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0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
Au cours de ces décennies, notre pays (RDC) a connu une suite de grèves
dans beaucoup des domaines parmi lesquels le secteur de l’enseignement n’était pas
épargné. Dans les Etablissements Universitaires publics on a constaté une répétition
de mouvement de cessation collective et concertée du travail dans lesdits
établissements. Cela a donné lieu à une prise d’engagement du Gouvernement
national Congolais à améliorer le barème salarial du personnel académique et
scientifique au sens des Universités et Instituts Supérieurs étatiques. Jusqu’à ce jour
rien de concret n’a été proposé aux enseignants, malgré les promesses faites.
Si nous avons choisi ce sujet, c’est d’abord dans le souci de vouloir avoir une
idée assez claire sur la représentation que se fait la population de Lubumbashi sur la
grève à l’Enseignement Supérieur et Universitaires. Ensuite, en tant que chercheur, il
est nécessaire pour nous de travailler sur une thématique qui traite un problème qui
n’a pas encore trouvé de solution définitive. Et enfin, étant donné que les menaces de
retour en grève perdurent encore, nous avons voulu en savoir plus.
Toute démarche scientifique se doit de passer par une méthode pour rendre
intelligible les faits et la vérité qu’elle veut saisir. En ce qui nous concerne, pour
aboutir à la vérité, nous avons recouru principalement à la méthode d’enquête
psychosociale.
Pour matérialiser notre méthode, nous avons choisi de recourir aux techniques
suivantes : le questionnaire et la technique d’analyse documentaire pour collecter
les données, et l’analyse de contenu pour dépouiller et analyser les données
récoltées sur le terrain.
Pour bien traiter en profondeur notre sujet de recherche, nous l’avons délimité
dans le temps, dans l’espace et dans la science :
CHAPITRE PREMIER
CADRE THÉORIQUE
1.1.1. Perception
Pour MOSCOVICI (1972, p.306), le terme perception est défini comme une
connaissance relative à un certain aspect du monde chez l’individu.
1.1.2. Grève
Une autre définition nous semble encore plus pertinente étant donné qu’elle
correspond un peu plus à notre recherche. Ici le mot grève est considéré comme une
action collective consistant en une cessation concertée du travail par les salariés
d’une entreprise, d’un secteur économique, d’une catégorie professionnelle ou par
extension de toute autre personne productive, souvent à l’initiative des syndicats
(Guy Groux et Jean-Marie Pernot, 2008, p.10). Cette action vise à appuyer les
revendications des salariés en faisant pression sur les supérieurs hiérarchiques ou
l’employeur (chef d’entreprise ou patron), par la perte de production (et par
conséquent de revenu) que la cessation de travail entraîne. Il s’agit d’une épreuve de
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force : le gréviste n’est pas rémunéré alors que l’entreprise ne produit plus et perd de
l’argent.
Dans toutes ces définition nous pouvons comprendre que le concept grève est
un mouvement de force (ou de pression), initié par les employés en vue de ramener
l’employeur à la prise en considération de leurs revendications.
1.1.4. Population
Et pour nous, nous pouvons dire que terme population désigne un ensemble
d’individus d’une même espèce qui ont des interactions au sein d’une société
quelconque.
1. Facteurs internes
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2. Facteurs externes
Zoda H. Swoodman (2006, p263) craint que les processus perceptifs peuvent
conduire des plusieurs manières, à des erreurs de jugement ou de compréhension qui
entrainent l’adoption des habitudes. Il s’agit entre autre de la défense, de la formation
de stéréotypes, de l’effet de halo, etc.
1. La défense perceptive
C'est une tendance par laquelle les individus se protègent contre les idées, les
objets ou situations qui les menacent. Ici aussi, l’individu perçoit et satisfait la
tendance.
