Vous êtes sur la page 1sur 32

` BIBLIOGRAPHIE:

- Code de procédure Pénale 2005/2007


- Loi du 29 décembre 2006 portant OJC
- Loi n 2001/028 du 14 décembre 2011 portant création du TCS
- Loi du 12 juillet 2017 portant création du tribunal Militaire
- Décret 3 mai 2014 qui crée un corps spécialisé des officiers de police
judiciaire créée le Tribunal criminel spécial.
- Décret du 4 septembre 2014 qui porte sur les modalités d'institution du
corps du délit

Toutes les sociétés définissent en leur sein des valeurs qui peuvent avoir une
importance variable, pour certaines d’entre elles, toutes violations, n’aura pour
conséquence que soit l’annulation, soit une réparation d’autre valeur social, verront
leur violation sanctionne principalement par une répression(la peine) c’est le cas du
droit pénal ou science criminelle. C’est un ensemble multiple, varié, dans lequel on
trouvera, tout d’abord le droit pénal général qui définit la politique criminelle d’un
Etat. Le DP devra définir tous les comportements interdits, ainsi que les sanctions
applicables. Au côté du droit penal general, existe le droit pénal spécial qui est l'étude
de chaque infraction prise isolement, et examine à la fois, dans ses éléments
constitutifs, mais aussi dans sa répression
la criminologie est l'étude des phénomène sociaux sur le comportement
criminel
La criminalistique est l’apport de la science dans la compréhension des
phénomènes criminels
La pénologie ou science pénitentiaire qui est l'étude de la peine dans ses
natures et enfin procédure pénales(parcours entre l’infraction et la peine): c’est l'étude
du parcours des différentes étapes du processus entre la commission d'infraction et les
frictions infligés on etuderas donc, les conditions de constatation des infractions, les
preuves, les principes directeur de la procédure, les autorités compétentes en cas de
poursuite, en matière de jugement, les voies de recours,...On dit donc que, la
procédure pénale , c’est le trait d’union entre l’infraction commise et constate et la
sanction qui est infligée, voir execute. Pour qu’elle puisse être crédible, elle doit se
dérouler dans un contexte, qui assure l'équilibre. La procédure pénale est donc avant
tout un droit du compromis. Compromis entre la défense des intérêts de la société,
mais aussi les intérêts de la personne poursuivie. En effet, quelque soit l'abomination
d’un crime, les société moderne considère que, c’est un honneur pour un État que de
donner à la personne qui a troublé l’ordre social des garanties, lui permettant d'être
juge convenablement(Droit de la défense) contre droit de la société. Nous allons
étudier l’histoire de la procédure pénale camerounaise et pour contextualiser la
procédure pénale camerounaise vis à vis des autres procédures.
L’histoire de la procédure Pénale camerounaise emprunté à l’histoire politique
du Cameroun. Le Cameroun a subi la double influence politique de la france, dans sa
partie oriental, et de la grande bretagne dans sa partie occidental. Chacun des pays, la
France d’une part et la GB vont instaurer sur le territoire de sa compétence son
système politique et juridique. Dans la partie oriental, le décret de 1838, in store
l’application du code d’instruction criminel, 1808 qui était en vigueur en france. Ce
code d’inscription subdivise la procédure pénale en 3 parties; Une phase d'enquête
préliminaire, une phase d’instruction, une phase de jugement. Quelque aménagement,
vont à peine altéré ce dispositif, jusqu’en 1972 qui voit l’intervention l’ordonnance du
26 Août 1972, qui supprime le juge d’instruction tout en maintenant la phase
d’instruction celle-ci étant désormais confiée au parquet qui devient alors magistrat
instructeur ,plusieurs tentatives de modifications, vont être initié sans qu’aucune d’elle
n’aboutissent, dans le même temps, il existe à la fois des juridictions coutumière du
côté anglophone, mais la procédure pénale est surtout dominé par le criminal
procedure Ordinance ainsi que par des principes d’inspiration jurisprudentiel du
nigeria ces deux système vont donc coexister l’un à côté de l’autre c’est ce qu’on a
appelé le dualisme juridique qui offrait l’avantage du respect de la spécificité de
chaque entité mais présente l'inconvénient d’une justice à double vitesse qui offrait un
façon différente de juger selon le système dans lequel on se trouvait, il y avait donc là
une atteinte manifeste à l'égalité de tous devant la justice, une unification, de la
procédure pénale était indispensable pour unifier le droit c’est ainsi qu'après trois ou 4
tentatives infructueuses, un projet de loi sera adopté par l'assemblée national en 2005
portant code de procédure pénal il entrera en vigueur le 1 janvier 2007. Préparation du
dossier et examen du dossier.

Dans son orientation générale, le nouveau cours de PP avait le choix entre le


système accusatoire et inquisitoire.
Le système accusatoire a été le premier système dans le monde, le système des
civilisations anciennes, il exige à la base un accusateur; La commission d’une
infraction, ne pouvait pas déclencher la procédure pénale, s’il n’y avait pas eu un
accusateur. La difficulté est du fait que l’accusateur, devait soutenir son accusation, il
devait subir le duel et s’il le perdait, il était soumise au même sanction que celle qui
réclamait pour son adversaire et les moyens de preuves, étaient pour le moins
effrayant, on devait subir des épreuves comme l'épreuve du feu, la fausse au lion ou
les preuves de la sigu.
Les caractéristiques du système accusatoire, étaient au nombre de 3 tout
d’abord la procedure etait oral, ensuite elle était contradictoire la personne mis en
cause pouvait apporter des éléments contraires.Enfin, le procès était public elle était à
la fois une garantie de bonne justice car elle garantissait le mise en cause contre une
justice secrète, par conséquent l’arbitraire. C'était également une garantie favorable à
la société puisque le jugement public permettait au public de savoir ce qui était
interdit. Cependant, malgré les avantages, la procédure accusatoire présentait toutefois
des inconvénient qui en réduisaient l'efficacité EXP: L'oralité n'était pas une garantie,
elle pouvait être ambiguë,...Le caractère public ne protégeait pas toujours contre l’arb,
un comportement n’est pas forcément une infraction parce qu’elle est partage par tout
le monde
Le système inquisitoire s’est voulu être une réaction opposée au système
accusatoire , c’est un système autoritaire, il est encadré par des autorités public, il
exige par conséquent une société , de fait, ces caractéristiques sont à l'opposé de celle
du système accusatoire; Elle est écrite, consignée dans des documents qu’on appel des
procès verbaux lequel font plein fois, elle est non contradictoire , elle est secrète, le
public ne peut pas y assister mais elle aussi présente quelque limites EXP: Le
caractère écrit est froid, il ne traduit pas la réalité humaine du monde, l’absence de
public cree un desequilibre au préjudice de la personne mis en cause qui se retrouve
seul face à une machine judiciaire de l’Etat.

LE SYSTÈME DE PROCÉDURE PÉNALE CAMEROUNAIS : MIXTE

La procédure pénale issue du code de 2005, combine tout à la fois le système


inquisitoire et accusatoire (Phase enquête préliminaire,Instruction,jugement).La PP
camerounaise, est un compromis entre le romano-geramnique et anglo-saxon et entre
accusatoire et inquisitoire. En mettant en oeuvre ce code, le législateur, se fixait un
certains nombre d’objectifs, le premier est évident il est politique c’est l’unification de
la procédure sur l’ensemble du territoire ensuite, c’est assurer la garantie des droit à la
défense en outre, la réduction des délai de procédure. En effet, les enjeux que mettent
en cause le procès pénal, c’est a dire vous mettez en jeu votre honneur,liberté et
patrimoine. La PP exige une justice rapide ainsi est née la notion de délai raisonnable
hors l’architecture ancienne, ne facilitait pas l’atteinte de cet objectif. Recouvrement
des amendes donc voilà les objectifs. Le CP comporte 750 Art divisé en chapitre en
dehors de ce code, nous avons d’autres textes. Elle présente la procédure Pénale
camerounaise.

