par
l'eglise d’une peine à son auteure, l’action public est donc en l’action principal, dont
le but est la répression, cependant, elle peut aussi avoir occasionné une victime, qui
aura des droits à faire valoir, la loi lui accorde la possibilité d’obtenir réparation, elle
le fera donc par le billet d’une action civil incluse ou non dans le cour du procès pénal
dont elle ne sera qu' accessoire et dont la finalité sera réparatrice
Au terme de l’Art 59 al 2 l’action publique est définie comme <celle qui tend à
faire prononcer contre l’auteur d’une infraction une peine ou une mesure de sûreté…
>Nous allons donc étudier les sujets et la mise en œuvre de l’action publique.
Au terme de l’art 60, l’action publique est mise en mouvement, par le ministère
public, mais elle peut aussi l'être par la victime ou par les administrations toutefois,
une fois déclenché, prérogative n’est donné qu’au seul ministère public pour l’exercer.
A-MINISTERE PUBLIC
2-Saisit de la juridiction
B-ADMINISTRATION.
C-LA VICTIME.
Cependant , jusqu’en 2016, le délinquant était toujours une personne physique, mais
maintenant il peut être une personne morale
A-PERSONNE PHYSIQUE.
C’est celui qui a commit le fait d’un élément matériel et moral, ce fait doit
avoir une conséquence d’engager sa responsabilité pénale en matière d’auteur, de
coauteur il peut être complice d’une infraction consommée ou tente ou alors receleur.
Peut être délinquant, la personne physique qui est âgé d’au moins 10 ans révolue au
jour de la commission de l’infraction dont les facultés mentale, n’ont pas ete altere
selon l’art 14 du code pénal
B-PERSONNE MORAL.
L’action publique peut s'éteindre avant ou après avoir été mise en œuvre. L’art
62 du code pénal énumère les causes de l'extinction de l’action publique. L’action
publique peut s'éteindre, soit parce que l’action civil qui lui est liée s’est éteinte, soit
pour des causes qui lui sont propres.
L’action publique est d’interet general, alors que l’action civil, elle est d'intérêt
privé, l’une et l’autre sont indépendantes, l’action civil est même l’accessoir de
l’action publique pourtant la disparition de l’action civil, va avoir des conséquences
sur l’action publique t’elle est le cas, si la victime renonce à l'action civil ou bien si
elle transige avec le délinquant. Mais ce principe, connaît des atténuations, par
exemple en cas de diffamation lorsque la plainte de la victime est une condition de la
poursuite sont retrait est une action publique, de la même manière, si le tribunal est
saisi par citation direct, de la victime, il se désiste, le ministère public n’a pas d’autre
choix que de prendre à son tour des réquisitions dans le sens du désistement. Les deux
actions sont donc souvent dépendantes l’une de l’autre et dans certaines hypothèses, la
disparition d’action civile va avoir une influence sur l'existence même de l’action
publique dont elle va entraîner automatiquement l'extinction deux hypothèses sont
proposées: la transaction et ensuite le retrait de la plainte.
A-LA TRANSACTION
Elle est prévue à l’art 62 al 1(62-1f) c’est l'hypothèse dans laquelle, certaines
ad ont la possibilité de transiger avec le délinquant, en échange de l’abandon des
poursuite, elles obtiennent la reconnaissance d’infraction et le payement d’une somme
d’argent ou l'exécution de certaines obligations c’est le cas des infractions douanière,
fiscale, économique,code de la route,...
Il est prévu à l’art 62-1h qui vise l'hypothèse dans laquelle, c’est la victime elle
même qui a mis fin à l'action publique, ce qui exclut l'hypothèse où la victime a
déposé une plainte simple devant le procureur de la république ou auprès des autorités
de police et gendarmerie
- Le décès du délinquant: Elle arrête l’action publique, quel que soit le stade, il
n'y a que l’action publique, mais l’action civile peut survivre , la mort ne
bénéficie qu'à la personne décédée exp: lorsqu’il a des complices,...
