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Définition de la procédure pénale : l’ensemble des règles qui gouvernent le procès pénal de ses préparatifs à sa
conclusion. Elle est la réaction sociale qui intervient.
1. Histoire de la procédure pénale
Il existe deux grand types de procédures :
- Accusatoire : orale publique et contradictoire 7127
- Inquisitoire : écrite secrète et non contradictoire
Plusieurs points commun : publicité et oralité des débats, un certain formaliste et une certaine solennité.
Différences : le procès civil est marqué par l’unité de son déroulement et par la lenteur de la procédures. En matière
pénal, il exige une multiplicité d’étapes et on peut relever l’intervention de nombreux organes.
Le procès pénal est relativement rapide, les délais pour exercer les voies de recours sont plus cour en matière penal
qu’en matière civil et les voies de recours sont suspensive. En principe l’examen des MP doit se faire sans
suspension.
Il faut présenter les rouages du procès pénal (les diverses intervenants), ensuite il faut envisager les différentes
étapes pour aller jusqu’au procès
PARTIE I – LES ROUAGES DE LA PROCEDURE DU PROCE
PENAL
Il faut étudier les différents organes, différentes juridiction ect il y aura 3 chapitres
Se manifeste à l’intérieur de l’ordre judicaire dans les rapports des trois organes de la justice pénal :
- 1 le ministère publique
- 2 les juridictions d’instruction
- 3 les juridictions de jugement.
D’abord cette indépendance se manifeste entre les fonctions de poursuites et d’instruction, c’est la raison pour
laquelle, le juge d’instruction ne pourra pas se saisir lui-même d’une affaire. Elle se manifeste encore entre les
fonctions d’instructions et de jugement, c’est ainsi que le juge d’instruction ne pourra pas juger les affaires qu’il a
lui-même instruite de même l’un des membre de la chambre d’instruction (qui statue sur un dossier en instruction)
ne pourra pas présider la cour d’assise ni faire partie de la chambre des appels correctionnel devant lesquels
viendrait une affaire préalablement passé entre les mains de la chambre d’instruction.
Il existe un problème particulier qui concerne le juge des enfants (le cumul est accepté): la chambre criminelle avait
posé comme principe en 1993 qui il y avait un cumul possible de ces fonctions d’instruction et de jugement en raison
de la particularité de la justice des mineurs. (ex : ce magistrat doit connaitre le mineurs, établir une relation de
confiance, en cassant la solennité, idée de rapprochement de proximité) donc dans ces conditions on accepte le
cumul. Toute fois la CEDH est venu préciser que ce n’est possible que dans la mesure ou le juge des enfants ne présiderait pas la
juridictions pour enfants (pour la Pologne elle avait statué) = peut avoir cumul dans des limites. Cad = l’idée est que la
présidence de la juridiction est interdite (pour l’arrêt de la Pologne). La CEDH a décidé qu’il n’y avait pas de difficulté et que le
droit français était parfaitement conforme. (On va surement être condamné un jour)
L’indépendance se manifeste entre les fonctions de poursuites et de jugement. Cad qu’elle ne peut pas se saisir elle-
même d’affaire à juger et ne peut pas non plus ordonner au ministère publique d’exercer des poursuites = nullité
absolu d’ordre publique. Le tribunal peut aller au-dessus de la peine demander par le ministère publique ex 20
demandé 25 appliqué.
2. L’indépendance des juges
Indépendance des membres des juridictions d’instruction et de jugement, le parquet n’est pas indépendant. Ce
principe se traduit par des règles :
- L’inamovibilité : les magistrats ne peuvent pas être muté au gré du gouvernement. Conseil disciplinaire
appartient au conseil supérieur de la magistrature
- 2e règles : absence de subordination hiérarchique dans l’exercice du pouvoir juridictionnel (un supérieur ne
peut pas donner un ordre de juger dans tel ou tel sens)
- 3e règles : irresponsabilité des magistrats : peut être sanctionné disciplinairement mais jamais responsable
dans l’exercice de leurs fonction.
Cette exigence d’indépendance est incluse dans le principe de séparation des fonctions et elle est renforcé par une
notion beaucoup plus large, la notion de procès équitable article 6§1 de la convention européenne. L’article évoque
à la foi les notions d’indépendance et d’impartialité. L’indépendance d’un tribunal, ce mesure au fait qu’il ne peut
pas être soumis à des offres, des instructions = la juridiction doit prendre sa décision uniquement en se fondant sur
les règles de droit et en tenant compte de son intime conviction.
b. Impartialité
L’impartialité présuppose l’indépendance. On ne peut pas seulement la définir en disant qu’il y a absence de préjugé
ou de partie. Il existe deux façons d’apprécier l’impartialité : objective et subjective.
- Subjective (plus délicate, puisqu’elle s’apprécie aux regards des dispositions personnel des magistrats).
- Objective : On ne peut se demander qu’une impartialité objective qui se rapporte aux apparences
indépendance des juridictions. C’est elle qui fonde la séparation des fonctions.
La cour européenne a posé le principe de la nécessité de l’impartialité objective dans son arret Piersack 1 octobre
1982. « Confiance que les tribunaux d’une société démocratique que les justiciable se doivent d’inspirer ».
Le droit français par des dispositions éparse organise l’impartialité et l’indépendance entre les organes. La cour de
cassation a bien été obligé de ce callé sur la cour européenne ….. ( a revoir en TD).
Remarques : On va tellement loin qu’on en est venu a décider qu’un magistrat ne peut être juge dans une affaire ou son conjoint
a déclenché les poursuites.
Ont dit qu’une juridiction est collégiale quand elle est composée de plusieurs magistrats. Les juges sont nombres de
3, chiffre volontairement impair pour faciliter la majorité. Cette collégialité a d’autres avantages :
- Soucis d’impartialité du tribunal, magistrat n’est pas impartial le 2 autres sont la
- Limite les risques d’erreurs judicaires : control des juges les uns sur les autres.
Ce principe est paradoxalement celui qui recule en matière répressive le plus singulièrement, exemple le plus
flagrant tribunal correctionnel qui dans un nombre croissant de cas statut a juge unique. = la décision de recourir a
un juge unique en correctionnel date d’une loi de 1972 (on est avant la saisine du conseil constitutionnel .. ; en 1975 le
législateur a élargis cette liste des infractions concerné toujours avec le même mécanisme du tribunal de grande instance qui
saisit le juge unique. Et le CC a dis non, ce n’est pas sur le principe de collégialité mais sur le principe des citoyens devant la
justice, la loi de 75 n’a pas pu rentrer en vigueur et on a attendu 1985 pour voir une loi qui dis que le recours au juge unique est
plus facultatif et donc il n’y a plus de rupture d’égalité.)
Le juge du tribunal de police statut également à juge unique tout comme le juge des enfants ; le juge de l’application
des peines et le juge de la liberté et de la détention.
Leurs organisation découle de la classification tri partie des infractions puisque l’on trouve au premier degrés, le
tribunal des polices pour les contraventions, le tribunal correctionnel pour les délits et la cour d’assise voit la cour
criminelle en matière criminelle. Au second degrés il y a 2 juridictions, la chambre des appels correctionnel et la
cour d’assise d’appel. Au sommet de la hiérarchie, il y a la chambre criminelle de la Cour de cassation.
- Tribunal des polices :
Juge unique assisté d’un greffier et d’un représentant du ministère public. La présence du ministère public est
impérative en matière pénal. Pour les contraventions de 5e classe qui ne relève pas de l’amende forfaitaire, le
procureur de la république est le représentant du parti. Pour les 4 premières classes en principe c’est le commissaire
de police qui exerce ses fonctions, le procureur de la république peut prendre sa place.
Pour certaines infractions spécifiques : infractions forestière, les fonctions de ministère public peuvent être remplis
par un fonctionnaire de ……
- Tribunal correctionnel :
Tribunal judiciaire qui statut au pénal. La formation normal est la formation collégial donc 3 magistrat 1 président 2
assesseur + 1 greffier. Le parquet est représenté en la personne du procureur de la R ou d’un substitue. Pour
certaines infractions énuméré à l’article 398-1 du code de procédure pénal, l’affaire sera soumise au TC statuant à
juge unique étant précisé que cette formation sera écartée si l’affaire est complexe (le président qui demande ou le
magistrat chargé de l’affaire à mais on est obligé de revenir à la forme collégiale en cas de comparution immédiate,
si le prévenu comparait à l’audience en cas de détention provisoire).
Dans les juridictions importante, il existe un ou plusieurs tribunaux spéciale, notamment en matière économique
financière.
o La chambre des appels correctionnel (juridiction des jugement du second degrés)
Compétente en appel pour les affaire correctionnel et de police / pas compétente pour statuer contre les appel de la
cour d’assise : c’est la chambre criminelle qui désignera une autre cour d’assise
Elle est spécialisée dans les grandes cours d’appel. Organe collégiale composé d’un président et de 2 assesseurs
(nommée conseiller à la cour d’appel) et d’un greffier et les fonctions du ministère public sont assuré par le
procureur général préside la cour d’appel ou l’un de ces avocats généraux ou de ces substitue.
o La cour d’assise d’appel
Juridiction original dans notre organisation judiciaire, puisque ce n’est pas une juridiction d’exception, mais une
juridiction spécial.
Par opposition aux autres juridiction de droit commun, elle n’est pas permanente, elle ne siège que lors de session
en principe trimestrielle. Il y a une cour d’assise par département, elle est formée d’une cour stricto sensu et d’un
jury. La cour est composée de magistrat qui sont en nombre de 3 : 1 président et 2 assesseurs désigné par le 1er
président de la cour d’appel. Le président est toujours un conseillé à la cour d’appel et les assesseurs vont dépendre
d’où se tient la cour.
Le ministère publique est représenté soit par le procureur général (là où il y a une cour d’appel), soit par le procureur
de la république.
Le jury (composé de citoyens) : élément non professionnel de la Cour d’assise, introduit en 1790 sur le modèle
anglais. Il existe des règles d’aptitude pour être jury : nationalité française plus de 23 ans, savoir lire et écrire le
français ; jouir de ces droits civil civique et de famille. De plus il y a des règles d’incapacité (on va estimer que pour
juger n’importe quel affaire vous n’êtes pas apte ex sous mandat de dépôt, incapable majeures, être le marie de
l’accusé ; membre du gouvernement ; d’une quelque conque cour ect/ la personnes de plus de 70 ans peuvent être
dispensé) et d’incompatibilité.
Le recrutement des jurés est le résultats d’une section complexe et judicieuse à partir d’un tirage au sort des liste
électorales. Le jury de jugement est constitué au début de chaque affaire en audience publique en présence de
l’accusé et le jury est constitué des lors que 6 noms sont tirés au sort à partir de la liste annuelle. +éventuellement
des jurés suppléant des lors que l’audience va durer plusieurs jours exemple si un des jurés tombe malade il faut le
remplacer au risque de devoir tout recommencer. 9 noms en appel c’est ce qui différencie la cour d’assise et la cour
d’appel. Etant précisé qu’au fur et à mesure du tirage, l’accusé ou sont conseil peut refuser 4 noms et le ministère
public 3, en appel l’accusé 5 et le ministère public 4.
Pendant longtemps, le jury ne se prononçait que sur les questions de fait (culpabilité) et la cour sur les question de
droit (appel). Ce système connaissait des inconvénients, le jury ne pouvait pas atténuer la peine. 1941 on a décidé de
regrouper le jury et la cour pour délibérer sur la culpabilité et la peine. Il existe une exception en ce sens que la cour
statut seul sur l’action civil. Cette association entre cour et jury donne plus de cohérence au système et permet
d’éviter trop de clémence. Toutes décision défavorable à l’accusé ne peut être prise qu’avec une majorité de juré. En
dépit de toute ses modifications cette construction suscite des interrogation.
On remarque que le jury représente l’opinion publique. C’est un juge qui est « totalement indépendant de
l’exécutif » mais c’est quand même un corp particulièrement inexpérimenté et versatile. Projet de supprimer la cour
d’assise ou autre, mais actuellement on ne remet pas en cause la cour d’assise tel quel mais on a créé à titre
expérimental des cours criminelles départementale qui serait compétente pour juger en premier ressort, les
majeurs poursuit pour un crime punis de 15 à 20 ans de réclusion criminelle, hors récidive. Cette cours à la
particularité de statuer sans jury, elle est composée d’un président et de quatre assesseurs. Le but de cette cour
criminelle est d’éviter une partie des correctionnalisation judiciaire notamment en matière de viol aggravé, d’obtenir
des jugements plus rapide et d’éviter des bouchons devant la cour d’assise (de les désengorger).