SOURCES

La PP tirent ses sources à l'intérieur et à l'extérieur

SOURCES NATIONAL
- Nous avons la constitution, dans le bloc de constitutionnalité, nous avons le
préambule qui est constitué déclaration universelle de droit de l’Homme. C’est
donc de là que le code de procédure pénale tire des principes comme celui de la
légalité, c’est aussi lui qui impose le principe de la présomption d’innocence.
C’est enfin elle qui prévoit la haute trahison ainsi que la responsabilité des
membres du gouvernement
- La deuxième source national, c’est la loi, elle désigne deux sens :large renvoi à
tout texte et au sens restreint qui est celui qui a été voté par le parlement
bicaméral cela étant, de nombreux texte de procédure pénale, étant souvent le
fait du gouvernement(Ordonnance)
- Les principes généraux, c’est des règles non écrites, mais ce caractère de
manque de matérialité, n'enlève pas son caractère fondamental elles ont été
consacré par la cour suprême qui leur a donné leur force, c’est le cas pour la
parole donnée en dernier à la personne poursuivie. Cependant, l’intervention du
code de procédure pénale, a deux séries de conséquences, sur la mission d’un
principe général dans la procédure pénale, une conséquence positive en ce sens
que tous les principes généraux ont été repris par le code, elle est négative dans
la mesure ou la violation d’un droit qui en découle, échappe désormais au
control du juge
- La jurisprudence a deux sens: elle peut être comprise de manière qualitative et
quantitative. Du point de vu quantitatif, elle désigne toutes les décisions rendu
par les cours et tribunaux pendant un an sur un territoire donné, du point de vu
qualitatif, elle désigne la façon de juger , la réponse type art 7 de la loi de 2006
la décision de la cours suprême toutes section réuni ,s’impose au juridiction
inférieure

SOURCES SUPRANATIONALES

C’est un phénomène récent, elles sont textuelles ou jurisprudentielles.


- Le Cameroun est lié à des ensembles qui peuvent être planétaires, continentaux
ou régionaux, sous-régionaux et bilatéraux par le billet de conventions ou
traités ces ensembles émettent des textes qui sont destinés à avoir un influence
sur la PP dans la façon de juger. Application de l’art 45, ces textes ont une
valeur supra-légale, ces textes ont vocation à s'appliquer immédiatement
- Du point de vue jurisprudentiel, ces ensembles comporte souvent des instances
juridictionnelles dont les décisions influence, c’est le cas de la cour africaine
des droits de l’homme, cours international de justice

PROCÉDURE PÉNALE ET LES AUTRES DROIT


La PP est la mise en œuvre pratique du processus qui conduit à la sanction, pour bien
la comprendre, il n’est pas inutile de la comparer aux autres droits, nous allons voir la
procédure pénale et le droit pénal, PP et les autres droit.

1-Le DPG et PP ont ensemble de définir la réaction de la société, face à une infraction
sauf que, le droit penal general est considéré comme le droit de fond en ce qu' il
détermine d’abord les comportement anti-sociaux ainsi que les sanctions attachées, la
PP est un droit de forme, elle définit le processus de mise en oeuvre de la sanction, les
deux ont aussi en commun que leur règles ne peuvent s’appliquer que devant les
juridictions étatiques, en plus, leur violation entraîne la nullité qui peut être soit
virtuel, soit textuelles quand elle n’est pas expressément connue. Enfin elles ont en
commun, la recherche permanente de l'équilibre. ils sont antithétique recherche des
intérêts de la société d’une part et et les intérêts de la personnes protège

2-PP et les autres droit(Procédure civil,administrative,disciplinaire): Les deux


appartiennent à l'ordre juridictionnel en raison du principe de l'unité de justice, c’est
les même magistrat qui juge des infractions qui auront aussi à connaître des litiges
civils sauf juges spécialisés. La réalité est que la justice civil appartient au partie, qui
peuvent décider librement de la mettre en œuvre ou pas c’est l’affaire des parties. En
revanche, on n’a coutume de dire que le processus pénal est indisponible c’est dire
qu’il échappe au parties. Le procès est l’action de la société qui a sa disposition une
action publique, elle peut être mise en œuvre à travers le ministère public elle se
traduit dans l'attitude des magistrats, celui du civil est passif tandis que celui du pénal
est agressif il participe activement à la révélation de la réalité. La justice civile est
linéaire , la PP est remplie d'étapes.
La PP et Procédure Administratives se ressemblent en ce qu’elles sont toutes les deux
entendues par l’Etat, les deux procédures visent donc la protection de l'intérêt public,
les deux comportent un représentant de l’Etat mais aussi le ministère public. Ils sont
différents au niveau de la procédure en ce qu' au niveau de la PA, la comparution des
parties n’est pas obligatoire alors qu’en matière pénale les parties doivent comparaître
en personne, en outre, l’une est écrite uniquement(PA) alors que la PP est mixte. Les
deux relevés de deux ordres de juridiction différente et enfin le champs de la
compétence est différente, le Juge ad ne peut connaître d’une infraction Pénale a
contrario, Le juge répressif, peut examiner par voie d’exception, la régularité de l' acte
ad quand cet examen, dépend la solution du problème qui lui est posé, cet examen ne
peut pas conduire à l'annulation de l’acte jugé irrégulier il aura pour seul conséquence
d'écarter l’acte du procès.
La PP et Procédure disciplinaire. Ont ceux-ci de different que, l’une concerne l’interet
general, la PD c’est la sanction de la violation d’une regle qui porte sur un interet
collectif , d’autre part, la sanction disciplinaire, sera souvent prise par un organe
interne, alors que la PP donnera lieu a une sanction prononce par une juridiction
etatique, Toute fois, il n’est pas faut de dire que les sanctions disciplinaire ont un
caractere repressif par consequent , elles sont de plus en plus soumise au meme
standard et exigeances que la procedure penal, elle devra donc respecter le principe du
contradictoire, de legalite, du proces equitable,...

PREMIÈRE PARTIE: LA PRÉPARATION DU PROCÈS PÉNAL

CHAPITRE PRÉLIMINAIRE: LES ACTIONS SUSCEPTIBLES DE NAÎTRE

Au termes de l’art 59, <Tous infractions peut donner à une action publique et
eventuellement, a une action civil> de cette lecture, il ressort que la commission d’une
infraction, a occasionné un trouble à l'ordre public devrait donc être sanctionné par
l'eglise d’une peine à son auteure, l’action public est donc en l’action principal, dont
le but est la répression, cependant, elle peut aussi avoir occasionné une victime, qui
aura des droits à faire valoir, la loi lui accorde la possibilité d’obtenir réparation, elle
le fera donc par le billet d’une action civil incluse ou non dans le cour du procès pénal
dont elle ne sera qu' accessoire et dont la finalité sera réparatrice

SECTION 1: ACTION PUBLIQUE: ACTION PÉNAL À FINALITÉ RÉPRESSIVE

Au terme de l’Art 59 al 2 l’action publique est définie comme <celle qui tend à
faire prononcer contre l’auteur d’une infraction une peine ou une mesure de sûreté…
>Nous allons donc étudier les sujets et la mise en œuvre de l’action publique.

P1:LES SUJETS ACTIFS D’AP

Au terme de l’art 60, l’action publique est mise en mouvement, par le ministère
public, mais elle peut aussi l'être par la victime ou par les administrations toutefois,
une fois déclenché, prérogative n’est donné qu’au seul ministère public pour l’exercer.

A-MINISTERE PUBLIC

C’est un corps de magistrats qui est chargé de défendre les intérêts de la


société, il obéit aux caractéristiques suivantes: Il est indivisible, il est le même sur le
territoire, il permet une substitution des magistrats sur le même dossier sans que cela
n'altère le jugement. Ensuite c’est un corps hiérarchisé, où règne la subordination
hiérarchique. En haut le garde des sceaux, PG cour suprême,tcs,appelER,...Mais elle
connaît deux limites: Chaque chefs de parquet a un pouvoir propre, la deuxième limite
tient de ce que le subordonné, n’est soumis au instructions que dans ses écrits, il
retrouvé leur liberté de conscience dans leur parole. <La plume est servie mais la
parole est libre>, le parquet est irrécusable , la présence du ministère public est
indispensable. Pour pouvoir exercer ses fonctions, le ministère public reçoit des
plaintes, des dénonciations ou bien des procès verbaux de constat(Police judiciaire).
Le MP a sous sa responsabilité la police judiciaire, des agents et fonctionnaires qui
nous viennent de la police nationale, de la gendarmerie nationale et de certaines
administrations. Ces personnes font le constat, adressent le procès verba l transmit au
parquet, qui devra apprécier les suites à lui donner, deux possibilités peuvent alors
intervenir, le MP peut décider de poursuivre, comme ne pas poursuivre, il jouit de
l'opportunité de poursuite ce qui entraîne une autre conséquence, qui est
l'irresponsabilité. Informe soit les PV,les plaintes, les dénonciations, Le procureur de
la république collationne les éléments et indices graves et concordants de nature à
renforcer les suspicions, après il procède à une évaluation au terme de laquelle, il va
choisir de poursuivre, ou de ne pas poursuivre. S' il ne poursuit pas, il va rendre une
décision de classement sans suite(C’est une décision administrative elle s’oppose à ce
qui est juridictionnel). Les conséquence d’une décision juridictionnel c’est qu'elle est
susceptible de recours alors que la décision ad n’est pas susceptible de recours. En
revanche, si le procureur de la république décide de poursuivre, il devrait déclencher
l’action publique de deux manières, soit en saisissant le juge d’instruction on dit alors
qu’il ouvre une information judiciaire soit en saisissant directement le jugement.

