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INTRODCTION

Définition de la procédure pénale : l’ensemble des règles qui gouvernent le procès pénal de ses préparatifs à sa
conclusion. Elle est la réaction sociale qui intervient.
1. Histoire de la procédure pénale
Il existe deux grand types de procédures :
- Accusatoire : orale publique et contradictoire 7127
- Inquisitoire : écrite secrète et non contradictoire

A- Avant la Révolution de 1789


On peut considérer 4 étapes dans la procédure pénale. On considère qu’après les invasions barbares en France, la
procédure est accusatoire – jusqu’au Haut Moyen-Age.
- Il fallait un accusateur : pour saisir l’autorité publique pour imputer une infraction à son adversaire. Pendant
très longtemps, cet accusateur ne pouvait être que la victime directe de l’infraction ou un proche de la
victime décédée.
Peu à peu, une évolution lente se fait, entrainant la transformation de la personne de l’accusateur qui est devenu
une personne publique : un représentant du roi incarne les intérêts de la société dans son ensemble.
- Pour la procédure de jugement : avant la Révolution au départ, le juge n’était pas un professionnel puis peu
à peu jugement confié à des organismes spécialisés.
On constate une évolution de la procédure stricto sensu. A l’origine, les modes de preuves étaient farfelues. La
procédure inquisitoire (Se dit d'une procédure dirigée par un juge) à pris place au seins des juridictions
ecclésiastiques et a entièrement pris place au 13ème siècle. On cherchait à obtenir la vérité. On a donc mis en place,
l’instruction préparatoire. Le droit français a emprunté aux juridictions ecclésiastiques et cela a eu pour conséquence
de chercher l’aveu par la torture.
Le pouvoir centralisé du roi est affirmé par l’ordonnance Villiers Cotterêts de 1539 consolidée par l’ordonnance
Saint-Germain-en-Laye de 1670.
Comment se déroulait l’instruction avant la révolution ? :
Lors de l’instruction, un magistrat, le lieutenant criminel procédait aux constatations et rassemblait les informations.
Il communiquait les pièces au procureur du roi :
- Si l’affaire était peu grave : Le lieutenant criminel convertissait la procédure en procès « ordinaire » alors le
procès obéissait aux règles de la procédure civile.
- Dans la situation inverse le procès devenait « extra-ordinaire », une phase d’instruction était instaurée.
On réentend les témoins de manière contradictoire (sans l’accusé, pour pouvoir comparer les version et trouver des
versions contradictoire).
A la fin on confronte l’accusé à ce qui a été dit (sans avocat).
- On torturait le sujet pour avoir des aveux, c’est la « question préparatoire ».
L’affaire était renvoyée en jugement, le lieutenant criminel avait un rôle de rapporteur, on recourait encore à la
torture avec non plus la question préparatoire mais la question préalable.
Cette deuxième torture c’est pour suivre le système des preuves légales. Pour que les aveux soit validés il faut que la
loi le prévoit. Pas d’appréciation du juge. Ce système a été critiqué dans les cahiers de doléances. Le roi a décidé
d’arrêter la torture par ordonnance. Mais jamais entré en vigueur puis révolution.
B- De la révolution de 1789 - jusqu’en 1808
De nombreuses réforme sous l’assemblée constituante. En effet, elle a instauré beaucoup de textes la loi de 1791, le
code de brumaire An VIII.
A partir de la révolution l’organisation révolutionnaire avait 3 tribunaux :
- Tribunal de police municipal
- Le tribunal de police correctionnel
- Le tribunal criminel départementale (déjà composé de magistrats et de jurés, ancêtre de la cour d’assises)
Ministère public : ensemble des magistrats des cours et tribunaux de l’ordre judiciaire chargés de représenter les
intérêt de la société et de veiller au respecte de l’ordre public et à l’application de la loi. / A la révolution, le
ministère public était composé d’un tandem avec l’accusateur public (pour demander l’accusation d’un délinquant
pour que la société retrouve un équilibre), d’un côté et le commissaire du roi pour appliquer la loi. Le premier, élu,
est resté le second, inamovible, a disparu.
Pendant cette période l’innovation la plus intéressante a été celle du jury de 1790. Importé de Grande Bretagne par
Guillaume le conquérant. Il y avait 2 jury :
- Un au stade préparatoire, le jury d’accusation. Procédure orale et publique.
- Pour les crimes au moment du jugement, il rendait son verdict à la majorité (verdict = concerne seulement la
culpabilité, coupable ou non). Les juges professionnels prononçaient de la peine.
La procédure stricto sensu subit une certaine évolution sur cette époque courte. Auprès de chaque tribunal a été
institué un commissaire du gouvernement (plus celui du roi et de l’accusateur public) auquel on a ajouté des
substituts.
C- Le code d’instruction criminelle de 1808 (CIC)
Pour créer ce code, compromis, on conserve des acquis révolutionnaire en revenant sur certaines règles de l’ancien
régime.
Dans la phase de jugement, on a affaire à un système accusatoire donc peu protecteur de l’ordre public. En revanche
au cours de l’instruction préparatoire il n’y avait pas d’avocat. La recherche des infractions appartenait à la police
judiciaire, l’instruction était confiée à un magistrat spécialisé, le juge d’instruction.
Comment se déroulait l’instruction dès la révolution ?
En présence d’un crime : il va falloir procéder à une deuxième instruction par la chambre des mises en accusation
(branche de la cour d’appel). C’est elle qui met en accusation. Il n’y a pas d’accusé en enquête, seulement dans la
phase postérieur à l’enquête. Elle remplace le jury d’application révolutionnaire. Elle renvoi l’individu devant la
juridiction criminelle par une mise en accusation.
A l’audience, la procédure est accusatoire même devant la cour d’assise (juridiction criminelle). Pour les crimes, le
jury va se prononcer sur les questions de faits. Il n’y a que des magistrats professionnels et il y a un droit d’appel
général sauf en cour d’assises.
Concernant les poursuites : la mise en mouvement de l’actio publique appartient au ministère public composé de
magistrats pro. A titre exceptionnel, la victime peut effectuer une mise en mouvement.
- Principe d’unité de la justice civile et répressive : ce sont les mêmes juges
- Principe de séparation des fonctions : poursuites, instruction, jugement
- Principe de double degré e juridiction : sauf exception
- Principe de professionnalisation des magistrats : sauf exception
On peut considérer qu’il y a eu
- Une première tendance, à compter de 1830, plus libérale. Ex : intervention de l’avocat pendant l’instruction
en 1891.
- Période autoritaire (période trouble) de 1930 à 1950. Ex : criminalisation de nombreux délits et création de
juridiction d’exception.
- Courant libéral à partir de 1950 à 1958 : ex :1955 supprime pour les partie civil du droit de faire appel de
l’ordonnance du juge d’instruction qui place l’acculer en liberté provisoire (parle plus de détention
préventive). Aujourd’hui, c’est l’inverse on parle de détention provisoire.
- Courant libéral à partir (suivant l’autre)
Le code des restrictions criminelle a très rapidement été considéré comme peu performant et donc de nouveau
codes ont été envisagés, ce qui a donné naissance au code de procédure pénal en 1958.
Il est soucieux d’assurer une meilleur séparation de la fonction d’instruction par rapport à l’autres. Le code accentue
le glissement de la procédure d’instruction vers une procédure d’avantage plus accusatoire, notamment en
organisant une meilleur contradiction au stade de l’instruction. Ensuite, on a essayé de tenir compte des donné
moderne de la criminologie pour parvenir a une meilleur individualisation de l’appel, avec la mise en place d’examen
médicaux psychologique et d’une enquête social.
L’évolution ultérieur a été plutôt capricieuse en raison de la multiplication des textes, au grès des changements de
majorité politique :
D’un côté il y a des textes plus libéraux qui ont essayé de rendre plus exceptionnelle la liberté provisoire. Loi
présomption d’innocence de 2000 qui a crée le JLB et qui a fait intervenir l’avocat en garde a vue et qui a enfin crée
un appel en matière criminelle =texte libéraux
De l’autre il y a des lois qui reviennent sur les avancés antérieur avec notamment les lois Perben 1 (2002) et Perben 2
(2004) beaucoup de procédures pénal et également un peu de textes de fond. La loi de 2011 qui a réformé la garde a
vue. Loi de 2012 pour intégrer une directive européenne objectif et le développement de l’information dans les
procédures. La loi de 2019 qui rentre en vigueur a la fin de septembre qui crée le code de justice pénale des mineurs.
2. Les comparaison entre procédures pénal et procédures civil
Ces deux procédures paraissent proches, puisqu’elles sont toutes les deux un examen par un juge impartial de fait
pour en tirer les conséquences. Néanmoins, les intérêts en présence sont si différents qu’elles s’opposent sur un
certains nombres de points.
On constate d’abord qu’en vertu du principe des unités des justices civil et répressives, les juridictions pénal
appartienne toutes à l’ordre judiciaire comme les juridiction civil, le recrutements des magistrats professionnel est
unique et la carrière des ces magistrats est identique. Ce sont ces juridictions de l’ordre judiciaire qui tranche les
litiges d’ordre civil et répressives et on peut noter que cette unité est renforcé par le roulement (au civil et au pénal)
qui s’effectue au sein des tribunaux judiciaires et les cours d’appel. Cependant ce principe ne peut pas effacer les
différences considérable qui existe au niveau des structure des juridictions.
En droit positive au niveau des magistrat répressif, il y a un début de spécialisation. C’est le cas pour le juge
d’instruction, le juge des enfants, ou encore le juge de l’application des peines. Ces magistrats sont nommés pour ces
poste et ne font que ça. (Spécialisation dans le droit positif)
Par ailleurs, la cour d’assise, va être composé de juré qui ne sont pas des magistrats. Le juge civil, peu trancher un
procès, sans connaitre les parties qui juge un dossier sans que leur comparution ne soit indispensable alors qu’en
partie pénal, on dit que le juge est un clinicien il doit avoir une connaissance approfondie du délinquant. (Différence
sur la comparution entre les deux procédures)
Le rôle des parties au procès est aussi différent : « en procédure civil, le litige est la chose des parties le procès est
une activité devant le tribunal, alors que le procès pénal est la chose de l’Etat c’est une activité du tribunal ». Cette
opposition va avoir des conséquences sur la procédure :
D’abord l’initiative du procès ainsi que sa poursuite sont confiées au partie en procédure civil, partie qui peuvent se
désister, a l’inverse en matière pénal, il existe au contraire le principe de l’initiative officiel, on parle aussi de principe
d’autorité en ce sens, il appartient à des magistrats spécialisé, le pouvoir de mettre en mouvement l’action publique
c’est à dire le rôle du ministère publique. Celui-ci peut saisir une juridictions répressive même si le délinquant s’y
oppose, l’abandon de son action civil par la victime ne dessaisira en aucun cas le juge pénal.
Dans le procès civil, les parties sont maitresse des droits litigieux, c’est ce qu’on appel le principe dispositif. Le juge
est limité dans son action, il ne pourra pas statuer ultra petita ou infra petita (ni au-delà, ni en deçà) par exemple :
affaire aux prud’hommes aux demandes dommages et intérêts, si le juge s’aperçoit que le salarié aurait pu avoir plus, le juge
peut le dire. Mais a l’inverse dans le procès pénal, il existe un principe d’indisponibilité c’est à dire que le ministère
publique ne peut pas transiger sur l’action publique il ne peut pas abandonner les poursuites une fois qu’il les a mis
en mouvements. Par ailleurs en matière pénal, c’est le juge qui recherche tout ce qu’il lui a nécessaire pour découvrir
la vérité alors que le juge civil attend que les parties lui apporte des preuves néanmoins le juge pénal tout comme le
juge civil, doit toujours être saisie pour statuer sauf que cas exceptionnel (délits d’audience). Le juge pénal, ne
pourra donc que juger les faits qu’ils lui sont soumis, à l’égard des personnes qui sont traduite à la bar. En dehors de
cette limite il peut statuer librement et pas obliger de statuer infra ou ultra petita. Dans le procès civil, la preuve
c’est la preuve préconstitué avec une instruction limité alors qu’en procédure pénal, le rôle du juge est très actif
dans la recherche des preuves.
- Du point de vue du déroulement :

Plusieurs points commun : publicité et oralité des débats, un certain formaliste et une certaine solennité.
Différences : le procès civil est marqué par l’unité de son déroulement et par la lenteur de la procédures. En matière
pénal, il exige une multiplicité d’étapes et on peut relever l’intervention de nombreux organes.
Le procès pénal est relativement rapide, les délais pour exercer les voies de recours sont plus cour en matière penal
qu’en matière civil et les voies de recours sont suspensive. En principe l’examen des MP doit se faire sans
suspension.

Il faut présenter les rouages du procès pénal (les diverses intervenants), ensuite il faut envisager les différentes
étapes pour aller jusqu’au procès
PARTIE I – LES ROUAGES DE LA PROCEDURE DU PROCE
PENAL
Il faut étudier les différents organes, différentes juridiction ect il y aura 3 chapitres

CHAPITRE 1 : LES JURIDCTIONS (D’INSTRUCTION)


Avant la compétence il faut voir l’ordre d’organisation

SECTION 1 – L’ORGANISATION DES JURIDCTIONS


§1- les principes dominants l’organisation des juridictions
Ces principes sont de plus en plus nombreux. Il faut parler de l’indépendance et l’impartialité des juges et des
juridictions de jugement.
A- Indépendance et impartialité

Le principe d’indépendance lui-même ne se suffit plus. On parle de l’indépendance des juridictions et de


l’indépendance des juges.
a. Indépendance des juridictions et des juges

1. L’indépendance des Juridictions :

Se manifeste à l’intérieur de l’ordre judicaire dans les rapports des trois organes de la justice pénal :
- 1 le ministère publique
- 2 les juridictions d’instruction
- 3 les juridictions de jugement.

D’abord cette indépendance se manifeste entre les fonctions de poursuites et d’instruction, c’est la raison pour
laquelle, le juge d’instruction ne pourra pas se saisir lui-même d’une affaire. Elle se manifeste encore entre les
fonctions d’instructions et de jugement, c’est ainsi que le juge d’instruction ne pourra pas juger les affaires qu’il a
lui-même instruite de même l’un des membre de la chambre d’instruction (qui statue sur un dossier en instruction)
ne pourra pas présider la cour d’assise ni faire partie de la chambre des appels correctionnel devant lesquels
viendrait une affaire préalablement passé entre les mains de la chambre d’instruction.
Il existe un problème particulier qui concerne le juge des enfants (le cumul est accepté): la chambre criminelle avait
posé comme principe en 1993 qui il y avait un cumul possible de ces fonctions d’instruction et de jugement en raison
de la particularité de la justice des mineurs. (ex : ce magistrat doit connaitre le mineurs, établir une relation de
confiance, en cassant la solennité, idée de rapprochement de proximité) donc dans ces conditions on accepte le
cumul. Toute fois la CEDH est venu préciser que ce n’est possible que dans la mesure ou le juge des enfants ne présiderait pas la
juridictions pour enfants (pour la Pologne elle avait statué) = peut avoir cumul dans des limites. Cad = l’idée est que la
présidence de la juridiction est interdite (pour l’arrêt de la Pologne). La CEDH a décidé qu’il n’y avait pas de difficulté et que le
droit français était parfaitement conforme. (On va surement être condamné un jour)

L’indépendance se manifeste entre les fonctions de poursuites et de jugement. Cad qu’elle ne peut pas se saisir elle-
même d’affaire à juger et ne peut pas non plus ordonner au ministère publique d’exercer des poursuites = nullité
absolu d’ordre publique. Le tribunal peut aller au-dessus de la peine demander par le ministère publique ex 20
demandé 25 appliqué.
2. L’indépendance des juges

Indépendance des membres des juridictions d’instruction et de jugement, le parquet n’est pas indépendant. Ce
principe se traduit par des règles :
- L’inamovibilité : les magistrats ne peuvent pas être muté au gré du gouvernement. Conseil disciplinaire
appartient au conseil supérieur de la magistrature
- 2e règles : absence de subordination hiérarchique dans l’exercice du pouvoir juridictionnel (un supérieur ne
peut pas donner un ordre de juger dans tel ou tel sens)

- 3e règles : irresponsabilité des magistrats : peut être sanctionné disciplinairement mais jamais responsable
dans l’exercice de leurs fonction.

Cette exigence d’indépendance est incluse dans le principe de séparation des fonctions et elle est renforcé par une
notion beaucoup plus large, la notion de procès équitable article 6§1 de la convention européenne. L’article évoque
à la foi les notions d’indépendance et d’impartialité. L’indépendance d’un tribunal, ce mesure au fait qu’il ne peut
pas être soumis à des offres, des instructions = la juridiction doit prendre sa décision uniquement en se fondant sur
les règles de droit et en tenant compte de son intime conviction.
b. Impartialité

L’impartialité présuppose l’indépendance. On ne peut pas seulement la définir en disant qu’il y a absence de préjugé
ou de partie. Il existe deux façons d’apprécier l’impartialité : objective et subjective.
- Subjective (plus délicate, puisqu’elle s’apprécie aux regards des dispositions personnel des magistrats).

- Objective : On ne peut se demander qu’une impartialité objective qui se rapporte aux apparences
indépendance des juridictions. C’est elle qui fonde la séparation des fonctions.

La cour européenne a posé le principe de la nécessité de l’impartialité objective dans son arret Piersack 1 octobre
1982. « Confiance que les tribunaux d’une société démocratique que les justiciable se doivent d’inspirer ».
Le droit français par des dispositions éparse organise l’impartialité et l’indépendance entre les organes. La cour de
cassation a bien été obligé de ce callé sur la cour européenne ….. ( a revoir en TD).
Remarques : On va tellement loin qu’on en est venu a décider qu’un magistrat ne peut être juge dans une affaire ou son conjoint
a déclenché les poursuites.

B- La Collégialité (second principe)

Ont dit qu’une juridiction est collégiale quand elle est composée de plusieurs magistrats. Les juges sont nombres de
3, chiffre volontairement impair pour faciliter la majorité. Cette collégialité a d’autres avantages :
- Soucis d’impartialité du tribunal, magistrat n’est pas impartial le 2 autres sont la

- Limite les risques d’erreurs judicaires : control des juges les uns sur les autres.

Ce principe est paradoxalement celui qui recule en matière répressive le plus singulièrement, exemple le plus
flagrant tribunal correctionnel qui dans un nombre croissant de cas statut a juge unique. = la décision de recourir a
un juge unique en correctionnel date d’une loi de 1972 (on est avant la saisine du conseil constitutionnel .. ; en 1975 le
législateur a élargis cette liste des infractions concerné toujours avec le même mécanisme du tribunal de grande instance qui
saisit le juge unique. Et le CC a dis non, ce n’est pas sur le principe de collégialité mais sur le principe des citoyens devant la
justice, la loi de 75 n’a pas pu rentrer en vigueur et on a attendu 1985 pour voir une loi qui dis que le recours au juge unique est
plus facultatif et donc il n’y a plus de rupture d’égalité.)

Le juge du tribunal de police statut également à juge unique tout comme le juge des enfants ; le juge de l’application
des peines et le juge de la liberté et de la détention.

§2- les juridictions de jugement


Juridiction d’exécution et de droit commun
A- Les juridictions de droit commun

Leurs organisation découle de la classification tri partie des infractions puisque l’on trouve au premier degrés, le
tribunal des polices pour les contraventions, le tribunal correctionnel pour les délits et la cour d’assise voit la cour
criminelle en matière criminelle. Au second degrés il y a 2 juridictions, la chambre des appels correctionnel et la
cour d’assise d’appel. Au sommet de la hiérarchie, il y a la chambre criminelle de la Cour de cassation.
- Tribunal des polices :
Juge unique assisté d’un greffier et d’un représentant du ministère public. La présence du ministère public est
impérative en matière pénal. Pour les contraventions de 5e classe qui ne relève pas de l’amende forfaitaire, le
procureur de la république est le représentant du parti. Pour les 4 premières classes en principe c’est le commissaire
de police qui exerce ses fonctions, le procureur de la république peut prendre sa place.
Pour certaines infractions spécifiques : infractions forestière, les fonctions de ministère public peuvent être remplis
par un fonctionnaire de ……
- Tribunal correctionnel :

Tribunal judiciaire qui statut au pénal. La formation normal est la formation collégial donc 3 magistrat 1 président 2
assesseur + 1 greffier. Le parquet est représenté en la personne du procureur de la R ou d’un substitue. Pour
certaines infractions énuméré à l’article 398-1 du code de procédure pénal, l’affaire sera soumise au TC statuant à
juge unique étant précisé que cette formation sera écartée si l’affaire est complexe (le président qui demande ou le
magistrat chargé de l’affaire à mais on est obligé de revenir à la forme collégiale en cas de comparution immédiate,
si le prévenu comparait à l’audience en cas de détention provisoire).
Dans les juridictions importante, il existe un ou plusieurs tribunaux spéciale, notamment en matière économique
financière.
o La chambre des appels correctionnel (juridiction des jugement du second degrés)

Compétente en appel pour les affaire correctionnel et de police / pas compétente pour statuer contre les appel de la
cour d’assise : c’est la chambre criminelle qui désignera une autre cour d’assise
Elle est spécialisée dans les grandes cours d’appel. Organe collégiale composé d’un président et de 2 assesseurs
(nommée conseiller à la cour d’appel) et d’un greffier et les fonctions du ministère public sont assuré par le
procureur général préside la cour d’appel ou l’un de ces avocats généraux ou de ces substitue.
o La cour d’assise d’appel

Juridiction original dans notre organisation judiciaire, puisque ce n’est pas une juridiction d’exception, mais une
juridiction spécial.
Par opposition aux autres juridiction de droit commun, elle n’est pas permanente, elle ne siège que lors de session
en principe trimestrielle. Il y a une cour d’assise par département, elle est formée d’une cour stricto sensu et d’un
jury. La cour est composée de magistrat qui sont en nombre de 3 : 1 président et 2 assesseurs désigné par le 1er
président de la cour d’appel. Le président est toujours un conseillé à la cour d’appel et les assesseurs vont dépendre
d’où se tient la cour.
Le ministère publique est représenté soit par le procureur général (là où il y a une cour d’appel), soit par le procureur
de la république.
Le jury (composé de citoyens) : élément non professionnel de la Cour d’assise, introduit en 1790 sur le modèle
anglais. Il existe des règles d’aptitude pour être jury : nationalité française plus de 23 ans, savoir lire et écrire le
français ; jouir de ces droits civil civique et de famille. De plus il y a des règles d’incapacité (on va estimer que pour
juger n’importe quel affaire vous n’êtes pas apte ex sous mandat de dépôt, incapable majeures, être le marie de
l’accusé ; membre du gouvernement ; d’une quelque conque cour ect/ la personnes de plus de 70 ans peuvent être
dispensé) et d’incompatibilité.
Le recrutement des jurés est le résultats d’une section complexe et judicieuse à partir d’un tirage au sort des liste
électorales. Le jury de jugement est constitué au début de chaque affaire en audience publique en présence de
l’accusé et le jury est constitué des lors que 6 noms sont tirés au sort à partir de la liste annuelle. +éventuellement
des jurés suppléant des lors que l’audience va durer plusieurs jours exemple si un des jurés tombe malade il faut le
remplacer au risque de devoir tout recommencer. 9 noms en appel c’est ce qui différencie la cour d’assise et la cour
d’appel. Etant précisé qu’au fur et à mesure du tirage, l’accusé ou sont conseil peut refuser 4 noms et le ministère
public 3, en appel l’accusé 5 et le ministère public 4.
Pendant longtemps, le jury ne se prononçait que sur les questions de fait (culpabilité) et la cour sur les question de
droit (appel). Ce système connaissait des inconvénients, le jury ne pouvait pas atténuer la peine. 1941 on a décidé de
regrouper le jury et la cour pour délibérer sur la culpabilité et la peine. Il existe une exception en ce sens que la cour
statut seul sur l’action civil. Cette association entre cour et jury donne plus de cohérence au système et permet
d’éviter trop de clémence. Toutes décision défavorable à l’accusé ne peut être prise qu’avec une majorité de juré. En
dépit de toute ses modifications cette construction suscite des interrogation.
On remarque que le jury représente l’opinion publique. C’est un juge qui est « totalement indépendant de
l’exécutif » mais c’est quand même un corp particulièrement inexpérimenté et versatile. Projet de supprimer la cour
d’assise ou autre, mais actuellement on ne remet pas en cause la cour d’assise tel quel mais on a créé à titre
expérimental des cours criminelles départementale qui serait compétente pour juger en premier ressort, les
majeurs poursuit pour un crime punis de 15 à 20 ans de réclusion criminelle, hors récidive. Cette cours à la
particularité de statuer sans jury, elle est composée d’un président et de quatre assesseurs. Le but de cette cour
criminelle est d’éviter une partie des correctionnalisation judiciaire notamment en matière de viol aggravé, d’obtenir
des jugements plus rapide et d’éviter des bouchons devant la cour d’assise (de les désengorger).
Une fois que la cour d’assise est constituée, elle est compétente pour connaitre des crimes qui ne relève pas d’une
autre juridiction en vertu d’un texte spécial, mais sa compétence est-elle même particulière puisqu’elle a la
plénitude de juridiction aussi bien en première instance qu’en appel, ce qui signifie qu’elle pourra juger n’importe
quelles infractions, sauf infractions renvoyé devant une juridiction spécial.
La loi impose désormais la motivation des arrêts d’assise : depuis la loi L. no 2011-939 du 10 août 2011, art. 12-II, le
législateur a introduit une obligation minimale de motivation des arrêts d’assises. Depuis le 1er janvier 2012, une «
feuille de motivation » annexée à la feuille des questions, énonce les « principales raisons, qui pour chacun des faits
reprochés à l'accusé, ont convaincu la cour d'assises » (C. pr. pén., art. 365-1). Cette réforme est donc, selon les
termes de la Cour européenne « a priori susceptible de renforcer significativement les garanties contre l'arbitraire et
de favoriser la compréhension de la condamnation par l'accusé » (CEDH 10 janv. 2013, A. c/ France).
- La Chambre criminelle

Au-dessus des juridictions il y a la chambre criminelle qui est l’une des 6 chambres de la Cour de cassation,
composée d’un président 2 conseillers et de conseillers référendaire en plus des avocats généraux et d’un greffier
(revoir la composition). Mais comme pour toutes les chambres de la cour de cass, il est possible de demander une
formation restreinte de trois magistrats, lorsque l’affaire semble sans difficulté. Exceptionnellement la chambre
criminelle de la cour de cass, peut être un juge de fait, un juge de fonds, ce sera le cas lorsqu’elle est saisie d’un
pouvoir en revision (modernisé en 2014).

Face a ses juridiction de droit commun, il existe des juridictions ou la compétence est strictement limité aux affaires
pour lesquelles elles ont été institué.
B. Les juridictions d’exception

L’exception tient soit à la qualité de la personne (ou alors le lieux ) jugé, soit à la nature particulière de l’infraction.
On classe traditionnellement, les juridiction pour mineur, les juridictions militaire ou encore les juridiction
maritimes.
1. Les juridictions pour mineurs

Ce n’est qu’au début du 20e s et plus particulièrement par l’ordonnance du 2 février 1945 que le législateur a eu
recours au principe de spécialisation des juges et des juridictions (principe de meilleur connaissance du mineur,
d’une protection du mineur, sans pour autant sacrifier les intérêts de la société). Cette ordonnance prévoit
l’existence d’un juge des enfants, d’un tribunal pour enfant et d’une cour d’assise des mineurs.
Au 1er octobre 2021, va entrer en vigueur le code de justice pénal des mineurs qui reprend en partie l’ordonnance
de 45 en apportant quelques modifications.
- Le juge des enfants

C’est un magistrat spécialisé choisis au sein du tribunal judiciaire. Il reçoit une formation professionnel spécifique et
cumul plusieurs fonctions, il est compétent pour tous ce qui touche à l’assistance éducative et pour la matière pénal,
il est compétent pour les contraventions de 5e classes et délits (sinon tribunal de police). Ce magistrat instruit
l’affaire qui juge et peut donc trouver en concurrence avec le juge d’instruction. Mais c’est le juge d’instruction qui
sera exclusivement compétent en cas de crime et si des majeurs sont également mis en cause.
Sur le jugement : ce magistrat ne peut prendre que des mesures de suretés et s’il estime qu’une peine s’impose, il
devra transmettre le dossier au tribunal pour enfant qu’il ne pourra pas présider (conséquence de l’arret Adam
Pologne ? pour préserver l’impartialité).
Composition : un président et plusieurs assesseurs. (Def des assesseurs : ce sont de simple particuliers qui sont nommés
pour 4 ans par le garde des sceaux. (Postuler + de 30 et motiver son intérêt)) Devant le tribunal pour enfant, le ministère
public est représenté par un membre du parquet désigné par le procureur général qui est la cour d’appel et ce sera
un magistrat spécialement chargé des affaires pour les mineurs.
Compétences : même que celui du juge des enfants cad connait les contraventions de 5e classes et des délits commis
par les mineurs, mais il est également compétent pour les crimes commis par les mineurs de 16ans. Le tribunal peut
bien sur prononcer des mesures de sureté mais aussi des peines ce qui le différencie du juge des enfants.
- La cour d’assise des mineurs

Composition : sur le même modèle de la cour d’assise pour majeurs. Différences : les assesseurs sont choisis parmi
les juges pour enfant du ressort de la cour d’appel. Le jury sera composé de 6 membres désigné comme pour la cour
d’assise classique.
Compétences : elle est compétente en principe pour les crimes commis par les mineurs de 16 à 18 ans. Il peut être
fait appel de cette décision.
2. Les juridictions politique

Juste les présenter.


La loi constitutionnelle de 2007 a modifié la constituon en substituant la haute cour à la haute cour de justice qui
existait avant. Cette juridiction peut juger le président de la république pour haute trahison, la différence avec la
juridiction c’est qu’elle peut prononcer la destitution du président « en cas de manquement à ses pouvoirs
manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ». Durant son mandat le PR ne pourra pas être mis
comme témoins devant aucune juridiction, il ne pourra pas faire l’objet d’instruction ou de poursuite. Tous délais de
prescription est suspendu pendant le mandat présidentielle. Les poursuites peuvent reprendre 1 mois après la
cessation de la présidence.
Cette juridiction est politique car elle ne peut se réunir que proposition de l’une des assemblée du parlement, elle
sera présidée par le président d’une assemblée national.
- La cour de justice de la république

Constitué par une réforme de juillet 1993. Elle connait de la responsabilité pénal, des membres du gouvernement
pour les crimes et délits commis dans l’exercice de leurs fonctions.
Composition : politique car elle est formée par 12 parlementaire élus à parité par l’assemblée et le Sénat + 3
magistrat de la Cour de cassation.
Toute personne qui se prétend lésé par un ministres peut porter plainte devant une commission des enquêtes qui va
apprécier souverainement (sans recours possible) la suite ..déposé a la plainte. La cour sera incompétente pour
statuer sur l’action civil.

