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DEDICACE
Mes très chers parents TUZZA ALONDA Victor et SYANGO MULULI ;
A mes chers frères et sœurs: MUKANUNA TUZZA Alain, MYRA SABINA Masoka, SABINA
TUZZA Yedidia, MULULI TUZZA Patrick, M’ TONGA TUZZA Matthias.
ii
REMERCIEMENTS
Au terme de ce long parcourt académique à l’Université de Bunia (UNIBU), dans la Faculté
des Sciences Sociales, Politiques et Administratives, nous avons l’obligation d’exprimer notre
sincère et profonde gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à notre formation.
Nous rendons grâce à l’Eternel notre Dieu Tout Puissant pour son amour immense, sa
protection et l’intelligence qu’il nous a accordés.
Nous remercions nos frères et sœurs, cousins et tantes : MULULI MWESSI KAYONGA
Fortuna, VUMILIA KILOSHO Ephrasie, KABI MULULI David, KYALEMANINWA
MATENDE Willy, ALONDA EMANGA Alex, SYANGO MSONGELA Germaine.
Enfin, nous ne pouvons terminer nos remerciements sans penser à nos amis: SAFARI
LONU Jonathan, NYALOKA UMIRAMBE Esther, MUHIMUZI MUSHAGALUSA Serge,
BARAKA KABEZA Banas, ODHUA NZALA Dieudonné, EBONDO MUDIMBE Louise,
AKEMANE MULENDA Erick, tous pour leur franche collaboration.
Tableau VII : Les défis auxquels le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité est buté ;
Tableau IX : Apport des partenaires du Ministère Provincial de l’intérieur et Sécurité de l’Ituri ;
0 INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Il est recommandé de vérifier les résultats de la recherche antérieure ainsi que tous
les documents sur la théorie qui pourraient se rapporter au thème sous examen1.
Le sujet qui fait l’objet de notre réflexion stipule ce qui suit : ‘‘Analyse Structuro
Fonctionnelle du Ministère provincial de l’intérieur et sécurité de l’Ituri de 2016 à 2017’’.
Dans de nombreux pays ou Etats fédérés, le ministère de l’intérieur est le
département ministériel qui veille au bon fonctionnement des affaires de politique intérieure et qui
chapeaute en particulier l’Administration et la police. Toutefois, le terme désigne le ministère
chargé de l’Administration des terres appartenant au gouvernement.
En RDC, le Ministère de l’intérieur et Sécurité est au cœur de l’administration du
pays. Il assure sur tout le territoire le maintien et la cohésion des institutions du pays. Voici les cinq
missions essentielles du ministère de l’intérieur : élaboration et faire respecter les règles
garantissant aux citoyens l’exercice des libertés publiques, notamment par le suffrage universel,
veiller au respect des libertés locales et des compétences des collectivités territoriales dans le cadre
de la décentralisation, garantir la population contre les risque ou fléau de toute nature et contre les
conséquences d’un conflit éventuel en général et en Ituri en particulier.
C’est pourquoi l’Arrêt Provincial №01/JAPM/003/CAB/PROGOU/PI/2016 fixant les
attributions des ministères provinciaux de la province de l’Ituri. Cet arrêt éclaircit les instructions
dans lesquelles les compétences du Ministère provincial s’appliquent.
Ce recadrage théorique est important pour mieux appréhender le contexte de la
création du Ministère et particulièrement la quintessence du rôle d’interface qu’il assure entre le
pouvoir législatif et exécutif. C’est pourquoi, il nous est évident de faire allusion au gouvernement
qui donne certaines compétences à des institutions afin d’administrer leurs actions pour qu’il y ait
une bonne gestion managériale.
Ainsi donc, en matière d’étude sur le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité de la
province de l’Ituri, plusieurs études ont été abordées en vue de saisir sa logique ainsi que ses
mécanismes envisagés à travers le monde. Comme nous ne pouvons pas prétendre d’avoir lu tous
les ouvrages ayant trait avec le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri ou encore
tous les travaux antérieur élaborés dans ce domaine, nous avons sélectionné quelques-uns en raison
de leur rapprochement avec notre sujet du travail.
1
SHOMBA KINYAMBA S, Méthodologie de la Recherche Scientifique, Edition MES, Kinshasa-RDC, 2006, p.42.
2
au national. Apres analyse, l’auteur a abouti au résultat selon lequel, il s’est avéré que l’égoïsme, la
corruption, le détournement, l’impunité des autorités locales et la non-participation de la population
dans la désignation de leurs dirigeants locaux constituent un obstacle majeur au développement des
entités locales. La personnalité juridique, l’autonomie de gestion et la libre Administration des ETD
font des véritables personnes morales distinctes de l’Etat.
Dans ce travail, l’auteur a démontré les avantages et les désavantages de la
décentralisation en RDC, qui constitue le piste de notre recherche du fait qu’aujourd’hui
l’avènement de la Province de l’Ituri remonte à la promulgation de la Constitution du 18 février
2006 telle que révisée à ce jour ainsi que la loi de programmation №15/004 du 28 février 2015
déterminant les modalités d’installation des nouvelles province ; ainsi que la Loi №13/008 du 22
janvier 2013 modifiant et complétant la Loi №08/012 du 31 juillet 2008 portant principes
fondamentaux relatifs a la libre administration de provinces (Journal officiel de la République
Démocratique du Congo №3 du 1er février 2013).
GEKO NSAMBA, M4, dans son mémoire intitulée « rôle du Ministère des relations avec le
parlement dans la consolidation de la démocratie en RDC », ses préoccupations étaient celles de
savoir quel est le rôle du Ministère des relations avec le parlement dans la consolidation de la
démocratie en RDC ?, quels sont les mécanismes mis en place par ce Ministère pour atteindre ses
objectifs ? À ces préoccupations il a émis les hypothèses selon lesquelles le MIREPA jouerait le
rôle d’interface entre le pouvoir exécutif et législatif. Le MIREPA aurait effectivement opté pour un
partenariat démocratique interinstitutionnel en mettant en exergue, au service de la gouvernance
démocratique, les exigences et les préceptes de toute démocratie parlementaire. Il est arrivé aux
conclusions suivantes, le MIREPA a effectivement opté pour un partenariat démocratique
interinstitutionnel en mettant en exergue, au service de la gouvernance démocratique, les exigences
et les préceptes de toute démocratie parlementaire.
Dans son travail, il s’agit la tâche que le MIREPA joue entre le pouvoir exécutif et législatif,
qui mette en exécution au service de la gouvernance les préceptes parlementaire dans la démocratie,
de ce fait que le Ministère Provinciale de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri joue le rôle d’interface
entre le Gouvernorat et l’assemble provinciale.
IRAGI KATWANYI E5, pour sa part a réfléchi sur « la gestion des ressources humaines au
sein du Ministère Provincial de l’Intérieur du Sud-Kivu », il a évoqué les problèmes suivant : les
erreurs politiques sont à la base de changement négatif de la prise de décision ; de ce qui précède la
4
GEKO NSAMBA M, Le Rôle du Ministère des Relations avec le Parlement dans la consolidation de la
Démocratie en RDC, Mémoire, inédit, Licence, UPN, Kinshasa, 2011.
5
IRAGI KATWANYI E, La gestion des ressources humaines au sein du ministère provincial de l’intérieur du
Sud-Kivu, TFC, inédit, ISP/BUKAVU, 2015.
4
médiocratie doit réapparaitre au détriment du clientélisme qui caractérise les différents services en
RDC à tout le niveau. D’où elle a émis les hypothèses selon lesquelles le militantisme, la loyauté ;
le respect des idéaux du parti qui causent les erreurs politiques et ces dernières ont un impact dans
la gestion des ressources humaines. Elle a abouti au résultat selon lequel en cas de la non-exécution
de ses obligations régulières des sanctions administratives s’avèrent nécessaires, renforcer la
collaboration pour atteindre les objectifs et les résultats attendus du Ministère.
Dans ce travail, l’auteur a parlé dans le contexte les erreurs politiques sont à la base de
changement négatif de la prise de décision qui est par le militantisme le respect des idéaux du parti,
dont les conséquences aboutissent aux erreurs politiques et ces dernières ont un impact dans la
gestion des ressources humaines du Ministère de l’Intérieur et Sécurité du Sud-Kivu. Partant de son
travail nous voudrions savoir si les erreurs politiques, la médiocrité et l’incompétence des autorités
suit aux militantismes et loyauté ont un impact et une carence dans la gestion des ressources
humaines au Ministère provincial de l’intérieur et sécurité de l’Ituri.
C’est pourquoi, de toutes ces citations découlent notre travail qui est : Analyse
Structuro Fonctionnelle du Ministère provincial de l’intérieur et sécurité de l’Ituri de 2016 à 2017.