1-saisie du juge d’instruction

Il va saisir le juge d’instruction par le billet d’un réquisitoire introductif


d’instance: A certains moment, le procureur sera obligé de saisir le juge d’instruction
et parfois il aura le choix:
-il est obligé par la loi: lorsqu’il s’agit d’un crime , lorsqu’il s’agit d’un délit
commis par un mineur(âgé de 10 à 18 ans)
- Il n’est pas obligé par la loi mais il peut lorsqu’il: sera amené à ouvrir une
information judiciaire, lorsque les faits ne révèlent pas l’ensemble des jugements du
règlement d’affaire ce sera le cas lorsqu’il s’agira d’identifier l’auteur, la victimes, le
mode opératoire, le préjudice

2-Saisit de la juridiction

Ici il y’a deux possibilités:


- Soit par flagrant délit parce qu’il s’agit d’un délit. Le législateur dit qu’il ya
fragrance, lorsqu’il s’agit d’une infraction qui vient de se commettre, ensuite,
lorsque l’infraction a été commise dans un temps voisin,c’est celle dans
laquelle l’individu est poursuivi par la clameur public, l’individue est trouvé en
possession d’un objet qui fait présumer qu’il a commis l’infraction,en outre
quand le maître de maison fait appel à la police pour constater une infraction et
enfin la découverte d’un cadavre. Dans ces cas, le procureur de la république,
entend la personne mis en cause et il la présente à la prochaine audience, il peut
éventuellement, prendre en son encontre un mandat de détention provisoire
pour garantir sa représentation en justice
- Il peut également utiliser la citation directe; c’est un acte extra judiciaire, qui va
comporter un certain nombre de d'indications comme l’identification de mise
en cause, mise en compétence, la date de l’audience, les faits retenues et leur
qualifications, l'articulation des moyens sur laquelle repose citation. Une fois
déclenché par lui ou par une autre partie, l’action publique doit être entretenue,
exerce, c’est une prérogative exclusive et il va le faire par le billet de
réquisition qui peuvent écrites ou oral et vont donc viser l’accomplissement
d’un acte ce sera les perquisition, les visites, les saisies , les interrogatoires,...

B-ADMINISTRATION.

Certaines ad sont dotés de prérogatives spéciales, qui leur permettent de


rechercher les infractions pour en traduire les auteurs, devant les juridictions de
jugement, elles sont appelées des autorités administratives indépendantes, dans leur
domaine.

C-LA VICTIME.

La victime a été le révélateur de l’infraction, car elle a subi soit directement,


soit indirectement l’infraction. La loi lui accorde la possibilité de solliciter réparation.
Mais la victime a aussi une prérogative sur l’action publique qu’elle peut mettre en
joint à l’action public de deux façons:
- Soit en saisissant le juge d'instruction avec une plainte avec contribution de
partie civile. Voir ce qui a été dit sur le procureur de la république, si la victime
est en présence d’un crime et de délit de mineur, elle doit saisir le juge
d’instruction
- Sinon elle peut saisir le tribunal par une citation directe.

P2: SUJET PASSIF D’ACTION PUBLIQUE: LA RESPONSABILITÉ PÉNALE


EST TOUJOURS D’UN FAIT PERSONNEL.

Cependant , jusqu’en 2016, le délinquant était toujours une personne physique, mais
maintenant il peut être une personne morale
A-PERSONNE PHYSIQUE.

C’est celui qui a commit le fait d’un élément matériel et moral, ce fait doit
avoir une conséquence d’engager sa responsabilité pénale en matière d’auteur, de
coauteur il peut être complice d’une infraction consommée ou tente ou alors receleur.
Peut être délinquant, la personne physique qui est âgé d’au moins 10 ans révolue au
jour de la commission de l’infraction dont les facultés mentale, n’ont pas ete altere
selon l’art 14 du code pénal

B-PERSONNE MORAL.

La responsabilité de la personne morale a été consacrée par le code pénal du 12


juillet 1916, parce que jusque la, un adage latin prescrivait que <societas non
delinquere potens> les sociétés ne peuvent être délinquante. Aujourd’hui l’art 74-1 du
code pénal prévoit que <les personnes morales Sont responsables pénalement des
infractions commises pour leur compte par leur organes ou représentants> même si
cela va s’en dire, l’action publique ne peut être entreprise, contre une personne autre
que le délinquant.

SECTION 2: EXTINCTION DE L’AP.

L’action publique peut s'éteindre avant ou après avoir été mise en œuvre. L’art
62 du code pénal énumère les causes de l'extinction de l’action publique. L’action
publique peut s'éteindre, soit parce que l’action civil qui lui est liée s’est éteinte, soit
pour des causes qui lui sont propres.

P1: DISPARITION DE L'ACTION PUBLIQUE DU FAIT DE LA DISPARITION


DE L’ACTION CIVIL

L’action publique est d’interet general, alors que l’action civil, elle est d'intérêt
privé, l’une et l’autre sont indépendantes, l’action civil est même l’accessoir de
l’action publique pourtant la disparition de l’action civil, va avoir des conséquences
sur l’action publique t’elle est le cas, si la victime renonce à l'action civil ou bien si
elle transige avec le délinquant. Mais ce principe, connaît des atténuations, par
exemple en cas de diffamation lorsque la plainte de la victime est une condition de la
poursuite sont retrait est une action publique, de la même manière, si le tribunal est
saisi par citation direct, de la victime, il se désiste, le ministère public n’a pas d’autre
choix que de prendre à son tour des réquisitions dans le sens du désistement. Les deux
actions sont donc souvent dépendantes l’une de l’autre et dans certaines hypothèses, la
disparition d’action civile va avoir une influence sur l'existence même de l’action
publique dont elle va entraîner automatiquement l'extinction deux hypothèses sont
proposées: la transaction et ensuite le retrait de la plainte.

A-LA TRANSACTION

Elle est prévue à l’art 62 al 1(62-1f) c’est l'hypothèse dans laquelle, certaines
ad ont la possibilité de transiger avec le délinquant, en échange de l’abandon des
poursuite, elles obtiennent la reconnaissance d’infraction et le payement d’une somme
d’argent ou l'exécution de certaines obligations c’est le cas des infractions douanière,
fiscale, économique,code de la route,...

B-RETRAIT DE LA PLAINTE OU DÉSISTEMENT DE LA PARTIE CIVIL.

Il est prévu à l’art 62-1h qui vise l'hypothèse dans laquelle, c’est la victime elle
même qui a mis fin à l'action publique, ce qui exclut l'hypothèse où la victime a
déposé une plainte simple devant le procureur de la république ou auprès des autorités
de police et gendarmerie

P2:DISPARITION DE L’ACTION PUBLIQUE POUR DES CAUSES PROPRE.

A-LES CAUSES HABITUELLES


le décès,la prescription,l’amnistie,l’abrogation de la loi pénales:

- Le décès du délinquant: Elle arrête l’action publique, quel que soit le stade, il
n'y a que l’action publique, mais l’action civile peut survivre , la mort ne
bénéficie qu'à la personne décédée exp: lorsqu’il a des complices,...
- La prescription: D’une manière générale, la prescription doit s’entendre,
comme étant la conséquence de l'écoulement du temps sur un droit et il s’ajoute
sur le droit de deux manières: Soit favorablement; le droit qui n'était pas encore
dans votre patrimoine vous finissez par l'acquérir on dit alors que la
prescription est acquisitive, mais dans d’autres hypothèse, le temps va jouer à
l'envers c’est dire que le droit qui était dans le patrimoine fini par sortir par le
seul écoulement du temps c’est la prescription extinctive(Partie qui vient
souvent dans le devoir). en matière pénale, il existe deux forme de prescription
extinctive:
Extinction de la peine: un individu , reconnu coupable et condamné, ne sera
plus autorisé à écouler sa peine passé un certain temps.
l’action publique: L'écoulement du temps, va rendre inopérante l’action
publique qui ne peut plus être déclenchée car le temps aura passé, cette
conception donne lieu à de grands débats philosophiques. A l’inverse, les
tenants de la prescription, disent qu’il faut former les autorités à agir vite
d’autre justifie la prescription, par la notion de bonne administration de la
justice l'idée c’est de dire que , plus on s'éloigne dans le temps, moins on est
proche de la liberté judiciaire, le délinquant change. Le temps entraîne le
dépérissement de la preuve. Or, en procédure pénale, il vaut mieux un coupable
libre qu’un innocent condamné. Avec le temps, la personne a déjà subi la
sanction dans laquelle il a vécu en grâce d'être interpellé. Quoi qu’il en soit
nous allons essayer d'examiner le délai de prescription et des circonstances qui
peuvent agir sur la prescription comme interruption.
Délai: Ils sont prévus à l’art 65 et varie selon la prescription

