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1) Definition :
Définie comme l’ensemble des formes qui constituent la justice criminelle et
règlent son action, ainsi elle réglemente l’ensemble des interventions des autorités
depuis la plainte, dénonciation, ou constatation d’une infraction jusqu’a une
éventuelle décision définitive (poursuite, jugement, exécution des peines.)
Il convient aussi a dire que dans un procès civil les parties sont maitres de leurs
droits ils peuvent ainsi renoncer, se désister ou transiger , contrairement au procès
pénal ou les autorités publique ont a la charge de rechercher les infractions et de
mettre en mouvement l’action publique , en ce sens il ne peut y renoncer, transiger
ou se désister que dans des cas exceptionnels. c’est la manifestation du principe
d’autorité ou d’initiative publique et le principe d’indisponibilité.
Dans un pc le ministère public donne son avis sur l’application de la loi, dans
certain cas il peut être partie principale ou jointe du procès, alors que dans un pp il
est toujours partie principale. La différence réside aussi dans la preuve dans la
mesure ou dans un procès pénal la preuve est plus épineuses qu’en procès civil
ou celle ci est généralement préétablie( acte , contrat fait par écrit), or une
infraction est un fait juridique constitué de plusieurs indices ou le juge aura un rôle
plus important dans les investigations.
Enfin en cas de gain de cause dans un procès civil il revient au gagnant de mettre
la décision de justice a exécution, ce qui n’est pas le cas dans un procès pénal ou
cette mission revient au ministère public.
Le droit pénal connait une définition très large dans la mesure ou il est considéré
comme l’ensemble des regles juridiques qui organisent la réaction de l’Etat vis a
vis des infractions et des délinquants ou comme le droit de la réaction vis a vis des
comportements sociaux.
Les règles du droit pénal couvre a la fois le droit mais aussi la procédure pénale,
toutefois l’expression droit pénal n’est relative qu’au fond et non la procédure.
Pour être plus précis le droit pénal déterminé les faits antisociaux et déclare les
personnes pouvant en être responsable et de fixer des peines adéquates.
Il est judicieux de dire que ces deux matières se trouvent très rapprochées
puisqu’on ne peut prévoir une sanction sans qu’une procédure judiciaire ne soit
applicable, cela signifie qu’aucune peine ne peut être prévue sans jugement
définitif.
Dénommée comme tel puisque son point de départ est une accusation, le juge est
un particulier, accepté par les parties, pouvant être récusé; le déclenchement , la
conduite de l’instance et la recherche de preuve revient aux parties , ce système
se retrouve donc très similaire a un procès civil ou a l’origine les infractions sont
des délits privés. Cette procédure a un caractère oral, public et contradictoire , ou
la preuve est régie par l’intime conviction du juge en d’autres termes le juge ne
peut se saisir d’office, en effet les parties (accusé, et accusateur) eux. Seuls ont la
qualité de le faire et seront au même pied d’égalité exposeront leurs preuve
oralement et publiquement et enfin le juge tranchera. Ce système offre une
garantie a l’accusé par une discussion libre et égale avec l’accusateur.
La procédure est issue du terme « inquisitio » qui signifie enquête, une procédure
qui répondait plus a l’intérêt de l’Etat que celui des victimes. Ici le juge est
considéré comme un fonctionnaire public , permanent , imposé aux parties, jouant
un rôle actif cela signifie qu’il ne va pas se contenter des moyens de preuves
apportés par les parties et devra faire une investigation pour se forger sa propre
conviction , ce juge a un caractère souverain dans la mesure ou il dirige le débat,
et prononce la sanction. Il peut se saisir d’office. La procédure est écrite, un
procès verbal est établit reprenant l’ensemble de l’affaire et est secrète.
Est considéré comme étant idéale pour les criminologues regroupant a la fois les
procédures accusatoire et inquisitoire ; en effet durant l’instruction préparatoire ,
c’est le caractère inquisitoire qui domine dans le but de faciliter la manifestation de
la vérité; cependant le juge d’instruction ne peut se saisir lui même et doit tenir
compte des droits de la défense. Il n’a pas le droit de se prononcer sur la
culpabilité du défendeur et il doit instruire aussi bien a charge et a décharge.
Durant le jugement c’est le caractère accusatoire qui l’emporte avec cette limite
que le juge doit veiller au respect de l’équilibre entre l’accusation et la défense.
La procédure marocaine est de ce type mixte puisqu’elle synthétise les traits des
deux procédures.
IV)les sources
1)la constitution
Est considère comme le texte le plus important sur le plan juridique (sommet de la
hiérarchie), règlement essentiellement les institutions politiques et les différents
pouvoirs de l’Etat.
2)la loi
1)la genèse du code : une approche historique est nécessaire pour explique
l’évolution:
—dans le meme ordre d’idées le dahir de 1974 est venu apporter des
modifications dans l’espoir de remédier aux lacunes , mais celui ci s’est vite
transformer en désespoir portant atteinte aux droits de la défense et des garanties
d’une b bonne justice.
°le recours a la cour d’appel est réservé a une catégorie d’infractions criminelle
°avec la procédure du crime flagrant , c’est le procureur général qui peut dans
certains cas mener l’instruction et saisir directement les juridictions de jugement.
°le dahir de 1974 a supprime la chambre des mises en accusation qui constitue le
deuxième degrés d’instruction. Elle est remplace par la chambre correctionnelle de
CA…..
Ces principes ont fait aussi l’objet de plusieurs dispositions dans DDHC, et DUDH
avec l’art2,3,5,7…. Et ont été prise en considération par la dernière reforme de la
constitution de 2011 avec son art 23… ( a voir cette partie dans l’ouvrage page 28)
—le livre 3 est consacré aux règles propres aux mineurs par l’age de la majorité a
18ans révolus, ou encore la création de juridiction de mineur , la compétence du
procureur général de designer un magistrat du MP chargé des affaires des
mineurs, garde provisoire ….
—le livre 6 intitulé « de l’exécution des décisions de justice » on y trouve des
procédés d’exécution des sentences pénales, détention , casier…
C)le règlement:
SECTION1: le défendeur
Peuvent être des personnes physiques ou morales , toute personne physique peut
être appelées a comparaitre sauf si elle jouit d’une immunité diplomatique,
consulaire ou autre…
Il est a noter que la responsabilité pénale est personnelle; les mineurs , auteurs
d’une infraction, seront défendeurs de l’action publique et les parents demandeurs
de l’action civile; cependant parfois la responsabilité penale de personnes n’ayant
pas commis l’infraction matériellement peut être engagé (ex: l’employeur du fait de
son préposé).
