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Partie II : Principes spécifiques aux procès, civil et pénal.

-Droit à un Procès équitable.

21-Procès civil :

Le droit à un procès équitable est garanti par plusieurs principes qui doivent être
respectés tout au long des différentes phases que traverse l’instance civile. Ces principes sont
d’un ordre très divers. Ils touchent à la fois aux règles régissant les audiences, aux formalités que
les décisions judiciaires doivent respecter et aux règles de l’organisation judiciaire.

A- Le Principe dispositif :

Ce principe attribue aux justiciables le droit de déterminer et de maitriser la matière


litigieuse. L’objet du litige est déterminé librement par les parties, et notamment par le
demandeur dans sa requête introductive d’instance. La juridiction saisie ne peut pas le modifier
d’elle-même. Elle doit se contenter de se prononcer dans la limite des demandes formulées par les
parties. Toute décision rendue en violation de ce principe risque d’être sanctionnée de nullité.

Dés qu’elle est accomplie par le demandeur, la détermination de l’objet du litige s’impose
aux deux parties. Par conséquent, ces dernières ne peuvent plus, en principe, provoquer sa
modification au courant de l’instance.

La direction de l’instance est attribuée, en grande partie, aux justiciables. Ce sont eux qui
décident de son évolution. En effet, c’est aux parties qu’appartient de décider du déroulement des
débats contradictoires et de leur clôture. Elles peuvent aussi décider de l’accomplissement de
certaines mesures d’instruction qui échappent, dans certaines circonstances, au pouvoir
d’appréciation des juridictions de fond.

B- Le Principe du contradictoire:

Le principe du contradictoire fait parti des droits de la défense. Il permet aux parties de
se faire connaitre, mutuellement et en temps utile, les moyens de faits et de droit sur lesquels elles
fondent leurs prétentions. Il leur permet aussi de prendre connaissance des éléments de preuve
sur lesquels leur adversaire compte s’appuyer pour obtenir gain de cause. Aucun justiciable ne
peut être jugé qu’après avoir été dument appelé à comparaitre devant la juridiction compétente.

Les règles régissant la convocation sont régies par les dispositions des articles 36 et
suivants du CPC. Ces règles fixent l’ensemble des formalités devant être respectées pour que la
notification soit valable. La formalité la plus importante se rapporte au délai devant séparer la
notification de la convocation du jour fixé pour la comparution. Ce dernier ne peut être inférieur à
cinq (05) jours si la partie est domiciliée ou réside dans le ressort de la juridiction compétente et
15 jours si elle demeure en dehors de ce ressort.

Le code de procédure civile prévoit une seule dérogation à ce principe. Cette dernière
concerne l’ordonnance sur requête. Prévue par l’article 148 du CPC, qui stipule les procédures en
cas d’urgence et celles d’injonction de payer, cette procédure permet au président du tribunal de
première instance d’ordonner, sur requête de la partie requérante, l’une des mesures
conservatoires prévues par la loi sans que la partie contre laquelle cette requête est présentée, soit
appelée. L’injonction de payer est aussi soumise à la même procédure non contradictoire.

22-Procès Pénal:

A-Principe de la présomption d’innocence :

Selon la célèbre adage de Montesquieu « quant l’innocence des citoyens n’est pas
assurée, la liberté ne l’est pas non plus ». l’adage témoigne de l’importance du statut d’innocent
et de son lien très étroit avec ce qui est plus cher à l’Homme : sa liberté.
En effet, le principe de la présomption d’innocence joue un incontestablement le rôle de
"disait déjà qu’ : « Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un
innocent »

Dans le langage commun, la présomption est, notamment, définie comme « le jugement


fondé non sur des preuves mais sur des indices, des apparences, sur ce qui est probable sans être
certain ». le dictionnaire Larousse complète sa définition du terme « présomption » en mentionnant
qu’elle est « la conséquence que la loi ou le juge tirent d’un fait connu à un fait non connu ».
d’un point de vue juridique, cette notion signifie qu’un individu est innocent tant que sa culpabilité
n’a pas été prouvée par un jugement irrévocable. Elle impose à l’accusation de démontrer la
culpabilité de la personne poursuivie, c’est à dire de renverser le jeu de la présomption. « il
découle de ce principe que la personne mise en cause est en toute logique dispensé d’avoir à
établir son innocence ».