AP P

CRIME 10ans 20 ans


DÉLIT 3 ans 5 ans

CONTRAVENTION 1 an 2 ans

Il y’a des délais aménagé en matière de presse qui est de 4 mois


Point de départ dépend pour les infractions instantané au terme de l’art, le point
de départ c’est le lendemain du jour où l'acte a été commis, il en va autrement
dans les autres cas, le point de départ du délai sera retardé, au jour de la
cessation de l'activité criminelle. En matière d’infraction qui relève du traité de
Rome 1978(Crime de guerre,..) c’est également le cas des atteintes à la fortune
publique dans un souci de répression, la jurisprudence retarde le jour de
l'infraction commise et non quand elle a été découverte.
Les causes d’interruption et la suspension: en raison d’un adage, <La
prescription ne peut jouer contre celui qui peut agir, le législateur a admis que
des circonstance peuvent être joué sur la prescription qui sera dans ce cas
suspendue, les circonstance de droit peuvent aussi avoir des conséquences sur
le cour de la prescription.
❖ Interruption: anéantissement du délai par un élément de droit et départ d’un
nouveau délai a partir de l'événement qui a suscité l'arrêt du délai de
prescription
❖ Suspension: anéantissement du délai par un élément de fait et le temps restant à
courir est suspendu jusqu'à la cessation de l'événement et il ne reprendra qu' au
retour a la normal.
- L'amnistie: est prévu à l’art 73 du code pénal, elle empêche, les poursuites ou
arrête les poursuites des gens attentes
- l’abrogation de la loi Pénale: c’est une application de la rétroactivité, les
poursuites sont arrêté, à l'encontre d’une personne, en vertu d’une loi qui a ete
abroge
- La chose jugée: C’est la conséquence juridique, d’un jugement qui est entré en
force de cause et qui n’est plus susceptible de voie de recours, la chose jugée
lie le tribunal, elle éteint l’action publique et empêcher un nouveau procès à
propos des même faits que la personne ait été condamné, relaxé ou acquitté

B-CAUSES EXCEPTIONNEL
Nolle Prosequi, l'arrêt des poursuites contre restitution du corps du délit,la
dénonciation du projet terroriste.
- Nolle Prosequi: En application de l’art 54 du code de procédure pénale, le
procureur general, pres de la cour d’appel, peut sur autorisation écrite du
ministre de la justice, requérir par écrit, puis oralement l'arrêt des poursuites
pénales, à tout stade de la procédure, pour respecter la paix social.
- Une disposition identique, est prévu à l’art 18 al 1 de la loi du 14 décembre
2011 modifié par la loi de juillet 2012, portant création du TCS au terme
duquel en cas de restitution du corps du délit, le procureur général près le
tribunal peut sur autorisation du ministre de la justice peut arrêter les poursuites
engagées.
- L’exemption des poursuites: L’art 16 de la loi du 29 decembre 2014, portant
repression des actes de terrersime qu’en < Exempte de toute poursuite, toute
personne qui s’etend concerte avec autruit, pour commettre un acte de
terrorisme et avant tout commencement d’execution, en donne connaissance
permet d’eviter la realisation de l’infraction ou bien, permet d’identifier, ses co-
auteurs ou complices.

CHAPITRE 2: ACTION CIVILE: ACTION À FINALITÉ RÉPARATRICE

Dans le régime procédural camerounais qui est inquisitoire, et qui confie à des
institutions(Des magistrats) le soin de déclencher l’action publique, la victime ne
pouvait avoir qu’un rôle secondaire, accessoire. Le législateur camerounais, a entendu
attribuer à la victime, une place, qui sans être insignifiante, indique que ce n’est pas
normalement d’elle qu’est attendu, la réponse judiciaire, à l'infraction l’action
publique devant d’abord être exercée par son titulaire. On verra donc que bien
qu’appartenant à son titulaire, l’action civil peut aussi être exercée par d'autres
personnes et elle peut être exercée contre des personnes que la loi a également
désignées nous verrons la coexistence des deux actions publique et civile va nécessité
que nous envisagions les rapports entre elles.

SECTION 1: LES DEMANDEURS EN AC

Elle appartient naturellement à la victime, mais elle peut aussi être engagée par
tout ce qui a subi l’infraction.

P1: LA PARTIE CIVILE VICTIME

La victime peut être, soit une personne physique, soit une personne morale. En
droit pénal camerounais, la victime peut vouloir obtenir sa réparation, sur le dommage
qu’elle aura subi à la suite de l’infraction elle peut choisir de le faire devant le juge
répressif, deux situations vont se présenter.

Hypothèse 1: Le ministère public, titulaire de l’action, a déjà déclenché celle-ci. La


victime s'associe alors à l'action publique pour corroborer celle-ci, l’affaire propre et
obtenir par la suite, une réparation consécutive.
H2: Soit le ministère n’a pas déclenché l’action publique, mais c’est la victime soit par
voie d’intervention, soit action dans un cas comme dans l’autre, pour agir, la partie
civile doit avoir qualité de victime, qualité pour agir et l'intérêt pour agir.

A-LA QUALITÉ DE VICTIME.

Pour avoir la qualité, et donc être recevable en sa condition de partie civile, il


faut un préjudice. En lien direct avec l'infraction, ça suppose donc un lien de causalité.
Le dommage peut donc être, soit un dommage corporel, soit un dommage matériel sur
les choses, soit un dommage moral direct ou personnel.

B-INTÉRÊT À AGIR
Cf cour droit civil. très nécessaire pourtant ce n’est pas toujours parce qu’on n’a un
intérêt à agir qu’on est victime, mais c’est le contraire, c’est parce qu’on est victime
qu’on n’a intérêt à agir.

C-CAPACITÉ À AGIR
Cf cours Procédure civil

Sous réserve, en cas de décès de la victime, l’action civil est dévolue à ses
héritiers, de sorte que ceux-ci ont deux actions en cas de décès.
- ACTION ORIGINEL: En prolongement de celle de leur auteur solliciter un
action pour les préjudices de la victime si elle était vivante en raison du
préjudice subi par celui-ci mais aussi au même moment.
- UNE ACTION EN LEUR PROPRE NOM: en raison du préjudice subi par eux
mêmes.

La victime peut être une personne morale, ayant subi un préjudice en raison d’une
atteinte à ses biens, ou à son image. Cependant, des difficultés peuvent naître, lorsque
ces êtres collectifs que sont les personnes morales agissent pour la protection d’un
intérêt collectif. qu’elle incarne. En effet, le risque peut être substitué. L'intérêt
collectif, défendu par ses êtres, ressemble souvent à l'intérêt général, que défend
l'intérêt public, les deux sont une somme d'intérêt individuel, et il n'y a pas une ligne
de démarcation précise. Dans tous les cas, la procédure pénale, autorise la constitution
de partie civile, à la fois de personne morale de droit privé, d’une part et des personnes
morales de droit public d’autre part.

1-Personne morale de droit privé.

Il s’agit des syndicats, des associations, et des sociétés.


- L’action syndicale sera recevable lorsque le rapport entre l’infraction et l'intérêt
collectif est immédiat. EXP: En cas de violation des règles relatives à
l'organisation du personnel. Arrêt chambre criminelle de la cour de C française,
7 octobre 1969. Dalloz 1960 P 294 Note verdier
- Les associations sont fondées à se porter partie civile, cependant, la recevabilité
de leur partie est soumise aux règles de droit commun, c'est-à- dire la
justification d’un intérêt et d’une qualité pour agir. Dès lors, les associations,
qui poursuivent des buts d'intérêt public, ne peuvent se prévaloir d’un intérêt
collectif.
- Quant à la société, l’action civil est recevable sur justification de l'arrêt visé.

2-Personne Moral de droit public


Il s’agit de l’Etat et ses démembrements. Peuvent se constituer partie civile
comme les victimes ordinaires.

