Prof: Yan Vandeluxe D.

admf
Semestre 2
Partie II : Les missions de l’Administration
Création d’Etat  assurer l’intérêt general. L’admtion en tant que rouage de
l’Etat a pour finalité d’assurer l’intérêt gén. Afin d’y parvenir, l’admtion peut
recourir en 2 moyens :
1. Moyen de prescription (=contraintes)
 Objet d’étude de la police admve (Chap 1)
2. Moyen de prestation (=servir les administrés)
 Objet d’étude des serv pub (Chap 2)

Chapitre 1 : La police administrative

Section 1. La notion de police administrative (PA)

Police admve (PA) : gerber

• Dans le langage courant : agents de police, les policiers chargés de
garantir l’ordre pub ou les locaux tels que les commissariats, etc.
• Dans le sens matériel (notre étude) : la PA est une activité juridique
consistant à maintenir l’ordre par une règlementation et des interventions
adaptées.
Cette définition est liée à la notion de protection de l’ordre pub.
L’ordre pub s’entend comme :
• l’absence des troubles à la sécurité pub
• à la tranquillité pub
• à la salubrité pub (environnement propre et bonne hygiène)
Afin d’assurer l’ordre pub, l’admtion peut mener des mesures qui visent à
prévenir ces troubles, c’est donc la mission de la PA.
/ !\ Une fois l’ordre pub est troublé, la mission de l’admtion est de réprimer ces
atteintes qui constituent des infractions pénales et déférer ses auteurs en
justice.
Ex : Le Code pénal prévoit des infractions au moment où les faits les actions des
administrés portent atteintes à l’ordre pub. Par exemple s’il y a violation des
feux de trafics, alors Code de la route peut prévenir des infractions.
Il nécessite de distinguer la PA et la PJ (police judiciaire), car il y a le principe
de la séparation des autorités admve et celles des judiciaires.
On sait qu’en principe :
- la PA est soumis au dt admf et en cas de contentieux c’est le JA qui le
connait
- la PJ est soumise au dt civil et en cas de contentieux c’est au JJ.

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I- La PA et la PJ
La distinction ne repose pas sur le critère organique car une même autorité
admve ou un même personnel peut mener selon les cas les opérations de la PA et
PJ.
Ex : le ministre de l’intérieur peut être une autorité de PA lorsqu’il prend des
mesures visant à prévenir les accidents de l’autoroute. Et en même tps il peut
être une autorité de PJ lorsqu’il ordonne des meure de répressions des
infractions au code de la route.
La distinction entre la PA (police admve) et la PJ (police judiciaire) se repose sur
le critère de finaliste ctd le but final, poursuivi par l’auteur de l’action de
police ou de l’intention psychologique qui l’anime au moment où il agit.
Ce critère est trouvé dans
• La jurisprudence, CE jugé en section 11 mai 1951, commune Baud : un
coup de feu (tire un pistolet) par un malfaiteur appréhendé est une PJ,
alors que le coup de feu dans l’air ou vers le sol afin de rétablir le calme, il
s’agit d’une opération de PA.
OU
• La jurisprudence, TC, 7 juin 1951, Dame Noualek.
Selon ces 2 jurisprudences de principe, le juge se contente à définir les PA
comme une activité matérielle ou décisionnelle visant à prévenir la survenance
des troubles à l’ordre pub. Alors que la PJ comme une activité orienté vers la
recherche des infractions déterminées.

- C’est en pratique difficile car d’une part un même personnel peut mener
des opérations de police.
Ex : des officiers qui effectuent des rondes, font des patrouilles a pour but de
prévenir une atteinte éventuelle à l’ordre pub. Il mène alors une activité
d’autorité de PA. Si un même policier constate une infraction lors de sa tournée
et lorsqu’il se retrouve face à un voleur prise en flagrant délit, dans ce cas il
poursuit les voleurs, il répond alors à une réponse de PJ
- Une autre difficulté : une opération de PA peut transformer en celle de PJ,
et vice-versa.
Ex : policier qui règle les circulations à un carrefour : il mène une opération de
PA. S’il y a une infraction au code de la route, il relève le numéro de plate de la
véhicule fautive ou le poursuit afin d’appliquer la loi  PJ.

