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2022-

2023
LES DROITS DE L’ACCUSE DANS LE
SYSTEME JUDICIAIRE PENAL

NOM DES EXPOSANTS :


-DECAHOU HENOC
-OUATTARA ALASSANE
-KONAN FREJUS
-KOUASSI KAN EMMANUEL

NOM DU PROFESSEUR
Dr ADOM

2022-2023
INTRODUCTION :

Le droit est défini dans sa conception large comme étant l’ensemble des règles
juridique visant organiser et à protéger la vie en société. Et le nom respect de ces règles
juridiques est sanctionné par les pouvoir public. Dans ce sens, nous ne sommes pas savoir
qu’il existe objectivement et effectivement des règles juridique relative au droit pénal qui
définissent les actes contraires aux valeurs sociales tant collectives qu’individuelles, telles
que la vie , la proprieté , l’integrité physique et morale pour ne citer que celles-ci parmi tant
d’autre valeur social et la sanction penal , la repression penal attaché à ces actes contraires
au valeur social. Ainsi, toute personne physique notamment car une personne personne
moral peut aussi faire l’objet de poursuite pour avoir commis une infraction qui porte
atteinte à ces valeurs doit betre pinie suivant une procedure d’instruction qui établira sa
culpabilité et une procedure de jugement qui permettra d’appliquer les peines à l’acte
interdit mais aussi au coupable de l’acte. Toutefois les differents procedure d’instruction doit-
elle etre faites au mepris du respect de la dignité et de la personne humaine. A priori il serait
bien naturel (et compte tenu de la nature foncierement mechante et mauvaise de l’homme)
pour le plaignant et les victimes de solliciter une punition immediate sans reserve, sans
discussion sans liberté de l’accusé ayant commis l’infraction. Toutefois à posteriori, le droit
étant l’art du bon et du juste comme le dit les grécs, va reconnaitre à l’accusé un certain
nombre de droit pour assuré la dignité humaine et se defendre cobtre le plaignant afin de
faire Reigner un équilibre, une equité, une justice qui demeurent de facon permanente les
traits caracteristiques et les objectifs de la justice.
C’est effectivement dans ce cadre du droit subjectif, des prerogatives reconnu à l’accusé au
cours de la procedure penale que se situe notre sujet ou théme d’exposé intitulé : « les droit
de l’accusé dans le système judiciare penal ».
En effet, etudier un tel sujet presente pour, nous deux interets juridique et social. L’interet
juridique se justifie à travert la connaissance de l’ensemble des droits subjectif dont beneficie
l’accusé au cour d’une procedure penal mais aussi les fondements de ces droits. Quand à
l’interet social, il est perceptible à travers les differents regards, les differents critiques qui
peuvent emaner de la population vis-à-vis de la justice penal
Toutefois, la satisfaction de ces interets passe sans nul doute par une question juridique pas
moins importance qui est celle de savoir quel sont les droits de l’accusé dans le système
judiciaire penal ?
La reponse à cette question de droit nous amenera à suivre un plan bipartite dons la
structure nous permettra de voir en premier lieu les droits de l’accusé reconnu au niveau
national et en second lieu les droits de l'accusé reconnus au niveau international
I. LES DROIT DE L’ACCUSE RECONNU AU NIVEAU NATIONAL

CHAPITRE 1 : les droits de l’accusé lors de la procédure d’instruction

Appelé également information judiciaire, la phase d’instruction est la phase durant laquelle
un juge d’instruction regroupe toutes les preuves d’une affaire afin de vérifier la valabilité
d’une infraction ou nom.
Elle commence dés que le greffe a enregistré la requête. Le président de la juridiction
désigne alors un rapporteur, qui est le magistrat chargé de suivre l’instruction et de préparer
un projet de décision.
Ainsi posons la question de savoir comment cette phase se déroule.
A travers le réquisitoire introductif mené par le procureur de la république, le juge
d’instruction convoque la personne pour procéder à une mise en examen. La convocation est
envoyée ou transmis par un officier de police judiciaire. A cet effet, pendant la phase
d’instruction, des droits sont reconnus à l’accusé. Le code de procédure pénal étant le socle
du domaine des procédures, met en lumière ces droits reconnue à l’accusé. Ainsi donc
pendant les perquisition et visite domiciliaire, l’accusé a le droit de consulté le contenu du
dossier et demander pour les personnes étrangères, la traduction de certains des éléments
du dossier.
Ce dernier a droit à un avocat compètent qui sera présent tout au long de la procédure
pénale. L’accusé étant en détention provisoire possède le droit d’être traité comme innocent
jusqu’à ce que sa culpabilité soit prouvé. Il a le droit au soin médicaux lorsqu’il est en garde à
vue.
L’article 75 du code de procédure pénal ivoirien dispose en ce sens : « s’il estime nécessaire,
l’officier de police judiciaire ou le procureur de la république peut désigner un médecin qui
examine la personne en garde à vue à n’importe quel moment des délais prévus »
Il faudra ajouter à cette illustration que l’examen médical est de droit si la personne en garde
à vue ou un membre de sa famille le demande.
Ainsi étalés quelques droits reconnus à l’accusé pendant la phase d’instruction, qu’en est t’il
des droits reconnus à la phase de jugement ?
CHAPITRE 2: les droits de l'accusé lors de la procédure de jugement