2. Le stéréotype
3. L’effet de halo
L’effet de halo est le processus par lequel le percevant évaluent toutes les
dimensions d’une personne à partir d’une impression soit favorable ou défavorable.
a. La phénoménologie de la perception
Notre contact nous présente des objets et ce sont les objets qui émergent dans
notre contact avec le monde qui nous dissimulent ce contact entre les objets, étant
donné qu’ils se représentent comme les conducteurs souverainement impliqué. La
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b. La spécialité
Merleau-Ponty (2008, p.30) croit que le sujet percevant est spécial : cela
signifie qu’il n’est pas dans l’espace comme le penseraient les naturalistes ; mais
aussi, qu’il ne pense ni décrit l’espace comme le penseraient les intellectualistes. Et
de même qu’il est impossible de déduire l’être au monde des opérations d’un sujet
sans monde, de même, il est impossible de supposer que l’espace serait construit par
un sujet qui n’est pas dans l’espace. Il est essentiel à l’espace d’être toujours déjà
constitué et nous, nous n'arriverons jamais à le comprendre en nous retirant dans une
perception sans monde. Le sujet percevant est celui qui a de la profondeur. Cette
profondeur est inséparable du visible ; elle est le retraitement de son épaisseur
logique.
Au premier sens c’est l’espace nocturne qui est le premier ; l’espace nocturne
est la spatialité originaire de l’existence, la spatialité générale où sont incrustés
l’espace clair et les objets observables.
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c. Monde
Le temps est la mesure de l’être, il n’est pas une dégradation de l’être comme
si l’être véritable était au-delà du temps. Il en est la substance et la vie. Le temps
sépare ce qu’il unit ; l’être se donne dans une multiplicité de profil ou de d’apparence
qui sont la dispersion temporelle de la chose.
D. Perception et vérité
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Cette situation exige une réinterprétation de ce que nous appelons vérité, une
réinterprétation dont l’esprit peut être résumé. Ainsi, il n’y a pas évidence absolue, la
conscience, toute conscience est indivisiblement dans la vérité et dans le non vérité ;
aucune figure de la conscience n’est séparée de la vérité. Il y a des vérités comme il y
a des perceptions.
1. Les activités psychiques ont lieu dans un système complexe et ouvert, dans
lequel chaque système partiel est déterminé par sa relation à ses méta-
systèmes.
2. Un système se définit comme une unité dynamique à partir des relations entre
ses éléments psychologiques.
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3. Un système tend vers une harmonie entre toutes ses qualités pour permettre
une perception ou conception concise et claire, la « bonne forme » (Meili,
1981, p.58)
Aux XIXe et XXe siècles, Ernst Mach et Christian Von Ehrenfels posent les
prémices qui seront développées par Max Wertheimer, Wolfgang Köhler, Kurt
Koffka, Kurt Goldstein et Kurt Lewin. Ils se sont tous distanciés de la notion
d'éléments dans la psychologie, l'associationnisme, et de la psychologie
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Ses travaux apportent un éclairage sur l'« intelligence », comprise comme une
forme spécifique de l'adaptation du vivant à son milieu, sur les stades d'évolution de
celle-ci chez l'enfant et sa théorie de l'apprentissage. Cet éclairage exercera une
influence notable sur la pédagogie et les méthodes éducatives (Jean Beauté, 1995,
p.184).
Selon Piaget, l'origine de la pensée humaine n'est pas la simple sensation, elle
n'est pas non plus un élément inné. Elle se construit progressivement lorsque
l'individu, et en particulier l'enfant, entre en contact avec le monde. Grâce à ces
contacts répétés, l'enfant développe des unités élémentaires de l'activité intellectuelle,
appelées schèmes.
son milieu. C’est une notion qui représente la globalité de notre perception de
l’environnement (Tourre, 2007).
