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UNIVERSITE CATHOLIQUE DE BUKAVU

U.C.B.

B.P. 285 BUKAVU

FACULTE DE DROIT

23/04/2023

DE L’ACCES AU DROIT A L’EDUCATION DES ENFANTS

DES MILITAIRES : CAS DU CAMP SAIO

Mémoire réalisé en vue de l’obtention du diplôme de


licence en Droit
Par CIRAANE AINULIWE Léa
Promotion : deuxième année de licence (L1)
Option : Droit public
Directeur : Prof. Wenceslas BUSANE Ruhana
Mirindi
Rapporteur : C.T. Bertin Nalukoma

ANNEE ACADEMIQUE 2022-2023


1

OBSERVATIONS GENERALES
[1.] La problématique, en lien avec le sujet du mémoire ne ressort pas encore du texte
proposé ;
[2.] Dans la problématique, veuillez mentionner :
a. L’énoncé du droit à l’éducation en général (qu’est-ce qu’il signifie ; il est consacré
dans quels instruments ; qu’est-ce qu’implique l’accès du droit à l’éducation ? etc .) ;
b. L’énoncé du droit à l’éduction des enfants des militaires (dans quels termes est-il
consacré dans les instruments juridiques notamment la loi sur la protection des
enfants, la loi sur l’armée, etc. ;
c. Une brève présentation du Camp Saio, cadre de votre étude (Situation géographique,
situation dans l’organigramme de l’armée, organisation et fonctionnement,
démographie, etc.) ;
d. Votre constat global, qui pose problème par rapport à l’accès au droit à l’éduction des
enfants des militaires
e. L’énoncé de vos questions de recherche : Je vous propose de retenir les 3 questions c-
après :
i. Quel est le niveau actuel d’accès au droit à l’éducation des enfants des
militaires au Camp Saio ?
ii. Quels sont les obstacles à l’accès au droit à l’éducation des enfants des
militaires au Camp Saio ?
iii. Quelles sont les solutions envisageables pour améliorer l’accès au droit à
l’éducation des enfants des militaires au Camp Saio ?
2. Veuillez ensuite élaborer vos hypothèses en fonction de ces questions de recherche
3. Elaborez la méthodologie en fonction des hypothèses avancées. Spécifiquement, votre
questionnaire d’enquête sera élaboré dans l’optique de recueillir les informations
susceptibles d’apporter des réponses aux questions de recherche. Il faudra notamment
déterminer les personnes ou les groupes cibles de votre enquête ainsi que les questions
adaptées à chaque catégorie.
4. Je vous propose d’exécuter le plan ci-après (les subdvisions des chapitres seront fonction des
vos principaux constats lors de la recherche de terrain) :
1. Pour bien dégager cette problématique, veuillez partir du sujet. Vous direz ainsi, à titre
indicatif :
[a.] Comment se présente le droit à l’éducation des enfants des militaires ;
[b.] Quels sont les problèmes de droit qui affectent ce droit en général et en
particulier pour les enfants des militaires du Camp Saio ?

[2.] Ce n’est qu’à partir de là que vous pourrez poser la ou les questions de recherche et
formuler le reste des éléments du cadre théorique de votre mémoire (hypothèses,
méthodologie, plan de travail, etc.)
[3.] Sur le plan de la forme, pour le peu de pages que vous avez écrites, il y a un très grand
nombre de coquilles, ce qui peut nuire à la lisibilité et à l’intelligibilité de votre texte;
[4.] Les références documentaires ne sont pas présentées avec la rigueur d’usage. Il
convient de les corriger.
[5.] Bienvenu ce vendredi 19 mai 2023 à 13h30 à Bugabo pour en échanger de vive voix.

Fait à Bukavu, le 19 mai 2023


2

Prof. Wenceslas Busane


3

Chapitre I. Le niveau actuel d’accès au droit à l’éducation des enfants des militaires au Camp
Saio
Chapitre II. Les obstacles à l’accès au droit à l’éducation des enfants des militaires au Camp
Saio
Chapitre III. Les solutions pour améliorer l’accès au droit à l’éduction des enfants des
militaires au Camp Saio

5. Je vous invite à Bugabo le samedi 5 août 2023 à 10h pour en échanger de vive voix et
pour élaborer la configuration générale de votre questionnaire d’enquête.