Après la phase d’instruction vient la phase de jugement qui va se concrétisé par le l’audience.
Pendant cette phase, l’accusé a des droits qui lui sont reconnus. Pendant le procès, l’accusé a
droit à un juge impartial et indépendant qui prendra des décisions équitables et objectives.
Ces décisions ne doivent pas être sous l’influence des personnes extérieures. Il ne doit ni être
corrompu ni être manipulé,
L’accusé a droit à un procès public sauf dans certains cas spécifiques ou la confidentialité est
justifié. Pendant ce procès, l’accusé a aussi le droit de se défendre contre les accusations
portées contre lui et de présenter sa vision des faits devant le tribunal.
Il est important de noter que, la qualification d’accusé est liée à une procédure pénale
formelle, dans laquelle des accusations sont officiellement porté par les autorités
compétentes, et non à des allégations non étayées ou des soupçons informels. Dans le cas
où, l’accusé n’obtient pas gain de cause, il a le droit de faire appel à la décision rendue. Ce
droit a un procès équitable se prolonge en appel.
De ce qui précède, il faudra noter que l’accusé a des droits que l’on respecter.
En cas de non-respect de ces droits, l’accusé peut se référer sur les traités internationaux.

II. LES DROITS DE L'ACCUSÉ RECONNUS AU NIVEAU


INTERNATIONAL

Les droits de l'accusé dans le système judiciaire pénal qui se manifeste par la procédure
d'instruction et de jugement sont aussi reconnus par certains textes internationaux supra
régionaux et régionaux.
Ainsi les droits de l'accusé dans le système judiciaire pénal sont garantis par certains textes
internationaux(A) et par la charte africaine des droits de l'homme et des peuples(B).

CHAPITRE 1 : les droits de l'accusé reconnus par certains textes


internationaux
Sans prétendre à aucune exhaustivité, les droits de l'accusé sont reconnus par deux textes
internationaux et supra régionaux principaux à savoir la Déclaration universelle des droits de
l'homme et le Pacte international des Nations Unies sur les droits civils et politiques.
Intéressons nous d'abord à la Déclaration universelle des droits de l'homme.
En effet la déclaration universelle des droits de l'homme reconnaît à toute personne c'est-à-
dire même à l'accusé dans une procédure pénale le droit à son intégrité physique,morale
selon les dispositions de l'article 5 de la dite déclaration. Aussi il est reconnu même à l'accusé
dans une procédure pénale le droit de faire recours aux décisions qui violent ses droits
fondamentaux. C'est ce qui ressort de l'article 8 de cette déclaration. Il est également
reconnu à l'accusé un droit protecteur contre l'arbitraire ou l'abus de pouvoir de la part des
autorités compétentes lors de la procédure pénale. C'est ce que nous enseigne l'article 9 de
la déclaration universelle des droits de l'homme. Également, l'accusé a droit à un procès
équitable, public devant des juges impartial et indépendant pour juger de ses droits et ou
obligations ou du bien fondé de son accusation selon les dispositions de l'article 10. Aussi les
principes de la présomption d'innocence et de la légalité lui sont garantis au cours de la
procédure d'après l'article 11 de la déclaration universelle. Encore une fois de plus la
Déclaration universelle des droits de l'homme vient confirmer encore les droits reconnus à
l'accusé lors des différentes étapes de l'enquête notamment lors des perquisitions au sein du
domicile de l'accusé d'après l'article 12.
Concernant le Pacte international des Nations Unies pour les droits civils politiques certains
articles retiendront notre attention. Il s'agit notamment des articles 6,7 9 10 14 et 17. En
effet il est reconnu à l'accusé le droit même à la vie quand bien même que celui-ci aurait ôté
la vie à une autre personne. De plus, l'arrestation ou la privation de la liberté de l'accusé ne
peut intervenir arbitrairement d'après l'article 6.1. Ici encore il est reconnu à l'accusé le droit
à son intégrité physique et morale selon l'article 7 du pacte International. Comme autres
droits reconnus à l'accusé,il faut dire que celui-ci bénéficie d'un droit contre l'arbitraire des
autorités compétentes lors de la procédure pénale mais aussi du droit d'être informé sur les
faits qui lui sont reprochés tel qu'affirmé par l'article 9.1 et 9.2 toujours selon l'article 9
l'accusé a aussi le droit d'être jugé dans des délais raisonnables.
Aussi, peut-il exercer un recours contre la décision de détention pour se voir libéré d'une
détention. Mieux même l'accusé à droit à une réparation en cas de détention illégale.
Conformément à l'article 10 toute personne c'est-à-dire même l'accusé en cas détention a le
droit d'être traité avec humanité, dignité et respect de la personne humaine. Quant à l'article
14 du Pacte international, celui-ci garantit les différents droits reconnus à l'accusé en ce sens
que le procès de celui-ci devra être équitable public et devant des juges impartial. L'article 14
évoque également le principe de la présomption d'innocence que bénéficie l'accusé au cours
de la procédure pénale mais également les différentes garanties qui lui sont reconnus au
cours de la procédure. Enfin, concernant l'article 17 du Pacte international, il faut dire que
celui-ci protège l'accusé contre toute immixtion dans la vie privée de l'accusé notamment les
différentes perquisitions au lieu de son domicile car certes la vie privée ,le domicile de
l'accusé sont eux mêmes aussi protégés par loi civilement parlant mais aussi l'accusé à le
droit de se prévaloir du droit à la protection contre de telles immixtion ou atteintes.
Chapitre 2 : les droits de l'accusé reconnus par la charte africaine
des droits de l'homme et des peuples.