A. La perspective économique
B. La perspective institutionnelle
D’autres travaux inspirés par cette perspective ont également montré que
l’intervention croissante de l’État dans la sphère des relations de travail et la
formalisation accrue de la négociation collective ont conduit à une
institutionnalisation des conflits de travail (Clegg, 1970 ; Kerr, 1954). L’une des
hypothèses importantes de ces travaux suggère que le processus
d’institutionnalisation des conflits de travail inciterait les syndicalistes à orienter
leurs efforts vers une appropriation des ressources institutionnelles disponibles au
détriment d’une pratique militante et du recours à la grève. À cet égard, la mise en
œuvre de plusieurs réformes institutionnelles au cours des dernières années et
l’expérimentation de nouvelles pratiques axées sur la coopération entre employeurs
et syndicats expliqueraient la diminution de l’activité gréviste que l’on observe dans
différents pays (Welz et Kauppinen, 2005 ; Bordogna et Primo Cella, 2002).
forcément pacifié les relations de travail en entreprise et apaiser les tensions entre les
parties, voire qu’elles sont en mesure de prévenir le déclenchement d’éventuels
conflits.
L’homme ne naît pas seul et n’a pas le monopole de tout connaître. Il lui est
impossible de faire l’expérience de quoi que ce soit en l’absence d’un univers de
référence, lequel forme le creuset de son expérience (Mucchielli R., 2004, p.343).
C’est pourquoi nous avons essayé d’inventorier quelques travaux abordés par nos
prédécesseurs en rapport avec notre sujet. Ces études nous permettent de dégager les
points de divergence et de convergence avec notre travail afin de montrer son
originalité.
Mulonda Kalala André (2008, p.55), a mené ses études sur « L’exercice du
droit de grève dans l'entreprise publique ». Cas de la SNCC. Après analyse est
interprétation de résultat, il est arrivé à conclusion selon laquelle l’exercice de droit
de grève par les employés des entreprises publiques en RDC est effectif pour les
agents cadres et les agents d’exécution en cas de non payement.
Cerner les stratégies permettant de contrer les effets négatifs des grèves ». Après
analyse et interprétation, elles ont abouti à la conclusion selon laquelle : environ les
trois quarts des étudiants ont déclaré avoir ressenti un niveau au moins modéré de
stress, d’anxiété et d’inquiétude (« angoisse ») au sujet de l’incidence de la grève sur
leurs notes et la qualité de leurs études. Un grand nombre d’étudiants ont également
signalé avoir ressenti un niveau au moins modéré d’angoisse au sujet de l’incidence
de la grève sur leurs finances, leurs études à venir, leur emploi actuel et futur et leurs
projets de voyage. Les notes relatives à la détresse psychologique étaient également
très élevées.
Il est sans l’ombre d’un doute que nous abordons tous d’une part la notion de
la grève pour les uns et de la perception pour les autres. Mais seulement, notre étude
s’est uniquement basée sur la grève à l’enseignement supérieur et universitaire, mais
aussi sur la population de la recherche étant donné que nous nous sommes délimité
sur une population bien déterminée qui est la population de Lubumbashi.
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DEUXIÈME CHAPITRE
CADRE MÉTHODOLOGIQUE
provenance pour les immigrants, un monde différent du monde rural, une identité
propre par rapport aux autres villes ou aux milieux environnants.
Histoire
Facultés
Agronomie
Droit
Sciences pharmaceutiques
Lettres et sciences humaines
Médecine
Médecine vétérinaire
Polytechnique
Sciences sociales, politiques et administratives
Sciences économiques et de gestion
Psychologie et des sciences de l’éducation
Sciences
On y trouve également:
Ecole de Criminologie
Ecole de tourisme
Ecole de Santé publique
Ecole Supérieure des Ingénieurs Industriels
Historique
Mission
Section
Historique
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Objectif
L'objectif de l'Institut Supérieur de statistique de Lubumbashi est de former
des cadres supérieurs aptes à la professionnalisation et à la recherche dans les
sciences et techniques appliquées à la gestion.
Mission
Organisation de l’enseignement
Historique
Comme Institution autonome, l’Institut Supérieur de Techniques Médicales
de Lubumbashi ; en sigle « ISTM/LUBUMBASHI » a été créé par l’arrêté
ministériel N°MINEDUC/CAB/MIN/ESU/0375/2002 du 26 Octobre 2002.
Mission
L’Institut Supérieur de Techniques Médicales a pour mission de : dispenser
l’enseignement, d’organiser la recherche et de former les talents dans le domaine des
sciences médicales à travers les différentes sections et les différents départements
qu’il organise.