Par ailleurs l’action publique peut viser des personnes morales , mais celle ci sont
représenter par un dirigeant. Le problème se pose quand l’infraction est impute a
la société et a son dirigeant , il devront donc choisir un mandataire pour les
représenter.
B-le demandeur:
Les principes bénéficient d’une protection a un triple niveau tout comme la légalité
criminelle: au nid international avec la DUDH , du pacte international relatif au
droit civil et politique , ou encore de la convention européenne de sauvegarde des
DH ; il y a aussi une protection constitutionnelle , et une protection aussi a travers
la loi. Il convient a dire que l’article premier du livre préliminaire du code de
procédure pénale reprend ces principes, dont principalement celui relatif a la
présomption d’innocence.
Deux principes fondamentaux de tout système judiciaire, sont garantis par le pacte
et la déclaration, cette protection est aussi garantie par la nouvelle constitution de
2011 au titre de l’art 107.
les magistrats du siège sont inamovibles , et font l’objet de sanction lors d’un
manquement et ce par le conseil supérieur du pouvoir judiciaire.
-Le tribunal doit aussi être impartial , cette impartialité s’analyse de deux façons:
°façon objective au regard de ses fonctions , CAD qu’on ne peut concevoir qu’un
magistrat ayant instruit le dossier et demander la présentation de l’individu devant
la juridiction de jugement , s’il estime qu’il ya des preuves suffisantes pour le juger,
de même on ne pourrait concevoir que ce juge d’instruction fasse partie de la
juridiction de jugement, car on estime qu’il a déjà une petite idée de l’issu, en tt
cas il a une opinion sur la question .
2)principe de la publicité
La publicité principe présent dans les instruments des DH, pour éviter une justice
secrète. Il s’agit d’une garantie pour le justiciable mais aussi pour le juge, afin que
la vérité ne soit pas étouffe par une justice partiale et aveugle, le code de PP a
rendu ce principe substantielle lors d’une audience sous peine de nullité. Cette
publicité est assurée a la fois par la presence du public dans le débat et par la
possibilité de publier un compte-rendu. En revanche ce principe peut être parfois
écarté dans le respect des parties et de moralité pour certaine personne ou la
totalité du public.
En outre, l’accès public à la salle d’audience peut être interdit par le huis clos total,
partiel , prononcé et motivée , quand l’ordre public ou les bonnes moeurs risquent
de souffrir d’une publicité complète.
Le huit clos peut viser toute personne étrangère au procès, ou seulement accepter
certains d’entre elles, il peut, en outre être limité à une partie des débats ou les
couvrir entièrement. Mais on admet, en pratique que rien n’empêche qu’avant la
fin du débat , on revienne a la publicité complète, même si le huit clos avait été
ordonné pour toute la durée de l’audience; pendant le huit clos l’audience se
poursuit comme ordinaire en autorisant l’accomplissement des actes qui auraient
pu être faits a l’audience publique.
Un principe aussi prévu par les déclaration et traités signés et ratifiés par le maroc
en prévoyant que tout un chacun a le droit que sa cause soit entendu
équitablement par un tribunal compétent dans un délai raisonnable , ce principe a
aussi été prévu par la constitution de 2011 . Le point de départ de ce délai
commence a partie du moment ou la personne est tenu de se défendre, dans la
procédure pénale il s’agit du moment ou cette personne est accusée. La fin de ce
délai intervient a partir du moment ou une décision sur le fond soit rendue.
On en déduit donc que cette notion donne lieu a deux applications différents, la
première est du délai pour être jugé , la seconde concerne le délai raisonnable de
la détention préventive.
Cette notion peut être évaluer sur la base de 3 critères fixés par la cour
européenne des DH:
La cour EDH affirme dans un arrêt qu’il ne faut pas placer une partie dans une
situation désavantageuse par rapport a l’autre, et que chacun soit a égalité pour
préparer sa défense et pour discuter des preuves présentés devant le juge.
Ce principe pose un problème lors d’un procès a trois parties; en effet malgré la
présence de la victime elle n’est que partie jointe et devra s’allier au MP puisque
l’objectif est le même , de prévoir une sanction et condamnation pour ces actes et
de préserver la société. C’est toute la question de connaitre la place de la victime
dans un procès pénal , car elle n’est pas partie principale.
Ce principe se voit très proche du droit de la défense, loyauté, équité et exalté des
armes. Ainsi ce principe s’applique a tout moment de la procédure.
De ce fait les parties sont présentes aux débats, y produisent leurs preuves et y
combattent librement celles de leurs adversaires.
S’il s’agit d’un accuse faisant l’objet d’une détention provisoire, le président du
tribunal de TPI, ou de la CA peut ordonner de le ramener par force devant la cour,
ou décider qu’il sera passé outre au débat , cependant un procès verbal du débat
est établi et lui est fourni l’informant, celle ci sont toutes réputées contradictoires.
La libre défense suppose que les parties sont tenus d’être présentes dans toutes
les phases pour se défendre , corollaire ( conséquence logique) les parties peuvent
se faire assister d’un défenseur (avocat).
La liberté de parole devant les juridictions ne peut donner lieu a aucune action
diffamatoire ou injures ou même outrage et est garantie par l’impunité des
discours prononcés sous réserve de l’action civile appartenant aux tiers(presse).
La presence de l’accusé a l’audience ne suffit pas , il faut que celui ci sont bien
avant informer des faits imputés, la nature et la gravité des charges contre elle, si a
cours de l’audience de nouveau éléments apparaissent le juge ne peuvent s’en
servir a l’appui de leur décision si ces éléments n’ont pas été soumis a la libre
discussion de toutes les parties.
On entend très souvent des termes faux juridiquement dans les médias comme
« présumé coupable » et qui n’ont donc aucun sens puisque c’est le principe de la
présomption de l’innocence qui gouverne.
Ensuite le terme défense se caractérise par un double aspect qui est a la fois
l’interdiction et la prohibition ou la sauvegarde.
Dans un cadre judiciaire l’action se résume a faire valoir devant le juge ses droits
ou ses intérêts comme demandeur ou défendeur , soit par soi-même ou en se
faisant représenter conformément a la loi.
Ce principe apparait comme étant commun dans un procès civil comme dans un
procès pénal, mais relève une importance judiciaire dans la mesure ou il garantit
au mise en cause , une protection et un droit de se défendre , ce principe constitue
donc une valeur constitutionnelle.