§3- les juridictions d’instructions


Il en existe 2 : au premier degré, le juge d’instruction et au second degrés, la chambre de l’instruction.
- Le juge d’instruction

Magistrat du siège appartenant au tribunal judicaire nommé par un décret du président de la République sur
proposition du garde des sceaux après avis du conseil supérieur de la magistrature. La durée de son statut est
illimitée. Ce qui permet d’avoir une certaine spécialisation à ce stade.
Depuis 2007, il est possible de créer des pots de l’instruction qui regroupe plusieurs juge d’instruction dans certains
tribunaux judiciaire. On va avoir recours à ce mécanisme cad à la saisine de plusieurs juge d’instruction pour une
même affaire lorsque l’affaire est complexe ou particulièrement grave.
Compétences : Le juge d’instruction est compétent pour le dossier et il y aura des magistrats pour l’aider. Ce juge est
compétent pour instruire en toute matière ou il est saisi, il instruit en matière criminelle ou l’instruction est
obligatoire, en matière correctionnelle ou l’instruction est facultative et dépendent de la complexité de l’affaire et de
manière exceptionnel a la demande du ministère public en matière de contravention.
Pour qu’il soit saisie il faut qu’il soit valablement saisi :
- Soit par un réquisitoire afin d’informer le procureur de la république

- Soit par une plainte avec constitution de parties civile.

(le Juge des libertés : c’est un magistrat du siège qui a nécessairement rang de président, premier vice-président,
vice-président (grande juridictions) ou qui est le magistrat du siège le plus ancien dans le droit de ne plus élevé au
tribunal judicaire. Ce magistrat est … dans cette fonction … il a désormais un véritable …. Créer par la loi du 15 juin
2000 (loi présomption d’innocence) pour statuer sur le placement en détention provisoire, ces pouvoir se sont
accrus au grès des textes, il est garant de très nombreuses mesure et donc il est chargé de contrôler la régularité.)
- La Chambre de l’instruction (avant chambre d’accusation)

Formation collégiale composé d’un président exclusivement attaché à cette fonction et désigné selon les même
formes que le juge d’instruction et entouré de 2 conseillers. Devant la chambre de l’instruction le ministère public
est représenté par le procureur général et la cour d’appel ou son substitue et la juridiction est complété par un
greffier. Cette juridiction a plusieurs fonction. En tant que juridiction d’instruction du second degré, elle connait que
l’appel interjeté contre les ordonnances juridictionnel du juge d’instruction et du JLD et de façon général elle joue le
rôle de juridiction supérieur de l’instruction. (Cette juridiction a d’autres compétence : en matière d’extraction, de mandat
d’arrêt européen, réhabilitation judicaire, rectification des mention du casier judiciaire. Elle est aussi la juridiction disciplinaire
pour les officiers et les agents de police judiciaire.)

Dans certaines hypothèses limitativement prévu par la loi, le président de la chambre d’instruction constitue une
juridiction a lui tout seul, il dispose de pouvoir propre comme de veiller au bon fonctionnement des juridictions
d’instruction du ressort de la cour d’appel.
C’est fini pour l’organisation des juridictions et il faut voir la compétences des juridictions

SECTION 2 – la compétences des juridictions


De façon très classique en procédure, l’étude de la compétence est l’étude du pouvoir que possède une juridiction
pour accomplir un acte ou pour connaitre d’un procès donné. Des lors que la juridiction dépasse les limites de ces
pouvoirs, elle est incompétente donc l’acte accomplis est illégal.

§1- les règles ordinaire de compétence


L’efficacité de notre système judiciaire, repose sur des règles de compétences fixé par la loi et en procédures pénal
en fonction de l’intérêt publique donc jamais dans l’intérêt des parties à la différence de la procédure civile pour
assurer une bonne administration de la justice. La compétence est une règle publique. Malgré des règles précise des
conflits de compétences peuvent apparaitre et il existe des règles dérogatoire qui vont permettre d’étendre la
compétence de certaine juridiction. Puisque ces règles de compétences sont d’ordre public, elle s’impose au partie
et au juge, cad que les parties ne peuvent pas y déroger mais elles peuvent à tout moment du procès, soulever
l’exception d’incompétence étant précisé que les juges quant a eu vérifier leur compétence (même si aucune partie
a soulevé leur exception), c’est une obligation.
Pour repartir les affaires entre les différentes juridictions d’instruction et de jugement, il existe trois éléments, trois
type de considération : une compétence personnel (juridiction spécialisé) matériel (nature de l’infraction) et
territorial.
- La compétence matériel ou compétence d’attribution

Est déterminé par la nature de l’infraction dont sa qualification légale. Les changements de qualification sont
possibles d’autant que aucun juges n’est tenu par la qualification du juge précédent (le premier travail du juge est de
vérifier sa compétence) si le juge estime que malgré la nouvelle la qualification il est toujours compétent, il va
statuer même chose s’il disqualifie (donner une qualification moins grave) les faits. En revanche si la qualification est
plus grave que celle précédemment retenu, il a juste la possibilité de se déclarer incompétent et renvoyer le dossier
au procureur de la république qui en fera ce qu’il veut (requérir un autre magistrat, mais le juge ne peut pas le faire
personnellement).
- 2e critère de compétence : la compétence personnel

La compétence personnel : elle est liée à la qualité de la personne auteur de l’infraction elle doit s’apprécier au jour
de la commission des faits, c’est cette compétence personnel qui permet de désigner les juridictions d’exception.
- 3e critères la compétence territorial :

Enfin, il y a la compétence territorial qui est fondé sur les lieux qui varie selon l’infraction concerné. Pour les
contraventions, le tribunal compétent est le lieux ou de constatation des faits ou de résidence du prévenu. Les trois
sont compétents ensemble. En matière de crime et de délits, la compétence dépend du lieux de commission de
l’infraction, du lieux de résidence du prévenu, ou du lieux de son arrestation. (Il existe des règles de compétence
spécifique dérogatoires en matière de compétence territoriale mais nous les évoquerons pas).
Il peut arriver que deux juridictions soit saisie d’une même affaire et donc qu’elle se déclare concomitamment
compétente ou à l’inverse incompétente. Dans la première hypothèse c’est positif dans l’autre négatif.
Le code de procédure pénal apporte des solutions à ces deux hypothèse par le biais d’une procédure appelé
règlement des juges qui permet au supérieur hiérarchique des deux juridictions de trancher le conflits. (Cette
procédure est lourde et très peu utilisé, les magistrat se dessaisisse volontairement toujours au profit d’une bonne
administration de la justice).

§2 – Les dérogations aux règles ordinaire de compétence


Deux sortes de dérogation modifie le jeu normal des règles de compétences, certaines sont judiciaire comme la
correctionnalisation judiciaire (mécanisme complétement illégale et même inconstitutionnel que la loi Perben II a
validé techniquement).
D’autres règles sont légales et elles touchent plusieurs hypothèses dont par exemple la suspicion légitime, c’est la
procédure utilisé pour récuser un magistrat au motif de son impartialité.
Ici il faut se contenter de regarder les dérogations légal général que sont la jonction de procédure et la règle selon
laquelle, le juge de l’action est le juge de réception cad a contrario l’exception préjudicielle.
A- La jonction des procédures

Lorsque deux infractions sont unies par un lien de droit ou qu’une même affaire peut être envisagé sur plusieurs
aspect, il parait logique de les faire juger par la même juridiction pour éviter toutes contradiction. On procède alors à
une jonction de procédure et techniquement cette jonction n’est possible qu’en cas de connexité ou d’indivisibilité.
- La connexité (devenu une infraction en 1915)

Elle est reconnus et définis par l’article 203 de P.Penal, dans 4 hypothèses, toutes ces hypothèses prévoit une
pluralité d’acte et de personnes
o De temps et de lieux : Entre diverses infraction

o Par concert formé à l’avance par différentes personne (un achète une arme l’autre s’en sert)

o Par relation de causalité (x commet une infraction pour assurer l’impunité de Y qui a commis une
autre

o Connexité entre le ressel et l’infraction qui a procuré l’objet du vol

La jurisprudence dit que cette liste n’est pas pleine et retient des cas de connexité dans des liens semblable à ceux
de l’article 203.
- Indivisibilité

Purement jurisprudentielle, ce caractérise soit par l’unité d’infraction avec la pluralité d’auteur mais une seule
infraction, soit par l’unité d’auteur ayant commis plusieurs infractions. Il y a un lien plus étroit qu’en matière de
connexité. Puisque le lien est plus étroit, la jonction de procédure est plus étroite qu’en matière d’indivisibilité alors
qu’elle n’est que facultative en matière de connexité, donc la juridiction compétente sera la juridiction qui connait la
plus lourde compétence d’attribution ou la juridiction de droit commun (si il y a une juridiction d’exception et une de
droit commun, la juridiction de droit commun remporte normalement sauf pour les mineurs car ils ne peuvent être
jugé par un tribunal pour majeur).
B- L’exception préjudicielle L’article 6-1 du code de procédure pénale

La mise en mouvement de l’action publique lorsqu’une personne dépose plainte pour un crime ou un délit qui aurait
été commis au cours d’une procédure judiciaire et résulterait de la violation d’une règle de procédure pénale.

C’est l’inverse de l’adage au terme duquel le juge de l’action est le juge de l’exception. Cette règle permet au juge
pénal lorsqu’il est saisi d’une infraction de se prononcer sur des questions de droit civil ou de droit administratif qui
pourrait accessoirement se poser à lui. Hypothèse ou un élément de l’infraction est de nature extra pénal.

Cette règle se justifie par un certains nombres d’éléments en disant que ça va dans le sens d’une bonne
administration de la justice et on rappelle le principe d’unité des justices civil et répressive (fonctionne que pour les
matières civil et ..)

Des limites vont exister à cette extension de compétence = l’exception préjudicielle c’est a dire que le juge pénal
devra sursoir à statuer jusque ce que la juridiction normalement compétente est justement jugé de cette exception.
(Les magistrats continuent d’appliquer les exception préjudicielle de l’ancien régime, alors que le nouveau code, n’en
énumère pas).

Quels sont les différentes exception préjudicielle, que le juge pénal ne peut pas apprécier ?

En matière civil :

- L’exception préjudicielle de propriété immobilière : juge pénal ne peut pas statuer sur ce point
- La question de la filiation sauf devant les cour d’assise : compétence exclusif du juge civil
- Exception de nationalité sauf devant la cour d’assise
- (au départ jurisprudentielle) l’exception de mariage en matière de bigamie : le juge pénal se déclare
incompétent

Les exceptions de nature administrative : le juge penal ne peut pas apprécier

- L’opportunité ni la constitutionnalité des actes administratif règlementaire ou individuel


- Les traités internationaux

Les exceptions préjudicielle de matière pénal : le juge pénal ne peut pas apprécier

- En cas de diffamation et en matière de dénonciation calomnieuse : exemple d’une personne qui se fait
licencié et qui dit que son patron lui faisait du harcèlement sexuel. Il faudra que l’on juge si le harcèlement
sexuel est relevé d’abord.

Conditions : L’exception préjudicielle va permettre de différer le juge pénal. Elle doit être invoquée avant toute
défense au fond. Elle doit avoir un caractère sérieux. Elle doit être de nature a retirer au fait poursuivie leur
qualification pénal.

Le tribunal va alors demander a celui qui invoque l’exception de saisir la juridiction compétente. Il lui octroie un
délais (2 mois en règle générale pour saisir la juridictions) à ce moment le tribunal sursoie a statuer. La décision
rendue par l’autre juridiction aura force de chose jugée pour le tribunal qui statuera sur la poursuite.
CHAPITRE 2 : LES AUTORITES DE POURSUITES
Il s’agit du ministère public appelé aussi le parquet. Lorsqu’une infraction est commise il va falloir saisir un tribunal
et l’organe chargé de cette mission est le ministère public qui met en mouvement l’action public c’est a dire qu’il
accomplie les actes nécessaires pour provoquer l’intervention des juridiction de jugement et il exerce l’action public
c’est a dire qu’il va accomplir les différents actes qui maintiendrons l’impulsion initiale et qui mèneront le procès a sa
fin.

SECTION 1 : LE PARQUET
On va envisager l’action qu’il dégage.

Les magistrats du parquet sont des agents de l’exécutif qui agissent au nom de la société, à la différence du procès
civil, au procès pénal ils sont partis principal.

L’organisation du procès et son statut son des débats récurrents.

Ce corps de magistrats se caractérise par son indivisibilité, sa hiérarchie mais aussi sa totale indépendance dans la
prise de décision.

- L’unité du parquet provient de son indivisibilité :

En effet le parquet représente toujours le même intérêt (celui de la société) ce qui fait que différent membres du
même parquet peuvent se succéder dans une même affaire. (On dit que le parquet requiert du premier acte au
dernier acte, donc chaque agent agis pour tous le parquet) néanmoins les magistrats sont tous liées à un supérieur
hiérarchique avec au sommet de la pyramide le garde des sceaux sur l’autorité direct duquel se trouve les
procureurs généraux des cours d’appel.

- L’indépendance du parquet

Le garde des sceaux à ce titre va définir la politique pénal des parquets par des instructions générales, la
subordination hiérarchique est toutefois limitée par l’indépendance des magistrats. Elle se manifeste par le principe
d’opportunité des poursuites à la différence du système allemand, le parquet peut décider de poursuivre ou ne pas
poursuivre, mais aussi par la liberté de parole. « la plume est serve et la parole est libre » = le parquet doit respecter
l’ordre de la hiérarchie, mais pendant l’audience, il peut intervenir en toutes conscience.

Cette indépendance des magistrat du parquet a été renforcé par la loi de juillet 2013 qui a interdit le garde des
sceaux, désormais de donner des ordres au procureur de la république dans des affaires individuel. (Tout est partie
d’une circulaire du garde des sceaux qui a dit je ne donnerais plus d’ordre)

En revanche, le procureur général peut donner à un ordre écrit, d’engager des poursuite (ce n’est pas dans une
affaire individuel = ce que l’on veut éviter c’est que le garde des sceaux donne un ordre a un procureur général qui
lui même va donner l’ordre a un procureur de la république, de poursuivre X pour le plaisir).

Quel est le statut du parquet ?

Au niveau du statut, les membres du parquet son nommé par le conseil supérieur de la magistrature qui est aussi
responsable en matière de discipline et on a supprimé la nomination en conseil des ministres des procureurs
généraux (c’est le conseil de la magistrature qui gère ça de toute autonomie).

Le statut du parquet pose un vrai problème qui n’a pas été réglé et qui est d’autant plus compliqué que le procureur
de la république a ajd beaucoup plus de pouvoir en matière de GAV.

Pendant la phase de poursuite le procureur de la république dirige et contrôle l’activité de la police judiciaire, étant
donné qu’il a lui-même tous les pouvoirs, toutes les prérogatives attachées a cette qualité d’officier de police
judicaire. En ce fondant sur la constitution, la jurisprudence affirme que ce magistrat est pendant la phase policière,
gardien des libertés individuel.
Le contrôle du procureur est primordial pendant ces enquêtes, et ce pouvoir a été accrue par une loi de 2016, qui
donne au procureur le pouvoir de contrôler la légalité des moyens mis en œuvre et la proportionnalité des actes
d’investigations au regard de la nature et de la gravité des faits. Le texte ajoute qu’il veille à ce que les investigations
« soient accomplies à charge et à décharge » = c’est une expression utilisé pour le juge d’instruction alors que là c’est
le procureur ! – on dirait qu’on donne le pouvoir du juge d’instruction au procureur.

La différence avec le juge d’instruction ?

Le débat sur le statut du parquet a pris ces dernières années une résonnance particulières du fait de l’intervention
de la CEDH en parallèle a la volonté de supprimer le juge d’instruction. C’est l’arrêt Med Vedyev chambre de la CEDH
10 juillet 2010 affirme que le procureur de la république n’est pas une autorité judiciaire au sens de la convention
européenne. La grande chambre a été amené à statuer à nouveau dans l’affaire dans un arrêt du 29 mars 2010 ou
elle affirme cette fois ci que le juge d’instruction présente quand a lui des garanties d’indépendance a l’égard de
l’exécutif et des parties ce que n’a pas le procureur. Cette solution a été réaffirmé dans un arrêt de 23 novembre
2010 Moulin contre France, ou la CEDH a confirmé cette position sur le fondement de l’article 5§3 de la convention
cad sur la nécessité d’avoir qqun qui prive de liberté en aillant ces garanties d’indépendance a l’égard des deux. Il
n’empêche que le conseil constitutionnel ne se départie pas : le procureur de la R est un magistrat au sens de la
constitution garantit les libertés individuelles (sur les lois de la GAV ect) la France risque donc un jour d’être
condamné pour ça.

Quant à la Cour de cassation, elle retient le raisonnement de la CEDH et on a put le voir dans les arrêts sur la
géolocalisation qui ont été rendu avant la loi encadrant ce mode de preuve. (en instruction oui, mais en enquête
non).

Il existe a coté du parquet de droit commun, des parquets spécialisés : le parquet national financier qui a été créé à
la suite de l’affaire Cahuzac 2013 / le parquet national antiterroriste loi entrée en vigueur en 2020 / le parquet
européen

SECTION 2 – L’ACTION PUBLIQUE


Quels sont les actions qui sont exercée par le parquet ?

De l’infraction naisse deux actions : l’action public a titre principal et l’action civil qui n’est que l’accessoire de la
première. L’action public a pour objet d’appliquer la loi pénal à la hauteur d’une infraction. Cette action publique est
d’intérêt général, à la différence de l’action civil elle ne peut être exercé que devant les juridictions répressives. Cette
action est au cœur du procès, elle en est l’objet principal. Elle est exercée contre celui qui est supposé avoir participé
à l’infraction en qualité d’auteur, de co-auteur ou de complice état précisé qu’aucune autre personne ne pourra
recevoir la qualité de défendeur en raison du principe générale de responsabilité pénale personnelle, et son
corolaire, le principe de personnalité des peines. Cette exclusion s’applique en particulier au civilement responsable
de l’auteur de l’infraction.

Les règles seront à peu près les même que la poursuite : vise une personne physique ou morale (a travers son
dirigeant au moment de la poursuite).

Il faut envisager les parties à l’action et son extinction

§1- les parties à l’action


A- Le demandeur

Dans un système comme le nôtre de tradition inquisitoire, l’accusation est publique donc le demandeur est le
ministère public qui représente la société. Néanmoins d’autres acteurs sont possibles :

- La victime qui pourra jouer un certain rôle en engageant l’action civil (action initié par la victime pour
demander des dom et int) devant les juridictions répressive
- Certaines administration qui revoient parfois la qualification de « procureur spécialisé ».
L’article premier du code procédure pénale prévoit que certaines administrations peuvent engager des poursuites
lorsqu’une « infraction lèse directement les intérêts public dont elles ont la charge ». Elles vont jouer un rôle de
demandeur au procès pénal. Cette action est limitée pas comme pour le procureur de la R.

L’action de ces administrations ne peut toutefois s’identifier purement et simplement à l’action du ministère public,
puisqu’elle est forcément limitée : d’abord l’administrations peut se substituer au parquet. Ensuite elles peuvent
jouer un rôle concurrent a celui du parquet. Enfin dans d’autres cas, leur action doit être conjointe à celle du
parquet.

Parfois ces administrations ont un pouvoir plus grand que celui du parquet, dans le cadre simplement de l’exercice
de l’action. En effet certaines de ces administrations ont un pouvoir de transiger et d’autres fois et de se désister.

B- Le défendeur

C’est clairement le délinquant qui est l’unique défendeur à l’action publique, puisqu’il y a individualisation de l’action
publique. Par conséquent les héritiers du délinquants ne peuvent pas être poursuivie à sa place ou encore en tiers ne
peut pas intervenir au procès et demander à être jugé au coté ou a la place du délinquant. En vertu des principes
généraux du droit, les délinquants sont censés être égaux, devant la justice pénale et l’action publique. Il existe
toutefois des privilégiés qui bénéficient d’immunités qui vont empêcher les poursuites pénale = comme un obstacle
a l’analyse de l’action par le ministère public.

Dans d’autres cas, la loi prévoit que la victime doit accepter l’action publique, pour que celle ci soit valablement mise
en mouvement. Hypothèse ou la plainte de la victime s’avère indispensable (un peu comme les administrations) à la
poursuite pénale + constitution parties civil. Exemple en matière d’injure, de diffamation ou la plainte est une
conditions de l’action civile.

Il y a des cas dans lesquels, il faut une dénonciation : hypothèse de si un crime ou un délit est commis à la l’étranger
(dénonciation de l’Etat qui va demander une poursuite à l’étranger).

Dans d’autres cas, la plainte simple de la victime suffira : elle doit être d’accord pour que le parquet puisse mettre en
mouvement les poursuites. Mais le parquet conserve sont opportunités des poursuites. (il faut un avis préalable
favorable, mais le parquet reste libre de ne par poursuivre. Alors que pour les conditions passé, si la victime retire sa
plainte, il n’y aura pas de poursuite).

Les immunités politique : il y a des cas, dans lesquels la poursuite n’est pas possible du tout exemple protéger la
liberté d’expression et de vote a l’assemblée. En revanche, l’inviolabilité parlementaire est simplement un
mécanisme qui oblige a demander a l’assemblée l’autorisation de poursuite (une fois donné on rebascule dans le
droit commun).

§2- l’extinction de l’action publique


Un certains nombres d’événements prévu par l’article 6 du code de PP, interdissent d’engager légalement des
poursuites ou si elles ont déjà été engagé de les continuées. Il y un cas particuliers dans cette liste c’est la
prescription de l’action publique.

A- La prescription de l’action publique

Comme toutes actions en justice, l’action publique peut s’éteindre par l’effet du temps, ainsi lorsque la prescription
est acquise, aucune poursuite ne peut être engagé, donc l’infraction restera impunie. (Il ne faut pas confondre
prescription de l’action publique et prescription de la peine : pour les différencier, il faut se demander s’il y a eu
jugement).

Le système de la prescription, n’est pas commun à toutes les nations (pas appliqué dans les pays de la Common law).
Le législateur, ne s’est pas vraiment prononcé, on admet que c’est une mesure d’intérêt social = dans l’intérêt de la
société. Si le droit de punir n’a pas pu être exercé à temps, on considère que l’oublie est préférable à une répression
tardive qui revirerai le souvenirs de l’infraction. Dans point de vue technique, on peut remarquer que le
dépérissement de preuve est un outils à la prescription. Ce qui fait la preuve aujourd’hui sont les témoignages. Cette
analyse n’est pas partagée par le législateur qui est revenu en 2017 sur les délais relativement cours de la
prescription et pour les a doublés. Tout cela dans un mouvement jurisprudentielle de report de point de départ du
délais de prescription de l’action publique.

Quels sont les caractères de la prescription ?

1. Les caractères de la prescription


- C’est une cause générale d’extinction de l’action

C’est à dire, elle vaut en principe pour toutes les infractions. Il existe une exception à cette regle : les crimes contre
l’humanité qui sont imprescriptible.

Techniquement la prescription s’analyse comme une exception d’ordre publique, donc celui qui en bénéfice ne peut
pas y renoncer et au besoin, le juge devra l’invoquer d’office même la première fois en cassation.

- Elle opère sur les faits

Elle ne touche pas tel ou tel délinquants, mais elle touche l’infraction. Tous les complices ect, en bénéficieront.

2. Les conditions d’acquisition de la prescription

Elles tiennent tant au délais lui-même qu’aux circonstances qui peuvent en perturber le cour (la loi de 2017 n’a pas
arrangé les choses).

A- Les conditions tenant au délais

La durée du délais, varie en fonction de la qualification de l’infraction. Depuis 2017, le délais de l’expression pour les
crimes est de 20 ans, pour les délits il est de 6 ans et pour les contravention 1an.

A coté de ces délais de droit commun, il existe des délais dérogatoire. Pendant longtemps il raccourcissait la
prescription, c’est toujours le cas en matière de presse ou le délais n’est pas de 6 ans, mais de 3 mois. Ajd il existe
des délais de prescriptions plus long, en matière de crime, on passe à 30 ans pour le terrorisme et trafic de
stupéfiant, également des délais plus long pour les délits de dans cette matière allant jusqu’à 20 ans.

Le délais commence à courir a compté du jour de l’infraction « le lendemain à 0h ». Le calcul ne pose pas de
problème pour les infractions instantanée, mais il y a des règles particulières pour d’autres.

- Pour les infractions continu : le délais ne commence à courir à partir du jour ou l’état délictueux a pris fin
exemple : dans le ressel, il y a plus de traces de l’objet resellé.
- Pour les infractions d’habitudes (constitué dès le 2e actes) le délais commence dès le dernière acte
constitutif de l’habitude.

En 2017, le législateur a entériné des solutions jurisprudentiel antérieur, en adoptant des règles spécifique pour
pouvoir retarder un peu plus, ce point de départ, par faveur pour les victimes. Ainsi, adj les mineurs victime de
certains crimes et délits, ne verront courir le point de départ du délais de prescription qu’a compté du jour de leur
majorité. A côté de ça, la jurisprudence retardait de manière très significative ce point de départ, dans un premier
temps pour l’abus de confiance, puis pour l’abus de bien sociaux, en raison de la clandestinité de ces infractions.

o Pour l’acquis de conscience

Le délais ne commence à courir qu’a partir du moment ou la victime pouvait constater la réalisation de l’infraction, la
victime n’est pas nécessairement au courant qu’on lui a détourner ses biens, elle l’apprend après.

o Pour l’abus de confiance

Même si la technique est critiquable, cette solution montre l’hostilité de la jurisprudence sur la prescription. La loi de
2017 a tenté de clarifier les choses, en introduisant des dispositions concernant les infractions occulte et au
infractions dissimulé.

Est occulte : l’infraction qui en raison de ses éléments constitutifs ne peut être reconnus ni de la victime, ni de
l’autorité judiciaire. Ce que l’on va prendre en considération est la nature même de l’infraction.
Est dissimulé : l’infraction dont l’auteur accomplie délibérément toutes manœuvres caractérisé tendant à en
empêcher la découverte. (Dans ce cas, c’est la façon dont l’agent a agi pour entourer son infraction mystère).
Exemple, l’affaire de l’octuple enfanticide Dominique Cottrez l’assemblée plénière est venu dire que l’on était dans le cadre
d’une infraction clandestine, car la mère étant obèse elle aura pu masquer ces grossesses (elle les avait tué).

Aujourd’hui un régime dérogatoire commun pour ces deux catégories d’infraction permet de retarder le point du
départ de délais « au jour ou l’infraction est apparue et a pu être constaté dans des conditions permettant la mise en
mouvement ou l’exercice de l’action publique tout en instaurant des délais butoir (en matière de délits le délais
butoir qui n’existait pas est de 12 ans).

La loi du 21 avril 2021 a introduit quant a elle, le concept de prescription glissante concernant les infractions sexuelle
commise sur mineure. On estime aujourd’hui que le prolongement du premier délais de prescription cour le cas
échéant jusqu’a la date de prescription de la nouvelle infraction commise postérieurement par une même personne
sur un autre mineur. L’idée est que si l’on s’aperçoit qu’un mineur est victime et que l’auteur a déjà commis une
infraction sur un autre mineur, et que cet infraction est prescrite, alors on peut prolonger cet infraction prescrite. =
volonté de faire cesser l’imprescriptibilité

B- Les perturbations du cours de la prescription

Le cours du délais peut être interrompu ou suspendu.

Sur l’interruption :

Avant il y a avait peu de texte. En 2017 on a mis en place un système plus sure. Avant la réforme, l’article 7 du code
de PP prévoyait simplement que l’action publique en matière criminelle ce prescrivait a compté de la commission de
l’infraction, dans le délais fixé par la loi, si aucun acte de poursuite ou d’instruction n’était réalisé dans l’intervalle. A
partir de cette courte disposition, la solution en matière d’interruption de la prescription c’est généralisé, mais la
jurisprudence a fait une interprétation expansive de ces deux notions : d’acte de poursuite et d’acte d’instruction.

- L’acte de poursuite :

C’est celui qui tend a la mise en mouvement de l’action publique, qui émane du parquet ou de la partie civil. On met
les citations directe, les réquisitoires ect tous les actes du parquet. On a aussi admis de façon très large un « soit-
transmis » du procureur de la R.

- L’acte d’instruction :

C’était non seulement celui réalisé par une juridiction d’instruction (alors que ça aurait dû être que ça) mais aussi
tout actes, tendant à la recherche et a la réunion des preuves en vue de la manifestation de la vérité. On peut
intégrer aussi, les actes de la police judiciaire concernant les preuves. La loi de 2017 fixe une liste des actes
interruptible de la prescription en consacrant les solutions jurisprudentielle. La jurisprudence vient de décider que
cette liste n’est pas limitative (donc c’est la juridiction qui fixera quels sont les actes interruptible de la prescription).

Par ailleurs le texte s’est enrichi, il permet l’interruption de la prescription dans les affaires concernant un mineur
mais aussi interruption de la prescription dans les autres procédures concernant le même auteur des lors qu’il lui est
reproché la commission d’infraction sexuelle sur mineur. On revient à l’hypothèse mineur et de celui qui réitéré

Il existe des hypothèses particulière toujours interruptible de prescription. On les trouve dans les articles relative au
mécanisme. Ainsi les actes qui tendent a la mise en œuvre ou a l’exécution d’une composition pénal sont
interruptible de prescription, tout comme l’acte qui homologue la transaction réalisé par une OPJ.

Voilà pour les causes de l’interruption. Quant à ses effets ?


Le temps écoulé avant la survenance de l’évènement est effacé, un nouveau délais recommence à courir. En principe
ce nouveau délais, est le délais de droit commun, même si on est en présence d’un délai dérogatoire, sauf si la loi en
dispose autrement.
Sur la suspension :
Autre évènement qui peut perturber le cours de la prescription, c’est la suspension du délais de prescription. Le
code prévoit toujours que le délais est suspendu lorsqu’avant la décision sur l’action publique le procureur décide
d’une mesure alternative aux poursuites. Il existe d’autres cause spécifique prévue en dehors du code de procédure
pénal, on peut les regrouper ; il y a encore suspension de la procédure pénal, pendant la consultation de l’autorité
de la concurrence ou pendant la saisine de la commission des infractions fiscal (la CIF).
Avant la reforme de 2017, la jurisprudence appliquait la maxime civiliste selon laquelle, la prescription ne court pas
contre celui qui ne peut valablement agir. (La prescription est la déchéance du droit de poursuivre) c’est en ce
fondant sur cette théorie que la doctrine a parlé d’obstacle de droit (toutes les procédures qui entravait la
poursuite, exemple : l’exception préjudicielle / poursuivre une infraction commise par le président de la république)
et d’obstacle de fait (initialement correspondait au catastrophe naturel ou à d‘autres moyen naturelle comme
l’invasion d’une force …). Dans l’affaire Cottrez on a considéré que l’obésité est un obstacle de fait. : Pour la première
fois dans une affaire criminelle, la Cour a estimé que ce délai de 10 ans pouvait être suspendu "dès lors qu'un obstacle insurmontable rend les
poursuites impossible". Reste à définir cet "obstacle insurmontable". Dans l'affaire Cottrez, la Cour a estimé que "l'obésité" de la prévenue
avait rendu ces grossesses indécelables par son entourage et avaient donc constitué "un obstacle insurmontable à l'engagement des
poursuites"."De fait, le délai de prescription s’est trouvé suspendu jusqu’à la découverte des corps", justifie la juridiction.