0.2. PROBLEMATIQUE
La problématique désigne un ensemble d’idées qui spécifient la position du problème
suscite par le sujet d’étude, toute bonne problématique part d’un état de la question et débouche sur
des hypothèses6.
On retrouve ici, à un autre niveau, l’opposition de ceux qui commandent et de ceux qui
obéissent. La dichotomie « gouvernant-gouverné » est trop simpliste : car la même distinction
réapparait à l’intérieur du gouvernement. Dans une monarchie absolue, certes, les Ministres sont des
gouvernants par rapport à la nation, mais des gouvernés par rapport au Président, dans tous les
régimes, les hauts fonctionnaires sont des gouvernants par rapport aux citoyens, mais des gouvernés
par rapport aux Ministres7.
Dans un petit groupe social, le pouvoir peut être exercé par un seul homme : chef de
tribu, président de comité, patron de petite entreprise, meneur de bande, etc. Mais dès que le groupe
s’étend, le pouvoir se divise nécessairement entre plusieurs gouvernants. On appelle gouvernement,
au sens large du terme, cet ensemble de gouvernants, cette petite communauté dirigeante constituée
à l’intérieur de la grande communauté8.
6
SHOMBA KINYAMBA S, Méthodologie de la Recherche Scientifique, Edition MES, Kinshasa-RDC, 2006, p43.
7
Maurice DUVERGER, Institutions politique et Droit constitutionnel, 16eéd, P.U.F., Paris, France, 1955, p138 .
8
Idem, p139.
5
Ainsi, la répartition des formes entre les Ministères peut répondre à différents objectifs.
Dans un régime parlementaire où les Ministres sont choisis à l’intérieur du parlement, le nombre
des Ministres, les découpages de leurs attributions dépendent largement des facteurs politiques9.
Si l’on considère vraiment la technique d’organisation, trois types de structures
ministérielles peuvent être envisagés. Les Ministres peuvent avoir une compétence définie par un
secteur géographique « Découpage géographique ». Ce système a l’avantage d’individualiser le
traitement des problèmes particuliers à une portion du territoire ; mais rend difficile la coordination
centrale des affaires. Le découpage des affaires entres les ministères peut être vertical « Découpage
vertical », chaque Ministère est compétent pour traiter de tous les problèmes relatifs à un secteur ou
à un groupe de secteur sur l’ensemble du territoire national (enseignement, santé, etc.). Il existe
aussi le « Découpage horizontal », chaque Ministère reçoit compétence pour traiter plusieurs
problèmes communs à tout le secteur de l’activité étatique.
En RDC, précisément dans toutes les provinces, celle de l’Ituri le découpage des affaires
sur le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri est vertical « Découpage vertical », ce
ministère est compétent pour traiter de tous les problèmes relatifs à un secteur ou à un groupe de
secteur sur l’ensemble du territoire national (intérieur, sécurité, décentralisation, affaires
coutumières, droit humain, ordre publique et gestion de la population). C’est le type de structure le
plus couramment pratiqué. Il permet une spécialisation technique des ministères, particulièrement
indispensable dans le monde moderne. Ce système présente cependant le risque de rompre l’unité
de l’administration centrale en favorisant l’isolement des secteurs.
C’est pourquoi, le Ministre de l’Intérieur et Sécurité de la province de l’Ituri est
chargé de résoudre tous ces problèmes.
Article 93 de la constitution de 18 février 2006 stipule que : le Ministre provincial est
responsable de son département ministériel. Il applique le programme du Gouvernement provincial
dans son ministère, sous la coordination et l’autorité du Gouverneur de province. Il exerce le pouvoir
réglementaire dans son secteur par voie d’arrêt du ministre provincial. Toutes les mesures
réglementaires sont délibérées en conseil des ministres10.
La population de la Province de l’Ituri est estimée à un dixième (1/10 ème) de la
population de la RDC. Le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri est confronté à
plusieurs problème, tels que les barrières illicites, confits des pouvoirs coutumiers, insécurité dans
9
VWAWEKA DHUGIRE O, Cour d’ « Institutions Administratives du Congo », G2 SPA, FSSPA, UNIBU, 2016-
2017, p32.
10
Journal officiel de la République Démocratique du Congo, CONSTITUTION DE LA REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO, Cabinet du Président de la République, Dépôt légal № Y3.0380-57132,
Kinshasa-18 février 2006 modifiée en 2010, p33.
6
la province liée à de présence des groupes armés inconnus et les menaces des ces derniers.
Malheureusement sans mesures de protection appropriées, nous remarquons le déplacement massif
de la population interne et les refuges pour la recherche de l’asile, certains ne sont pas identifiés,
relocalisés et recensés administrativement d’où nous les considérons comme les infiltres, espions,
suspects, nous remarquons aussi les statistiques fournies par certains partenaires et services
étatiques restent moins fiables.
C’est dans cette optique que les questions ci-après sont proposées pour oriente notre
réflexion, à savoir :
Comment le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri fonctionne-t-il ?
Quels sont les défis auxquels le ministère provincial intérieur de l’Ituri est-il buté?
Quels sont les mécanismes pour résoudre ces problèmes?
Telles sont les préoccupations qui ont suscitées notre attention par rapport à cette étude.
0.3. HYPOTHESES
Les questions auxquelles les hypothèses tentent de donner une réponse sont
extrêmement variables. Celles-ci peuvent naitre des observations courantes portant sur les faits
découverts au cours d’une recherche. Ces hypothèses peuvent aussi être le résultat d’une élaboration
purement théorique à partir d’un ensemble des conséquences11.
Les hypothèses, ou les conséquences de nos postulats, théoriques, sont ces
affirmations que d’habitude nous soumettons effectivement à un test12.
L’hypothèse est une série de réponses qui permettent de prédire les vérités
scientifiques, vraisemblablement au regard des questions soulevées par la problématique et dont la
recherche vérifie le bien-fondé ou le mal-fondé13.
Pour nous, un travail scientifique doit avoir une hypothèse qui est considérée comme
pivot du travail.
Par rapport aux questions fondamentales formulées ci-dessus, nous pensons que (qu’) :
Tout d’abord, sur les défis tels que carence des équipements, matériels, mobiliers et
immobiliers ; irrégularité des frais de fonctionnement, nombre insuffisance des agents et
irrégularité des rémunérations ;
Les mécanismes prit par le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri serait :
résolution pacifique des conflits ; le dialogue ; renforcement des capacités des relations avec
ses partenaires ; amélioration de salaire des agents par portefeuille ; acquisition des
fournitures ; réhabilitation des bâtiments.
L’hypothèse demande à être confirmée, à être infirmée ou nuance par la confrontation des faits.
0.5. OBJECTIFS
C’est par objectif que nous avons choisi ce sujet car le choix du thème ou sujet du travail de
fin de cycle n’est pas un fait du hasard Tout étudiant finaliste du premier ou second cycle doit
s’imprégner du domaine dans lequel il abordera pour la recherche :
Connaitre l’organisation et le fonctionnement du Ministère Provincial de l’Intérieur et
Sécurité de l’Ituri et ce dernier est très sensible et clé sur la situation sécuritaire et politique
de l’Ituri ;
Relever les défis au quel ce Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité est buté.
Enumérer les mécanismes mis par le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité pour
résoudre les Problèmes tels que : résolution pacifique des conflits, renforcement des
capacités des relations avec ses partenaires, acquisition des fournitures, réhabilitation des
bâtiments.
14
SHOMBA KINYAMBA S, op. cit, p38.
8
Dans cette étape, nous avons considéré le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri
comme un système social composé des structures en interaction qui assure son bon fonctionnement.
2º Appliquer le schéma des quatre impératifs fonctionnels, Talcott Parsons expose les impératifs
d’une société dans un modèle « AGIL » :
15
SHOMBA KINYAMBA S, op. cit, p32.
9
sur les autre systèmes, transforme l’environnement et fait évoluer le système entier. Mais l’output
du système politique ne peut être nul (non- décision) ou défectueux (décision erronée ou
inadéquate). Dans tous le cas, par effet de rétroaction, le déséquilibre s’accentue et entraine au
comportement de contestation.
Cette étape, nous a permis d’isoler le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri à part
entière du système globale et de l’analyse enfin de connaitre les mécanismes mis pour résoudre les
problèmes
4º L’analyse théorique du système politique.
L’analyse théorique du système politique permet de définir trois types de
comportement : demande, appui (réaction positive), contestation (réaction négative).