Ce principe est reconnu en droit interne. Il est garanti par la constitution (art 23). La
procédure pénale est également imprégnée dudit principe. Ainsi, l’article 1 prévoit que : ‘’ Tout
accusé ou prévenu est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie
par décision ayant acquis la force de la chose jugée, au cours d’un procès équitable où toutes les
garanties juridiques lui auront été assurées’’. Et multiples textes législatifs se chargent d’assurer le
principe.

La présomption d’innocence figure aussi dans les instruments internationaux des droits
de l’Homme ci-après:

- La Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948 (art.11).

- La Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 (art 9).

- La Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme (C.E.S.D.H).

- Le Pacte international relatif aux Droits civils et politiques du 16 Décembre 1966. « ratifié le 08
Novembre 1979 (art.9 et 8) ».

Ce droit est également consacré par la jurisprudence de la Cour européenne des


droits de l’Homme (Cour EDH). Celle-ci fait, en effet, preuve d’une attention particulière quant au
respect du principe de la présomption d’innocence. Elle a affirmé que la présomption
d’innocence se trouve méconnue si, sans établissement légal préalable à la culpabilité d’un
prévenu et notamment sans que ce dernier ait eu l’occasion d’exercer les droits de la défense, une
décision judiciaire le concernant, reflète le sentiment qu’il est coupable.

L’autorité judiciaire ne saurait se départir (octroyer) de son impartialité en considérant


la personne mise en cause comme coupable.

Le juge ne peut condamner que si l’accusation a réussi à prouver, en sa présence, que


la personne mise en cause est coupable. Elle empêche ainsi le juge de partir de l’idée préconçue
(préétablie) que cette personne a commis l’acte incriminé.

Cette position est un puissant moyen de lutter contre l’erreur judiciaire en évitant les
décisions arbitraires. Nul ne peut être condamné sans preuve et sans jugement. Il en résulte que
toute solution tendant à refléter le sentiment que la personne est coupable constitue une
violation caractérisée de cette présomption d’innocence. ‘’ une condamnation est injuste quand le
prévenu n’a pas bénéficié de la présomption d’innocence’’. L’importance du principe manifeste
tout le long de la procédure pénale : de laphase de recherche de la preuve à la phase de
jugement’’.

Ainsi en matière répressive, la preuve doit etre faite par le demandeur, c’est à dire par le
Ministère public, ‘’ qui est toujours partie principale et non seulement partie jointe ( comme il est
le plus souvent dans le procès-civil), et par la victime, dans le cas où elle s’est constituée partie
civile, ou procède par voie de citation directe.la partie poursuivante doit doit rechercher et
rapporter la preuve de la responsabilité du prévenu ( responsabilité pénale s’il s’agit du ministère
public, la partie civile doit rapporter en plus de la preuve du dommage qu’elle a subi et celle du
rapport de cause à effet avec l’infraction commise). Mais elle sera aidée par le role actif de la
police judiciaire et du juge en cette matière (juge d’instruction ou juge de jugement) et par le fait
que la règle de l’intime conviction oblige pratiquement le prévenu à faire valoir ses arguments’’.

Son travail consiste à faire disparaitre le doute dans la conscience du juge, car en
l’absence de preuves suffisantes ou si un doute subsiste (dure) sur sa culpabilité, la personne
mise en cause doit être lavée de tout soupçon. C’est pour cela que le Ministère public doit
montrer que l’infraction est bien caractérisée dans ses trois éléments : élément légal, élément
matériel et élément moral.

S’agissant de l’élément légal, l’accusation doit qualifier les faits et énoncer les textes sur
lesquels se fondent les poursuites.

Outre l’élément légal, le Ministère public doit prouver l’élément matériel constitutif de
l’infraction (aussi bien l’action, l’omission, ou les circonstances matérielles aggravant l’infraction).

Dans tous les cas, l’accusation doit établir que le fait matériel de l’infraction est bien
l’œuvre de celui qui est poursuivi; elle doit notamment établir l’identité du contrevenant, ‘’ car il
n’existe pas , à cet égard, de présomption de culpabilité’’.