- La prescription: D’une manière générale, la prescription doit s’entendre,
comme étant la conséquence de l'écoulement du temps sur un droit et il s’ajoute
sur le droit de deux manières: Soit favorablement; le droit qui n'était pas encore
dans votre patrimoine vous finissez par l'acquérir on dit alors que la
prescription est acquisitive, mais dans d’autres hypothèse, le temps va jouer à
l'envers c’est dire que le droit qui était dans le patrimoine fini par sortir par le
seul écoulement du temps c’est la prescription extinctive(Partie qui vient
souvent dans le devoir). en matière pénale, il existe deux forme de prescription
extinctive:
Extinction de la peine: un individu , reconnu coupable et condamné, ne sera
plus autorisé à écouler sa peine passé un certain temps.
l’action publique: L'écoulement du temps, va rendre inopérante l’action
publique qui ne peut plus être déclenchée car le temps aura passé, cette
conception donne lieu à de grands débats philosophiques. A l’inverse, les
tenants de la prescription, disent qu’il faut former les autorités à agir vite
d’autre justifie la prescription, par la notion de bonne administration de la
justice l'idée c’est de dire que , plus on s'éloigne dans le temps, moins on est
proche de la liberté judiciaire, le délinquant change. Le temps entraîne le
dépérissement de la preuve. Or, en procédure pénale, il vaut mieux un coupable
libre qu’un innocent condamné. Avec le temps, la personne a déjà subi la
sanction dans laquelle il a vécu en grâce d'être interpellé. Quoi qu’il en soit
nous allons essayer d'examiner le délai de prescription et des circonstances qui
peuvent agir sur la prescription comme interruption.
Délai: Ils sont prévus à l’art 65 et varie selon la prescription
AP P
CONTRAVENTION 1 an 2 ans
B-CAUSES EXCEPTIONNEL
Nolle Prosequi, l'arrêt des poursuites contre restitution du corps du délit,la
dénonciation du projet terroriste.
- Nolle Prosequi: En application de l’art 54 du code de procédure pénale, le
procureur general, pres de la cour d’appel, peut sur autorisation écrite du
ministre de la justice, requérir par écrit, puis oralement l'arrêt des poursuites
pénales, à tout stade de la procédure, pour respecter la paix social.
- Une disposition identique, est prévu à l’art 18 al 1 de la loi du 14 décembre
2011 modifié par la loi de juillet 2012, portant création du TCS au terme
duquel en cas de restitution du corps du délit, le procureur général près le
tribunal peut sur autorisation du ministre de la justice peut arrêter les poursuites
engagées.
- L’exemption des poursuites: L’art 16 de la loi du 29 decembre 2014, portant
repression des actes de terrersime qu’en < Exempte de toute poursuite, toute
personne qui s’etend concerte avec autruit, pour commettre un acte de
terrorisme et avant tout commencement d’execution, en donne connaissance
permet d’eviter la realisation de l’infraction ou bien, permet d’identifier, ses co-
auteurs ou complices.
Dans le régime procédural camerounais qui est inquisitoire, et qui confie à des
institutions(Des magistrats) le soin de déclencher l’action publique, la victime ne
pouvait avoir qu’un rôle secondaire, accessoire. Le législateur camerounais, a entendu
attribuer à la victime, une place, qui sans être insignifiante, indique que ce n’est pas
normalement d’elle qu’est attendu, la réponse judiciaire, à l'infraction l’action
publique devant d’abord être exercée par son titulaire. On verra donc que bien
qu’appartenant à son titulaire, l’action civil peut aussi être exercée par d'autres
personnes et elle peut être exercée contre des personnes que la loi a également
désignées nous verrons la coexistence des deux actions publique et civile va nécessité
que nous envisagions les rapports entre elles.
Elle appartient naturellement à la victime, mais elle peut aussi être engagée par
tout ce qui a subi l’infraction.
La victime peut être, soit une personne physique, soit une personne morale. En
droit pénal camerounais, la victime peut vouloir obtenir sa réparation, sur le dommage
qu’elle aura subi à la suite de l’infraction elle peut choisir de le faire devant le juge
répressif, deux situations vont se présenter.