Enfin, le fait que le prévenu ait la parole en dernier constitue une ultime et
significative illustration du respect des droits de la défense.
Tout d’abord il est nécessaire de définir la preuve , sur le plan juridique, une partie
de la doctrine écrivait que la preuve est tout moyen permettant d’affirmer
l’existence ou la non existence d’un fait donné ou la fausseté ou l’exactitude d’une
proposition; pour d’autre c’est elle qui persuade l’esprit de la vérité; pour d’autres
encore c’est une démonstration afin de persuader de l’exactitude d’un fait.
« Quand l’innocence des citoyens n’est pas assurée, la liberté ne l’est pas non
plus » , l’importance du statut de l’innocence de la personne se trouve dans un lien
étroit avec la liberté de l’Homme, il constitue la colonne vertébrale du procès pénal
Un principe reconnu par la constitution dans son art « 23 », mais aussi par les
instruments internationaux a savoir la DUDH, DDHC , CEDH, pacte international…
cela suppose donc que l’autorité judiciaire ne saurait se départir de son
impartialité en considérant la personne mise en cause comme coupable. La
décision judiciaire ne saurait arriver sans des preuves tangibles pour établir la
culpabilité. Elle empêche ainsi le juge de partir de l’idée préconçue que cette
personne a commis l’acte incrimine. Il en suit qu’en matière répressive la preuve
doit être fournie par le demandeur (MP) qui est partie principale mais sera aidé par
le rôle actif de la police et du juge en cette matière.
- Element légal: l’accusation doit qualifier les faits et énoncer les textes sur
lesquels se fondent les poursuites
—tout d’abord par les procès verbaux dressés par l’OPJ ou gendarmerie pour
constater les délits et contraventions, font foi jusqu’a preuve du contraire.
En droit pénal contrairement au droit civil, la preuve est libre, car il ne suffit pas de
prouver des actes juridiques mais souvent des faits matériels ou psychiques. De la
tous les moyens de preuves qui peuvent venir a leur soutien sont admissibles; il
est interdit aux membres de l’autorité judiciaire de provoquer la commission d’une
infraction , il est également interdit d’user de violences physiques ou mentales a
l’encontre des suspects, des inculpés ou de témoins.
Or, la situation est differente dans les Etats de comment law comme l’Angleterre
ou il importe peu du procédé dans lequel la preuve a été constitué, ce qui
fournissait une grande liberté a la police judiciaire de se procurer celle ci par tout
procéder, ce qui n’est pas le cas dans les pays de droit dans la mesure ou la
nature de la preuve est très importante et ne doit aucunement porter atteinte a
l’individu.
SS1-l’aveu
A) la portée
Anciennement considérée comme la reine des preuves , dont son importance varie
selon le niveau de précision ou concordance avec d’autres éléments; il doit avoir
été obtenue de manière régulière et loyale; celles reçus par un procédé déloyale
sont écartées.
Cet aveu doit toujours être libre et consenti , CAD que l’individu jouit de l’ensemble
de ses compétences intellectuelles, par l’utilisation des moyens interdits cela
signifie une entrave a ce principe et est contraire au DH. Il convient a dire que
l’utilisation de ces procédés ne garanties nullement la vérité (l’aveu arraché peut
être le résultat de délires dus a la drogue)
2)l’interdiction de l’hypnose
Procedé utiliser pour indiquer si le sujet ment ou dit la vérité , il enregistre les
émotions du corps , et qui sont très aléatoires, et n’indique nullement la vérité mais
seulement l’émotivité du cobaye , utilisé aux USA mais interdite en France ou
plutôt dans toute l’Europe pour son atteinte a l’individu.
Il existe deux types de preuves , d’une part la preuve légale que le juge devrait
condamner a chaque fois qu’une preuve ayant une force probante déterminée par
la loi a été administrée. D’autre part l’intime conviction du juge. C’est ce dernier
système qui est appliqué au Maroc selon lequel le juge inculpe ou acquitte suivant
sa conviction et n’a pas donner la justification de sa décision.
L’enquête menée par la PJ, a connu une évolution dans l’histoire du droit
marocain.
Sous le protectorat les actes visant la constatation sont régis par une législation
éparse selon les juridictions compétentes, françaises ou du makhzen.
On en déduit que les mêmes principes régissant la loi française en matière pénale,
sont transposés au Maroc: l’instruction est confiée au juge d’instruction, tandis
que la poursuite est confiée au MP. Hormis les hypothèses de l’infraction de
flagrance, l’enquete n’était pas explicitement confiée a la PJ.
La police des sûretés , organisée par le dahir de 1924, chargée a côté de ses
attributions purement administratives, de revenir les attentats, constater les crimes
et délits , rechercher les auteurs et exécuter les mandats de justice.
Selon l’art 18 du CPP l’enquête policière est menée par la PJ. Celle ci a plusieurs
sens; au sens fonctionnel, la PJ est une division administrative, chargée de
constater les infractions, d’en rassembler les preuves et d’en rechercher les
auteurs tant qu’une information n’est pas ouverte, lorsqu’elle est ouverte elle
exécute les mandats, les commissions du juge d’instruction, et les réquisitions du
MP. Au sens organique, la PJ exerçant sous la direction du procureur du roi, et
placée sous la surveillance du procureur général de la CA et sous le contrôle de la
chambre correctionnel de la CA, désigne l’ensemble des personnes chargées
d’assumer les fonctions de la PJ, celle ci comprend les OPJ, les agents aussi
auxquels sont attribués des fonctions selon la loi.
La PJ a un rôle prépondérant dans un procès pénal, puisque c’est lui que revient la
constitution du dossier judiciaire et est tenu de rassembler l’essentiel des acte de
la preuve , en permettant de rapporter la preuve des infractions et de leur
imputabilité, de plus la PJ représente le dispositif répressif, elle est considéré
comme l’ultime recours face a l’arbitraire, assurant non seulement la protection de
la société mais également le bon fonctionnement de la justice.
Pour mieux explique cela , la police judiciaire agit pour veiller au maintien de
l’ordre public et le rétablir, elle a pour but de rechercher et constater une infraction
déjà commise ou qu’elle va l’etre;
Ils peuvent oute les fonctions d’OPJ, donner des ordres aux simples OPJ.
