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Cette étude qui sanctionne notre parcours académique dans le premier cycle de Droit
est centrée sur « l’approche juridique du phénomène enfants de la rue ».
En effet, ce thème faisant couler l’encre et salive par le fait d’accroissement massif des
enfants qui passent nuit sous la belle étoile au moment où l’Etat existe et fait preuve par la
promulgation de la loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant dans
laquelle dans son exposé des motifs au cinquième, sixième et septième paragraphes c’est écrit
nous citons : cependant, en dépit des efforts déployés, de nombreux enfants continuent d’être
maltraités, discriminés, accusés de sorcellerie, infectés ou affectés par le VIH/SIDA ou sont
l’objet de trafic, ils sont privés de leurs droit à la succession, aux soins de santé et à
l’éducation ;
Pis encore, de nombreux enfants vivent dans la rue, victimes d’exclusion sociale,
d’exploitation économique et sexuelle tandis que d’autres sont associés aux forces et groupes
armés ;
C’est dans ce contexte que s’est fait sentir le besoin pressant d’élaborer dans notre
pays une loi portant protection de l’enfant. Ainsi cette loi poursuit notamment les objectifs ci-
après :
Nous disons que c’est par ceux-ci que notre attention est focalisée afin de parler de ce
sujet ci-haut mentionné tout en épinglant qu’il s’agit d’un phénomène et non un fait social car
la possibilité d’y remédier par des moyens contraignants du droit peut avoir lieu.
1
Loi n°09/001 du 10 janvier 2009, portant protection de l’enfant
2
Loi n°09/001 du 10 janvier 2009, portant protection de l’enfant
2. CHOIS ET INTERET DU SUJET
La justification du choix d’un sujet d’étude s’avère d’une importance capitale, dans la
mesure où elle permet au chercheur de donner les raisons qui l’ont poussée à opter pour telle
étude et non pour telle autre et par la même occasion d’inscrire sa contribution à la pratique
scientifique.3 Le choix du sujet révèle une attention particulière par le fait qu’il y a hausse de
taux de croissance d’enfants de la rue alors que l’Etat semble orienter la loi sur la protection
de l’enfant seulement sous d’autres axes pendant que certains des parents de ses enfants sont
là et ne sont pas inquiétés.
L’intérêt accordé à cette étude est échelonné à trois niveaux à savoir : personnel, social
et scientifique.
a) Intérêt personnel
A ce titre de couronnement de nos études en Droit au premier cycle nous avons porté
notre réflexion sur ce sujet afin de pouvoir jogger et confronter les enseignements reçu surtout
dans le domaine de droit de l’enfant à la réalité sur terrain.
b) Intérêt scientifique
c) Intérêt social
Cette étude va plus recadrer les parents qui, par leurs actes et comportements de
manque de responsabilité par la fait de rupture de l’union libre, de dissolution de mariage par
le décès de l’un des conjoints, par des naissances d’enfants hors mariages ainsi qu’aux tuteurs,
de pouvoir être conscients qu’ils sont à la base de ce phénomène qui fait notre objet d’étude
et savoir par la suite remédier en prenant juste cette responsabilité en main.
3
KALELE KABILA, cité par TWITE BANZA Joyce, De la poursuite et de la répression de l’infraction par commission,
cas du vol simple, TFC, G3 Droit, CUKAS, 2015
3. ETAT DE LA QUESTION
L’état de la question est une partie de l’introduction générale, consacré à faire la liste
des travaux réalisés dans son domaine de recherche dans lequel l’étudiant doit dire, en
quelques mots en quoi son travail sera différent de ses prédécesseurs.4
De ces deux définitions nous concluons qu’il s’agit de faire un répertoire des travaux
déjà élaborés allant presque dans le même angle que ce que nous allons présenter.