Organisation et fonctionnement
L’Institut Supérieur des Techniques Médicales de Lubumbashi est une
institution publique de l’Enseignement supérieur et universitaire, qui fonctionne
conformément aux textes statutaires et réglementaires régissant cette catégorie
d’institutions. A ce titre, son organisation et son fonctionnement sont tributaires de
ces textes. Ainsi, le personnel de l’Institut Supérieur des Techniques Médicales de
Lubumbashi, est regroupé en :
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Comité de gestion
Le comité de Gestion assure la gestion courante de l’institut sous la direction
du chef d’établissement et à ce titre, il exécute les décisions du ministre de
l’enseignement supérieur et universitaire, du conseil d’administration des instituts
supérieurs techniques, du conseil de l’institut et prend toutes mesures qui ne relèvent
pas de la compétence d’un autre organe.
Du Directeur Général,
Du Secrétaire Général Académique,
Du Secrétaire Général Administratif et
De l’Administrateur du Budget.
Il se réunit une fois au moins la semaine et fixe son ordre du jour. Tout
membre du corps académique, scientifique ainsi que des services administratifs et
techniques peuvent être invité par le Directeur Général à assister à la réunion du
comité de Gestion à titre consultatif.
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Historique
Créé en 1997 comme une École Supérieure de Commerce au sein de
l’UNILU par une Décision Rectorale prise par le Recteur KAKOMA SAKATOLO
ZAMBEZE, l’Institut Supérieur de Commerce a fonctionné sous la Direction de
l’Université de Lubumbashi (UNILU). L’École ainsi créée était dépourvue de la
personnalité juridique ; car elle avait le statut d’une faculté au sein de l’Université.
La conséquence était que l’ISC ne pouvait jamais livrer les diplômes à ses finalistes
parce qu’il se posait un problème d’administration dans la mesure où le Conseil
d’Administration des Universités Congolaises n’était pas compétent à livrer les
diplômes aux finalistes de l’Ecole Supérieur de Commerce aussi longtemps que cette
dernière était gérée par le Conseil d’Administration des Instituts Supérieurs
Techniques. Cette situation d’incompatibilité entre la nature de formation technique
de l’Ecole Supérieure de Commerce et le Conseil d’Administration de Universités
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Comité de gestion
Actuellement, l’ISC-Lubumbashi est dirigé par un Comité de Gestion
composé de :
Mission
L’ISC-Lubumbashi, tout en sachant se réinventer au fil de son histoire, a trois
missions essentielles :
Objectif
Les sept objectifs généraux de l’ISC-Lubumbashi sont :
Historique
L'Institut Supérieur des Techniques Appliquées de Lubumbashi a été créé le
11 octobre 2011 par l'arrêté ministériel N
327/NINESU/CABMIN/MML/CD/RB/2011 instaurant son agréation et son
autonomie de gestion.
Mission
L’Institut Supérieur des Techniques Appliquées de Lubumbashi a reçu
comme mission :
Organisation de l’enseignement
La formation appliquée à l’ISTALU est largement tournée vers l’industrie,
c’est pourquoi ses programmes ont toujours le souci de répondre aux exigences et
aux attentes de l’environnement économique et social de l’institut et font appel à des
méthodes pédagogiques actives et évoluées.
Historique
Son statut organique ainsi que ses prérogatives ont été définis par le décret
n°90-2061 du 10 décembre 1990, tel que modifié et complété par le décret n°94-552
du 7 mars 1994 et le décret n°96-1419 du 12 août 1996, le décret n° 2002-888 du 22
Avril 2002 et le décret n° 2006-37 du 03 janvier 2006 le décret n° 2010-188 du 01
février 2010.
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Depuis 1990 l’IPH est chargé de la formation universitaire pour les bacheliers
qui répondaient à l’admission aux critères préétablis par des commissions de
sélection. Cette formation qui a duré 2 ans jusqu’au 2007 a été sanctionnée par un
diplôme d’éducateur polyvalent (le décret n° 2012-1218 du 27 Juillet 2012).
