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CONCLUSION
Dans le premier cas, nous avons noté que l’article 138 de la constitution
énumèrent des moyens que sont : la question orale ou écrite avec ou sans débat non
suivie de vote ; question d’actualité ; l’interpellation ; la commission d’enquête ; et
l’audition par les commissions. Ces moyens, il faut le dire, sont classés en deux grands
groupes suivants la finalité qu’ils poursuivent ; et suivant leur finalité on a pu
distinguer qu’il y a des moyens dit : informatif et des moyens dit : Sanction.
Cette situation s’explique par le fait que l’exercice du pouvoir contrôle par
les parlementaires est dévoyé dans la mesure où les élus congolais au lieu de
surveiller et de critiquer objectivement les actions du gouvernement ou celles du
gestionnaire sous contrôle, ces derniers recours le plus souvent aux interpellations
trompe-œil et aux motions alimentaires ; et au lieu également d’appliquer la sanction
proprement dite au ministre ou gestionnaire fautif dont les faits s’avèrent patents, les
députés se limitent à huer, selon le cas, le ministre, le mandataire ou le gestionnaire.
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Au premier cas, nous avons constaté que le droit tel que formalisé à ce jour
apparaît parfois aux antipodes de la réalité du pouvoir. En effet, Victor DJELO
EPENGE-OSAKO a démontré l’existence d’un gouffre entre les dispositions
constitutionnelles et la réalité politique. Pour le précité, aucun régime politique n’est
absolument identique à celui défini par la Constitution, les textes ne peuvent jamais
correspondre exactement aux situations de fait. Ainsi les limites que connait le
contrôle sont le fait majorité majoritaire et le manque de culture démocratique.