De ce fait, Paul BAVI KPADYU dans son travail sur le phénomène enfants de la rue
comme facteur criminogène dans la cité de Bunia en RDC a présenté ses hypothèses en ce
sens que la présence des enfants dans la rue proviendrait de la marginalisation sur le plan
social de l’enfant, manque de la protection familiale, des croyances religieuses. En outre,
d’autres faits seraient à la base de cette situation, dont la pauvreté des parents,
l’irresponsabilité de certains parents, la fréquentation des certains lieux tels que les maisons
des films projetant des images non adaptées aux enfants, le phénomène enfant sorcier, la
guerre, la polygamie… n’étant pas encadrés dans leurs milieux, famille, la présence de ces
enfants dans la rue les exposerait à être en conflit avec la loi. L’échange des contacts avec les
délinquants les plus expérimentés serait très dangereux pour ces enfants, car cela contribuerait
à l’augmentation de leur niveau de délinquance.6
4. PROBLEMATIQUE
4
NKWANDA MUZINGA Simplice, Cour d’initiation à la recherche scientifique, CUKAS, G2 Droit, 2013-2014,
inédit, p 45
5
KALUNGA TSHIKALA Victor, Guide pratique relatif à la rédaction des mémoires en Droit, PUL Lubumbashi,
2009, p 36
6
Paul BAVI KPADYU, Phénomène enfants de la rue comme facteur criminogène dans la cité de Bunia en RDC,
Université du Cepromad Bunia RDC, gradué en Droit Privé et judiciaire, 2011. www.memoireonline.
l’expression de la préoccupation majeure qui, circonscrit de façon précise et déterminée de
l’objet que le chercheur se propose de mener.7
5. HYPOTHESES
RONGER P, la définie comme proposition provisoire des réponses que l’on se pose à
propos de l’objet de recherche formulée en terme lorsque l’observation et l’analyse peuvent
fournir une réponse.8
En effet, cette étape de l’hypothèse consiste à répondre aux questions déjà posées par
le chercheur dans sa problématique en vue de rechercher l’objet d’étude ou du sujet sous
examen.
Ainsi à notre niveau nous nous intéressons plus à la définition donnée par RONGER
P. pour qui l’hypothèse du travail est une proposition qui anticipe une relation entre deux
termes que selon le cas, peuvent être des concepts ou des phénomènes ; elle est donc une
proposition provisoire des réponses, une présomption qui demande d’être vérifiée.
Enfants de la rue est un phénomène qui ne laisse personne s’intéresser à ça par le fait
que le nombre ne fait que croitre et qu’en tant que phénomène, ceci laisse entrevoir la
possibilité de prendre fin contrairement au fait social.
7
WENU BECKER, cité par TWITE BANZA Joyce, De la poursuite et de la répression de l’infraction par
commission, cas du vol simple, TFC, G3 Droit, CUKAS, 2015
8
RONGER P. Méthode de sciences sociales, Dalloz, paris 1971, p 20
6. METHODES ET TECHNIQUES
6.1. METHODES
Dans le cadre de la présente étude, nous avons recouru aux deux méthodes : l’une
juridique et l’autre sociologique semblant plus réaliste et meilleur et qui, d’une manière
exacte, consisteront à analyser certains faits.10
Ces deux méthodes sont comprises dans la méthode dite exégétique. Selon cette
méthode, la situation consistera à être confrontée au droit et en tirer les conséquences.
a) La méthode juridique
Elle consiste à faire l’exégèse d’un texte, c’est-à-dire une interprétation philosophique
et doctrinale d’un texte qui fait autorité. Cette méthode nous a conduis à un examen prolongé
et approfondi des textes légaux, de la doctrine et des revues en matière de la protection de
l’enfant.
b) La méthode sociologique
Cette méthode se définit comme une analyse des choses aux réalités des faits sociaux
visibles. Autrement dit, quand le chercheur fait son travail sur un sujet sous étude, il doit
observer les faits sociaux et doit aussi arriver à confronter son sujet sous études aux faits
sociaux réels et concrets.