Dans cette étape, il est question d’identifier les comportements de la population Iturienne à travers
les élus et la revendication menée par cette dernière à l’égard du Ministère Provincial de l’Intérieur
et Sécurité de l’Ituri et sécurité, comportement qui se manifeste sous forme de demande,
appuis( renforcement des matériels, mobilier et immobilier, amélioration de la prestation technique
et administrative des agents par portefeuille) et contestation (manque des équipement qui
contribuent à l’inefficacité des attributions du Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité de
l’Ituri et le dangers, insécurités qui règnent dans la collectivité territoriale).
B. TECHNIQUES
Toute recherche repose sur des données c’est-à-dire des éléments d’informations
ou de renseignement destinés à réduire l’incertitude et prêts pour l’analyse. Recherche et donnée
sont deux concepts qui vont de pair. Une recherche qui n’a pour base l’information est donc
erronée16.
Dans cette étude nous avons recouru aux techniques ci-dessous:
Technique vivante : les techniques vivantes désignent les procédés qui ouvrent un contact,
une communication entre des êtres humains. Il s’agit en clair, d’une série de procédés qui
mettent en présence un chercheur et un ou plusieurs enquêté(s) ; le premier voulant obtenir
du second des informations sur des sujets précis17:
Technique d’interview : la notion d’interview désigne un tête-à-tête au cours duquel
l’enquêté donne oralement des informations à l’enquêteur. Cette technique va nous
permettre d’avoir une tête à tête et d’échangé oralement avec les agents du Ministère afin
qu’ils puissent nous donner des informations fiables.
16
TSHUMBU GBORO, Méthodes de recherche en Sciences Sociales, G2 SPA, FSSPA/UNIBU, 2016-2017, p36.
17
SHOMBA KINYAMBA S, op. cit, p68.
11
Techniques documentaires: ces techniques sont ainsi désignées parce qu’elles mettent en
présence le chercheur d’une part et de l’autre des documents supposes contenir des
informations recherchées. Elles s’appellent aussi techniques non vivantes ou techniques
d’observation indirecte. Ici, l’observation sur la réalité sociale transite par la lecture des
œuvres, aussi bien matérielles qu’immatérielles, produites par l’homme vivant en
société18. Cette technique va nous permettre de consultés les documents qui contient les
informations recherchées en rapport avec le Ministère provincial de l’Intérieur et sécurité de
l’Ituri.
Dans l’espace, notre travail porte seulement sur le ministère provincial de l’intérieur et
sécurité de l’Ituri basé à Bunia mais qui gère tout le 5 territoire, cela dans le but de mieux
analyser ses attributions en Ituri.
18
SHOMBA KINYAMBA S, op. cit, p63.
19
Idem, p40.
12
Toutefois, nous avons surmonté ces difficultés en faisant des recherches sur
l’internet, en fréquentant les bibliothèques des Universités de Bunia, en plus nous nous sommes
servis de nos relations privées avec certains agents et staffs de la place.
Chapitre I : Généralités et approches conceptuelles, dans ce chapitres il s’agit de définir les
concepts de base, les mots clés ainsi que la structure du Ministère Provincial de l’Intérieur et
Sécurité de l’Ituri ;
Au cours de ce chapitre, nous pensions réfléchir sur les notions classiques qui se rapportent à
la définition des concepts de base relative au sujet sous étude.
I.1.1 LA CENTRALISATION
Il ya centralisation lorsque tous les pouvoir administratif sont rassemblés entre les mains des
agents de l’Etat (gouvernement central), qui gèrent non seulement les intérêts généraux de la nation,
mais aussi les affaires d’intérêt local20.
La centralisation est l’action de rattacher à un gouvernement central toutes les forces et décisions
d’un Etat. La centralisation excessive et l’autonomie absolue apparaissent toutes dangereuses pour
la vie d’un Etat, d’où la nécessité d’une collaboration de centre de décision nationaux et locaux.
A. La concentration
La concentration est donc une technique de gestion administrative qui consiste a confier tous
les pouvoirs administratif de décision à un organe central et unique qui coordonne sans distinction,
et maitrise toutes les activités du service de l’Administration, du sommet à la base de la pyramide21.
La concentration c’est lorsque la totalité du pouvoir appartient aux du pouvoir central et ces
dernières prennent et font exécuter les décisions que nécessite la vie quotidienne d’un pays à tous
les niveaux22.
La concentration est appelée aussi la centralisation parfaite ou totale, est celui dans lequel
toutes les affaires politiques et administratives sont réglées par le pouvoir central. Il ne partage pas
avec aucune autre personne, aucune personne publique n’existe en dehors de lui, en principe et en
droit23.
20
OTEMIKONGO MANDEFU YAHISULE Jean, DROIT ADMINISTRATIF, cours inédit, G2 SPA, FSSPA/ UNIBU,
2017-2018, p25.
21
Idem, p27.
22
MBUNA DHEDONGA Henri, SCIENCE POLITIQUE, G3 SPA, FSSPA/UNIBU, 2015-2016, p38.
23
VWAWEKA DHUGIRE O, Cour d’ « Institutions Administratives du Congo », G2 SPA, FSSPA, UNIBU, 2016-
2017, p14-15.
14
La concentration c’est lorsque toutes les décisions sont issues du pouvoir central, et ce dernier les
exécute a tous le niveau et sur l’étendu du pays. Cette centralisation à outrance implique un centre
de coordination et d’unification dans l’Administration de l’Etat.
B. La déconcentration
La déconcentration est un mode de gestion qui consiste en une sorte de décentralisation, par
ce procédé, le gouvernement remet des pouvoirs de décision importants à ses agents places à la tête
des circonscriptions administratives ou des divers services25.
La déconcentration consiste pour l’autorité de pouvoir central, à transférer une partie de ses
compétences aux agents des services extérieur (ou provinciaux). C’est-à-dire que le Ministre du
pouvoir central transfère une partie de son pouvoir de décision aux agents des services situent en
province qui, toutefois reste sous son pouvoir hiérarchique27.
On peut retenir que la déconcentration est donc une technique administrative qui consiste
pour l’autorité centrale, à déléguer une partie de ses pouvoirs administratifs aux agents places a la
tête des organes locaux qui ne jouissent pas de personnalité juridique et d’autonomie complète,
mais il restent soumis au pouvoir hiérarchique de l’autorité centrale.
24
Bernard DAFFLON et Thierry MADIES, Décentralisation : Quelques Principes Issus de la Théories du
Fédéralisme Financier, 5e rue Roland Barthes, Ferréol (Lyon) ,4ème trimestre, France, 2008, p15.
25
OTEMIKONGO MANDEFU YAHISULE Jean, op. cit, p27.
26
MBUNA DHEDONGA Henri, op. cit, p38.
27
VWAWEKA DHUGIRE O, op. cit, p15.
15
I.1.2. LA DECENTRALISATION
La décentralisation est un processus qui permet au gouvernement central de
transférer de pouvoir et de compétences auparavant dévolues à l’Eta central, à des entités
spécialisées ou à des entités dont l’action s’inscrit dans un cadre territorial donné28.
La décentralisation est donc un mode de gestion dans lequel les pouvoirs de décisions
décentralisées sont exercés comme dans le cadre de la déconcentration mais à la seule différence
que le pouvoir hiérarchique disparait pour faire place seulement a un contrôle administratif
de l’Etat. La décentralisation aboutit donc à créer à l’intérieur de l’Etat d’autre personnes morales
publiques et donne naissance au phénomène du pluri centrisme administratif ou de la multipolarité.
La décentralisation territoriale est un procède de gestion qui consiste d’une part à repartir les
pouvoirs de décision sur les missions administratives entre les autorités centrales et les autorités
locales élues à la tête des collectivités publiques créées par l’Etat, et d’autre part à transférer la
gestion de l’ensemble des intérêt locaux a ces collectivités dotées de la personnalité morale et de
l’autonomie de gestion vis-à-vis du pouvoir central32.
28
Bernard DAFFLON et Thierry MADIES, op. cit, p13.
29
OTEMIKONGO MANDEFU YAHISULE Jean, op. cit, p29.
30
MBUNA DHEDONGA Henri, op. cit, p39.
31
VWAWEKA DHUGIRE O, op. cit, p16.
32
OTEMIKONGO MANDEFU YAHISULE Jean, op. cit, p29.
16
La décentralisation administratives c’est lorsque qu’on donne certaines compétences aux autorités
locales de la prise de décision sur les collectivités dotées de personnalité juridique.
Celui-ci se borne à exercer sur ces collectivités un contrôle de tutelle qui est un simple droit de
regard que l’Etat en a sur les entités décentralisées. Cette tutelle à pour fin le respect de la légalité et
la protection de l’intérêt général s’exerce sur les organes et sur les actes.
La décentralisation technique ou par service est le fait que l’Etat détache un service
déterminé de la masse de ses services en le constituant en un service autonome35.