B-INTÉRÊT À AGIR
Cf cour droit civil. très nécessaire pourtant ce n’est pas toujours parce qu’on n’a un
intérêt à agir qu’on est victime, mais c’est le contraire, c’est parce qu’on est victime
qu’on n’a intérêt à agir.
C-CAPACITÉ À AGIR
Cf cours Procédure civil
Sous réserve, en cas de décès de la victime, l’action civil est dévolue à ses
héritiers, de sorte que ceux-ci ont deux actions en cas de décès.
- ACTION ORIGINEL: En prolongement de celle de leur auteur solliciter un
action pour les préjudices de la victime si elle était vivante en raison du
préjudice subi par celui-ci mais aussi au même moment.
- UNE ACTION EN LEUR PROPRE NOM: en raison du préjudice subi par eux
mêmes.
La victime peut être une personne morale, ayant subi un préjudice en raison d’une
atteinte à ses biens, ou à son image. Cependant, des difficultés peuvent naître, lorsque
ces êtres collectifs que sont les personnes morales agissent pour la protection d’un
intérêt collectif. qu’elle incarne. En effet, le risque peut être substitué. L'intérêt
collectif, défendu par ses êtres, ressemble souvent à l'intérêt général, que défend
l'intérêt public, les deux sont une somme d'intérêt individuel, et il n'y a pas une ligne
de démarcation précise. Dans tous les cas, la procédure pénale, autorise la constitution
de partie civile, à la fois de personne morale de droit privé, d’une part et des personnes
morales de droit public d’autre part.
P1: DÉLINQUANT
il s’agit des parents.ils pourront y échapper s' ils arrivent à prouver qu’il leur
est impossible de créer une infraction, c’est aussi le cas des commettant; eux ils
peuvent s'exonérer a condition de prouver que le délinquant a abusé de ses fonctions.
voir arrêt cour de cassation, du 27 octobre 1883, Bulletin criminel de 1984 sous le
numéros 2072. Quant à l’assureur, il peut désormais, a la demande de la victime, être
cité à comparaître, pour s’entendre condamner solidairement avec l'assureur a réparer
le préjudice, c’est ce que nous dit l’art 72 du cpp.
P3: L’ADMINISTRATION.
Elle peut, etre appele a reparar les conséquences, d’une infraction commise par
le fonctionnaire, pour cela il faut distinguer deux hypothèses:
H1: La faute commise est une faute détachable du service,c’est à dire une faute
personnelle, c’est le fonctionnaire seul, le fonctionnaire, ne peut pas être responsable.
H2: Faute non détachable; L’administration va être tenue de réparer, à charge
pour elle, d’initier une action récursoire, contre le fonctionnaire, pour qui elle a payé.
S’agissant de la juridiction compétente, normalement c’est la juridiction admi qui
devrait être saisi. Cependant, à titre exceptionnel, c’est la compétence judiciaire qui
sera retenue dans l'hypothèse suivante: Dommage causé par un véhicule cause à l'adm,
quand il s’agit d’un membre d’enseignement public,lorsque le dommage résulte d’une
atteinte à l'intégrité individuel art 236 cpp
COMPÉTENCE MATÉRIELLE
Voir TD; les juridictions de droit commun(Lorsqu’il n'y a pas de texte qui lui
attribue une compétence particulière:TPI,TGI) et d’exception en matière de jugement
et instruction
COMPÉTENCE PERSONNELLE.
COMPETENCE TERRITORIAL
Il peut être soit l'exigence d’une plainte préalable de la victime, soit la levée
d’une immunité parlementaire.