P2: LA PARTIE CIVIL: VICTIME PAR RICOCHET

Ils ont un intérêt à agir et sont de ce fait, doublement irrecevables en leur


constitution de partie civile. La jurisprudence camerounaise fait une distinction entre
les héritiers et les ayant droit. Ces derniers ne sont pas nécessairement des héritiers, et
ils devront justifier la qualité en vertu de laquelle, ils entendent agir voir en cela un
arrêt de la cour suprême du Cameroun, qui est l'arrêt n 58/P 21 Novembre 74, qu’on
peut retrouver au BACS n 31 en page 4502.
Quant aux autres tiers, ce sont d’abord des créanciers, ils ne peuvent pas se
porter partie civile, car ils ne sont pas personnellement victimes de l’infraction perçue
par le débiteur. Ils ne peuvent donc pas agir en représentation du débiteur, même pas
par action oblique
Les compagnies d’assurance: En principe elles ne peuvent pas être art 74 al 2
du cpp. La jurisprudence considère alors que des primes constituent la contrepartie des
crimes qu’elles ont encaissés. Cependant, Elles peuvent être autorisé à se constitue
partie civil, pour homicide volontaire, elles pourront se faire par voie d’intervention,
et elles ne peuvent le faire qu' en phase de jugement
LA CNPS, elle peut se constitue partie civil, mais seulement par voie
d’intervention
Le fond d'indemnisation, le FODAC, peut aussi se constituer partie civile,
seulement par voie d’intervention pareillement pour L’Etat et les collectivités
publiques. Arrêt cours suprême du 7 mars 1961 P 98.

SECTION 2: DÉFENDEURS EN AC.

Ça peut être soit le délinquant, soit le civilement responsable, soit


l’administration.

P1: DÉLINQUANT

C’est le débiteur naturel de la victime. Cependant, en tant qu’action en


reparation, les garants de delinquant, peuvent aussi etre actionne, l’action civil peut
etre aussi engage contre un incapable mineur, par l’intermediaire de sont representant
legal. Toutefois, l’art 71 du code de PP précise que cette action ne peut mettre en
cause le patrimoine de son représentant légal. Les héritiers, qui sont le prolongement
civil du délinquant, ne peuvent plus être défendeurs, à l'action civil dans un procès
pénal.

P2: Civilement responsable

il s’agit des parents.ils pourront y échapper s' ils arrivent à prouver qu’il leur
est impossible de créer une infraction, c’est aussi le cas des commettant; eux ils
peuvent s'exonérer a condition de prouver que le délinquant a abusé de ses fonctions.
voir arrêt cour de cassation, du 27 octobre 1883, Bulletin criminel de 1984 sous le
numéros 2072. Quant à l’assureur, il peut désormais, a la demande de la victime, être
cité à comparaître, pour s’entendre condamner solidairement avec l'assureur a réparer
le préjudice, c’est ce que nous dit l’art 72 du cpp.

P3: L’ADMINISTRATION.

Elle peut, etre appele a reparar les conséquences, d’une infraction commise par
le fonctionnaire, pour cela il faut distinguer deux hypothèses:
H1: La faute commise est une faute détachable du service,c’est à dire une faute
personnelle, c’est le fonctionnaire seul, le fonctionnaire, ne peut pas être responsable.
H2: Faute non détachable; L’administration va être tenue de réparer, à charge
pour elle, d’initier une action récursoire, contre le fonctionnaire, pour qui elle a payé.
S’agissant de la juridiction compétente, normalement c’est la juridiction admi qui
devrait être saisi. Cependant, à titre exceptionnel, c’est la compétence judiciaire qui
sera retenue dans l'hypothèse suivante: Dommage causé par un véhicule cause à l'adm,
quand il s’agit d’un membre d’enseignement public,lorsque le dommage résulte d’une
atteinte à l'intégrité individuel art 236 cpp

TITRE 1: LES POURSUITES

Au terme du rassemblement, des éléments de l’infraction, La partie


poursuivante, a savoir le procureur de la république, ou la victime, devrait arrêter sa
décision d’agir ou de ne pas agir. S'agissant du Procureur de la République, il devra
adresser un bilan de ses éléments de preuve, et apprécier l'opportunité de mettre en
mouvement l’action publique. s’agissant de la victime, elle devra à son tour se
déterminer, sur l'éventualité de son droit à agir qui ne se limite pas au seul droit à
réparation. Elle peut agir, même si la réparation n’est plus possible. Le poursuivant
devra donc, soit saisir concrètement, soit saisir le juge d’instruction, soit la juridiction
de jugement. Ce choix suppose l'évaluation préalable de l’option par l’initiateur.

Sous-Titre 1: ÉVALUATION PRÉALABLE.


L’initiateur devra tout à la fois examiner la compétence de l'autorité qu’il veut
saisir, mais il devra également examiner la recevabilité de .

CHAP1: EXAMEN DE LA COMPÉTENCE.

Il s’agit d’une compétence, qui est à la fois matérielle, personnelle, et enfin


territoriale.

COMPÉTENCE MATÉRIELLE

Voir TD; les juridictions de droit commun(Lorsqu’il n'y a pas de texte qui lui
attribue une compétence particulière:TPI,TGI) et d’exception en matière de jugement
et instruction

COMPÉTENCE PERSONNELLE.

L’auteur de la poursuivre, devra s’assurer, que les regles de competence


personnel sont respectés, c’est à dire la personne qu’il souhaite mettre en cause, ne
relève pas d’uns juridiction spécialisée exp: a cause de son statut(Président de la
république, militaire et du mineur

COMPETENCE TERRITORIAL

La procédure pénale connaît une triple attractivité de compétence: TCS est


national, tribunal militaire est dans chaque région. Selon donc la juridiction du lieu
d’arrestation, le tribunal du lieu de la commission et le tribunal du lieu de domicile.
Cela crée ce qu’on appelle un conflit de compétence il en existe 2: Il peut être positif,
ou négatif, il est positif, lorsque deux juridictions se disputent la même affaire. il est
négatif lorsque deux juridictions se rejette la même affaire, ce conflit se règle par le
règlement des juges qui va donc s’effectuer, soit au niveau de la cour d’appel, si les
deux relevés de la même cours d’appel, soit par le cours suprême si elle relève de
deux cours d'appeler différent, soit de deux ordre différent. Voir TD.

L’auteur de la poursuite, devra s’assurer, qu’il existe, aucun obstacles, à la


poursuite, le Pro R, tout comme la victime, auront modifier, que l’action publique, ou
civil n’est pas impossible, soit pour une cause légale, soit en raison de tout autre
obstacles à la poursuite.

SECTION 1: L’ACTION D’UNE CAUSE LÉGALE.


L’auteur de la poursuite, devra vérifier que, l’action publique, n’est pas éteinte,
par l’une des cause examiné plus haut, le décès, le retrait de la plainte, la transaction,
l’abrogation de la loi Pénale, la prescription, l'amnistie, l’acquisition de la chose jugée
ou les instructions écrites du Ministre de la justice, quand à l'action civil, le code de
2007, lui a redonne son autonomie ce qui veut dire que l’extinction de la chose
publique, n’emporte plus l’action civil, qui peut donc y survivre. Par exemple, l’action
publique est éteinte 1 an, 3 ans, 10 ans par la prescription , il laisse survivre l’action
civil pendant 29 ans.

SECTION 2: VÉRIFICATION D’UNE AUTRE ENTRAVE.

Le poursuivant devra s’assurer qu’il n’existe pas un ab initio, un obstacles, qui


peut être rédhibitoire, absolutoire ou temporaire à lever avant l’action.

❖ LA LEVÉE D’UN OBSTACLE TEMPORAIRE.

Il peut être soit l'exigence d’une plainte préalable de la victime, soit la levée
d’une immunité parlementaire.

- DÉPÔT PRÉALABLE D’UNE DATE:Elle a été émise et se retrouve lorsque le


droit laissé par l’infraction, est etroitement lie qu’il serait absurde, de
poursuivre sans la plainte préalable de la victime. Certains auteur pense qu’il
s’agit de la protection des familles, elle sera le cas en matière d’abandon des
familles

- LEVEE DE L’IMMUNITE PARLEMENTAIRE:Elle se dédouble.


l'irresponsabilité couvre , alors que permet au parlementaire d'échapper au
poursuite pénale, toutefois, cette protection peut être levée par l'assemblée
auquel appartient le parlementaire.

❖ OBSTACLES ABSOLUS

- IMMUNITÉ FAMILIALE:Le lien de famille constitue un obstacle concernant;


le vol, l’escroquerie commis au préjudice de son ascendant, de son descendant,
de son époux non séparé de corps ne peuvent être poursuivis. La prise en
compte du lien de parenté va intervenir au profit de celui qui a dissimulé un
proche on parle de rucel de personne. il en est de même du faux témoignage.
- IMMUNITÉ JUDICIAIRE: Ils sont prévus à l’art 306 du cp, il prévoit que les
discours prononcés ou les écrits, produit devant les juridictions, ne peuvent
donner lieu à action en diffamation

- IMMUNITÉ POLITIQUE: Elle bénéficie au Président de la République.