La décentralisation technique ou par service consiste a donné une autonomie a un organe de l’Etat
issu du détachement.
Celle-ci consiste à donner l’autonomie à une catégorie particulière de services publics nettement
individualisés par leur objet ou leur structure, lesquels sont mis en quelque sorte hors de la
hiérarchie et dotes de la personnalité morale, d’un patrimoine et d’organe propres charges de diriger
leur action. Ce type de décentralisation a donne naissance au phénomène dit : para étatisme ou para
statisme.
33
MBUNA DHEDONGA Henri , op. cit, p39.
34
OTEMIKONGO MANDEFU YAHISULE Jean, op. cit, p32.
35
MBUNA DHEDONGA Henri, op. cit, p39.
17
Bindi, Hema, Lugbara, Kaliko, Kakwa, Bira, Ndo, Mambisa, Mabendi, Nyali, Lese, Bila, Ndaka,
Ngwana (arabisés) et les pygmées.
Le gisement de l’or est le plus vieux et considère comme la plus précieuse ressource minière
de la région connue, ainsi dans le pays et à travers le monde, malheureusement exploite de manière
artisanale. Une qualité importante de fer existerait également au Nord du territoire de Mahagi mais
non encore exploite. Cependant, la teneur du diamant reste encore faible et ce, essentiellement à
Mambasa.
Outre les ressources minières, la province dispose d’un potentiel de production agricole,
animale et halieutique important. En effet, le lac Albert, renferme des ressources halieutiques
diversifiées et qui sont répertoriées parmi les plus riches en Afrique et depuis plusieurs années,
l’élevage du gros bétail plaçait la province à la tête de la production en RDC. Actuellement,
l’agriculture vivrière et pérenne constituent la ressources principale de la population et couvrent
essentiellement les besoins des ménages a termes d’auto substance.
Par ailleurs, la province de l’Ituri regorge aussi d’importance réserves de pétrole estimées à
plusieurs milliers des barils repartis dans les trois blocs du Graben Albertine et compte parmi les
plus riches biodiversités de la RDC avec 33.000 Km 2 de foret dont 20% de réserves de faunes à
Okapi.
Hormis le lac Albert, la province dispose d’une hydrographie variée des cours d’eaux dont
les plus importants sont Aru, Nzoro, Kibali, Epulu, Ituri, Shari et Semiliki. Certains cours d’eaux
sont parsemés de nombreuses chutes qui offrent des possibilités de construction des centrales
hydroélectriques.
1. Territoire d’Aru ;
2. Territoire de Djugu ;
3. Territoire de Mahagi ;
4. Territoire de Mambasa ;
18
5. Territoire d’Irumu.
La province de l’Ituri à comme indice № 1/JAM ; cette indice est venu de la province orientale №
1/ JAMP/1Cab/progou/2017.
Dans les ministères provinciaux en République Démocratique du Congo, les ministres
sont assistés dans l’exercice de leurs fonctions par un cabinet, nommés par l’arrêté Ministériel. Le
cabinet est composé d’une catégorisation des personnes reparti dans la politique, le personnel
spécifique et le personnel d’appoint.
1. Le ministre
En cas d’empêchement ou d’absence d’un ministre, l’intérim est assuré par son collège
ministre désigné par le gouverneur de province. Cette désignation se fait par une note écrite
adressée à l’intérimaire.
36
Maurice DUVERGER, op. cit, p141.
19
Le cabinet du ministre c'est un organe politique, car il est nommé par le ministre et
disparait lorsque le Ministre quitte le ministère, il n'existe aucun critère pour le choix des
membres de cabinet par le ministre, sans condition et par sa seule volonté, le ministre engage
et révoqué les membres de son cabinet. N'étant pas fonctionnaires, les membres de cabinet ne
sont pas soumis au statut des agents de carriers des services publics de l'Etat. Ils n'ont donc
aucune garantie statutaire de carrière. Les nombres et les appellations des membres de cabinet
sont variables suivant l'importance de ministère et selon les pays.
Les membres de cabinet du ministère provincial de l’intérieur et sécurité de l’Ituri :
COOPI ;
Search for Common Ground ;
MONUSCO ;
ONGI (UN HABITAT et UNICEF) ;
LEURS APPORTS
Les programmes de ces partenaires, ils ont comme missions et objectif pour leurs apports au
Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri :
MINISTRE
21
CONSEILLE
SECRETAIRE DU
- Restaurer l’autorité de l’Etat sur toute l’entendue de la province et finaliser l’installation des
nouvelles institutions provinciales ;
- Sécuriser les investissements nationaux et les propriétés foncières, minières, forestières et
halieutiques et améliorer la sécurité alimentaires de la population ;
- Promouvoir la protection des droits de l’homme en général, les droits de la femme et de
l’enfant en particulier.
A. Les Portefeuilles de Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri.
Intérieur ;
Sécurité ;
Affaires Coutumières ;
Décentralisations ;
Ordre public ;
Droits Humains ;
Gestions de la population.
Actions Prioritaires
- Assurer le suivis des dossiers des agents omis sur les listings de paie auprès de leurs
ministère respectifs notamment dans le secteur de la Sante ;
- Mener des plaidoyers pour la régularisation des dossiers des agents non statutaires ;
- Renforcer les capacités des agents et cadres de l’administration publique en planification
axée sur les résultats et en informatique ;
- Equiper les services administratifs en kits informatique.
Objectif Stratégique 2
Objectif stratégique 3
Régulariser les dossiers administratifs de trente et cinq (35) chefs de chefferie sans actes
d’investiture officiel ;
Installer des Commissions provincial, territoriales et locales d’arbitrage des pouvoir
coutumiers ;
Vulgariser la Loi fixant statut des Chefs coutumiers dans les cinq (5) territoires qui
composent la Province de l’Ituri.
Objectif Stratégique 4
Objectif Stratégique 5
Actions Prioritaires :
Organiser les sessions de formation en droits humains aux éléments de la PNC, FARDC et
autres services publics.
Objectifs stratégiques 6
Actions Prioritaires :
Prédisposer dans les bureaux de l’état-civil les registres et autres outils pour
l’enregistrement des actes de naissance, mariage et décès ;
Organiser des campagnes des sensibilisations à l’enregistrement, à l’état-civil ;
Appuyer les services territoriaux et les ETD dans le recensement administratif de la
population ;
Aménager un site a Baku (espace réserver pendant la colonisation) pour accueillir une partie
de la population de la Chefferie de War-Palara, en territoire de Mahagi ;
Identifier, recenser et relocaliser les personnes déplacées internes et les refuges ;
Renforcer les capacités d’intervention des services de la population civile et les doter des
équipements appropries en cas de catastrophes et autres calamites ;
Mettre en place un plan stratégique provincial de la protection civile ;
Fournir des appuis ponctuels aux mécanismes de dialogue communautaire et de cohabitation
pacifique.
II.1. ORIGINE
Depuis son indépendance en 1960, la République Démocratique du Congo est confrontée à
des crises politiques récurrentes dont l'une des causes fondamentales est la contestation de la
légitimité des institutions et de leurs animateurs. Cette contestation a pris un relief particulier avec les
guerres qui ont déchirés le pays de 1996 à 2003.
27
Cet accord a été obtenu en application de l’accord de cessez-le feu de Lusaka a un moment ou, une
année seulement après la prise du pouvoir d’Etat par l’AFDL, le pays était divise voire morcelé en
plusieurs parties contrôlées chacun par une administration indépendante (le Gouvernement, le RCD,
le MLC, le RCD-KML, RCD-N, le Maї-Maї). Les objectifs assignent à la période de transition, aux
termes de cet accord, étaient :
La forme de l’Etat consacrée par la constitution de la transition du 4 avril 2003 est de type unitaire
décentralisée (art 5). Contrairement au régime de l’AFDL, qui était régi par le Décret-loi
constitutionnel du 27 mai 1997, le système politique issu de l’AGI consacre le pluralisme politique
pendant la période de transition.
Une des innovations majeurs, mais très controversée de cette constitution est liée a la
problématique de la nationalité congolaise d’origine. En effet, toute affirmant que la nationalité
congolaise est une et exclusive, l’Article 14 de cette loi fondamentale affirme par ailleurs que « tous
les groupes ethniques et nationalités dont les personnes et les territoires constituaient ce qui est
devenu le Congo à l’indépendance, doivent bénéficier de l’égalité des droits et de la protection aux
termes de la loi en tant que citoyen ».
Le pouvoir Exécutif ;
37
ABDALLAH PENEMBAKA J, Cours d « INSTITUTIONS POLITIQUES DU CONGO », G3 SPA, FSSPA/UNIBU,
2017-2018, p27.