❖ OBSTACLES ABSOLUS
❖ Ne pas poursuivre:
On parlera du classement sans suites, c’est une décision qui relève de son
pouvoir unique. On appelle ca l'opportunité des poursuites, non seulement il rendra sa
décision, mais cette décision peuvent lui être imposé par les événements, et cette
décision relève du fait que les faits poursuivie ne constitue pas une infraction Pénale,
aussi si l’auteur n’est pas identifié, ça pourrait enfin être le cas, lorsque le plaignant a
retiré sa plainte. Le classement sans suite n'est pas une décision définitive, le
Procureur de la république, pourra de lui même revenir sur sa décision, et engager des
poursuites. Le classement sans suite n'est pas une décision juridictionnel, mais
administrative, elle ne peut pas être attaquée par des voies de recours. Dès lors, face à
la décision du procureur de la république, le plaignant ne dispose plus que de la
possibilité de reprendre la procédure à son compte.
Deux voies s'offrent à lui, soit la saisie du juge d’instruction, soit celle du
jugement.
- Saisie du juge d’instruction: Le Pr va saisir le juge d’instruction, soit de façon
contrainte, soit de façon facultative. Le procureur de la république sera obligé
lorsqu’il s’agit d’un crime commis par un majeur ou mineur ou lorsqu’il s’agit
d’un délit commis par un mineur, il aura le choix en revanche, c’est lorsqu’il
s’agit d’un délit ou contravention. Dans tous les cas, il devra soit prendre un
réquisitoire introductif d’instance, soit il le fera alors que l'instruction est
ouverte et réquisitoire supplétif.
- Saisit direct de la juridiction: Quand la loi ne lui impose pas une information
judiciaire, le procureur de la république peut saisir directement la juridiction de
jugement de deux façons, soit par citation directe procédure de flagrant délit.
L’action civil peut être jointe à l’action publique tout comme elle peut être
exercée séparément. L’Art 61 du CP, donne à la victime, une option, entre la voie
civile et la voie répressive, la victime pourra se joindre à l'action publique par voie
d’intervention ou bien mettre elle même en mouvement l’action publique par une
plainte avec contribution de partie civil, ou par une citation direct. Cette réparation
peut être sollicitée par une assignation. Autre fois, en raison du principe de Electa
navia, lorsque la victime avait choisi entre la voix civil et pénal son option est
irrévocable. Aujourd’hui cette option est partiellement recevable. Nous allons donc
envisager la condition de cette option ainsi que les conséquence de l’option.
❖ CONDITION DE RÉPARATION.
Il faut d’abord, que les deux actions coexistent. Avant, en raison de la règle
d’accessoire, l’extinction de l’action publique, action principale, emportait l’extinction
de l’action civile. Aujourd’hui les deux prescriptions sont déconnectées, chaque action
obéit à son régime, la partie civile doit également avoir le choix ; l’action civile est
une action à double détente répressive et réparatrice. La partie civile peut donc vouloir
ne demander que réparation, mais elle peut aussi vouloir participer. Ainsi par
exemple, devant la cour de sûreté de l’Etat. Elle sera obligée de faire d’abord le procès
pénal, Tout comme elle n’a pas d’option, de la même manière, la partie civile est
obligée de porter son action devant le juge pénal. Cette option est devenue
irrévocable, à condition que la partie civile soit préalablement désistée de l’action
civile engagée.
❖ LES CONSÉQUENCES.
Elles vont être différent selon que la partie civil a choisi la loi Pénale, ou la
voix civil. Si elle choisit la voie pénale, le code de procédure Pénale, lui donne des
prérogatives sur l’action pénale, la victime bénéficie des mêmes droit que le mise en
cause. Si elle fait le choix de la voix civil, elle va se soumettre au règles du droit civil
sauf que les deux actions peuvent co-exister le juge civil saisi l’action civil de la
victime est obligé de surseoir à statuer parce que le criminel tient le civil en l'État>
lorsque le juge pénal aura rendu sa décision, celle-ci s'impose au juge civil, qui ne
peut pas se libérer, autrement dit si le juge pénal a reconnu la culpabilité, le juge civil
ne peut qu' accorder la réparation. De la même manière, si le juge répressif, a relaxé
ou acquitté, il est obligé de rejeter la demande en réparation car ce qui a été jugé au
pénal, a autorité sur le civil>
C’est la phase qui se situe entre l'enquête et le jugement. Elle a pour objet
l’approfondissement des recherches entreprises par la police judiciaire dans l'enquête
préliminaire, elle est obligatoire en cas de crime de majeur et mineur, en matière de
délit de mineur et facultative dans les autres cas. L’art 184 du cp, dit qu’elle est
secrète, 165 dit que la procédure est écrite. A l’issue de nombreuses démarches, au
cours de son office, le juge d’instruction rendra une ordonnance de règlement qui peut
être un non lieu ou non droit. Auparavant, il devait avoir été saisi. Il est mis en œuvre
par les pouvoirs qui sont les siens de nombreux actes(chap 2). ces pouvoirs peuvent
avoir des conséquences sur la liberté(chp3).
