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INTRODUCTION
Dès son accession à l’indépendance, la Côte d’Ivoire s’est donnée un
code de procédure pénale pour réglementer la procédure applicable en
cas de commission d’infractions. Il s’agit de la loi numéro 60-366 du 14
novembre 1960.
Bien que ce code ait été plusieurs fois modifié depuis son adoption, il
restait un texte inadapté à l’évolution de la société.
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Pour une meilleure compréhension de ce nouveau code, il importe de
connaitre les innovations qu’il apporte. Elles sont à la fois de forme et
de fond.
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Ce titre comporte deux chapitres : l’un est relatif à la protection
des mineurs victimes ou témoins et l’autre parle des dispositions
applicables au mineur auquel est imputé une infraction
2. De nouvelles terminologies
Chambre d’instruction
Il s’agit de la nouvelle appellation de la chambre d’accusation,
juridiction d’instruction de second degré.
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opérations de relevés signalétiques ou de photographies
nécessaires à la manifestation de la vérité.
Ces opérations de prélèvements ne peuvent s’effectuer qu’avec
le consentement de l’intéressé. Mention de ce consentement est
porté au procès-verbal ».
Notons qu’en cas de refus de la personne intéressée,
l’autorisation écrite du Procureur de la République est
nécessaire.
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1° Permettre l’exécution des investigations impliquant la
présence ou la participation de la personne ;
2° garantir la présentation de la personne devant le Procureur de
la République afin que ce magistrat puisse apprécier la suite à
donner à l’enquête ;
3°prévenir la modification par la personne des preuves ou indices
matériels ;
4°Eviter que la personne exerce des pressions sur les témoins ou
les victimes ainsi que sur leur famille ou leurs proches ;
5°éviter toute concertation entre la personne avec d’autres
personnes susceptibles d’être des complices ;
6°protéger la personne mise en cause ;
7°garantir la mise en œuvre des mesures destinées à faire cesser
le crime ou le délit.
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Toute restriction à ce droit ne peut résulter que d’une instruction
écrite ou par tout autre moyen laissant trace écrite du Procureur
de la République.
3°)-Le droit d’être examinée par un médecin : (Art 75 du CPP) :
S’il l’estime nécessaire, l’officier de police judiciaire ou le
Procureur de la République peut désigner un médecin qui
examine la personne gardée à vue.
Toutefois, l’examen médical est de droit si la personne gardée à
vue ou un membre de sa famille, le demande.
L’organisation du parquet.
La création d’une section du Parquet, chargée du traitement des
procédures impliquant les mineurs.
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Le renforcement des pouvoirs du Procureur de la République
dans la direction de la Police judiciaire.
4. L ’instruction préparatoire
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5. Les innovations au niveau du jugement des crimes, délits et
contraventions
Le Tribunal correctionnel
Au niveau du Tribunal correctionnel, plusieurs questions seront
examinées :
-les nouveaux modes de saisine du Tribunal correctionnel ;
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l’avertissement à prévenu délivré par le Procureur de la
République.
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L’article 406 du CPP introduit une autre réforme
dans la procédure du flagrant délit.
Si l’affaire n’est pas en état de recevoir jugement dans les 15
jours du mandat de dépôt, le prévenu est immédiatement mis en
liberté d’office. Mais le Tribunal demeure toujours saisi du
dossier. Cette disposition démontre clairement qu’un prévenu en
liberté, peut bien être jugé suivant la procédure de flagrant
délit.
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Une fois qu’un accord est intervenu entre le Procureur de la
République et le prévenu, relativement à la peine à exécuter par ce
dernier, le Président du tribunal ou le juge délégué par lui, est saisi par
une requête en homologation de peines, introduite par le Procureur de
la République.
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Le sort du crime devant le tribunal correctionnel (Article 493
du CPP)
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Les dispositions applicables aux mineurs.
CONCLUSION
Le nouveau Code de procédure pénale est un instrument protecteur
des droits de l’homme à toutes les étapes de la procédure pénale
(l’enquête, la poursuite, l’instruction préparatoire et le jugement).
Il favorise en outre une collaboration rationnelle entre le Procureur
de la République et les Officiers de Police judiciaire. Par ailleurs, il
oblige les Magistrats à juger rapidement les différentes procédures
en raison des délais qu’il impose. Il participe enfin à la
modernisation du système judiciaire à travers les nouvelles
institutions et nouveaux mécanismes qu’il crée.
En somme, le nouveau code de procédure pénale contribue à une
bonne administration de la justice.
La jeunesse ivoirienne est donc invitée à s’approprier cet instrument
juridique afin de jouer efficacement le rôle qui lui revient dans le
processus de la construction du Temple.
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