Aujourd’hui le législateur pour faciliter les choses, visent les obstacles de droit limitativement prévue par la loi, puis
l’obstacle de fait insurmontable est assimilable à la force majeur rendant impossible la mise en mouvement ou
l’exercice de l’action publique.
Les effets : de la suspension sont moins radicaux que ce de l’interruption puisque le temps écoulé n’est pas effacé
une fois que l’obstacle est levé, le délais reprend la ou il c’était arrêté. La prescription est la cause la plus
importante d’impossibilité d’agir. Il existe d’autres cause d’extinction de l’action publique moins importante que
l’on va envisager.
C- Les autres cause d’extinction de l’action publique
Les causes d’extinction sont toutes cités à l’article 6 du code de PP, et regroupe sur des évènements, soit sur des
raison de fond (l’infraction ne peut plus être poursuivie), soit sur des raisons de procédure (le droit d’action est …).
- Les raisons de fond :
L’hypothèse de la disparition du caractère délictueux des faits peu avoir deux origines, la première est l’abrogation
de la loi pénal, il y a l’élément légale qui séparait en vertu du principe de l’égalité le juge fait la rétroactivité un
mitus.
En présence d’une amnistie réel par opposition a l’amnistie personnel. L’amnistie réel s’oppose au déclanchement
des poursuites et elle interrompra les poursuites en cours, à l’égard de tous les participants à l’infraction. Le fait est
amnistié il n’est plus sanctionné.
Dans tous les autres cas, l’extinction de l’action publique repose sur l’ordre procédural. Hypothèse du décès du
délinquant. De la même manière l’autorité de la chose jugé interdira de poursuivre une seconde fois des faits qui ont
déjà fait l’objet d’une décision juridictionnel. On applique la règle « nonbis in midem ».
- Hypothèses spécifique :
A côté de ces causes générale, il existe des causes plus particulière, il peut arriver que le désistement de la victime
stop les poursuites mais ce n’est le cas que dans l’hypothèse ou la plainte de la victime est indispensable au
déclenchement de l’action publique. Ces cas sont peu nombreux, mais il existe. Cas particulier, les hypothèses ou la
transaction d’une administration et l’auteur des faits peut dans certains cas éteindre l’action publique en plus de
l’action civile. Il y a très peu de cas, ou la loi prévoit cela. La transaction pour être efficace l’idéal est quel intervienne
avant le départ de l’action publique. A cette liste on peut ajouter des hypothèses, vraiment très spécifique : le
paiement immédiat de l’amende forfaitaire pour les contraventions des 4 premières classe, ce paiement éteint
l’action publique, il existe une amende forfaitaire … le fait de suivre une cure de désintoxication en matière d’usage
de stupéfiant éteint l’action publique.
CHAPITRE 3 – LES AUXILIAIRES DE LA JUSTICE PENAL
Ils sont rangés en deux catégories : la police judiciaire, mais aussi, la victime qui peut saisir la justice.

SECTION I – LA POLICE JUDICIAIRE


La notion de Police est ambivalente. Il existe deux catégories de Police : Administrative et judiciaire.

§1- la notion de Police judiciaire


La distinction police administrative et police judiciaire semble simple puisque par définition la police administrative
joue un rôle préventive, elle lutte contre les risques d’atteinte à l’ordre publique, alors que la police judiciaire
n’intervient qu’en cas d’échec de la première, pour procéder aux investigations utile à la répression.
Ce n’est pas simple car : Ce sont les mêmes personne qui agissent soit dans le cadre d’une police administrative soit
dans le cadre de la police judiciaire. La distinction entre les deux ne peut pas s’opérer d’un point de vue simplement
organique. Or c’est important de pouvoir se situer car les pouvoir entre les deux ne sont pas les mêmes. C’est la
finalité de l’opération qui va permettre de déterminer le critère. Une même opération peut au départ être un acte
de police administrative et devenir un acte de Police judiciaire (indice d’infraction). En réalité l’appréciation est très
subjective. Les rondes dans les quartiers sont des actes de police administrative. Si dans ce quartier, il y a un indice
d’infraction, on passe en police judiciaire. Il est compliqué de distinguer les deux.
Le code de PP indique que « les autorités de police judiciaire doivent procéder à la constatations des infractions, au
rassemblement des preuves et à la recherche des auteurs tant qu’une information n’a pas été ouverte » toute ces
opérations sont réalisées à partir de renseignement, de plainte ou de dénonciation. Par ailleurs il est précisé que la
Police judiciaire est tenue de recevoir les plaintes, informer les victimes du droit (constituer partie civile, demander
réparation, aide juridictionnel, avocat commis d’office).

§2- l’organisation de la Police Judiciaire


La police judiciaire est composée de deux grand corps, la Police national et la gendarmerie national. Tout deux
placée sous l’autorité du ministre de l’intérieur.
La police national est placée sous la direction du ministre de l’intérieur, elle a un directeur générale place juste en
dessous du ministre. Dans son organisation, il y a des services spécialisé (de l’air ; petites est moyennes …. ; le RAID ;
des services régionaux ect).
La Police a un statut civil alors que la gendarmerie est une force armée, qui a notamment pour mission d’assurer le
respect des lois, le maintient de l’ordre publique, la protection des personnes et des biens.
Les gendarmes, sont des militaires, mais il a été décidé que la gendarmerie national, quant elle agi en tant que police
judiciaire elle est placé sous l’autorité du ministre de l’Intérieur. Quant ils sont dans le cadre des missions de police
judiciaire, ils doivent appliquer les dispositions du code de procédure pénale. Comme pour la police on a un système
très centralisé, une direction générale, des services inter régionaux, ect.
A l’intérieur de ces deux corps, les personnes qui peuvent agir en tant que membres de la police judiciaire, sont
précisément définie par les textes. Ainsi, la police judicaire comprend les OPJ, des agents de police judiciaire (APJ) et
des agent de police judiciaire adjoint. Il existe en plus de ces fonctionnaires, il existe des fonctionnaires et des agents
auquel la loi va attribuer ces fonctions, mais dans des cas très particuliers et de façon limité.
- Les OPJ
Qu’est-ce qu’ils ont droit de faire dans la PP ? sont chargés de l’intégralité des missions de PP. compétent pour
procéder à l’enquête préliminaire, aux enquêtes de flagrance et ils reçoivent les commissions rogatoires des juges. Ils
peuvent aussi placer une personne en garde a vue et ils peuvent requérir la force publique. Très longtemps les
compétences des OPJ était territorialisé. En 2019 pour faciliter les choses en matière d’indépendance, pour lutter
contre la grande criminalité, pouvait étendre ses compétences sur toutes l’étendue du territoire pour poursuivre une
enquête sous conditions.
- Les agents de police judiciaire
Ils vont seconder les OPJ, ils ont des prérogatives moins étendu. Par exemple, ils ne peuvent pas placer en garde à
vue qqun, ils n’ont pas de pouvoir de contrainte.
- Les agents de police judiciaire adjoint
Seconder les APJ, ils n’ont aucun pouvoir d’initiative, ils ne peuvent même pas dresser des procès-verbaux. Quant a
ses agents fonctionnaires et agents chargé de certaines fonction de police judicaire, il y a les agents des douanes, les
gardes de champêtre ou encore les membres de la police des chemins de fer. Ces agents ne peuvent agir que dans
leur domaine d’intervention très précis. Le pouvoir est donc limité en fonction de leur qualité de fonctionnaire.
L’ensemble de la police judiciaire, travail en permanence sous la direction et le contrôle du parquet. Il faut garder a
l’esprit le rôle de l’OPJ, c’est la cheville ouvrière de la procédure penal.

SECTION 2 – la victime – l’action civil


L’infraction peut générer un dommage = faire une victime. C’est pourquoi l’action civil d’intérêt privée permet de
réparer ce préjudice. Parce qu’elle prend sa source dans une infraction, elle n’est pas une simple action en
réparation. Cette action engagé devant les juridictions répressive, va devenir l’accessoire de l’action publique des
lors sa nature s’en trouve modifié puisqu’elle présente a la fois un droit à réparation et un droit de poursuivre. Le
droit à réparation va permettre à la victime de demander une indemnisation du préjudice qu’elle a subi comme elle
le ferait devant les juridictions civil. Tous les types de dommages sont pris en considération, l’évaluation se fait au
jours ou la décision en justice est rendu, le principe de la réparation intégrale du préjudice, sauf a tenir compte d’une
éventuel faute de la victime du droit a la réparation.
A côté de ça l’action civile se singularise puisqu’elle est aussi le droit de poursuivre. Cela signifie que la victime va
devenir partie au procès pénale on peut dire qu’elle participe a l’accusation mais pas a titre principal, a tire
secondaire. Elle va même pouvoir déclencher l’action publique sans même demander réparation. Ce droit de la
victime est un droit exceptionnel dans un système de type inquisitoire. Ce droit traduit le soucis de prendre en
considération les droits des victimes qui sont renforcé depuis la loi de 2000 (présomption innocence). Des l‘article
préliminaire, les droits de la victime sont posés. Régulièrement des textes renforce le droit des victimes ou simplifie
les choses.
La spécificité de cette action civil, se trouve dans le régime qu’il lui est applicable ce qui va nous amener a déterminer le sujet
d’action (les parties)

§1- les parties à l’action


Comme pour toutes actions il y a un demandeur, un défendeur
A- Les demandeurs
La notion de partie civil renvoie à celle de victime de l’infraction, victime dont la définition ressort de l’article 2 du
code de PP. Mais ce texte ne permet pas de comprendre toute la jurisprudence, en réalité la partie civil ne devrait
être que la victime sauf qu’aujourd’hui à cause de la jurisprudence, il y a des gens qui ne sont pas victimes qui
peuvent être partie civil.
Il faut distinguer la victime immédiate des autres.
1. La victime immédiate
Il en va de soi que le titulaire incontesté de l’action civile c’est la personne qui a personnellement souffert du
dommage directement causé par l’infraction. La qualité même de victime se détermine essentiellement par rapport
à l’intérêt à agir. Pour apprécier cet intérêt il faut recherche si la victime, personne physique ou morale, a
personnellement et directement souffert à l’infraction.
Le dommage direct est celui qui découle de l’infraction mais cette condition se rattache à l’exigence d’un lien de
causalité mais manque de précision. Par exemple doit-on considérer que le vol d’un bien lèse de la même façon le
propriétaire du bien, que le créancier de ce propriétaire qui a un droit de gage général sur son patrimoine, se lien va-
t-il pouvoir se retourner vers le débiteur ?
Le dommage doit être personnel cad il doit être éprouver par la personne qui est frappée de plein fouet par
l’infraction. Cela sera le dommage provoqué par une atteinte à une intégrité physique ou une atteinte à son
patrimoine ou atteinte à l’intégrité moral. Il faudrait dire que le préjudice invoqué par la victime correspond au
résultat prévu par le texte incriminateur. Par exemple celui qui est victime directe va être celui qui a reçu les coups
et blessures volontaire ou non.
Ces deux conditions sont essentielles mais pas suffisante car le préjudice doit être certain et actuel. Le préjudice
certain s’oppose au préjudice éventuel ou hypothétique, comme en civil on répare le préjudice futur dès lors qu’il est
de réalisation certaine. La légitimité de l’intérêt n’est pas une condition nécessaire à la reconnaissance de la qualité
de victime. En effet la victime en situation immorale voir illicite peut agir devant les juridictions répressives par
exemple la prostituée qui agit contre son souteneur pour obtenir les sommes qu’elle a versé. A ce sujet, la question a
longtemps été débattue pour la concubine, pouvait-elle agir devant les juridictions répressives en cas de décès du
concubin (coup et blessure involontaire). Les Ch civ le rejetait car l’intérêt n’est pas légitime alors que la ch crim
l’admet. Il a fallu attendre un arrêt de ch mixte du 27 fev 1970 qui admet définitivement la recevabilité de l’action
civile de la concubine devant toutes les juridictions avec la condition  concubinage stable.
La JP admet maintenant l’action de la victime indirecte
2. La victime indirecte

Admettre la recevabilité de l’action civ de la victime par ricochet suppose de revenir sur les notions de préjudice et
le lien de causalité par exemple conjoint, enfant victime de coup involontaire pour le préjudice moral du fait de la
souffrance subit par la victime directe. En droit civ cela était possible mais jusqu’en 89 la JP de la ch crim est
constante en affirmant que faute de préjudice direct et personnel, les proches de la victime directe ne pouvait pas
agir devant les juridictions répressives. Puis en se fondant exactement sur le même texte, la ch crim a effectué un
revirement de JP en décidant que les proches d’une victime de blessure par imprudence sont recevables à rapporter
la preuve d’un dommage moral découlant directement des faits dont ils ont personnellement souffert. Favoriser les
victimes.
Cette décision a très largement élargi la notion de préjudice pénale. On s’est posé la question concernant les
infractions, quand l’appliquer ? à partir du moment où la recevabilité de l’action civ de la victime par ricochet était
acquise il n’y avait aucune raison de la cantonner aux infractions par imprudence, l’art.2 ne s’applique pas aux
infractions par imprudence. Appliquer à toutes les infractions.
La ch crim est intransigeante concernant les créanciers de la victime qui sont écartés des juridictions répressives
faute de pouvoir invoqué un préjudice personnel. Les créanciers lésés pouvaient-ils agir contre un abus de bien
sociaux ? Non car la loi protège la société donc que la société qui peut agir pour intenter une action civile. Comme la
loi protège les créanciers en cas de banqueroute, les créanciers pourront invoquer action civ devant juridiction
répressive.
L’héritier de la victime : ici une distinction s’impose entre l’action acquise par l’héritier du fait du décès de son auteur
(action personnelle) et l’action transmise par l’auteur défunt.
Lorsque l’action est acquise : l’héritier bénéficie d’un droit propre qui nait directement dans son patrimoine et qui lui
permet de demander réparation devant les juridictions répressives. Solution admise en faveur du conjoint survivant
qui n’était pas légalement l’héritier de la victime.
Lorsque l’action est transmise par l’auteur défunt il faut distinguer deux hypothèses :
- Si la victime directe décède en cours d’instance, l’héritier continue l’action et donc peut exercer les droits de
son auteur devant les juridictions répressives.
- Si la victime directe décède sans avoir agi alors que le ministère public n’a pas mis en mouvement l’action
public, l’héritier n’a d’autre choix que de choisir la voie civile pour obtenir réparation. Il ne pourra pas
déclencher.

L’ass plén s’est rangée par la solution adopté pat la ch crim, 9 mai 2008 et venu apporter des précisions en affirmant
que sauf exception légale, le droit de la partie civile de mettre en mouvement l’action public est une prérogative de
la victime qui a personnellement souffert de l’infraction. La ch crim a appliqué cette solution aux héritiers dans
plusieurs arrêt du 1er sept 2010, elle en déduit que lorsque l’action pc a été mis en mouv par le ministère pc et que la
victime (directe) n’a pas renoncé à l’action civile, ses ayants droits sont recevables à agir devant la juridiction saisie
(pénale) peut importe à cet égard que la plainte de ces héritiers soit antérieure au réquisition du procureur.
La question s’est posée de savoir si des subrogés dans les droits de la victime immédiates peuvent agir. Parfois,
certains subrogés peuvent agir de façon limitée, depuis loi de 83 (facilite action des victimes pour des accidents de la
circulation, législateur est venu pour favoriser les victimes), la loi reconnait à l’assureur de la victime un droit
d’action limitée lui permettant d’intervenir au procès pénal pour essayer de se faire rembourser par l’auteur de
l’infraction, l’indemnité qu’il a lui-même versé à la victime. Il n’a en aucun cas l’initiative de l’action cad qu’il ne peut
que se joindre aux poursuites exercées par la victime ou le procureur. Ne peut concerner que les homicides et
blessures par imprudence. Ainsi là l’assureur à le même droit que la partie civile.
3. Une partie civile non-victime
Cela concerne des personnes qui défendent un intérêt collectif ; c’est l’action civile des personnes morale 
syndicats et associations.
Par définition le groupement n’a pas personnellement subit d’infraction mais ce groupement a pour ambition de
défendre la profession ou un groupe de personne qu’il représente. Néanmoins l’action civ des syndicats pro a été
admise pour la première fois par un arrêt des de 1913, solution consacrée par loi 1920. Depuis cet arrêt, le pouvoir
d’exercer tous les droits réservés à la partie civile est reconnu au syndicat légalement constituée. Il suffit qu’il y ait un
préjudice à l’intérêt collectif de la profession. Le préjudice peut être directe ou indirect.
Cette action a été aussi donné par la loi aux ordres pro.
Association même droit ? par principe en 1913 cela a été rejeté. Malgré cette position de principe le législateur
intervient régulièrement pour investir tel ou tel association par une loi d’une mission particulière donc dans le
respect de condition spécifiquement édictée par le texte, elles vont pouvoir exercer l’action de la victime.
Il y a des conditions d’ancienneté L’association doit avoir 5 ans. Parfois il est demandé que la victime donne son
accord pour agir ou qu’elle agisse elle-même.
B- Les défendeurs
Exercer en premier lieu contre ceux qui ont participé à l’infraction mais pas uniquement puisque le but de l’action
est essentiellement la réparation du préjudice. Au nombre de défendeur potentiel il faut compter en plus de l’auteur
direct, les héritiers du délinquants et les garants.
En cas du décès du délinquant l’action en réparation survit et s’exerce contre ses héritiers. La dette de réparation
n’est pas une dette pénale. Cela ne veut pas dire que l’action civile survie à l’action pc puisque l’action en réparation
ne peut être désormais exercer devant les juridictions civiles. La seule hypothèse dans laquelle l’action civile va
pouvoir être exercé devant une juridiction répressive c’est celle où une décision au fond à déjà été rendu du vivant
du délinquant puisqu’à ce moment-là les héritiers vont pouvoir défendre en appel leur intérêts civils.
Les garants du délinquant sont représentés par deux catégories de personnes : personne civilement responsable ou
l’assureur du délinquant.
Plusieurs textes prévoient la présence du civilement responsable devant les juridictions répressives mais celui-ci ne
sera concerné que si une action public a été préalablement engagée à l’encontre de celui dont elle doit répondre. On
fait référence du commettant du fait de son préposé et parent du fait de leur enfant mineur. Ces personnes vont
donc avoir des droits limités, ce ne sont pas de vrais partie au procès, ils ne peuvent que défendre leur implication
dans l’action. Les voies de recours leur sont ouverte seulement en ce qui concerne la condamnation civile.
Pour ce qui est de l’assureur du délinquant : il peut aussi être mis en cause devant les juridictions répressives par
toutes parties qui a intérêt, peut intervenir en appel mais uniquement en matière d’homicide ou blessure par
imprudence (cf accident de la circulation), il possède aussi tous les droits reconnues à la personne civilement resp.

§2- Les causes d’extinction de l’action civile


Le caractère accessoire de l’action civile va influencer son existence. Les causes d’extinction de l’action public ont
nécessairement un effet extinctif sur l’action civile. Cette solution ne fait aucun doute lorsque l’action civile n’a pas
encore été engagée au moment de l’extinction de l’action public puisque l’action public conditionne l’existence de
l’action civile (pas d’action pc = pas d’action civ).
Nuance lorsque l’action public s’éteint après que la victime a valablement engagé l’action civ devant les juridictions
répressives. Ainsi, lorsque le décès du prévenu intervient entre le jugement de 1er instance et l’appel, l’action civ
survie à l’action public.
Par ailleurs la cour de cass admet que lorsqu’une décision au fond a été rendu avant l’abrogation de la loi pénale, la
juridiction répressive n’est pas pour autant dessaisie de l’action civ même solution en cas de transaction et
d’amnistie. S’était aussi à titre principal pour des raisons qui lui sont propres, la première étant la prescription.
Pdt longtemps l’action de la victime s’est prescrite selon les délais applicable à l’action public. Solution logique en
raison du caractère accessoire de l’action civile dès lors qu’elle était exercée devant les juridictions répressives. Cette
solution était choquante dès lors que l’action en réparation était exercée devant les juridictions civiles. En effet, en
matière de délit il importait peu que la victime agisse devant les juridictions répressives ou devant les juridictions
civiles, le délai de prescription était toujours de 3 ans. Passé ce délai de 3 ans, la victime ne pouvait plus obtenir la
moindre indemnisation. La victime d’un délit civil se voyait imposé un délai de prescription de 30 ans, alors que la
victime d’un délit pénal  3 ans.
Dans un mouv fav aux victimes, le législateur a désolidarisé la prescription des deux actions par une loi du 23 dec
1980. Cad que le délai de prescription de l’action civile obéira aux règles du droit civil dès lors que l’action est
exercée devant les juridictions civiles mais reste soumise au délai de prescription de l’action public parce qu’elle est
l’accessoire de l’action public devant les juridictions répressives. Infractions de presse sont toujours régit par la
solidarité.
En dehors de l’extinction de la prescription civile, A côté il y a d’autres causes d’extinction ; le paiement de
l’indemnité, la remise de dette, la compensation, la novation, la transaction sans que cela est de répercussion sur
l’action pc. La victime a aussi la possibilité de renoncer à son action, se désister de son action donc va perdre son
droit de demander des dommages et intérêts mais cela n’aura pas de répercussions sur l’action pc sauf hypothèse où
l’action civ est indispensable à la mise en mouvement de l’action pc.
La JP assimile au désistement d’instance l’acquiescement qui est la renonciation d’exercice des voies de recours. On
trouve aussi l’autorité de la chose jugée, il est évident que lorsqu’un juge a déjà statué sur l’action civile, une 2nd
demande en DI est impossible.
Dans le même ordre d’idée, la logique voudrait que la juridiction répressive ne puisse octroyer des DI à la victime
après avoir relaxer le prévenu. Mais pour faciliter les choses à la victime il y a des cas dans lesquels le législateur
proroge la compétence des juridictions pénales en leur permettant d’allouer des dommages et intérêts malgré une
relaxe ou un acquittement. Au terme de l’article 470-1 CPP le trib correctionnel saisit pour une infraction non
intentionnelle peut accorder réparation des dommages résultants des faits ayant fondés la poursuite.
Il y a des conditions a cette prorogation de compétence cad que le trib doit être saisit par le ministère pc ou sur
renvoi d’une juridiction d’instruction cad ont exclu l’hypothèse où c’est la victime qui aurait mis en mouvement
l’action pc.
L’infraction visée ne peut être qu’une infraction d’imprudence ou de mise en danger délibérée  avec conditions
respectées le trib pourra accorder des DI en se fondant sur les règles du droit civ.
PARTIE 2 – LE PROCES PENAL
CHAPITRE PRELIMINAIRE – les preuves en matière pénal
Les règles sont importantes car il va s’agir de transformer ce simple soupçons en certitude ou démontrer
l’existence d’une infraction et d’établir qui en est l’auteur. Ainsi, il va falloir envisager dans un premier temps
comment on peut rechercher les preuves et les administrés (présenter à une autorité valable) ces règles de
recherche et d’administrations des preuves sont régie par 2 principes : principe de la liberté et de la preuve et celui
de la légalité de la preuve. Toutefois, aujourd’hui encore plus qu’avant, tout notre système de preuve pénal repose
sur un principe fondamentale qui est le principe de la présomption d’innocence qui pendant longtemps n’a été qu’un
principe de détermination de la charge de la preuve, mais qui aujourd’hui a une portée beaucoup plus large.

SECTION 1 – Les règles relative à la charge de la preuve.


IL N’Y A PAS DE PRINCIPE DE CULPABILITE !!!
La présomption d’innocence c’est le principe directeur de notre procédure pénal. Dans son acception étroite, elle
détermine la charge de la preuve en ce sens que la personne suspecté, la personne poursuivi même déjà poursuivi
doit être présumé innocence jusqu’a ce que sa culpabilité a été légalement démontré = la personne au profit de
laquelle elle est instauré, est dispensé d’établir son innocence, c’est au ministère public qui peut sur ce point être
aidé par la partie civil d’apporter la preuve de cette culpabilité. Ce principe est admis dans notre procédure pénale,
depuis le 13e s. Mais il est demeuré latent (pas ecrit) sous l’ancien droit et dans le code d’instruction criminelle. Le
premier texte introduisant la notion de présomption d’innocence est la loi du 4 janvier 1993 (février 93 c’est pareil).
La loi qui consacre la présomption d’innocence, est la loi du 15 juin 2000 - loi Elisabeth Gigou. Le texte a intégré
beaucoup de texte européen. Ce principe est écrit dans la déclaration de 1789 (article 9) on le retrouve aussi dans la
déclaration universelle de la déclaration de 88 et article 6-2 de la CEDH.
Le fondement de ce principe est un fondement qui est libérale (favorable aux droits de l’homme) par rapport à
sécuritaire (intérêt public). Il se trouve dans la volonté de favoriser celui qui est poursuivie dans un but de protection
des libertés individuel.
La présomption d’innocence permet de répondre à la question de savoir « qui doit prouver ? » elle signifie que c’est
à l’accusation d’établir l’existence de l’infraction dans tous ces éléments constitutifs ainsi que la responsabilité de
celui qui est poursuivie. Le fardeau de la preuve va peser tout au long du procès sur le ministère public, même en
appel, même après un pourvoi en cassation quand bien même il y aurait eu une première décision reconnaissant la
culpabilité.
- Conséquences :
La présomption en tenance a diminué uniquement avec la presse.
La tâche du MP sera facilitée par le fait que l’enquête (police judiciaire), voir l’instruction (pouvoir du juge
d’instruction) auront apporté des éléments de preuve a charge. Par ailleurs, il ne faut pas croire non plus que la
personne poursuivit ne fait rien, elle n’est pas passive. Très classiquement on rappelle que si elle invoque un moyen
de défense, du type fait justificatif ou une cause d’irresponsabilité, ce sera à elle de le prouver. Il y a deux règles
civile qui s’applique :
- 1/ c’est au demandeur de prouver ce qu’il avance « actori incombit pribatio »
- 2/ si le défendeur invoque une exception il devient demandeurs dans la procédure « reus in excipiendo fit
actor »
L’adage le plus important « in dubio pro reo » le doute profite à l’accusé, donc c’est bien le MP qui supporte la
complète charge de la culpabilité de la personne. Ce qui a pour conséquence qu’à défaut de certitude, il faut
s’abstenir de condamner.
Exemple d’application dans notre procédure penale « in dubio pro reo » : devant la cour d’assise : il est prévu que les
bulletins blanc ou les bulletins nulle, vont être comptabilisé en faveur de l’accusé. Cet l’abstention qui fait que ça
doit être favorable à l’accusé.
Néanmoins, il existe des préemptions légale ou jurisprudentielle qui permettent d’alléger la charge de la preuve. Ces
présomption défavorable a personne poursuivit, on les retrouve soit concernant l’élément morale, c’est le cas par
exemple en matière de presse, ou la loi de 1881 répute fait de mauvaise foi tout reproduction d’une imputation jugé
diffamatoire. (si un éditeur publie une réputation diffamatoire il est présumé de mauvaises foi.)
Concernant l’élément matériel de l’infraction, en matière douanières sont réputé introduite en fraude, les
marchandises saisie dans le rayon douaniers sans titre de circulation.
Ces présomption existe, mais il ne faut pas pour autant considéré qu’elle porte atteinte à la présomption. Ce sont
des exceptions strictement encadrés qui ne remette pas en cause le principe.
Aujourd’hui la présomption d’innocence a pris une autre envergure. Depuis que le législateur a érigé la présomption
d’innocence en un véritable droit subjectif, en l’intégrant dans l’article 9-1 du code civil. La loi affirme le principe en
disant « chacun a droit au respect de la PI avant d’en tirer les conséquences, ainsi lorsqu’une personne est avant toute
condamnation publiquement présenté comme coupable, de fait faisant l’objet d’une enquête ou d’une instruction, un juge peut
prescrire toutes mesures afin de faire cesser cette atteinte à la présomption d’innocence », exemple diffusé d’un
communiqué dans la presse, aux frais du responsable de l’atteinte.
Par ailleurs, lorsqu’un non-lieu intervient son bénéficiaire peut obtenir de la juridiction d’instruction la publication de
la décision pour en informer le public.
- Infractions
La loi a érigé en infraction le fait de diffuser avant tout jugement de condamnation quelques soit le moyens, l’image
d’une personne portant des menottes. Quelques que soit la façon dont elle s’exprime la présomption d’innocence
est une garantie essentiel pour les personnes poursuivit et les droits de la défense, à chaque étape du procès, sont là
pour veiller qu’elle est respecté.
Tout au long du procès, de nombreuses règles sont justifié par l’existence du principe, exemple les droit accordés en
GAV (2011). Le principe de la liberté même après une mise en examen : détention provisoire qui est l’exception. Le
fait que les juridictions doivent instruire a charge et à décharge. Ou encore le droit de ne pas contribuer a sa propre
incrimination : CEDH Funcke 25 fervier 1993 et Murray du 8 février 1996, qui posent le principe selon lequel on a le
droit de se taire face à l’accusation.
Le droit de se taire expressément a été introduit en procédure pénal française très tardivement : 2000. Loi
prévention pour le juge d’instruction. Il a été posé enlever en 2002 puis rétablit en 2011 pour la garde à vue, car la
France a été condamné par la CEDH.
La résomption d’innocence innerve tout notre procès pénal.

SECTION 2- les règles entourant la recherche et l’administration des preuves


Abime entre les deux procédures
Dans le procès civil : le juge est neutre, ce sont les parties qui vont rechercher et lui apporter des preuves. Elles
doivent être préconstitué en matière d’acte juridique et libres en matière de fait juridique.
Dans le procès pénale : C’est l’inverse, il n’est pas question d’intérêt privée, mais d’ordre public. Le juge pénal à un
rôle actif. Il ne peut pas s’en tenir a ce que lui dise les parties, ils doivent rechercher la vérité matérielle. Pour
parvenir a cette vérité, la question qui se pose est de savoir si tous les moyes de preuves sont admissibles ou s’il
existe une théorie de la preuve en droit pénal.
A ce titre le code de procédures pénales pose deux règles :
- Règles de la liberté de la preuve
- Règles de la légalité de la preuve
C’est le respect des deux qui permet d’avoir un procès équitable.