Le juge d’instruction sera donc saisi, soit par réquisitoire introductif par la
partie civile soit par .Il pourra donc soit accepter, soit refuser.
Il est saisi In Rem, il n’est lié que par les faits de l’acte de saisine, ca veut dire
qu’il n’est pas saisi In Persona, ca veut dire qu’une plainte avec option de partie civil,
a partir du moment qu’il est saisi, il peut inculpé toute personne ayant un lien avec les
faits qui ont été imputé.
Si au cours de ses recherches qui lui ont été présentées, il lui vient de découvrir
des faits nouveaux, qui peuvent avoir le caractère d’une infraction pénale, il ne peut
pas instruire de lui-même sur les faits. S' il veut aller au-delà, il est obligé de solliciter
un réquisitoire supplétif.
Il peut être soit volontaire, soit imposé. Il sera volontaire d’une part. Il peut être
dessaisi à cause de connexité, indivisibilité, quand au D non volontaire, il interviendra
soit par décision du président, soit dans le cadre des règlements des juges, soit en
raison d’un renvoi ordonné par la chambre de contrôle d’instruction. La bonne
administration de la justice
SECTION 1 : GÉNÉRALITÉS
P1: INCULPATION
Le juge, pour lui permettre de réaliser les actes qui relève de son pouvoir, doit
donner à la personne un statut juridique, il va donc devoir procéder à son inculpation.
A-MANDAT
Il est definie comme etant un acte écrit, par lequel un magistrat, ordonne la
comparution ou la conduite d’un individue devant lui, ou il ordonne la détention
provisoire, ou bien l'incarcération ou enfin la recherche d’un objet il existe donc deux
catégorie de mandat, les mandats qui concernent les personnes, soit pour les faire
comparaître, soit pour les prive de liberté,les mandats qui vise
B-ORDONNANCE
Ils peuvent procéder au confrontation, ils peuvent procéder à l' audition, ils
peuvent ordonner des perquisitions, des saisies, le juge IL peut déléguer par le billet
des commission rogatoire qui peuvent être des commission national et international.
CHAPITRE 3:
B-ORDONNANCE DE RÈGLEMENT.
1-Ordonnance de renvoi
C’est ce qui intervient lorsque le juge estime que tous les éléments sont là et il
va passer le document au ministère public. L’ordonnance de renvoi, n’a pas autorité
de la chose jugée(opinion). Il dessaisit le juge d’instruction.
2-Ordonnance de non-lieu
Il peut être contrôlé par les acteurs de deux manières, soit par le billet de la
nullité, soit par l’exercice des voies de recours.
SECTION 1: LA NULLITÉ
La nullité peut être définie, comme étant la sanction, qui est encourue par un
acte juridique, en l'occurrence, une ordonnance du juge entaché d’un vice de forme ou
une irrégularité de fond susceptible de porter atteinte à la régularité de l’acte ou à un
droit protégé. La question de nullité en droit et en procédure pénale, a toujours été un
sujet sensible, car il est difficile d’admettre, qu’une simple irrégularité procédurale,
puisse déboucher sur la remise en liberté voir l’annulation de toute une procédure
alors même que les charges d’accusation lourdes pèse sur elle. Pourtant, les nullités
sont destinés, à assurer la régularité de la procédure pénales et de permettre ainsi, au
juge ou à la juridiction de contrôler les droits et libertés, elle constitue dès lors, un
outil essentiel dans une démocratie, en ce qu’elle tend vers la protection des droits en
limitant d'éventuelle dérive arbitraire du juge. Parce que leur conséquence est forte, on
n’a les cas de nullité ensuite l’instance en nullité et enfin les effets de la nullité.