SS2-les pouvoirs
-le procureur du Roi, lui a le droit de procéder ou de faire procéder a tous les actes
nécessaires a la recherche des auteurs des infractions de la loi penale, il ordonne
qu’ils soient appréhendés et présentés a des fins de poursuites. Le CPP apporte
qu’en cas de conflits de compétences , celui ci agit dans le cadre de la territorialité
; ce même procureur a aussi le droit de décerner des mandats d’arrêts
internationaux de recherche et d’arrêt aux fins d’extradition.
Le procureur du Roi dirige, dans le ressort de son tribunal, l’activité des OPJ et
procédé a leur notation a la fin de chaque année, une étape importante par le
CCPP déterminant le mérite de mutation…;
-le juge d’instruction, est un officier supérieur de la PJ, ayant des pouvoirs
importants assurés par le législateur, car il procède a l’instruction des infractions
commises dans le ressort de sa circonscription.
souvent saisi par un réquisitoire afin d’informer du procureur du Roi; ou aussi suite
a une saisie par plainte de la victime accompagnée de constitution de partie civile.
—>les agents de la PJ
-les seconds, attribuent cette qualité aux inspecteurs de la sûreté nationale ayant
une ancienneté d’au moins 3 ans de service, mais il faut un arrêté conjoint des
ministres de la justice et de l’intérieur, mais est aussi attribuée aux gendarmes
ayant effectué le même temps de service avec un arrêt du ministère de la justice
(et du chef du gouvernement) Certains officiers de la PJ doivent être désignés
pour se spécialiser dans le domaine de la délinquance des mineurs.Leur
compétence d’attribution s’étend à la constatation des infractions, le
rassemblement des preuves et des indices et la recherche des délinquants. Ils
reçoivent également les plaintes et les dénonciations, effectuent les enquêtes
préliminaires.
En cas de flagrant délit, ils peuvent effectuer les actes nécessaires au bon
déroulement de l’enquête et informer, sans délai, le procureur.
SS1: categories
Ces organes a la tête d’une circonscription ont la qualité d’officiers de PJ pour les
délits mineurs.
—cette autorité de l’Etat n’a pas connaissance que l’autorité judiciaire soit déjà
saisie.
Il peut donc faire personnellement tous les actes pour constater les infractions et
requérir par écrit a cet effet les OPJ compétents ; pour cela ils sont tenus d’en
aviser immédiatement le représentant du MP de la juridiction compétente, et de se
dessaisir de se dessaisir de l’affaire a son profit dans les 24H de l’ouverture de
l’opération.
A- sanction disciplinaire:
exercant leurs fictions sous l’autorité du procureur du Roi, suivant le ressort , mais
aussi sous le contrôle de la chambre correctionnel de la CA. Tout manquement
dans l’exercice de sa fonction est défèré a la chambre correctionnelle de la CA ,
après enquête et audition de l’intéressé et le fait a été relevés , on prévoit une
sanction a son encontre pouvant être sous forme de suspension temporaire (<1an)
ou sa déchéance définitive.
Il n’y a pas de particularité, de ce fait toute personne se sentent lésée par un OPJ
peut demander réparation dans les conditions du droit commun.
l’action civile en resp civile doit être exercée devant les juridictions civiles , mais
elle peut être exercée devant la juridiction répressive si l’acte perpétré par l’OPJ
constitue une infraction.
En fait seul les fautes de services peuvent donner lieu a une action exercée contre
l’Etat, ce dernier ne peut être poursuivi que s’il s’est avéré que l’auteur de la faute
lourde est insolvable.
SS1)categories (art25CPP)
—des fonctionnaires de la PJ
SS2)fonctions
Les procès doivent être dates et signes et indiquer la qualité de leur auteur.
Dahir 1961, refit l’ensemble de cela, ainsi les PV de connotation de crime et délits
peuvent être rediger par l’OPJ, l’APJ , les ingénieurs des travaux publics, les
inspecteurs de contrôle et les agent§s de surveillance nommés par le ministre des
travaux publics.
Selon l’art233 les infractions douanières Sint constatés par les agents de
l’administration ayant prêté serment, par l’OPJ , ainsi que par tout agent
verbalisateur de la force publique.
Selon l’art43 , la connotation par PV a la suite d’un fait pénal peut être effectué par
les administrateurs de la marine marchande, les officiers commandant de navire de
guerre , les officiers commandant les bâtiments de l’Etat, les commandants des
bâtiments spécialement effectués à la police de pêche et de navigation, gardes
maritimes , commandants et officiers de port, OPJ, agents d’administration des
douanes et tout autre fonctionnaires habilité suivant le décret.
L’art44 lui précise que l’ensembles des fonctionnaires énumérés sont habilités à
arraisonner les bateaux de pêche de toute nationalité, et à monter a bord et
procéder a toute perquisition, contrôles , ou fouilles qui leurs semble utiles.
Le CPP distingue entre ces deux types d’enquêtes, la première se fonde sur une
Idée simple suscitant un agissement rapide, si l’on désire que les preuves ne
disparaissent pas et de brouiller les pistes qui conduisent au coupable, ainsi les
pouvoirs octroyés aux enquêteurs est plus vastes et les libertés individuelles moins
rigoureuses; cependant contrairement a l’enquête préliminaire ou la présomption
d’innocence joue pleinement, ici elle se voit atténuées sous l’effet qui entourent le
crime ou le délit flagrant.
Dénommée parfois « enquête flagrant délit » qui s’applique sur des infractions qui
se voient, s’entendent, se perçoivent. De sorte a ce que les preuves ne
disparaissent pas, ainsi l’infraction doit être d’une certaine gravité, selon un arrêt
de la CC de française il s’agit indices apparents ou comportements délictueux
pouvant relever a l’existence d’une infraction.
Comme précité auparavant cette enquête repose sur la réaction rapide dans le
recueille des preuves et ou s’applique sur une infraction récente , et ce pour rendre
l’enquête efficace sous contrainte de disparition des preuves ou fuite de la
personnes soupçonnée.
Cette enquête peut intervenir lorsqu’une infraction peut être qualifiée de flagrante
(A) et que celle ci est suffisamment grave(B)
a) le critère temporel
Comme précité toute cette enquête repose sur une notion principale qui consiste a
agir dans la rapidité, pour empêcher l’auteur de l’infraction de détruire les preuves
de celle ci. Alors que pour l’enquête préliminaire les règles pour mener ces actes
repose sur l’assentiment de la personne. Une chose écartée dans l’enquête de
flagrance. Et ce du a la contrainte qui permet a l’OPJde se passer du
consentement de la personne concernée.