§1- le principe de la liberté de la preuve


Il existe des modes de preuves prévue par le code de procédure pénal et il y a quand même une nomenclature des
preuves.
A- Le contenu du principe de la liberté de la preuve
Il est formellement consacré depuis l’entrée en vigueur du CPP, il est posé (mal placé) dans l’article 427 relatif à la
procédure correctionnel et s’applique partout. Il ne signifie pas que tout mode de preuve est admissible parce qu’en
effet il est borné par le principe de légalité. Sur le fondement de ce principe la cour de cass, considère que la
prévisibilité légale d’un mode de preuve n’interdit pas le recours a un autre mode de preuve de droit commun, sauf
disposition contraire express.
Dans le code de la route la conduite en état d’ébriété doit être par un dépistage. La cour de Cas considère que ce
n’est pas parce que l’on prévoit un mode de preuve qu’on ne peut pas utiliser un autre sauf si la loi le dit
expressément. Un OPJ voit que vous avez des propos incohérent, cela suffira pour prouver que vous êtes en état
d’ébriété.
Pourquoi cette liberté ?
Par opposition avec le droit civil, il faut … il s’agit de découvrir la vérité et dans ces conditions l’idéal est de recourir à
l’intime conviction du juge.
Ce principe permet donc l’utilisation de plusieurs modes de preuve et donc on va essayer de les présenter.
B- Les différents modes de preuves.
La question de la classification des modes de preuves et son contenu, divise depuis toujours la doctrine c’est la
raison pour laquelle il suffit de connaitre les moyens de preuves admis en droit pénal. Ces moyens sont plus larges
qu’en droit civil sous deux réserves :
- La preuve par serment décisoire
- La preuve par commune renommée
Sous réserves plusieurs techniques sont utilisables pendant toutes les procédures de l’enquête au jugement. Au
nombres de 5 :
1. Les indices
La preuve par indices correspond à la technique de la présomption de fait. Cad à partir de fait connus, le juge induit
des faits inconnus. C’est la preuve la plus à la mode puisqu’elle s’est beaucoup développer avec l’évolution des
sciences et des techniques. Ajd on peut dire que tout éléments matériel peut être indices, des empreintes digital,
des empreintes génétiques, n’importe qu’elle trace, ou objet ce rapportant a l’infraction. Si on trouve un matériel
génétique a coté d’un cadavre ne veut pas dire que c’est l’auteur du meurtre ! faut faire attention avec cette
empreinte génétique !
Tous ces indices sont recueillis lors du transport sur les lieux (quand une infraction flagrante est commise), mais
également au cours de perquisition ou de saisie.
Il existe aussi des indices qui ressortent du comportement de la victime ou du suspect, avant pendant et après
l’infraction. On va voir que si l’indice ne peut pas être appréhendé simplement, on va devoir recourir à une expertise.
2. L’expertise
Elle permet d’utiliser certains indices en les faisant examinés par des spécialistes. Elle est pratiquée dans tous les
domaines. On y recourt lorsque l’indice ne peut pas être valablement utilisé à partir de simple constatations. Pour
l’alcoolémie il faut une expertise ? non car le test est lisible par tous le monde.
L’expertise est régie en détails par le CPP (reformé en 2007 pour la rendre un peu plus contradictoire, car c’est la
reforme à la suite de l’affaire Ducros). L’expertise est mal gérée par la justice, car mal payé. L’expertise Civile est
beaucoup plus propre car ce sont les parties qui payent.
Cette expertise qu’elle a lieu pendant ou au moment du jugement. La désignation d’un expert est toujours l’œuvre
d’un juge mais elle peut avoir lieux soit d’office, soit à la demande des parties. Le juge désigne sur une liste, il y a une
liste d’expert par cour d’appel et une liste national prêt de la cour de cass. Car pour pouvoir être inscrit sur une liste
il faut faire une démarche et prêter serment une fois inscrit. Si on prend un expert hors liste, il faut motiver la
décision et a cette occasion l’expert va devoir prêter serment, à chaque fois qu’il est appelé. Le juge peut nommer
plusieurs experts.
La loi de 2007 a essayé de rendre plus contradictoire l’expertise, en imposant au juge d’avertir de la nomination d’un
expert sans délais, le proc et les parties ne peuvent pas comme avant nommer leur experts sans que personne ne
s’en rende compte. Ajd il faut que toutes les parties soit prévenues. Le but est de permettre au parties de demander
des compléments de question. Les parties ont la possibilité de demander l’adjonction a l’expert, d’un expert de leur
choix.
Par ailleurs, les parties pourront obtenir de l’expert un rapport d’étape de la procédure d’expertise leur permettant
d’adresser des observations. Mais toujours sur le contrôle du juge.
Une fois désigné et prêté serment d’apporter son concours a la justice en son honneur et sa conscience, il doit
remplir sa mission en liaison avec le juge, l’expert informe constamment ce qu’il fait. L’expert peut recevoir les
déclarations de toutes les personnes qu’il juge utile, sauf la personne mise en examen. Si l’expert estime qu’il doit
l’entendre, se sera le juge qui procédera a l’interrogatoire en présence de l’expert. Ce qui signifie implicitement en
présence de son avocat ou de l’avocat dument appelé (respecter les formes de l’interrogatoire). Bien évidemment il
y a une exception : hypothèses ou l’expert est un médecin. C’est le secret professionnel qui l’emporte.
A l’issu des opérations d’expertises, dans le délais fixé, l’expert remet un rapport contenant la descriptions de toutes
les opérations et ces conclusions. Les conclusions sont transmises au partie et les parties vont pouvoir demander un
complément d’expertise (en principe dès le début) voir une contre-expertise.
2 remarques : l’acte qui nomme l’expert est une ordonnance administrative, c’est à dire qu’elle n’est pas
susceptible d’appel. Elle est contestable seulement au titre de nullité. Si on nomme un expert et que on veut une
contre-expertise, le juge refuse, alors c’est une ordonnance juridictionnel donc on peut faire appel (juridictionnel ce
qui tranche un litige / administrative ce qui tranche les preuves).
L’expert peut être amené à développer ces conclusions à l’audience. C’est la seule personne qui peut venir avec un
livre. Toutes les autres doivent parler, pour répondre aux questions.
Le juge n’est jamais tenu par les conclusions de l’expert puisque c’est le principe de l’intime conviction. Pour la
CEDH l’essentiel étant que ces conclusions soient discutées contradictoirement à l’audience de jugement.
3. Les écrits
Les écrits ne peuvent pas avoir la même importance qu’en droit civil, car il n’y a pas de pré-constitution de la preuve.
Il existe néanmoins des … - les procès-verbaux de la police judiciaire :
- Procès-verbaux
Ils ont pour objet de constater des infractions ou d’enregistrer certains événement. Ils sont soumis à des conditions
de forme rigoureuse. Ils ne valent qu’a titre de renseignement, il n’est qu’une hypothèses dans laquelle la preuve
doit être respectueuse du droit civil ou commercial, c’est lorsque l’on est en présence d’une conditions préalable à
l’infraction et que le juge pénal ne se verra pas opposer une exception préjudicielle. (Pour que l’infraction soit
constituée elle impose d’apprécier qqch qui relève d’une autre branche du droit. Il n’y a pas obligation de saisir la
juridiction compétente, mais le juge pénal va apprécier la chose aux regard du droit pénal) exemple détournement
d’un bien remis en vertu d’un contrat. Le juge pénal doit apprécier aux regards du droit civil ou commercial si le
contrat est valable.
4. Les témoignages
On peut considérer que les témoignages ont une place prépondérante dans le procès pénal « les témoins sont les
yeux et les oreilles de la justice » auteur. Ils vont porter à la connaissances des autorités ce qu’ils ont vu, ce qu’ils ont
entendu concernant les faits délictueux. La preuve peut être recueillis à tous les stades de la procédure : enquête
instruction jugement. Au sens stricte du terme le T se distingue de la simple audition (entendu à titre de simple
renseignement).
Pourquoi on distingue ? car le T est la déclaration faite en justice sous la foi du serment (qu’en instruction et phase
du jugement). Alors que l’audition est en cours d’enquête ou du jugement pour les personnes qui ne peuvent pas
prêter serment.
Dans la phase judiciaire : beaucoup de conditions : il faut rendre le témoigne le plus fiable possible. Ces règles
touchent à la fois au choix des témoins (qui peut être témoins ?) et obligation qui s’impose aux témoins
En enquête : toutes personnes peu être entendu, alors qu’en justice (juridiction d’instruction que juridiction de
jugement) tous le monde n’est pas admis à être témoins, puisqu’il existe des incompatibilité et des incapacités.
- Incompatibilité
On ne peut pas dans la même affaires être à la fois juge et témoins (remet en cause l’impartialité), ça s’étend à tous
les membres de la juridiction public, on ne peut pas être non plus partie et témoins (a la différence du système anglo
saxon). Toutes ses personnes ne peuvent pas être entendu à titre de simple renseignement. Néanmoins il arrive que
l’OPJ voire le juge d’instruction soit amené à déposer devant la juridiction de jugement, ce qu’ils ont fait, ce qu’ils
ont découvert, mais ne sont pas témoins au sens stricte du terme. Même chose pour le conjoint de la partie civil.
- Incapacité
L’idée est qu’on peut avoir un doute quand a la véracité de certains témoignage. Ce doute peut être fondé sur
l’aptitude de l’intéressé exemple les mineurs de moins de 16 ans, ne peuvent être entendu qu’a titre de simple
renseignement.
Il y a d’autres cas dans lequel l’incapacité est fondée sur le passé judiciaire du témoin. Les personnes condamné, les
personnes qui font l’objet d’une interdiction de droit civil civique et de famille ne peuvent pas témoigner. Toujours à
cause du doute de la réalité, les ascendant et descendant de la personne poursuivis, frères sœurs et même un
conjoint divorcé ne peuvent être entendu qu’a titre de simple renseignement.

Une fois que le T peut témoigner il a l’obligation de collaborer à la justice ce qui va entrainer un certains nombre
d’obligations. Pendant la phase d’instruction et de jugement, le témoin a l’obligation de comparaitre et il peut y être
contraint par la force. (Il existe quand même des cas dans lesquels on témoigne dans l’anonymat pour être
protéger).
Pour faire prendre conscience au T de la gravité de sa parole il a l’obligation de prêter serment dont le contenu varie
selon la juridiction. Cad en instruction en matière contraventionnelle et en matière délictuelle, il doit jurer de dire
toutes la vérité et rien que la vérité. Alors que devant la cour d’assise, il lui a demandé entre outre de parler sans
haine et sans crainte.
Le témoin a par ailleurs l’obligation de déposer sous réserve du secret professionnel et étant précisé que les
journalistes eux ont simplement la possibilité de ne pas révéler l’origine de leur sources. En dehors de ces
hypothèses, les faits doivent être exposé de manière objective sans interprétations et avec sincérité puisque s’il ne
l’était pas le témoin pouvait être poursuivis pour faux témoignage. Les personnes qui n’ont pas prêter serment ne
peuvent a pas être poursuivis, mais il est possible pour les magistrat de les poursuivre pour outrage à magistrat selon
la jurisprudence.
Le témoin doit répondre aux éventuelles questions du président de la juridiction.
5. L’aveu
Plus considéré ajd comme la reine des preuves et dans notre système de tradition romano germanique, on ne
devrait pas pouvoir fonder une condamnation sur l’aveu. Il existe la CRPC (comparution sur reconnaissance préalable
de culpabilité) qui est une exception.
Conformément à nos principe l’aveu n’est qu’un élément de preuve parmi tant d’autres, il est soumis à la libre
administration du juge à la différence du droit civil (le juge accepte dans sa totalité) il est divisible (exemple : j’ai tué,
mais sous la légitime défense - le juge peut garder que j’ai tué).
Enfin, l’article préliminaire du code de procédure pénal, interdit désormais expressément qu’une condamnation
puisse être prononcé sur le fondement des seules déclarations faite par la personne, sans avoir pu s’entretenir avec
un avocat et être assisté par un avocat.

Ces modes de preuves sont soumis à un autre principe qui est le corolaire du principe de la liberté de la preuve : le
principe de la légalité de la preuve.

§2- Le principe de la légalité de la preuve


La recherche et l’administration de la preuve doivent se faire en respectant les dispositions du code de procédures
pénal, ce qui signifie que le principe de l’égalité borne celui de la liberté. L’idée est que même si on doit
absolument rechercher la vérité, on ne peut pas accepter tout élément de preuves.
Le principe de légalité interdit l’usage de certains modes de preuve qui portent atteintes à la dignité de l’homme. A
travers principe on vise les modes de preuves de l’ancien temps (ordalie, jugement de dieu) qui sont contraire aux
droits de l’homme, mais aussi l’aveu obtenu par la torture.
Sont également interdit les procès pseudo scientifique comme le détecteur de mensonge. Les aveux obtenus sur
narcotiques (sérum de vérité). Les brutalités policières, étant toutes fois précisé que nous avons été condamnés à
plusieurs reprise par la cour européenne arrêt Tomasi Selmouni 27 aout 1992 pour brutalité policière en GAV sur le
fondement des traitements inhumains et dégradant. Dans l’arrêt Selmouni du 28 juillet 1999 la France a été
condamné pour torture, la cour dit « les nécessités de l’enquête et les indéniables difficultées pour la lutte contre la
criminalité ne permettent pas la torture » la cour a insisté sur la différence des notions de traitements inhumains et
dégradant et les notions de torture. La cour reconnait la difficulté que la police et la justice a pour recueillir des
preuves, mais elle dit aussi que nos sociétés sont en évolution et qu’ajd on ne peut plus accepter ce comportement.
En définitif, le moyen de preuve est licite dés lors qu’il est fiable et qu’il ne porte pas atteinte à la dignité de la
personne. Comme le test d’alcoolémie qui est un moyen qui ne porte pas atteinte et fiable, différent de l’hypnose.
Pour les prélèvements, en principe on ne peut pas forcer, mais il y a des cas dans lesquels, on peut obliger le
prélèvement. (vol, infractions sexuel) le Conseil Constitutionnel a considéré que les prélèvements ne sont pas
contraire a la constitution car le droit a l’intégrité physique n’est pas un principe a valeur constitutionnel.
- Le principe de loyauté
Il innerve egalement la recherche et l’administration de preuves.
Ce principe est un principe qui n’est pas directement inscrit dans le code de procédure pénale, est une source
jurisprudentiel. On estime depuis fort longtemps, qu’il serait contraire à la dignité de la justice que les autorités
utilisent la ruse et le stratagème pour obtenir des preuves.
Ce concept de loyauté n’est pas défini et est difficile à cerner, d’autant plus qu’il ne concerne pas les parties civile.
Malgré le principe de loyauté, on autorise certains mode de preuves qui a priori aurait pu être interdit, c’est le cas de
la vidéo surveillance, autorisé dans des conditions particulières, c’est aussi le cas des écoutes téléphonique et le cas
de la géo localisation.
Les écoutes était essentiellement utilisé pour le trafic de stup et pendant longtemps la chambre criminelle les
validaient sur le fondement de l’article 81 et 151 du CPP. Cad le droit qui est donné au juge d’instruction d’instruire
par tous moyens et l‘article 151 est l’article instituant les commissions rogatoire, puisque ce sont les OPJ qui
procèdent aux écoutes. La jurisprudence autorisait donc les écoutes ordonné par le juge d’instruction. La CEDH a
condamné la France le 24 avril 1990 dans un arret Kruslin et Huving au motif que les textes n’étaient pas
suffisamment précis. (On peut remarquer que la CEDH assimile la jurisprudence à la loi) mais a la suite de cette
décision le législateur est intervenu loi du 10 juillet 1991 pour encadre les écoutes téléphonique pour respecter la
décision de la cour. Les écoutes doivent être autorisé par le juge d’instruction en principe nécéssairement en cours
d’instruction pour les crimes et les délits qui encours une peine supérieur de 3 ans d’emprisonnement (vol simple
exemple) l’écoute téléphonique est prescrite pour une durée maximal de 4 mois, toutes fois, les écoutes peuvent
être renouvelé sans limitation de durée. La difficulté que pose les écoutes, concernent les conversation entre le
suspect et son avocat (confidentialité des correspondance téléphonique entre les deux). Le principe est que ces
conversations ne peuvent être enregistrer et écouté que s’il existe contre l’avocat des indices de participation à une
infraction. On a donc validé des écoutes téléphonique entre les deux, c’est la raison pour lequel avec l’arrêt Lambert
en 1998 et 2005 l’arret Matheron, la cour nous a nouveau condamné, aux motifs que les juridictions française, ne
donne pas pleine efficacité a la loi qui encadre les écoutes. Donc il faut interdire purement et simplement la
transcription des correspondance avec un avocat. Des lors que ces correspondances touchent aux droits de la
défense.
o La géo localisation

On retrouve la même évolution à propos de la géo localisation. Le fait de pouvoir suivre en temps réel un GPS de
voiture ou un téléphone portable. Dans un premier temps, la géo localisation était utilisé sans encadrement
particuliers (pas de textes, mais on partait du principe que quand ce n’est pas interdit, c’est pratique) le 22 octobre
2013, la chambre criminelle est venu encadrer les géo localisation grâce à un arret de 2010 Uzin contre Allemagne.
La CEDH avait dit que la géo localisation portait atteinte à la l’intimité de la vie privée, que les autorités peuvent
porter atteintes, des lors que ces mesures ne sont pas correctement encadrés, or dans les arrêts de 2013, la chambre
crimi se fonde sur l’article 81 du CPP pour déclarer la géo localisation possible (pouvoir du juge… pas possible en
enquête) à la suite de ces deux arrêt, le ministre a fait passer une circulaire pour arrêter toutes les géo localisation
avec une loi de 2014 qui encadre la géo localisation.
Donc géo localisation possible en instruction des lors que l’infraction est suffisamment grave comme pour les
écoutes téléphoniques 3 ans d’emprisonnement ça suffit, mais elle autorise malgré tout la géolocalisation en
enquête, exceptionnellement sous la direction du procureur de la république. Ça ne peut pas durer plus de 15 jours
et il est même possible en cas d’urgence que l’OPJ de sa propre initiative met en place une geo localisation dans ce
cas, il a 24h pour saisir. Ils ont repris, mais pas complètement la décision de la cour, mais récemment la CJUE 2 mars
2021 est venu préciser qu’elle doit être encadré par une autorité qui n’est pas partie à la procédure. A la suite de ça,
la chambre crimi a été saisie d’une QPC au motif qu’en enquête, c’était encadré par le procureur qui est partie
principal au procès pénale, or c’est exactement ce que la CJUE dénonce dans l’arrêt. Donc la chambre a saisi le
conseil constitutionnel et il a déclaré que le procureur avait toutes les compétences en tant qu’autorité judiciaire
pour encadrer la géo localisation (ce qui est faux par principe – il ne peut pas être à la fois juge et partie et il n’est
pas indépendant du pouvoir exécutif).
Comme pour les écoutes téléphoniques 4 mois renouvelable indéfiniment. Si on est en enquête de plus de 15 jours
et on veut maintenir, il faut faire appel au JLD.
o Les provocations policières

Tout est partie depuis une affaire de gendarme qui avait infiltré une organisation de stup et ils se sont retrouvés à
faire du trafic eux même. Le législateur est venu encadrer ce procédé. En résumé, ce qui est autorisé sont les
provocations à la preuve, mais pas les provocations a l’infraction. Cad ne sont valable que les infractions qui
permettent de découvrir une infraction qui quoi qu’il arrive ce serait commise.
o La preuve illicite

Est autorisé des lors qu’elle émane des parties privées. Exemple, on est victime d’une infraction, et avant de voir la
police on cherche la preuve et on commet nous aussi une infraction. La Cour de cassation est intervenue dans un
arrêt de principe de 1992, il s’agissait d’un magasin qui avait constaté que sur certaines caisse une diminution
importante d’argent. Et pour prouver ils ont installé un système de vidéosurveillance sans le dire, et ils ont eu les
enregistrements, ils ont apporté à la police. Est-ce que ces vidéos illicite et légale et loyale ? la Cour de cassation a
admis la preuve illicite émanent de la partie civil.
La Cour de cassation considère que le procès doit être équitable dans son ensemble et que des lors que les preuves
sont discutées contradictoirement à l’audience, ces preuves obtenu illicitement sont recevable devant les
juridictions pénales.
(SUJET AVIS) Dernier arrêt 7 janvier 2014 (validé par l’assemblée plénière en 2015) qui pose un vrai problème :
preuve licite mais déloyale, pour les cours de cassation. Histoire de vol de voiture et on savait que c’était eux. En
GAV on leur dit ne communiqué pas et on met un dispositif d’enregistrement. On entend qu’ils se mettent d’accord
sur une version. La chambre criminelle est venue dire qu’il y avait un stratagème de mettre les deux personnes dans
une cellule contigu et de le mettre sur écoute dans l’élément de preuve alors que la GAV était légale. La preuve a
donc été rejette. La Cour de cassation confirme l’autonomie du principe de loyauté par rapport au principe de
légalité.

SECTION 3 - Le principe de l’intime conviction (appréciation de la preuve)


Une fois les preuves rassemblée, il s’agit d’en apprécier la valeur probante or on sait qu’il existe deux principes
opposé, le principe de la preuve légale selon lequel dès lors que la preuve a été régulièrement apporté, elle s’impose
au juges avec la force que la loi prévoit = hiérarchie dans les modes de preuves = système des preuves légale,
système de preuve morale ou de l’intime conviction qui donne au juge la force probante des éléments de preuves
mis à sa disposition. L’idée est qu’il doit acquérir une certitude quant à la culpabilité aux regards des preuves
légalement apporté qui seront contradictoirement discuté devant le juge. Il n’y a pas de véritable texte qui
définissent l’intime conviction, mais le plus parlant est article 353 CPP « la loi ne demande pas compte […] sincérité
de leur conscience […] avez-vous une intime conviction ». Elle s’applique a tous les juges en matière pénale.
- Limites
Néanmoins, la liberté du juge n’est pas totale, des limites sont posées par loi :
la première est qu’il ne peut fonder son intime conviction à partir d’éléments discuté contradictoirement devant lui.
Et c’est le contradictoire qui va permettre les éléments de la défense.
La seconde limites tient à la motivation de jugement, ce qui permet a la chambre criminelle d’exercer son contrôle.
Cette motivation existe depuis pour les tribunaux correctionnel et police, mais loi du 10 aout 2011 pour les assises.
On a décidé d’imposer la motivation alors que l’on n’était pas obligé. La CEDH avait condamné la belgique donc le
législateur voulait éviter.
Troisième limites, il existe quelques exceptions au principe de liberté des preuves. Ça concerne essentiellement les
contraventions qui ne peuvent être prouvée que par procès-verbaux ou rapport ou par témoignage. Etant précisé
que certains écrits valent jusqu’a inscription de faux, c’est notamment le cas des procès-verbaux établie par des
agents des douanes, c’est également le cas de ce que rédige le greffier de la juridiction d’instruction. La cour
européenne dit que ça ne pose pas de problème qui valent jusqu’à inscription de faux puisqu’il y a des limites et la
chambre criminelle dit qu’il n’y pas de rupture d’égalité des armes.
TITRE I – LA PREPARATION DU PROCES PENAL
La préparation du procès pénal est aussi la phase préliminaire du procès, la phase de police et d’instruction. En
2010, un avant-projet de loi avait prévu la fusion de l’enquête et d'instruction, malgré cette volonté on a préféré
garder ces deux phases bien qu’elle ne soit pas obligatoire. La loi de 2019 a pour objectif de renforcer l'efficacité des
enquêtes et des instructions.
Chronologiquement, le procès pénal commence par une enquête policière, suivie par la mise en mouvement des
poursuites par le parquet, et parfois suivi par une phase d'instruction effectuée par les instances d'instruction.

CHAPITRE 1 – LES ENQUETES ET LA MISE EN MOUVEMENT DES


POURSUITES
Cette première étape doit permettre de mettre en mouvement les poursuites et parfois on a besoin d’enquêter car il
s’agira d’indiquer au procureur s’il est nécessaire ou utile de mettre en mouvement les poursuites.

SECTION 1 - Enquêtes et contrôle d'identité


On distingue les enquête stricto sensu des contrôles d’identité.
§1 - Les enquêtes stricto sensu
Il existe plusieurs types d’enquêtes, des enquêtes de droit commun engagée par la police et les enquêtes spéciales
(ex : enquête sur cause de la mort).
A- La distinction entre enquête préliminaire et enquête de flagrance
Ces 2 types d’enquêtes se différencient par les circonstances de leur ouverture et par leur pouvoir qu’elles confèrent
à la police.
L’enquête de flagrance est subordonnée à l’existence d’une infraction flagrante (flagrance n’est pas défini) dans le
langage courant on parle de flagrant délit faux amis puisque la flagrance existe aussi en matière criminelle.
A l’origine il existait 4 types de flagrance :
- Flagrance par assimilation → supprimée en 1999
- Flagrance à proprement dit : infraction qui se commet actuellement et celle qui vient de se commettre
- Infraction réputée flagrante : hypothèse où dans un temps voisin de l’action la personne soupçonnée est
poursuivie par la clameur publique ou encore l’hypothèse où la pers est trouvée en possession d’objet ou
d’indice laissant penser qu’elle a participer à l’infraction.
L’état de flagrance est caractérisé par le fait qu’il existe déjà des indices apparents d’un comportement délictueux
(expression consacré par la ch. Crim) c’est la dimension matérielle de la flagrance.
Il y a aussi une dimension temporelle puisque le code évoque l’infraction qui vient de se commettre ce qui évoque
un temps très bref. Au regard de la JP on peut considérer que pour la flagrance proprement dite cette composante
temporelle est de 24h alors que dans les autres hypothèses elle est de 48h.
Combien de temps va pouvoir durer cette enquête ?
Aujourd’hui la durée de l’enquête de flagrance c’est 8 jours sans discontinuer sauf si le proc de la R. décide d’une
prolongation qui sera là aussi au max 8 jours. Comme on est à chaud il y a urgence à agir pour découvrir des indices
=> on va donner des pouvoirs de contraintes aux OPJ. Ex : perquisition sans le consentement de la pers chez laquelle
elle a lieu.
Dans l’enquête préliminaire il n’y a pas de limite temporelle (qd on ne se situe plus à chaud) et pas de pouvoir de
contrainte pour l’OPJ. L’enquête préliminaire sera utilisée en toute matière qq soit la gravité de l’infraction donc à
l’opposé de la flagrance qq soit les circonstances de sa commission. Dans un soucis d’encadrement de l’enquête P il
est prévu que les OPJ doivent rendre compte de l’état d’avancement des enquêtes qu’ils ont diligenté d’office au
bout de 6 mois. Il n’est pas obligé d’en avisé le parquet.
2e sources de l’enquête préliminaire le parquet demande lui-même à l’OPJ de diligenté l’EP.
Qu’on soit en flagrance ou en EP les investigations matérielles (B) sont les même mais l’encadrement n’est pas
toujours identique.
B- Les investigations matérielles
Pour mener à bien leur mission les enquêteurs disposent de moyen divers, ils peuvent se transporter sur les lieux
(obligatoire en cas d’infraction flagrante), il peut demander des examens techniques. Ici on se consacrera juste aux
auditions et aux perquisitions.
1. Les auditions
Quel que soit le cadre de leur intervention, les OPJ ont le pouvoir de convoquer toutes personnes aux fins
d'audition, sans serment, pour les nécessités de l’enquête. (Audition se feront sans serment dans la phase
policières). Les personnes convoquées sont tenues de comparaître. Le proc peut les contraindre par la force public
(=> peut donner l’ordre à la police d’aller chercher qqn pour l’écouter). Mais il est tout de même impossible de
pénétrer de force dans un domicile pour écouter qqn.
Ces auditions sont entourées de garanties → loi du 27 mai 2014 obj de transposé la directive du 22 mai 2012 (droit à
l’info dans les PP) : aujourd'hui, l’audition peut être réalisée en préliminaire et en flagrance cependant, son régime
va changer selon les circonstances.
L'audition d'un simple témoin (aucun soupçon de participation à l'infraction) sera libre (art.62 CPP) date de 2011
validé par le CC texte qui a été réécris pour intégrer les exigences européennes, dès lors que les nécessité de
l’enquête le justifie la pers peut être retenue sous contrainte le temps strictement nécessaire à son audition sans
que la mesure ne puisse excéder 4h. La circulaire de 2014 explique que finalement l’audition puisse durer au-delà de
4h.
Personne qui n’est pas suspect mais qui risque de le devenir. Comme ça, pas de protection GAV, pas forcément
d’avocat, en contrepartie on pouvait partir quand on veut mais si on part on passe en GAV.
Si des raisons plausible de soupçonner la personne existe avant l’audition ou apparaissent en cours d’audition la
personne est alors destinataire d’un certain nombre d’informations notamment la qualification de l’infraction date,
lieu, droit au silence, droit d’être assisté par un avocat et droit de quitter à tout moment le commissariat de police
(procédure pas contraignante). Ce qui signifie que si une personne est amenée sous contrainte devant un OPJ il n’y a
plus de place pour l’audition libre on passe nécessairement en GAV. On est dans une procédure où un statut du
suspect fait progresser les droits de la défense.

On est censé avoir mis en place du contradictoire dans cette procédure en permettant à une pers qui a fait l’objet
d’une audition de demander au proc 1 an après l’accomplissement du premier acte à consulter le dossier de la
procédure afin de formuler des observations.
2. Les perquisitions et saisies
Notion de propriété et de vie privé remise en cause par les perquisitions. Régime va donc changer en fonction de
l’enquête.
- En cas d’enquête de flagrance parce qu’il existe des indices et qu’il s’agit d’agir rapidement on peut se passer
du consentement de la personne chez laquelle a lieu la perquisition.
- En cas d’EP le consentement de la personne sera nécessaire il doit être donné par écrit.
Perquisition = la recherche dans un lieu clos d’indice de preuve de pièces à conviction. Perquisition peut être
réalisé en tout lieu où peut se trouver des preuves des indices utiles à une manifestation.
En janvier dernier la Ch. Crim est venue préciser que l’utilisation des données du tel à une perquisition ??? Pour prévenir, les
abus ces actes de police sont entourés de garanties.
Pour le temps : En principe il ne peut y avoir de perquisition de nuit. Une perquisition ne peut en principe que
démarrer en 6h et 21h.
Exception : En matière de terrorisme, criminalité organisé, possible dans les boites et bar de nuit => possible de
perquisitionner la nuit.
Conditions :
- La perquisition doit avoir lieu en présence de la pers de laquelle la perquisition est organiser. Si la pers n’est
pas là pour plusieurs raisons, il faudra s’entourer de 2 témoins sauf si la personne a pu nommer un
représentant.
- Pas de consentement en enquête de flagrance, en EP consentement obligatoire sauf en matière de
terrorisme, de trafic de stupéfiant et de criminalité organisé.
- Accord donné par écrit, la police a un imprimé
Mesures prises pour préserver le secret pro et les droits de la défense dans certains cas il faut la présence d’un
magistrat => qd la perquisition a lieu au cabinet d’un avocat, d’un médecin, d’un notaire ou d’un huissier, la présence
d’un magistrat s’impose. On prévient le conseil de l’ordre et il faut un représentant du conseil. Si perquisition a lieu
dans les locaux d’une juridiction ou chez une pers qui exerce un contrôle juridictionnel pour éviter qu’il ne soit porter
atteinte à l’indépendance de la justice il faut là aussi la présence d’un magistrat pour éviter que ne soit porter
atteinte le secret du délibéré.
Entreprise particulière pour la presse. On cherche à éviter que ne soit porter atteinte à la liberté d’expression, il faut
alors un magistrat et surtout on laisse une copie des docs saisies dans l’entreprise de presse.