Fait à Bukavu, le 4 août 2023

Prof. Wenceslas Busane


4

INTRODUCTION GENERALE

Il y a soixante-dix ans, l’Assemblée générale des Nations Unies adoptait la Déclaration


universelle des droits de l'homme, premier instrument à reconnaître le droit universel àa
l’éducation. Depuis 1948, tous les pays du monde ont ratifié au moins un traité des droits
humains garantissant le droit à l’éducation ou certains de ses aspects ; et de nombreux États
ont fait les efforts nécessaires pour inscrire ce droit au plus haut niveau de leur ordre
juridique1.
L’éducation est un droit humain fondamental et le meilleur investissement possible
pour garantir un avenir durable. Cela vaut pour tous les pays et toutes les régions. Cependant,
chaque jour, des millions de personnes sont privées de possibilités d’éducation., le Le plus
souvent, selon les données de nos enquêtes préliminaires menées au Ccamp Ssaio, c’est en
raison des facteurs sociaux, culturels et économiques. Plusieurs enfants n’ont pas accès à
l’éducation, d’une part, faute des moyens financiers des parents, qui se justifient du maigre
salaire que reçoivent ldes militaires en RDC pourtant alors qu’ils ont beaucoup des besoins
auxquels ils doivent subvenir., dD’autre part, à cause de la situation sociale précaire que les
enfants ont traversent dans les camps militaires qui ne leurs permettent pas d’avoir accès au
droit à l’éducation comme les enfants des parents civils.
Pour plusieurs parents et en particulier les parents militaires vivants dans le cCamp
sSaio, la gratuité de l’enseignement en elle-même ne suffit pas, pour envoyer l’enfant à
l’école, étant donné qu’il y a plusieurs besoins à satisfaire pour qu’un enfant parte à l’école.
Comme pPar exemple, déclarent certains parents militaires au Ccamp Ssaio déclarent,
qu’avant d’envoyer un enfant à l’école, il faut que ce dernier’il ait dispose de tous les outils
scolaires (uniforme, mallette, cahiers, stylo, etc…) pouvant lui permettre d’être dans les
normes scolaires ;, il faut également que, le ventre ne soit pas vide tous les jours car l’homme
ne peut pas vivre sans manger quel que soit le niveau de vie. « Or, le salaire que nous
recevons de la part de l’Etat, ne nous permet pas de remplir tous ces préalables afin que nos
enfants aient accès au droit à l’éducation. Et pour ceux qui ont à 60% la possibilité de les
envoyer, ils rencontrent d’autres difficultés relatives à l’ineffectivité de la gratuité »2.
De ce qui précède, l'on peut considérer, à plusieurs points de vue, que lL'éducation
renferme l'enseignement, ce dernier n'étant qu'un procédé permettant à l'éducation d'être bien
dispensée3. Voilà pourquoi la plupart d'instruments juridiques préfèrent parler du droit à
1
L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE
(UNESCO) 7, Manuel du droit à l’éducation, EC1R OBJ Londres, Royaume-Uni, 2020, p. 17.
2
Capitaine PATRIQUE NGOLA, interview du 10/06/2023, à 9h38min.
3
Déclaration du millénaire adoptée par l'AG de l'ONU, Résolution A/RES/55/2.2000 du 13 Septembre
5

l'enseignement de base. C'est ce qui ressort de la définition d'après laquelle, l'éducation


permanente est l'ensemble des moyens et des actions ayant pour fin l'instruction et la
formation professionnelle ; elle comprend la formation initiale (scolarité obligatoire, études
secondaires et universitaire), l'apprentissage et, pendant l'activité professionnelle, la formation
professionnelle continue4.
La Cconstitution de la Rrépublique Ddémocratique du Congo, consacre le droit à
l’éducation à son article 43, dont l’alinéa premier nous intéresse beaucoup plus, en
disposantdispose que : « Toute personne a droit à l’éducation scolaire. Il y est pourvu par
l’enseignement national.5 ». cCela revient à dire que l’Etat congolais aà l’obligation de veiller
au respect de la mise en œuvre de ce droit et la protection dudit droit contre toute personne
qui y porterait atteinte. Mais en réalité, on trouverait constate l’ineffectivité des règles
consacrant le droit d’accès à l’éducation des enfants en RDC.
Pour HABIBUcet auteur, l'effectivité est la nature de ce qui existe en fait, de ce qui existe
concrètement, réellement ; elle s'oppose à ce qui est fictif, imaginaire ou purement verbal.
Une règle ou une situation juridique sont effectives si elles se réalisent dans la réalité. En
revanche, une règle est ineffective lorsqu'elle existe en bonne et due forme mais non
appliquée6.
Pour TOUSCOZ, l'effectivité exprime la mesure dans laquelle une institution ou une règle
atteignent le but qui leur a été conféré par leur auteur ; elle qualifie donc l'adaptation plus ou
moins parfaite de la règle à l'objet social qui lui était assigné 7. De même, on entend par enfant
tout être humain âgé de moins de 18 ans8.
La Constitution de la RDC n'a pas donné une définition contraire à celle indiquée ci-
contreva dans le même sens. Elle dispose, en son art. 41, que l'enfant mineur est toute
personne, sans distinction de sexe, qui n'a pas encore atteint 18 ans révolus. Il découle de la
présente définition un synonyme générique entre les termes enfant et mineur. 32 Cette même
Constitution dispose, en son art. 43, al. 4 que l'enseignement primaire est obligatoire et gratuit
dans les établissements publics. Par contre l'enfance correspond à une période bien distincte

