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AVANT- PROPOS

A la fin de notre cycle de bachelier en criminologie dans le département de la


sécurité intérieure, nous étions soumis de passer un stage de professionnalisation
en fin d’acquérir une formation dans un milieu professionnel parfois différente
des théories ou les enseignements qui nous ont été donnes à l’école.
Je profite de cette occasion pour remercie et adresser mes sentiments de
reconnaissance à l’Etat-major provincial de la police nationale congolaise pour
preuve d’abnégation dont il a fait à ma faveur en acceptant avec satisfaction
mon passage de stage professionnel au sein de la PNC.
Je remercie le commandement de l’escadron de la lutte contre la criminalité et
les stupéfiants, sans jeter l’enfant avec l’eau du bain je remercie vivement mon
encadreur le commandant BIN KAZADI qui n’est cessé de m’apporter son
savoir et ses connaissances professionnel.
En fin j’adresse mes sentiments des reconnaissances par le présent rapport à
toutes les autorités académiques de l’université de Lubumbashi en général et en
particulier d’école de criminologie.
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INTRODUCTION

Conformément au temps (deux mois) bien déterminé qui nous a été donné dans
le but de stage. Je subdivisé ce moment en deux, un moi de stage de
professionnalisation et un mois de stage de recherche.
Le stage de professionnalisation, nous permet à acquérir les savoirs ou les
connaissances dans un milieu professionnel donné.
C’est ainsi que mon stage se déroulé dans la police nationale congolaise,
particulièrement à l’escadron de lutte contre la criminalité et le stupéfiant durant
la période du 04 février 2020 jusqu’à 04 mars 2020.
Ce présent stage m’a permis de dénicher le rôle que la police nationale
congolaise exerce et particulièrement celle de l’escadron de lutte contre le
stupéfiant et la criminalité. Ceci existé depuis la deuxième république sous
l’appellation de la brigade spéciale de recherche et surveillance. B.S.R.S en sigle
Ex B.S.R.S se situe dans la commune de Lubumbashi au croisement des avenues
TABORA et SENDWE. La police nationale congolaise a pour mission
fondamentale de protéger les personnes et leurs biens, mais chaque unité a une
mission ou plusieurs missions spécifiques qui lui a été attribué.
Ce présent rapport comprend trois chapitres :
I. La police nationale congolaise
II. Escadron de lutte contre le stupéfiant et criminalité
III. Présentation de stage
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Chap1 LA POLICE NATIONALE CONGOLAISE