On se demande au moment de la perquisition quel est le domicile protégé, on ne retient pas le domicile civil. En JP le
domicile s’entend non seulement du lieu de principal établissement mais aussi le lieu où qu’elle y habite ou non une
pers a le droit de se dire chez elle quel que soit le titre ju de son occupation et qq soit l’affectation des lieux. Ex : ch.
d’hôtel, un garage, un bureau. Or si le local n’est plus habitable on est plus dans la notion de domicile. On a exclut un
véhicule automobile.
Lorsque la perquisition ne donne pas lieu à une procédure d’instruction ou de poursuites, il n’y a priori pas de
possibilité de demander la nullité de la perquisition. Art 802-2 CPP - On a alors mis en place un mécanisme qui
permet de saisir le JLD pour demander éventuellement l’annulation de la perquisition surtout si ça sert à condamner
quelqu’un d’autre.

D’ordinaire une perquisition est suivie d’une saisie. La saisie est opérée uniquement par l’OPJ qui a le droit de saisir
tout ce qui peut servir à la manifestation de la vérité. Il peut aussi saisir les armes qui a servi ou qui pourrait servir à
commettre un crime.
Ces pièces, doc, objet sont inventorié et placés sous scellé pour préserver l’intégrité des preuves.
Les documents saisis chez un avocat font l'objet de dispositions afin de préserver les droits de la défense du client. La
JP déclare insaisissables les correspondances entre l’avocat et son client ainsi que tout autre doc intéressant les
droits de la défense sauf si le doc prouve l’implication de l’avocat dans une infraction.
Pour les docs classiques se sont les pouvoirs du juge qui l’emportent et pour les docs relatif au droit de la défenses
on fait prévaloir les droits de la défense.
Dans le but de protéger efficacement les droits de la défense la loi prévoit que le bâtonnier peut s’opposer à la saisie
d’un doc. Qd il y a un différend sur la nature d’un doc, le doc est placé sous scellé, le scellé est transmis au JLD qui va
alors statuer sur la contestation dans un délai très court (3j) la décision prise sera une ordonnance in susceptible de
recours.
Si le juge dit que le doc touche le droit de la défense le dc est rendu à l’avocat et toute mention du doc et même de
la contestation du doc doit disparaître du dossier.
C- La garde à vue
Elle est l'acte le plus dangereux que peut réaliser un OPJ pour l’enquête de flagrance ou enquête préliminaire. Le
régime est le même pour les 2 enquêtes :
Auj la GAV est très strictement encadrée mais toujours très critiqué. L’évolution du droit de la GAV résulte dans un
premier temps d’une décision du 30/07/2010 du CC à l’occasion d’une QPC où il a déclaré inconstitutionnel certaine
règle de la GAV.
Auj malgré l’encadrement la GAV s’est banalisé elle est pour le police la phase principal de constitution du dossier =>
av la réforme de 2011 les règles n’étaient pas du tout protectrice des règles individuelles. C cass a considéré en
octobre 2010 que la GAV n’était plus conforme à l’art 6 de la CEDH. A la suite de cela l’ass. Plén. Le 15 avril 2011 a
insisté sur la nécessité d’un droit effectif et concret du gardé à vue de bénéficier d’un avocat. En respectant le délai
butoir posé par le CC le législateur a réformé la GAV.
A terme on devrait considérer qu’il n’est même pas conventionnel.
Une loi du 14 avril 2011 a réformé la garde à vue de droit commun et réécrit certaines règles dérogatoires : ce
nouveau dispositif a été validé par le CC en QPC 18 nov 2011, mais ce dispositif a très vite été jugé décevant.
1. Les personnes concernées par la garde à vu
Aux art 62-2 et suivant du CPP qu’on retrouve les personnes qui peuvent être misent en GAV. Il y a egalement des
règles particulières pour les majeurs protégés et les mineurs.
Règles sont identiques qq soit l’enquête. Désormais seule la pers à l’encontre de laquelle il existe une ou plusieurs
raisons plausible de soupçonner qu’elle a commis ou tenté de commettre une infraction puni d’un emprisonnement
peut être placé en GAV.
Mais il faut que la GAV soit l’unique moyen de parvenir à l’un des 6 objectifs fixés par la loi dans l’art 62 on a une
liste d’objectif par ex :
- Permettre l’exécution des investigations impliquant la présence ou la participation de la personne
- Garantir la représentation de la personne devant le proc de la Rép afin que ce magistrat puisse apprécier la
suite à donner à l’enquête.
- Empêcher que la personne ne modifie les preuves ou les indices matériels.
- Empêcher que la personne ne fasse pression sur les témoins, victimes ainsi que sur leurs proches ou famille.
- Empêcher que la personne ne se concerne avec d’éventuels coauteurs ou complices
- Garantir la mise en œuvre des mesures destinées à faire cesser le crime ou le délit.
2. La durée de la garde a vu
Cette durée est strictement encadrée et définit par les textes puisque l’on est en présence d’une mesure qui
permet de priver de liberté d’aller et de venir qqun.
L’encadrement est le suivant : par principe elle ne peut pas durer plus de 24h
Exception : elle peut être prolongé de 24h supplémentaire par décision motivé et écrite du proc de la république (le
texte dis que c’est exceptionnel mais en réalité ça ne l’ai pas)
Cette prolongation n’est possible que si la personne est soupçonnée d’avoir commis une infraction punie d’au moins
1 an d’emprisonnement donc quasiment toutes les infractions. L’autorisation du procureur peut être subordonné à
la présentation de la personne devant lui et pour certaines infractions il peut il y avoir deux prolongations
supplémentaire de 24h qui seront selon les circonstances (selon le stade ou on sera dans la procédure) autorisé soit
par le JLD soit par le juge d’instruction.
Aujourd’hui vous pouvez aller jusqu’a 4 jours de GAV en matière de criminalité organisé voir même 6 jours
lorsqu’une action terroriste est imminente.
Lorsque plusieurs GAV se succède pour une même affaire, la durée total de la GAV ne peut excéder en principe 48h.
(solution jurisprudentiel qui a été légalisé avec la loi de 2011) = qqun qui soit placé en GAV plusieurs fois pour la
même infractions.
Pour mieux maitriser la durée de la GAV, il est ajd expressément précisé l’heure de début de la GAV qui sera selon les
hypothèses l’heure à partir de laquelle la personne a été privé de liberté ou au début de son audition.
3. Les garanties qui encadrent la GAV (2 garanties)
Des garanties existaient avant la loi de 2011 mais on les a développées pour assurer le plus possible les droits de la
défense. Puisque nous avons été condamnés pour les faits que les droits de la défense n’était respecté pendant la
GAV.
a. L’information du procureur de la république
Le procureur de la R doit être informé par l’OPJ du placement en GAV du suspect ainsi que de sa justification, des le
début de la mesure. L’objectif est de lui permettre de contrôler la régularité de la mesure et également de lui
permettre d’ordonner la prolongation. Le problème majeur de la GAV tient au fait qu’elle est contrôlée par un
magistrats qui est belle est bien l’autorité compétente pour le conseil constit, mais qui n’a pas la faveur de la CEDH
parce qu’elle rappelle qu’il est ni indépendant, ni impartial (car le proc est la partie principale dans le procès pénal).
b. La notification des droits
Cette règle exige que la police judiciaire notifie immédiatement un certains nombres de droits à la personne placé
en GAV dans une langue qu’elle comprend après lui avoir précisé la qualification, la date, et le lieux présumé de
l’infraction qui justifie la mesure ainsi que la durée potentiel de la GAV.
C’est cette notification des droits qui faut toujours l’objet d’un contentieux important en cas de retard. En effet on se
demande si réellement la notification doit avoir lieux, des le début de la mesure. Par exemple, il a été admis qu’en
cas de perquisitions et de placement en GAV pendant la perquisitions, la notification des droits doit avoir lieux des ce
moment-là.
Néanmoins il est admis que des circonstances insurmontable puisse justifier le report de la notification des droits
(recourir à un interprète) (un commissariat inondé ou on ne peut pas faire ce que l’on a à faire et avisé le proc et
notifier les droits) l’hypothèse la plus connue en matière de police est l’hypothèse d’état d’ébriété (exemple
notification 8heures après en attendant que le monsieur dégrise).
Il y a des droits de la personne qui est prévu dans un délais de 3h exemple faire appeler une personne.
Depuis 2014 lors de la notification la GAV, doit être remis à la personne un document claire accessible contenant
tous les droits dont elle bénéficie au cours de la procédure. Pour la clarté a l’accessibilité ce n’est pas ouf, car le texte
est une procédure européenne donc il encadre toutes les procédures, et donc sa permet à la personne de connaitre
les droits et de s’en servir.
c. Le contenu des droits
Tout d’abord la personne gardé a vu peut faire prévenir un proche ou son employeur par téléphone. C’est une
obligation de moyen, pas de résultat.
La personne placé en GAV peut ensuite demander un examen médical réalisé par un médecin désigné par le proc ou
l’OPJ. Cet examen peut être demandé par un membre de la famille. (Le texte est issu à une affaire issue des années 90, un
femme est arrêté pour vol a l’étalage, le mari est venu donner la Ventoline et la police a refusé elle est morte). La demande de
visite médicale, peut être renouvelé à chaque prolongation de GAV. Le médecin pourra dire si la personne est en
état de subir la GAV. La chambre criminelle a dit que maintenir qqun contre l’avis médical est une cause de nullité
directe de toutes la GAV, même les aveux ect (arret de principe 2009).
On doit notifier à la personne sont droit au silence. Ajd enfin expressément prévu dans la loi il n’est pas possible de
fonder une condamnation sur des aveux obtenu alors que ce droit n’aurait pas été expressément notifier. Ce droit
fait partie de ce que l’on appelle les droits de défense au cours de l’enquête il est complété par le droit d’être assisté
par un avocat.
Bien évidemment la notification du droit d’être assisté par un avocat doit être notifié immédiatement, mais pas
automatique. Il faut que gardé a vu demande l’avocat. Si la personne le demande l’OPJ doit en principe attendre
l’arrivé de l’avocat. En tout état de cause en principe on doit attendre pour la première audition jusqu’a 2 heures.
L’OPJ peut commencer l’audition si l’avocat n’est pas arrivé.
L’avocat doit être prévenu par l’OPJ, obligation de moyen pas de résultat. 9 fois sur 10 l’OPJ prévient le Barreau, qui
met en place des gardes.
L’avocat une fois arrivé en GAV doit pouvoir s’entretenir 30 minutes en total confidentialité avec le gardé a vu et il a
un très vague accès au dossier = la loi prévoit expressément quels sont les pièces de l’enquête qui peuvent être
montré à l’avocat. Donc en dehors de cette liste limitative, il n’a pas en réalité accès a la totalité du dossier. (Encore
une fois la GAV est pas conforme aux règles européenne).
L’avocat peut être présent pour les auditions, juste pour prendre des notes. L’intervention de l’avocat … / les
nécessités de l’enquête permettent au proc de passer outre le délais de 2h et d’autoriser une audition immédiate.
On autorise le report jusqu’a 12h. Il est de plus en plus fréquent que des lois spécial permettent le report de
l’intervention de l’avocat, c’est le cas en matière de terrorisme, criminalités organisé, ce qui n’était qu’une exception
auparavant.
4. La sanction des irrégularités de la GAV
Que ce passe-t-il si toutes ces règles ne sont pas respectées ?
Mis à part une courte période de février à juillet 1993 ou le législateur avait organisé les nullités textuel de la
procédure (avec une liste), le paradoxe qui existe est que l’on multiplie les garanties qui entoure la GAV sans prévoir
les conséquences des irrégularités entourant la GAV.
Faute de nullité textuel, on a recours à la théorie des nullités substantielle de l’article 171 du code. Des lors la GAV
sera déclaré irrégulière si elle porte atteinte aux intérêt du gardé a vu ou si la recherche et l’établissement de la
vérité s’en sont trouvé fondamentalement vicié. – théorie selon laquelle il faut prouver un préjudice. Donc on pas de
liste de la loi, mais de la jurisprudence.
La jp décide que les irrégularités dans la mise en œuvre de la GAV peuvent « porter nécessairement atteintes à
l’intérêt de la personne concerné et par la posé un présomption de grief quant tel ou tel règle n’a pas été respecté ».
Exemple on maintient qqun en GAV alors qu’un médecin a dit qu’il ne peut pas ça porte atteinte / on ne respecte pas les délais
ça porte atteinte

Lorsque la GAV en elle même est déclaré vicié. On va appliquer ce que l’on appelle la théorie des actes subséquent,
cad que tous les actes postérieur a la GAV vont être examiné pour voir en quoi ils sont la conséquences des aveux en
GAV et donc le juge appréciera au cas par cas, les actes qui doivent être annulé.
Si la GAV est nulle parce que l’on n’a pas respecté un truc mineur, ça n’entrainera pas la procédure antérieur. Alors
que la solution de janvier à juillet 93 est d’imposer au OPJ et magistrat une rigueur.

Ces enquêtes débutent parfois par des contrôle d’identité

§2- contrôle et relevé d’identité


Contrôle / vérification / relevé
A- Les contrôles d’identités
Les textes relatif au contrôle et vérification d’identité, ont été remanié a de nombreuses reprises, car ils portent
atteintes aux libertés d’aller et de venir et ils sont appliqués de manière discriminatoire.
Il y a toutes cette polémique car il y a un texte qui dit que tout étrangers à l’obligation n de prouver à tout moment à
la police de la régularité de sa situation. Mais les non étrangers n’ont pas l’obligation d’avoir une pièce.
Le dernier texte sur les contrôles d’identités est la loi du 10 aout 1993. Il y a de plus en plus de texte qui viennent
faire des contrôles en dehors du droit commun. Le droit positif connait un contrôle préventif à caractère
administratif et un contrôle judicaire.
1. Le contrôle préventif
Le contrôle préventif est à caractère administratif il est prévu et définit aux articles 78-2 et suivants. Il a pour but de
prévenir tout atteinte a l’ordre public, a la sécurité des personnes et des biens. Comme il est préventif, il ne peut
pas se fonder sur le comportement de l’individus contrôlé. Ainsi, le contrôle doit être fondé sur des éléments
objectifs et concret, établissant l’insécurité du lieux où il est effectué.
Le conseil constit en effet, précise que la pratique des contrôles d’identité généralisé et discrétionnaire serait
incompatible avec le respect des libertés individuelles. Décision du 5 aout 1993. Donc dans le procès verbale, l’OPJ
doit dire en quoi il avait des raisons de contrôler.
Par ailleurs, le proc de la R peut ordonner dans des lieux que l’on va qualifier de propice a une délinquance régulière
des contrôles d’identité au fin de recherche et poursuite d’infractions déterminé pour une période déterminé.
La loi du 15 novembre 2011 a ajouté un contrôle préventif spécifique que le proc peut ordonner en matière de
terrorisme puis que finalement ont a étendu au trafic de stupéfiant en même temps qu’une fouille de véhicule dans
ce texte qui était initialement prévu que pour le terrorisme et c’était un texte d’application limité dans le temps.
C’est le premier texte qui a autorisé les fouilles de véhicule, devenu alors définitif étendu au trafic de stup et depuis
2016, une inspection visuel, mais aussi fouille des bagages dans les véhicules.
Bien évidemment si l’on trouve d’autres infractions estimé, ça ne remet pas en cause l’invalidité du contrôle.
En dehors de toutes référence à l’ordre public, certains contrôle préventif son lié au flux transfrontaliers. Il est
question de l’accord de Schengen : « toutes personnes peut être contrôlé en vue de vérifier le respects des obligations de
détention de ports ou de présentation des titres exigé par la loi ». – vise les gens qui traverse la frontière. Ce qui concerne
que certaines zones sur le territoire, celle qui sont proche des frontières, mais aussi les aéroports, les gares vers
l’étrangers, les trains et les bus. Si le contrôle permet de découvrir une autre infractions, que celle dédié, ça
n’entrainera pas la nullité de la procédure.
Depuis, une loi de 2017, le contrôle dans les zones frontalières, c’est encore accrue = plus facile.
2. Le contrôle judiciaire
Les OPJ et APJ sous leur ordre peuvent procéder a des contrôles d’identités, sous la fois d’indice, ces contrôles sont
prévus à l’article 78-2 al.1.
/!\Toutes personne a l’égard de laquelle il existe une ou plusieurs raison plausible de soupçonner qu’elle a commis
ou tenté de commettre une infraction ou qu’elle est susceptible de fournir des renseignement utile à l’enquête peut
être amené à justifier de son identité.
La différence fondamentale avec le contrôle administratif est le fait que l’on va prendre en considération le
comportement de la personne.
La jp estime que l’on doit distinguer le simple soupçon qui ne permet pas de justifier une interpellation de l’indice
qui est un élément objectif et concret.
Exemple : le fait de changer de direction en voyant la police est un indice concret d’un comportement délictueux comme
changer de trottoir/ le fait de déambuler dans les couloirs du RER dans un état d’ivresse ou d’usage de stupéfiant, peut justifier /
contrôle d’identité justifié alors que la police connait l’identité de la personne / aucune raison de subir une fouille a corps sauf si
soupçon

Avec la loi de 2017, les hypothèses de contrôle d’identité, requis par le procureur au fin de recherche et de poursuite
ont été augmenté car plus facile, accompagné de fouille de véhicule.
Une loi de 2019 vise à garantir le maintient de l’ordre public lors de manifestation cette disposition a été validé par le
conseil constitutionnel. Hypothèse ou le contrôle est autorisé par le proc
Enfin, pour lutter contre le travail clandestin, le législateur a créé un nouveaux contrôle judiciaire, lié a l’immigration
article 78-2-1. Sur réquisition écrite du proc les OPJ peuvent entrer dans des locaux a usage professionnel dans leur
annexes et dépendance à l’exception des domiciles, pour vérifier notamment les registres du personnel et l’identité
des personnes employés. Si l’on trouve autre chose ça n’entrainera pas la nullité.
B- Les relevés d’identités
Ce relevé d’identité a été introduit en 99 et il est plus de la compétence des OPJ, mais des agents de police judiciaire
adjoint. Le relevé d’identité est possible que pour dresser des procès-verbaux pour contravention à l’arrêté de police
du maire et des contraventions au code de la route que ces agents sont habilités à constater par des dispositions
express. En aucun cas, ils ne peuvent procéder à un contrôle d’identité ni à une vérification d’identité. Si le
contrevenants refuse ou ne peut pas justifier de son identité, l’agent peut simplement rendre compte de la situation
à un OPJ territorialement compétent.
C- Les vérifications d’identités
La vérification d’identité est une procédure très spécial introduite en 86 et qui intervient lorsque le contrôle a
échoué au sens ou la personne contrôlé n’a pas pu justifier de son identité ou n’a pas voulu justifier de son identité.
Article 78-3 dans cette hypothèse « l’intéressé peut être conduit dans un locale de police pour qu’il soit procéder à
une rechercher d’identité ».
La personne doit être présenté immédiatement a un OPJ elle peut demander a ce que le proc soit immédiatement
informé. L’OPJ doit mettre immédiatement la personne en mesure de justifier l’identité exemple appeler qqun. On a
le droit de faire prévenir toutes personnes de son choix. La « rétention » (terme utilisé pour cette période) ne peut
durer que le temps nécessaire a l’établissement d’identité en tout état de cause, sa ne peut pas durer plus de 4h a
compté du contrôle d’identité. Il a été précisé que si la vérification d’identité n’a pas de suite judiciaire, tout doit être
détruit dans les 6 mois en tout état de cause, il ne peut il y avoir de mise en mémoire du fichier des informations
recueillies de cette vérification d’identité.
Ces contrôles d’identité et vérification, donne souvent lieux a des procédures de poursuites, pour circulation sans
titre de séjours, car c’est ce que l’on cherche.
Toutes ces règles sont prévues sous peine de nullité textuel. Si on dépasse les 4h, nullité de la procédure. Ces
contrôle sont là pour donner au proc de quoi poursuivre.

SECTION 2 – La mise en mouvement des poursuites


Le rôle essentiel est tenu par le ministère public, mais nous verrons que la victime peut jouer un rôle dans cette mise
en mouvement puisqu’elle peut jouer son action de deux façons.

§1- l’exercice de l’action publique par le ministère publique


Il ressort de l’article 40-1 du CPP que le proc de la R est indépendant quant à l’engagement des poursuites même si
des instructions peuvent émaner du proc général (article 36). Ces instructions ont seulement pour but de préciser,
d’adapter les instructions encore plus générale du ministre de la Justice, ce qui a pour but d’harmoniser la politique
pénal, sur l’ensemble du territoire.
Une fois qu’une infraction lui ai signalé soit par une plainte, soit par une dénonciation, le proc de la république est
libre de mettre en mouvement l’action publique et on dénomme cette possibilité par l’expression du principe
d’opportunité des poursuites.
A- Le principe d’opportunités des poursuites
A la différence de certains droit étrangers, en présence d’une infraction, le droit français laisse au proc le choix de la
suite donné à l’affaire. Depuis l’entrée en vigueur du code d’instruction criminelle, le droit français écarte le principe
rigide de la légalité des poursuites qui exige de mettre l’action publique en mouvement chaque fois qu’une infraction
est commise. Ce n’est pas de la négligence du parquet mais un choix ;
En effet, choisir l’opportunité des poursuites, c’est prendre le partie de la souplesse, ce qui n’est pas pour autant de
l’arbitraire. Car le parquet est toujours tenu par le principe générale de légalité des crimes et délits et de la
procédure article 34 de la constitution. Ça veut dire que le parquet ne peut pas poursuivre si les faits ne sont pas
incriminés, si l’action est prescrite ou en présence d’une cause d’irresponsabilité. Depuis 2008 il est possible de
poursuivre qqun atteint d’un trouble mental.
En revanche, l’opportunité des poursuites lui permet lors que l’infraction est instituée, que l’action est recevable,
que la responsabilité peut être valablement engagé de ne pas donner de suites en pratique, le proc va réserver les
poursuites aux infractions les plus graves. L’idée est de ne pas encombrer les juridictions répressive, l’infraction
bénin (sans gravité) qui ne pose peut ou pas de préjudice. Cette attitude ne va pas nuire à la victime car elle pourra
si elle le souhaite engager l’action publique, puisque en engageant l’action publique, automatiquement elle engage
l’action civil ???
Pendant longtemps le parquet n’avait qu’une conception classique. Aujourd’hui il dispose d’autres possibilité par le
biais des alternatives aux poursuites.
1. L’option classique
Face a une infraction, le MP peut choisir entre deux solutions, poursuivre ou refuser de poursuivre. Lorsqu’il décide
de poursuivre, la règle de l’opportunité des poursuites s’efface, derrière celle de la légalité des poursuites. Des lors,
la mise en mouvement des poursuites, aussi bien que son exercice, son très strictement encadrés.
En choisissant au contraire l’autre brache (pas poursuivre) on dit que le proc classe sans suite. Ce classement sans
suite est une décision à caractère administratif. Cette décision a un caractère provisoire, elle n’a pas l’autorité de la
chose jugée et comme elle a un caractère administratif, elle n’est pas susceptible de recours judiciaire. Donc tant
que la prescription de l’action publique n’est pas acquise, le parquet a toujours la possibilité sans avoir à s’en justifier
de revenir sur sa décision et donc de procéder a une réouverture du dossier. Il est libre de ce choix. En pratique le
parquet réouvrira un dossier qu’en présence d’élément de fait nouveau.
Cette technique du classement sans suites est utilisée pour évacuer le contentieux de masse. En pratique, il s’agit de
la grande majorité des contraventions et des délits les moins graves. Or, il peut il y avoir des dispositions pour
poursuivre systématiquement. Cela change selon les circulaires, selon les juridictions ect.
Cette technique très pratique pour l’institution judicaire, présente aussi des inconvénients qui est de ne pas réparer
le trouble sociale, de laisser impunie un certains nombres d’infractions qui peuvent parfois amener à créer un
sentiment d’insécurité. C’est la raison pour laquelle ajd le législateur demande au parquet si possible d’indiquer les
raisons d’opportunités qui justifie le classement sans suite. (Sert à faire plaisir a quelques victimes) – on parle aussi de
classement aveugles.

2. Les alternatives aux poursuites


Ce sont les hypothèses qui ajd sont considéré comme les plus intéressante en ce sens quel illustres les nouveaux
pouvoir du parquet. Le recours à cette voie intermédiaire est laissé à l’appréciation du parquet qui choisira soit de
différer la poursuite, soit de lui substituer une autre mesure. Il y a plein de possibilité et on en à rajouter en Avril.
Le procureur peut procéder :
- Rappel à la loi
- Orienter l’auteur vers une structure sanitaire (exemple qqun arrêté pour conso de stup)
- Orienter vers une structure social (sans travail ; SDF)
- Demander de régulariser la situation (conduite sans permis – le passer ou attendre de le récupérer)
- Réparer le dommage causé a la victime
- Récent : s’acquitter une contribution citoyenne au près d’une association d’aide au victime (payer une
amende au profit d’une association)
De nouveaux dispositifs ont été mis en place, pour les infractions intra familiale.
Pour les personnes morales, on peut leur proposer une convention judiciaire d’intérêt publique.
Deux mesures peuvent être préciser : la médiation et la composition pénale
- Médiation
Expérimenté puis mis en vigueur en 96, il s’agit pour le proc de différer la poursuite, avec l’accord des partie.
L’auteur et la victime. En pratique c’est une mesure utilisé en réponse à la petite délinquance. Elle doit être
susceptible d’assurer la réparation du dommage causé à la victime + mettre fin aux trouble sociale ou contribuer
au replacement sociale. Ce n’est pas une poursuite. Le médiateur sera soit un magistrat à la retraite, soit le membre
d’une association socio judiciaire, d’où la privatisation du procès. Cette médiation suspend l’action publique. C’est
une cause de suspension de la prescription indiquée dans la loi, c’est la raison pour laquelle on parle de classement
sans suite sous conditions car ça suspend la prescription mais si par exemple les dom et int ne sont pas versé, le
parquet aura l’obligation de poursuivre.
- La composition pénale
Plus utilisé, créée en 1999. C’est une mesure qui est laissé à la discrétion du parquet, elle doit impérativement
intervenir avant la mise en mouvement des poursuites. Elle suppose d’abord, la reconnaissance des faits, par
l’auteur de l’infraction (auteur qui a nécessairement plus de 13 ans). Le recours à cette composition pénale est
possible pour des infractions punie égale ou inférieur a 5 ans d’emprisonnement, avec des exclusion spécifique, le
délits de presse, le délits politique et l’homicide involontaires.
La mesure pourra s’appliquer à toutes les contraventions, et la loi de 2019 a étendu la mesure au personnes morale.
La procédure de composition pénale est expressément détaillée par le code :
- Il faut d’abord une proposition du parquet
- L’accord de l’auteur des faits (reconnait et accepte la peine que l’on veut lui appliquer)
- Intervention du tribunal judiciaire pour valider la sanction (besoins systématique supérieur a 3 ans)
Ajd on a prévu des motifs, pour lesquels, le président ne pourra pas valider. Maintenant il est possible de se passer
de la validation du président du tribunal judiciaire our les peines inférieures a 3ans.
Quel va être le contenu de la composition pénale ? qu’est-ce qui sera demandé ?
- Indemniser la victime
- Se dessaisir de la chose qui a permis à commettre l’infraction
- Payer le trésor
La liste ne cesse d’augmenter. Ça évite de passer par un procès, de faire du chiffres, de désengorger les juridictions.
L’exécution de la composition pénale, interdit tout actions publique. Cad que l’action est éteinte une fois que la
mesure est exécutée.

DONC le parquet a une grande l’attitude


B- L’exercice de l’action publique
Lorsque le parquet décide de mettre en mouvement l’action publique, il va devoir choisir entre l’une des procédures
qui lui permet d’introduire l’action il devra ensuite exercer l’action publique selon les modalités prévues par la loi.
1. Les procédures d’introduction de l’action publique
On peut opposer les procédures classiques au procédures accélérées
a. Les procédures ordinaire
Elles sont au nombres de deux (parfois l’une est obligatoire, parfois c’est la pratique qui veut qu’on y recourt).
Si l’instruction est obligatoire (matière criminelle) ou que cette instruction s’avère nécessaire (affaire extrêmement
complexe, ou on ne sait pas qui est la personne), le procureur va saisir le juge d’instruction par le biais d’un
réquisitoire afin d’informer contre X ou contre personnes dénommée. Il doit viser les faits qui justifie le réquisitoire
sans pour autant avoir l’obligation de les qualifier. En pratique le proc est capable de qualifier.
C’est un acte nécessairement écrit qui est directement transmis au magistrat.
Pour les délits qui n’en sont pas complexe et pour les contraventions, dans tous les cas ou l’instruction ne s’impose
pas, l’introduction de l’action se fait par la voie de la citation directe qui prend le forme d’un exploit d‘huissier qui
saisit directement la juridiction de jugement compétente. Cette citation directe, comporte des mentions obligatoire :
article 550 CPP
- Elle doit bien sur énoncer les faits
- Elle doit viser le texte
- Il faut préciser le tribunal saisit
- Le lieux et la date de l’audience
- C’est une citation à personne à son domicile au moins 10 jours avant l’audience.
Ajd on peut faire une citation à personne sans passer par l’exploit d’huissier par le biais d’une convocation de police.
Utilisé quand on est sûr que la police a sous la main, la personne visé.
Ces procédures sont accompagnées par des procédures accélérées de comparution
b. Les procédures accélérées de comparution
Différentes techniques ont été mise la disposition du MP en matière délictuelle et contraventionnelle.
- Convocation par procès verbale
Lorsque le prévenu a commis un délit et que les charges existant contre lui sont estimé et suffisante le proc peut
d’abord avoir recours à la convocation par procès verbale on parle de RDV judicaire. On va inviter le prévenu à
comparaitre devant le tribunal correctionnel dans un délais qui ne peut être inférieur à 10 jours, mais pas non plus
supérieur à 10 mois.
- La procédure de comparution immédiate,
Est plus connu, elle impose des conditions supplémentaire, qui tiennent à l’emprisonnement encourus. Elle permet
de traduire le prévenu devant le tribunal, le jour même en théorie. Ainsi il va pouvoir être jugé immédiatement avec
son accord (condition indispensable, accord obtenu en présence de son avocat).
S’il refuse la comparution, l’affaire sera renvoyée à une prochaine audience, mais lorsque la comparution immédiate
est impossible, le proc va alors choisir entre la remise en liberté avec une convocation ultérieur par procès verbale
ou alors, le parquet peut demander un placement en détention provisoire qui relève de la compétence du JLD. (Après
le 31 décembre 2021, le JLD devra impérativement rappeler à l’individus qu’il a le droit de se taire ?)