28
Le Pouvoir Législatif ;
Le Pouvoir judiciaire.
Le Pouvoir Exécutif comprend :
a. Le Président de la République ;
b. La Présidence de la République compose du Président de la République et de quatre
Vice-présidents (d’où l’appellation 1+4) ;
c. Le Gouvernement qui est compose de Président de la République, des Vice-
présidents de la république, des Ministres et des Vice-ministre.
Le Pouvoir législatif est exercé par les deux chambres du Parlement ayant des
compétences inégales :
a. L’assemblée nationale et
b. Le Sénat.
Le Pouvoir Judiciaire est exerce par les Cours et Tribunaux
La répartition des responsabilités au sein de toutes ces institutions de la transition et a tous les
niveaux de l’Etat est base sur les principes de l’exclusivité, du partage équitable et de la non
conflictualité, le consensus étant le mode principal de prise des décisions. L’originalité du régime
politique congolais de la période de transition communément appelé « 1+4 », méritée retenir
l’attention des constitutionnalistes et politologues contemporains au regard des résultats auxquels il
est parvenu.
2. Observatoire national des Droits de l’Homme (ONDH) Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH)
Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) : dont la mise en place continue à
se faire attendre38.
Tableau I : Correspondance entre les institutions d’appui a la Démocratie pendant la Transition et
la Troisième République39.
C’est en 2002 lors du dialogue inter congolaise que le sénat dans l’AGI propose un avant-projet de la
constitution consacrant la forme actuelle de la République Démocratique du Congo avec une forte
décentralisation. L’assemblée nationale de la transition a adopté le projet de la constitution et ce
dernier fut soumis au référendum populaire.
38
OTEMIKONGO MANDEFU YAHISULE Jean, op. cit, p18.
39
Ibidem
30
II.1.2. CONSTITUTION
C’est après le référendum constitutionnel que la constitution de la RDC a été promulguée le 18
février 2006 par le chef de l’Etat garant du bon fonctionnement des institutions du pays. Cette
dernière prévoit deux organes au niveau provincial. Article 195 prévoie les institutions provinciales :
L’assemblée provinciale (organe législatif) et le gouvernement provincial (organe exécutif) ; article
198 modifié par l’article 1er de la loi № 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles
de la constitution de la République Démocratique du Congo.
L’assemblée provinciale : qui a comme membres les députés provinciaux ; élus aux suffrages
universels directs pour un mandat de cinq ans renouvelables ;
Le Gouvernement provincial : constitué du Gouverneur et vice-gouverneur de province, élus
au suffrage indirect au sein ou en dehors de l’assemblée provinciale. Le nombre des ministres
ne peuvent pas dépasser 10 en tenant compte de la représentation des territoires.
Article 4: des nouvelles provinces et entités territoriales peuvent être créées par
démembrement ou par regroupement dans les conditions fixées par la constitution et par la loi. La
loi sur le démembrement des provinces déjà caduque, l’installation des nouvelles institutions ayant
dépassé le délai des 120 jours prévu. Comme on peut s’en rendre compte, au regard de l’Article 10
31
1. la ville en commune;
2. la commune en quartiers et/ ou en groupement incorpores;
3. le territoire en commune, secteurs et/ ou chefferies;
4. le secteur ou chefferies en groupement;
5. le groupement en village.
Article 5: la ville, la commune, le secteur et la chefferie sont des entités territoriales décentralisées
dotées de la personnalité juridique; le territoire, le quartier, le groupement et le village sont des
entités territoriales déconcentrées dépourvues de la personnalité juridique.
A. L’Administration de la province
Des institutions politiques de la province. Article 6:Les institutions provinciales sont: L'assemblée
provinciale et le Gouvernement provincial.
L'assemblée provinciale est l'organe délibérant de la province, elle délibère dans le domaine
des compétences réservées à la province et contrôle le Gouvernement provincial ainsi que les
32
services publics provinciaux et locaux. Elle légifère par voie d'édit, ses membres sont appelés
députés provinciaux, ils sont élus au suffrage universel direct et secret ou coptes pour un mandat de
cinq ans renouvelable dans les conditions fixes par la loi électorale, le nombre de députés
provinciaux cooptes ne peut dépasser le dixième des membres qui composent l'assemble
provinciale.
II.2. COMMISSIONS
En effet, les commissions dont parle l’Article 10 de la loi de programmation ont été
mises en place le 13 Avril 2015 par le décret numéro 15/005 et 15/006 du 13 avril 2015,
déterminant l’organisation et le fonctionnement des commissions d’installation de nouvelles
province démembrées et portant nomination des membres.
Il va sans dire que lorsque l’article de la loi de programmation dit que la durée de l’installation
effective des institutions provinciales ne peut excéder 120 jours à dater de la mise en place des
commissions, les activités prévues à l’article 9 du même texte, notamment l’élection et l’installation
du bureau définitif des Assemblées provinciales et l’élection du Gouverneur et vice- gouverneur de
province devraient avoir lieu avant l’expiration du délai de 120 jours.
La province orientale est décédée. De ses cendres sont nées quatre nouvelles provinces. Sa
fin de fonctionnement a été rendu publique le Mercredi 18 novembre 2015. Ce jour, Jean Bamanisa
Saïdi, dernier Gouverneur de la province orientale, a passé la main aux commissaires spéciaux
désignés pour diriger les quatre nouvelles provinces issues de son démembrement : la Tshopo,
l’Ituri, le haut- Uélé et le bas-Uélé.
considérant par ailleurs la nécessité et l'urgence de surmonter, au préalable, un minimum des défis
relevés dans les rapport des commissions d'installation de nouvelle provinces, en termes
d'infrastructures, de logistiques et d'administration; Conformément à l'Arrêt de la cour
constitutionnelle № R.const.0089/2015 du 08 septembre 2015 enjoint au gouvernement de prendre
des disposition transitoires exceptionnelles;
34
Le conseil des Ministres entendu; article 1er: Sont nommés aux fonctions en regard de leurs noms
dans la nouvelle province:
Province de l'Ituri
Article 3: les présentes mesures exceptionnelles cessent leur effets de plein droit à l'investiture des
Gouverneur et Vice-gouverneur élus de nouvelles Provinces conformément à l'article 168 №06/006
du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales,
urbaines, municipales et locale, telle que modifie par la loi №11/003 du 25 juin 2011 et par celle
№15/001 du 15 février 2015.
Le gouverneur est le Chef de la province qui assure la fonction pour le bon fonctionnement
de la province avec son vice. A cet effet, aux termes de l’article 198 de la constitution, le
Gouverneur de province a, par l’arrêt provincial №01/JAMP/CAB/PROGU/PI/2016 du 21 juillet
2016 nomme les membres du Gouvernement provincial de la province de l’Ituri. C’est dans ce
contexte qu’il élabore le programme d’action du Gouverneur de la province de l’Ituri,
conformément aux dispositions de l’article 98 de la constitution sus rappelé ainsi que de l’article
23 de la loi №08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre
administration des provinces telle que modifiée à ce jour.
Gouverneur de la province de l'Ituri, Jefferson Abdallah Penembaka, a publié la liste des membres
de son gouvernement.
Par ailleurs, la même constitution en son article 204 point 29, confère aux provinces la
compétence exclusive de la planification du développement. Car le pouvoir constituant entend
subordonner l’investiture des ministres provinciaux par l’adoption du programme d’action du
gouvernement provincial par l’assemblée provincial. Cette équipe a pour mission de mobiliser des
ressources financières pour le développement de la Province de l’Ituri.
Vu l’arrêt rendu par la Cour d’Appel de Kisangani en son audience publique du 11 Avril
2016 siégeant en matière électorale sous RCE/G/PRD 001 ;
ARRETE : Article 1er : Sont nommées pour exercer les fonctions au regard de leurs noms, les
personnes ci-après, considérant la nécessité et l’urgence, Voici la liste des ministres provinciaux de
l'Ituri:
7. Ministre Provincial de la Sante Publique, Affaires Sociales, Genre, famille et enfant: Dr.
Laurence MAKUSI BURA;
Article 2e : Sont abrogées, toutes les dispositions antérieures contraires au présent Arrêté.
Article 3e : Le Vice-gouverneur de Province est charge de l’exécution du présent Arrêté qui entre
en vigueur à la date de sa signature.
Dans ce chapitre, nous présentons d’une manière générale l’impact des réalisations des
attributions du Ministère de l’Intérieur et Sécurité dans la Province de l’Ituri, les défis auxquels il se
confronte et mécanismes palliatifs.