4
Lexique des termes juridiques, 15ème éd., DALLOZ, 2005, p. 255.
5
L’article 43 al. 1 de la Constitution de la RDC du 18 février 2006, telle que modifiée par la Loi n° 11/002 du 20
janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la République démocratique du Congo du
18 Février 2006, in J.O.RDC, 52e année, n° spécial, Kinshasa, 5 février 2011 est ainsi libellé : « Toute personne a
droit à l’éducation scolaire. Il y est pourvu par l’enseignement national. ».
6
J.B. HABIBU, ibidem. Il me semble que cet auteur n’a pas encore été cité pour que vous puissiez employer
« Ibidem »
7
J. TOUSCOZ., « Le principe d'effectivité dans l'ordre international », Paris, LGDJ, 1964, p. 2, cité par J.B.
HABIBU, Idem, p. 12.
8
Art. 2 de la Charte Africaine des droits et du bien-être de l'enfant.
6

de l’âge adulte, une période pendant laquelle l'enfant peut grandir, jouer et s'épanouir en toute
sécurité9.

Il apperaitapparait cependant que des obstacles majeurs affectent l'effectivité du droit de


l'enfant à l'éducation en RDC. Ils sont, d'une part, liés à l'inefficacité des mécanismes
juridiques actuels de protection des droits économiques sociaux culturels au niveau national et
international10. D'autre part, ils sont d'ordre social et touchent l'insuffisance de moyens
financiers affectés au secteur de l'éducation en RDC et sont en plus relatifs aux mesures
administratives mises en place depuis les programmes d'ajustement structurel de 1983, aux
aspects culturels discriminatoires à l'égard de la jeune fille dans le camp ainsi qu'au
vieillissement du personnel enseignant et au délabrement des infrastructures scolaires, des
voies de communication, etc.

A en croire à ces termes, l'on est en face des prévisions juridiques qui, aux yeux des
dirigeants, n'ont aucune force contraignante quant à leur réalisation. Autrement dit, nous
sommes en face des droits dont, pour leur réalisation, l'Etat n'a qu'une obligation de moyen et
non de résultat.

Eu égard à ce qui précède, le présent travail porte sur les questions de recherche ci-après :
- Face aux obstacles croissants que connaît le système éducatif congolais, comment
parvenir à déduire le caractère contraignant de droit des enfants d’accès à l’éducation
contenu dans les instruments juridiques qui pourtant n'est qu'une obligation morale ?
- Quelles sont les stratégies qui doivent être mises en œuvre pour l'effectivité du droit
d’accès à l'éducation en RDC en général et particulièrement dans la Province du Sud-
Kivu au camp Saio ?

1. HYPOTHESES
A ces questions posées, les réponses suivantes peuvent être provisoirement
données.
- Face à cet état de chose, nous devons rappeler que l’accès au droit à
l’éducation des enfants consacré par la constitution, est bel et bien contenu
dans pas mal d’autres instruments juridiques nationaux et internationaux. Sans
distinction d’enfant de civil ou de militaire. L'ONU l'a fixé comme objectif,
9
UNICEF, La Situation dse enfants dans le monde, New York, Unicef, 2005, p. 3.
10
Loi-cadre n°14/004 du 11 Février 2014 de l’enseignement national.
7