- La loi de 2019 a créé une autre procédure accélérée : la procédure de comparution a délais différée
Hypothèses ou les charges sont apparemment suffisante contre la personne, mais il manque un élément ou deux
pour dire que le dossier est bouclé : l’affaire n’est pas en état d’être jugé. Dans cette hypothèses le proc peut
poursuivre devant le tribunal correctionnel dans un délais maximum de 2 mois. Et il est possible de demander au JLD
de placer la personne en détention.
Puisqu’on estime que le dossier n’est pas complet, le prévenu est son avocat, peut demander l’établissement de tout
actes qu’ils estiment à la manifestation de la vérité. C’est une comparution immédiate a deux mois.
- Créée par une loi de 2002 : procédure simplifié en matière correctionnel : ordonnance pénale motivée
Lorsque les faits sont simple établis, qu’on a réunis des éléments sur la personnalité du délinquant, et que les faits
sont peu graves, le président du tribunal saisie pourra statuer sans débat préalable par une ordonnance pénale
motivée. Cad que l’on n’a pas de débat et que le contradictoire n’est pas respectée. Puisque ce n’est pas respecté,
cette ordonnance est notifiée au prévenu qui pourra faire opposition (pas appel) de la décision qui permet de
revenir a une procédure classique, donc une procédure contradictoire et public devant le tribunal.
Le champ d’application de l’ordonnance pénale, a été élargis au délits d’injure et de diffamation portée par la loi de
1981.
On retrouve la même procédure d’ordonnance pénale pour les contraventions permet au proc de communiquer le
dossier au tribunal de police qui va statuer sans débat préalable et à la différence de la matière correctionnel, il n’a
même pas besoin de motiver sa décision.
Si le débat s’avère nécessaire, on renvoie le dossier au parquet pour qu’il utilise la procédure ordinaire.
Le but est vraiment de répondre au contentieux de masse.

Par ce qu’on est en présence de procédures accélérée elles ne peuvent pas être utilisé contre les mineurs, en
matière de presse, ou en matière politique et la victime doit être avisé par tous moyens de la date de l’audience,
pour qu’elle puisse y exercer ces droits.
c. La CRPC
La comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
On est très proche de la composition pénale. Elle est directement inspirée du plaidé coupable américains, introduit
par la loi Perben II 9 mars 2004.
C’est une procédure à laquelle le proc peut recourir en principe pour tous les délits mais son expressément exclus, ce
qui sont punis de plus de 5 ans d’emprisonnement + les délits de presse + les homicides involontaire + les délits
politiques
Ça ne peut concerner qu’une personne majeures qui reconnait les faits, à qui l’on va proposer une ou plusieurs
peines encoure, dont les taux sont nécessairement inférieurs à celui prévu par le texte incriminant. Cette
proposition est nécessairement faite en présence de l’avocat (le prévenu ne peut pas renoncer à la présence de
l’avocat). La victime doit être avertie pour qu’elle puisse se constituer partie civil.
3 branches à l’alternative : réfléchis / accepte / accepte pas
o La personne demande à bénéficier d’un délais de réflexion de 10 jours, au cours duquel elle va être
placé sous contrôle judiciaire, assigné à résidence avec surveillance électronique ou être placé en
détention provisoire (tout est décidé par le JLD
o La personne accepte la peine proposé, des lors le proc va immédiatement saisir le président du
tribunal judicaire d’une requête en homologation. Ce magistrat du siège, va entendre la personne et
son avocat, vérifier la réalisé des faits, vérifier la qualification et donc il peut décider le jour même
d’homologuer les peines, par une ordonnances motivée. A cette audience, la présence du parquet
n’est pas obligatoire. Cette ordonnance d’homologation a les effets d’un jugement et elle est
susceptible d’appel.
o Si la personne n’accepte pas les peines, ou si le président du tribunal homologue pas, il restera au
proc de saisir soit le juge d’instruction, soit le tribunal correctionnel.
Ajd le législateur a prévu des passerelles entre ces diverses procédures, car il existait un principe d’unicité de la
procédure et jusqu’à la loi récente, on ne pouvait pas mettre de procédure en parallèle, ce qui faisait perdre du
temps. Donc le proc peut simultanément mettre en œuvre une CRPC et une convocation valant citation.
Une fois que l’action publique est valablement engagée c’est toujours au MP d’exercer cette action.
2. Les modalités d’exercice de l’action publique
Quelques soit la personne qui a initié l’action, c’est un principe au proc que revient d’exercer l’action. Parce qu’elle
est menée au nom de l’intérêt générale, cette action ne lui appartient pas. Elle est indisponible. Cette indisponibilité
à plusieurs conséquences.
- Le MP ne peut pas se désister. Lorsqu’il a exercé son droit, il ne peut pas dessaisir une juridiction.
- Il ne peut pas transiger avec le délinquant
- Il ne peut pas acquiescer (dire dès le départ qu’il renonce a exercer les voies de recours)
L’exercice de l’action publique, lui confère de nombreux droit : il administre les preuves, pendant la phase policière,
il formule ces réquisitions, c’est à dire qu’il va formuler ces prétentions aussi bien lors de l’instruction qu’à
l’audience, en pratique le parquet intervient à tout moment de la procédure, notamment au moment fort de cette
procédure, comme le débat contradictoire pour un placement en détention provisoire, ou l’exercice des voies de
recours. Il est donc belle et bien la partie principal au procès pénale.
Mais à côté de lui, la victime peut être partie au procès.

§2- l’exercice de l’action civil par la victime.


La personne qui souhaite demander réparation du dommage causé par l’infraction possède une option qui lui
permet d’agir soit devant les juridictions civil, soit devant les juridictions pénale. Au sens stricte du terme, l’action
civil est uniquement celle qui est engagé devant les juridictions répressives et c’est uniquement celle qui suppose
la constitution civil.
A- L’option de la victime
Le mécanisme de l’option est simple, il a été décrit dans le code de procédure pénale, et il a des conséquences
procédural très importante.
1. Le mécanisme de l’option
La victime est totalement libre d’agir devant la juridiction de son choix. Elle peut saisir son juge naturel et le juge civil
et elle peut aussi décider de saisir le juge répressive. C’est un vestige de la procédure accusatoire du moyen Age.
Il faut quand même avoir à l’esprit que parfois le choix est imposé à la victime. Il y a des cas dans lesquelles la
juridiction est incompétente pour accorder des dom et ints (par exemple, pour les infractions poursuivie devant la cour de
justice de la R). Dans un autre sens il y a des cas dans lesquels, la justice a l’obligation de donner des dom et int, c’est
le cas en cas de diffamation envers une juridiction, un parlementaire, un juré (une personne public).
Cette option si elle est libre elle n’est pas irrévocable, cad qu’une fois que la victime s’est engagée dans une voie,
elle ne peut en principe plus se rétracter. « electa una via, non datur recursus ad alterna ». Cette maxime est selon
laquelle, on ne peut plus revenir en arrière. Or ce n’est pas vrai, la maxime a pour but de protéger la personne qui
est poursuivie. Une fois que le juge civil est saisi, on ne peut pas se rétracter au saisir le juge pénal. Alors que si l’on
saisit le juge pénale, et qu’après on saisit le juge civil, c’est possible. Tout est fait pour ne pas aggraver la situation
de la personne poursuivie.
Exception : on est victime, on saisit le juge civil, entre temps avant que le juge est statuer sur la demande de dom et
int. Le proc a lui-même décider de poursuivre devant les juridictions répressive. Donc elle n’a pas choisi elle-même.
Donc on admet qu’elle peut aller devant le juge penal, car on estime que son action n’aggrave pas la situation du
prévenu. (si le proc décide d’aller devant répressive elle peut suivre en gros)
Ce choix opéré par la victime emporte des conséquences fondamentales.
2. Les conséquences de l’option (procédural du choix de la victime)
Action civile par voie d’action et action civile par voie d’intervention.
a. Action civil devant les tribunaux répressifs
Cette exercice présente des avantages :
- En effet en un seul procès elle peut obtenir à la fois condamnation de l’auteur des faits et réparations du
préjudice subit tout en obtenant en plus, une aide au recouvrement des dom et int.
- Elle est donc dans une position plus forte que devant le juge civil, puisqu’elle a un allié en la présence du
proc.
- Elle bénéficie des preuves recueillies au cours de l’enquête, voir même de l’instruction.
- Elle bénéficie de la solidarité qui pèse sous tous les participants à l’infraction.
Inconvénient :
- Elle devient partie au procès donc elle ne peut plus être entendu en tant que témoins, on dit sur le papier
que sa « affaiblis l’accusation ».
- Le législateur veille à ce que la victime abuse pas de son droit d’action et pour se faire, il va a la fois
sanctionner les actions téméraire ou abusive, mais il tente aussi de les prévenir. En effet, seule le ministère
publique peut faire réouvrir une information sur charge nouvelle, pour éviter tout acharnement de la
victime.
Sanction : elles sont de nature civile et pénal, en effet, une amende civil de 15K euros peut être prononcée, lorsque
la personne mise en examen bénéficie d’un non-lieu irrévocable et qu’elle a été poursuivie par la victime et elle peut
egalement poursuivre la pseudo victime (partie civil) pour dénonciation calomnieuse. Toutes ses solutions trouvent leur
sources a la suite d’une prise de position de la ch crimi qui permet à la victime de prendre l’action civile et comme le juge avait l’obligation
d’inculper, il y avait trop de constitution pour rien, et il n’y avait rien à faire contre. Les juridictions d’instruction……

b. L’action en réparation devant les juridictions civil


Exercice a pour conséquences : soumettre la victime aux règles du droit civil et de la procédure civil (prescription de
l’action civil). Toute fois si le MP a mis en mouvement l’action civile, le procès civil est pas indépendant du procès
pénal.
2 règles, limites, s’impose au juge civil :
1/ le sursis a statué : on dit que « le criminelle tient le civil en état » : le droit pénal assure la protection de l’ordre
public. Le droit civil, assure la protection de l’intérêt privée. Dans ces conditions il est normal que le juge civil sursoit
à statuer et attende que le juge pénal, se soit prononcé sur l’action publique avant de rendre sa décision en matière
d’analysassions.
2/ l’autorité du criminelle sur le civil : règle qui lie le juge civil a la décision du juge répressif.
Par conséquent, le choix de cette branche de l’alternative (aller devant le juge civil) ne parait pas judicieux pour la
victime, car devant lui il faut qu’elle prouve la faute, le préjudice et le lien de causalité alors que tout cela sera
démontré par le juge pénal ou alors elle sera obligée d’attendre la décision du juge pénal.
B- La constitution de partie civil
L’hypothèse où la partie va choisir la loi pénale, mais là encore il existe plusieurs façon de saisir la loi pénale surtout
cette action peut intervenir à deux moment différent, soit après la mise en mouvement des poursuites par le
parquet, soit sans mise en mouvement de l’action publique par le parquet.
1. L’action de la partie civil
L’action de la partie civil, suppose que le proc n’est pas déclenché l’action publique et donc par un pouvoir
concurrent à celui du parquet la victime qui engage l’action civile devant le juge pénal, déclenche indirectement mais
automatiquement l’action publique.
Se pouvoir, lui a d’abord été reconnus par la jurisprudence, par un arrêt connus sous 3 noms : Laurent – Atthalin ;
Placet et Thirion arrêt du 8 décembre 1906, puis a été reconnus par le code de PP. Le législateur a donc reconnu un
certains parallélisme des formes entre les modes de saisine des juridictions répressive émanent du parquet et de la
V ; elle a donc deux possibilités
- Procéder par voie de citation directe
- Déposer une plainte avec constitution de partie civile (si on n’est pas devant des juridictions de jugement)
1/ La citation directe est un exploit d’huissier (voir supra) par lequel la victime saisie la juridiction de jugement
compétente. La victime va utiliser cette citation directe en présence d’une contravention (elle n’a pas d’autre possibilité
en matière de contravention – ne peut pas saisir un juge d’instruction ; que le proc en a la possibilité). Elle va aussi l’utiliser en
matière délictuelle, lorsque l’auteur est connu et lorsque l’affaire, n’est pas compliqué. (tous les éléments de
preuves). Le tribunal va alors fixer une consignation, en fonctions des ressources de la V. La consignation n’est pas
obligatoire. Cette somme garantie la responsabilité civile de la victime. Cad qu’elle correspond en gros au montant
présumé de l’amende à laquelle la victime s’exposerait en cas de constitution de partie civil … ou obligatoire.
Par le paiement de cette somme la victime devient partie au procès et elle met en mouvement l’action publique, en
même temps de l’action civil.
2/ le depot de plainte avec constitution de partie civil est : utiliser en cas de crime ou en cas de délits, lorsque
l’auteur n’est pas identifié ou lorsque l’affaire n’est pas en état d’être jugé. Cet acte va permettre à la victime de
saisir le juge d’instruction compétent qui aura alors malgré l’éventuelle avis contraire du parquet l’obligation
d’informé. Le juge n’a pas l’obligation de mettre en examen qqun, il doit examiner la plainte = il est libre de ne pas
mettre en examen et pas lié par la victime et l’une des conséquences de l’arret Atthalin est que le parquet ne peut
pas bloquer l’action du juge d’instruction.
Cette plainte avec constitution de partie civil est moins formaliste que la citation directe, une lettre datée, signé,
adressé au juge d’instruction suffit. Il existe une règle qui n’est pas imposé pour déterminer le juge d’instruction : dans les
juridiction ou il a plusieurs juge, le président, fait un tableau de roulement en fonctions de la date. Mais grâce a sa, les proc
peuvent choisir leur juge d’instruction en signant le jour où ils veulent.

Les conditions de la recevabilité de cette voie sont que la victime doit expressément déclarer se constituer partie civil
et réclamer des doms et int même 1 euro, sur le fondement de ces précis. Il faut juste donner les éléments qui
entoure l’infraction (pas besoin de preuves ect) pour permettre au juge de savoir s’il va pouvoir enquêter ou pas.
Pour les personnes qui ne bénéficie pas de l’aide juridictionnel, le juge d’instruction va fixer une consignation (de
somme d’argent) à déposer au greffe. A partir de là, la plainte avec CDPC est recevable, et elle va aprioris, déclenché
les deux actions et la victime devient partie au procès.
2. L’intervention de la partie civil
Hypothèse ou l’action a déjà été mise en mouvement par le parquet. La victime va pouvoir simplement se
constituer partie civil, ne se joignant à l’action du parquet. Ici les règles applicable ne sont pas très contraignante, la
victime peut intervenir à tout moment du procès pénal, c’est à dire aussi bien devant les juridictions d’instruction
que de jugement. Attention, l’intervention n’est pas possible en appel. Il est aujourd’hui possible de se constituer
partie civil, simplement au cours de l’enquête ; devant l’OPJ, mais encore faut-il un accord expresse, devant le
parquet.
La partie civil, le fait par simple déclaration au greffe de la juridiction d’instruction ou de la juridiction de jugement,
par une lettre recommandé. Elle doit intervenir au moins 24h avant l’audience. Même pendant l’audience, elle peut
intervenir mais doit etre faite impérativement avant que le MP prenne ces réquisitions sur le fond.
Tout est fait pour aider la victime à se joindre au parquet pour recevoir des dom et ints. Une fois toutes les actions
engagé, Il va falloir préparer le procès.

CHAPITRE II – L’INSTRUCTION PREPARATOIRE


L’instruction préparatoire, appelé aussi information judiciaire ou information, a pour but, la recherche des preuves,
par un organe juridictionnelle en vue d’examiner s’il existe des charges suffisante contre une personne pour
ordonner sa mise en jugement.
Cette information ne peut avoir lieux qu’âpres la mise en mouvement de l’action publique.
Le code de PP traite dans ces articles 79 à 190 du « juge d’instruction : juridiction d’instruction du premier degrés »
et dans ces article 191 a 230 « de la chambre de l’instruction : juridictions d’instruction du second degrés ». La prof le
précise pour savoir dans quel problématique dans un arrêt on se trouve.

SECTION 1 – le premier degrés de l’instruction


L’instruction se situe parfois après une enquête préliminaire ou une enquête de flagrance. Il ne faut pas la
confondre avec l’instruction définitive qui elle se fera devant la juridiction de jugement. Ici se sont le juge
d’instruction, le juge des libertés et de la détention, après ce sont la chambre d’instruction qui va intervenir.
Cette instruction préparatoire a pour but de mettre l’affaire en état d’etre jugé, elle ne pourra excéder un délai
raisonnable au regard de la gravité des faits, de la complexité des investigations nécessaires et de l’exercice des
droits de la défense. Cette phase de préparation du procès pénal a été menacé de disparaitre puis elle a connu une
période de mutation avec la création des pôles de l’instruction et l’extension de la co-saisine qui a terme devait
mener à la collégialité de l’instruction du premier degrés. Mais la loi de 2007 (prise après l’affaire Dutro) a connu le
même sort que celle de 85 qui poursuivait le même but, ont tout deux été abrogé avant l’entrée en vigueur.
- Le secret
L'instruction a été bâtit à l’origine sur le modèle inquisitoire, aujourd’hui c’est une procédure mixte, puisqu’au fil des
réformes, le législateur a introduit de nombreux éléments issue du système accusatoire. Exemple : le secret de
l’instruction imposé par l’article 11, mais se secret est connu de nombreuses personnes et ne lie que certaines
d’entre elles : le parquet connait l’affaire, les parties privées elles aussi exerce le droit l’accès au dossier par
l’intermédiaire de leur avocat, mais depuis 2014 elles peuvent directement demander des copies des pièces du
dossier (imposé par le droit international), donc reste lié au secret
Les personnes qui concourent à la procédure cad : les magistrats, les OPJ, les experts ou encore les interprète. Mais,
la partie civil ou encore les témoins, ne sont pas tenu au secret d’instruction.
On a tenté d’éviter les fuites dans la presse en mettant en place des « fenêtres sur instruction », l’idée est que le
parquet, le proc peut faire une conférence de presse, d’office ou a la demande des parties, pour faire des
communications relative à l’affaire. En effet, ces informations ne peuvent comporter que des éléments objectifs, tiré
de la procédure, aucune appréciation des charges.
Ensuite, sous l’article 11 ont a créé 2 articles :
- 1er aspect
Le premier permet au proc de communiquer certains éléments de procédure a des autorités ou des organisme
habilité. Plus précisément on autorise le MP à informer par écrit une administration ou un ordre professionnel de la
mise en examen d’une personne placé sous leur contrôle.
- Au cours de cette procédure, on a recouru à l’écrit (2nd aspect) :
On a besoin des preuves recueillis pour les présenter devant la chambre de l’instruction. Mémoire déposé devant les
parties. Même ci c’est une procédure principalement écrite, il n’empêche que la comparution de la personne
poursuive est possible et parfois obligatoire.
Le contradictoire se renforce donc, le début de l’évolution est la loi Constans de 1897 – loi qui a fait entrée l’avocat
de la défense, dans le cabinet du juge d’instruction.
Cette modification des caractéristiques de l’instruction rejaillie nécéssairement sur les pouvoirs du juge. C’est un
système français, inconnus des système de common law, cet organe joue un double rôle. En tant qu’enquêteur, le
juge va réunir des éléments à charge et à décharge et en tant que juridiction il va apprécier ces éléments. C’est ce
cumul de fonctions, fait la richesse de l’organe qu’est le juge d’instruction : la richesse de sa mission, mais aussi le
point d’encrage contre toutes les critiques.
Le législateur a souvent tenté de limiter l’instruction en limitant les pouvoirs du juge, en créant un organe collégiale
pour les remplacer, ou tout a moins, pour assurer les fonctions juridictionnel.
Désormais, le JI a moins de pouvoirs que par le passé et c’est dans un domaine où il est plus critiqué que ces
pouvoirs ont été transféré à un autre magistrat, le JLD. Le JI a des pouvoirs d’enquête et juridictionnel utilisable que
s’il a été saisi.
§1 - l’ouverture de l’instruction.
Dès l’instant où il est valablement saisi, le juge d’instruction a l’obligation d’informer.
A- La saisine du juge d’instruction
Le JI ne peut pas se saisir d’office d’une information indépendante des organes, il doit etre saisi par un réquisitoire
afin d’informer du proc de la R, ou par une plainte de constitution de partie civil. Quel que soit le contenu de ces
deux actes, il est uniquement saisie des faits indiqué dans l’acte qui déclenche les poursuites parce que l’on est en
présence d’une « saisine in ren ».
Le JI n’est pas tenu par les qualifications donné dans l’acte de saisine mais il ne pourra pas étendre les poursuites,
pas étendre sa saisine à d’autres faits, sans obtenir au préalable un réquisitoire supplétif. En revanche, il va pouvoir
étendre les poursuites à toutes les personnes qui lui paraissent susceptible d’avoir participé au fait. Jamais « saisie in
personam ».
Lorsque l’affaire est grave, complexe, le président du tribunal judiciaire, peut avoir recourt à la co-saisine = joindre 1
voir plusieurs JI a celui en charge de l’information. Cette co-saisine est une mesure d’administration judiciaire donc
pas susceptible d’appel. Elle peut etre demandé même tardivement. Dans cette hypothèses, le juge chargé de
l’information va coordonner l’instruction de sorte qu’il sera le seule habilité par exemple a saisir le JLD pour faire une
demande de placement en détention provisoire.
B- L’obligation d’informer
Quelques soit l’origine de la saisine, des lors qu’elle est régulière, le JI ne peut pas refuser d’informer les
ordonnances, les refus d’informer doivent donc demeurer exceptionnel des lors, après avoir vérifier sa compétence,
le juge pourra refuser d’informer seulement si les faits sont insusceptibles de qualification pénal, ou s’il ne constitue
qu’une contravention. Toutefois, il devra aussi refuser d’informer s’il existe un obstacle a la poursuite, si l’auteur de
la saisine n’avait pas qualité pour agir hypothèse ou une victime se constitue partie civil et n’a pas la qualité par
exemple. Mais aussi en cas de prescription de l’action publique.
Si le juge a le moindre doute sur un des éléments, il a l’obligation de faire toutes les recherches nécessaires pour
dissiper se doute, donc en pratique il doit instruire. Le refus d’informer doit etre motivé, ce qui permettra un
éventuelle contrôle de l’ordonnance, par la chambre de l’instruction voir par la chambre criminelle de la cours de
cassation. Mais s’il décide d’instruire il n’existe aucune formalité pour matérialiser sa décision, il va se contenter de
réaliser des actes d’instruction. Dans le cadre de cette instruction, le juge ne doit avoir, négliger, rejeter aucun
élément. Il est tenu d’instruire « à charge et à décharge » en tout indépendance à l’égard du parquet et de la partie
civil. Pour mener a bien cette mission il dispose d’important pouvoir.
§2- les pouvoirs du juge d’instruction
Il a des pouvoirs d’investigation et de contrainte
A- Les pouvoirs d’investigation
Avant même de déterminer la liste des actes il faut voir qui a l’initiative des actes et comment sont-ils exécutés.
1. L’initiative des actes d’investigations
L’étendu des pouvoirs du juge d’instruction est fixé par l’article 81 alinéa premier qui nous dit que « le juge peut
accomplir tous les actes nécessaire a la manifestation de la vérité, à la seule conditions de les appliqué
conformément a la loi ». Néanmoins, il n’est pas le seule à avoir l’initiative. En effet, le proc de la R est autorisé à
demander des actes précis tels que des perquisitions ou des auditions, sont accès permanent au dossier de
l’instruction facilite cette initiative des demandes.
Bien évidemment (indépendance) le juge n’est jamais tenu de s’exécuter, mais doit rendre une décision motivé,
susceptible d’appel.
Depuis la reforme de janvier 93, les parties civil et le mis en examen peuvent aussi faire des demandes d’actes en
cours d’information est participer ainsi à la recherche d’indices ou d’autres éléments de preuves. Le juge peut bien
sur refuser et dans ce cas l’ordonnance doit etre motivé, et elle est susceptible d’appel (donc sa décision motivé
n’est pas une mesure d’administration judicaire). Le champ d’application de cette demande est large puisqu’elle vise
tous les actes que les parties estime nécessaire a la manifestation de la vérité, c’est la jp qui est venu fixer des
limites. Par exemple elle a précisé que la mise en examen n’est pas un acte nécessaire à la manifestation de la vérité,
donc la partie civil peut pas demander.
2. L’exécution des actes d’investigations
Les actes nécessaires à la manifestation de la vérité sont en principe effectué par le juge mais pour des raisons
pratique, il est parfois contraint de déléguer ses pouvoirs. La règle est que c’est exceptionnel, mais la pratique est
que c’est courant. Il peut déléguer par le biais d’une commission rogatoire qui peut se définir par une délégation
judiciaire de pouvoir opérer par le JI a tout juge de son tribunal ou a tout JI ou a tout OPJ.
Conditions de fond + conditions de forme
- Fond
La commission rogatoire est valable que si le juge est dans l’impossibilité de procéder en personne à l’acte envisagé.
Le délégataire doit etre une personne déterminé (tel magistrat ou tel OPJ) et elle doit opérer sous le contrôle du
déléguant. Le délégataire, ne peut avoir plus de pouvoir que le déléguant ils sont tous les deux limité par la saisine
« in ren » donc la commission rogatoire doit viser une infraction déterminé, ce qui permet de dire qu’elle est
toujours spéciale quant a l’infraction visé. Toute fois en ce qui concerne les faits pour lesquelles le juge est saisie, il
peut déléguer le pouvoir de procéder a tous les actes utile a la manifestation de la vérité ou au contraire, visé un
acte particuliers.
- Forme
Quand a sa forme, l’acte doit comporter des mentions obligatoires qui permettent d’un contrôler la validité. Il faut
indiquer l’infraction poursuivit + la nature des actes à réaliser + ou encore leur délais d’exécution et il doit etre daté
et signé par le juge.
Certains pouvoir ne peuvent pas etre délégués par le JI :
- Interrogatoires du mis en examen
- La mise en examen elle même
- La délivrance d’un mandat
3. La liste des actes d’investigation (non exhaustive)
Ces actes d’investigations sont les même que ceux qui peuvent etre réalisé en enquêtes.
- Il peut d’abord il y a avoir le transport sur les lieux, qui peut se faire n’importe ou des lors qu’il est nécessaire
de constater une infraction, ou alors pour procéder à une reconstitution
- Faire des perquisitions : En ce qui concerne les perquisitions, on applique les même règles qu’en enquête,
cad qu’elles seront faite en tout lieux ou peuvent se trouver des objets dont la découverte serait utile à la
manifestation de la vérité. De manière général tous les objets et document découvert peuvent etre placé,
sous réserve du respect des droits de la défense, du secret pro.
- Les nécessités de l’instruction peuvent exiger des expertises.
- Enfin dans le cadre des investigations purement matériel le juge peut user des écoutes téléphoniques appelé
(interception de correspondance). Depuis la condamnation de la France par la cour européenne par les
arrêts Krulin et Huving 1990, le législateur est venu préciser le régime juridique des écoutes téléphonique.
Par ailleurs, le législateur a prévu initialement des mesures attentatoires à la vie privée en matière de criminalité
organisé et de terrorisme mais ces pouvoirs ont été élargis quasiment a tout le droit commun. Sa vise la captation
de donné informatique, la sonorisation et la fixation d’image, la géolocalisation ect.
A coté de ces investigations matérielle, le juge peut entendre tout au long de l’instruction plusieurs personnes a des
titres divers. Il peut entendre les témoins, étant précisé que le témoin régulièrement cité est tenu de comparaitre, il
est tenu de prêter serment et de déposer toujours sous réserve du secret professionnel. Les personnes qui ont un
lien de parenté avec la victime ne peuvent pas refuser de témoigner devant le JI.
Certaines personnes ne peuvent pas témoigner, car elles ont un statut particuliers, il s’agit de la personne mis en
examen et du témoins assisté (Le témoin assisté désigne le statut de la personne qui est mise en cause au cours d'une instruction
judiciaire, mais à qui il n'est pas directement reproché la commission d'une infraction).

La personne mis en examen : est celle contre laquelle il existe des indices graves ou concordant de participation au
fait dont est saisie le juge. Cette personne ne peut etre entendu que dans le cadre d’interrogatoire strictement
encadrés pour lesquelles l’assistance de l’avocat est obligatoire, sauf renonciation expresse de l’intéressé. En effet,
les conseils (avocat) sont convoqués au moins 5 jours avant l’interrogatoire et le dossier de l’instruction est mis a
leur disposition au moins 4 jours avant l’interrogatoire de première comparution et a tout moment au cours de
l’information sous réserve du bon fonctionnement des cabinet d’instruction. Pour le premier interrogatoire, on doit
laisser a l’avocat l’accès au dossier pendant 4 jours. Cette règle était prévue pour tous les interrogatoires. Pour
faciliter les choses, maintenant il y a cette règle de 4 jours, mais ils peuvent le consulter tous le temps au prêt du
greffe (c’est une copie, pour permettre le JI d’avoir le dossier tout le temps).
Le proc pourra assister à cette interrogatoire et avec l’accord du juge, il peut poser des questions tout comme
l’avocat de la défense. Dans le but de protéger les différentes personnes mise en cause dans la procédure, un statut
spécial a été créé puis préciser et élargis, le statut de témoins assisté. Il va s’appliquer obligatoirement a toute
personne nommément désigné par le réquisitoire introductif ou un réquisitoire supplétif, il s’appliquera également
obligatoirement quand la demande est faite par la personne nommément visé par la plainte ou mise en cause par la
victime.
Enfin, le juge pourra décider d’utiliser ce statut pour toutes personnes mise en cause pas un témoins ou encore pour
celle contre laquelle il existe des indices rendant vraisemblable sa participation au fait. Ce témoins assisté, reste un
tier a la procédure, même s’il bénéfice déjà de droit et de garanties proche a ce qui est accordé au mis en examen.
Exemple : le droit a l’assistance d’un avocat et accès au dossier. Comme le mis en examen, il ne prête pas serment,
et peu invoquer des nullités de la procédures, ce qui n’est pas très logique par rapport a sa qualité de tier de la
procédure. Le témoins assisté ne peut pas faire l’objet de mesure de contrainte.
Quels sont les pouvoirs de contrainte offert au JI ?
B- Les pouvoirs d’instructions (contrainte)
Ces pouvoirs de contraintes s’expriment à travers des mandats que le juge peut délivrer et de la mise en examen
qui peut etre assortie des mesures de contrôle.
1. Les mandats
Les mandats se sont des écrits daté et signé du magistrat qui les délivres. Ils sont principalement l’œuvre du JI. Mais
on va voir que certains peuvent etre pris par le proc, d’autres sont nécessairement pris par le JLD. Ces mandats ne
sont pas des actes d’investigations, ils sont de nature juridictionnelle toute fois, on ne peut pas faire appel d’un
mandat. On peut simplement exercer un recours en nullité sur la forme.
La finalité des mandats consiste soit à interroger l’intéresser, soit à l’incarcéré. Ajd la délivrance des mandats ne
provoque plus la mise en examen immédiate de la personne concerné, ils sont des modes de diffusion différentes et
certains de ces mandats peuvent etre accomplie avec l’aide des forces de l’ordre.
5 mandats : recherche / comparution / d’amener / d’arrêt et de depot
- Recherche
L’ordre donné a la force publique par le JI ou le proc de la R (récent) de rechercher la personne contre laquelle il
existe une ou plusieurs raison plausible qu’elle a commis une infraction ou une tentative d’infraction et de la placer
en GAV. Se placement fait que l’acte doit comporter la qualification juridique applicable.