Enfin quant à l’élément moral, c’est le ministère public qui doit prouver cet élément, du
moins pour les infractions intentionnelles.

Au cours de la procédure d’instruction, la présomption d’innocence se matérialise par


l’examen des preuves à charge et à décharge ainsi que par la possibilité des investigations de
la part du juge chargé de l’enquête. La preuve doit effectivement renverser la présomption
d’innocence. Et enfin, des juges de jugement qui, s’ils estiment que les preuves présentées sont
insuffisantes, peuvent ordonner un supplément d’informations. De là, le juge apprécie
souverainement la valeur probante (convaincante) des preuves produites et détermine celles qui
entrainent son intime conviction.

Il en ressort donc clairement que la charge de la preuve incombe aux autorités étatiques.
A partir de là, la personne mise en cause n’a pas à prouver son innocence. Compte tenu de la
présomption d’innocence, ‘’ une personne non définitivement condamnée doit être protégé contre
toute constatation formelle de sa culpabilité sous quelque forme que ce soit’’. Le suspect n’est
pas tenu d’apporter la preuve de son absence d’implication dans les faits qui lui sont
reprochés ni au processus de recherche des preuves. Il peut librement décider de collaborer ou
d’adopter un comportement passif. Cette attitude s’explique par le fait que la personne qu’on
soupçonne dispose de moins de moyens pour établir son innocence. Il est donc logique de placer,
dés le départ, l’individu dans une situation plus favorable’’ et dans le même sillage, selon les
prescriptions de l’article premier du code de la procédure pénale Marocain, qui stipule que
‘’ le doute s’interprète au profit de l’inculpé’’.
Toutefois, l’accusé agira sagement à la recherche des preuves. L’article 6, §3, d, de la
Convention européenne des droits de l’Homme (C.E.D.H) stipule que :’’ l’accusé a le droit de
faire interroger les témoins à charge et obtenir l’interrogation des témoins à décharge dans les
mêmes conditions que les témoins à charge’’.

Cependant, cette protection offerte à la personne mise en cause souffre de certaines limites

- Les tempéraments (caractères) apportés à la présomption d’innocence

Le principe de la présomption d’innocence souffre de certaines limites.

1-D’abord les procès-verbaux et les rapports dressés par les officiers de la police judiciaire pour
constater les délits et les contraventions font foi jusqu’à preuve de contraire.

2-ensuite dans certaines hypothèse, le législateur a tenu compte de la difficulté pour le ministère
public d’apporter la preuve de la culpabilité de la personne poursuivie en établissant des
présomptions de culpabilité. C’est ainsi que la loi assimile au proxénétisme le fait de l’individu
qui ‘’ se trouve incapable de justifier la source de ses revenus, considérant son niveau de vie alors
qu’il vit avec une personne se livrant habituellement à la prostitution ou à la débauche ou
entretenant des relations suspectes et douteuses avec une ou plusieurs personnes se livrant à la
prostitution ou à la débauche’’. Du fait de la clandestinité du proxénétisme, les autorités de
poursuite se trouvent dispenser de l’obligation de prouver la participation du mis en cause à des
activités caractérisant le proxénétisme. Il suffit que les investigations permettent de montrer que
la personne mise en cause fréquente une ou plusieurs prostituées et mène un train de vie au
dessus de ses sources légalement connues pour exiger sa justification.

3- Cependant, la présomption de culpabilité n’est pas irréfragable (irrécusable). La personne mise


en cause a, en effet, la possibilité de la combattre par tout moyen. La justification des revenus en
matière de proxénétisme suffit à faire apparaitre que le mis en cause n’a aucun lien, malgré sa
fréquentation des prostituées. Seule l’impossibilité de justifier de l’origine des sources
correspondant à son train de vie que la personne fréquente régulièrement des prostituées fait
présumer l’infraction de proxénétisme. En d’autres termes, ‘’ l’absence de ressources avouables fait
présumer que le prévenu vit du partage des recettes de la prostitution d’autrui’’.