Une fois que la cour d’assise est constituée, elle est compétente pour connaitre des crimes qui ne relève pas d’une
autre juridiction en vertu d’un texte spécial, mais sa compétence est-elle même particulière puisqu’elle a la
plénitude de juridiction aussi bien en première instance qu’en appel, ce qui signifie qu’elle pourra juger n’importe
quelles infractions, sauf infractions renvoyé devant une juridiction spécial.
La loi impose désormais la motivation des arrêts d’assise : depuis la loi L. no 2011-939 du 10 août 2011, art. 12-II, le
législateur a introduit une obligation minimale de motivation des arrêts d’assises. Depuis le 1er janvier 2012, une «
feuille de motivation » annexée à la feuille des questions, énonce les « principales raisons, qui pour chacun des faits
reprochés à l'accusé, ont convaincu la cour d'assises » (C. pr. pén., art. 365-1). Cette réforme est donc, selon les
termes de la Cour européenne « a priori susceptible de renforcer significativement les garanties contre l'arbitraire et
de favoriser la compréhension de la condamnation par l'accusé » (CEDH 10 janv. 2013, A. c/ France).
- La Chambre criminelle
Au-dessus des juridictions il y a la chambre criminelle qui est l’une des 6 chambres de la Cour de cassation,
composée d’un président 2 conseillers et de conseillers référendaire en plus des avocats généraux et d’un greffier
(revoir la composition). Mais comme pour toutes les chambres de la cour de cass, il est possible de demander une
formation restreinte de trois magistrats, lorsque l’affaire semble sans difficulté. Exceptionnellement la chambre
criminelle de la cour de cass, peut être un juge de fait, un juge de fonds, ce sera le cas lorsqu’elle est saisie d’un
pouvoir en revision (modernisé en 2014).
Face a ses juridiction de droit commun, il existe des juridictions ou la compétence est strictement limité aux affaires
pour lesquelles elles ont été institué.
B. Les juridictions d’exception
L’exception tient soit à la qualité de la personne (ou alors le lieux ) jugé, soit à la nature particulière de l’infraction.
On classe traditionnellement, les juridiction pour mineur, les juridictions militaire ou encore les juridiction
maritimes.
1. Les juridictions pour mineurs
Ce n’est qu’au début du 20e s et plus particulièrement par l’ordonnance du 2 février 1945 que le législateur a eu
recours au principe de spécialisation des juges et des juridictions (principe de meilleur connaissance du mineur,
d’une protection du mineur, sans pour autant sacrifier les intérêts de la société). Cette ordonnance prévoit
l’existence d’un juge des enfants, d’un tribunal pour enfant et d’une cour d’assise des mineurs.
Au 1er octobre 2021, va entrer en vigueur le code de justice pénal des mineurs qui reprend en partie l’ordonnance
de 45 en apportant quelques modifications.
- Le juge des enfants
C’est un magistrat spécialisé choisis au sein du tribunal judiciaire. Il reçoit une formation professionnel spécifique et
cumul plusieurs fonctions, il est compétent pour tous ce qui touche à l’assistance éducative et pour la matière pénal,
il est compétent pour les contraventions de 5e classes et délits (sinon tribunal de police). Ce magistrat instruit
l’affaire qui juge et peut donc trouver en concurrence avec le juge d’instruction. Mais c’est le juge d’instruction qui
sera exclusivement compétent en cas de crime et si des majeurs sont également mis en cause.
Sur le jugement : ce magistrat ne peut prendre que des mesures de suretés et s’il estime qu’une peine s’impose, il
devra transmettre le dossier au tribunal pour enfant qu’il ne pourra pas présider (conséquence de l’arret Adam
Pologne ? pour préserver l’impartialité).
Composition : un président et plusieurs assesseurs. (Def des assesseurs : ce sont de simple particuliers qui sont nommés
pour 4 ans par le garde des sceaux. (Postuler + de 30 et motiver son intérêt)) Devant le tribunal pour enfant, le ministère
public est représenté par un membre du parquet désigné par le procureur général qui est la cour d’appel et ce sera
un magistrat spécialement chargé des affaires pour les mineurs.
Compétences : même que celui du juge des enfants cad connait les contraventions de 5e classes et des délits commis
par les mineurs, mais il est également compétent pour les crimes commis par les mineurs de 16ans. Le tribunal peut
bien sur prononcer des mesures de sureté mais aussi des peines ce qui le différencie du juge des enfants.
- La cour d’assise des mineurs
Composition : sur le même modèle de la cour d’assise pour majeurs. Différences : les assesseurs sont choisis parmi
les juges pour enfant du ressort de la cour d’appel. Le jury sera composé de 6 membres désigné comme pour la cour
d’assise classique.
Compétences : elle est compétente en principe pour les crimes commis par les mineurs de 16 à 18 ans. Il peut être
fait appel de cette décision.
2. Les juridictions politique
Constitué par une réforme de juillet 1993. Elle connait de la responsabilité pénal, des membres du gouvernement
pour les crimes et délits commis dans l’exercice de leurs fonctions.
Composition : politique car elle est formée par 12 parlementaire élus à parité par l’assemblée et le Sénat + 3
magistrat de la Cour de cassation.
Toute personne qui se prétend lésé par un ministres peut porter plainte devant une commission des enquêtes qui va
apprécier souverainement (sans recours possible) la suite ..déposé a la plainte. La cour sera incompétente pour
statuer sur l’action civil.
Magistrat du siège appartenant au tribunal judicaire nommé par un décret du président de la République sur
proposition du garde des sceaux après avis du conseil supérieur de la magistrature. La durée de son statut est
illimitée. Ce qui permet d’avoir une certaine spécialisation à ce stade.
Depuis 2007, il est possible de créer des pots de l’instruction qui regroupe plusieurs juge d’instruction dans certains
tribunaux judiciaire. On va avoir recours à ce mécanisme cad à la saisine de plusieurs juge d’instruction pour une
même affaire lorsque l’affaire est complexe ou particulièrement grave.
Compétences : Le juge d’instruction est compétent pour le dossier et il y aura des magistrats pour l’aider. Ce juge est
compétent pour instruire en toute matière ou il est saisi, il instruit en matière criminelle ou l’instruction est
obligatoire, en matière correctionnelle ou l’instruction est facultative et dépendent de la complexité de l’affaire et de
manière exceptionnel a la demande du ministère public en matière de contravention.
Pour qu’il soit saisie il faut qu’il soit valablement saisi :
- Soit par un réquisitoire afin d’informer le procureur de la république
(le Juge des libertés : c’est un magistrat du siège qui a nécessairement rang de président, premier vice-président,
vice-président (grande juridictions) ou qui est le magistrat du siège le plus ancien dans le droit de ne plus élevé au
tribunal judicaire. Ce magistrat est … dans cette fonction … il a désormais un véritable …. Créer par la loi du 15 juin
2000 (loi présomption d’innocence) pour statuer sur le placement en détention provisoire, ces pouvoir se sont
accrus au grès des textes, il est garant de très nombreuses mesure et donc il est chargé de contrôler la régularité.)
- La Chambre de l’instruction (avant chambre d’accusation)
Formation collégiale composé d’un président exclusivement attaché à cette fonction et désigné selon les même
formes que le juge d’instruction et entouré de 2 conseillers. Devant la chambre de l’instruction le ministère public
est représenté par le procureur général et la cour d’appel ou son substitue et la juridiction est complété par un
greffier. Cette juridiction a plusieurs fonction. En tant que juridiction d’instruction du second degré, elle connait que
l’appel interjeté contre les ordonnances juridictionnel du juge d’instruction et du JLD et de façon général elle joue le
rôle de juridiction supérieur de l’instruction. (Cette juridiction a d’autres compétence : en matière d’extraction, de mandat
d’arrêt européen, réhabilitation judicaire, rectification des mention du casier judiciaire. Elle est aussi la juridiction disciplinaire
pour les officiers et les agents de police judiciaire.)
Dans certaines hypothèses limitativement prévu par la loi, le président de la chambre d’instruction constitue une
juridiction a lui tout seul, il dispose de pouvoir propre comme de veiller au bon fonctionnement des juridictions
d’instruction du ressort de la cour d’appel.
C’est fini pour l’organisation des juridictions et il faut voir la compétences des juridictions
Est déterminé par la nature de l’infraction dont sa qualification légale. Les changements de qualification sont
possibles d’autant que aucun juges n’est tenu par la qualification du juge précédent (le premier travail du juge est de
vérifier sa compétence) si le juge estime que malgré la nouvelle la qualification il est toujours compétent, il va
statuer même chose s’il disqualifie (donner une qualification moins grave) les faits. En revanche si la qualification est
plus grave que celle précédemment retenu, il a juste la possibilité de se déclarer incompétent et renvoyer le dossier
au procureur de la république qui en fera ce qu’il veut (requérir un autre magistrat, mais le juge ne peut pas le faire
personnellement).
- 2e critère de compétence : la compétence personnel
La compétence personnel : elle est liée à la qualité de la personne auteur de l’infraction elle doit s’apprécier au jour
de la commission des faits, c’est cette compétence personnel qui permet de désigner les juridictions d’exception.
- 3e critères la compétence territorial :
Enfin, il y a la compétence territorial qui est fondé sur les lieux qui varie selon l’infraction concerné. Pour les
contraventions, le tribunal compétent est le lieux ou de constatation des faits ou de résidence du prévenu. Les trois
sont compétents ensemble. En matière de crime et de délits, la compétence dépend du lieux de commission de
l’infraction, du lieux de résidence du prévenu, ou du lieux de son arrestation. (Il existe des règles de compétence
spécifique dérogatoires en matière de compétence territoriale mais nous les évoquerons pas).
Il peut arriver que deux juridictions soit saisie d’une même affaire et donc qu’elle se déclare concomitamment
compétente ou à l’inverse incompétente. Dans la première hypothèse c’est positif dans l’autre négatif.
Le code de procédure pénal apporte des solutions à ces deux hypothèse par le biais d’une procédure appelé
règlement des juges qui permet au supérieur hiérarchique des deux juridictions de trancher le conflits. (Cette
procédure est lourde et très peu utilisé, les magistrat se dessaisisse volontairement toujours au profit d’une bonne
administration de la justice).
Lorsque deux infractions sont unies par un lien de droit ou qu’une même affaire peut être envisagé sur plusieurs
aspect, il parait logique de les faire juger par la même juridiction pour éviter toutes contradiction. On procède alors à
une jonction de procédure et techniquement cette jonction n’est possible qu’en cas de connexité ou d’indivisibilité.
- La connexité (devenu une infraction en 1915)
Elle est reconnus et définis par l’article 203 de P.Penal, dans 4 hypothèses, toutes ces hypothèses prévoit une
pluralité d’acte et de personnes
o De temps et de lieux : Entre diverses infraction
o Par concert formé à l’avance par différentes personne (un achète une arme l’autre s’en sert)
o Par relation de causalité (x commet une infraction pour assurer l’impunité de Y qui a commis une
autre
La jurisprudence dit que cette liste n’est pas pleine et retient des cas de connexité dans des liens semblable à ceux
de l’article 203.
- Indivisibilité
Purement jurisprudentielle, ce caractérise soit par l’unité d’infraction avec la pluralité d’auteur mais une seule
infraction, soit par l’unité d’auteur ayant commis plusieurs infractions. Il y a un lien plus étroit qu’en matière de
connexité. Puisque le lien est plus étroit, la jonction de procédure est plus étroite qu’en matière d’indivisibilité alors
qu’elle n’est que facultative en matière de connexité, donc la juridiction compétente sera la juridiction qui connait la
plus lourde compétence d’attribution ou la juridiction de droit commun (si il y a une juridiction d’exception et une de
droit commun, la juridiction de droit commun remporte normalement sauf pour les mineurs car ils ne peuvent être
jugé par un tribunal pour majeur).