37
Dans cette section nous nous attelons à présenter les impacts des réalisations des attributions du
Ministère de l’Intérieur et Sécurité dans la Province de l’Ituri. Ainsi pour présenter ces impacts
nous avons fait recours à l’échantillon de 49 personnes. Nos enquêtés ont été choisis à travers les 7
portefeuilles du Ministère. Notre échantillonnage est du type aléatoire probabiliste simple c’est-à-
dire le chercheur tire au hasard les unités de son échantillon parmi toutes les unités de la population
mère.
Cette étude est du type analytique et évaluatif. Les données seront recueillies à partir des
comparaisons de situation vécues lors de descentes précédentes et en cours et un questionnaire
d’entretien sera posé. Le choix de la population d’étude se résume aux agents qui travaillent dans
les 7 portefeuilles du Ministère de l’Intérieur et Sécurité. La formule ci-dessous nous a permis de
retrouver l’échantillon pour notre recherche.
P= ou F= fréquence
P= pourcentage ;
Sexe Fréquence %
Homme 39 79,6
Femme 10 20,4
38
Total 49 100%
Source : données recueillies sur terrain
De ce tableau, il ressort que 49 enquêtés, 39 soit 80% sont du sexe male contre 10 soit 20%
du sexe femelle.
De ce tableau il ressort que sur 49 enquêtés, 14 soit 28,6% sont du niveau de Licence, 20
soit 40,2% du niveau de Grade, 5 soit 10,2% sont du niveau de Diplôme et 10 soit 20,4% sont du
niveau inferieur (autres).
Marié 1 2 3 1 3 4 2 16 32,7
Célibataire 6 3 3 4 5 3 3 27 55,1
Divorcé 0 0 0 1 0 2 0 3 6,1
Total 7 5 8 7 8 9 5 49 100
De ce tableau il ressort que sur 49 enquêtés, 16 soit 32,7% sont des célibataires, 27 soit
55,1% sont des mariés, 3 soit 6,1% sont des divorcés et 3 soit 6,1% sont des veufs.
Appréciation Fréquence %
Excellent 0 0
Bon 32 65,3
Moyen 15 30,6
Mauvais 2 4,1
Total 49 100
De ce tableau, il ressort que sur 49 enquêtés, 32 soit 65,3% apprécient les attributions du
Ministère provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri par la mention bonne, 15 soit 30,6%
apprécient les attributions du Ministère provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri par la mention
moyenne, 2 soit 4,1% apprécient les attributions du Ministère provincial de l’Intérieur et Sécurité de
l’Ituri par la mention mauvaise et aucun enquêté soit 0% n’a attribué la mention excellente.
Attributions Fréquence %
Total 49 100
De ce tableau il ressort que sur 49 enquêtés, 11 soit 22,4% ont admis que les attributions du
Ministère Provincial de l’intérieur et Sécurité de l’Ituri doit préparer, mettre en œuvre la politique
du gouvernement en matière de sécurité dans la collectivité territoriale, 22 soit 44,9% ont admis que
les attributions du Ministère sont les préparations d’immigrations et d’asile pour les refugiés , 7
40
soit 14,3% ont admis parmi les attribution du Ministère il figure la sécurité routière et 9 soit 18,4%
ont admis que parmi les attributions du ministère il ya la protection des libertés publiques.
Tableau VII : Les défis auxquels le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité est buté.
Défis Fréquence %
Financier 10 20,4
Total 49 100
De ce tableau il ressort que sur 49 enquêtés, 8 soit 16,3% estiment qu’il a une difficulté en
logistique, 10 soit 20,4% estiment qu’il ya une difficulté d’ordre financier, 5 soit 10,2% estiment
qu’il ya carence des fournitures (des équipements, matériels, mobilier) et immobilier dans le
Ministère, 5 soit 10,2% disent qu’il ya irrégularité de frais de fonctionnement en provenance de
Kinshasa, 7 soit 14,3% prônent que le nombre du personnel est insuffisant, 10 soit 20,4% constatent
le retard de salaire selon la législation fiscale et 4 soit 8,2% vivent dans le conflit de génération
(vieux et jeunes).
Mécanismes Fréquence %
41
Dialogue 10 20,4
Total 49 100
De ce tableau il ressort que sur 49 enquêtés, 13 soit 26,5% prônent la résolution pacifique
des conflits, 10 soit 20,4% prônent le dialogue, 6 soit 12,3% prônent le renforcement de la capacité
des relations avec les partenaires, 8 soit 16,3% réclament l’amélioration et l’augmentation de
salaire, 7 soit 14,3% veulent l’acquisition des fournitures (des équipements, matériels, mobilier)
pour le bon fonctionnement et 5 soit 10,2% aiment la réhabilitation des bâtiments.
Tableau IX : Apport des partenaires du Ministère Provincial de l’intérieur et Sécurité de l’Ituri.
42
Apports Fréquence %
Appui sur l’élaboration des plans d’action locales et Soutient aux 10 20,3
comités locaux de sécurité de sécurité des territoires
Total 49 100
De ce tableau il ressort que sur 49 enquêtés, 9 Soit 18,4% estiment que les partenaires du
Ministère ont stabilisés et ont reconstruis la paix en Ituri, 10 soit 20,3% disent qu’ils ont apportés
l’appui sur l’élaboration des plans d’actions locales et il ont Soutenus les comités locaux de
sécurité des territoires (Aru, Mahagi, Djugu et Irumu) , 4 soit 8,2% prônent qu’ils ont appuyés le
dialogue démocratique, 5 soit 10,2% disent qu’il ya la restauration de l’autorité de l’Etat, 9 soit
18,4% disent que les partenaires ont portés l’appui au dialogue pour la gestion des conflits
coutumiers, 4 soit 8,2% estiment qu’il ya renforcement des capacités dans le domaine de la Justice
et 8 Soit 16,3% estiment qu’il ya eu financement basé sur la performance .
Total 49 100
. De ce tableau il ressort que sur 49 enquêtés, 29 soit 59,2% veulent que le Ministère prenne
des moyens nécessaires et 20 soit 40,8% veulent que le Ministère puisse résoudre efficacement les
problèmes qui lui sont posés.
Sur 49 enquêtés, les femmes ont représentées, dans notre enquête, une bonne proportion :
20,4% contre 79,6% d’hommes. La prédominance des hommes dans ce ministère serait due au fait
que beaucoup d’hommes ont un impact dans la prise ses décisions.
En lisant Don Hellriegel et John w. Slocum40, les femmes constituent également 11%
environ des cadres des grandes sociétés contre 8,5% environ 1995. Le mur invisible constitue l’une
des raisons du nombre réduit des cadres féminins.
Le mur invisible est un obstacle a la foi extrêmement subtil, et donc transparent, et extrêmement
fort, si bien qu’il empêche les femmes et les représentant des minorités de monter dans la
hiérarchie. Il apparait tenir a trois causes principales. En premier lieu, un grand nombre de
dirigeants et de managers ne doivent pas être tenus responsables des résultats obtenus dans les
domaines de l’égalité des chances pour l’emploi et de la discrimination positive. Deuxièmement, les
femmes et les représentant des minorités ne sont pas poussés à poser leur candidature aux postes
proposes aux niveaux supérieurs ou ils n’en sont même pas tenus informés. L’on discute parfois de
ces postes lors de match, de golf, de parties de cartes et pendant d’autres activités auxquelles les
femmes et les représentants des minorités travaillant dans l’entreprise ne sont pas invités.
Troisièmement, ces groupes ne bénéficient pas de la formation et des possibilités de progression qui
leur permettraient de renforcer leurs compétences et leurs chances de promotion.
40
Don Hellriegel et John.W. Slocum, Management des organisations, 2e édition, Paris, 2006, p16.
44
La sécurité et l’élément primordiale dans la vie de tout un chacun de nous, ce dernier est un
état ou les dangers et les conditions pouvant provoquer des dommages d’ordre physique,
psychologique ou matériel sont contrôlés de manière à préserver la santé et le bien-être des
individus et de la communauté. L’Afrique illustre bien ce fait, ou malgré les efforts consentis en
matière de sécurité est la plus faible, particulièrement pour le pays en voies de développement
(objectifs du Millénaire pour le développement).
Les résultats de tableau III monte que 14 soit 28,6% sont du niveau de Licence, 20 soit
40,8% du niveau de Grade, 5 soit 10,2% sont du niveau de Diplôme et 10 soit 20,4% sont du niveau
inferieur (autres), IV relèvent que 16 soit 32,6% sont des célibataires, 27 soit 55,1% sont des
mariés, 3 soit 6,2% sont des divorcés et 3 soit 6,2% sont des veufs.
Ministère en faveur de leur portefeuille respectif, le ministre du cabinet a quant à lui aussi donné
son avis qui sont repris.