Objectif
Mission
2.2.1. Population
Selon Bertier (1978, p.22), le terme population est définie comme les unités
statistiques ou des individus satisfaisant à une définition commune et constituant une
collectivité à laquelle l’on s’intéresse.
tous les éléments, personnes ou sujets visés par l’investigation. On l’appelle univers
d’enquête.
Après toutes ces définitions, nous pouvons donc dire que la population est
l’ensemble d’individus concernés par notre étude.
2.2.2. Echantillon
Ainsi pour avoir différentes opinions ou perceptions sur les grèves déroulées
dans les Institutions Supérieures et Universitaires publiques de la ville de
Lubumbashi par sa population, nous avons tiré un échantillon de 100 sujets sur
lesquels nous avons mené notre enquête.
Ainsi après toutes ces définitions, nous pouvons dire que la méthode est
donc une voie ou une démarche à suivre par le chercheur pour atteindre son objectif.
Becher (2004) définit la technique comme étant un moyen par lequel les
chercheurs passent pour recueillir les données indispensable à l’élaboration de son
travail. Elle est aussi un moyen permettant aux chercheurs de recueillir les
informations données : c’est un outil mis à la disposition de la recherche scientifique
et organisé par la méthode dans l’aboutissement d’un but.
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Pour Cuisinier et Al. (2011), un questionnaire est constitué d’une suite des
questions conçues pour être présentées par l’enquêteur dans une situation de
recherche.
a. Indicateur ou variable
quant à elle, peut être un traitement destiner à sémantiser ou synthétiser les données
(B. Bourgue et A. Clark, 2006).
En ce qui nous concerne, pour traiter les données, nous avons recouru
toujours à la technique d’analyse de contenu qui nous a permis de décortiquer le sens
des tous les propos recueillis.
Il sied à a noter qu’il n’a pas du tout était facile de rédiger ce présent travail,
à cause de certaines difficultés qui ont essayées de nous faire obstacle lors du
déroulement de notre recherche. Déjà pour commencer nous avons été confronté à
des difficultés dues au fait qu’il y a peu de travaux qui ont été menés sur la question
de la grève à l’Enseignement Supérieur et Universitaire et au faite qu’en ces jours
nous faisons face à des multiples fake news (infox ou intox) qui circulent sur
internet ; d’où, certaines informations nous ont paru douteuses pour les inclure dans
notre recherche. Mais aussi, lors de notre descente sur le terrain, nous avons
rencontré quelques obstacles avec les sujets auxquels nous avons distribués les
questionnaires d’enquête : certains nous ont beaucoup des jours avant de nous
remettre les protocoles. Ce qui nous fait perdre un peu plus de temps dans l’évolution
de notre travail ; certains ont perdu les protocoles que leurs avons donnés et d’autres
nous les ont remis avec des réponses incomplètes ou complètement vide.
50
TROISIEME CHAPITRE
RESULTAT DE LA RECHERCHE
Dans ce chapitre, nous avons présenté les résultats à partir des données
recueillis auprès des enquêtés. Notre préoccupation majeure était d’avoir quelques
informations sur la perception de la grève à l’Enseignement Supérieur et
Universitaire par la population de Lubumbashi.
A la quatrième question nous avons voulu savoir quels étaient les effets
négatifs de la grève à l’Enseignement Supérieur et Universitaire sur les étudiants.