B- L’exception préjudicielle L’article 6-1 du code de procédure pénale
La mise en mouvement de l’action publique lorsqu’une personne dépose plainte pour un crime ou un délit qui aurait
été commis au cours d’une procédure judiciaire et résulterait de la violation d’une règle de procédure pénale.
C’est l’inverse de l’adage au terme duquel le juge de l’action est le juge de l’exception. Cette règle permet au juge
pénal lorsqu’il est saisi d’une infraction de se prononcer sur des questions de droit civil ou de droit administratif qui
pourrait accessoirement se poser à lui. Hypothèse ou un élément de l’infraction est de nature extra pénal.
Cette règle se justifie par un certains nombres d’éléments en disant que ça va dans le sens d’une bonne
administration de la justice et on rappelle le principe d’unité des justices civil et répressive (fonctionne que pour les
matières civil et ..)
Des limites vont exister à cette extension de compétence = l’exception préjudicielle c’est a dire que le juge pénal
devra sursoir à statuer jusque ce que la juridiction normalement compétente est justement jugé de cette exception.
(Les magistrats continuent d’appliquer les exception préjudicielle de l’ancien régime, alors que le nouveau code, n’en
énumère pas).
Quels sont les différentes exception préjudicielle, que le juge pénal ne peut pas apprécier ?
En matière civil :
- L’exception préjudicielle de propriété immobilière : juge pénal ne peut pas statuer sur ce point
- La question de la filiation sauf devant les cour d’assise : compétence exclusif du juge civil
- Exception de nationalité sauf devant la cour d’assise
- (au départ jurisprudentielle) l’exception de mariage en matière de bigamie : le juge pénal se déclare
incompétent
Les exceptions préjudicielle de matière pénal : le juge pénal ne peut pas apprécier
- En cas de diffamation et en matière de dénonciation calomnieuse : exemple d’une personne qui se fait
licencié et qui dit que son patron lui faisait du harcèlement sexuel. Il faudra que l’on juge si le harcèlement
sexuel est relevé d’abord.
Conditions : L’exception préjudicielle va permettre de différer le juge pénal. Elle doit être invoquée avant toute
défense au fond. Elle doit avoir un caractère sérieux. Elle doit être de nature a retirer au fait poursuivie leur
qualification pénal.
Le tribunal va alors demander a celui qui invoque l’exception de saisir la juridiction compétente. Il lui octroie un
délais (2 mois en règle générale pour saisir la juridictions) à ce moment le tribunal sursoie a statuer. La décision
rendue par l’autre juridiction aura force de chose jugée pour le tribunal qui statuera sur la poursuite.
CHAPITRE 2 : LES AUTORITES DE POURSUITES
Il s’agit du ministère public appelé aussi le parquet. Lorsqu’une infraction est commise il va falloir saisir un tribunal
et l’organe chargé de cette mission est le ministère public qui met en mouvement l’action public c’est a dire qu’il
accomplie les actes nécessaires pour provoquer l’intervention des juridiction de jugement et il exerce l’action public
c’est a dire qu’il va accomplir les différents actes qui maintiendrons l’impulsion initiale et qui mèneront le procès a sa
fin.
SECTION 1 : LE PARQUET
On va envisager l’action qu’il dégage.
Les magistrats du parquet sont des agents de l’exécutif qui agissent au nom de la société, à la différence du procès
civil, au procès pénal ils sont partis principal.
Ce corps de magistrats se caractérise par son indivisibilité, sa hiérarchie mais aussi sa totale indépendance dans la
prise de décision.
En effet le parquet représente toujours le même intérêt (celui de la société) ce qui fait que différent membres du
même parquet peuvent se succéder dans une même affaire. (On dit que le parquet requiert du premier acte au
dernier acte, donc chaque agent agis pour tous le parquet) néanmoins les magistrats sont tous liées à un supérieur
hiérarchique avec au sommet de la pyramide le garde des sceaux sur l’autorité direct duquel se trouve les
procureurs généraux des cours d’appel.
- L’indépendance du parquet
Le garde des sceaux à ce titre va définir la politique pénal des parquets par des instructions générales, la
subordination hiérarchique est toutefois limitée par l’indépendance des magistrats. Elle se manifeste par le principe
d’opportunité des poursuites à la différence du système allemand, le parquet peut décider de poursuivre ou ne pas
poursuivre, mais aussi par la liberté de parole. « la plume est serve et la parole est libre » = le parquet doit respecter
l’ordre de la hiérarchie, mais pendant l’audience, il peut intervenir en toutes conscience.
Cette indépendance des magistrat du parquet a été renforcé par la loi de juillet 2013 qui a interdit le garde des
sceaux, désormais de donner des ordres au procureur de la république dans des affaires individuel. (Tout est partie
d’une circulaire du garde des sceaux qui a dit je ne donnerais plus d’ordre)
En revanche, le procureur général peut donner à un ordre écrit, d’engager des poursuite (ce n’est pas dans une
affaire individuel = ce que l’on veut éviter c’est que le garde des sceaux donne un ordre a un procureur général qui
lui même va donner l’ordre a un procureur de la république, de poursuivre X pour le plaisir).
Au niveau du statut, les membres du parquet son nommé par le conseil supérieur de la magistrature qui est aussi
responsable en matière de discipline et on a supprimé la nomination en conseil des ministres des procureurs
généraux (c’est le conseil de la magistrature qui gère ça de toute autonomie).
Le statut du parquet pose un vrai problème qui n’a pas été réglé et qui est d’autant plus compliqué que le procureur
de la république a ajd beaucoup plus de pouvoir en matière de GAV.
Pendant la phase de poursuite le procureur de la république dirige et contrôle l’activité de la police judiciaire, étant
donné qu’il a lui-même tous les pouvoirs, toutes les prérogatives attachées a cette qualité d’officier de police
judicaire. En ce fondant sur la constitution, la jurisprudence affirme que ce magistrat est pendant la phase policière,
gardien des libertés individuel.
Le contrôle du procureur est primordial pendant ces enquêtes, et ce pouvoir a été accrue par une loi de 2016, qui
donne au procureur le pouvoir de contrôler la légalité des moyens mis en œuvre et la proportionnalité des actes
d’investigations au regard de la nature et de la gravité des faits. Le texte ajoute qu’il veille à ce que les investigations
« soient accomplies à charge et à décharge » = c’est une expression utilisé pour le juge d’instruction alors que là c’est
le procureur ! – on dirait qu’on donne le pouvoir du juge d’instruction au procureur.
Le débat sur le statut du parquet a pris ces dernières années une résonnance particulières du fait de l’intervention
de la CEDH en parallèle a la volonté de supprimer le juge d’instruction. C’est l’arrêt Med Vedyev chambre de la CEDH
10 juillet 2010 affirme que le procureur de la république n’est pas une autorité judiciaire au sens de la convention
européenne. La grande chambre a été amené à statuer à nouveau dans l’affaire dans un arrêt du 29 mars 2010 ou
elle affirme cette fois ci que le juge d’instruction présente quand a lui des garanties d’indépendance a l’égard de
l’exécutif et des parties ce que n’a pas le procureur. Cette solution a été réaffirmé dans un arrêt de 23 novembre
2010 Moulin contre France, ou la CEDH a confirmé cette position sur le fondement de l’article 5§3 de la convention
cad sur la nécessité d’avoir qqun qui prive de liberté en aillant ces garanties d’indépendance a l’égard des deux. Il
n’empêche que le conseil constitutionnel ne se départie pas : le procureur de la R est un magistrat au sens de la
constitution garantit les libertés individuelles (sur les lois de la GAV ect) la France risque donc un jour d’être
condamné pour ça.
Quant à la Cour de cassation, elle retient le raisonnement de la CEDH et on a put le voir dans les arrêts sur la
géolocalisation qui ont été rendu avant la loi encadrant ce mode de preuve. (en instruction oui, mais en enquête
non).
Il existe a coté du parquet de droit commun, des parquets spécialisés : le parquet national financier qui a été créé à
la suite de l’affaire Cahuzac 2013 / le parquet national antiterroriste loi entrée en vigueur en 2020 / le parquet
européen
De l’infraction naisse deux actions : l’action public a titre principal et l’action civil qui n’est que l’accessoire de la
première. L’action public a pour objet d’appliquer la loi pénal à la hauteur d’une infraction. Cette action publique est
d’intérêt général, à la différence de l’action civil elle ne peut être exercé que devant les juridictions répressives. Cette
action est au cœur du procès, elle en est l’objet principal. Elle est exercée contre celui qui est supposé avoir participé
à l’infraction en qualité d’auteur, de co-auteur ou de complice état précisé qu’aucune autre personne ne pourra
recevoir la qualité de défendeur en raison du principe générale de responsabilité pénale personnelle, et son
corolaire, le principe de personnalité des peines. Cette exclusion s’applique en particulier au civilement responsable
de l’auteur de l’infraction.
Les règles seront à peu près les même que la poursuite : vise une personne physique ou morale (a travers son
dirigeant au moment de la poursuite).
Dans un système comme le nôtre de tradition inquisitoire, l’accusation est publique donc le demandeur est le
ministère public qui représente la société. Néanmoins d’autres acteurs sont possibles :
- La victime qui pourra jouer un certain rôle en engageant l’action civil (action initié par la victime pour
demander des dom et int) devant les juridictions répressive
- Certaines administration qui revoient parfois la qualification de « procureur spécialisé ».
L’article premier du code procédure pénale prévoit que certaines administrations peuvent engager des poursuites
lorsqu’une « infraction lèse directement les intérêts public dont elles ont la charge ». Elles vont jouer un rôle de
demandeur au procès pénal. Cette action est limitée pas comme pour le procureur de la R.
L’action de ces administrations ne peut toutefois s’identifier purement et simplement à l’action du ministère public,
puisqu’elle est forcément limitée : d’abord l’administrations peut se substituer au parquet. Ensuite elles peuvent
jouer un rôle concurrent a celui du parquet. Enfin dans d’autres cas, leur action doit être conjointe à celle du
parquet.
Parfois ces administrations ont un pouvoir plus grand que celui du parquet, dans le cadre simplement de l’exercice
de l’action. En effet certaines de ces administrations ont un pouvoir de transiger et d’autres fois et de se désister.
B- Le défendeur
C’est clairement le délinquant qui est l’unique défendeur à l’action publique, puisqu’il y a individualisation de l’action
publique. Par conséquent les héritiers du délinquants ne peuvent pas être poursuivie à sa place ou encore en tiers ne
peut pas intervenir au procès et demander à être jugé au coté ou a la place du délinquant. En vertu des principes
généraux du droit, les délinquants sont censés être égaux, devant la justice pénale et l’action publique. Il existe
toutefois des privilégiés qui bénéficient d’immunités qui vont empêcher les poursuites pénale = comme un obstacle
a l’analyse de l’action par le ministère public.
Dans d’autres cas, la loi prévoit que la victime doit accepter l’action publique, pour que celle ci soit valablement mise
en mouvement. Hypothèse ou la plainte de la victime s’avère indispensable (un peu comme les administrations) à la
poursuite pénale + constitution parties civil. Exemple en matière d’injure, de diffamation ou la plainte est une
conditions de l’action civile.
Il y a des cas dans lesquels, il faut une dénonciation : hypothèse de si un crime ou un délit est commis à la l’étranger
(dénonciation de l’Etat qui va demander une poursuite à l’étranger).
Dans d’autres cas, la plainte simple de la victime suffira : elle doit être d’accord pour que le parquet puisse mettre en
mouvement les poursuites. Mais le parquet conserve sont opportunités des poursuites. (il faut un avis préalable
favorable, mais le parquet reste libre de ne par poursuivre. Alors que pour les conditions passé, si la victime retire sa
plainte, il n’y aura pas de poursuite).
Les immunités politique : il y a des cas, dans lesquels la poursuite n’est pas possible du tout exemple protéger la
liberté d’expression et de vote a l’assemblée. En revanche, l’inviolabilité parlementaire est simplement un
mécanisme qui oblige a demander a l’assemblée l’autorisation de poursuite (une fois donné on rebascule dans le
droit commun).
Comme toutes actions en justice, l’action publique peut s’éteindre par l’effet du temps, ainsi lorsque la prescription
est acquise, aucune poursuite ne peut être engagé, donc l’infraction restera impunie. (Il ne faut pas confondre
prescription de l’action publique et prescription de la peine : pour les différencier, il faut se demander s’il y a eu
jugement).