A-Nullité textuelle.
Une nullité est dite textuelle ou encore formelle, lorsqu’elle est prévue par les
textes en revanche
B-Nullité virtuelle
c’est lorsque les dispositions observées, bien que non expressément prévues par
un texte, sont tenues pour essentielle.
Les actes annulés doivent être retirés du dossier, et comme greffe il est interdit
d’y prendre des renseignements sur la personne concernée sous peine de poursuite en
dommage et intérêt.
A l’issue des premières étapes, le dossier arrive devant la juridiction de jugement, qui
devra se pencher sur la culpabilité, le tribunal devra donc rendre un sentence, mais qui
une fois définitive, devra être cristallisée pour être conservée.
CHAPITRE 1: L'AUDIENCE DE JUGEMENT: LA SENTENCE
Au terme de l’art 302, les audiences sont publiques , il peut y avoir des
exceptions lorsque la publicité peut être dangereuse pour l’ordre public ou les bonnes
moeurs, dans ce cas l’audience peut se tenir a 8 clos donc les portes sont closes il ne
concerne que les débats dans tous les cas, la décision est rendu publiquement.
B: Caractère immuable.
Le tribunal est saisi pour fait , donc il ne peut pas juger au-delà de l’ordonnance
de renvoi qui fixe les termes du débat. il ne peut pas juger d'autre personne que celle
imposée il est donc immuable, il ne bouge pas. Le TGI saisi en matière criminel, après
examen du dossier peut décider d’une qualification correctionnel, cependant, il pourra
juger en raison de l’adage, qui peut le plus peut le moins
C: INDISPONIBILITÉ DU PROCÈS
DÉCISION D'IRRECEVABILITÉ
Elle peut être rendu sur une série d'hypothèses qui peut donc être rendu lorsque
le tribunal a été saisi de manière irrégulière. Le législateur a permis des peines
spéciales pour les personnes morales.
SECTION 1: CONTESTATION
Pour contester une décision, l’initiateur prévoit des voies de recours internes et
supra-national.
A-Ordinaire.
1-appel
2-Opposition
C’est la voie de recours confié à celui qui n'était pas là. La loi donne la
possibilité de se faire juger par le même juge. Le délai est de 10 jours à compter du
lendemain de la décision.
Effet de l’opposition: extinctif absolut(anéantissement total de la première
décision) toutefois, la personne qui a déjà fait une opposition, doit désormais être
présente, sinon elle est en état de l'itératif défaut dans ce cas, la juridiction rendra, à
son encontre une décision réputée contradictoire, elle ne peut plus faire opposition car
opposition sur opposition ne vaut
B-Extra ordinaire.
1-Cassation
2-révision
P2: SUPRA-NATIONAL
après les recours interne, le plaideur peut saisir des juridictions supra-national, pour
cela, l’Etat doit être signataire du traité, Art 56 charte africaine , il doit avoir une triple
identité, d’objet,cause,
EXÉCUTION DE LA DÉCISION
Une fois la decision devenu définitif, elle doit être exécuté à la fois dans ses
dispositions relative à l'action publique et relative à l'action civil, la decision doit etre
conserve dans le casier judiciaire il est divisé en fiche et en bulletin il se divise en 3; le
B1 contient le relevé intégrale des condamnation, mesure de sûreté il est délivré au
autorite judiciaire,le B2 qui contient les mêmes mentions que le B1 contient les
mêmes mentions sauf celle touche par amnistie ou rehabilitation B3 lui ne porte
mention que des condamnations à des peines non depasse et délivré à la personne
concernée