Néanmoins une question se pose est de savoir la durée du temps durant laquelle
la PJ pourra mener ses investigations? Le législateur n’a pas précisé, cette
décision revient au pouvoir souverain du juge du fond. Le législateur aurait pu
répondu a cette incertitude, en revanche pour certains auteurs cette dernière ne
devrait être admise.
Au terme d’une enquête préliminaire , les enquêteurs ayant réunis l’ensemble des
indices apparents , peuvent aussitôt intervenir coercitivement , la flagrance étant
controlée a posteriori, permet aux officiers d’agir en étant sur.
Le crime qui se commet actuellement est perçu par le policier ou le gendarme par
ces sens (ouïe, vue) , signifie que l’auteur est pris sur le fait en execution du projet,
cette perception repose sur des indices objectifs laissant penser cela.
L’objet de la clameur , porte sur cette personne soupçonnée, il s’agit d’un appel
collectif se distinguant de la rumeur qui ne peut légitimer cette enquête, et a ne
pas confondre cette clameur avec le ragot qui se colporte de bouche a oreille.
-L’art56 du CPP précise que cette clameur doit intervenir dans un temps très
voisin de l’infraction , il n’y a pas de durée précise, il faut juste que celle ci soit
concomitante a l’infraction (ex: vol d’un porte feuille, et clameur de la victime ou
témoin).
Ainsi la jurisprudence française rappelle que les policiers ayant interpelle une
personne en fuite et trouvant sur celle ci des objets ou indices laissant apparaitre
l’éventualité d’une infraction , est considérer comme flagrance , même s’ils ne
connaissent pas le moment ou lieu de cette infraction , il en de même en cas de
perquisition trouvant dans, le domicile des objets octroyés frauduleusement
laissant penser un recel. Également considérer comme flagrance si lors d’un
contrôle routier , l’OPJ retrouve sur le siège passagers des bijoux ou autres
maladroitement dissimulés, arme ou odeur de cannabis.
Il est. Important de rappeler que la fuite lors d’un contrôle de police ou gendarme
caractérisé une situation de flagrance et un « indice comportement ».
On en con club que la flagrance est admise lorsque la victime, l’auteur ou coauteur
… donne des renseignements et éléments fiables , et non pas de simples rumeurs
et soupçons qui sont insuffisant.
Une telle hypothèse, suppose un appel du chef de maison pour constater cet acte
dont on ne savait si elle était flagrante ou non (ex: maison volé pendant que les
proprio sont en vacances), elle a pour effet de conférer a l’OPJ saisi tous les
pouvoirs de l’enquête de flagrance.
Le magistrat du parquet peut lui aussi se rendre sur les lieux s’il juge nécessaire ,
ou peut déléguer cela a un OPJ. Ainsi cet acte est apprécié par des personnes
qualifiées ( médecin légiste, inscris et assermentés auprès des juridictions…) pour
rechercher les causes de la mort.
En effet cette infraction doit porter sur un délit ou crime passible d’une peine
d’emprisonnement, si il s’avère par la suite que l’infraction, n’a pas la gravité
requise, la validité des actes opérés n’est pas remise en question, puisqu’une
police raisonnable ne pouvait retenir cette qualification.
La PJ est le véritable organe décisionnel, elle est l’acteur de tous les actes de la
procédure (perquisition , GAV…), mais elle est tenue d’avertir le magistrat du
parquet.
Le principe est que cette enquête ne peut être diligenté que par un OPJ du a sa
compétence, cependant aucun texte ne le prévoit expressément, pour connaitre
son rôle il convient de se refera au CPP art 18 prévoyant que la constatation en
matière de flagrance est faite par un OPJ, mais aussi avec l’art56 et 57 du même
code limitent les pouvoirs coercitifs donnés aux OPJ dont le placement en GAV ou
perquisition.
L’officier ayant ouvert cette enquête est tenu d’en apporter la preuve, ainsi qu’un
PV doit être dressé en décrivant les élément lui révélant cela .
Des le déplacement sur les lieux la PJ procède a plusieurs mesures pour conserver
l’endroit mais aussi retient l’ensemble des traces et indices pouvant aider par la
suite , et ce par peur de disparition, ou altération , il en est ainsi pour les armes
trouver sur les lieux…la modification de l’etat des lieux est pénalement
répréhensible.
Ce droit n’est accorde qu’aux OPJ, et non pas aux APJ ou autrui.
Le procureur peut décerner des mandats contre toute personne qu’il soupçonne
d’avoir participe a l’infraction.
Le CPP prévoit que le déplacement du juge d’instruction dans les lieux d’infraction
en flagrance a la faculté de dessaisir l’OPJ et le procureur.
Suite a l’urgence, l’OPJ est tenu de se déplacer sur les lieux sans délai pour
procéder aux constatations utiles. L’art57 du CPP impose une seule obligation
avant de déclencher les opérations, c’est celle d’informer immédiatement le MP. Il
faut indiquer l’heure et les moyens utiliser pour l’informer ainsi que le nom de
l’OPJ.
L’OPJ doit prendre toute les mesures nécessaires , pour préserver les lieux et le
conserver au mieux pour qu’aucune preuve ne disparaisse, l’OPJ a donc le
pouvoir de défendre a toute personne de s’approcher des lieux ou autres ,en cas
de modification des lieux autres qui sont commandes elle peut donner lieu a des
sanctions pénales (peine d’emprisonnement et amende).
B-perquisition et saisies
1) les perquisitions
Definition, la perquisition signifie une intrusion par la police dans un lieu clos, afin
de rechercher des biens susceptibles d’etre saisis, il s’agit donc de l’acte par
lequel un magistrat ou OPJ recherche au domicile ,des documents, ou autres
ayant un rapport avec l’infraction et d’apporter une certaine lumière sur les
circonstances de celle ci.
-la visite domiciliaire et la perquisition, il est judicieux de distinguer entre ces deux
notions, malgré que cette différenciation n’a pas pour effet de membre en lumière,
si le déplacement de l’autorité au domicile en vu d edsaisis de biens il s’agit bel et
bien d’une perquisition et d’une visite domiciliaire, en revanche lorsqu’il s’agit
d’une audition d’un individu dans son domicile, en vu de l’invité au poste sans
effectuer de saisis , ne consiste pas dans une visite domiciliaire.
La perquisition a pour but des investigations plus pousses de sorte a trouver une
preuve de culpabilité , contrairement a la visite domiciliaire qui suscite une simple
constatation .
Le législateur dans l’art511 a considérer comme domicile tout les lieux dépendants
du domicile comme les cours, écurie, loge….mais aussi a précisé dans l’art que
cet endroit doit faire l’objet d’une clôture, a défaut il ne pourrait y être assimilés au
domicile.