- IMMUNITÉ DIPLOMATIQUE: Ce sont les immunités qui empêchent les


poursuites contre les membres de mission consulaire et diplomatique et c’est en
vertu des accords, convention de vienne, elle s'étend au membre de la famille

SECTION 2: ACTION PROCEDURALE

Ils sont au nombre de deux:

P1: OPTION PROCÉDURALE OFFERTE AU MINISTÈRE PUBLIC.

Elle peut décider de poursuivre, ou ne pas poursuivre.

❖ Ne pas poursuivre:

On parlera du classement sans suites, c’est une décision qui relève de son
pouvoir unique. On appelle ca l'opportunité des poursuites, non seulement il rendra sa
décision, mais cette décision peuvent lui être imposé par les événements, et cette
décision relève du fait que les faits poursuivie ne constitue pas une infraction Pénale,
aussi si l’auteur n’est pas identifié, ça pourrait enfin être le cas, lorsque le plaignant a
retiré sa plainte. Le classement sans suite n'est pas une décision définitive, le
Procureur de la république, pourra de lui même revenir sur sa décision, et engager des
poursuites. Le classement sans suite n'est pas une décision juridictionnel, mais
administrative, elle ne peut pas être attaquée par des voies de recours. Dès lors, face à
la décision du procureur de la république, le plaignant ne dispose plus que de la
possibilité de reprendre la procédure à son compte.

❖ Le procureur décide de poursuivre:

Deux voies s'offrent à lui, soit la saisie du juge d’instruction, soit celle du
jugement.
- Saisie du juge d’instruction: Le Pr va saisir le juge d’instruction, soit de façon
contrainte, soit de façon facultative. Le procureur de la république sera obligé
lorsqu’il s’agit d’un crime commis par un majeur ou mineur ou lorsqu’il s’agit
d’un délit commis par un mineur, il aura le choix en revanche, c’est lorsqu’il
s’agit d’un délit ou contravention. Dans tous les cas, il devra soit prendre un
réquisitoire introductif d’instance, soit il le fera alors que l'instruction est
ouverte et réquisitoire supplétif.
- Saisit direct de la juridiction: Quand la loi ne lui impose pas une information
judiciaire, le procureur de la république peut saisir directement la juridiction de
jugement de deux façons, soit par citation directe procédure de flagrant délit.

P2: OPTION PROCÉDURALE OFFERTE À LA VICTIME.

L’action civil peut être jointe à l’action publique tout comme elle peut être
exercée séparément. L’Art 61 du CP, donne à la victime, une option, entre la voie
civile et la voie répressive, la victime pourra se joindre à l'action publique par voie
d’intervention ou bien mettre elle même en mouvement l’action publique par une
plainte avec contribution de partie civil, ou par une citation direct. Cette réparation
peut être sollicitée par une assignation. Autre fois, en raison du principe de Electa
navia, lorsque la victime avait choisi entre la voix civil et pénal son option est
irrévocable. Aujourd’hui cette option est partiellement recevable. Nous allons donc
envisager la condition de cette option ainsi que les conséquence de l’option.

❖ CONDITION DE RÉPARATION.

Il faut d’abord, que les deux actions coexistent. Avant, en raison de la règle
d’accessoire, l’extinction de l’action publique, action principale, emportait l’extinction
de l’action civile. Aujourd’hui les deux prescriptions sont déconnectées, chaque action
obéit à son régime, la partie civile doit également avoir le choix ; l’action civile est
une action à double détente répressive et réparatrice. La partie civile peut donc vouloir
ne demander que réparation, mais elle peut aussi vouloir participer. Ainsi par
exemple, devant la cour de sûreté de l’Etat. Elle sera obligée de faire d’abord le procès
pénal, Tout comme elle n’a pas d’option, de la même manière, la partie civile est
obligée de porter son action devant le juge pénal. Cette option est devenue
irrévocable, à condition que la partie civile soit préalablement désistée de l’action
civile engagée.

❖ LES CONSÉQUENCES.
Elles vont être différent selon que la partie civil a choisi la loi Pénale, ou la
voix civil. Si elle choisit la voie pénale, le code de procédure Pénale, lui donne des
prérogatives sur l’action pénale, la victime bénéficie des mêmes droit que le mise en
cause. Si elle fait le choix de la voix civil, elle va se soumettre au règles du droit civil
sauf que les deux actions peuvent co-exister le juge civil saisi l’action civil de la
victime est obligé de surseoir à statuer parce que le criminel tient le civil en l'État>
lorsque le juge pénal aura rendu sa décision, celle-ci s'impose au juge civil, qui ne
peut pas se libérer, autrement dit si le juge pénal a reconnu la culpabilité, le juge civil
ne peut qu' accorder la réparation. De la même manière, si le juge répressif, a relaxé
ou acquitté, il est obligé de rejeter la demande en réparation car ce qui a été jugé au
pénal, a autorité sur le civil>

TITRE 2: LA MISE EN ÉTAT DU DOSSIER: INSTRUCTION PRÉPARATOIRE

C’est la phase qui se situe entre l'enquête et le jugement. Elle a pour objet
l’approfondissement des recherches entreprises par la police judiciaire dans l'enquête
préliminaire, elle est obligatoire en cas de crime de majeur et mineur, en matière de
délit de mineur et facultative dans les autres cas. L’art 184 du cp, dit qu’elle est
secrète, 165 dit que la procédure est écrite. A l’issue de nombreuses démarches, au
cours de son office, le juge d’instruction rendra une ordonnance de règlement qui peut
être un non lieu ou non droit. Auparavant, il devait avoir été saisi. Il est mis en œuvre
par les pouvoirs qui sont les siens de nombreux actes(chap 2). ces pouvoirs peuvent
avoir des conséquences sur la liberté(chp3).

CHAPITRE 1: LA SAISINE DU JUGE

Trois choses nous intéressent, l'appréciation par le juge de sa saisine, l'étendue


de la saisine et enfin le dessaisissement.

SECTION 1: APPRÉCIATION PAR LE JUGE

Le juge d’instruction sera donc saisi, soit par réquisitoire introductif par la
partie civile soit par .Il pourra donc soit accepter, soit refuser.

❖ Il rejette: quand il estime qu’il n’est pas compétent, il décide de repousser le


dossier et prend une ordonnance d'incompétence. Il peut aussi refuser le dossier
parce qu’il lui apparaît que les faits ne constituent pas une infraction pénale, ou
alors que le mise en cause bénéficie d’une immunité. Dans ce cas, il rend une
ordonnance qui s'appelle une ordonnance de refus d’informer
❖ Il veut le garder: Dans ce cas, il va rendre une ordonnance afin d’informer
SECTION 2: ETENDUE DE LA SAISINE
On dit habituellement que le juge d’instruction est saisi des faits qui lui sont
enonce et que des faits.

P1: LE JUGE EST SAISITÉ DES FAITS.

Il est saisi In Rem, il n’est lié que par les faits de l’acte de saisine, ca veut dire
qu’il n’est pas saisi In Persona, ca veut dire qu’une plainte avec option de partie civil,
a partir du moment qu’il est saisi, il peut inculpé toute personne ayant un lien avec les
faits qui ont été imputé.

P2: IL N’EST SAISI QUE DES FAITS.

Si au cours de ses recherches qui lui ont été présentées, il lui vient de découvrir
des faits nouveaux, qui peuvent avoir le caractère d’une infraction pénale, il ne peut
pas instruire de lui-même sur les faits. S' il veut aller au-delà, il est obligé de solliciter
un réquisitoire supplétif.

SECTION 3: LE DESSAISISSEMENT DU JUGE

Il peut être soit volontaire, soit imposé. Il sera volontaire d’une part. Il peut être
dessaisi à cause de connexité, indivisibilité, quand au D non volontaire, il interviendra
soit par décision du président, soit dans le cadre des règlements des juges, soit en
raison d’un renvoi ordonné par la chambre de contrôle d’instruction. La bonne
administration de la justice

CHAPITRE 2: POUVOIR DU JUGE D’INSTRUCTION

SECTION 1 : GÉNÉRALITÉS

P1: INCULPATION

Le juge, pour lui permettre de réaliser les actes qui relève de son pouvoir, doit
donner à la personne un statut juridique, il va donc devoir procéder à son inculpation.