Nous avons donc posé la question suivante : « Selon vous, quels sont les effets
négatifs des grèves sur les étudiants inscrits dans les établissements d’Enseignement
Supérieur et Universitaire ? ». A cette question nous avons reçu les réponses
suivantes de la part de nos enquêtés : les étudiants perdent l’élan, le gout ou le fil des
certains cours et il devient difficile pour d’assimiler la suite des cours après la
reprises des enseignements ; ils sont retardés dans leur cycle d’étude ; certains
53
Nous avons donc pu récolter les opinions suivantes de la part de nos enquêtés : la
population était indifférente car c’est devenu comme une habitude les grèves en
RDC ; la population de Lubumbashi l’a très mal vécue parce que tout d’abord en
2018 c’était la première fois après plusieurs années et surtout que cela a commencé à
se renouveler plusieurs fois jusqu’en 2022, cela a eu un impact négatif sur leur vie
sociale ; certains ont trouvé cela normal, par contre, pour d’autres c’était un
véritable scandale ; elle a attendu pendant longtemps la reprise des cours ; la
population n’avait pas du tout bien géré ces grèves car cela impacté sur l’éducation
de la jeunesse qui, pourtant, est l’avenir de demain ; beaucoup des parents ont
préférer envoyer leurs enfants dans les Universités ou Institutions Supérieures
privées, voire à l’étranger car ils avaient perdu confiance en des grandes Universités
ou Instituts Supérieurs publiques de la ville ou du pays ; la population s’est beaucoup
plein face à cette situation car la plupart des avaient déjà inscrit leurs enfants dans
ces Institutions Supérieures ou Universitaires publique. A leurs yeux c’était du
gaspillage d’argent ; la population Lushoise se voyait en danger face à l’instruction
de la jeunesse qui la constitue en grande partie ; elle a décrédibiliser l’image des
Institutions Supérieures et Universitaire publiques parce que dans les institutions
privées les enseignements continuaient sans aucun problème ; c’était pénible pour la
population de Lubumbashi de voir les étudiants manquer d’occupations pendant une
longue durée ; la situation était catastrophique pour elle car elle se demandait
comment serait l’avenir de ses enfants ; la population de Lubumbashi est restée
inquiète face à la situation de ces grèves, surtout que cela se déroulait aussi dans les
écoles publiques toujours à cause du mauvais payement de l’Etat.
des étudiants ; l’administration est mal gérée surtout parce qu’on remarque que c’est
souvent et toujours dans les Institutions Supérieures et Universitaires publiques que
se vit des multiples grèves ; la population Lushoise trouve que c’est une mauvaise
administration parce que les étudiants continue à payer tous les frais qui leurs sont
exigé, mais le gouvernement n’arrive toujours pas à payer ses employés ; elle pense
que l’administration est mal conçue, elle doit prendre des initiatives pour revoir
certaines histoires ; la population Lushoise trouve qu’il y a une certaine
incompétence dans l’administration caractérisé par le manque de gestion du
gouvernement Congolais ; la population Lushoise pense qu’elle est très mal
organisée comme l’est d’ailleurs plusieurs entreprise de l’Etat ; l’administration est
très monotone, elle n’apporte rien d’innovant depuis un bon temps déjà ; elle trouve
que l’administration est mal structurée ; l’administration est mauvaise et empêche les
professeurs de bien faire leur travail parce qu’il y a un sérieux problème au niveau de
la rémunération ; la population Lushoise pense qu’il y a trop de vieux à la l’âge de
pension qui continuent à travailler dans l’administration, voilà pourquoi rien ne
bouge et les choses vont de mal en pis ; il y a trop des fraude dans l’administration
parce que si l’argent se percevait normalement, il n’y aurait pas eu ces problèmes de
manque de payement ou de mauvais payement, ce qui n’allait pas causé la grève.
questions telles que : comment le calendrier sera ?, est-ce que les enfants vont
terminer l’année ?, y a-t-il un risque de passer une année blanche ?, etc. ; la
population s’inquiète à cause des solutions que le gouvernement bricole pour calmer
la tempête qui ne fait revenir encore et encore dans les Institutions Supérieures et
Universitaires publiques ; la population Lushoise s’inquiète sur les futurs
responsables du pays ; elle s’inquiète aussi à propos du retard causé par ces multiples
grèves ; la population s’inquiète à cause des incidences importantes que crée ces
multiples grèves sur la vie sociale ; la population s’inquiète du fait que ces multiples
grèves crée un véritable déséquilibre sur l’enseignement des jeunes universitaires ;
elle s’inquiété aussi sur le fait que les dates de reprise étaient toujours repoussé parce
que le gouvernement tardait toujours à répondre aux revendications des enseignants ;
elle s’inquiété à cause du niveau du scientifique qui dégradait.
régissaient cette loi ne sont toujours pas respectées ; non parce que malgré les
décisions prises, rien n’a réellement changé.