—une pénétration, prévoit une entrée physique dans les lieux , ainsi une
connotation extérieur du domicile du propriétaire ne saurait être assimilé a une
pénétration, de même les enquêteurs qui se présentent dans un hall d’un hôtel en
vu d’un entretien avec un occupent , ou encore un appel téléphonique
—Dans un lieu clos, il s’agit d’u. Domicile particulier, l’OPJ peut effectuer une
perquisition au domicile de toute personne pouvant être suspecte de l’acte ou
pouvant détenir des objets se rattachant a cette infraction
Une double garantie est prévue, dans la mesure ou cette perquisistion ne peut
avoir lieu qu’avec la présence d’un magistrat du MP et la présence du bâtonnier
ou de son représentant. Une question se pose est de savoir si dans le cas ou cette
procédure n’a pas été respecté constitue une entrave , le CPP a répondu de
maniere implicite a cette question dans son art751 prévoyant que toute irrégularité
dans la procédure, entrainait un vice de procédure.
En revanche si des fouilles doivent avoir lieu dans son domicile , les dossiers qui
risquent de s’y trouver ne font pas de cette protection. Contrairement a la France
qui couvre le cabinet et le domicile de l’avocat.
2) temps de la perquisition,
Cependant l’OPJ ayant pénétré avant 21h peut poursuivre sa perquisition , même
si elle se terme dans la nuit.
Ainsi l’OPJ peut accéder a tout moment de jour comme de nuit dans les lieux ou
s’exerce des pratiques et activités nocturnes d’une manière habituelle (cabarets,
boutiques , cafés …)
Il existe des textes spéciaux donnant le droit aux OPJ d’effectuer des perquisitions
en dehors des heures fixées par la loi, et ceux pour constater un délit ou crime, a
condition d’avoir une autorisation spéciale écrite du procureur du Roi, , le juge
d’instruction quand a lui est habilité a faire ces perquisitions en dehors de l’heure
légale a condition de le faire personnellement ou en présence d’un représentant du
MP.
2)les saisies
Un principe bénéficiant d’un régime protecteur qui trouve sa source dans celui de
la perquisition. Cette protection concerne la determination des objets susceptibles
d’être saisis (1) mais aussi le sort de ces objets(2)
Dans le cadre d’une enquête de flagrance, l’OPJ doit procéder a la saisie de tout
objet pouvant servir a la manifestation de la vérité , il saisit ainsi tout document
informatique, ou en possession des personnes qui paraissent avoir participé a
l’infraction ou détenir des pièces , armes… l’opération peut être réalisée sur les
lieux de l’infraction, lors de la perquisition effectuée au domicile de la personne
suspectée, voire au domicile de témoins ou encore a l’occasion d’une fouille
réalisé sur un individu.
Pour sauvegarder les droit de défense, les objets saisis doivent être présentés aux
personnes soupçonnées, si elles sont présentes , ainsi tous ces objets sont placés
sous scellés.
Les objets saisies sont placées immédiatement sous scellés, et ce dans une
enveloppe ou sac… contenant ces pièces.
L’inventaire et la mise sous scelles des objets saisis est effectué en la présence du
mise en cause , ou témoin, pour éviter toute confusion , ou risque de contestation
par la suite , mais aussi pour qu’aucune preuve ne soit rajoutée par la suite par un
OPJ pouvant lui porter préjudice.
Cependant si cet inventaire connait des difficultés pour être effectué sur le lieu,
une fermeture provisoire du sous-scelles , jusqu’a un inventaire par la suite définitif
, en la présence des personnes ayant assistés a la perquisition et conformément
aux loi.
3)l’audition
Une phase important dans l’enquete de flagrance , les règles sont les mêmes dans
une enquête préliminaire que celle de flagrance , ainsi la PJ a la capacité
d’auditionner toute personne susceptible de fournir des renseignements en
rapport avec l’infraction , aucune condition de fond ou de forme n’est requise.
Un principe très ancien, ne respectant guère les libertés et les droits des
personnes gardés a vue, cependant ce texte très critiqué par la doctrine a fait
l’objet d’une importante reforme dans ce domaine , renforçant ces droits et libertés
individuelles.
Ces lacunes ont poussé a adopter une reforme conciliant a la fois la liberté indic-
individuelle et le droit a la sécurité, deux notions très difficile a mettre en oeuvre.
Se concrétisant alors par la suite avec le dahir de 2002 , mais il ne s’agit que d’une
« reforme en trompe l’oeil » car elle n’atteint que partiellement son but. Nottamant
sur les libertés individuelles et la présomption d’innocence. De ce fait une nouvelle
reforme ayant pour objectif de corriger cela parait inévitable, s’inscrivant dans le
mouvement de modernisation du système judiciaire.
Il convient a définir la notion de GAV (1) , de voir les personnes susceptibles d’être
places en GAV(2), et enfin les conditions de placement en GAV (3)
Le code ne définit pas cette notion et ne donne pas les fondements de cette
mesure , il s’agit d’une notion très critiquable , portant une atteinte aux libertés
individuelles , elle concerne aussi bien l’enquête de flagrance que l’enquête
préliminaire mais aussi les commissions rogatoires. Pour mieux comprendre cette
notion il convient de se pencher vers la doctrine et le droit comparé.
Le législateur français lui définit cette notion comme une mesure de contrainte
décidée par un OPJ, sous le contrôle de l’autorité judiciaire par laquelle une
personne a laquelle il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner
qu’il a commis ou tenté de commettre un crime ou délit , se trouve a la disposition
des enquêteurs.
Il est important de noter que parmi les points de l’avant projet du 22-01 est le
respect des libertés individuelles , et du principe de la présomption d’innocence,
rendant ainsi les pouvoirs de l’OPJ assez limité et devant se soumettre a une
certaine procédure et a un certain respect des mesures. Mais il faut éviter la GAV
de « confort » , CAD que l’OPJ recourt a cette mesure juste pour avoir l’intéressé
sous ses mains s’il a besoin de l’interroger , elle doit donc être justifiée.
Cette GAV est appliqué aux crimes et délits ayant pour sanction une peine
répressive, on en déduit qu’elle ne peut être prévu pour un simple délit ou
contravention assorties d’une amende.
Cet avant projet a établit une liste des personnes pouvant être placé en GAV, en
revanche il comporte quelques lacunes dont principalement la situation du témoin
qui lui n’a aucun indice contre lui. La France , la exclut explicitement, et ne doit
être retenu que le temps nécessaire a son audition.