A-MANDAT
Il est definie comme etant un acte écrit, par lequel un magistrat, ordonne la
comparution ou la conduite d’un individue devant lui, ou il ordonne la détention
provisoire, ou bien l'incarcération ou enfin la recherche d’un objet il existe donc deux
catégorie de mandat, les mandats qui concernent les personnes, soit pour les faire
comparaître, soit pour les prive de liberté,les mandats qui vise

1-Les mandats qui tendent à faire comparaître:

le premier est le mandat de comparution, il est adressée à l’individu lui même,


c’est une mise en demeure
- le mandat d’amener: c’est un ordre, qui est donnée à un officier de police
judiciaire, de conduire une personne devant une autorité judiciaire
- Le mandat d’extraction: l’objet est le même, ici la personne est déjà incarcéré

2-les mandats qui peuvent priver un individue de la liberté d’aller et venir

- Mandat de détention provisoire


- Mandat d'arrêt
- Mandat de perquisition

B-ORDONNANCE

Il y en a qui ont un caractère administratif(on ne peut pas faire appel), et ceux


qui ont un caractère juridictionnel(On peut faire appel) ils font tous l’objet de nullité.

P2: LES ACTES

Ils peuvent procéder au confrontation, ils peuvent procéder à l' audition, ils
peuvent ordonner des perquisitions, des saisies, le juge IL peut déléguer par le billet
des commission rogatoire qui peuvent être des commission national et international.

CHAPITRE 3:

LA FIN DE L’INFORMATION JUDICIAIRE.


Au terme de son travail d’investigation, le juge d'instruction va clôturer
l’information judiciaire, ce qui n'empêche pas une réouverture.

SECTION 1: CLÔTURE DE L’INFORMATION JUDICIAIRE.

A la fin, le juge procède à des actes préalables, à son ordonnance de règlement.

A-LES ACTES PRÉALABLES.

A la fin de l’information judiciaire, le juge d’instruction communique le dossier


au ministère public au fin de réquisition de celui-ci, dans ce qu’on appelle le
réquisitoire définitif.

B-ORDONNANCE DE RÈGLEMENT.

Il y en a 3, il peut s’agir d’une instruction à charge et à décharge; au terme de


ce travail d'évaluation, il pourrait arriver a trois solutions, soit les charges semble
suffisantes, pour qu’il puisse ordonner la poursuite de la procédure il rend une
ordonnance de renvoi, a l’inverse, si les charges ne sont pas suffisante, il va rendre
une ordonnance de non-lieu, mais il peut arriver que la solution ne soit pas si tranché
et dans ce cas, il rendra une ordonnance de non-lieu ou renvoie partielle.

1-Ordonnance de renvoi

C’est ce qui intervient lorsque le juge estime que tous les éléments sont là et il
va passer le document au ministère public. L’ordonnance de renvoi, n’a pas autorité
de la chose jugée(opinion). Il dessaisit le juge d’instruction.

2-Ordonnance de non-lieu

L’ordonnance de non-lieu, intervient lorsque les charges ne sont pas


suffisantes, elles dessaisit le juge, elle entraîne automatiquement remise en liberté
même si le ministère public fait appel. Elle entraîne également la restitution des objets
qui ont été saisis. Devenue définitive, elle a autorité de la chose juge cela veut dire que
la personne poursuivie ne peut plus être poursuivie pour les mêmes faits sous une
qualification différente.

3-Ordonnance de renvoi partielle ou non-lieu partielle


C’est soit de façon subjective,objective ou matérielle. On dit qu’elle est
partielle car toutes les personnes ne sont pas jugées ou libérées, mais elle peut aussi
être partielle lorsque les infractions ne sont pas retenues à la fin. Elle va avoir
plusieurs conséquences; sur les mandats, et sur la saisine du juge, s'agissant d’abord le
secret judiciaire, l’ordonnance n’a aucune conséquence; le secret continue à
s'appliquer à toutes les personnes.

La fin de l’information judiciaire rend caduque tous les mandats, à l'exception


du mandat de détention provisoire et du mandat d'arrêt. Et enfin le juge d’instruction
est saisi.

SECTION 2: LA RÉOUVERTURE D’INSTRUCTION

En cas de non-lieu, la personne poursuivie, ne peut plus l'être cependant, en cas


de charges nouvelles, il peut y avoir réouverture du dossier d’instruction.

CHAPITRE 5: CONTROL DE L’INFORMATION JUDICIAIRE.

Il peut être contrôlé par les acteurs de deux manières, soit par le billet de la
nullité, soit par l’exercice des voies de recours.

SECTION 1: LA NULLITÉ

La nullité peut être définie, comme étant la sanction, qui est encourue par un
acte juridique, en l'occurrence, une ordonnance du juge entaché d’un vice de forme ou
une irrégularité de fond susceptible de porter atteinte à la régularité de l’acte ou à un
droit protégé. La question de nullité en droit et en procédure pénale, a toujours été un
sujet sensible, car il est difficile d’admettre, qu’une simple irrégularité procédurale,
puisse déboucher sur la remise en liberté voir l’annulation de toute une procédure
alors même que les charges d’accusation lourdes pèse sur elle. Pourtant, les nullités
sont destinés, à assurer la régularité de la procédure pénales et de permettre ainsi, au
juge ou à la juridiction de contrôler les droits et libertés, elle constitue dès lors, un
outil essentiel dans une démocratie, en ce qu’elle tend vers la protection des droits en
limitant d'éventuelle dérive arbitraire du juge. Parce que leur conséquence est forte, on
n’a les cas de nullité ensuite l’instance en nullité et enfin les effets de la nullité.

P1: LES CAS DE NULLITÉ


On n’a coutume de faire la distinction classique entre les nullités absolue et
relatives. De ce point de vue on dira que la violation d’une règle de procédure pénale,
va être sanctionné par la nullité absolue quand elle porte atteinte au droit de la
défense, ou porte atteinte à un principe d’ordre publique dans ce cas, la nullité ne peut
plus être couverte et elle peut être invoqué à toute phase de la procédure et peut même
l'être d’office, tous les autres cas, sont des nullités relatives. On étudiera la distinction
entre nullité textuelle ou virtuelle.

A-Nullité textuelle.

Une nullité est dite textuelle ou encore formelle, lorsqu’elle est prévue par les
textes en revanche

B-Nullité virtuelle

c’est lorsque les dispositions observées, bien que non expressément prévues par
un texte, sont tenues pour essentielle.

P2: INSTANCE EN NULLITÉ

Elle dépendra de ce que l’instruction est en cours ou achevée.

A-Instruction est en cours(Faire la recherche)

B-Instruction est achevé(Faire la recherche)

P3: LES EFFETS DE LA NULLITÉ

Les actes annulés doivent être retirés du dossier, et comme greffe il est interdit
d’y prendre des renseignements sur la personne concernée sous peine de poursuite en
dommage et intérêt.

SECTION 2: EXERCICE DES VOIES DE RECOURS(Voir plus loin)

TITRE 2: APPRÉCIATION DU DOSSIER DE PROCÉDURE PÉNAL.

A l’issue des premières étapes, le dossier arrive devant la juridiction de jugement, qui
devra se pencher sur la culpabilité, le tribunal devra donc rendre un sentence, mais qui
une fois définitive, devra être cristallisée pour être conservée.
CHAPITRE 1: L'AUDIENCE DE JUGEMENT: LA SENTENCE

Nous allons étudier deux choses: les generalites ensuite la décision.

SECTION 1: LES GENERALITES


P1:
d’une manière générale, la procédure de jugement, est public ensuite, le litige
est immuable, immutabilité du procès et enfin indisponible.

A:LE CARACTÈRE ACCUSATOIRE

Au terme de l’art 302, les audiences sont publiques , il peut y avoir des
exceptions lorsque la publicité peut être dangereuse pour l’ordre public ou les bonnes
moeurs, dans ce cas l’audience peut se tenir a 8 clos donc les portes sont closes il ne
concerne que les débats dans tous les cas, la décision est rendu publiquement.

B: Caractère immuable.

Le tribunal est saisi pour fait , donc il ne peut pas juger au-delà de l’ordonnance
de renvoi qui fixe les termes du débat. il ne peut pas juger d'autre personne que celle
imposée il est donc immuable, il ne bouge pas. Le TGI saisi en matière criminel, après
examen du dossier peut décider d’une qualification correctionnel, cependant, il pourra
juger en raison de l’adage, qui peut le plus peut le moins

C: INDISPONIBILITÉ DU PROCÈS

Certes, l’initiative de la procédure appartient au parquet, mais une fois


déclenché, il ne peut plus y renoncer à sa guise on dit donc que le procès est
indisponible.

P2:LES NOTES D’AUDIENCE

Le code de procédure pénale, met désormais à la charge du président, la prise


des notes dans le registre qu’on appelle le primitif. Ces notes sont supposées
conformes au débat.