pour la simple raison qu'il demeure l'un des droits-piliers du développement de


l'enfant. L’Etat devrait veiller au respect des règles relatives à l’accès au droit à
l’éducation des enfants, s’assurer de l’effectivité de la gratuité de
l’enseignement, améliorer les conditions de vie des militaires dans le camp
Saio, hausser le salaire des militaires, pour les permettre de donner une bonne
éducation à leurs enfants dans des bonnes conditions et de jouir de la gratuité
de l’enseignement comme les enfants des civils. Par conséquent, décourager
toute personne qui porterait atteinte à la gratuité de l’enseignement et aux
conditions des militaires dans le camp Saio.
- Voilà pourquoi, chaque année qui passe, à dater de la mise sur pied de la
Déclaration du millénaire, l'ONU tient un sommet mondial 11 pour se rassurer
de l'évolution et du défi qu'il faut relever. Dans le même cadre, le Fonds des
Nations Unies pour l'enfance publie un ouvrage intitulé « La Situation des
enfants dans le monde » qui permet de faire un état des lieux desdits objectifs
sur l'échiquier planétaire et cela peut pousser l’Etat Congolais à respecter les
prévisions des instruments juridiques relatifs à l’accès au droit à l’éducation
des enfants. Les stratégies à mettre sur place pour rendre le droit d’accès à
l’éducation effectif en RDC, sont entre autre, la construction des écoles, le
payement des salaires des enseignants, la coopération internationale,
l'assainissement des écoles, et à ce qui concerne les enfants des militaires,
améliorer le salaire de ces derniers et les conditions de vie du camp Saio, etc.

2. METHODES ET TECHNIQUE

Eu égard aux contours que revêt le présent travail, nous nous sommes inspiré de la
méthodologie juridique, sociologique, comparative et téléologique. La technique
documentaire et celle d'interview ont soutenu les méthodes sus évoquées.

La méthode juridique nous a permis de rechercher la législation existante relative aux


droits de l'enfant à l'éducation et pouvant favoriser la réalisation du droit à l’éducation.
Nous avons passé en revue les textes juridiques internationaux, ceux régionaux et
nationaux. Comme la législation nationale n'est pas abondante quant à ce, le problème
s'est posé moins, étant donné que nous sommes dans un système moniste avec primauté

11
8

du droit international conformément à l'art. 215 de la Constitution de la RDC. 12 Nous


avons fait également allusion aux textes constitutifs des différentes institutions
spécialisées de l'ONU engagées dans la réalisation du droit de l'enfant à l'éducation. Cela
nous a permis de découvrir les techniques utilisées par le Fonds des Nations Unies pour
l'enfance en vue de rendre effectif ledit objectif en RDC, et précisément au Sud-Kivu dans
le camp militaire. Nous avons analysé enfin les rapports annuels des organismes tant
publics que privés, respectivement concernés en RDC.

Nous avons fait également recours à la méthode sociologique qui nous a permis
d'appréhender certaines pratiques ou coutumes qui mettent à mal le droit à l'éducation des
enfants, du moins la catégorie des filles.

Par ailleurs, les techniques d'enquête et l'interview libre nous ont permis de comprendre
comment, petit à petit, l’accès au droit à l’éducation des enfants est considéré en RDC en
général et au Sud-Kivu en particulier plus précisément au camp Saio.

3. CHOIX ET INTERET DU SUJET

L'étude d’accès au droit à l’éducation des enfants militaires : cas du camp Saio,
présente un intérêt social, scientifique et pédagogique.

Sur le plan social, la réalisation du droit à l’éducation est un devoir de l’Etat, de tout
Etat de droit qui veut maintenir le respect des engagements pris en face du monde pour
son peuple. Pour y parvenir, il importe successivement de tenir compte de la dignité de
l'Etat à protéger les générations futures, mais également des intérêts vitaux de la nation
qui se trouvent en danger.

Au plan scientifique, cette étude, dans ses limites, apporte une certaine contribution au
débat scientifique dans un domaine aussi sensible où il faut, non seulement ajuster, mais
aussi concilier à la fois les intérêts généraux et ceux fondamentaux des générations
futures. Il constitue un outil jugé nécessaire pour les futurs chercheurs qui voudront, dans
la mesure du possible, approfondir ou vérifier les hypothèses sous examen. Il s'agit d'une
question qui agite la Communauté internationale.