4-Aussi le droit au silence, qui est la manifestation fulgurante (éblouissante) de l’application du


principe de la présomption d’innocence, peut avoir un effet néfaste sur le déboulement du procès et
précisément sur la personne mise en cause. Pour s’en convaincre en matière répressive, le juge
apprécie souverainement les preuves qui lui sont apportées, car il décide selon son intime
conviction. A partir de là, il peut décider de tirer des conclusions défavorables du silence de la
personne en présence des charges suffisantes. ‘’ Dès lors, le droit de se taire ne constitue
véritablement une protection qu’en l’absence d’éléments de preuve suffisants à emporter la
conviction’’ .

Enfin, la protection offerte par le respect du principe de la présomption d’innocence


connait une autre limite due essentiellement au progrès de la science. Celle-ci est devenue un
formidable outil de faire apparaitre la vérité en procédure pénale. La preuve de la culpabilité peut
être ‘’arrachée du Corps de la personne poursuivie’’. L’analyse ADN tend peu à peu à devenir ‘’ la
reine des preuves ‘’ faisant ainsi présumer la culpabilité de la personne mise en cause.

-B-L’individualisation de la peine

- La détermination de la sanction à appliquer.

A l’évidence, le juge, une fois qu’il avait reconnu la culpabilité du prévenu ou de


l’accusé, devait déterminer le type de sanction (privation de liberté, amende…) et son quantum. A
ce titre, le juge dispose, en vertu du principe d’individualisation des peines, d’un pouvoir
d’adaptation de la sanction à la personnalité du délinquant ainsi qu’aux circonstances concrètes qui
marquent la commission de l’infraction. Mais quelles que soient les prérogatives qui sont
reconnues au juge, en application du principe d’individualisation des peines, celui-ci ne peut arrêter
par le législateur. L’article 141 du code pénal Marocain, dispose que : « dans les limites du
maximum et du minimum édictés par la loi réprimant l’infraction, le juge dispose d’un pouvoir
discrétionnaire pour fixer et individualiser la peine en tenant compte d’une part, de la gravité de
l’infraction commise, d’autre part, de la personnalité du délinquant».

Cependant, soucieux d’adapter, autant que le permettent les textes, la peine encourues
aux situations particulières, le législateur définit lui-même certaines règles d’adaptation de la
sanction aux circonstances de la commission de l’infraction et la personnalité de son auteur.

La peine est la sanction attachée par un texte légal à la définition d’une infraction et
qui est la conséquence de la commission de cette infraction. En tant que châtiment infligé au
délinquant, la peine remplie trois fonctions essentielles.

Elle a d’abord une fonction de rétribution, car le délinquant doit répondre de sa faute
afin de compenser le trouble social causé. En raison du but de rétribution, la peine est largement
tournée vers le passé à la fois parce que les éléments qui la déterminent sont accomplis
( infraction commise, responsabilité Fixée) et parce qu’elle a pour but d’apaiser un trouble social et
moral avéré. Cependant, la fonction de la peine n’est pas strictement tournée vers le passé mais,
elle exerce aussi un rôle préventif et de resocialisation du délinquant à travers la fonction
d’intimidation. En effet, dans le choix que le législateur fait des peines qu’il édicte, cette fonction a
toujours tenu une grande place. C’est elle qui conduit le législateur à prévoir les peines les plus
fortes pour les actes qui causent le trouble social le plus grave, la perturbation la plus grande
dans l’opinion publique. Or, le maintien de la rétribution parmi les fonctions assignées à la peine
ne doit pas faire réduire la place que doit occuper le but de réadaptation des délinquants. En effet,
une répression qui ne se préoccupe de réinsérer les délinquants fait une œuvre vaine et
inhumaine.

Par ailleurs, les fonctions que remplies la peine explique les caractères qu’elle présente.
Aussi, toute peine est en principe, par nature afflictive, infamante, déterminée et définitive.

Le caractère afflictif de la peine et la résultante directe de la volonté de rétribution.


L’individu a commis une faute qu’il doit expier. Il est normal que la peine soit ‘’ pénible’’,
douloureuse, désagréable. C’est pourquoi les peines trouvent leur domaine d’application au point
sensible à l’individu, notamment sa vie, sa liberté, ses droits, son patrimoine, sa réputation. Les
peines doivent être d’autant gênantes que la faute commise est plus grave.