Le système de la prescription, n’est pas commun à toutes les nations (pas appliqué dans les pays de la Common law).
Le législateur, ne s’est pas vraiment prononcé, on admet que c’est une mesure d’intérêt social = dans l’intérêt de la
société. Si le droit de punir n’a pas pu être exercé à temps, on considère que l’oublie est préférable à une répression
tardive qui revirerai le souvenirs de l’infraction. Dans point de vue technique, on peut remarquer que le
dépérissement de preuve est un outils à la prescription. Ce qui fait la preuve aujourd’hui sont les témoignages. Cette
analyse n’est pas partagée par le législateur qui est revenu en 2017 sur les délais relativement cours de la
prescription et pour les a doublés. Tout cela dans un mouvement jurisprudentielle de report de point de départ du
délais de prescription de l’action publique.
C’est à dire, elle vaut en principe pour toutes les infractions. Il existe une exception à cette regle : les crimes contre
l’humanité qui sont imprescriptible.
Techniquement la prescription s’analyse comme une exception d’ordre publique, donc celui qui en bénéfice ne peut
pas y renoncer et au besoin, le juge devra l’invoquer d’office même la première fois en cassation.
Elle ne touche pas tel ou tel délinquants, mais elle touche l’infraction. Tous les complices ect, en bénéficieront.
Elles tiennent tant au délais lui-même qu’aux circonstances qui peuvent en perturber le cour (la loi de 2017 n’a pas
arrangé les choses).
La durée du délais, varie en fonction de la qualification de l’infraction. Depuis 2017, le délais de l’expression pour les
crimes est de 20 ans, pour les délits il est de 6 ans et pour les contravention 1an.
A coté de ces délais de droit commun, il existe des délais dérogatoire. Pendant longtemps il raccourcissait la
prescription, c’est toujours le cas en matière de presse ou le délais n’est pas de 6 ans, mais de 3 mois. Ajd il existe
des délais de prescriptions plus long, en matière de crime, on passe à 30 ans pour le terrorisme et trafic de
stupéfiant, également des délais plus long pour les délits de dans cette matière allant jusqu’à 20 ans.
Le délais commence à courir a compté du jour de l’infraction « le lendemain à 0h ». Le calcul ne pose pas de
problème pour les infractions instantanée, mais il y a des règles particulières pour d’autres.
- Pour les infractions continu : le délais ne commence à courir à partir du jour ou l’état délictueux a pris fin
exemple : dans le ressel, il y a plus de traces de l’objet resellé.
- Pour les infractions d’habitudes (constitué dès le 2e actes) le délais commence dès le dernière acte
constitutif de l’habitude.
En 2017, le législateur a entériné des solutions jurisprudentiel antérieur, en adoptant des règles spécifique pour
pouvoir retarder un peu plus, ce point de départ, par faveur pour les victimes. Ainsi, adj les mineurs victime de
certains crimes et délits, ne verront courir le point de départ du délais de prescription qu’a compté du jour de leur
majorité. A côté de ça, la jurisprudence retardait de manière très significative ce point de départ, dans un premier
temps pour l’abus de confiance, puis pour l’abus de bien sociaux, en raison de la clandestinité de ces infractions.
Le délais ne commence à courir qu’a partir du moment ou la victime pouvait constater la réalisation de l’infraction, la
victime n’est pas nécessairement au courant qu’on lui a détourner ses biens, elle l’apprend après.
Même si la technique est critiquable, cette solution montre l’hostilité de la jurisprudence sur la prescription. La loi de
2017 a tenté de clarifier les choses, en introduisant des dispositions concernant les infractions occulte et au
infractions dissimulé.
Est occulte : l’infraction qui en raison de ses éléments constitutifs ne peut être reconnus ni de la victime, ni de
l’autorité judiciaire. Ce que l’on va prendre en considération est la nature même de l’infraction.
Est dissimulé : l’infraction dont l’auteur accomplie délibérément toutes manœuvres caractérisé tendant à en
empêcher la découverte. (Dans ce cas, c’est la façon dont l’agent a agi pour entourer son infraction mystère).
Exemple, l’affaire de l’octuple enfanticide Dominique Cottrez l’assemblée plénière est venu dire que l’on était dans le cadre
d’une infraction clandestine, car la mère étant obèse elle aura pu masquer ces grossesses (elle les avait tué).
Aujourd’hui un régime dérogatoire commun pour ces deux catégories d’infraction permet de retarder le point du
départ de délais « au jour ou l’infraction est apparue et a pu être constaté dans des conditions permettant la mise en
mouvement ou l’exercice de l’action publique tout en instaurant des délais butoir (en matière de délits le délais
butoir qui n’existait pas est de 12 ans).
La loi du 21 avril 2021 a introduit quant a elle, le concept de prescription glissante concernant les infractions sexuelle
commise sur mineure. On estime aujourd’hui que le prolongement du premier délais de prescription cour le cas
échéant jusqu’a la date de prescription de la nouvelle infraction commise postérieurement par une même personne
sur un autre mineur. L’idée est que si l’on s’aperçoit qu’un mineur est victime et que l’auteur a déjà commis une
infraction sur un autre mineur, et que cet infraction est prescrite, alors on peut prolonger cet infraction prescrite. =
volonté de faire cesser l’imprescriptibilité
Sur l’interruption :
Avant il y a avait peu de texte. En 2017 on a mis en place un système plus sure. Avant la réforme, l’article 7 du code
de PP prévoyait simplement que l’action publique en matière criminelle ce prescrivait a compté de la commission de
l’infraction, dans le délais fixé par la loi, si aucun acte de poursuite ou d’instruction n’était réalisé dans l’intervalle. A
partir de cette courte disposition, la solution en matière d’interruption de la prescription c’est généralisé, mais la
jurisprudence a fait une interprétation expansive de ces deux notions : d’acte de poursuite et d’acte d’instruction.
- L’acte de poursuite :
C’est celui qui tend a la mise en mouvement de l’action publique, qui émane du parquet ou de la partie civil. On met
les citations directe, les réquisitoires ect tous les actes du parquet. On a aussi admis de façon très large un « soit-
transmis » du procureur de la R.
- L’acte d’instruction :
C’était non seulement celui réalisé par une juridiction d’instruction (alors que ça aurait dû être que ça) mais aussi
tout actes, tendant à la recherche et a la réunion des preuves en vue de la manifestation de la vérité. On peut
intégrer aussi, les actes de la police judiciaire concernant les preuves. La loi de 2017 fixe une liste des actes
interruptible de la prescription en consacrant les solutions jurisprudentielle. La jurisprudence vient de décider que
cette liste n’est pas limitative (donc c’est la juridiction qui fixera quels sont les actes interruptible de la prescription).
Par ailleurs le texte s’est enrichi, il permet l’interruption de la prescription dans les affaires concernant un mineur
mais aussi interruption de la prescription dans les autres procédures concernant le même auteur des lors qu’il lui est
reproché la commission d’infraction sexuelle sur mineur. On revient à l’hypothèse mineur et de celui qui réitéré
Il existe des hypothèses particulière toujours interruptible de prescription. On les trouve dans les articles relative au
mécanisme. Ainsi les actes qui tendent a la mise en œuvre ou a l’exécution d’une composition pénal sont
interruptible de prescription, tout comme l’acte qui homologue la transaction réalisé par une OPJ.
Aujourd’hui le législateur pour faciliter les choses, visent les obstacles de droit limitativement prévue par la loi, puis
l’obstacle de fait insurmontable est assimilable à la force majeur rendant impossible la mise en mouvement ou
l’exercice de l’action publique.
Les effets : de la suspension sont moins radicaux que ce de l’interruption puisque le temps écoulé n’est pas effacé
une fois que l’obstacle est levé, le délais reprend la ou il c’était arrêté. La prescription est la cause la plus
importante d’impossibilité d’agir. Il existe d’autres cause d’extinction de l’action publique moins importante que
l’on va envisager.
C- Les autres cause d’extinction de l’action publique
Les causes d’extinction sont toutes cités à l’article 6 du code de PP, et regroupe sur des évènements, soit sur des
raison de fond (l’infraction ne peut plus être poursuivie), soit sur des raisons de procédure (le droit d’action est …).
- Les raisons de fond :
L’hypothèse de la disparition du caractère délictueux des faits peu avoir deux origines, la première est l’abrogation
de la loi pénal, il y a l’élément légale qui séparait en vertu du principe de l’égalité le juge fait la rétroactivité un
mitus.
En présence d’une amnistie réel par opposition a l’amnistie personnel. L’amnistie réel s’oppose au déclanchement
des poursuites et elle interrompra les poursuites en cours, à l’égard de tous les participants à l’infraction. Le fait est
amnistié il n’est plus sanctionné.
Dans tous les autres cas, l’extinction de l’action publique repose sur l’ordre procédural. Hypothèse du décès du
délinquant. De la même manière l’autorité de la chose jugé interdira de poursuivre une seconde fois des faits qui ont
déjà fait l’objet d’une décision juridictionnel. On applique la règle « nonbis in midem ».
- Hypothèses spécifique :
A côté de ces causes générale, il existe des causes plus particulière, il peut arriver que le désistement de la victime
stop les poursuites mais ce n’est le cas que dans l’hypothèse ou la plainte de la victime est indispensable au
déclenchement de l’action publique. Ces cas sont peu nombreux, mais il existe. Cas particulier, les hypothèses ou la
transaction d’une administration et l’auteur des faits peut dans certains cas éteindre l’action publique en plus de
l’action civile. Il y a très peu de cas, ou la loi prévoit cela. La transaction pour être efficace l’idéal est quel intervienne
avant le départ de l’action publique. A cette liste on peut ajouter des hypothèses, vraiment très spécifique : le
paiement immédiat de l’amende forfaitaire pour les contraventions des 4 premières classe, ce paiement éteint
l’action publique, il existe une amende forfaitaire … le fait de suivre une cure de désintoxication en matière d’usage
de stupéfiant éteint l’action publique.
CHAPITRE 3 – LES AUXILIAIRES DE LA JUSTICE PENAL
Ils sont rangés en deux catégories : la police judiciaire, mais aussi, la victime qui peut saisir la justice.
Admettre la recevabilité de l’action civ de la victime par ricochet suppose de revenir sur les notions de préjudice et
le lien de causalité par exemple conjoint, enfant victime de coup involontaire pour le préjudice moral du fait de la
souffrance subit par la victime directe. En droit civ cela était possible mais jusqu’en 89 la JP de la ch crim est
constante en affirmant que faute de préjudice direct et personnel, les proches de la victime directe ne pouvait pas
agir devant les juridictions répressives. Puis en se fondant exactement sur le même texte, la ch crim a effectué un
revirement de JP en décidant que les proches d’une victime de blessure par imprudence sont recevables à rapporter
la preuve d’un dommage moral découlant directement des faits dont ils ont personnellement souffert. Favoriser les
victimes.
Cette décision a très largement élargi la notion de préjudice pénale. On s’est posé la question concernant les
infractions, quand l’appliquer ? à partir du moment où la recevabilité de l’action civ de la victime par ricochet était
acquise il n’y avait aucune raison de la cantonner aux infractions par imprudence, l’art.2 ne s’applique pas aux
infractions par imprudence. Appliquer à toutes les infractions.
La ch crim est intransigeante concernant les créanciers de la victime qui sont écartés des juridictions répressives
faute de pouvoir invoqué un préjudice personnel. Les créanciers lésés pouvaient-ils agir contre un abus de bien
sociaux ? Non car la loi protège la société donc que la société qui peut agir pour intenter une action civile. Comme la
loi protège les créanciers en cas de banqueroute, les créanciers pourront invoquer action civ devant juridiction
répressive.
L’héritier de la victime : ici une distinction s’impose entre l’action acquise par l’héritier du fait du décès de son auteur
(action personnelle) et l’action transmise par l’auteur défunt.
Lorsque l’action est acquise : l’héritier bénéficie d’un droit propre qui nait directement dans son patrimoine et qui lui
permet de demander réparation devant les juridictions répressives. Solution admise en faveur du conjoint survivant
qui n’était pas légalement l’héritier de la victime.
Lorsque l’action est transmise par l’auteur défunt il faut distinguer deux hypothèses :
- Si la victime directe décède en cours d’instance, l’héritier continue l’action et donc peut exercer les droits de
son auteur devant les juridictions répressives.