Règles communes : Les 4 autres mandats, ne peuvent etre utilisé que lorsqu’il existe des indices graves ou
concordant contre une personne ou qu’elle a le statut de témoins assisté. Ces mandats ne mènent pas à la GAV ils
permettent de déférer la personne devant le juge au fin d’interrogatoire.
- Comparution
Mettre la personne en demeure de se présenter librement devant le JI afin d’etre immédiatement interrogés. C’est
une convocation solennelle devant le juge.
- Amené
Il est l’ordre donné par le juge a la force publique de conduire immédiatement la personne a l’encontre de laquelle il
est décerné devant lui. Ce mandat est coercitif, puisqu’il permet d’arrêter une personne donc les faits doivent etre
pénalement qualifié. Si pour une raison quelconque la personne ne peut pas etre immédiatement interrogé, elle va
pouvoir etre retenu par la police, on parle pas de GAV, mais de rétention. Dans tous les cas, la personne devra etre
conduite, devant un juge. Elle doit etre conduit devant un magistrat au bout de 24h maximum a défaut de quoi elle
doit etre remise en liberté.
- Arrêt
Le mandat d’arrêt est l’ordre donné a la force publique de rechercher la personne à l’encontre de laquelle il est
décerné et de la conduire devant lui après l’accord éventuellement conduite à la maison d’arrêt ou elle sera
détenue.
Ce mandat est délivré contre les personnes en fuite, ou les personnes qui résident hors du territoire de la R, et cette
personne doit encourir au moins une peine d’emprisonnement. La personne est conduite immédiatement et
présenté dans les 24h à un juge.
- Dépôt
Le mandat de dépôt est l’ordre donné par le JLD au chef d’établissement pénitentiaire de recevoir et de détenir la
personne mise en examen. Ce mandat ne peut etre décerné que par une personne mis en examen, qui fait l’objet
d’une ordonnance de mise en détention provisoire. Ce mandat doit donc nécéssairement indiqué la nature des faits
reproché à la personne ainsi que leur qualification juridique. Tout mandat qui ne respecterait pas l’une de ces règles,
serait nulle.
2. La mise en examen
La mise en examen qui avant s’appelait inculpation est une étape décisive, elle a deux implication importantes,
d’abord le JI impute officiellement des charges à la personne concerné à raison d’indice, laissant présumer qu’elle a
participé à l’infraction pour laquelle il est saisie. Mais cet aspect négatif est contre balancer par l’octroie de tous les
droits de la défense dont l’accès au dossier. Aujourd’hui le code encadre strictement le moment de la mise en
examen, ces procédés et accorde des garanties a la personne qui devient ainsi partie à la procédure.
Le moment de la mise en examen est toujours difficile à cerner. En effet, il faut éviter que la décision du juge
n’intervienne trop tard. En effet l’inculpation tardive consistait pour le juge à entendre comme témoins la personne
qu’il soupçonnait fortement et a ne l’inculper que quand elle avait suffisamment parlé. Cette technique permettait
au juge de retarder l’octroie des droits de la défense.
L’un des apports décisif de la loi du 23 aout 1993 consiste d’une part a lier la mise en examen a l’existence d’indice
laissant présumer la participation au fait et d’autres part, a interdire l’audition en tant que témoins de la personne a
l’encontre de laquelle Il existe des indices graves et concordant (article 105) de participation au faits. La nullité est
encourue des lors que la violation de ces règles portent atteintes a la personne concerné.
Il n’en demeure pas moins que le JI apprécie seule l’existence de ces indices d’autant que la chambre criminelle
admet que la mise en examen d’une personne puisse intervenir après que le juge s’est éclairé sur sa participation au
fait grâce par exemple a son audition en qualité de témoins. Le procédés de mise en examen ont été réduit en 2000,
elle peu plus résulter de l’envoie d’une lettre recommandé, ajd le JI ne peut procéder à une mise en examen
qu’après avoir entendu la personne. Il procédera donc soit après l’interrogatoire de première comparution, soit au
cours de l’instruction après l’avoir entendu comme témoin assisté.
L'interrogatoire de première comparution est soumis à des règles spécifiques, cad que le juge va d’abord constater
l’identité de la personne. Il informe de ces droits, il lui notifie les charges qui selon lui justifie sa mise en examen.
Partant de là, si l’avocat de la personne est présent l’interrogatoire au fond peu commencer. Si au contraire la
personne n’est pas accompagnée par son avocat, le juge lui indique qu’elle a le droit a l’assistance d’un avocat, a ce
moment la si elle refuse l’assistance du conseil, l’interrogatoire pourra alors commencer. Dans le cas contraire,
l’avocat va alors pouvoir consulter le dossier et s’entretenir librement avec son client. En présence de l’avocat, le
juge va alors demander à la personne son accord pour procéder à son interrogatoire. A la fin de l’interrogatoire, le
juge est libre de choisir entre la mise en examen, ou le statut de témoins assisté.
S’il opte pour la mise en examen, il va informer la personne de ces droits, s’il opte pour le statut de témoins
assisté, la personne n’est toujours pas une partie à la procédure. Toutes les disposition qui entoure l’interrogatoire,
son prévu a peine de nullité de l’acte et de toutes la procédures subséquente. En matière criminelle, tous les
interrogatoires du mis en examen doit faire l’objet d’un enregistrement audiovisuel. Un jour la ch crimi a dit que
l’omission de cette formalité porte attente a la partie concerné, nullité substantielle pour grief, présomption
irréfragable de grief – ch crimi 3 mars 2010.
Si la personne bénéficiait déjà du statut de témoins assisté, les modalités sont plus souples et la ch crimi est venu
préciser récemment qu’il n’était pas nécessaire de renouveler la notification du droit de se taire à l’occasion de la
mise en examen.
Les garanties dont bénéfice la personne mis en examen, se concrétisent par les droits de la défense au sens large,
c’est à dire tout au long de l’information, la personne doit informer de la procédure, c’est la raison pour laquelle
certaines ordonnance du juge, doivent lui etre notifié. Le mis en examen a la possibilité d’etre entendu par le juge
cad qu’il peut demander a etre entendu, on estime que c’est le parallèle au droit de se taire. Il peut solliciter une
demande de date, une expertise par exemple, il peut former des requête en annulation. Mais on peut résumer
comme garantie essentiel, l’accès au dossier et le droit a la mise en cause graduelle. L’accès au dossier a été
profondément remanié en 1996 en effet jusque-là il était de jurisprudence constante de considéré que la délivrance
des copies des pièces du dossier était réservé au avocat pour leur usage exclusif. Pour justifier cette solution, on
disait que l’avocat était tenu au secret. Le droit européen a modifié cela et depuis 96 l’avocat reçoit sous conditions
la faculté de transmettre a son client une reproduction des pièces et des actes de la procédure. Pour éviter la
violation du secret de l’instruction, il est demandé a la partie privée au préalable d’attester par écrit connaitre
l’interdiction de diffuser les copies a des tiers sous peines d’amende. Donc l’avocat qui veut donner des pièces a son
client doit préciser la liste des pièces qu’il veut reproduire et doit donc obtenir une confirmation du magistrat. Le
juge peut s’opposer à cette demande en répondant sous 5 jours par une ordonnance spécialement motivé
susceptible de recours. Ultérieurement, le droit européen nous a imposer l’obligations de donner au partie privée
directement des copies, sans passé par l’avocat, en suivant le même processus : lettre dans la quelle on demande
quels documents on veut, on atteste que on sait que on n’a pas le droit de transmettre a un tier et le juge a 5 jours
pour accepter.
- La notion de mise en cause graduelle de la personne
Déjà perçu dans la loi du 4 janvier 1993, et reformé 7 mois plus tard en juillet aout, mais cette idée a été reprise par
la loi du 15 juin 2000. Les textes prévoient donc expressément que le juge ne pourra procéder à la mise en examen
que s’il estime ne pas pouvoir recourir a la procédure du témoins assisté cad que le législateur ici impose une
mesure destinée a éviter les mise en examens hâtive.
Le passage par le statut de témoins assisté est nécessairement obligatoire dans un cas, celui ou la personne est
nommément visé par un réquisitoire et qu’elle n’est pas mise en examen. Toute fois le législateur réserve la
possibilité pour le juge de mettre d’emblée la personne en examen sans passer par se statut intermédiaires lors qu’il
existe des indices graves ou concordant rendant vraisemblable la participation a l’infraction.
Enfin, si le témoins assisté peut tout au long de la procédure demandé à etre mis en examen pour pouvoir bénéficier
de l’intégralité des droits de la défense, le mis en examen pourra demander au juge de lui octroyer le statut de
témoins assisté. S’il obtient, il sait qu’il va échapper au mesure de contrainte

3. Le contrôle du mis en examen.


Le principe est que la personne mis en examen est toujours protégée par la présomption d’innocence et doit rester
en liberté. Mais dans de très nombreuses hypothèse, (assurer quel soit présente au procès, éviter les pression sur
témoins) elle va etre assigné à résidence, contrôle judiciaire ou peut placer en détention provisoire. Ce sont les 3
méthodes de contrôle judiciaire.
a. Le placement sous contrôle judicaire
Il résulte d’une ordonnance du JI, qui peut la prendre à tout moment de l’information et peut aussi etre décidé par le
JLD lorsqu’il est saisi d’un placement en détention provisoire. Pour etre « valable » cette mesure doit s’imposer au
titre des nécessités de l’instruction ou bien pour prévenir une autre infraction ». Elle ne peut concerner que les
personnes poursuivi pour des crimes ou pour les délits punis d’emprisonnement. Ce contrôle va imposer des
obligations dont la liste est limitativement énumérée par l’article 138 CPP. Le juge va choisir tous ce qu’il estime
nécessaire, ce contrôle est évolutif, il peut en ajouter voir le supprimer intégralement.
L’exécution de ces obligations est contrôlée par des personnes habilitées parmi les services de polices et de
gendarmerie désignés par le magistrat. On les classes habituellement entre les obligations de faire : fournir des
garantie, caution ect et obligations de ne pas faire : ne pas sortir du territoire, ne pas aller dans certains lieux, ne pas
se rapprocher des personnes.
Ce contrôle n’est pas limité dans le temps, il va pouvoir durer toutes l’instruction et il pourra même se prolonger
jusqu’à la comparution devant la juridiction de jugement. Une décision du juge peut faire perdurer après le
jugement. La main levé du contrôle peut etre demandé à tout moment par le proc, par le mis en examen, et peut
etre décidé d’office par le juge.
Ce n’est que si le contrôle judiciaire s’avère insuffisant que le juge pourra opter pour l’assignation à résidence et en
cas de violation, le juge pourra demander à placé en détention provisoire.
b. L’assignation à résidence avec surveillance électronique
C’est une loi pénitentiaire de 2009 qui la crée dans le but de rendre plus exceptionnelle que la détention provisoire.
Article 142-5 et suivants. Classiquement c’est le JI ou le JLD qui peut décider.
Depuis la réforme de 2019, l’ARSE n’exige plus l’accord de la personne mis en examen et elle peut etre ordonné
d’office mais aussi a sa demande. Le consentement de la personne reste nécessaire pour réaliser l’installation du
dispositif, mais le refus de l’autorisé est sanctionné. La contrainte peut etre total, lorsque l’on est en présence de
violence intra familiale. Comme pour le contrôle judiciaire, la mesure est évolutive et l’inexécution des obligations
peut etre sanctionné par un placement en détention provisoire.
A la différence du contrôle judiciaire, le délai de l’ASRE va s’imputer sur la peine privative de liberté prononcé (s’il y
en a une).
c. La détention provisoire
Plus sévère des mesures. Il a valu le plus de critique au juge d’instruction. Pour rendre toujours plus exceptionnelle la
DP (détention provisoire), au fils des reformes, le législateur a tenté de l’encadrer plus strictement et surtout il a
retiré le pouvoir de placer en détention au juge d’instruction en le transférant au juge des liberté et de la
détention. (Le résultat n’est pas super ouf). La loi Perben II est venue permettre au proc de saisir directement le JLD
lorsque le juge d’instruction ne le jugeait pas utile.
Pour renforcer le caractère exceptionnelle de la détention, le législateur en 2000 a augmenté le nombre de
conditions permettant au juge de recourir à la détention :
1/ D’abord, elle ne peut intervenir que pour les crimes et les délits puni de 3 ans d’emprisonnement. En revanche
en cas de violation d’une obligation du contrôle judiciaire ou d’une ASRE, plus de conditions contre à l’appel
encouru.
2 ou encore / le juge ne peut prendre sa décision qu’après un débat contradictoire, auquel participe les partie
principale. Cad, le proc et le mis en examen et son avocat. Par ailleurs, le législateur a mis en place, l’exigence d’une
décision sur motivation pour limiter les détentions provisoire. Il y a deux fondements a la motivation :
- L’article 5-1 de la CEDH et les articles 141-144 du CPP/ d’abord le juge doit énoncer les considérations de
droit et de faits, qui rendent les deux autres mesures insuffisante et préciser en quoi la DP est concrètement
nécessaire. Il va à ce moment la pouvoir se référer au énonciations du code de procédure pénal, cad a la
protection des victimes témoins et aussi du mis en examen.
- On peut aussi faire référence au trouble exceptionnelle à l’ordre public seulement en matière criminelle, ce
qui est aussi paradoxale parce que la loi ajoute que ce trouble ne doit pas résulter du seule retentissement
médiatique de l’affaire. Le juge va donc devoir justifier concrètement.
(Avis de la cour de cass) Jusqu’à une période récente la cour de cass, jugeait que l’omission du mis en examen en
vue du placement de DP n’avait pour objectif que de vérifier la nécessité de se placement ou du maintien en
détention. Donc se débat contradictoire n’avait pas pour but d’apprécier la nature des indices pesant sur le mise en
examen de sorte que les déclarations que pouvait faire cette personne devant le JLD ne pouvait pas lui nuire en
contribuant à sa propre incriminations. Et donc la cour de cass, doit en déduire que le JLD n’avait pas à notifier à
l’occasion du débat a la personne mis en examen sont droit de se taire. Mais à la suite d’un revirement elle retient
sur le fondement de l’article 5§1 de la convention européenne que le juge doit aussi dorénavant s’assurer même
d’office que les conditions générale des mesures de sureté sont réunies ce qui doit le conduire à contrôler l’existence
des indices graves ou concordant rendant vraisemblable la participation de mis en examen au fait en qualité
d’auteur ou de complice, cad on lui demande donc de contrôler la mise en examen – arret du 27 janvier 2021
ch.crimi.
Si ce contrôle est exigé pour vérifier la régularité de toutes mesures privative restrictive de liberté (puisque le cour
dit que l’on ne peut placer en DP que si c’est valable), il n’est qu’une hypothèse ou le juge sera dispensé du
contrôle, c’est lorsqu’il y a violation de l’assignation ou du contrôle judicaire, et assez paradoxalement la cour de
cass demande au JLD de vérifier le bien fondée de la mis en examen tout en ne lui donnant pas le pouvoir de
remettre en cause la mise en examen. A l’occasion de ce contrôle, la personne peut etre conduite à faire des
déclarations, sur ce qu’il vire au crochet. C’est la raison pour laquelle désormais, le JLD a l’obligation de lui notifier
son droit de se taire le problème est que l’on tire pas toutes les conséquences de ce que l’on affirme car on est face à
des décisions qui ne change pas la loi ( Et le conseil constit a déclaré certains textes inconstitutionnelle et il a laissé
jusqu’au 31 décembre pour modifier mais aujourd’hui rien est modifié)
Si cette information ne lui est pas donné (droit de se taire) la décision du JLD sera néanmoins valable. La seule que
l’on peut faire ajd est de dire que les déclarations faite par le mis en examen à l’occasion du débat, ne pourront pas
etre utilisé contre elle a l’occasion d’une condamnation, d’un jugement. Si cette notification du droit de se taire est
prévu devant le JLD rien est prévu devant la chambre de l’instruction qui elle aussi est compétente pour se
prononcer sur un placement en détention provisoire et du coup le conseil constit a été saisie d’une QPC à ce sujet
portant sur la conformité de l’article 199 à la constitution en ce qu’il ne prévoit pas devant la chambre de
l’instruction statuant sur une DP que la personne doit etre informé de son droit de se taire. Et donc prenant appui
sur la décision de janvier 2021, la chambre criminelle réaffirme l’obligation de cette notification quand bien même la
personne se serait déjà vu notifier son droit de se taire a une autre occasion (en GAV ou devant le JLD).
Toutefois, le défaut de notification du droit de se taire à l’occasion du débat devant le JI n’aura pas d’incidence sur
la régularité du placement en détention ou de sa prolongation, mais comme devant le JLD si la personne a parlé, on
ne pourra pas utiliser ses informations pour la condamner. Dans un arret du 11 mai dernier, la chambre crimi est
venu indiquer que le mis en examen pourra devant la juridiction de jugement, invoquer une atteinte à ces intérêts
dans l’administration de la preuve et il appartiendra à la juridiction de jugement « d’apprécier l’équité de la
procédure dans sa globalité ». On rejoint le raisonnement qu’a adopté la cour de cass, lorsqu’elle a admis les preuves
obtenu illégalement par les partie civil. 9 avril 2021 + 4 mars et 18 juin, le conseil constit a déclaré que les
dispositions devraient etre modifié au plus tard le 31 décembre 2021 – articles a modifié 199 / 145 / 148-2.
Il est de principe que la DP ne peut excéder une durée raisonnable au regard de la gravité des faits et de la
complexité de l’instruction. A côté de cette affirmation, il existe des délais plus précis, variable en fonction de la
nature de l’infraction, mais aussi du passé du mis en examen.
- En matière criminelle :
Pour la première fois, principe durée maximal de 1an et elle peut etre renouvelé pour 6 mois après un nouveau
débat contradictoire. A cette occasion au moment du renouvèlement, il faudra que le magistrat indique le délais
prévisible d’achèvement de la procédure. Il y a des délais butoir qui varier entre 2 et 4 ans. Le principe est 2 ans,
mais 4 ans on peut parler de commission dans un autre Etat ou encore criminalité organisé.
- En matière de délit :
Pas de passé criminelle durée maximale est de 4 mois. Prolongation de 4 mois possible par une ordonnance motivé
précédé d’un débat contradictoire avec des délais butoir qui sont de 1ans pour la personne déjà condamne et peut
monter à 2 ans pour bandes organisée ect.
A l’expiration de délais butoir, la dernière réforme permet à la chambre d’instruction saisie par le JLD de prolonger à
titre exceptionnelle la détention de 4 mois et il y a deux conditions :
- Que des investigations se poursuive et
- Il faut que la mise en liberté cause un risque d’une particulière gravité pour la sécurité des personnes et des
biens. Régulièrement la cour européenne condamne la France lorsque les détentions sont trop longues ou
trop abstraitement motivé.
Avec l’Etat d’urgence sanitaire, on peut avoir des dérogations : prolongation de mesure de DP sans débat
contradictoire. On s’est demandé si c‘est possible même en Etat d’urgence sanitaire. La cour de cass est de venu dire
qu’une prolongation de DP de plein droit sans intervention d’un juge judiciaire qui s’analyse comme une garantie
nécessaire contre l’arbitraire est incompatible avec l’article 5 de la convention européenne.
S’il y a un moment quelconque de la détention ces conditions de fonds ne sont plus réunies, le juge d’instruction
pourra ordonner d’office la mise en liberté avec ou sans contrôle judiciaire.
Par ailleurs, depuis une loi du 8 avril 2021, qui a modifié l’article 144-1 suite a une QPC du 2 Octobre 2020, l’indignité
des conditions de détention peut justifier une mise en liberté. L’élargissement (libération) du mis en examen pourra
intervenir d’office sur décision du JI mais aussi du JLD qui déciderait de ne pas suivre la demande de prolongation de
la détention.
Cependant une personne qui n’aurait pas été entendu par le JI depuis plus de 4 mois, peut demander directement sa
mise en liberté devant la chambre de l’instruction. L’idée est de sanctionner le JI qui ne ferait pas suffisamment.
Les personnes qui bénéficient d’un non-lieux, d’une relaxe ou d’un acquittement définitif, peuvent demander une
indemnisation pour compenser le préjudice causé par la détention. L’indemnisation a été reformé et amélioré, il est
possible en cas d’irrégularité de la détention ou de caractère déraisonnable de demander devant la cour européenne
indemnisation.
§3- la clôture de l’instruction
En vertu du principe d’indépendance des juridictions c’est le JI qui détermine seul, le moment où il estime que
l’instruction est terminée. En contrepartie de ce pouvoir, il a le devoir de clore l’instruction des lors qu’il estime
que tous les actes nécessaire à l’information ont été réalisé il n’empêche que l’on permet aux témoins assisté et au
partie privé sous certaines conditions de demander au juge de clore l’instruction. Le juge va aviser ensuite de sa
décision le parquet, les avocats et les parties directement si elles n’ont pas d’avocat. Cet avis va permettre au
parquet soit de prendre un réquisitoire définitif, soit de demander à un supplément d’information par le biais d’un
réquisitoire supplétif. Ce même avis ouvre au parties un délai pendant lequel elles peuvent elles aussi demander la
réalisation d’acte ou bien invoquer des nullités. Dès lors qu’il n’y a plus d’obstacle, le juge va rendre une ordonnance
de règlement après quoi, l’instruction ne pourra etre réouverte que dans des conditions très précise.
A- Les ordonnances de règlements
Non-lieu / mise en accusation / renvoie tous prévues par l’article 164.
Lorsque les charges sont suffisantes pour renvoyer une personne devant la juridiction de jugement, ou bien que
l’auteur des faits reste inconnu, le juge rend une ordonnance de non-lieu.
o Cette ordonnance est nécéssairement motivée en fait.
o A l’inverse sera motivée en droit si elle a été rendue en l’existence d’un fait justificatif ou si elle est
fondée par l’acquisition de la prescription de l’action publique. Lorsqu’elle est motivée en droit,
l’ordonnance est absolue, elle est irrévocable. Elle pourra etre invoqué par tous (elle a autorité de la
force jugé à l’égard de tous) ce qui signifie que l’instruction ne pourra pas etre réouverte. En
revanche, si elle est fondée sur une insuffisance de charges, cette ordonnance ne sera que relative
ce qui signifie que la personne qui a été précédemment poursuivis ou mis en examen, ne pourra plus
l’etre mais d’autres pourront l’etre.
Par ordonnance de renvoi, le juge reconnait l’existence de charges contre une personne et déclare qu’il y a lieu à
poursuivre. La juridiction de renvoi varie selon la qualification retenu par le juge. Il sera possible de revenir sur cette
qualification : si le juge retient la qualification de contravention, la juridiction de renvoi sera le tribunal de police
alors que se sera le tribunal correctionnelle si la qualification est délictuelle. Dans les deux cas, l’ordonnance de
renvoi cour les éventuelles vise de la procédure antérieures. Par rapport aux mesures de contrainte, il faut se
demander quels sont les conséquences de se renvoie ?
En principe : le renvoie met fin aux 3 mesures en matière délictuelle mais encore une fois par ordonnance
spécialement motivée, les mesures peuvent etre maintenus jusqu’à la comparution. En matière criminelle, le double
degrés de l’instruction ayant disparus, c’est au JI de saisir la cour d’assise par une ordonnance de mise en accusation.
Lorsqu’elle est devenu définitive, cette ordonnance cour les vices de la procédures,
Mais il a été jugé que dans sa rédaction actuel, l’alinéa 4 de l’article 181 n’était pas suffisamment protecteur des
droits de la défense et qu’il méconnait le droit au recours juridictionnelle effectif ce qui justifie son abrogation au 31
décembre 2021 conseil constit 23 avril 2021. Cette ordonnance se distingue des précédentes par son formalisme, et
par le fait quel laisse subsister contrôle judiciaire et assignation à résidence et le mandat de dépôt conserve sa force
exécutoire jusqu’au jugement.
B- La réouverture de l’instruction
La loi autorise la réouverture de l’instruction sur réquisition du ministère public et sur charge nouvel après une
ordonnance de non-lieu, cette faculté n’est pas laissée à la partie civil pour éviter qu’elle s’acharne contre la
personne qui aurait été mis hors de cause pour la même raison, il n’est pas possible pour la partie civil de passer par
une autre voie, cad de saisir directement par voie de citation directe des lors que la personne à bénéficier d’un non-
lieu.
Le problème est de déterminé les charges nouvel énuméré à l’article 189 : déclaration de témoins, de pièces, procès-
verbaux ou tout autre éléments qui n’a pas pu etre soumis au juge avant le non-lieu et qui dans le même temps sont
susceptible de modifier son appréciation par rapport au dossier.
Si les conditions sont respectées, la demande de réouverture doit etre porté devant la juridiction qui a rendu le non-
lieu et elle reprend et va se poursuivre et se terminera dans les mêmes conditions que la précédente.