La charte africaine des droits de l'homme et des peuples édicte aussi un ensemble de droits
qui sont reconnus à tous les peuples africains dont leurs Etats est partie à la charte. Ainsi une
personne physique africaine accusée dans une procédure bénéficie de ces droits.
En effet six(06) articles de la charte africaine des droits de l'homme et des peuples
retiendront notre attention. Il s'agit des articles 4, 5 ,6 ,7 ,30, et 60.
En effet comme précédemment vu dans les textes supra régionaux, la charte africaine des
droits de l'homme et des peuples en ses articles 4 et 5 prévoit que la personne humaine a
droit à son intégrité physique et morale, et ne peut être détenue de façon arbitraire. C'est en
ce sens que l'article 4 dispose que:<<...>>. De même quant à l'article 5,il dispose que:<<...>>.
Ainsi une personne accusée ne peut faire l'objet d'aucun traitement inhumain débouchant
sur la dégradation de son intégrité physique.

S'agissant de l'article 6 celui-ci met beaucoup plus l'accent sur l'arrestation et la détention
d'une personne notamment l'accusé. Sa liberté étant protégée contre tout abus de la part
des autorités compétentes investies des pouvoirs publics agissant même dans le cadre de
leurs fonctions régaliennes, celle-ci ne peut être atteinte que légalement. Raison pour
laquelle l'article 6 dispose que:<<...>>

À la sortie de l'article 7 de la charte africaine des droits de l'homme et des peuples, il est très
important de retenir que celui-ci met l'accent sur les grands principes en matière de
procédure pénale mais aussi les droits qui sont reconnus à une personne en cause dans une
procédure pénale en l'espèce ici l'accusé tant au niveau de l'instruction que du
jugement.C'est ainsi que l'article 7 dispose que:<<...>>

À titre additionnel, il faut savoir que ces droits qui sont reconnus aux personnes ne sont pas
des lettres mortes car d'après l'article 30 de ladite charte, il est créé une commission chargée
de promouvoir lesdits droits mais aussi d'assurer leur respect. C'est dire qu'effectivement
toute personne même celle accusé dans une procédure pénale bénéficie de ces droits.
Enfin, il est important de clore avec les droits de l'accusé reconnus par la charte Africaine des
Droits de l'Homme, en disant que ces droits de l'accusé reconnus par la charte africaine des
droits de l'homme et des peuples, s'inspirent aussi des autres textes supra régionaux comme
ne les avons précédemment vu. C'est ce que nous confirme l'article 60 de ladite charte.

CONCLUSION

Soucieux de garantir et de sauvegarder les principes fondamentaux et directeurs d'une


justice juste, équitable et équilibrée, le législateur national ivoirien et les législateurs
internationaux tant supra régionaux et régionaux ont édicté un ensemble de droits
importants qu'ils reconnaissent à la personne accusée lors de la procédure pénale afin que
celle-ci assure sa défense et sa liberté. Ces droits de l'accusé tellement importants qu'il
importe pour nous de les critiquer en les comparant au moins aux droits qui sont reconnus à
la victime de l'infraction et à la société toute entière car il s'agit ici de punir une personne
ayant rompu le pacte social en portant atteinte à une ou plusieurs de ses valeurs qui lui sont
si chères. En tout cas il nous convient de donner notre simple avis sur la quantité et la qualité
des droits de l'accusé qui sont reconnus actuellement par les textes nationaux comme
internationaux en ce sens que ces droits doivent être réduits non seulement pour ne laisser
que les plus essentiels à la dignité humaine mais aussi afin de mettre beaucoup plus la
pression sur les accusés et éventuels criminels car le fait de reconnaître à un accusé ou à un
criminel un ensemble de droits pouvant même être semblables à des droits reconnus à une
personne non poursuivie peut discréditer la justice en ce sens qu'elle serait considéré
comme injuste.

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