6.2. TECHNIQUES
Les techniques sont les outils de travail. L’auteur ou le chercheur, après avoir conçu
un thème à exploiter et avoir l’objet d’étude, doit chercher des méthodes et techniques pour
arriver au résultat escompté.11
Dans le cadre de cette étude nous recourrions aux techniques telle que celles dites
documentaire d’une part et la technique d’observation d’autre part ainsi que l’interview.
a) Technique documentaire
Elle consiste à faire lecture des ouvrages, code des lois, les documents officiels ayant
des rapports avec cet excellent thème du travail qui contribue au recadrage des parents et
9
PINTO et GRAWITZ M. cité par TWITE BANZA Joyce, De la poursuite et de la répression de l’infraction par
commission, cas du vol simple, TFC, G3 Droit, CUKAS, 2015
10
GERRAD CORNIS, vocabulaire de droit, 2ème Edition, PUF, Paris 1190
11
MUZIMBA S. Recherche guidée, séminaire, UNILU, G2 SPA, 2003, inédit
tuteurs irresponsables vis-à-vis des enfants ainsi qu’à la réintégration des enfants de la rue en
famille.
C’est l’observation directe qui est une porte directe de saisie de la connaissance. Elle
se réalise par l’ouïe et la vue sans biais d’un instrument. Elle permet au chercheur de
recueillir les données au moment où les faits se déroulent
Elle nous a permis d’appréhender les dires des enfants et parents ou tuteurs pendant
que ceux-ci s’entre accusent.
c) Technique d’interview
7. DELIMITATION
Par rapport à cette délimitation, notre étude ne couvrira que la ville de Kasumbalesa
afin de permettre une concision ainsi qu’une meilleure appréhension de l’objet de thème.
8. SUBDIVISION
La difficulté de quantifier le nombre d’enfants des rues est liée à leur mobilité et à la
difficile définition du phénomène dès lors que l’expression « enfants des rues » recouvre des
situations et des réalités individuelles très différentes12
D’autre part, il n’est pas facile de répondre à cette question peut-on les définir ? Car la
rue, tout comme l’enfant, sont des notions qui ne sont pas aussi simple à cerner. En effet, la
rue n’est pas investie de la même façon par tous les enfants et la notion d’enfant varie selon
les contextes.14
Parce qu’il s’agit de l’approche juridique, notre cadre de base ne sera autre que les
conventions internationales des droits de l’enfant sur le plan international et national
précisément, la convention des droits de l’enfant adoptée par l’assemblée générale des
Nations Unies le 20 novembre 1989, la constitution de la République Démocratique du Congo
12
Savoirs communs n°12, les enfants des rues : de la prise en charge individuelle à la mise en place de politiques
sociales, p 12 www.afd.fr
13
Savoirs communs n°12, les enfants des rues : de la prise en charge individuelle à la mise en place de politiques
sociales, p 12-13 www.afd.fr
14
Stella Ignoumba, Enfants des rues impasses familiales et précarité psychique : étude clinique menée au
Gabon, thèse 2019
du 18 février 2006, suivie de la loi n°09/001 du 10 janvier 2009, portant protection de
l’enfant.
Sous l’article 9 paragraphe 1 qui stipule que les Etats parties veillent à ce que l’enfant
ne soit pas séparé de ses parents contre leur gré, à moins que les autorités compétentes ne
décident, sous réserve de révision judiciaire et conformément aux lois et procédures
applicables, que cette séparation est nécessaire dans l’intérêt supérieur de l’enfant ; Une
décision en ce sens peut être nécessaire dans certains cas particuliers, par exemple lorsque les
parents maltraitent ou négligent l’enfant ou lorsqu’ils vivent séparément et qu’une décision
doit être prise au sujet du lieu de résidence de l’enfant.15
Juste dans l’exposé des motifs de cette loi, paragraphe 3 et 6, il est énoncé, les Etats
africains, pour leur part, ont adopté en juillet 1990, la charte africaine des droits et du bien-
être de l’enfant pour assurer une protection et porter un regard particulier sur la situation
critique de nombreux enfants à travers tout le continent.17
Pis encore, de nombreux enfants vivent dans la rue, victimes d’exclusion sociale,
l’exploitation économique et sexuelle tandis que d’autres sont associés aux forces et groupes
armés.18
15
Article 9.1 de la Convention Internationale des Droits de l’enfant, adoptée par l’Assemblée Générale des
Nations Unies, le 20 novembre 1989
16
Article 123.16 de la constitution de la RDC du 18 février 2006
17
Exposé des motifs, paragraphe 3 de la, loi n°09/001 du 10 janvier 2009, portant protection de l’enfant.