- Vice-versa :
Ex de mise en fourrière d’un véhicule សេន‌�ងឡ‍នេចញពីកែន�ងខុសចំណត
Si gare voiture dans une station interdite = infraction au code de la route
 Répression de l’infraction du stationnement irrégulier

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Apres relèvement, le policier dépose le véhicule à un endroit, donc il le garde.
Cette opération garder le véhicule fautif est une opération de PA car elle n’a
pour but autre que de l’entreposer dans le lieu où il ne gêne plus le stationnement
en attendant son propriétaire de venir le récupérer.
L’opération de police s’oppose de prendre en compte la finalité de l’action. Si la
finalité de l’action se destinait à mettre fin à une infraction pénale, il s’agit d’une
opération de PJ.
En revanche le but est de maintenir l’ordre pub, il s’agit d’une opération de PA.
Selon la jurisprudence du TC 5 décembre 1977, demoiselle Motsch :
contrôle d’in identité d’un conducteur d’un automobile qui a forcer le barrage des
policiers et s’était enfuit en commettant plusieurs infractions : du feu rouge
grillé ou encore la violation du sens interdit. L’agent policier l’avait poursuivi et a
fait feu laissant Mlle Motsch qui a pris sa place dans sa voiture. Le TC a confié
au JJ de juger le contentieux au motif que en utilisant son âme au cours de la
poursuite dans l’intention d’appréhender cet individu qui venait de commettre
plusieurs infractions, le policier a fait un acte qui relève de la PJ. Cependant,
dans certains cas la distinction s’avère délicate et le juge choisit la simplicité en
se concentrant sur l’origine de l’opération de police.
Ainsi le TC dans sa décision du 12 juin 1978, société le profile a confié
au JA de juger un conflit survenu lors d’un vol commis au cours d’un transfert de
fond.
Donc le Profil a demandé la réparation du préjudice en faisant valoir que le
service de police chargé de la sécurité de son transfert ont commis du faute
lourdes. D’une parte, en ne mettant pas en place un dispositif de protection à
décroit. Et d’autre parte, en ne faisant pas obstacle aux agissements des
agresseurs.
La décision du TC : il appartient au JA de juger le contentieux sur le fait que le
préjudice allégué intervenu au cours d’une opération tendant à assurer la
protection des biens et des personnes : « trouve essentiellement son origine
dans les conditions dans lesquelles a été organisées cette mission de
protection » qui relève de la PA. Le juge n’hésite pas à requalifier l’opération de
police d’il estime une opportune ainsi lors d’une saisine du numéro d’un journal par
le préfet d’Alger, le CE estime qu’il relève de la compétence du JA. Le préfet a
pris un arrêté ayant pour but de prévenir les troubles que la diffusion de ce
décret dans le département d’Alger en se fondant sur le code d’instruction
criminelle (code pénal). Le but est de saisir les journaux et de livrer les auteurs
aux T chargés de les unir. Le préfet a commis l’excès de pourvoi dans ce cas. Il a
ensuite été attaqué devant le JA qui estimait incompétent. Le CE a écarté le
jugement du TA en reconnaissant la compétence de la JA car : « la saisine a eu
pour objet non de constater les crimes et délits contre le sureté intérieur ou
extérieur de l’Etat et d’en livrer les auteurs aux T chargés de les punir mais

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d’empêcher la diffusion dans le département décrit inséré dans le numéro saisir.
L’arrêté préfectoral constitue dans ces conditions une mesure admve.
 Jurisprudence CE, 24 juin 1960 Frampar.

a. La police admve générale (PAG) et la police admve spéciale (PAS)

