droits de l'homme, il nous a été inculqué des valeurs intrinsèquement liées à la personne humaine, qui au fur des longs et périlleux travailles, ont put finalement être consacrée au sein des textes normatifs. À cela est paru nécessaire de parcourir méthodologiquement les divers grands étapes de consécration et d'évolution des normes relatives aux droits et libertés fondamentaux afin d'en ressortir la teneur.
Partant d'un débat doctrinal sur la
fondamentalité des droits et libertés, une initiation,comme toutes sciences qui se veut complexe, à l'appréhension des dix concepts clés, a été d'intérêt colossal. À ce propos, nous pouvons citer: - le concept droit, un terme polysémique qui finalement a pu être compris dans ces deux principaux approches : objectif et subjectif. - le concept liberté - le concept État ainsi que les éléments qui le définissent notamment : la population, le territoire, le gouvernement et enfin la souveraineté - le concept règles de droit avec ses différents caractères : générales, impersonnelles, visant la société, extérieures, permanente, obligatoires et coercitives - le concept traité et les conditions de son existence définies conformément à la Convention de Vienne du 23 mais sur le Droit des traités - le concept droit international; élucidation sur la différence entre le droit public interne et le droit international public - le concept droit international des droits de l’homme en tant que ensemble des normes juridiques extra-nationales - le concept communauté internationale, terme équivoque - le concept droits de l'homme aussi bien dans ces deux approches: subjective et objective - enfin le concept droit international humanitaire ou droit de la guerre comme un moyen de protection des personnes prises involontairement dans un conflit armé ou n'ayant pas la capacité de participer au front.
En second lieu, un voyage historique s'est
avéré aussi important. À cela, une analyse a été faite sur les grands moments de l'histoire bien antérieurs que proches ou pendant notre époque, qui ont contribués directement ou indirectement à l'évolution des droits de l’homme. Trois grandes périodes ont été examiné. Avant la première guerre mondiale , quelques événements aussi lontains ont marqué ceux qui allaient être considérées plus tard dans des textes juridiques internationaux et nationaux comme droits fondamentaux, l'Angleterre sera à la base des premières empreintes de contestation des exaltations du pouvoir monarchique contre la liberté. Il tient lieu de citer: l'adoption de la magna carta de 1215, la petition of rights de 1628, la déclaration de l'Etat de Virginie de du 12 juin 1776, la déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique adaptée le 4 juillet 1776, l'habeas corpus de 1679; le bill of rights de 1689; la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789; la déclaration du 26 juin 1793, sans oublier la charte du kurunkan fuga ou du Mande au XVIII ème siècle. Après la seconde guerre, viendra une période qui enfin viendra sacraliser universellement les différentes valeurs inexhaurablement liés à la personne humaine. L'un de principaux textes qui restera jusqu'à nos jours plus qu'un texte déclaratif; la déclaration universellees droits de l'homme du 10 décembre 1948 complétée par vingt autres traités internationaux. Par sa dimension ontologique, tous les pays ont pratiquement adopté la DUDH dans ses différentes résolutions. Puis À l'époque contemporaine, caractérisée par des terribles événements en Afrique, surtout des assassinat et violations des libertés, mais qui restent contributifs dans la conscience du militant des droits de l'homme.
Tertio, une typologie des droits de l'homme et
libertés fondamentales a été énuméré, faisant ainsi une dichotomie sur leur classification selon leur génération. Nous en avons distinguer trois générations: 1er droits civils et politiques, 2ème les droits économiques, sociaux et culturels, 3ème les droits collectifs ou de solidarité. Une catégorisation a été aussi faite aussi les libertés fondamentales, il s'agit principalement de: la dignité que nous considérons par ailleurs comme englobant les autres libertés, car il constitue même la reconnaissance à valeur intégrante de l'homme; l'égalité; la citoyenneté; le liberté; la solidarité et la justice. À cela s'ajoute une quatrième génération relativement récente dont les contenus ne sont pas encore totalement justifiés : le droit des minorités, le droit de l'usage de la langue maternelle et le droit à la protection des données numériques etc.
Au quatrième moment de notre cours, une
étude appropriée aux différents textes internationaux qui dans l'ensemble constituent la charte internationale des droits de l'homme, ont suffisamment munis aux étudiants de première année de droit que nous sommes, des armes nécessaires, des références juridiques internationales pour participer à lutte contre les violations des droits de l'homme et libertés fondamentales. Il s'agit en général des dispositions de la charte des nations unies du 26 juin 1945; la déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948, les pactes internationaux des droits de l'Homme du 16 décembre 1966; les protocoles facultatifs du 16/12/1966, du 15/12/1989 et du 10/12/2008
En aval, le cinquième point conclu la matière
en nous tenant ainsi au courant sur les indications de la protection international, régionale et nationale des droits de l'homme. Soulignant bien évidemment la suprématie des textes à valeur constitutionnelle au niveau national, conformément à la théorie de la suprématie ou la hiérarchie des normes de Hans Kelsen. Voilà pourquoi, le législateur se verra d'une grande vigilance lors de l'élaboration des textes constitutionnels en mettant en exergue et à l'épicentre, la consécration des droits de l'homme et des libertés fondamentales: expression d'un État dignement démocratique, mettant en place des mécanismes efficaces afin de les sacraliser.
Aguerri et éclairé, il nous incombe désormais
la tâche de lutter contre tout abus de tout genres et de tout espèces en participant surtout à la promotion par le canal d'information et de communication des droits inaliénables à la personne humaine, mieux en les respectant, servant ainsi d'exemple à tous les membres de la société.Le moyen de restriction dans la protection des droits de l'homme reste le seul recours à l'Etat, qui seul détient le monopole de la violence légitime, mais un recours est aussi possible au niveau de l'appareil judiciaire extra-étatique en cas de non satisfaction des préoccupations traités à l'interne. En somme, celui qui se veut être défenseur des droits de l'homme, doit s'attendre à des risques périlleux, voir même capiteux, voilà pourquoi on dit que cet un domaines des vraies hommes. La défense de ces droits et libertés se font par tous les moyens de recours légals au péril de notre existence. Comme le complète si bien cette maximum juridique latine: " fiat iustitia, pereat mundus"( que justice soit rendue, doive le monde en périr).