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CONCLUSION

Aux termes de la rédaction de notre travail de fin de cycle, qu’il nous


soit permis de relever les lignes essentielles l’ayant guidées.

La présente recherche, qui traite de l’arrestation arbitraire et de détention


illégale, comporte deux chapitres.

Dans son chapitre premier l’étude cerne les fondements juridiques et


philosophiques de l’arrestation arbitraire et de détention illégale. Il analyse son
régime répressive et en donne les éléments constitutifs comme infraction incriminée
en droit congolais.

Au second chapitre de ce travail, il traite de la mise en œuvre de la


responsabilité des acteurs judiciaires face aux arrestations arbitraires et détentions
illégales.

A ce sujet, l’étude note qu’en dépit du fait que la constitution et les lois de
la République démocratique du Congo proclament le caractère exceptionnel des
arrestations et détentions préventives au profit de la liberté individuelle, il est
fréquemment constaté en pratique que d’une part, les agents et officiers de police
judiciaire ainsi que les officiers du ministère public (magistrats de parquets) recourent
fréquemment aux arrestations souvent non justifiées, dans les buts soit de percevoir de
l’argent, soit de trafiquer leur influence, soit encore de démontrer leur autorité. Par
ailleurs, l’exercice du pouvoir du juge de détention apparait de nos jours comme une
simple formalité tendant à régulariser simplement la détention opérée par le ministère
public. D’autre part, certains particuliers notamment de service de renseignement, sans
qualité d’Officier de la police judiciaire ou du ministère public, procèdent fréquemment
aux arrestations et détentions illégales des personnes, sous l’œil impuissant des autorités
judiciaires compétentes. Face à cet état des choses, l’étude suggère certains remèdes se
rapportant l’établissement de responsabilité des agents publics ayant des fonctions
judicaires pour enquêter et instruire. Mais aussi le renforcement des capacités des
agents de police judiciaire.
BIBLIOGRAPHIE

I. Législation

1. Constitution de la RDC du 18 février 2006 telle que modifiée par la Loi


n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la
Constitution, in JORDC, numéro spécial du 5 février 2011
2. Loi organique n° 13/011-B du 11 avril 2013 portant organisation,
fonctionnement et compétences des juridictions de l’ordre judiciaire
3. Décret du 6 août 1959 portant le Code de procédure pénale.
4. Décret n° 16/025 du 22 juillet 2016, portant Statuts d’un établissement
public dénommé Institut national de formation judiciaire, INAFORJ en
sigle (J.O.RDC., 15 août 2016, n° 16, col. 7).

I. Ouvrages

1. B. BOULOC, Procédure pénale, Dalloz, Paris, 2020


2. LUZOLO BAMBI LESSA ET BAYONA BA MEYA, Manuel de
procédure pénale, Kinshasa, PUC, 2011.
3. EKOFO NYANGI J. Vade-mecum de l’Avocat en matière de Détention
Préventive, Kinshasa, ASF, 2014.
4. RUBBENS A. Droit judiciaire congolais : l’instruction criminelle et la
procédure pénale, PUC, Kin, 2010.
5. TASOKI MANZELE, Procédure pénale congolaise. L’Harmattan, Paris,
2016.
II. Articles de revues
 CHUBAKA KAHIRO C. « Institut national de formation judiciaire : enjeux
et defis pour le renforcement de l’efficacité de l’appareil judicaire en
République Démocratique du Congo » in : KAS African Law Study Library –
Librairie Africaine d’Etudes Juridiques 7 (2020), pp.270-281.
 NSOLOTSHI MALANGU et ali. « Problématique du droit de recours contre
les arrestations et détentions arbitraires en République Démocratique du
Congo ». Avocats sans frontière (ASF) ; Marchandisation du détenu en
République démocratique du Congo, 2017, p.1. www.asf.be.

 C. MUSHONGA MAYEMBE « Les pouvoirs du Ministère Public face au


respect des droitsde la défense en droit judiciaire congolais » in KAS African
Law Study Library – Librairie Africaine d’Etudes Juridiques 4 (2017), p.
100-122.

 R. MUKULU MAYUMA, « La présentation publique des Kulunas aux


prises avec le principe de présomption d’innocence. Cas des opérations sans
négociation et Kinkokotoyabambuta dans la ville de Kikwit » in KAS
African Law Study Library – Librairie Africaine d’Etudes Juridiques 9
(2022), p. 456-467.

 MBONZILA BITIBA W et MOBATU MONGAMBULA I., « La détention


préventive à l’aune de la pratique judiciaire congolaise. Une exception
corrosive de sa règle » in : Droit et progrès, vol. 2 n° 02/2019, pp. 1-14

 Décret n° 16/025 du 22 juillet 2016, portant Statuts d’un établissement


public dénommé Institut national de formation judiciaire, INAFORJ en sigle
(J.O.RDC., 15 août 2016, n° 16, col. 7).

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