La distinction entre PAG et PAS contrairement à une idée préconçue ne se
repose :
- ni sur le critère territorial (car la PAG peut agir dans un domaine
territorial qui est moins vaste que celui de la PAS)
Ex : la PAG du maire se situe dans un territoire qui est dans une commune alors
que la PAS d’un ministre coule sur le territoire national
- ni sur le critère organique (ce n’est pas l’auteur de PA qui le détermine) car
une même autorité admve peut être à la fois une autorité de PAG et PAS.
Ex : le maire est la même autorité qui assure à la fois la mission de PAG et PAS
dans sa commune.
Alors quel critère ?
La distinction se repose sur le critère finaliste (but).
• PAG : a pour objet de préserver l’ordre pub en général (sécurité,
tranquillité, et salubrité)
• PAS : a pour but et objectif spécifique agissant dans plusieurs domaines
tels que déterminé par des textes juridiques.
Exemples de PAS :
La police des installations classées pour la protection de l’environnement
(ICPE), activité par la loi du 17 juillet 1976 exigeant une autorisation du préfet
pour tous les travaux affectant des installations classées
Ex : le zoo de Vincennes = ICP, tous les travaux du zoo sont soumis au préfet car
elle est susceptible de provoquer des pollutions au riverain.
La police des édifices menaçant ruine est prévue dans le code de la
Constitution, art L511-1 et L511-4 permettant au maire de prescrire
l’évacuation des immeubles en état de délabrement (en très mauvais état).
La police de la pêche et de la chasse permettant au ministre de
l’agriculture et au préfet de prendre des mesures utiles concernant les périodes
de pêche et de chasse (de quel mois à quel mois) de moyens de captures prohibés
(quel espèce interdit de capturer ou quel espèce capturable) de l’artL424-1. De
plus le domaine de capture de PAS ne cesse d’augmenter, on constate la police
spéciale de la navigation, la police des cultes, la police de la protection des
animaux, la police des loteries, la police des chemins de fer, la police des courses
de chevaux, la police des pigeons voyageurs, police de l’urbanisme, police des
campings, police du cinéma, police des nomades, police des étrangers, police des
casinos et des machines à sous.

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DONC l’objet de la PAS ne vise pas l’ordre pub en gén mais agit sur certains de
ces aspects. Il ne peut viser que l’ordre pub avec un objectif déterminé.

Pourquoi cette distinction ?

 Ces 2 polices ne sont pas soumises au même régime juridique.
- La PAG est soumis au dt admf gén.
- La PAS doit agir dans un domaine déterminé par un texte précis.

Section 2. Les autorités de PAG

Les actions de la PAG peuvent prendre des formes diverses en assurant l’ordre
pub.
- L’autorité de PAG peut prendre une mesure gén et impersonnelle.
C’est le règlement de police.
- En visant le même objectif, l’autorité de police peut prendre une mesure
individuelle visant une pers déterminée ou une situation déterminée.
Ce sont des autorisations individuelles.
Ex : permis de construite (PC) d’un bâtiment, le code de l’urbanisme l’exige avant
que les travaux commence. La demande est déposée, le maire examine la
demande s’il le convient et délivre le PC et pourra donc commencer la
construction. Le maire délivre le PC au requérant. Le PC est alors une mesure
d’autorisation de police admve individuelle.

I. La structure territoriale des autorités de police

3 autorités admve concours à exercer la PAG
- 1er ministre au niveau national
- Préfet au niveau départemental
- Maire au niveau communal

Au niveau national, le 1er ministre est l’autorité de la PAG qui prend des
mesures particulières pour la protection de l’ordre pub. L’origine de la PAG est
trouvé dans la jurisprudence du CE, 8 aout 1919 Labonne : le CE a reconnu au
président de la IIIe repub d’assurer la mission de l’autorité de PAG au niveau
national en précisant « même en l’absence de toute délégation législative (même
sans texte de loi qui l’autorise) » et « en vertu de ces propres pouvoirs. Ce
pouvoir est transféré au 1er ministre sous la IVe répub et la C de la Ve répub
confie l’essentiel du pouv de PAG au 1er ministre en réservant l’intervention du
présdt de la répub pour des mesures délibéré en conseil des ministres (art 13 et
21 de la C). Cependant, le pouv de PAG du présdt de la repub connait une
extension considérable en cas de crise, résultant l’art 16 de la C permettant au
présidt de la répub de prendre des mesures exigés par les circonstances (=cas
d’urgence).

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Des problématiques qui se posent :
- Est-ce le ministre dispose des pouv de PAG ?  évidemment NON, car le
er
1 ministre est l’autorité de PAG au niveau national. Si le ministre prend le
pouv dans ce cas on considère que son action est illégale. Cependant les
ministres peuvent avoir les pouv de PAG seulement sur abilitation
législative (= loi qui lui attribue cette compétence de police). Chaque
ministre s’il ne dispose pas de la PAG peut disposer de la PAS.
Ex : ministre de la culture exerçant la police du cinéma ; ministre de
l’agriculture exerçant la police de la pêche et de la chasse.
- La compétence des ministres de l’intérieur, s’il n’y a pas l’abilitation
législative, ils ne peuvent pas exercer la PAS. Pourtant à la différence
d’ordre ministre, le ministre de l’int est le chef hiérarchique des prefets.
Il peut donc exercer son pouv de police à travers des préfets.