En lisant Adrian Wood et al41, la nature subjective des évaluations rend le résultat aussi
dépendant de la composition de l’équipe d’évaluation que des réalités sur terrain : envoyez une
autre équipe, et les donnés obtenues seront vraisemblablement différentes.
Ainsi, les résultats ne correspondent pas aux attentes et les tentatives pour déterminer l’impact et
l’efficacité des programmes d’aide sont, en majorité, conjecturales. L’évaluation tend donc à être un
art plus qu’une science. Il existe une forte volonté de la part des sociétés et des évaluateurs de
changer cet état de fait : rendre `à l’évaluation un caractère scientifique, a savoir fournir des
résultats comparables quelle que soit la manière dont le travail est réalisé.
Les résultats de tableau VI montrent que sur 49 enquêtés, 11 soit 22,4% ont admis que les
attributions du Ministère Provincial de l’intérieur et Sécurité de l’Ituri doit préparer, mettre en
œuvre la politique du gouvernement en matière de sécurité dans la collectivité territoriale, 22 soit
44,9% ont admis que les attributions du Ministère sont les préparations d’immigrations et d’asile
pour les refugiés , 7 soit 14,3% ont admis parmi les attribution du Ministère il ya la sécurité
routière et 9 soit 18,4% ont admis que parmi les attributions du ministère il ya la protection des
libertés publiques.
En lisant Don Hellriegel et John w. Slocum 42, les objectifs sont les résultats à venir que les
personnes et les groupes souhaitent et qu’ils s’attachent à atteindre. Les objectifs guident et
orientent le comportement. Ils renforcent la clarté des rôles en centrant l’action et l’attention sur des
décisions précises, et en réduisant de la sorte l’incertitude de la prise de décision quotidienne.
Les objectifs définissent la base de l’architecture de l’organisation. Ils déterminent en partie les
schémas de communication, les rapports hiérarchiques, les relations de pouvoir et la division du
travail. Les objectifs justifient la réalisation de taches variées et la mobilisation de ressources pour
les mener a bien, parce que le programme du Ministère s’applique dans les instructions de services
suivant l’Arrêt Provincial №01/JAPM/003/CAB/PROGOU/PI/2016 fixant les attributions des
ministères provinciaux de la province de l’Ituri, parce que sans instructions ou arrêtés de service
rien ne marche. Ce faisant le Gestionnaires de la Province est le Gouverneur, le reste sont seulement
les exécutants, lorsque le Gouverneur signe l’arrêté provincial, c’est le Ministre qui le notifie pour
41
Adrian Wood, Raymond Apthorpe et John Borton, Evaluer L’action Humanitaire, 3e édition KARTHANA,
Paris, 2002, p95.
42
Don Hellriegel et John.W. Slocum, Management des organisations, 2e édition, Paris, 2006, p64.
46
la mise en application dans son ministère, cabinet et service pour le donnes aux entités territoriales
décentralisées.
Les résultats de tableau VII montrent que sur 49 enquêtés, 8 soit 16,3% estiment qu’il a une
difficulté en logistique, 10 soit 20,4% estiment qu’il ya une difficulté d’ordre financier, 5 soit
10,2% estiment qu’il ya carence des fournitures (des équipements, matériels, mobilier) et
immobilier dans le Ministère, 5 soit 10,2% disent qu’il ya irrégularité de frais de fonctionnement
en provenance de Kinshasa (6mois), 7 soit 14,3% prônent que le nombre du personnel est
insuffisant, 10 soit 20,4% disent qu’il ya le retard de salaire selon la législation fiscale (3mois) et 4
soit 8,2% vivent dans le conflit de génération (vieux et jeunes).
En lisant Christine Williamson et al43, les salaires et les avantages sociaux sont accordés aux
personnes en contrepartie du travail qu’elles font pour l’organisation.
Le niveau de salaire fait une différence dans la façon dont un membre du personnel se sent
apprécié. Le salaire et les avantages sociaux jouent un rôle important en attirant les gens qui
souhaitent travailler pour l’organisation et en les encourant à rester. Pou une bonne relations de
travail, il est essentiel de fixer des niveaux de salaire et des avantages sociaux équitable et
appropriés.
L’exécution de toute œuvre humaine est toujours tachée des contraintes ou des difficultés, tel est le
cas de Ministère provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri dans la réalisation de ses missions.
Ainsi dans cette partie nous relevons et mettons au clair toutes ces contraintes. Insuffisance du
personnel, L’insuffisance du personnel a causé d’énormes difficultés au Ministère provincial de
l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri, car la mise en œuvre des certains projets se faisaient par la rotation
importante du personnel. La perte du temps a été la conséquence majeure de cette difficulté ;
Absence de compétence, L’absence de compétence a été à la base de retard dans la mise en œuvre
des missions car le Ministère provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri est sensible sur la
situation sécuritaire et politique de la province de l’Ituri d’où les décisions prises doivent être
adéquate et pertinente en provenance des agents compétent, qualifies et professionnelle ;
Irrégularité de la rémunération et salaire, Le problème de rémunération qu’est connait la
République Démocratique du Congo à des conséquences sur les autres secteurs de la vie national,
tel est le cas du Ministère provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri, car le salaire n’est pas prévu
par selon la législation et ces derniers sont importants dans la gestion des fonds et ressources
43
Christine Williamson, Gary Colin et Amy McDonald, Gestion des ressources humaines, 100 Church road,
Royaume-Unis, 2008, p11.
47
humaines plus qu’il a un caractère alimentaire ; Manque des fournitures, La crise financière de
2008 a entrainé un allongement des délais d’exécution des sous projets et des dépassements des
couts des certains sous projets. En effet cette crise avait comme conséquence la hausse des prix des
certaines fournitures dont notamment le ciment, le logement, le loyer, le transport, etc. Le Ministère
provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri n’a pas des fournitures (des équipements, matériels,
mobilier) pour son bon fonctionnement dont il ya carence des équipements et des mobiliers
Les résultats de tableau VIII montrent sur 49 enquêtés, 13 soit 26,5% prônent la résolution
pacifique des conflits, 10 soit 20,4% prônent le dialogue, 6 soit 12,3% prônent le renforcement de
la capacité des relations avec les partenaires, 8 soit 16,3% réclament l’amélioration et
l’augmentation de salaire, 7 soit 14,3% veulent l’acquisition des fournitures (des équipements,
matériels, mobilier) pour le bon fonctionnement et 5 soit 10,2% aiment la réhabilitation des
bâtiments.
En lisant Maurice Thévenet et al 44, le rôle de la fonction financière est d’assurer à la société
les moyens financiers de son activité : lui permettre de disposer des matériels, matières, ressources
nécessaires.
En termes des apports des partenaires du Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri le
tableau 9 nous décris la situation comme suit : 49 enquêtés, 9 Soit 18,4% estiment que les
partenaires du Ministère ont stabilisés et ont reconstruis la paix en Ituri, 10 soit 20,3% disent qu’ils
ont apportés l’appui sur l’élaboration des plans d’actions locales et il ont Soutenus les comités
locaux de sécurité des territoires (Aru, Mahagi, Djugu et Irumu) , 4 soit 8,2% prônent qu’ils ont
appuyés le dialogue démocratique, 5 soit 10,2% disent qu’il ya la restauration de l’autorité de l’Etat,
9 soit 18,4% disent que les partenaires ont portés l’appui au dialogue pour la gestion des conflits
coutumiers, 4 soit 8,2% estiment qu’il ya renforcement des capacités dans le domaine de la Justice
et 8 Soit 16,3% estiment qu’il ya eu financement basé sur la performance .
En lisant Fernand VINCENT45, les ONG apportent des solutions aux problèmes de notre
temps. Elles sont devenues non seulement indispensables, mais aussi un des maillons les plus
44
Maurice Thévenet, Cécile Dejoux, Eléonore Marbot, Fonctions RH, politiques, métiers et outils des ressources
humaines, 3eedition, Paris, 2012, p21.
45
Fernand VINCENT, Manuel de Recherche de Financement et de Gestion Financière, des ONG et organisation
de développement du Sud, Genève, 2003, p136.
48
Elle assurent des services de formation, d’information, d’action sociale, de santé, de lutte pour plus
de justice, de respect des droits humains, etc. elle assurent mieux que tout autre, la participation des
populations a leur propre développement. Bref, elles sont, et doivent rester, la référence et l’objet de
notre engagement.
La théorie de la dépendance des ressources centre son analyse sur l‘acquisition des
ressources par les organisations. La thèse défendue est que les organisations survivent tant qu’elles
sont efficaces. Pour y parvenir, elles doivent établir des transactions avec leur environnement pour
acquérir des ressources dont elles ont besoins NDUDANGA KAVARIOS P46.