18
Exposé des motifs, paragraphe 3 de la, loi n°09/001 du 10 janvier 2009, portant protection de l’enfant.
trouve sa raison d’être plus déterminé par une définition émanant du législateur comme tant
d’autres définis à l’article 2 de la loi susdite portant la protection de l’enfant dans notre pays
afin qu’une possible persistance du phénomène disparaisse.
De ce fait, certains autres concepts nécessite d’être définis dans le cadre de ce travail.
Cette section nous ramène à tout ce qui concerne sur le plan de droit à la considération
et à la détermination des différents concepts de ce qui cadre avec l’enfant.
a) Enfant
L’enfant n’est pas encore né que la loi s’en préoccupe déjà. Un enfant conçu est
présumé né, chaque fois qu’il est de son intérêt qu’il en soit ainsi. La naissance d’un enfant
entraine de nombreuses conséquences juridiques pour lui-même et pour ses parents. La
société elle-même exerce sa contrainte dès le premier jour. Pour elle, il ne suffit pas d’être
né, il faut exister officiellement.19
Pour le code de la famille congolais en son article 219, il évoque plutôt en termes de
mineur qui est l’individu de l’un ou de l’autre sexe qui n’a pas encore l’âge de dix-huit ans
accomplis.20
Sous l’article 316 du même code, celui-ci dispose que l’enfant, à tout âge, doit
honneur et respect à ses père et mère.
Etant largement éclairé de part et d’autre par les textes de lois tant international que
nationaux, nous venons de comprendre que le concept enfant renferme au moins trois
significations différentes dont la première est celle assortie d’une personne ou d’un individu
âgé de moins de dix-huit ans ; la deuxième est celle de la présomption de naissance dès lors
qu’il y a conception du fœtus et la troisième et la dernière est celle de l’article 316 dont l’âge
n’est pas déterminé car le législateur a préféré dire que « l’enfant à tout âge », ce qui laisse
entendre que tout individu ayant ses père et mère reste enfant à l’égard de ces derniers et leur
doit honneur et respect.
19
Me Thierry chomé et Me Guy Reniers, Vous et la loi, guide pratique de vos droits et de vos responsabilités en
Belgique, 1ère Ed, N.V reader’s digest 1975, p 188
20
Article 219 du code de la famille congolais
b) Enfant déplacé
Pour la convention internationale des droits de l’enfant en son article 11, elle évoque
le déplacement de l’enfant en ce sens : les Etats parties prennent des mesures pour lutter
contre les déplacements et les non retours illicites d’enfants à l’étranger. Jusqu’ici, elle parle
de la sphère transfrontalière de l’enfant déplacé ou mieux du déplacement de l’enfant et, c’est
d’une façon illicite.