Au niveau local, le pouv de police est partagé (e) le préfet et le maire. La

loi décentralisation du 2 mars 1982 intégré dans le code gén dans le col terr
institue la police municipale pour « assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité, la
tranquillité, et la salubrité pub. ». La police municipale est une police gén.
• Le pouv de police du maire :
Le maire peut dans le cadre de son intervention prendre des mesures
nécessaires en vue de limiter les libertés ind dans le cadre du contrôle de
l’égalité. Le maire doit l’exercer à titre ind et ne peut pas déléguer ce pouv de
police au conseil municipal. Le juge considère que toute délibération du conseil
municipal en ce domaine est entachée d’incompétence, ainsi il a cassé un arrêté
anti-mendicité (anti mendiant) pris par le conseil municipal de Nice pour vice
d’incompétence.
Le maire de peut pas déléguer la police municipale à une société privée.
Le juge considère que toute convention passée (e) une commune et une
entreprise privée dans l’exercice du pouv de police est nulle. Cependant le pouv
de police municipal peut être délégué du maire à un de ses adjoints.
• Le pouv de police du préfet :
Le préfet peut se substituer au maire en cas de son défaillance, selon l’art
L2215 du CGCT.

Sur la PAS plusieurs autorités admve concours à l’exercer. Les ministres

exercent :
police du cinéma ministre de la culture
police du chemin de fer ministre du transport,
police de la pêche et de la chasse ministre de l’environnement
police de l’urbanisme, la police des Maire pour édifice menaçant ruines
baignades

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police des installations classées préfets
police à la gestion départementale, la présdt du conseil gén
circulation des voies départementales

Le concours (e) plusieurs autorités de police

Plusieurs autorités de police interviennent en cas de trouble d’ordre pub, alors on
distingue le concours (e) 2 ou plusieurs PAG et le concours (e) une PAG et une
PAS.
• Concours (e) 2 ou plusieurs PAG, 3 principes
1- Autorités inférieures doivent respecter les mesures prises par les
autorités supérieures. C’est ce que l’on appelle le principe de la
hiérarchie, et de l’obéissance.
Cependant une réserve peut être faite, ctd qu’un subordonné peut garder
son dt de rester en refusant d’obéir 1a un ordre manifestement illégal et de
nature à trouble l’ordre pub. Un fonctionnaire peut ne pas obéir à un ordre s’il
estime de ce qu’on leur demande de faire présente un danger grave et immédiat
pour leur santé et leur vie.
2- Les autorités locales peuvent particulariser les mesures de police
admve des autorités supérieures, à condition que celles-ci soient plus
sévères, justifiées et proportionnelles à la spécificité locale dans un
cadre particulier.
3- L’autorité admve de l’Etat peut et doit se substituer aux autorités de
police locale au cas où celles-ci sont défaillantes. Ainsi le CGCT permet
au préfet de se substituer au maire au cas où ce dernier est
défaillant.
• Concours (e) une PAS et une PAG, dérogations
1- Existence de PAS (par jurisprudence) empêche l’intervention d’une PAG,
selon la jurisprudence CE 30 juillet 1935, établissement Satan, expose
le principe suivant : « le spécial déroge au gén » dans certain cas :
o 1) en cas de circonstance locale particulière au regard d’une mesure
de police nationale
Ex : mobilisation de toutes les autorités admve dans le cas du terrorisme (CE,
18 décembre 1959, la société les films lutétia).
o 2) préservation de la dignité humaine permettant au maire
d’intervenir dans ts les cas (jurisprudence 27 octobre 1995,
commune de Morsang sur Orge)
o 3) en cas de péril imminent, PAG peut intervenir à la place de PAS
(jurisprudence houillères du bassin de Lorraine
o 4) il est interdit aux PAG d’intervenir, ainsi les maires sont
incompétents de prendre des mesures de police à l’intérieur des

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gares sur leur commune, car la police de gares est une PAS
appartenant au préfet.
• Concours (e) plusieurs PAS
C’est une hypothèse rare, mais s’il l’existe chacune doit agir selon leurs objets et
leur procédure propre. S’il l’existe c’est pour de raison de mal rédaction de
texte, le principe est que les autorités > doivent respecter les mesures prises
par les autorités <.