La police nationale congolaise est la police en et en droit sur tout l’ensemble


du territoire national de la république démocratique du Congo. La police
nationale congolaise a été créée le 22 avril 1997 pour remplacer la
gendarmerie nationale et la garde civile.
Section 1
Historique de la police nationale congolaise :
Le décret du 10 mars 1919 pendant la colonisation avait défini les missions de la
force publique comme suit :
 Assurer l’occupation et la défense du territoire
 Maintenir la tranquillité et l’ordre public
 Prévenir les infractions.
Durant cette période la police faisait partir de la force publique avec les
principales missions citées ci-haut. Cette force préservait à tout prix l’ordre
établi par le colonisateur. Le respect aux revendications ou besoins des
indigènes n’étaient pas prisent avec considération.
En 1960, la force publique devient l’ANC (armée nationale congolaise), elle
comportait en son sein des unités de gendarmerie. En dehors de la gendarmerie,
il y avait les polices territoriales qui, au fil temps avaient été fusionnées avec la
gendarmerie pour former la police nationale congolaise par l’ordonnance loi
numéro 72/031 du 31 juillet 1912. Durant la deuxième république, cette police
avait changé la dénomination pour devenir la gendarmerie nationale.
La gendarmerie nationale pendant la deuxième république en dehors de sa
mission principale, celle de la protection des personnes et leurs biens, s’occupait
plus du régime et mettait à coté toutes revendications de la population.
Les arrestations arbitraires faisaient monnaie courante durant son existence sous
l’impulsion du régime en son temps. Peu après, l’ordonnance loi numéro 84/036
du 28 Aout 1984, créa la garde civile.
Durant cette période, chacune de ces deux unités n’avaient pas bien défini sa
mission spécifique c’est ainsi qu’elles évoluaient en tiraillement surtout en
matière judiciaire.
L’avènement de l’alliance des forces démocratique pour la libération du Congo
(AFDL) renouvela l’ancienne appellation de la police et le président L.D Kabila
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voulais que la police travail dans l’idéologie « un poison dans l’eau » c’est-à-
dire la police est considéré comme un poisson et la population comme l’eau,
donc dans l’optique d’être très proche de la population. Ce par le décret-loi
numéro 002/2002 consacra la base légale, la définition et la mission de la PNC.
La police nationale congolaise a pour missions principales celles de protéger la
population, leurs biens, le maintien et rétablissement de l’ordre public.
Section 2
Fonctionnement et missions de la police nationale congolaise
C’est un service public, civil, accessible, à l’écoute de la population et chargé
de :
La sécurité et tranquillité publiques ;
La sécurité des personnes et de leurs biens ;
Maintien et du rétablissement de l’ordre public ; ainsi que la protection
rapprochée de hautes autorités.
La police nationale exerce les fonctions de la Police administrative et les
fonctions de la Police judiciaire.
La police jouit d’une autonomie administrative, technique et financière. La
police est apolitique et au service de la nation congolaise, nul ne peut donc la
détourner à ses fins propres ; exerce son action sur l’ensemble du territoire
national dans le respect de la Constitution, des lois et règlements de la
République ainsi que des droits humains et des libertés fondamentales.
La police est soumise à l’autorité civile locale et placée sous la responsabilité du
Ministre ayant les affaires intérieures dans ses attributions ; peut, le cas échéant
être appelée à participer aux missions internationales de maintien de la paix.
La police participe à la lutte contre la fraude, la contrebande, le braconnage et le
vol des substances précieuses en apportant son concours aux organismes et
services spécialisés et compétents en la matière, dont notamment la DGDA.
Les missions de la Police nationale, ont un caractère à la fois préventif et
répressif, s’exercent dans le cadre de la surveillance du territoire et de la
sécurisation de la population ;
Se subdivisent en missions ordinaires, extraordinaires et spéciales.
Les missions ordinaires s’exercent dans le cadre du service normal de police et
s’opèrent quotidiennement sans qu’il soit besoin d’une réquisition de la part de
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l’autorité. Elles ont pour but de prévenir des troubles à l’ordre public et les
infractions, constater les infractions, d’en rassembler les preuves, d’en
rechercher et d’en identifier les auteurs et de les déférer devant l’autorité
judiciaire compétente.
Les missions extraordinaires sont celles dont l’exécution n’a lieu qu’en vertu des
réquisitions ou de demande de concours.
Les missions spéciales sont celles qui s’exécutent suivant les circonstances, au
titre de suppléance, d’appui ou de concours à d’autres services y compris les
missions diplomatiques et consulaires de la République. Dans le cadre de ces
missions, des membres du personnel de la Police nationale peuvent être détaches
auprès de ces services.
Pour l’accomplissement de leurs missions, les agents de la police nationale
même isolés, sont qualifiés pour intervenir et agir à tout moment. Néanmoins, ils
doivent prouver leur qualité d’agent de police nationale. Aussi, ils peuvent, en
cas d’absolue nécessité, employer la force des armes blanches ou des armes à
feu lorsqu’ils ne peuvent défendre autrement le lieu qu’ils occupent, les
établissements, les postes ou les personnes qui leur sont confiées lorsque les
violences ou voies de fait sont exercées contre eux-mêmes ou contre autrui.
Sont regroupés au sein de la police nationale :
La Police judiciaire des parquets ;
Le Bureau Central National- INTERPOL.
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Chap. 2 ESCADRON DE LUTTE CONTRE LE STUPEFIANT ET


LA CRIMINALITE

Section 1
Historique de l’escadron de lutte contre le stupéfiant et la criminalité :

Le département de lutte contre la criminalité et stupéfiant est l’unité spécialisé


de la police nationale congolaise, le commissariat de la province du haut
Katanga parce que il a une mission spéciale qui est spécifique, Elle a existé
depuis la troisième république sous l’appellation de la brigade spéciale de
recherche de surveillance BSRS en single. Elle situé au croisement d’avenue
SENDWE et l’avenue TABORA dans la commune de Lubumbashi.
Section 2
L’organisation de l’escadron de lutte contre le stupéfiant et la criminalité :