- Si la victime directe décède sans avoir agi alors que le ministère public n’a pas mis en mouvement l’action
public, l’héritier n’a d’autre choix que de choisir la voie civile pour obtenir réparation. Il ne pourra pas
déclencher.
L’ass plén s’est rangée par la solution adopté pat la ch crim, 9 mai 2008 et venu apporter des précisions en affirmant
que sauf exception légale, le droit de la partie civile de mettre en mouvement l’action public est une prérogative de
la victime qui a personnellement souffert de l’infraction. La ch crim a appliqué cette solution aux héritiers dans
plusieurs arrêt du 1er sept 2010, elle en déduit que lorsque l’action pc a été mis en mouv par le ministère pc et que la
victime (directe) n’a pas renoncé à l’action civile, ses ayants droits sont recevables à agir devant la juridiction saisie
(pénale) peut importe à cet égard que la plainte de ces héritiers soit antérieure au réquisition du procureur.
La question s’est posée de savoir si des subrogés dans les droits de la victime immédiates peuvent agir. Parfois,
certains subrogés peuvent agir de façon limitée, depuis loi de 83 (facilite action des victimes pour des accidents de la
circulation, législateur est venu pour favoriser les victimes), la loi reconnait à l’assureur de la victime un droit
d’action limitée lui permettant d’intervenir au procès pénal pour essayer de se faire rembourser par l’auteur de
l’infraction, l’indemnité qu’il a lui-même versé à la victime. Il n’a en aucun cas l’initiative de l’action cad qu’il ne peut
que se joindre aux poursuites exercées par la victime ou le procureur. Ne peut concerner que les homicides et
blessures par imprudence. Ainsi là l’assureur à le même droit que la partie civile.
3. Une partie civile non-victime
Cela concerne des personnes qui défendent un intérêt collectif ; c’est l’action civile des personnes morale
syndicats et associations.
Par définition le groupement n’a pas personnellement subit d’infraction mais ce groupement a pour ambition de
défendre la profession ou un groupe de personne qu’il représente. Néanmoins l’action civ des syndicats pro a été
admise pour la première fois par un arrêt des de 1913, solution consacrée par loi 1920. Depuis cet arrêt, le pouvoir
d’exercer tous les droits réservés à la partie civile est reconnu au syndicat légalement constituée. Il suffit qu’il y ait un
préjudice à l’intérêt collectif de la profession. Le préjudice peut être directe ou indirect.
Cette action a été aussi donné par la loi aux ordres pro.
Association même droit ? par principe en 1913 cela a été rejeté. Malgré cette position de principe le législateur
intervient régulièrement pour investir tel ou tel association par une loi d’une mission particulière donc dans le
respect de condition spécifiquement édictée par le texte, elles vont pouvoir exercer l’action de la victime.
Il y a des conditions d’ancienneté L’association doit avoir 5 ans. Parfois il est demandé que la victime donne son
accord pour agir ou qu’elle agisse elle-même.
B- Les défendeurs
Exercer en premier lieu contre ceux qui ont participé à l’infraction mais pas uniquement puisque le but de l’action
est essentiellement la réparation du préjudice. Au nombre de défendeur potentiel il faut compter en plus de l’auteur
direct, les héritiers du délinquants et les garants.
En cas du décès du délinquant l’action en réparation survit et s’exerce contre ses héritiers. La dette de réparation
n’est pas une dette pénale. Cela ne veut pas dire que l’action civile survie à l’action pc puisque l’action en réparation
ne peut être désormais exercer devant les juridictions civiles. La seule hypothèse dans laquelle l’action civile va
pouvoir être exercé devant une juridiction répressive c’est celle où une décision au fond à déjà été rendu du vivant
du délinquant puisqu’à ce moment-là les héritiers vont pouvoir défendre en appel leur intérêts civils.
Les garants du délinquant sont représentés par deux catégories de personnes : personne civilement responsable ou
l’assureur du délinquant.
Plusieurs textes prévoient la présence du civilement responsable devant les juridictions répressives mais celui-ci ne
sera concerné que si une action public a été préalablement engagée à l’encontre de celui dont elle doit répondre. On
fait référence du commettant du fait de son préposé et parent du fait de leur enfant mineur. Ces personnes vont
donc avoir des droits limités, ce ne sont pas de vrais partie au procès, ils ne peuvent que défendre leur implication
dans l’action. Les voies de recours leur sont ouverte seulement en ce qui concerne la condamnation civile.
Pour ce qui est de l’assureur du délinquant : il peut aussi être mis en cause devant les juridictions répressives par
toutes parties qui a intérêt, peut intervenir en appel mais uniquement en matière d’homicide ou blessure par
imprudence (cf accident de la circulation), il possède aussi tous les droits reconnues à la personne civilement resp.
Une fois que le T peut témoigner il a l’obligation de collaborer à la justice ce qui va entrainer un certains nombre
d’obligations. Pendant la phase d’instruction et de jugement, le témoin a l’obligation de comparaitre et il peut y être
contraint par la force. (Il existe quand même des cas dans lesquels on témoigne dans l’anonymat pour être
protéger).
Pour faire prendre conscience au T de la gravité de sa parole il a l’obligation de prêter serment dont le contenu varie
selon la juridiction. Cad en instruction en matière contraventionnelle et en matière délictuelle, il doit jurer de dire
toutes la vérité et rien que la vérité. Alors que devant la cour d’assise, il lui a demandé entre outre de parler sans
haine et sans crainte.
Le témoin a par ailleurs l’obligation de déposer sous réserve du secret professionnel et étant précisé que les
journalistes eux ont simplement la possibilité de ne pas révéler l’origine de leur sources. En dehors de ces
hypothèses, les faits doivent être exposé de manière objective sans interprétations et avec sincérité puisque s’il ne
l’était pas le témoin pouvait être poursuivis pour faux témoignage. Les personnes qui n’ont pas prêter serment ne
peuvent a pas être poursuivis, mais il est possible pour les magistrat de les poursuivre pour outrage à magistrat selon
la jurisprudence.
Le témoin doit répondre aux éventuelles questions du président de la juridiction.
5. L’aveu
Plus considéré ajd comme la reine des preuves et dans notre système de tradition romano germanique, on ne
devrait pas pouvoir fonder une condamnation sur l’aveu. Il existe la CRPC (comparution sur reconnaissance préalable
de culpabilité) qui est une exception.
Conformément à nos principe l’aveu n’est qu’un élément de preuve parmi tant d’autres, il est soumis à la libre
administration du juge à la différence du droit civil (le juge accepte dans sa totalité) il est divisible (exemple : j’ai tué,
mais sous la légitime défense - le juge peut garder que j’ai tué).
Enfin, l’article préliminaire du code de procédure pénal, interdit désormais expressément qu’une condamnation
puisse être prononcé sur le fondement des seules déclarations faite par la personne, sans avoir pu s’entretenir avec
un avocat et être assisté par un avocat.
Ces modes de preuves sont soumis à un autre principe qui est le corolaire du principe de la liberté de la preuve : le
principe de la légalité de la preuve.
On retrouve la même évolution à propos de la géo localisation. Le fait de pouvoir suivre en temps réel un GPS de
voiture ou un téléphone portable. Dans un premier temps, la géo localisation était utilisé sans encadrement
particuliers (pas de textes, mais on partait du principe que quand ce n’est pas interdit, c’est pratique) le 22 octobre
2013, la chambre criminelle est venu encadrer les géo localisation grâce à un arret de 2010 Uzin contre Allemagne.
La CEDH avait dit que la géo localisation portait atteinte à la l’intimité de la vie privée, que les autorités peuvent
porter atteintes, des lors que ces mesures ne sont pas correctement encadrés, or dans les arrêts de 2013, la chambre
crimi se fonde sur l’article 81 du CPP pour déclarer la géo localisation possible (pouvoir du juge… pas possible en
enquête) à la suite de ces deux arrêt, le ministre a fait passer une circulaire pour arrêter toutes les géo localisation
avec une loi de 2014 qui encadre la géo localisation.
Donc géo localisation possible en instruction des lors que l’infraction est suffisamment grave comme pour les
écoutes téléphoniques 3 ans d’emprisonnement ça suffit, mais elle autorise malgré tout la géolocalisation en
enquête, exceptionnellement sous la direction du procureur de la république. Ça ne peut pas durer plus de 15 jours
et il est même possible en cas d’urgence que l’OPJ de sa propre initiative met en place une geo localisation dans ce
cas, il a 24h pour saisir. Ils ont repris, mais pas complètement la décision de la cour, mais récemment la CJUE 2 mars
2021 est venu préciser qu’elle doit être encadré par une autorité qui n’est pas partie à la procédure. A la suite de ça,
la chambre crimi a été saisie d’une QPC au motif qu’en enquête, c’était encadré par le procureur qui est partie
principal au procès pénale, or c’est exactement ce que la CJUE dénonce dans l’arrêt. Donc la chambre a saisi le
conseil constitutionnel et il a déclaré que le procureur avait toutes les compétences en tant qu’autorité judiciaire
pour encadrer la géo localisation (ce qui est faux par principe – il ne peut pas être à la fois juge et partie et il n’est
pas indépendant du pouvoir exécutif).
Comme pour les écoutes téléphoniques 4 mois renouvelable indéfiniment. Si on est en enquête de plus de 15 jours
et on veut maintenir, il faut faire appel au JLD.
o Les provocations policières
Tout est partie depuis une affaire de gendarme qui avait infiltré une organisation de stup et ils se sont retrouvés à
faire du trafic eux même. Le législateur est venu encadrer ce procédé. En résumé, ce qui est autorisé sont les
provocations à la preuve, mais pas les provocations a l’infraction. Cad ne sont valable que les infractions qui
permettent de découvrir une infraction qui quoi qu’il arrive ce serait commise.
o La preuve illicite
Est autorisé des lors qu’elle émane des parties privées. Exemple, on est victime d’une infraction, et avant de voir la
police on cherche la preuve et on commet nous aussi une infraction. La Cour de cassation est intervenue dans un
arrêt de principe de 1992, il s’agissait d’un magasin qui avait constaté que sur certaines caisse une diminution
importante d’argent. Et pour prouver ils ont installé un système de vidéosurveillance sans le dire, et ils ont eu les
enregistrements, ils ont apporté à la police. Est-ce que ces vidéos illicite et légale et loyale ? la Cour de cassation a
admis la preuve illicite émanent de la partie civil.
La Cour de cassation considère que le procès doit être équitable dans son ensemble et que des lors que les preuves
sont discutées contradictoirement à l’audience, ces preuves obtenu illicitement sont recevable devant les
juridictions pénales.
(SUJET AVIS) Dernier arrêt 7 janvier 2014 (validé par l’assemblée plénière en 2015) qui pose un vrai problème :
preuve licite mais déloyale, pour les cours de cassation. Histoire de vol de voiture et on savait que c’était eux. En
GAV on leur dit ne communiqué pas et on met un dispositif d’enregistrement. On entend qu’ils se mettent d’accord
sur une version. La chambre criminelle est venue dire qu’il y avait un stratagème de mettre les deux personnes dans
une cellule contigu et de le mettre sur écoute dans l’élément de preuve alors que la GAV était légale. La preuve a
donc été rejette. La Cour de cassation confirme l’autonomie du principe de loyauté par rapport au principe de
légalité.
On est censé avoir mis en place du contradictoire dans cette procédure en permettant à une pers qui a fait l’objet
d’une audition de demander au proc 1 an après l’accomplissement du premier acte à consulter le dossier de la
procédure afin de formuler des observations.
2. Les perquisitions et saisies
Notion de propriété et de vie privé remise en cause par les perquisitions. Régime va donc changer en fonction de
l’enquête.
- En cas d’enquête de flagrance parce qu’il existe des indices et qu’il s’agit d’agir rapidement on peut se passer
du consentement de la personne chez laquelle a lieu la perquisition.
- En cas d’EP le consentement de la personne sera nécessaire il doit être donné par écrit.
Perquisition = la recherche dans un lieu clos d’indice de preuve de pièces à conviction. Perquisition peut être
réalisé en tout lieu où peut se trouver des preuves des indices utiles à une manifestation.