12
Art. 15 de la Constitution de la RDC : Les traités et accords internationaux régulièrement conclus ont dès leur
publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve pour chaque traité ou accord, de son application
par l'autre partie.
9

Face à l'inexistence presque absolue de la doctrine congolaise relative à la question


d’accès au droit à l’éducation des enfants militaires, le présent travail s’inscrit enfin,
pédagogiquement, dans la sphère de l'analyse de la question relativement au droit interne.

De ce fait, il complète et approfondit des notions apprises tout au long de notre


formation académique. Ces notions font référence au droit international public, au droit
des organisations internationales, aux droits humains et libertés publiques, au droit civil
des personnes et à d'autres notions. Cette analyse nous a permis d'asseoir ses notions, et le
cas échéant, de nous imprégner davantage des solutions préconisées par les institutions
spécialisées de l'ONU, à titre supplémentaire, et le gouvernement congolais qui demeure
le premier responsable des engagements internationaux auxquels il a souscrit.

4. DELIMITATION DU SUJET
 Sur le plan matériel, il est question d’identifier les dispositions qui consacrent le
droit à l’éducation, dans la Déclaration du millénaire, les instruments juridiques
internationaux, régionaux et nationaux relatifs aux droits de l'enfant à l’éducation,
ainsi que la jurisprudence existante et la doctrine.
 Sur le plan spatial, Il a été donc question de nous inscrire dans la logique de l'ONU
consistant à vérifier annuellement les avancées afin de rappeler aux Etats leurs
engagements en face du monde depuis l'horizon 2015 jusqu’à nos jours. Au niveau
interne, l’attention est focalisée sur la constitution de la RDC, la loi portant
protection de l’enfant.
 Sur le plan temporel, Nous avons fait un état des lieux de ce qui a été déjà fait
depuis l'an 2000, année d'entrée en vigueur de la Convention de l'ONU relative
aux droits de l'enfant et de la tenue du sommet millénaire et de la loi n° 09/001 du
10 janvier 2009 portant protection de l’enfant jusqu’à nos jours.
5. SUBDIVISION DU TRAVAIL
En plus de l'introduction générale, ce travail porte sur deux chapitres. Le premier
chapitre traite de l'effectivité d’accès au droit à l’éducation des enfants en général et des
enfants des militaires au camp Saio en particulier.

Le deuxième chapitre propose des stratégies pouvant contribuer à l'amélioration du droit de


l'enfant à l'éducation en RDC en général et au Sud-Kivu en particulier plus précisément dans
le camp militaire. Vient enfin une conclusion générale.
10

BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE

I. INSTRUMENTS JURIDIQUES
A. Instruments internationaux
- La Déclaration Universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948.
- Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques du 16 décembre 1966.
- Le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels du 16 décembre
1966.
- La charte Africaine des droits de l’homme et des peuples du 27 juin 1981.
- Déclaration du millénaire adoptée par l'AG de l'ONU, Résolution A/RES/55/2.2000 du 13
Septembre
- La Charte Africaine des droits et du bien-être de l'enfant.
- Convention de l'UNESCO concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de
l’enseignement (adoptée le 14 décembre 1960, entrée en vigueur le 14 décembre 1960),
Recueil des Traités, vol. 429, (Convention against discrimination in Education, CADE).

- Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes
(adoptée le 18 décembre 1979, entrée en vigueur le 3 septembre 1981), Recueil des
Traités vol. 1249, (Convention on the Elimination of All Forms of Discrimination Against
Women, CEDAW).

- Convention relative aux droits de l'enfant (adoptée le 20 novembre 1989, entrée en


vigueur le 2 septembre 1990), Recueil des Traités, vol. 1577, (Convention on the Rights
of the Child, CRC).
-
B. Instruments nationaux
- Constitution de la RDC du 18 février 2006, telle que modifiée par la Loi n° 11/002 du 20
janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la République
démocratique du Congo du 18 Février 2006, in J.O.RDC, 52e année, n° spécial, Kinshasa,
5 février 2011.

- Loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant.

- Loi-cadre n°14/004 du 11 Février 2014 de l’enseignement national.


11

II. Rapports et documents officiels

- L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE


(UNESCO) 7, Manuel du droit à l’éducation, EC1R OBJ Londres, Royaume-Uni, 2020.

- UNICEF, La Situation dse enfants dans le monde, New York, Unicef, 2005.

III. Doctrines

A. Ouvrages généraux et spéciaux

Lexique des termes juridiques, 15ème éd., DALLOZ, 2005

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