Département de lutte contre la criminalité et stupéfiant comprend toutes les


communes de la ville de Lubumbashi, elle implanté du même bâtiment de l’Etat-
major du service.
Nous avions le secrétariat comme une attribution, ce service de secrétariat
s’occupe de la rédaction des courrières officiel de la tenue des registres de
l’Etat-major, le secrétariat s’occupe des entrées et de sorties de correspondance
divers de la dactylographie et de réception des courrières, lui donne un numéro.
Il dispose également d’un registre de sortie et d’être envoyé dans les unités.
Le bureau est chargé de la gestion du personnel qui est la gestion des ressources
humains et le service s’occupe de l’administration du personnel d’une manière
générale.
Section 3
Fonctionnement de l’escadron lutte contre le stupéfiant et la criminalité :

1. Département lutte contre la criminalité pour commissariat provincial du


haut- Katanga.
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C’est un organe de conception et de planification des missions lui assigné par le


commissariat provincial dans les domaines de la criminalité.
2. Escadron lutte contre la criminalité et stupéfiant.
C’est une unité de la répression de la criminalité sur toutes ses formes, le trafic,
la vente et la consommation de tous les stupéfiant de quelque nature que ce
soit.
Dans le stupéfiant il y a de la drogue a consommé par piqure des veines, il y a
de la drogue qu’on consomme sous forme des boissons ou encore sous forme
de la poudre.
Escadron lutte contre la criminalité et stupéfiant exerce ces missions sous
supervision du commissariat général de la province. Cette unité comme elle
regorge à son sein des officiers de police judiciaires en compétence générale
ceux-ci son habilité à procéder toutes les actes.
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Section 4 Organigramme
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Chap. 3 PRESENTTION DE STAGE

Je passé mon stage de professionnalisation au sein de la police nationale plus


précisément à l’escadron de lutte contre le stupéfiant et la criminalité, ce
bataillon veille sur la criminalité et la lutte des stupéfiants dans toute sa
dimension.
Je passé mon stage de professionnalisation au sein de la police nationale plus
précisément à l’escadron de lutte contre le stupéfiant et la criminalité, ce
bataillon veille sur la criminalité et la lutte des stupéfiants dans toute sa
dimension.
Durant mon parcours de stage professionnel au sien de la police nationale
congolaise plus précisément à l’escadron de lutte contre la criminalité et le
stupéfiant, je assumé la tâche d’un officier de la police judiciaire sous
encadrement de commandant BIN KAZADI.
Il y a deux sorte des OPJ, l’Officier de la police judiciaire en compétence
générale et l’Officier de la police judiciaire en compétence restreinte.
L’officier de la police judiciaire, a pour mission de rechercher les infractions, les
constater, rassembler les preuves et identifier leurs auteurs.
L’officier de la police judiciaire a pour fonctions, de recevoir les plaintes des
victimes, les dénonciations, rassemble les preuves et recherche les auteurs des
infractions par des enquêtes.
L’officier de la police judiciaire peut être engagées d’office ou sur instruction du
parquet.
Tout ce que l’OPJ pose comme acte, il doit le traduire en procès-verbaux pour
mieux éclairer c’est à dire l’OPJ s’exprime en procès-verbaux.
Mon encadreur m’avais instruit comment faire les différents procès-verbaux
Le Procès-verbal est un acte authentique par lequel une autorité judicaire (OPJ
ou magistrat) rapporte ou relate ce qu’il a vu, entendu, constaté ou fait dans une
affaire judicaire dont il a pris connaissance dans l’exercice de ses fonctions et
entrainant une décision judicaire.
Le procès- verbal comprend les parties ci- après :
 La vignette (c’est l’identification de l’unité qui émet le PV).
 Transmis (détermine la date de l’expédition du PV au parquet et elle fixe les
coordonnées du destinataire.
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 L’entête (détermine la nature du PV).


 L’émergement (c’est la marge faite pour transcrire les différentes rubriques
concernant le P.V).
 Le corps (comprend l’exposé détaillé des devoirs accomplis par l’OPJ lors de
l’instruction judiciaire).
 Le renseignement (le résumé des constats faits par l’OPJ lors de l’instruction de
l’affaire, s’il y en a.
 La formule finale (le PV se termine toujours par la formule « je jure que le présent
procès- verbal est sincère » qui précède la signature du verbalisateur).