En janvier dernier la Ch. Crim est venue préciser que l’utilisation des données du tel à une perquisition ??? Pour prévenir, les
abus ces actes de police sont entourés de garanties.
Pour le temps : En principe il ne peut y avoir de perquisition de nuit. Une perquisition ne peut en principe que
démarrer en 6h et 21h.
Exception : En matière de terrorisme, criminalité organisé, possible dans les boites et bar de nuit => possible de
perquisitionner la nuit.
Conditions :
- La perquisition doit avoir lieu en présence de la pers de laquelle la perquisition est organiser. Si la pers n’est
pas là pour plusieurs raisons, il faudra s’entourer de 2 témoins sauf si la personne a pu nommer un
représentant.
- Pas de consentement en enquête de flagrance, en EP consentement obligatoire sauf en matière de
terrorisme, de trafic de stupéfiant et de criminalité organisé.
- Accord donné par écrit, la police a un imprimé
Mesures prises pour préserver le secret pro et les droits de la défense dans certains cas il faut la présence d’un
magistrat => qd la perquisition a lieu au cabinet d’un avocat, d’un médecin, d’un notaire ou d’un huissier, la présence
d’un magistrat s’impose. On prévient le conseil de l’ordre et il faut un représentant du conseil. Si perquisition a lieu
dans les locaux d’une juridiction ou chez une pers qui exerce un contrôle juridictionnel pour éviter qu’il ne soit porter
atteinte à l’indépendance de la justice il faut là aussi la présence d’un magistrat pour éviter que ne soit porter
atteinte le secret du délibéré.
Entreprise particulière pour la presse. On cherche à éviter que ne soit porter atteinte à la liberté d’expression, il faut
alors un magistrat et surtout on laisse une copie des docs saisies dans l’entreprise de presse.
On se demande au moment de la perquisition quel est le domicile protégé, on ne retient pas le domicile civil. En JP le
domicile s’entend non seulement du lieu de principal établissement mais aussi le lieu où qu’elle y habite ou non une
pers a le droit de se dire chez elle quel que soit le titre ju de son occupation et qq soit l’affectation des lieux. Ex : ch.
d’hôtel, un garage, un bureau. Or si le local n’est plus habitable on est plus dans la notion de domicile. On a exclut un
véhicule automobile.
Lorsque la perquisition ne donne pas lieu à une procédure d’instruction ou de poursuites, il n’y a priori pas de
possibilité de demander la nullité de la perquisition. Art 802-2 CPP - On a alors mis en place un mécanisme qui
permet de saisir le JLD pour demander éventuellement l’annulation de la perquisition surtout si ça sert à condamner
quelqu’un d’autre.
D’ordinaire une perquisition est suivie d’une saisie. La saisie est opérée uniquement par l’OPJ qui a le droit de saisir
tout ce qui peut servir à la manifestation de la vérité. Il peut aussi saisir les armes qui a servi ou qui pourrait servir à
commettre un crime.
Ces pièces, doc, objet sont inventorié et placés sous scellé pour préserver l’intégrité des preuves.
Les documents saisis chez un avocat font l'objet de dispositions afin de préserver les droits de la défense du client. La
JP déclare insaisissables les correspondances entre l’avocat et son client ainsi que tout autre doc intéressant les
droits de la défense sauf si le doc prouve l’implication de l’avocat dans une infraction.
Pour les docs classiques se sont les pouvoirs du juge qui l’emportent et pour les docs relatif au droit de la défenses
on fait prévaloir les droits de la défense.
Dans le but de protéger efficacement les droits de la défense la loi prévoit que le bâtonnier peut s’opposer à la saisie
d’un doc. Qd il y a un différend sur la nature d’un doc, le doc est placé sous scellé, le scellé est transmis au JLD qui va
alors statuer sur la contestation dans un délai très court (3j) la décision prise sera une ordonnance in susceptible de
recours.
Si le juge dit que le doc touche le droit de la défense le dc est rendu à l’avocat et toute mention du doc et même de
la contestation du doc doit disparaître du dossier.
C- La garde à vue
Elle est l'acte le plus dangereux que peut réaliser un OPJ pour l’enquête de flagrance ou enquête préliminaire. Le
régime est le même pour les 2 enquêtes :
Auj la GAV est très strictement encadrée mais toujours très critiqué. L’évolution du droit de la GAV résulte dans un
premier temps d’une décision du 30/07/2010 du CC à l’occasion d’une QPC où il a déclaré inconstitutionnel certaine
règle de la GAV.
Auj malgré l’encadrement la GAV s’est banalisé elle est pour le police la phase principal de constitution du dossier =>
av la réforme de 2011 les règles n’étaient pas du tout protectrice des règles individuelles. C cass a considéré en
octobre 2010 que la GAV n’était plus conforme à l’art 6 de la CEDH. A la suite de cela l’ass. Plén. Le 15 avril 2011 a
insisté sur la nécessité d’un droit effectif et concret du gardé à vue de bénéficier d’un avocat. En respectant le délai
butoir posé par le CC le législateur a réformé la GAV.
A terme on devrait considérer qu’il n’est même pas conventionnel.
Une loi du 14 avril 2011 a réformé la garde à vue de droit commun et réécrit certaines règles dérogatoires : ce
nouveau dispositif a été validé par le CC en QPC 18 nov 2011, mais ce dispositif a très vite été jugé décevant.
1. Les personnes concernées par la garde à vu
Aux art 62-2 et suivant du CPP qu’on retrouve les personnes qui peuvent être misent en GAV. Il y a egalement des
règles particulières pour les majeurs protégés et les mineurs.
Règles sont identiques qq soit l’enquête. Désormais seule la pers à l’encontre de laquelle il existe une ou plusieurs
raisons plausible de soupçonner qu’elle a commis ou tenté de commettre une infraction puni d’un emprisonnement
peut être placé en GAV.
Mais il faut que la GAV soit l’unique moyen de parvenir à l’un des 6 objectifs fixés par la loi dans l’art 62 on a une
liste d’objectif par ex :
- Permettre l’exécution des investigations impliquant la présence ou la participation de la personne
- Garantir la représentation de la personne devant le proc de la Rép afin que ce magistrat puisse apprécier la
suite à donner à l’enquête.
- Empêcher que la personne ne modifie les preuves ou les indices matériels.
- Empêcher que la personne ne fasse pression sur les témoins, victimes ainsi que sur leurs proches ou famille.
- Empêcher que la personne ne se concerne avec d’éventuels coauteurs ou complices
- Garantir la mise en œuvre des mesures destinées à faire cesser le crime ou le délit.
2. La durée de la garde a vu
Cette durée est strictement encadrée et définit par les textes puisque l’on est en présence d’une mesure qui
permet de priver de liberté d’aller et de venir qqun.
L’encadrement est le suivant : par principe elle ne peut pas durer plus de 24h
Exception : elle peut être prolongé de 24h supplémentaire par décision motivé et écrite du proc de la république (le
texte dis que c’est exceptionnel mais en réalité ça ne l’ai pas)
Cette prolongation n’est possible que si la personne est soupçonnée d’avoir commis une infraction punie d’au moins
1 an d’emprisonnement donc quasiment toutes les infractions. L’autorisation du procureur peut être subordonné à
la présentation de la personne devant lui et pour certaines infractions il peut il y avoir deux prolongations
supplémentaire de 24h qui seront selon les circonstances (selon le stade ou on sera dans la procédure) autorisé soit
par le JLD soit par le juge d’instruction.
Aujourd’hui vous pouvez aller jusqu’a 4 jours de GAV en matière de criminalité organisé voir même 6 jours
lorsqu’une action terroriste est imminente.
Lorsque plusieurs GAV se succède pour une même affaire, la durée total de la GAV ne peut excéder en principe 48h.
(solution jurisprudentiel qui a été légalisé avec la loi de 2011) = qqun qui soit placé en GAV plusieurs fois pour la
même infractions.
Pour mieux maitriser la durée de la GAV, il est ajd expressément précisé l’heure de début de la GAV qui sera selon les
hypothèses l’heure à partir de laquelle la personne a été privé de liberté ou au début de son audition.
3. Les garanties qui encadrent la GAV (2 garanties)
Des garanties existaient avant la loi de 2011 mais on les a développées pour assurer le plus possible les droits de la
défense. Puisque nous avons été condamnés pour les faits que les droits de la défense n’était respecté pendant la
GAV.
a. L’information du procureur de la république
Le procureur de la R doit être informé par l’OPJ du placement en GAV du suspect ainsi que de sa justification, des le
début de la mesure. L’objectif est de lui permettre de contrôler la régularité de la mesure et également de lui
permettre d’ordonner la prolongation. Le problème majeur de la GAV tient au fait qu’elle est contrôlée par un
magistrats qui est belle est bien l’autorité compétente pour le conseil constit, mais qui n’a pas la faveur de la CEDH
parce qu’elle rappelle qu’il est ni indépendant, ni impartial (car le proc est la partie principale dans le procès pénal).
b. La notification des droits
Cette règle exige que la police judiciaire notifie immédiatement un certains nombres de droits à la personne placé
en GAV dans une langue qu’elle comprend après lui avoir précisé la qualification, la date, et le lieux présumé de
l’infraction qui justifie la mesure ainsi que la durée potentiel de la GAV.
C’est cette notification des droits qui faut toujours l’objet d’un contentieux important en cas de retard. En effet on se
demande si réellement la notification doit avoir lieux, des le début de la mesure. Par exemple, il a été admis qu’en
cas de perquisitions et de placement en GAV pendant la perquisitions, la notification des droits doit avoir lieux des ce
moment-là.
Néanmoins il est admis que des circonstances insurmontable puisse justifier le report de la notification des droits
(recourir à un interprète) (un commissariat inondé ou on ne peut pas faire ce que l’on a à faire et avisé le proc et
notifier les droits) l’hypothèse la plus connue en matière de police est l’hypothèse d’état d’ébriété (exemple
notification 8heures après en attendant que le monsieur dégrise).
Il y a des droits de la personne qui est prévu dans un délais de 3h exemple faire appeler une personne.
Depuis 2014 lors de la notification la GAV, doit être remis à la personne un document claire accessible contenant
tous les droits dont elle bénéficie au cours de la procédure. Pour la clarté a l’accessibilité ce n’est pas ouf, car le texte
est une procédure européenne donc il encadre toutes les procédures, et donc sa permet à la personne de connaitre
les droits et de s’en servir.
c. Le contenu des droits
Tout d’abord la personne gardé a vu peut faire prévenir un proche ou son employeur par téléphone. C’est une
obligation de moyen, pas de résultat.
La personne placé en GAV peut ensuite demander un examen médical réalisé par un médecin désigné par le proc ou
l’OPJ. Cet examen peut être demandé par un membre de la famille. (Le texte est issu à une affaire issue des années 90, un
femme est arrêté pour vol a l’étalage, le mari est venu donner la Ventoline et la police a refusé elle est morte). La demande de
visite médicale, peut être renouvelé à chaque prolongation de GAV. Le médecin pourra dire si la personne est en
état de subir la GAV. La chambre criminelle a dit que maintenir qqun contre l’avis médical est une cause de nullité
directe de toutes la GAV, même les aveux ect (arret de principe 2009).
On doit notifier à la personne sont droit au silence. Ajd enfin expressément prévu dans la loi il n’est pas possible de
fonder une condamnation sur des aveux obtenu alors que ce droit n’aurait pas été expressément notifier. Ce droit
fait partie de ce que l’on appelle les droits de défense au cours de l’enquête il est complété par le droit d’être assisté
par un avocat.
Bien évidemment la notification du droit d’être assisté par un avocat doit être notifié immédiatement, mais pas
automatique. Il faut que gardé a vu demande l’avocat. Si la personne le demande l’OPJ doit en principe attendre
l’arrivé de l’avocat. En tout état de cause en principe on doit attendre pour la première audition jusqu’a 2 heures.
L’OPJ peut commencer l’audition si l’avocat n’est pas arrivé.
L’avocat doit être prévenu par l’OPJ, obligation de moyen pas de résultat. 9 fois sur 10 l’OPJ prévient le Barreau, qui
met en place des gardes.
L’avocat une fois arrivé en GAV doit pouvoir s’entretenir 30 minutes en total confidentialité avec le gardé a vu et il a
un très vague accès au dossier = la loi prévoit expressément quels sont les pièces de l’enquête qui peuvent être
montré à l’avocat. Donc en dehors de cette liste limitative, il n’a pas en réalité accès a la totalité du dossier. (Encore
une fois la GAV est pas conforme aux règles européenne).