Après analyse des résultats, nous avons obtenus deux formes de perception
de la population de Lubumbashi en ce qui concerne la grève à l’Enseignement
Supérieur et Universitaire. Ces résultats sont soutenus par la théorie de la perception
de J.S. Bruner (1990) qui insiste sur le rôle crucial des dispositifs collectifs et
culturels dans le façonnage des pensées et des opinions, et aussi sur la catégorisation
des perceptions. Si nous devons donc catégoriser les différentes perceptions de la
grève à l’Enseignement Supérieur et Universitaire par la population de Lubumbashi,
nous aurons d’une part des perceptions positives caractérisées par des réactions qui
essayent de comprendre les enseignants dans leur démarche pour faire pression sur le
gouvernement qui est leur employeur à cause du mauvais payement et de la non-
réalisation des promesses faites à ses enseignants. Et d’autre part, nous aurons des
perceptions négatives caractérisées par des réactions qui condamnent et le
gouvernement, et les enseignants tout en s’inquiétant pour la formation des étudiants
qui subissent les conséquences de cette situation de grève à l’Enseignement
Supérieur et Universitaire.
La grève à l’ESU
à remplir au sein de leurs familles ; mais d’un autre coté la grève à l’Enseignement
Supérieur et Universitaire demeure malgré tout une mauvaise chose, surtout pour les
étudiants et les enseignant n’y recours pas par plaisir mais parce qu’ils se voient dans
l’obligation de la faire pour faire pression sur leur employeur.
CONCLUSION
Cet arsenal méthodologique nous a conduit aux résultats auxquels nous avons
abouti. Soutenus par la théorie de la perception de J.S. Bruner (1990), nos résultats
ont été catégorisés en formes opposées de perception de la grève à l’Enseignement
Supérieur et Universitaire par la population de Lubumbashi. Nous avions donc
trouvé d’une part les perceptions positives et d’autre part les perceptions négatives.
Les perceptions positives étaient généralement caractérisées par des réactions qui
essayaient, tant bien que mal, de comprendre les enseignants dans leur démarche
61
pour faire pression sur le gouvernement qui est leur employeur à cause du mauvais
payement et de la non-réalisation des promesses faites à ses enseignants. Et les
perceptions négatives quant à elles, étaient caractérisées par des réactions qui
condamnaient scrupuleusement et le gouvernement et les enseignants, tout en
s’inquiétant pour la formation des étudiants qui subissaient les conséquences de ces
innombrables grèves à l’Enseignement Supérieur et Universitaire.
Pour finir, nous pouvons dire que nous n’avons pas la prétention d’avoir
apporté toutes les lumières suffisantes en ce qui concerne ce sujet. Et nous
souhaitons tout de même que cette recherche ouvre la porte à différentes autres
recherches qui seront basées sur des échantillons encore plus vaste des différents
milieux pour approfondir d’avantage la question.
62
Bibliographie
http://www.minesu.gouv.cd/index.php/fr/Infos-utiles/A-propos-de-Pyramidesoft?ises
https://www.lecef.org/positions/les-greves-ca-sert-a-quoi/
https://carnets2psycho.net/dico/sens-de-bruner.html
63
TABLE DE MATIÈRE
0. INTRODUCTION............................................................................................. 1
0.1. Problématique........................................................................................ 1
0.2. Hypothèse.............................................................................................. 1
0.3. Objectifs................................................................................................ 2
0.4. Importance de l’étude........................................................................... 2
0.5. Méthode et techniques de recherche..................................................... 3
0.6. Délimitation de l’étude......................................................................... 3
0.7. Structure de l’étude............................................................................... 3
b. Description de la technique............................................. 45
2°) Technique de dépouillement des données................................... 45
3°) Technique de traitement des données......................................... 46
2.4. Difficultés rencontrées........................................................................ 46
CONCLUSION.................................................................................................. 57
BIBLIOGRAPHIE............................................................................................. 59
TABLE DE MATIÈRE...................................................................................... 60