Quant à la loi sur la protection de l’enfant en son article 2 point 2, l’enfant déplacé est
celui non accompagné de ses parents ou tuteur qui a été contraint de quitter son milieu de vie
par suite de la guerre, de catastrophes naturelles ou d’autres événements graves et s’est
installé dans un autre endroit à l’intérieur du pays où il réside.21
Le premier groupe d’enfants, donc les enfants « des » rues, désigne les enfants qui ont
fait de la rue leur principal habitat. Selon M.J Lallart, ces derniers sont en rupture avec leurs
familles, dans lesquelles ils ne peuvent pas ou ne veulent pas retourner ; de ce fait ils vivent et
dorment en permanence dans la rue.23
Le deuxième groupe, les enfants « dans » la rue, investit la rue le jour comme centre
d’activités et rentre la nuit venue dans la famille. A la différence du premier groupe, ces
enfants rentrent à la maison le soir, après avoir passé toute la journée à errer dans la rue. 24
Et enfin, l’enfant « à » la rue désigne une situation transitoire où l’enfant en fugue plus
ou moins longue, n’est pas pour autant définitivement installé dans la rue.25
A la différence de deux définitions faites par le législateur, les deux autres n’ont pas
été faites par lui mais plutôt par des auteurs cités cependant, qui se rapportent aux concepts
définis au point 4 et 7 de l’article 2 qui est énoncé.
21
Article 2 point 2 de la loi n°09/001 du 10 janvier 2009, portant protection de l’enfant
22
F. Dramé, cité par Stella Ignoumba, Enfants des rues impasses familiales et précarité psychique : étude
clinique menée au Gabon, p 31
23
M.J Lallart, cité par Stella Ignoumba, Enfants des rues impasses familiales et précarité psychique : étude
clinique menée au Gabon, p 31
24
Idem, p 31
25
B.Pirot, cité par Stella Ignoumba, Enfants des rues impasses familiales et précarité psychique : étude clinique
menée au Gabon, p 31
e) La rue
La rue est définie comme l’espace public par excellence, celui de la cité où personne
n’est chez soi et où à la fois, tout le monde est chez lui. Lieu de circulation, d’échange, lieu
bruyant. Elle est l’ensemble de lieux distincts, définis par leur position. Ces lieux ont des
fonctions et des statuts divers ; logements, lieux de travail ou encore fonds de commerce, ils
sont de statut privé, public ou semi-public.26 La rue apparait comme un lieu accessible à tous,
exprimant de ce fait la diversité de la population d’une veille. C’est non seulement un espace
de circulation, mais aussi un endroit om l’on s’arrête, un espace de la vie quotidienne et
sociale.27
Ainsi éclairer sur ce qu’est-ce la rue, nous déduisons qu’il s’agit d’un espace aménagé
auquel tout le monde a accès en vue d’une circulation, d’un exercice des activités sur laquelle
encore, l’on trouve même des restrictions en matière de circulation des véhicules
automoteurs.
La protection des enfants est liée aux besoins primaires (alimentation, santé…)
susceptible de garantir la survie de l’enfant et son développement dans son environnement.
Cette perception renvoie directement aux droits concédés à l’enfant : la santé, l’éducation,
l’alimentation principalement.28
Le phénomène en soi en tant que concept tel que défini par les sociologues présente un
caractère observable susceptible d’être traité et trouver une solution.
En effet, ayant apparu dans la société laquelle a une règle de conduite qui contraint
tout le monde vivant au sein d’elle, les mœurs qui y changent ou évoluent, se trouvent une
adaptation adéquate de l’arsenal juridique sur le plan international et national. D’où une étude
juridique du phénomène s’avère importante et elle partira du fait que le droit de l’enfant est
défini ainsi que ses prérogatives.
Ainsi, protéger les droits des enfants équivaut à combattre et à faire disparaitre ainsi
que reculer certains faits occasionnant l’accroissement du phénomène décrié.
Cependant il faut aussi dire que d’une manière légale, le législateur congolais n’a pas
définit le phénomène enfants de rues.
Le fait de rendre perpétuel leur espèce ne revient toujours pas aux seules personnes qui
s’unissent par le lien de mariage au regard du droit et de la loi mais, plutôt de toutes sortes
d’unions entre ces deux personnes de sexe opposé à savoir, l’union libre, relation adultérine
etc. alors les fruits de toutes ces relations ou unions ont une conséquence juridique qui n’est
autre que la protection et en même temps, une autre conséquence négative est l’accroissement
de nombre d’enfants dans la rue à cause soit du divorce, de la fin de l’union libre, de la
maltraitance des enfants, négligence envers les enfants, violence, abus, exploitation des
enfants etc.