L’avocat peut être présent pour les auditions, juste pour prendre des notes. L’intervention de l’avocat … / les
nécessités de l’enquête permettent au proc de passer outre le délais de 2h et d’autoriser une audition immédiate.
On autorise le report jusqu’a 12h. Il est de plus en plus fréquent que des lois spécial permettent le report de
l’intervention de l’avocat, c’est le cas en matière de terrorisme, criminalités organisé, ce qui n’était qu’une exception
auparavant.
4. La sanction des irrégularités de la GAV
Que ce passe-t-il si toutes ces règles ne sont pas respectées ?
Mis à part une courte période de février à juillet 1993 ou le législateur avait organisé les nullités textuel de la
procédure (avec une liste), le paradoxe qui existe est que l’on multiplie les garanties qui entoure la GAV sans prévoir
les conséquences des irrégularités entourant la GAV.
Faute de nullité textuel, on a recours à la théorie des nullités substantielle de l’article 171 du code. Des lors la GAV
sera déclaré irrégulière si elle porte atteinte aux intérêt du gardé a vu ou si la recherche et l’établissement de la
vérité s’en sont trouvé fondamentalement vicié. – théorie selon laquelle il faut prouver un préjudice. Donc on pas de
liste de la loi, mais de la jurisprudence.
La jp décide que les irrégularités dans la mise en œuvre de la GAV peuvent « porter nécessairement atteintes à
l’intérêt de la personne concerné et par la posé un présomption de grief quant tel ou tel règle n’a pas été respecté ».
Exemple on maintient qqun en GAV alors qu’un médecin a dit qu’il ne peut pas ça porte atteinte / on ne respecte pas les délais
ça porte atteinte
Lorsque la GAV en elle même est déclaré vicié. On va appliquer ce que l’on appelle la théorie des actes subséquent,
cad que tous les actes postérieur a la GAV vont être examiné pour voir en quoi ils sont la conséquences des aveux en
GAV et donc le juge appréciera au cas par cas, les actes qui doivent être annulé.
Si la GAV est nulle parce que l’on n’a pas respecté un truc mineur, ça n’entrainera pas la procédure antérieur. Alors
que la solution de janvier à juillet 93 est d’imposer au OPJ et magistrat une rigueur.
Avec la loi de 2017, les hypothèses de contrôle d’identité, requis par le procureur au fin de recherche et de poursuite
ont été augmenté car plus facile, accompagné de fouille de véhicule.
Une loi de 2019 vise à garantir le maintient de l’ordre public lors de manifestation cette disposition a été validé par le
conseil constitutionnel. Hypothèse ou le contrôle est autorisé par le proc
Enfin, pour lutter contre le travail clandestin, le législateur a créé un nouveaux contrôle judiciaire, lié a l’immigration
article 78-2-1. Sur réquisition écrite du proc les OPJ peuvent entrer dans des locaux a usage professionnel dans leur
annexes et dépendance à l’exception des domiciles, pour vérifier notamment les registres du personnel et l’identité
des personnes employés. Si l’on trouve autre chose ça n’entrainera pas la nullité.
B- Les relevés d’identités
Ce relevé d’identité a été introduit en 99 et il est plus de la compétence des OPJ, mais des agents de police judiciaire
adjoint. Le relevé d’identité est possible que pour dresser des procès-verbaux pour contravention à l’arrêté de police
du maire et des contraventions au code de la route que ces agents sont habilités à constater par des dispositions
express. En aucun cas, ils ne peuvent procéder à un contrôle d’identité ni à une vérification d’identité. Si le
contrevenants refuse ou ne peut pas justifier de son identité, l’agent peut simplement rendre compte de la situation
à un OPJ territorialement compétent.
C- Les vérifications d’identités
La vérification d’identité est une procédure très spécial introduite en 86 et qui intervient lorsque le contrôle a
échoué au sens ou la personne contrôlé n’a pas pu justifier de son identité ou n’a pas voulu justifier de son identité.
Article 78-3 dans cette hypothèse « l’intéressé peut être conduit dans un locale de police pour qu’il soit procéder à
une rechercher d’identité ».
La personne doit être présenté immédiatement a un OPJ elle peut demander a ce que le proc soit immédiatement
informé. L’OPJ doit mettre immédiatement la personne en mesure de justifier l’identité exemple appeler qqun. On a
le droit de faire prévenir toutes personnes de son choix. La « rétention » (terme utilisé pour cette période) ne peut
durer que le temps nécessaire a l’établissement d’identité en tout état de cause, sa ne peut pas durer plus de 4h a
compté du contrôle d’identité. Il a été précisé que si la vérification d’identité n’a pas de suite judiciaire, tout doit être
détruit dans les 6 mois en tout état de cause, il ne peut il y avoir de mise en mémoire du fichier des informations
recueillies de cette vérification d’identité.
Ces contrôles d’identité et vérification, donne souvent lieux a des procédures de poursuites, pour circulation sans
titre de séjours, car c’est ce que l’on cherche.
Toutes ces règles sont prévues sous peine de nullité textuel. Si on dépasse les 4h, nullité de la procédure. Ces
contrôle sont là pour donner au proc de quoi poursuivre.
- La loi de 2019 a créé une autre procédure accélérée : la procédure de comparution a délais différée
Hypothèses ou les charges sont apparemment suffisante contre la personne, mais il manque un élément ou deux
pour dire que le dossier est bouclé : l’affaire n’est pas en état d’être jugé. Dans cette hypothèses le proc peut
poursuivre devant le tribunal correctionnel dans un délais maximum de 2 mois. Et il est possible de demander au JLD
de placer la personne en détention.
Puisqu’on estime que le dossier n’est pas complet, le prévenu est son avocat, peut demander l’établissement de tout
actes qu’ils estiment à la manifestation de la vérité. C’est une comparution immédiate a deux mois.
- Créée par une loi de 2002 : procédure simplifié en matière correctionnel : ordonnance pénale motivée
Lorsque les faits sont simple établis, qu’on a réunis des éléments sur la personnalité du délinquant, et que les faits
sont peu graves, le président du tribunal saisie pourra statuer sans débat préalable par une ordonnance pénale
motivée. Cad que l’on n’a pas de débat et que le contradictoire n’est pas respectée. Puisque ce n’est pas respecté,
cette ordonnance est notifiée au prévenu qui pourra faire opposition (pas appel) de la décision qui permet de
revenir a une procédure classique, donc une procédure contradictoire et public devant le tribunal.
Le champ d’application de l’ordonnance pénale, a été élargis au délits d’injure et de diffamation portée par la loi de
1981.
On retrouve la même procédure d’ordonnance pénale pour les contraventions permet au proc de communiquer le
dossier au tribunal de police qui va statuer sans débat préalable et à la différence de la matière correctionnel, il n’a
même pas besoin de motiver sa décision.
Si le débat s’avère nécessaire, on renvoie le dossier au parquet pour qu’il utilise la procédure ordinaire.
Le but est vraiment de répondre au contentieux de masse.
Par ce qu’on est en présence de procédures accélérée elles ne peuvent pas être utilisé contre les mineurs, en
matière de presse, ou en matière politique et la victime doit être avisé par tous moyens de la date de l’audience,
pour qu’elle puisse y exercer ces droits.
c. La CRPC
La comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
On est très proche de la composition pénale. Elle est directement inspirée du plaidé coupable américains, introduit
par la loi Perben II 9 mars 2004.
C’est une procédure à laquelle le proc peut recourir en principe pour tous les délits mais son expressément exclus, ce
qui sont punis de plus de 5 ans d’emprisonnement + les délits de presse + les homicides involontaire + les délits
politiques
Ça ne peut concerner qu’une personne majeures qui reconnait les faits, à qui l’on va proposer une ou plusieurs
peines encoure, dont les taux sont nécessairement inférieurs à celui prévu par le texte incriminant. Cette
proposition est nécessairement faite en présence de l’avocat (le prévenu ne peut pas renoncer à la présence de
l’avocat). La victime doit être avertie pour qu’elle puisse se constituer partie civil.
3 branches à l’alternative : réfléchis / accepte / accepte pas
o La personne demande à bénéficier d’un délais de réflexion de 10 jours, au cours duquel elle va être
placé sous contrôle judiciaire, assigné à résidence avec surveillance électronique ou être placé en
détention provisoire (tout est décidé par le JLD
o La personne accepte la peine proposé, des lors le proc va immédiatement saisir le président du
tribunal judicaire d’une requête en homologation. Ce magistrat du siège, va entendre la personne et
son avocat, vérifier la réalisé des faits, vérifier la qualification et donc il peut décider le jour même
d’homologuer les peines, par une ordonnances motivée. A cette audience, la présence du parquet
n’est pas obligatoire. Cette ordonnance d’homologation a les effets d’un jugement et elle est
susceptible d’appel.
o Si la personne n’accepte pas les peines, ou si le président du tribunal homologue pas, il restera au
proc de saisir soit le juge d’instruction, soit le tribunal correctionnel.
Ajd le législateur a prévu des passerelles entre ces diverses procédures, car il existait un principe d’unicité de la
procédure et jusqu’à la loi récente, on ne pouvait pas mettre de procédure en parallèle, ce qui faisait perdre du
temps. Donc le proc peut simultanément mettre en œuvre une CRPC et une convocation valant citation.
Une fois que l’action publique est valablement engagée c’est toujours au MP d’exercer cette action.
2. Les modalités d’exercice de l’action publique
Quelques soit la personne qui a initié l’action, c’est un principe au proc que revient d’exercer l’action. Parce qu’elle
est menée au nom de l’intérêt générale, cette action ne lui appartient pas. Elle est indisponible. Cette indisponibilité
à plusieurs conséquences.
- Le MP ne peut pas se désister. Lorsqu’il a exercé son droit, il ne peut pas dessaisir une juridiction.
- Il ne peut pas transiger avec le délinquant
- Il ne peut pas acquiescer (dire dès le départ qu’il renonce a exercer les voies de recours)
L’exercice de l’action publique, lui confère de nombreux droit : il administre les preuves, pendant la phase policière,
il formule ces réquisitions, c’est à dire qu’il va formuler ces prétentions aussi bien lors de l’instruction qu’à
l’audience, en pratique le parquet intervient à tout moment de la procédure, notamment au moment fort de cette
procédure, comme le débat contradictoire pour un placement en détention provisoire, ou l’exercice des voies de
recours. Il est donc belle et bien la partie principal au procès pénale.
Mais à côté de lui, la victime peut être partie au procès.
Les conditions de la recevabilité de cette voie sont que la victime doit expressément déclarer se constituer partie civil
et réclamer des doms et int même 1 euro, sur le fondement de ces précis. Il faut juste donner les éléments qui
entoure l’infraction (pas besoin de preuves ect) pour permettre au juge de savoir s’il va pouvoir enquêter ou pas.
Pour les personnes qui ne bénéficie pas de l’aide juridictionnel, le juge d’instruction va fixer une consignation (de
somme d’argent) à déposer au greffe. A partir de là, la plainte avec CDPC est recevable, et elle va aprioris, déclenché
les deux actions et la victime devient partie au procès.
2. L’intervention de la partie civil
Hypothèse ou l’action a déjà été mise en mouvement par le parquet. La victime va pouvoir simplement se
constituer partie civil, ne se joignant à l’action du parquet. Ici les règles applicable ne sont pas très contraignante, la
victime peut intervenir à tout moment du procès pénal, c’est à dire aussi bien devant les juridictions d’instruction
que de jugement. Attention, l’intervention n’est pas possible en appel. Il est aujourd’hui possible de se constituer
partie civil, simplement au cours de l’enquête ; devant l’OPJ, mais encore faut-il un accord expresse, devant le
parquet.
La partie civil, le fait par simple déclaration au greffe de la juridiction d’instruction ou de la juridiction de jugement,
par une lettre recommandé. Elle doit intervenir au moins 24h avant l’audience. Même pendant l’audience, elle peut
intervenir mais doit etre faite impérativement avant que le MP prenne ces réquisitions sur le fond.
Tout est fait pour aider la victime à se joindre au parquet pour recevoir des dom et ints. Une fois toutes les actions
engagé, Il va falloir préparer le procès.