La GAV n’est possible qu’a l’encontre des personnes que l’on soupçonne d’avoir
commis ou tenté de commettre un délit ou crime, CAD des raisons plausibles pour
être placé en GAV.
Selon l’art65, il existe 2 catégories de personnes dans une GAV, la première s’agit
d’une personne pouvant donner des renseignements, de l’autre coté on a les
personnes soumises a une mesure de vérification d’identité.
Pour les mineurs, plusieurs dispositions estiment que cette GAV est tenu de
s’adapter selon l’âge de la personne, ce mineur est place dans un endroit
spécialement aménagé a cela pour une durée ne dépassant pas la GAV, cette
mesure , n’est prévu que dans l’impossibilité de faire appel a la personne sous sa
protection ou si la nécessite de l’enquête l’exige, et ce après accord du MP. En ce
qui concerne les endroits aménagés , c’est loin d’être le cas dans tous les postes
et gendarmerie.
-l’art66 prévoit sans précision que la GAV est possible pour « les nécessités de
l’enquête » une disposition assez floue , ne précisant pas les personnes
limitativement susceptible d’être placée en GAV, et laissant une marge de
manœuvre aux enquêteurs pour décider de l’opportunite de recourir a cette
mesure. De ce fait les critères pour qu’un OPJ recour a cette mesure ne sont pas
précisées. Entraînant une éventualité d’atteinte aux libertés individuelles et au
principe de la présomption d’innocence, certes le procureur établit des garanties
pour cela , en revanche en pratique seule la conscience de l’officier ne joue dans
cette GAV.
Une reforme rectifiant cette disposition parait nécessaire, il convient a préciser que
l’officier généralement impose sa méthode et la personne ne fait que subir, seul lui
pose des questions et le mis en cause ne fait que répondre en fonction de la
conduite de la discussion , dans un souci d’inégalité des armes variant ainsi en
fonction de l’arrêté , l’OPJ adopte un discours différents en fonction de chaque
personne ( multirécidiviste, majeur, mineur….)
-la loi 89-18 modifiant et complétant les dispositions du CPP , a cet effet elle a mis
en place un cadre juridique pour la prise en charge par l’Etat des repas des
personnes placées en GAV.
Il est judicieux de dire qu’un projet de loi a été prévu pour garantir un maximum de
garantie durant cette GAV conformément aux DH et a la constitution « nul ne peut
être arrêté, détenu poursuivi ou condamné en dehors des cas et des formes
prévus par la loi. »
Tout cela vise a exclure toute GAV injustifiée, en revanche cette solution a une
portée limitée car elle ne permet pas d’exclure de manière explicite les témoins de
cette mesure.
Des dispositions spécifiques sont prévus lorsque l’OPJ veut procéder a une GAV a
une infraction contre la sécurité intérieur ou extérieur de l’Etat ainsi qu’en matière
de terrorisme, faisant passer ce délai en matière de flagrance a 96H de GAV
renouvelable une fois en matière de sécurité et 2 fois pour le terrorisme pour une
même durée sur autorisation écrite du MP. En ce qui concerne l’enquete
préliminaire des dispositions identiques ont été prévu, et dispose
qu’exceptionnellement il été possible de motive sa décision sans que la personne
ne soit présentée pour avoir la prolongation.
La loi 22-01 a voulu garantir certains droit durant cette période pour protéger
l’individu trouvant son fondement dans les institutions, et conventions, la doctrine
porte également une réflexion sur les mécanismes qui sont en mesure d’éviter les
aveux extorqués.
-aux aveux extorqués, en effet des pratiques policières tendent a obtenir des
déclarations précises par un rapport inégalitaire de force qu’impose la PJ , il s’agit
d’un combat psychologique comme expliquer auparavant. pour éviter cela la PJ
est ne doit pas posées des questions fermées, bien au contraire elles doivent être
ouvertes, ainsi un PV est essentiel devant être relis par le déposant et signé afin de
lui donner une force probante.
Durant cette GAV, la PJ procède a plusieurs stratégies pour arriver aux aveux ,
elle, peut dans un premier temps utiliser la compassion , de sorte a rendre le mis
en cause libre et confient afin de collaborer , s’il n’y arrive pas , il peut utiliser une
méthode reposant sur du chantage faisant croire a la personne qu’il devienne une
preuve contre lui jouant sur sa psychologie… plusieurs autres méthodes sont
possibles en fonction du mis en cause.
-le droit au repos, afin d’éviter des aveux extorqués, des périodes de repos et
repas sont prévu par l’Etat suite a la nouvelle reforme 89-18, et devant être
mentionnés dans le PV.
-la notification immédiate des droits, l’OPJ a pour obligation de notifier le mis en
cause des motifs et raisons et faits reprochés dès l’arrestation, le renouvellement
de notification est indispensable si d’autres infractions sont découvertes,
l’information ,n’implique pas la communication de tous les faits en détails, enfin il
est important de dire que cette information est primordiale car elle constitue le
premier acte de défense.
Cet avant projet mérite d’être salué pour ce moyen d’enregistrement , le législateur
quant a lui a rendu cette procédure obligatoire en matière de crime, en revanche
cette technique demande des moyens considérables , chose que le Maroc tend a
régler progressivement, malgré tout ,cette technique reste insuffisante pour éviter
les aveux extorqués.
2)information de la famille
l’OPJ doit prévenir immédiatement la famille du gardé a vue par tout moyen
possible (ecrit , téléphone, agent…) et ce afin d’éviter l’isolement , cela doit être
mentionner dans le PV.
L’art 80 lui traitant de l’enquête préliminaire , estime que le gardé a vue ou suspect
ne peut avoir de contact avec son avocat, qu’en cas de prolongation de la GAV,
cela se trouve en total contradiction avec la convention EDH, mais également avec
en elle même avec cette distinction en l’enquête de flagrance et celle préliminaire.
Ces justement pour ces hypothèses que la loi , octroie aux enquêteurs surtout
pour les infractions graves de décaler le temps de l’intervention de l’avocat. En
effet le MP, lorsque l’enquête porte sur le crime peut décaler le contact du suspect
avec un avocat pour une durée de 12H a partir de la fin de la moitié de la durée
légale de la GAV.
Ce décalage peut être possible dans les infractions terroristes et celles énumères
par l’art 108 CPP (celles relative aux associations de malfaiteurs, homicide,
empoisonnement…) ainsi a la demande de l’OPJ, le représentant du MP peut
retarder la communication de l’avocat avec son client sans que ce retard ne
dépasse 48H a compter de la première prolongation.