Leur survie est donc due à des adaptations internes efficaces, mais aussi à des ajustements avec leur
environnement. Ces ajustement s’entendent la satisfaction des autres organisations ou groupes
d’intérêt avec lesquels elle est en relation, afin de parvenir à se procurer les ressources. Toutefois,
l’environnement n’est pas dépendant de l‘organisation. Il y en des situations d’interdépendance
asymétrique
46
NDUDANGA KAVARIOS Pascal, THEORIES DES ORGANISATIONS, G3 SPA, FSSPA/UNIBU, 2017-2018,
p64.
49
missions. L’efficacité qui est l’élément primordial dans la survie du Ministère résulte a des
adaptions internes efficaces et aux ajustements avec son environnement, ces ajustement marchent
avec la satisfaction de ses partenaires avec lesquels il est en relation, notamment pour a attendre ses
finalités. Certes, les partenaires du Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité ne sont pas
dépendant de ces derniers, néanmoins il en résulte des relations d’interdépendance asymétriques.
Les résultats de tableau X montrent que sur 49 enquêtés, 29 soit 59,2% veulent que le Ministère
prenne des moyens nécessaires et 20 soit 40,8% veulent que le Ministère puisse résoudre
efficacement les problèmes qui lui sont posés.
Pendant longent sous l’influence de la vision réaliste de l’Ituri, la réponse qui emporta
l’adhésion quasi-totale de tous a été de concevoir la sécurité comme une question de survie et de
lui présupposer une menace existentielle. On l’appréhenda essentiellement comme ayant trait à la
survie physique de la province de l’Ituri et a l’agression armée potentielle contre lui. Réduite ainsi
à une question de protection et de défense, elle fut considérée comme constituant l’objet privilèges
des études de la défense et de la stratégie. Sous l’empire de cette approches, les 7 portefeuilles du
ministère se sont cotonnes a appréhender la sécurité plus comme un Object empirique que comme
un concept. (Source : données recueillies sur terrain).
CONCLUSION
Alors que l’introduction doit annoncer clairement ce dont il est question dans le
travail, la conclusion, elle souligne, ce qui a été fait, comme on y est arrivé SHOMBA
50
KINYAMBA S47.Elle ne donne pas lieu à un nouveau développement des idées, mais plutôt, a une
synthèse critique qui met en évidence, l’apport ou la contribution de la recherche menée.
47
SHOMBA KINYAMBA S, op. cit, p152.
51
politique, d’où ce système peut être découvert et être identifie, c’est-à- dire de découvrir les
fonctions de ce système qui n’est rien d’autre que les Mission et les attributions de Ministère.
Comme outils momentanés, conjoncturels et limités dans le processus de recherche, nous
avons fait recours aux techniques suivantes : la technique vivante (technique d’interview),
Technique documentaire et l’observation pour mener à bout cette recherche.
A la fin de la recherche les hypothèses ont été confirmées à 60% partiellement,
parce que dans un intervalle de temps de 2016 à 2017, il ya eu une insécurité qui a régnée dans la
province de l’Ituri, c’est pourquoi le Ministère provincial a épargné et investi la quasi-totalité de
son budget afin de renforcer et de maintenir la sécurité. le ministère provincial de l’intérieur assure
la sauvegarde de l’intérêt national dans le respect des lois et règlements de la RDC à travers le
Gouvernement Provinciale sur toute l’étendue de la province de l’Ituri et la bonne marche des
services publics à l’intérieur de la province, pour assurer le suivi du processus d’intégration des
compétences et des responsabilités transférées à la province et aux entités territoriales
décentralisées afin de maintenir la tutelle des entités territoriales décentralisées et décentrées dans la
province de l’Ituri mais aussi il assure la gestion des matières relatives aux affaires coutumières .
Les difficultés éprouvées par le Ministère provincial sont : la carence des équipements, matériels,
mobiliers et immobiliers, irrégularité des frais de fonctionnement, nombre insuffisance des agents et
irrégularité des rémunérations.
Après avoir confronté le fait et descendu sur terrain, nous suggérons au ministère provincial de
l’intérieur et sécurité de l’Ituri ce qui suit :
Renforcer les mesures de gestion de la population d’où pendant la présence massive des
déplacés internes et des refugiés qu’on procède à l’identification, le recensement
administratif, l’enregistrement et la relocalisation de ces derniers pour connaitre les infiltrés
et les suspects qui n’ont pas des cartes d’identités et d’électeurs ;
Le Gouvernement provincial puisse doter des matériels et équipement nécessaires le
Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité pour assumer correctement ses attributions ;
Renforcer le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité en infrastructures et équipement
ainsi qu’en ressources humaines ;
Améliorer la prestation technique et administrative des Entités Décentralisées,
déconcentrées par territoires, parce qu’ils sont dépourvus des équipements, matériels,
mobilier ainsi qu’immobilier pour leur bon fonctionnement ;
52
Ce faisant, la science est un ensemble de connaissances humaines qui obéissent à des lois
découlant de la recherche et dont les résultats sont vérifiables par l’expérience 48. Ainsi, en
considérant notre terrain d’investigation, nous avons toujours des pistes de recherche à d’autres
chercheurs. Certes, tout travail humain présente certaines imperfections, c’est-à-dire aucune œuvre
humaine est parfaite. 2019 sera une année d’initiative et d’avancées dans ces domaines, avec
l’élaboration en cours d’un plan d’action du ministère provincial de l’intérieur et sécurité de l’Ituri.
BIBLIOGRAPHIES
I.OUVRAGES
48
MBUNA DHEDONGA Henri, op. cit, p4.
53
Adrian Wood, Raymond Apthorpe et John Borton, Evaluer L’action Humanitaire, édition
KARTHANA, Paris, 2002 ;
Bernard DAFFLON et Thierry MADIES, Décentralisation : Quelques Principes Issus de
la Théories du Fédéralisme Financier, 4ème trimestre, France, 2008 ;
C. Selltiz, L.S. Wright man, S.W. Cook, Les Méthodes de recherché en Science Sociales,
Paris, 1977 ;
Christine Williamson, Gary Colin et Amy McDonald, Gestion des ressources humaines,
100 Church road, Royaume-Unis, 2008 ;
Don Hellriegel et John.W. Slocum, Management des organisations, 2e édition,
Paris ,2006 ;
Fernand VINCENT, Manuel de Recherche de Financement et de Gestion Financière, des
ONG et organisation de développement du Sud, Genève, 2003 ;
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1996 ;
SHOMBA KINYAMBA S, Méthodologie de la Recherche Scientifique, Edition MES,
Kinshasa-RDC, 2006.
DEDICACE.....................................................................................................................................................i
REMERCIEMENTS......................................................................................................................................ii
LISTE DES ABREVIATION.......................................................................................................................iii
LISTE DES TABLEAUX..............................................................................................................................iv
0 INTRODUCTION.......................................................................................................................................1
0.1. ETAT DE LA QUESTION............................................................................................................1
0.2. PROBLEMATIQUE.............................................................................................................................4
0.3. HYPOTHESES.....................................................................................................................................6
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET........................................................................................................7
0.5. OBJECTIFS..........................................................................................................................................7
0.6. CADRE METHODOLOGIQUE...........................................................................................................8
A. METHODE.....................................................................................................................................8
Méthode structuro-fonctionnaliste................................................................................................8
B. TECHNIQUES.............................................................................................................................10
Technique vivante ........................................................................................................................10
Technique d’interview .................................................................................................................10
Techniques documentaires...........................................................................................................11
0.7. DELIMITATION SPATIALE ET TEMPORELLE DU TRAVAIL...................................................11
0.8. DIFFICULTES RENCONREES.........................................................................................................11
0.9. SUBDIVISION DU TRAVAIL...........................................................................................................12
Chapitres II : Institutionnalisation des Gouvernement provinciaux en RDC;.......................................12
Chapitres III : Analyse de l’organisation et du fonctionnement du ministère provincial de l’intérieur et
sécurité de l’Ituri............................................................................................................................................12
CHAPITRE I: CONSIDERATIONS GENERALES.................................................................................13
I.1. GENETALITES ET APPROCHES CONCEPTUELLES....................................................................13
I.1.1 LA CENTRALISATION...............................................................................................................13
A. La concentration...........................................................................................................................13
B. La déconcentration.......................................................................................................................14
I.1.2. LA DECENTRALISATION.........................................................................................................15
a) La décentralisation territoriale/géographique ou encore horizontale :....................................15
b) La décentralisation technique ou par service :...........................................................................16
I.2.PRESENTATION DE LA PROVINCE DE L'ITURI...........................................................................17
A. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA PROVINCE DE L’ITURI................................................17
B.LES TERRITOIRES DE LA PROVINCE DE L’ITURI....................................................................18
56