La personne mis en examen : est celle contre laquelle il existe des indices graves ou concordant de participation au
fait dont est saisie le juge. Cette personne ne peut etre entendu que dans le cadre d’interrogatoire strictement
encadrés pour lesquelles l’assistance de l’avocat est obligatoire, sauf renonciation expresse de l’intéressé. En effet,
les conseils (avocat) sont convoqués au moins 5 jours avant l’interrogatoire et le dossier de l’instruction est mis a
leur disposition au moins 4 jours avant l’interrogatoire de première comparution et a tout moment au cours de
l’information sous réserve du bon fonctionnement des cabinet d’instruction. Pour le premier interrogatoire, on doit
laisser a l’avocat l’accès au dossier pendant 4 jours. Cette règle était prévue pour tous les interrogatoires. Pour
faciliter les choses, maintenant il y a cette règle de 4 jours, mais ils peuvent le consulter tous le temps au prêt du
greffe (c’est une copie, pour permettre le JI d’avoir le dossier tout le temps).
Le proc pourra assister à cette interrogatoire et avec l’accord du juge, il peut poser des questions tout comme
l’avocat de la défense. Dans le but de protéger les différentes personnes mise en cause dans la procédure, un statut
spécial a été créé puis préciser et élargis, le statut de témoins assisté. Il va s’appliquer obligatoirement a toute
personne nommément désigné par le réquisitoire introductif ou un réquisitoire supplétif, il s’appliquera également
obligatoirement quand la demande est faite par la personne nommément visé par la plainte ou mise en cause par la
victime.
Enfin, le juge pourra décider d’utiliser ce statut pour toutes personnes mise en cause pas un témoins ou encore pour
celle contre laquelle il existe des indices rendant vraisemblable sa participation au fait. Ce témoins assisté, reste un
tier a la procédure, même s’il bénéfice déjà de droit et de garanties proche a ce qui est accordé au mis en examen.
Exemple : le droit a l’assistance d’un avocat et accès au dossier. Comme le mis en examen, il ne prête pas serment,
et peu invoquer des nullités de la procédures, ce qui n’est pas très logique par rapport a sa qualité de tier de la
procédure. Le témoins assisté ne peut pas faire l’objet de mesure de contrainte.
Quels sont les pouvoirs de contrainte offert au JI ?
B- Les pouvoirs d’instructions (contrainte)
Ces pouvoirs de contraintes s’expriment à travers des mandats que le juge peut délivrer et de la mise en examen
qui peut etre assortie des mesures de contrôle.
1. Les mandats
Les mandats se sont des écrits daté et signé du magistrat qui les délivres. Ils sont principalement l’œuvre du JI. Mais
on va voir que certains peuvent etre pris par le proc, d’autres sont nécessairement pris par le JLD. Ces mandats ne
sont pas des actes d’investigations, ils sont de nature juridictionnelle toute fois, on ne peut pas faire appel d’un
mandat. On peut simplement exercer un recours en nullité sur la forme.
La finalité des mandats consiste soit à interroger l’intéresser, soit à l’incarcéré. Ajd la délivrance des mandats ne
provoque plus la mise en examen immédiate de la personne concerné, ils sont des modes de diffusion différentes et
certains de ces mandats peuvent etre accomplie avec l’aide des forces de l’ordre.
5 mandats : recherche / comparution / d’amener / d’arrêt et de depot
- Recherche
L’ordre donné a la force publique par le JI ou le proc de la R (récent) de rechercher la personne contre laquelle il
existe une ou plusieurs raison plausible qu’elle a commis une infraction ou une tentative d’infraction et de la placer
en GAV. Se placement fait que l’acte doit comporter la qualification juridique applicable.
Règles communes : Les 4 autres mandats, ne peuvent etre utilisé que lorsqu’il existe des indices graves ou
concordant contre une personne ou qu’elle a le statut de témoins assisté. Ces mandats ne mènent pas à la GAV ils
permettent de déférer la personne devant le juge au fin d’interrogatoire.
- Comparution
Mettre la personne en demeure de se présenter librement devant le JI afin d’etre immédiatement interrogés. C’est
une convocation solennelle devant le juge.
- Amené
Il est l’ordre donné par le juge a la force publique de conduire immédiatement la personne a l’encontre de laquelle il
est décerné devant lui. Ce mandat est coercitif, puisqu’il permet d’arrêter une personne donc les faits doivent etre
pénalement qualifié. Si pour une raison quelconque la personne ne peut pas etre immédiatement interrogé, elle va
pouvoir etre retenu par la police, on parle pas de GAV, mais de rétention. Dans tous les cas, la personne devra etre
conduite, devant un juge. Elle doit etre conduit devant un magistrat au bout de 24h maximum a défaut de quoi elle
doit etre remise en liberté.
- Arrêt
Le mandat d’arrêt est l’ordre donné a la force publique de rechercher la personne à l’encontre de laquelle il est
décerné et de la conduire devant lui après l’accord éventuellement conduite à la maison d’arrêt ou elle sera
détenue.
Ce mandat est délivré contre les personnes en fuite, ou les personnes qui résident hors du territoire de la R, et cette
personne doit encourir au moins une peine d’emprisonnement. La personne est conduite immédiatement et
présenté dans les 24h à un juge.
- Dépôt
Le mandat de dépôt est l’ordre donné par le JLD au chef d’établissement pénitentiaire de recevoir et de détenir la
personne mise en examen. Ce mandat ne peut etre décerné que par une personne mis en examen, qui fait l’objet
d’une ordonnance de mise en détention provisoire. Ce mandat doit donc nécéssairement indiqué la nature des faits
reproché à la personne ainsi que leur qualification juridique. Tout mandat qui ne respecterait pas l’une de ces règles,
serait nulle.
2. La mise en examen
La mise en examen qui avant s’appelait inculpation est une étape décisive, elle a deux implication importantes,
d’abord le JI impute officiellement des charges à la personne concerné à raison d’indice, laissant présumer qu’elle a
participé à l’infraction pour laquelle il est saisie. Mais cet aspect négatif est contre balancer par l’octroie de tous les
droits de la défense dont l’accès au dossier. Aujourd’hui le code encadre strictement le moment de la mise en
examen, ces procédés et accorde des garanties a la personne qui devient ainsi partie à la procédure.
Le moment de la mise en examen est toujours difficile à cerner. En effet, il faut éviter que la décision du juge
n’intervienne trop tard. En effet l’inculpation tardive consistait pour le juge à entendre comme témoins la personne
qu’il soupçonnait fortement et a ne l’inculper que quand elle avait suffisamment parlé. Cette technique permettait
au juge de retarder l’octroie des droits de la défense.
L’un des apports décisif de la loi du 23 aout 1993 consiste d’une part a lier la mise en examen a l’existence d’indice
laissant présumer la participation au fait et d’autres part, a interdire l’audition en tant que témoins de la personne a
l’encontre de laquelle Il existe des indices graves et concordant (article 105) de participation au faits. La nullité est
encourue des lors que la violation de ces règles portent atteintes a la personne concerné.
Il n’en demeure pas moins que le JI apprécie seule l’existence de ces indices d’autant que la chambre criminelle
admet que la mise en examen d’une personne puisse intervenir après que le juge s’est éclairé sur sa participation au
fait grâce par exemple a son audition en qualité de témoins. Le procédés de mise en examen ont été réduit en 2000,
elle peu plus résulter de l’envoie d’une lettre recommandé, ajd le JI ne peut procéder à une mise en examen
qu’après avoir entendu la personne. Il procédera donc soit après l’interrogatoire de première comparution, soit au
cours de l’instruction après l’avoir entendu comme témoin assisté.
L'interrogatoire de première comparution est soumis à des règles spécifiques, cad que le juge va d’abord constater
l’identité de la personne. Il informe de ces droits, il lui notifie les charges qui selon lui justifie sa mise en examen.
Partant de là, si l’avocat de la personne est présent l’interrogatoire au fond peu commencer. Si au contraire la
personne n’est pas accompagnée par son avocat, le juge lui indique qu’elle a le droit a l’assistance d’un avocat, a ce
moment la si elle refuse l’assistance du conseil, l’interrogatoire pourra alors commencer. Dans le cas contraire,
l’avocat va alors pouvoir consulter le dossier et s’entretenir librement avec son client. En présence de l’avocat, le
juge va alors demander à la personne son accord pour procéder à son interrogatoire. A la fin de l’interrogatoire, le
juge est libre de choisir entre la mise en examen, ou le statut de témoins assisté.
S’il opte pour la mise en examen, il va informer la personne de ces droits, s’il opte pour le statut de témoins
assisté, la personne n’est toujours pas une partie à la procédure. Toutes les disposition qui entoure l’interrogatoire,
son prévu a peine de nullité de l’acte et de toutes la procédures subséquente. En matière criminelle, tous les
interrogatoires du mis en examen doit faire l’objet d’un enregistrement audiovisuel. Un jour la ch crimi a dit que
l’omission de cette formalité porte attente a la partie concerné, nullité substantielle pour grief, présomption
irréfragable de grief – ch crimi 3 mars 2010.
Si la personne bénéficiait déjà du statut de témoins assisté, les modalités sont plus souples et la ch crimi est venu
préciser récemment qu’il n’était pas nécessaire de renouveler la notification du droit de se taire à l’occasion de la
mise en examen.
Les garanties dont bénéfice la personne mis en examen, se concrétisent par les droits de la défense au sens large,
c’est à dire tout au long de l’information, la personne doit informer de la procédure, c’est la raison pour laquelle
certaines ordonnance du juge, doivent lui etre notifié. Le mis en examen a la possibilité d’etre entendu par le juge
cad qu’il peut demander a etre entendu, on estime que c’est le parallèle au droit de se taire. Il peut solliciter une
demande de date, une expertise par exemple, il peut former des requête en annulation. Mais on peut résumer
comme garantie essentiel, l’accès au dossier et le droit a la mise en cause graduelle. L’accès au dossier a été
profondément remanié en 1996 en effet jusque-là il était de jurisprudence constante de considéré que la délivrance
des copies des pièces du dossier était réservé au avocat pour leur usage exclusif. Pour justifier cette solution, on
disait que l’avocat était tenu au secret. Le droit européen a modifié cela et depuis 96 l’avocat reçoit sous conditions
la faculté de transmettre a son client une reproduction des pièces et des actes de la procédure. Pour éviter la
violation du secret de l’instruction, il est demandé a la partie privée au préalable d’attester par écrit connaitre
l’interdiction de diffuser les copies a des tiers sous peines d’amende. Donc l’avocat qui veut donner des pièces a son
client doit préciser la liste des pièces qu’il veut reproduire et doit donc obtenir une confirmation du magistrat. Le
juge peut s’opposer à cette demande en répondant sous 5 jours par une ordonnance spécialement motivé
susceptible de recours. Ultérieurement, le droit européen nous a imposer l’obligations de donner au partie privée
directement des copies, sans passé par l’avocat, en suivant le même processus : lettre dans la quelle on demande
quels documents on veut, on atteste que on sait que on n’a pas le droit de transmettre a un tier et le juge a 5 jours
pour accepter.
- La notion de mise en cause graduelle de la personne
Déjà perçu dans la loi du 4 janvier 1993, et reformé 7 mois plus tard en juillet aout, mais cette idée a été reprise par
la loi du 15 juin 2000. Les textes prévoient donc expressément que le juge ne pourra procéder à la mise en examen
que s’il estime ne pas pouvoir recourir a la procédure du témoins assisté cad que le législateur ici impose une
mesure destinée a éviter les mise en examens hâtive.
Le passage par le statut de témoins assisté est nécessairement obligatoire dans un cas, celui ou la personne est
nommément visé par un réquisitoire et qu’elle n’est pas mise en examen. Toute fois le législateur réserve la
possibilité pour le juge de mettre d’emblée la personne en examen sans passer par se statut intermédiaires lors qu’il
existe des indices graves ou concordant rendant vraisemblable la participation a l’infraction.
Enfin, si le témoins assisté peut tout au long de la procédure demandé à etre mis en examen pour pouvoir bénéficier
de l’intégralité des droits de la défense, le mis en examen pourra demander au juge de lui octroyer le statut de
témoins assisté. S’il obtient, il sait qu’il va échapper au mesure de contrainte