SECTION 2 : LE SECOND DEGRES DE L’INSTRUCTION LA CHAMBRE DE


L’INSTRUCTION
Organe collégiale d’instruction du second degrés : pouvoir de contrôle de l’activité du juge d’instruction
aujourd’hui elle n’intervient pas systématiquement dans la procédure. C’est le proc G près la cour d’appel qui va
mettre l’affaire en état et qui notifie au partie et à leur avocat, la date de l’audience. La procédure suivie devant
cette juridiction est une procédure à caractère mixte. En effet, l’instruction étant toujours pas fini, le secret s’impose
donc en principe les débats se déroule en chambre du conseil cad sans publicité et donc l’arrêt sera rendu dans les
mêmes modalités.
Néanmoins, sous certaines conditions, le mis en examen peut demander la publicité des débats et c’est donc la
juridiction qui appréciera souverainement si cette publicité n’est pas de nature à entraver les investigations
nécessaire à l’instruction ou si la publicité ne nuit pas à la dignité des personnes.
L’écrit domine avec la rédaction des mémoires, la procédure est toutefois partiellement orale puisque des
observations peuvent etre présenté à l’audience par le MP, les avocats. Ces observations doivent etre cependant
sommaire, ce n’est qu’en présence de la personne mise en cause en cas de comparution personnelle qu’il y a un peu
plus d’oralité et notamment que l’on donnera la parole à la défense en dernier. Tout ceci est prévu par l’article 199
qui doit etre réécrit avant la fin de l’année, puisqu’il n’est pas prévu d’informer la personne de son droit de se
taire – arrêt 9 avril 2021.
Le contradictoire, se manifeste par le fait que le conseil des parties a accès à l’intégralité du dossier et qu’ils peuvent
déposer des mémoires aux greffes jusqu’à la veille de l’audience. La chambre de l’instruction n’est pas que la
juridiction du second degrés de l’instruction mais aussi elle est compétente pour connaitre du sort des malades
mentaux qui serait poursuivies. Elle est aussi compétente pour les demandes d’extraditions. Au sein de cette
formation collégiale, le président est un organe à part entière doté de pouvoir spécifique. Au fil des reformes il est
devenu un organe régulateur de la procédure d’instruction est un protecteur des libertés individuelles de façon
générale, il contrôle le bon fonctionnement des cabinet d’instruction, ainsi que la bonne administration de la justice.
Depuis 2019, il peut prononcer seule, la nullité d’un acte ou d’une pièce de la procédure quand la solution parait
s’imposer de façon manifeste.
Au travers de cette organe collégiale et de son président, le législateur a le soucis de renforcer le contrôle de
l’instruction grâce à plusieurs pouvoirs donné à la chambre : elle a un pouvoir de révision, de réformation, et un
pouvoir d’annulation.
§1- le pouvoir de révision de la chambre de l’instruction
Ce pouvoir lui permet de parfaire les instructions. Il ne s’exerce que sur saisine de la juridiction pour révision ou sur
évocation.
A- La saisine pour révision
Lorsque le législateur a instauré la peine en matière criminelle en créant le double degrés de jugement, il supprime
le double degrés d’instruction. La saisine de la chambre d’instruction est toujours facultative.
Quel que soit la nature de l’infraction, la chambre peut exercer son pouvoir de révision quand elle est saisie de
l’intégralité du dossier : hypothèses :
- La procédure peut etre révisé sur saisine du proc G qui va estimer que les faits déféré au tribunal
correctionnel, mérite une qualification criminelle
- Elle peut intervenir auprès du magistrat près la cour d’appel pour réouverture de l’information pour charge
nouvelle, lorsque c’est la chambre elle-même qui a rendu un non-lieu.
Ce pouvoir de révision permet de réaliser une seconde instruction du dossier, de vérifier le caractère complet et
exacte de l’instruction mené par le JI. A cette occasion, la chambre peut ordonner tout acte d’information
complémentaire, toutes les investigations qu’elle juge utile à la manifestation de la vérité à la demande du MP ou
des parties privées. A cette occasion elle est souveraine dans son appréciation de l’opportunité de ce complément
d’information. Ces actes d’investigations vont alors etre matériellement réalisé soit par un membre de la juridiction,
soit par un JI délégué qui ne détiendra que des pouvoirs d’enquêteurs. La chambre exerce aussi au titre de sa
fonction juridictionnelle, le pouvoir de rectifier les qualifications et d’apprécier les charges. Dans ce cadre, ces
pouvoirs dépassent ce du juge d’instruction. En effet, elle peut réorienter une information étendre la procédure a
des personnes qui étaient jusque-là hors de cause. Néanmoins, elle ne peut pas mettre en examen qqun qui a rendu
une ordonnance de non-lieu. Mais la chambre de l’instruction va pouvoir revenir sur des faits omis par le JI et sur des
faits quelques soit leur… on admet qu’elle peut éteindre l’information a des faits non visés par la poursuite, cad
qu’elle va pouvoir dépasser la saisine in rem du JI.
La chambre de l’instruction peut à cette occasion décider un placement en détention provisoire, de sa prolongation,
ou rejeter une demande de mise en liberté. À la suite de son appréciation des charges, la chambre rend un arrêt de
clôture. Il s’agira d’un arrêt de non-lieu si les faits ne sont pas constitutifs d’une infraction, si l’auteur reste inconnus
ou si les charges sont jugé insuffisante. Dans ce cas, les mesures de contrôle, qui ont une finalité de s’assurer de la
personne du mis en examen cesse. Et la réouverture d’une information sera possible sur charge nouvelle.
Au contraire, si la chambre estime que des charges sont suffisante elle va rendre un arrêt de renvoi, soit cet arrêt va
saisir le tribunal correctionnelle de police, soit il saisira si c’est un arrêt de mise en accusation, la chambre
d’accusation.
B- La révision après évocation
En toute matières, la chambre de l’instruction peut profiter de sa saisine sur un point particuliers pour dessaisir le JI
et pour suivre elle-même l’information. Dans cette hypothèse, il y a « évocation » qui permet l’exercice du pouvoir
de révocation. Comme une sanction pour le JI qui ferait du mauvais travail, mais aussi dessaisir un juge que l’on
n’aime pas.
Cette évocation est toujours facultative puisque la chambre peut renvoyer le dossier au juge d’instruction après avoir
statuer sur la demande initial. Elle peut etre aussi seulement partiel, mais honnêtement elle peut intervenir dans un
nombre de cas important, cad :
- A la suite d’une annulation d’un acte d’instruction. (ANNULATION)
- A l’occasion de l’ordonnance du juge, sauf en matière de DP. (APPEL)
- Elle est possible après une demande d’acte de parties privées à laquelle le JI n’a pas répondu
Dans la mesure où elle décide d’évoquer, la chambre va alors diriger l’instruction et donc, elle possède toutes les
prérogatives qui relèvent de son pouvoir d’instruction. Elle pourra statuer sur le CJ et la DP. Pour finir elle rendra un
arrêt de clôture.
Voilà pour le premier pouvoir : de révision
§2 – Le pouvoir de réformation
En sa qualité de juridiction de second degrés, elle connait des appels contre certaines ordonnances du JI et du JLD.
A- Le droit d’appel
Il a toujours été admis que le droit d’appel était réservé à l’ordonnance juridictionnelle rendu par le JI. Toutefois,
faute de définition, il s’avère difficile de faire la distinction entre les ordonnances juridictionnelle susceptible d’appel
et les ordonnances dite administrative qui ne le sont pas. Faute de critère le code se contente d’établir une liste des
ordonnances pour lesquels, l’appel est possible mais cette liste varie selon la personne qui intente le recours.
Initialement ce droit d’appel était reconnu qu’au MP. Ajd il a été étendu partiellement aux parties privées.
1. Le droit d’appel général pour le MP
Le proc de la R (partie à l’affaire au premier niveau) mais aussi le proc G près la cour d’appel, on le droit d’interjeter
appel de toutes décisions du JI et du JLD, même si la décision est conforme. On justifie cette position en disant que le
législateur ne redoute pas des appels dilatoire du parquet. Grâce à cela, le proc exerce un contrôle très étroit sur
l’usage que fait le JI de ses pouvoirs juridictionnelle. Néanmoins, malgré la formulation très large de la loi, la majorité
de la doctrine estime qu’il ne peut pas faire appel des ordonnances administrative (la loi ne le dit pas) – article 185
donne juste droit générale.
Sont susceptible d’appel :
- Toutes les ordonnance rendu en matière de DP, ASRE ect
- Ordonnances qui tranchent un litige
Forme de l’appel :
Elle est simplifiée puisqu’il suffit d’une déclaration au greffe du tribunal, dans les 10 jours qui suivent la notification
de la décision alors que l’appel du proc G doit etre formé de la même manière, mais dans les 10 jours qui suivent
l’ordonnance contesté du JI.
En 2002 loi Perben I le législateur a créé au profit du proc un mécanisme : le référé détention qui est le pendant du
référé liberté qui lui avait été créé au profit du mis en examen. Il s’agit d’un droit particuliers du MP puisque lorsque
contrairement au réquisition une ordonnance de mis en liberté est rendu en cours d’instruction la décision lui est
immédiatement notifié et pendant 4h la décision de mise en liberté n’est pas transférée à la maison d’arrêt cec qui
va permettre au proc s’il le souhaite, d’interjeter appel de l’ordonnance et dans le même temps de saisir le premier
président de la cour d’appel ce qui interdit la remise en liberté immédiate de la personne.
Dans les deux jours ouvrable suivant la demande, le 1er président de la cour d’appel va devoir rendre une
ordonnance motivé et insusceptible de recours. Il peut ordonner soit la remise en liberté de la personne, soit la
suspension des effets de l’ordonnance de mise en liberté contesté si au moins deux critère de l’article 144 sont
respecté. Dans ce cas, se sera à la chambre de l’instruction statuant en appel, de trancher sur la remise en liberté.
2. Le droit d’appel limité des parties privées.
En réduisant le droit d’appel des parties privées, le législateur porte atteintes au principe d’égalité des armes. En
jouant sur la liste des ordonnances contre lesquelles les parties peuvent exercer un recours, et cumulatif, en
instituant dans certains cas, un contrôle préalable du président de la chambre de l’instruction. Le code établie un
rapport entre la liste des ordonnances susceptible d’appel et l’intérêt de la partie à agir ce qui est une application du
principe « pas d’intérêt, pas d’action ».
Dans ces conditions, la personne mise en examen, peut interjette appel de toutes ordonnances qui concernes sa
liberté. Il peut aussi faire appel des ordonnances statuant sur la recevabilité des constituions de partie civil, ou sur la
compétence du JI. En revanche, est jugé irrecevable, l’appel contre une ordonnance de renvoi devant une juridiction
de jugement ou une ordonnance de non-lieu.
La partie civil peut interjeter appel d’une ordonnance de refus d’informer, d’une ordonnance de non-lieu et
également des ordonnances qui font grief à ses intérêts civil comme par exemple, celle qui déclare irrecevable sa
constitution de partie civil, ou celle qui fixe une consignation disproportionné par rapport au ressource de la victime.
Elle peut aussi faire appel de l’ordonnance statuant sur la compétence. En revanche parce qu’elle n’a pas d’intérêt à
agir, elle ne peut pas faire appel des ordonnance liés à la liberté de mis en examen.
Pour d’autres ordonnances, il existe un filtrage des appels, opéré par le président de la chambre. Cad que l’appel de
la partie privé ne saisira la formation collégiale que sur décision favorable du président. Dans l’hypothèse où on est
dans cette liste, sous 8 jours à compter de la réception du dossier, le président doit rendre une ordonnance 2
possibilités s’offre à lui :
- S’il s’agit d’un appel d’une ordonnance pour laquelle le recours n’est pas prévu : il rend une ordonnance de
non-admission d’appel : qui lui permet de renvoyer le dossier au JI sans recours possible sauf excès de
pouvoir.
- Si l’appel est prévu par les textes le président dit alors s’il y a lieu ou non de saisir la chambre. Mais la Cour
de cassation précise que cette décision de saisir la chambre ne préjuge pas de la recevabilité de la requête.
Cette procédure complexe, est prévu aussi pour les ordonnances refusant les actes d’information comme un
examen médicale, une audition, un interrogatoire, ou une expertise.
o Si c’est recevable,
o Si ce n’est pas recevable, Le président saisie valablement la chambre de l’instruction
En ce qui concerne les formes de l’appel : déclaration au greffe du tribunal signé par l’appelant ou son avocat. Il
existe à ce stade une institution particulière qui est le pendant du référé détention qui est le référé liberté.
C’est un mécanisme d’urgence qui permet de demander la mise en liberté d’une personne dont la DP, vient d’etre
décidé. Mécanisme qui date de 1993. Lors de l’appel interjeté contre l’ordonnance de placement en détention
provisoire et au plus tard, le lendemain de la décision, le mis en examen peut demander sa remise en liberté au
président de la chambre de l’instruction. Il est impératif de joindre l’appel, à la demande… a la demande de l’avocat
de la défense, il peut il y avoir un débat contradictoire, avec le représentant du parquet.
Le président de la ch d’instruction peut choisir par ordonnance non motivée, insusceptible de recours entre 3 voies :
- Il peut infirmer l’ordonnance de placement en DP et décider de la remise en liberté immédiate, si les
conditions de fond ne sont pas réunies article 144
- Il peut infirmer l’ordonnance mais décider dans le même temps du placement sous CJ, dans les deux cas la
ch de l’instruction est dessaisie
- Il peut renvoyer l’examen de l’appel, devant la chambre de l’instruction, s’il estime que la DP est justifiée.
Mais il existe une seconde voies du référé liberté qui permet à la personne qui forme le recours de demander que ce
soit directement la ch de l’instruction qui examine l’appel à bref délais.
B- Les effets de l’appel
Faute de texte, on enseigne que l’appel a un effet suspensif et un effet dévolutif en ce qui concerne la décision
attaqué.
Par principe, lendemain d’appel a conféré au partie privées et l’appel lui-même, suspende, l’exécution de
l’ordonnance attaqué, jusqu’à ce que la chambre ait statué. Quand a l’instruction, elle se poursuit normalement sauf
décision contraire du président de la chambre de l’instruction.
Ce principe n’est pas absolu, il existe de nombreuses limite à cette effet suspensif. Donc dans certains cas,
l’ordonnance va produire des effets, malgré la peine. Cela concerne les décisions favorable à la liberté de la personne
mis en examen puisque dans ce cas, sauf référé détention, l’élargissement intervient immédiatement (après 4h).
Mais il en va de même, d’un placement en DP ou d’un maintien ou d’un refus de main levé d’un contrôle judiciaire,
dans tous ces cas, l‘ordonnance va rester applicable jusqu’à son éventuelle infirmation. N’est pas d’avantage
suspendu, l’exécution des ordonnances par lesquels, le juge rejette une demande de d’acte.
L’appel a ensuite un effet dévolutif, ce qui signifie d’abord que la chambre de l’instruction n’est saisie que des points
sur lesquelles l’ordonnance contesté c’est prononcé. Mais, compte tenu des règles relatives au droit d’appel réduit
des parties, cela signifie que l’appel n’est recevable que s’il est exercé dans le cadre précis autorisé par la loi (ce que
l’on veut éviter c’est que les parties par leur appel réussissent à saisir la ch d’instruction d‘un appel qu’elles n’aurait
pas eu le droit de porter devant elle.) ainsi, reconnaitre au partie privée, la possibilité d’interjeter appel, d’une
ordonnance statuant sur la compétence ne leur permettra pas d’étendre leur appel à un point sur lesquelles elle
n’ont pas le droit de faire appel. Mais là encore, ce n’est pas absolu, il arrive en effet que la chambre de l’instruction
dépasse l’objet précis de la peine.
- C’est ainsi que la chambre criminelle admet que l’appel de la partie civil contre une ordonnance de non-lieu
saisie la ch de l’instruction à la fois de l’action civil et de l’action publique. On ne donne pas plus de pouvoir,
mais comme c’est l’accessoire de l’action publique alors voila
Parallèlement, à l’occasion d’un appel relative à une détention provisoire, le détenu peut invoquer toutes les
irrégularités qui affecte la décision et aussi celle qui tiennent à l’action publique elle-même. Enfin, l’évocation
permet à la ch de l’instruction d’étendre sa saisine à toutes l’instruction. Il y a des limites qui sont parfois largement
dépassé.
Par ailleurs, le code de procédure pénal, prévoit que la chambre de l’instruction doit statuer sur l’appel dans les 4
mois, pour les ordonnances de mise en accusation et dans les deux mois de la déclaration d’appel, pour les
ordonnances de renvoi devant le tribunal d’appel, faute de quoi, la personne sera remise en liberté
immédiatement.
§3- le pouvoir d’annulation de la chambre de l’instruction
Il s’agit du pouvoir que possède la chambre de contrôler la régularité de l’instruction et de l’enquête qui l’ont
précédé. Son concerné les actes non juridictionnels du juge d’instruction, insusceptible d’appel c.-à-d. les actes qui
ne tranche pas une contestation.
Ordonnance de transport sur les lieux, ordonnance de soi communiqué (permet de transmettre au proc
administrativement le dossier de l’instruction), ordonnance qui désigne un expert ; mais ses actes de pure
administration revêtent une nature juridictionnelle lorsqu’il soulève une contestation de la part d’une partie.
L’ordonnance par laquelle le juge refuse une expertise est juridictionnelle.
A. La requête en annulation
La chambre de l’instruction peut être saisi en tout matière et en fin d’annulation d’un acte ou d’une pièce par le juge
d’instruction par le procureur de la république, les parties ou encore le témoin assisté.
La saisine par le juge d’instruction montre que ce juge ne peut pas substituer un acte régulier à un acte nul sans
l’intervention de la Chambre. Il doit solliciter l’avis du parquet et informé les parties privées. S’il estime qu’une
irrégularité a été commise, le procureur va demander communication du dossier au juge d’instruction puis il
transmettra la procédure à la chambre de l’instruction pour obtenir l’annulation tout en informant les parties.
Ce n’est qu’a compter des réformes de 1993 que le législateur n’a octroyé le même droit au partie privée pendant le
déroulement de l’instruction. Aujourd’hui des précautions sont prises pour éviter les abus de la partie privée, la
requête doit être motivé et faire l’objet d’une déclaration au greffe de la chambre de l’instruction.
Enfin le contrôle du Président de la chambre de l’instruction permet de s’assurer de la recevabilité de la requête.
Dans les 8 jours de la réception du dossier au greffe le Pr doit rendre une ordonnance non susceptible de recours par
laquelle il statut sur la recevabilité de la requête. S’il estime que la requête respecte les conditions imposées par la
loi il transmet au procureur général dans le cas contraire il renvoie le dossier au juge d’instruction.
Enfin, lorsque le juge d’instruction a avisé les parties de son intention de clore l’information ses parties dispose alors
d’un délai de forclusion d’un ou trois mois pour formuler une requête en annulation. On ouvre le même droit au
témoin assisté.
Le point de départ de ce délai est fixé à compter de l’envoie de l’avis. La chambre criminelle décide qu’à l’expiration
de ce délai les parties ne sont plus recevable à contester la régularité des actes de la procédure antérieur à l’avis de
fin d’information.
Les parties privées doivent à cette occasion invoqué tous les moyens de nullité existant sous peine de ne pouvoir les
invoqués ultérieurement du fait de la purge de la nullité. Exception : nullité que la partie ne pouvait pas connaitre.
La chambre de l’instruction lorsqu’elle est saisi n’a pas l’obligation de relevé d’office toutes les nullités de la
procédure, celle qui ne le serai pas ne pourrait plus jamais l’être.
Si la chambre les relèves d’office elle n’est pas obligé de soumettre ses moyens de nullité aux parties au fin
d’observation.
Ce régime des nullités est plutôt sévère pour les parties privées qui ne sont pas sur un pied d’égalité avec le
ministère public. Leur sort est encore aggravé par les dispositions de l’article 173-1 CPP qui dit que sous peine
d’irrecevabilité la personne mise en examen doit faire état des moyens pris de la nullité des actes accompli avant son
interrogatoire de première comparution ou de cet interrogatoire lui-même, dans un délai de 6 mois à compter de la
notification de mise en examen.
Cette solution s’applique pour tous les interrogatoires.
A la question de savoir qui peut soulever la nullité la JP n’est pas tjrs très claire, pendant longtemps elle appliquait la
règle selon laquelle seul une partie pouvais invoquer la nullité, l’irrégularité devant concerné l’acte visant la
personne elle-même et pas un tiers. Est intervenu l’arrêt Mathéron contre France, CEDH, 29 mars 2005 qui a
condamné cette interprétation. À partir du 6 septembre 2006, la chambre crim a admis la contestation d’un acte
concernant un tiers dans la mesure où il était irrégulier et portait atteinte à l’intérêt de celui qui soulevait la nullité,
la qualité pour agir s’efface derrière l’intérêt à agir, ce qui permet de rendre recevable plus de requête en nullité.
Depuis 2012 la Cour de cassation pose des exceptions considérant que cette règle générale ne s’applique pas en
matière de GAV. La méconnaissance des formalités substantielle auquel est subordonné la GAV ne peut être invoqué
à l’appui d’une demande d’annulation d’acte ou de pièces de procédure que par la partie qu’elle concerne.
C’est un retour à l’ancienne solution, cette JP a été depuis confirmé. Elle a avantage de consolidé certains dossiers,
la théorie des nullités est beaucoup moins clair. Affinement que la cour impose dans certains cas notamment par
deux arrêts du 7 septembre 2021 rendu en matière de perquisition.
Dans le premier arrêt : elle décide que tout partie à qualité pour invoquer la méconnaissance de la formalité prise
de l’absence de signature du procès-verbal de perquisition et de saisi dès lors que cette formalité a pour objet de
garantir le caractère contradictoire du déroulement des opérations de perquisitions ainsi que la présence effective
sur les lieux des objets découvert et saisie. Remet en cause JP antérieure qui réservais au seul titulaire d’un droit sur
le local perquisitionné la qualité pour agir en nullité.
Second arrêt : Ne peut se prévaloir de l’existence d’un grief la personne qui n’a pas été invité à désigner un
représentant de son choix pour assister à la perquisition de son domicile dès lors qu’elle ne conteste pas la présence
des objets saisi au cours de la perquisition. La Cour de cassation nous donne des précisions sur l’appréciation du grief
qui ne peut résulter de la seule mise en cause du requérant par l’acte critiqué. Dans ses contions l’avocat d’une
personne mise en examen peut invoquer la nullité tirée de la violation des formalités substantielle des dispositions
relative aux perquisitions alors même que son client n’est titulaire d’aucun droit sur le local perquisitionné. Pour que
l’opération soit annulée il faut établir que l’irrégularité commise a causé un grief, un préjudice au client. Ce préjudice
pourra être retenu si l’intéresser conteste la présence des objets saisi au cours de la perquisition qui s’est déroulé à
son domicile de son absence en violation des dispositions du CPP.
B. Le fondement de la nullité
La nullité d’un acte peut être retenu pour diverses causes, les nullités textuelles et les nullités substantielles.
1. Les nullités textuelles
Cette exception est réservée aux causes de nullités formellement prévues par un texte. La loi du 4 janvier 1993 les
avait multipliés mais surtout listé dans le but de contraindre les magistrats à ne pas éluder des règles importantes.
Ses dispositions ont été abrogé.
Aujourd’hui quelques textes au coup par coup prévoient expressément la nullité de certains actes entaché
d’irrégularité. Exemple : Au stade de l’enquête on a une nullité en matière de perquisition, en matière d’interception
de correspondance des parlementaires, lorsque n’est pas respecté l’article 80-1 sur la mise en examen, pendant le
jugement il y a des causes de nullité pour convocation par procès-verbal.
Le fait de procédé par énumération règle des hésitations. La question se pose de savoir s’il faut admettre que la
simple constatation de la règle provoque la nullité ou au contraire s’il faut rechercher si cette violation a causé un
grief.
Le législateur n’a pas clairement pris parti sur cette question, l’article 802 CPP exige l’existence d’un grief pour les
nullités textuelles et substantielle alors qu’il ne devrait s’appliquer qu’au substantielle. La JP est hésitante, elle
considère que l’inobservation des formalités prévues en matière de perquisition ne peut pas entrainer la nullité si
aucune atteinte n’a été porté au droit de la défense exige grief alors que textuelle donc ne devrait pas poser cette
exigence.
2. Les nullités substantielles
Par opposition aux précédentes pas prévus par un texte spécial, peuvent être relevé sur le fondement de l’article
171 qui est un texte général mais toute la difficulté réside dans le fait de savoir ce qu’est une nullité substantielle
aussi appelé virtuelle et d’en déterminer la liste.
Nullité substantielle : à raison des intérêts protégé qui peuvent être d’ordre public ou privé. Public : compétence,
déloyauté, interrogatoire, droit de la défense. Privée : les autres, de moindre importance.
Par conséquent, ce n’est qu’au cas par cas que les juges établissent la liste de ces nullités substantielles. Le
législateur s’en remet à la jp, il se contente d’imposer d’une part : le cratère substantielle de la formalité et
d’autres part l’atteinte aux intérêts des parties protégés on retrouve le vieille adage « Pas de nullités sans griefs ».
Concrètement la personne qui va demander la nullité devra démontrer que l’irrégularité qu’elle invoque lui a causé
un préjudice.
La chambre criminelle quant a elle, fait prévaloir la distinction entre nullité d’ordre public et nullité d’ordre privée,
pour cantonner l’exigence du grief au nullité d’ordre privée.
Pour la cour de cass une nullité d’ordre public est toujours par nature préjudiciable c’est ce qu’elle retient en matière
de GAV. On parle de présomption irréfragable qui est prévu par aucun texte.
L’analyse approfondie de la jp laisse parfois perplexe, relativement à l’utilisation qui est faite de cette présomption.
Ainsi exemple, il a toujours été admis que la publicité des débats devant la juridiction de jugement était une règle
sanctionné par une nullité d’ordre public, la publicité étant essentielle, par deux arrêts de 99 elle revient sur sa
décision « cette irrégularité ne doit entrainer la régularisation que s’il est prouvée qu’elle a porté atteinte au
demandeur ». Plus largement après avoir admis sur le fondement de l’article 6 de la convention européenne que la
personne qui comparait devant la chambre de l’instruction saisie d’un appel contre une ordonnance de mise en
accusation du juge d’instruction doit etre informé du droit de se taire au cours des débats la chambre criminelle
reconnait depuis un arrêt de 2019 une présomption de grief dans la méconnaissance dans cette obligation
d’information. Par ailleurs une personne victime de la violation d’une formalités substantielle peut renoncer à s’en
prévaloir. Mais pour valoir régularisation de la procédure, logiquement cette renonciation doit etre expresse et etre
faite en présence d’un avocat, mais quand aucune protestation est élevée la chambre crimi décide qu’il sera
impossible ensuite de soutenir que l’irrégularité à fait grief – arret du 30 mars 2021.
C- Les effets de l’annulation
Lorsqu’elle est valablement saisie d’une requête en annulation, la chambre va devoir se prononcer sur deux
éléments :
- D’abord elle doit s’interroger sur le fait de savoir si on est bien en présence d’une irrégularité susceptible de
provoquer l’annulation de la pièce ou de l’acte mais
- Ensuite elle doit venir préciser la portée de cette nullité.
En effet si l’acte litigieux est annulé, la juridiction peut tendre la nullité a d’autres actes de la procédure (elle va
pouvoir utiliser plusieurs textes art 174 sur le fondement duquel elle peut relever d’office tous les autres moyens de
nullités et sur le fondement de l’article 206, elle peut étendre la nullité a tout ou partie de la procédure on parle des
actes subséquent). Donc la procédure ultérieur peut etre entacher de nullité mais seulement dans la mesure où il
existe un lien de causalité entre l’acte nul et celui qui lui a succédé. Il va falloir rechercher quels sont les actes dont
l’acte annulé constitue le support nécessaire exemple : elle admet que l’irrégularité d’un réquisitoire introductif se
répercute sur l’ensemble de la procédure. En revanche une irrecevabilité de partie civil n’a pas d’impact sur les actes
ultérieures. Véritablement c’est le fondement/lien entre l’acte annulé et les autres.
Les actes annulés sont retirés du dossier / s’il s’agit d’un acte qui n’est que partiellement annulé Il est que seulement
cancellé (barré-suppression) ce qui est important il est absolument interdit de puiser dans ces pièces supprimée des
renseignements contre les parties.
Que fait la chambre de l’instruction une fois l’acte annulé ?
- Elle peut renvoyer le dossier au juge qui était chargé de l’affaire éventuellement en lui demandant de refaire
l’acte.
- Elle peut en théorie confier le dossier à un autre juge d’instruction
- Elle peut aussi dans le cadre de son pouvoir d’évocation terminer elle-même l’instruction
Une fois que l’éventuelle remise en état de l’affaire, il va falloir la juger.
TITRE 2 – LE DEROULEMENT DU PROCES PENAL
Le déroulement du procès pénal depuis le moment ou le délinquant est traduit devant une juridiction de jugement
jusqu’à celui ou la décision est définitive, ce déroulement est rendu par un organe compétent des lors il faut parler
de la procédure devant les juridictions de jugement et aussi des voies de recours ouverte contre les décisions (que
nous ne ferons pas).

CHAPITRE 1 – LA PROCEDURE DEVANT LES JURIDICTIONS DE JUGEMENTS


La juridiction de jugement quelque soit ne se saisie jamais d’office elle doit etre saisie soit directement par citation
directe du proc de la république ou de la partie civil soit par une ordonnance de renvoie ou une ordonnance ou un
arrêt de mise en accusation.
La saisine de la juridiction de jugement opère in rem cad uniquement sur les faits objet de la poursuite elle n’est pas
tenu par la qualification donnée précédemment elle à le droit même le devoir de requalifier si c’est nécessaire. Il n’y
a qu’une seule limite, elle ne peut pas ajouter des faits nouveaux ou substituer. Il est cependant admis que la
juridiction de jugement peut examiner des circonstances aggravantes non mentionné dans l’acte de saisine.
A la différence des juridictions d’instruction, les juridictions de jugement sont saisie in personam, cad qu’elle ne
peuvent juger que les personnes renvoyé devant elle. A cause de la séparation des fonctions la juridiction de
jugement ne peut pas demander au parquet d’étendre la procédure à d’autres personnes. (Un jugement qui
contiendrais un ordre au parquet sera frappée d’une nullité pure et simple). Enfin préalablement à l’examen du fond
de l’affaire, la juridiction de jugement doit vérifier sa compétence matériel personnel et territoriale ce qui pourra
entrainer immédiatement son dessaisissement. La seule juridiction pas touché par cette règle est la cour d’assise
qui bénéficie de la plénitude de juridiction. Imaginons une juridiction valablement saisie et compétente, ne sera
dessaisie que par le jugement au fond qu’elle va rendre. Les jugements avant dire droit ne dessaisie pas la juridiction
à la différence du jugement sur le fond.
Le procès pénal obéit à des principes fondamentaux communs à l’ensemble des juridictions de jugement. En plus de
l’indépendance et impartialité. Quels sont ces grands principes ?
- Publicité
- Oralité
- Contradictoire
- Publicité des débats :
C’est la garantie qui assure le respect de tous les droits accordés au prévenu et à l’accusé. C’est un principe
essentiel, fondamentale et d’ordre public. L’exigence de publicité est posée par plusieurs textes, par exemple l’article
6 de la convention européenne et aussi le CPP. Aussi bien pour les juridictions de droit communs du premier et du
second degrés.
Il existe des dérogations : ordonnance de 2020 à propos de la crise sanitaire.
- On ne voulait pas rendre public les débats pour pas se contaminer et sa été considérée comme contraire a la
constitution.
- On considère que le pouvoir du président de la juridiction d’exclure une personne qui perturberais
l’audience est une mesure de police de l’audience est ne peut pas etre assimilé a une absence de publicité.
Le huit clos est possible, et parfois exiger, pour le mineur délinquant, en revanche pour les majeurs, il peut
s’imposer si l’une des victimes le demande pour des infractions particulières dans d’autres hypothèses, le
huit clos ne pourra etre ordonnée que si aucune des victimes ne s’y opposent.
- Même si un huit clos total est prononcé, la décision de justice (l’arrêt, le jugement, l’ordonnance) sera
toujours rendue en audience public. Cette publicité des débats a pour corolaire la publication des contre
rendu dans la presse, ces contres rendues des lors qu’ils sont faits de bonne foi et qu’ils sont fidèle sont
autorisée par la loi de 1881, en revanche la publication des débats pour les mineurs est impossible et pour
certaines affaires aussi c’est le cas pour la diffamation.
Cette question touche à l’enregistrement audiovisuel et sonore, aujourd’hui le projet de « loi confiance en
l’institution judicaire » qui va etre adopté dans pas longtemps, prévoit la constitution d’archives historique sur
demande des parties ou du ministère public après avis d’une commission consultative ad boc. En dehors de cela,
l’utilisation de toutes appareil est pénalement réprimandé.
- L’oralité des débats :
Cette oralité des débats est servie par … des paroles. Le principe de l’oralité des débats est exigé devant toutes les
juridictions, mais pas tous avec la même force. Cette oralité vaut pour tous les participants au procès. Ça veut dire
que les prévenus et les accusé sont intéressé, les témoins déposent, les experts expose leur conclusion, le MP prend
des réquisitions et les avocats sont entendu dans leur plaidoirie. C’est devant la cour d’assise que la portée de
l’oralité est le plus importante. Le président de la cour n’a pas le droit de si opposé. Le délibéré suit immédiatement
la clôture des débats, il doit se dérouler sans support de document écrit, la seule dérogation aujourd’hui est qu’une
copie du dossier est laissé à la disposition des assesseurs.
L’écrit conserve malgré tout une certaine place dans les juridictions, les avocats rédige des conclusions, le parquet
fait des réquisition écrites et le greffier prend des notes d’audience. Les procès-verbaux ont toujours une force
probante renforcée et les pièces à conviction vont servir de preuves. Le renforcement de l’oralité a pour but
d’assurer une meilleur instruction définitive de l’affaire en favorisant l’échange entre les parties or justement, la
discussion est l’une des expression du contradictoire.
- Le contradictoire :
C’est le 3e grand principe du procès pénal. Ce contradictoire se traduit par la présence des parties et par la
discussion des preuves. Il peut arriver que les parties ne se présente pas et d’ailleurs le conseil constitutionnel a
estimée qu’il n’était pas possible de tenir des assises en utilisant la visio conférence, car cela portait atteinte au
principe du contradictoire.
Devant la cour d’assise, la présence du défenseur est toujours exigée, alors que devant le tribunal correctionnel ou
le tribunal de police, le prévenu peut se défendre seul. La France aillant été condamné par la cour européenne, nous
avons modifié sous certains points, la procédure dite de contumace au profit d’une procédure de défaut criminel. Si
l’on n’est pas présent et pas excusé, on va etre jugé par défaut, et si ensuite vous vous présenté de quelconque
manières, on ne pourra pas faire appel, mais juste opposition, on ne renvoie pas devant une juridiction de degré
supérieur, mais devant la même juridiction, puis on pourra faire appel au cas où. Cette procédure était extrêmement
rigoureuse car l’avocat n’était pas autorisé à défendre la personne en fuite, il y avait pas de juré et la cour d’assise,
prononçait la peine maximal. La cour européenne a condamnée la France, dans l’arrêt KROMBACH, la cour a donné
tort à la France, car sa respectait le contradictoire. On parle plus de contumace, mais de défaut criminelle. Les
parties ont donc le droit d’avoir un avocat qui les représente ou les assites même quand elles ne sont pas là.
Le contradictoire : se manifeste aussi par la discussion des preuves. Face de l’instruction définitive. Le contradictoire
peut se manifester par la possibilité de faire une demande de supplément d’information, les textes encadre les
dépositions des témoins, les témoins déposent oralement et séparément, les témoins doivent etre isolé avant d’etre
entendu. Après les dépositions, ils vont pouvoir etre interrogé par le président, le MP, les parties et leur avocats et
quand c’est nécessaires pour plus de clarté, le président de la cour d’assise peut interrompre le témoins lors de sa
déposition alors que ce n’est pas possible devant le tribunal correctionnelle. Quoiqu’il arrive, la dernière personne
qui a la parole est l’accusé : réquisition plaidoirie des parties civil, plaidoirie des avocats de la défense et la parole de
l’accusé. Cette règle s’applique pour tous.

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