Au début ça me semblé difficile de rédiger un PV mais après avoir me décrire


qu’es ce qu’un PV, les différentes formes et les différentes parties qui le
composent par mon encadreur le commandant BIN KAZADI, je compris de
quoi il s’agissais et ça m’a facilité de prendre les déclarations sur le PV et de
remplir certains PV.
Mon stage de professionnalisation ne c’était pas focalisé seulement sur la
rédaction des procès-verbaux, mais sur l’audition et le constat de tout ce que
qui se passé dans l’enceinte de l’unité.
A ce qui concerne l’audition, je commencé par prendre le renseignement sur
l’identité de la personne en face de moi (le plaignant ou l’accusé) et après
procédé à l’interrogatoire. Il est recommandé à ce qui concerne l’audition de
prendre en premier lieu les déclarations faites par le plaignant et après
auditionner l’accusé en fin procéder à la confrontation de deux parties (le
plaignant et l’accusé).
Durant mon stage à coté de mon encadreur, je constaté ceci, réellement ce qui
fait droit ce pas seulement les normes juridiques mais aussi autres pratiques.
Souvent il ne se faisait pas pour un applicateur des normes juridiques, mais d’un
pacificateur du fait qu’il tranché d’autres cas en dehors des textes juridiques
mais qui aboutisse à une conclusion satisfaisante et apprécié par les deux parties
en conflit.
En effet mon stage professionnel a été bénéfique du fait que j’acquis beaucoup
des compétences dans le milieu professionnel diffèrent des théories acquis à
l’école.
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DIFFICULTES RENCONTREES
Le stage se bien déroulé à la police de lutte contre le stupéfiant et la
criminalité, cela m’empêche de n’est pas relever certaines difficultés
rencontrés parfois qui nous pas arrangés tenant compte de nos objectifs fixés
et poursuivit, notamment l’interdiction de faire la descente lors de l’arrestation
et les enquêtes, le non accès à certaines réalités qui se déroulé au sein de
l’escadron.
La police de lutte contre le stupéfiant et la criminalité rencontre les difficultés
en termes des frais de fonctionnement.
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SUGGESTION
Durant mon parcours de stage à l’ex BSRS maintenant appelé l’escadron de
lutte contre le stupéfiant et la criminalité.
D’après le constat fait et ce que je vécu durant mes ses jours de stage, je
suggère qu’on puisse améliorer les conditions de travails dans toutes les
dimensions des officiers de la police judiciaire.
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CONCLUSION
En terme de conclusion, passé mon stage de professionnalisation qui as duré
un mois à la police nationale congolaise précisément à l’escadron de lutte
contre le stupéfiant et la criminalité.

Durant mon stage de professionnalisation, mon encadreur m’a instruit à


beaucoup des choses qui cadre avec le métier d’officier de la police judiciaire
dont :

 Comment rédiger un PV du plaignant


 Comment rédiger un PV de l’accusé
 Comment faire le PV de confrontation entre deux partie (la partie
plaignante et l’accusé).

En fin comment remplit et rédiger certaines formes des PV appart ce qui est
cités ci-haut parce qu’il y a n’as beaucoup des sortes des PV.

Un autre point, mon encadreur m’appris la mission, les compétence d’un officier
de la police judiciaire et les attributions lui confié par le ministère public.

En conclusion mon stage a été bénéfique du fait que j’acquis beaucoup des
compétences dans le milieu professionnel diffèrent des théories acquis à l’école.
Tel a été mon bilan de stage professionnel au sein de la police nationale
congolaise à l’escadron de lutte contre le stupéfiant et la criminalité.
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Table des matières


Avant-propos……………………………………………………………………………………………………..
Introduction……………………………………………………………………………………………………….
Chapitre 1 LAPOLICE NATIONALE……………………………………………………………………….
1. Historique de la police nationale congolaise
2. Fonctionnement et les missions de la police nationale congolaise
Chapitre 2 L’ESCADRON DE LUTTE CONTRE LE STUPEFIANT ET LA CRIMINALITE
1. Historique de l’escadron de lutte contre le stupéfiant et la criminalité
2. L’organisation de l’escadron de lutte contre le stupéfiant et la criminalité
3. Fonctionnement de l’escadron lutte contre le stupéfiant et la criminalité
4. Organigramme
Chapitre 3 PRESENTATION DE
STAGE………………………………………………………………….
1. Choix et intérêt du lieu de stage
DIFFICULTES RENCONTREES……………………………………………………………………………….
SUGGESTION………………………………………………………………………………………………………
CONCLUTION……………………………………………………………………………………………………..

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