P3: LA NÉCESSITÉ DE COMPARUTION MIS EN CAUSE.


C’est la conséquence de l'oralité du débat, la personne doit être présente.
Cependant l’art 350 al 1, la personne poursuivie peut demander à être jugé en son
absence, si la peine encourue est inférieure ou égale à deux ans.
P4: LA POLICE D’AUDIENCE

Elle est assurée par le président

P5: SPÉCIFICITÉ DE L’AUDIENCE

En matière criminelle, l'accusé doit être extra 10 jours au moins, avant


l’audience, la date prévue, afin de vérifier son identité et s’assurer que le dossier est en
état. Ce délai est de 30 jours en matière d’atteinte à la fortune publique. Le ministere
d’avocat est obligatoire lorsque la peine encourut est la peine de mort ou
emprisonement a vie.

SECTION 2: EXAMEN DU DOSSIER

Dès l’ouverture d’audience, on procède d’abord à une double vérification, la


compétence ensuite l'identité de la personne. Il peut se faire, qu’il y est des exceptions
qui devront avoir été examinées avant les débats et qui aboutiront à la décision
proprement dite.

P1: LES ÉVENTUELLES EXCEPTION

Conformément au disposition de l’art 263 du CPP le tribunal est compétent,


pour connaître des incidents de procédure non définitivement règle, au cours de
l’information judiciaire. Trois situations peuvent se présenter, l’incident peut consister
en une question préjudicielle la deuxième situation c’est une nullité qui n’est pas
d’ordre publique, elle doit être soulève avant tout débat(In Limine Litis) si il s’agit
d’une juridiction d’ordre publique, elle peut être produite à tout moment, même en
appel.

P2: INSTRUCTION DEFINITIVE.

Elle est constituée de l’interrogatoire de l’audition des experts, la production


des pièces. Dans tous les cas, elle dépendra du choix procédural, effectué par le mises
en cause, il peut choisir, parmi les trois hypothèses suivantes: Soit il plaide coupable,
soit non-coupable, soit il dit rien(Elle est rattachée à l’une des deux).
Pendant le jugement, il y’a plusieurs cas le cas où l'inculpé plaide coupable ou non
coupable (La une procédure va se déclencher et le tribunal va dire si il est coupable ou
non s' il est coupable on va passer à la phase de la peine ou le tribunal va se prononcer
sur la peine)

Si la personne poursuivie plaide coupable, l’acceptation ou non par les


tribunaux du premier coupable est le seul enjeux et elle va avoir des conséquences sur
la peine qui en résulte. Si le tribunal accepte le plaider coupable; pour une infraction
qui etait passible de la peine de mort celle-ci sera reduit a 10 ans. Si c’est une peine
perpétuelle ou prison à vie , il aura 5 ans et dans les autres cas ce sera 1 ans.
Si la personne plaide non coupable ou ne dit rien, dans ce cas, il y aura la
démonstration de la culpabilité et ensuite le débat sur la peine. La décision sur la peine
peut être soit rendue sur le siège, soit après la mise en délibéré. En matière pénale le
délibéré ne peut pas dépasser 15 jours. La décision pour être valable, doit contenir une
motivation. Sinon elle encourt la nullité, elle doit comporter la date et la signature du
greffier et un dispositif et enfin la décision doit être rendue en public. Une décision de
justice fait plein foie. Il existe 4 types de définition.
L’ADD ne tranche pas le fond, mais les règles d’un incident de procédure. Ca
peut aussi être une décision d'incompétence aussi une décision sur le fond, ça peut être
une décision d'acquittement et de relax, elle est rendue lorsque le tribunal estime que
l’action publique est mal fondée. Si la personne a été poursuivi pour…Elle est remise
en liberté, les biens lui sont restitués, cette décision a en outre, autorité de la chose
juge, elle a un effet sur l’action publique dans la mesure où la décision d'acquittement
devenu définitif, empêche toute poursuite nouvelle piste en raison des même faits par
application de la règle “Non bis in idem”. Enfin une telle décision habilite le mise en
cause à introduire une demande d'indemnisation.
Condamnation elle intervient lorsque la juridiction estime que l’action public
est fondé il va donc prononcer des peines(accessoire,complémentaire,...) il permet
d'émettre un mandat d'incarcération. Le mandat a autorité de la chose jugée au civil et
au pénales.

DÉCISION D'IRRECEVABILITÉ

Elle peut être rendu sur une série d'hypothèses qui peut donc être rendu lorsque
le tribunal a été saisi de manière irrégulière. Le législateur a permis des peines
spéciales pour les personnes morales.

CHAPITRE 2 : LE SORT DE LA DÉCISION


La décision peut donc faire l’objet de contestation, ensuite acquérir autorité de
la chose jugée et enfin elle doit être conservée.

SECTION 1: CONTESTATION

Pour contester une décision, l’initiateur prévoit des voies de recours internes et
supra-national.

P1: VOIE DE RECOURS INTERNE

Il en existe 2 : Ordinaire ou extra-ordinaire.

A-Ordinaire.

C’est lorsque son exercice n’est subordonné, à aucune condition particulière.


De ce point de vue, il existe l’appel et l’opposition.

1-appel

C’est l’expression du principe du double degré de juridiction qui veut que la


même affaire, puisse être jugé une première fois par une juridiction d’instance, puis
une deuxième fois par une juridiction de recourt totalement différente la première et
qui est composé de magistra plus expérimenté dont la décision( Un arrêt) dépasse la
décision rendu par la première juridiction. Son exercice obéit au condition de fond et
de forme.

- Condition de fonds: elles peuvent concerner le jugement, comme les personnes,


tous les jugements, ne sont pas susceptible d’appel par exemple les jugement
des TGI ne peuvent pas faire l’objet d’appel on dit donc ils sont rendu en
premier et dernier ressort, de la même manière un ADD est insusceptible
d’appel quand au personne, toute personne qui a été partie en première instance
peut faire appel.Une fois exerce, l’appel emporte 2 effets; un effet suspensif et
dévolutif
- Conditions de forme: L’appel se fait par déclaration au greffe, l’appel doit être
interjeté avant le délai de 10 jours après 10 jours on dit aussi que l’appel est
une voie de réformation, contrairement à l'opposition qui est une voix de
rétractation.

2-Opposition
C’est la voie de recours confié à celui qui n'était pas là. La loi donne la
possibilité de se faire juger par le même juge. Le délai est de 10 jours à compter du
lendemain de la décision.
Effet de l’opposition: extinctif absolut(anéantissement total de la première
décision) toutefois, la personne qui a déjà fait une opposition, doit désormais être
présente, sinon elle est en état de l'itératif défaut dans ce cas, la juridiction rendra, à
son encontre une décision réputée contradictoire, elle ne peut plus faire opposition car
opposition sur opposition ne vaut

B-Extra ordinaire.

C’est lorsque son exercice est subordonné à des conditions particulières


prévues par la loi, il existe 3 types de voie de recours: pourvoi en cassation,pourvoi en
révision, pourvoi d’ordre .

1-Cassation

Ils sont prévu à l’article 7 de la loi de 2006 sur le fonctionnement de la CS, on


trouve comme cas d’ouverture les compétences de la juridiction, la dénaturation des
faits l'absence de réponse au conclusion, le vice de forme, excès de pouvoir, la
violation de la loi, la violation d’un principe général du droit, le non respect de la
jurisprudence de la cours suprême. Au terme de l’Art 477 TCP, toute personne partie
au procès peut se pourvoir en cassation, la décision admise doit être rendue en dernier
ressort, les délais sont de 10 jours, il a effet dévolutif, la cour suprême est devenu un
3eme degre de juridiction.

2-révision

Il sanctionne une erreur de droit et non de fait

P2: SUPRA-NATIONAL

après les recours interne, le plaideur peut saisir des juridictions supra-national, pour
cela, l’Etat doit être signataire du traité, Art 56 charte africaine , il doit avoir une triple
identité, d’objet,cause,

EXÉCUTION DE LA DÉCISION

Une fois la decision devenu définitif, elle doit être exécuté à la fois dans ses
dispositions relative à l'action publique et relative à l'action civil, la decision doit etre
conserve dans le casier judiciaire il est divisé en fiche et en bulletin il se divise en 3; le
B1 contient le relevé intégrale des condamnation, mesure de sûreté il est délivré au
autorite judiciaire,le B2 qui contient les mêmes mentions que le B1 contient les
mêmes mentions sauf celle touche par amnistie ou rehabilitation B3 lui ne porte
mention que des condamnations à des peines non depasse et délivré à la personne
concernée

Vous aimerez peut-être aussi