Section 3. L’étendue du pouvoir de police

Définir les termes :

Pouvoir : dans la terminologie juridique gén, il s’agit d’une capacité d’agir,
d’exercer une compétence, ou il s’agit d’une liberté d’action de PA lui étant
attribuer soit par la loi, soit par un mandat (dt privé : « procuration »), soit par
une autorité admve ou par une pers.
Compétence : il s’agit d’un titre juridique, une habilitation à décider ou une
capacité reconnu par le dt. Les autorités admve, on a le pouvoir de police dans le
cadre de compétence reconnu par le dt

Cette distinction {pouvoir ; compétence} donne une conséquence juridique

importante sur le contrôle exercé par le juge, sur les autorités de PA
compétentes selon le pouvoir de police spéciale ou gén.
En principe le pouvoir le juge est plus restreint sur le pouvoir des PAG que
celui des PAS.
En dt admf il y a
- Pouvoir discrétionnaire : évaluation sur l’opportunité d’action.
Quant au pouv du juge, c’est un contrôle restreint, il va regarder s’il y a une
erreur manifeste d’appréciation
- Pouvoir lié : capacités d’action encadrées, prévues dans les texte
juridiques,
 moins de liberté, la loi lui ordonne des actions.
Quant au pouv du juge, c’est un contrôle large

JA Contrôle restreint Contrôle large

Admtion Pouv discrétionnaire Pouv lié
PA PAG PAS

Le juge dans l’exo à son contrôle recours à l’ordre public, servant comme
fondement et permettant aux autorités admve d’agir et à la fois comme limite au
pouv des autorités admve

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Fondement et limite de pouv de police

La PA poursuit un objectif bien spécifique de l’intérêt gén = l’ordre pub.
L’ordre pub se définit par 3 éléments = trilogie classique :
- Sécurité publique
- Tranquillité pub
- Salubrité pub
 Loi municipale du 5 avril 1984, dans l’art L131-2 code des communes
 Jurisprudence Labonne du CE 8 aout 1919, reprennes au niveau national
pour la police du chef du gouv.
Les PA peuvent prendre des mesures nécessaires par des diff moyens pour
empêcher, voire limiter les atteintes pouvant apporter à l’ordre pub. On constate
que la notion de l’ordre pub n’est pas stagnante (variable dans le tps). Elle est
en fonction des évolutions de la société, ainsi que l’évolution de la morale en
fonction des époques. Ce qui était dans la société traditionnelle peut ne plus
l’être aujd.
Apparait de nouvelle préoccupation, telle que la protection de
l’environnement qui a de réel impact sur l’exo de la PA. Dans un autre domaine, le
caractère esthétique a vu son important croitre comme faisant désormais d’une
des composants de l’ordre pub avant qu’il soit abandonné par le juge. Ainsi le JA
dans jurisprudence du 9 juillet 1975, commune de Janvry a annulé un
règlement municipal qui a prescrit l’enlèvement des voitures délabrées (en pannes
ou mauvaises états) entreposées dans une propriété privée au motif que celles-ci
ne présentent aucun risque à l’ordre pub.
La notion de bonnes mœurs reposant sur les valeurs morales déterminent
les aspirations de la société à un moment donné. Cette notion se rapproche de la
notion de moral pub. Le CE a refusé d’annuler l’arrêté du maire retenu dans la
tenue vestimentaire à porter sur les plages et à interdire au baigneur de se
déshabiller et de se rhabiller sur les plages et les falaises. Jurisprudence CE
section 30 mai 1930, Baugé.
Dès Lors se développe la notion de l’ordre pub moral, le CE se contente de
définir au minimum : « des idées morales communément admises à un moment
donné par la moyenne des citoyens » CE, 20 décembre 1957, société
nationale édition cinématographique. Le CE a jugé qu’un film pouvait être
interdit en raison de préjudice susceptible d’être causé à l’ordre pub. Il
s’agissait d’une interdiction de la projection d’un film « le feu dans la peau », par
le maire même si ce film a eu le visa d’exploitation délivré par le ministre de la
culture en raison du caractère immoral du film et des circonstances locales, ctd
de la vague d’immoralité qui s’abat sur la côte d’Azur.
2 motifs :
- Intrinsèque : caractère immorale du film
- Extrinsèque : manifestation matériel préjudiciable à la commune

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Il en est de même le CE a annulé la décision du ministre de la culture qui a
accordé le visa d’exploitation d’un film intitulé « Baises-moi » au motif que le film
porte le message pornographique : jurisprudence CE 30 juin 2000, association
promouvoir.