Dans un second plan , l’avocat se retrouve limité dans le sujet ou il n’a pas accès
au dossier , et aux interrogatoire faite avec le suspect ou son client, ce qui
constitue en soit une lacune auquel l’avocat fait face , ne lui permettant pas de
préparer une défense en ayant aucune connaissance du dossier.
On en conclut que cette assistance est purement symbolique, car elle se limite
uniquement a un dialogue entre le conseil et son client, l’avocat ne pouvant
participer aux interrogatoires… néanmoins son intervention permet de contrôler les
conditions légales et matérielles de la GAV.
La doctrine française estime que ce principe devrait être introduit rajoutant des
pouvoirs a l’avocat.
Le cas ne se prononce pas de manière explicite sur ce point , comme c’est le cas
en matière de perquisition prévoyant la nullité ,il convient de se référer a un texte
ayant une portée plus générale(ART751) entrainant la nullité en cas d’inobservation
d’une procédure.
Les majeurs , la loi 22-01, ne prévoit d’examen médicale au suspect qu’en cas de
la présentation devant le procureur du Roi, c’est lui qui décide si l’individu a besoin
d’un examen s’il constate des indices, ou a la demande du mis en cause, l’avocat
a également le droit de requérir a un examen médical.
Les mineurs, lorsqu’il apparait sur celui ci des violences ou se plaint avoir subit
des violences, le représentant du MPdoit avant tout interrogatoire , le soumettre a
un examen médical , l’avocat du mineur peut lui aussi demander cet examen.
C) le controle de la GAV
Le procureur quant a lui est tenu de vérifier ce registre au moins 2X par mois dans
le but de le contrôler.
D)fin de la GAV
La GAV prend fin au terme u délai légale, ou avant terme sur décision de l’OPJ ou
MP en raison de la disparition du besoin qui la justifiait
A) utilité de l’enquête:
Intervenant dans l’absence dune infraction flagrante. A pour objectif de fournir des
éléments et d’éclairer la vision du procureur du roi ou général du roi, des
nombreuses plaintes, et déclaration injustifiées , placées sans poursuite et la
relaxation des personnes. En d’autres termes elle permet, de vérifier le caractère
sérieux de ces dénonciations pour décider s’il doit poursuivre ou classer sans
suite. Cette enquête est menée par l’OPJ ou sur les instructions du parquet et plus
exactement par les OPJ.
Selon l’art78 du CPP prévoit « les OPJ procèdent a des enquêtes préliminaires ,
soit sur les instructions du MP, soit d’office.
La police judiciaire: ces policiers ont le droit de s’autosaisir , dans cette hypothèse
ils informent sans délai le procureur par téléphone et est mentionne sur le PV.
La police peut être informer de la commission d’une infraction par deux moyens ,
le premier reposant sur une plainte de la victime ou dénonciation des temoins, puis
dans un second plan a travers les investigations propres a la police.
Il est important de rappeler que l’OPJ peut sur réquisition , du procureur agir sur
l’ensemble du territoire national , mais également procéder a des auditions sur un
territoire étranger avec son accord. Il convient a dire que les agents de la PJ ne
peuvent conduire ces enquêtes, ils sont simplement chargés de seconder leurs
chefs dans l’exercice de leurs fonctions.
Aucun délai n’a été prévu par le code, ou fixé par la loi , a l’exception que ce délai
doit être raisonnable , respectant les valeurs conventionnelles et constitutionnelles
(ART120), ils doivent maitriser le temps des actes (perquisition, auditions…) pour
permettre a l’autorité judiciaire de prendre a son tour une décision dans les
conditions qui respectent le délai raisonnable.
Toutes ces opérations sont dirigées par le procureur, par des OPJ , il s’agit des
actes suivants:
-constatations
-perquisitions et saisies
La PJ se transporte dans tout lieu ou elle pense pouvoir trouver une preuve , il en
est de même dans le cadre dans l’enquête de flagrance, en revanche ici elle ne
peut user d’aucune mesure coercitive, hormis la GAV qui ne peut être décider que
par un OPJ.
B)Constatations
Les personnes ainsi requises prêtent serment par écrit, d'apporter leur concours à
la justice, sauf, les experts figurant sur une liste nationale ou de Cour d'appel
puisqu’ils ont déjà prêté serment. Ces personnes sont tenues de:
-exécuter dans les meilleurs délais la mission fixée par réquisition ; /-de déféré la
réquisition;
-procéder aux constatations ou examens demandés ;
-produire un avis sous forme de rapport écrit ;
-respecter le secret de l’enquête.
l’OPJ peut recourir si nécessaire a d’autres personnes pour l’exécution d’un travail
matériel ou d’une pratique nécessitant une technicité ou compétences
particulières (plombiers, serruriers…) ces personnes compétentes ne prêtent pas
serment et ne fournissent pas de rapport.
C)Perquisition et saisies
Définit comme une recherche a l’intérieur d’un lieu clos (domicile) d’indices
permettant d’établir l’existence d’une infraction et d’en déterminer les auteurs.
Cette opération doit se passer dans le respect des modalités prévues par la loi et
dans le seul cas où l’enquêteur obtient l’assentiment exprès de la personne dans
le domicile de laquelle l’opération a lieu. Pour garantir le respect des règles , un
certain formalisme est nécessaire avant de procéder a cette perquisition , il s’agit
du consentement du propriétaire, dans le cas ou ce dernier ne sait pas écrire ,
deux témoins si possibles(voisins ) atteste le consentement de cette personne ,
mais dans le cas ou il refuse cela est rajouter sur le PV , et le MP en est informer.
D) Auditions
Les heures de début et la fin de chaque audition doivent être mentionnées au PV.
Cette enquête est toujours menée par un O.P.J. Mais à la différence des deux
enquêtes précédentes : préliminaire et de flagrance, l’enquête sur commission
rogatoire, une instruction préparatoire est ouverte par un juge d’instruction qui ne
peut tout faire lui-même parce que parfois, il est éloigné de l’infraction, donc il va
par commission rogatoire ordonner à un O.P.J. ou un autre juge d’instruction, qui
est plus prêt de l’action d’effectuer telle ou telle démarche pour recueillir tel ou tel
élément de preuve.
Il est à noter que l’enquête sur commission rogatoire n’est pas contrôlé par le
procureur du Roi, mais par le juge d’instruction puisqu’une information est ouverte.