Toute peine a aussi un caractère infamant qui manifeste que la conduite du délinquant
a été non seulement regrettable, mais blâmable au point de vue social. En effet, la peine désigne le
condamné à la réprobation publique. Cette réprobation est un élément dont la politique criminelle
doit tenir compte, car la crainte de cette réprobation sociale est l’une des plus puissante raisons
de prévention de la commission d’infractions.

Or, la peine pour remplir ses buts d’intimidation et de rétribution doit être
déterminée. Mesurer le trouble social et la faute morale de l’individu dans les circonstances de
l’espèce, est chose relativement facile ; le juge dose la peine en conséquence et prononce une
sentence déterminée. Per conséquence, l’intéressé et l’opinion publique savent à quoi s’en tenir
et les droits et devoirs de chacun sont délimités avec la clarté et la précision qui conviennent en
matière juridique.

La peine a aussi un caractère définitif. De ce fait, le jugement pénal qui prononce une peine
devient définitif, une fois que les voies de recours ne sont plus ouvertes, et il acquiert alors
l’autorité de la chose jugée qui est indispensable à une décision de justice rétributive. La peine
prononcée doit donc être exécutée sans aucune variation postérieure.

Par ailleurs, les peines édictées par le code pénal Marocain sont nombreuses et il
faut donc les classer. Or, les classifications concevables sont elles aussi très nombreuses. A ce
titre, nous retiendrons la classification des peines d’après leur sanction juridique, qui oppose la
sanction directe d’une infraction, à des peines qui vont simplement s’ajouter à celle-ci. Aussi,
distingue-t-on les peines principales et les peines accessoires.

A-Les peines principales :

La peine principale est celle qui est prévue à titre principal, en priorité, par le texte pour
sanctionner un comportement déterminé contraire à la loi. C’est en d’autres termes, la peine
encourue en premier chef par le délinquant. La peine principale peut être prononcé seule sans
être adjointe à aucune autre peine.

Cette notion de peine principale et d’autant plus importante qu’au-delà de l’énoncé de la


sanction par le condamné, elle sert à qualifier l’infraction. Elle permet de définir si l’infraction
reprochée est un crime, délit ou une contravention. Aussi, les peines principales sont criminelles,
délictuelles ou contraventionnelles.

1) Les peines criminelles.


- La peine de mort.
- La réclusion ( peine privative de liberté).
- La résidence forcée. ( peine restrictive de la liberté).
- La dégradation civique ( la peine privative ou restrictive de droits).
2) Les peines délictuelles :
- Emprisonnement.
- L’amende.
3) Peines contraventionnelles.

-Détention de moins d’un mois et amende allant de 30 dirhams à 1200 dirhams.

B-Les peines accessoires :

-Interdiction légale.

-Dégradation civique.

-Suspension de l’exercice de certains droits civiques, civils ou de famille.

-La perte ou la suspension du droit à la pension servie par l’Etat et les établissements publics.

-La confiscation partielle des biens appartenant au condamné.

Conclusion :
La pratique quotidienne a révélé l’existence de plusieurs lacunes et problèmes liés aux
textes juridiques ou à la réalité sociale, auxquels il convient d’apporter les solutions et des
réponses aux problématiques qu’ils posaient. La ratification par le Royaume du Maroc d’un
ensemble de Pactes et de conventions internationaux imposaient l’intervention du législateur pour
mettre son droit en adéquation avec les orientations internationales ajouter à cela le grand
développement qu’à connu le domaine des droits de l’Homme d’une manière universelle avec la
nécessité de la préservation de ces droits, la protection des libertés individuelles et collectives et
l’édification de l’Etat de droit.

-BIBLIOGRAPHIE :

Ouvrages : Aziz EN-NEFKHAOUI, Traité de Procédure Pénal, 1° édition 2020.


Kaoutar BALBOUL et Youssef LAHJOUJI, Précis Droit pénal général Marocain, 1° édition
Année 2019.
Jawad AMAHMOUL, Procédure civile à la lumière de la jurisprudence, édition 2019.

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