En plus des éléments classiques, il y a de nouveaux éléments caractérisant l’ordre

pub justifiant la mesure de police :
- l’environnement (pollution atmosphérique, pollution sonore, etc.)
- l’esthétique (mtn cet élément est abandonné)
- les bonnes mœurs (comportement de l’homme, la conduire humaine)
- la dignité humaine
Tous ces éléments port atteintes à la société s’ils ne sont pas admis.
Quels sont les comportements considérés comme admissibles ?
Jurisprudence du 27 octobre 1995 commune Morsang sur orge (JP de
principe) sur la question de respect sur la dignité humaine.

S’ajoute l’ordre pub éco permettant à l’autorité pub d’intervenir à plusieurs

reprises dans des domaines d’éco. En principe la liberté du commerce et de
l’industrie réserve au secteur privé de mener des activités éco, qui étant aussi
conforme à l’idéologie libérale de l’éco. Mais le juge admettait au départ que les
interventions pub pouvaient être admissibles dans des conditions qui sont
strictes.
Ainsi la jurisprudence du CE 29 mars 1901 Casanova, admettait que
seules des circonstances exceptionnelles pouvaient justifier la création des serv
pub susceptible de concurrencer des activités privées. Le juge a assoupli sa
jurisprudence du fait de l’apparition ensuit de la reconnaissance d’une nouvelle de
forme de serv pub = SPIC (serv pub ind, comm, locaux).
Ses JP emmènent d’une apparition de la notion de « socialisme municipal »
=ទ្រមង់ៃនសាមគ�ីៃនសង�ម
. Cette notion est exprimée dans la jurisprudence du CE 30

mai 1930, chambre syndicale du commerce en détail de Nevers, posant des

conditions de l’égalité de création de serv pub locaux, ou exercer des
professions libérales ou dans des activités ind et com. Le juge a rappelé que « les
entreprises ayant un caractère commercial excluant les professions libérales
(avocats, notaires, etc. pas de patrons) restent en règles gén réservées en
initiative privée, mais le CE accepte que les communes peuvent créer des serv
pub dans ce domaine (com, et ind), lorsque « en raison de circonstance
particulières de tps et de lieu, un intérêt pub justifie leurs intervention ».
En effet comme portée juridique la création des serv pub eco locaux ne
sera légale :
• que du fait de la carence ou de l’insuffisant de l’initiative privée,
• qu’un besoin de la population n’est pas ou non convenablement satisfait,

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• qu’il y a un intérêt pub à cette création qui ne concurrence pas inégalement
des secteurs privés.
Sur ce fondement éco, composé de menace qui pèse sur l’approvisionnement du
pays en produit pétrolier et sur la nécessité d’intérêt national de restreint la
consommation de ces produits que le JA a admis la légalité de décrets
gouvernementaux ayant pour objet de limiter la vitesse de circulation des
automobiles sur les autoroutes : jurisprudence CE 25 juillet 1975, Chaigneau,
(époque de choc pétrolier), le pétrole est considéré comme de « l’or noir ».

Cependant si l’ordre pub sert comme fondement a des mesures de PA, il sert
également comme limite aux activités de l’autorité admve. Ainsi l’ordre pub est
conditionné par les circonstances dans lesquelles la mesure admve intervient. Le
juge affirme qu’une mesure de PA doit être proportionnelle à l’exos de liberté
pub, ctd à décroitre aux faits qu’elle vise.
Nous avons d’une part l’ordre pub et d’autre part la liberté pub
= « principe de proportionnalité ».
Selon la jurisprudence de principe du CE, 19 mai 1933, Benjamin. Le CE
décide que la mesure d’interdiction d’une manifestation pub est illégale en raison
d’une absence de gravité considérable des troubles à l’ordre pub. Ce dernier peut
être maintenu par d’autre moyen.
En France, actuellement, l’extrême droite : partie reconquête, le maire annule la
conférence et l’affaire est portée devant le tribunal.
Sur le fondement de cette circonstance, l’autorité pub a soumis à
l’autorisation préalable l’exos de la profession de photographe sur la voie pub.
Cette mesure de police a été censurée par le juge, non pas sur le fondement de
l’atteinte à l’ordre pub mais sur l’empiétement dans le domaine législatif :
jurisprudence, CE 22 juin 1951, Daudignac.
Le CE a admis au contraire de la jurisprudence précédente, un arrêté
préfectoral visant à interdire les ventes ambulantes le long des route classées
à grande circulation, les manœuvres et le stationnement des véhicules entrainés
par les vendeurs pour motif « de dangers pour la sécurité de circulation » :
jurisprudence CE 14 janvier 1976, Ollivon et mauvais.

Circonstance de lieu : justifie l’intervention plus ou moins respective de la PA.

C’est ainsi dans un domicile (maison, lieu privé) il sera particulièrement protégé
contre les interventions de police. À l’opposé du domaine pub, la voie pub, c’est le
lieu de prédilection d’application des mesures de police.
Circonstances de tps : Les mesures de police sont variable, selon le principe de
proportionnalité s’applique dans des circonstances normales. Cepdt dans des
circonstances exceptionnelles, les mesures de polices sont plus importantes : les
extensions exceptionnelles du pouv de police dans certaines circonstances de
tps, ex en période de guerre, ou troublé, le JA admet des mesures de police plus

Etudiante: Narak Chanraksmey Page 11

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poussées comme circonstances normales. Le juge avance 2 théories justifiant les
extensions de pouv de police :
1- circonstances exceptionnelles ្រទិះស�សា㊨
ី � នភាពពិេសស
: elle vise soit l’Etat de

siège សា�នភាពវឋ� ិតកាល ou l’Etat d’urgence

- L’Etat de siège : circonstance prévue dans l’art 36 de la C visant l’écart des
périls imminent résultant :
o soit en circonstance de guerre, d’une invasion de l’armée étrangère,
o soit en cas de paix, d’une insurrection de main armée ou des
menaces à l’ordre pub.
Il est décrété en conseil des ministres et sa prorogation au-delà de 12j, il
doit être autorisé par le parlement.
- L’Etat d’urgence : selon la loi du 3 avril 1955 vise « le péril imminent, les
atteintes graves à l’ordre pub soit par des évènements présentant par
leur nature et leur gravité, le caractère d’une calamité pub ». C’est
donc le cas de covid-19, portant atteinte à la question de l’ordre pub de la
population. au titre de l’art 16 de la C. Il est décrété par le conseil des
ministres, et au-delà du 12ej il ne peut proroger que par une loi ordinaire.
cela permet aux autorités admve de prendre des mesures restrictives.
Le CE 28 février 1919, Dames Dol et Laurent admet la légalité des arrêtés
des préfets de Toulon d’interdire selon le préfet « pour des raisons de santé et
de sécurité pub d’une part les prostituées de fréquenter certaines rues et de
tenir un débit de boisson et d’autre part des propriétaires de bars, de café
de recevoir et de servir les prostituées vues les circonstances particulières de
guerre ».
La légalité des décisions admve prises en circonstances exceptionnelles relève
de l’appréciation au cas par cas par le juge qui censurera toutes irrégularités qu’y
attachent.
2- voie de fait : elle vise le cas des mandements graves à la légalité ou des
agissements sans fondement légal portant matériellement et illégalement
une atteinte grave à une liberté fondamentale ou à un dt de propriété.
La conséquence dommageable relève de l’appréciation non du JA mais du
JJ.
Elle est vue dans la jurisprudence du TC 8 avril 1935, action française. Le
préfet de police avait fait saisir dans la matinée du 7 février 1934, le journal
action fr chez tous les dépositaires à Paris et dans le département de la Seine.
La société du journal action fr a engagé une instance (un recours) contre le
préfet devant les TJ. Le préfet intervient, le conflit élevé dev le TC. Ce dernier
a jugé que la mesure incriminée constituée d’une voie de fait au motif que ces
mesures préventives s’agissant de la saisi d’un journal ne sont pas

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Prof: Yan Vandeluxe D.admf
indispensables et justifiées pour assurer le maintien ou le rétablissement de
l’ordre pub.

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