1. La famille
« Au cœur de l’idéologie réside l’idée que les enfants doivent être élevés dans une
famille, la conviction que la façon dont se déroule l’enfance est déterminante pour l’adulte en
devenir, et la prise de conscience croissante que l’enfance a des droits et des privilèges qui lui
sont propres.31
Pour le cadre de la famille congolais, l’enfant mineur reste, jusqu’à sa majorité ou son
émancipation, sous l’autorité conjointe de ses père et mère quant à l’administration de sa
personne et de son patrimoine et quant à la protection de sa sécurité, de sa santé et de sa
moralité.32
Quant à la loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant a dans son
exposé de motif soulevé parmi les objectifs, celui de renforcer la responsabilité des parents,
de la famille et de l’ensemble de la communauté à l’égard de l’enfant.
Avec ces quelques lignes explicitant la famille, il sied cependant de confirmer que de
part son objectif que la famille reste le bassin dans lequel doit nager l’enfant jusqu’à sa prise
en charge de sa propre vie en cas d’atteinte de la majorité et de la prise de conscience de
mener une vie personnelle. Toutefois, en cas de la décadence de la famille, il y a en premier
lieu, la dissolution du mariage, soit par le divorce ou le d’c ès de l’un des conjoints ; la
séparation en cas de l’union libre ou possession d’état d’époux etc.
2. Le mariage
Comme déjà énoncé ci-haut, c’est une union entre l’homme et la femme dont le but du
mariage essentiel est de créer une union entre un homme et une femme qui s’engagent à vivre
ensemble jusqu’au décès de l’un d’entre eux, pour partager leur commune destinée et pour
perpétuer leur espèce.33Si nous évoquons ce point c’est parce-que le mariage constitue la base
de toute chose sur la perpétration d’espèce humaine et que sa fin sur base de la loi de la nature
ou sur la volonté des conjoints engendre toujours des conséquences souvent négatives dans la
société congolaise. C’est ainsi que le divorce, l’union libre et le décès sont évoqués.
3. Le divorce
Aux termes de l’article 546 du code de la famille congolais, le divorce résulte d’une
décision judiciaire prononçant la dissolution du mariage à la demande de l’un des époux.
Poursuivant avec l’article 578 du même code, le divorce dissout le mariage et met fin aux
devoirs réciproques des époux et à leur régime matrimonial. Chacun des époux peut
contracter une nouvelle union sous réserve des dispositions de qui énonce un délai de trois
cents jours à compter de la dissolution ou de l’annulation du précédent mariage pour que la
femme se remarie.
31
ZOE MOODY : les droits de l’enfant, Genèse, institutionnalisation et diffusion (1924-1989), Ed Al-phil, presses
universitaires suisses, p 46
32
Article 317 du code de la famille congolais
33
Article 349 de la même loi
Le problème qui intéresse notre étude est celui de mettre fin aux devoirs réciproques
des époux qui va essentiellement affecter les enfants issus de cette union car ces devoirs
évoqués d’une façon réciproque cadre avec l’entretien du ménage. La seconde préoccupation
est celle du délai de trois cents jours qui a pour objectif d’empêcher à ce que l’enfant qui
aurait été conçu ne puisse pas avoir comme père celui qui a épousé en second lieu la mère de
l’enfant.
Ainsi, par notre déduction, les enfants seront de part et d’autre, victimes de cette
dissolution du mariage par le divorce et pourront être abandonnés à leur propre sort et
pourront se retrouver dans la rue.
Conformément à l’article 541 du code de la famille qui stipule que nonobstant toute
coutume contraire, le mariage se dissout de plein droit par la mort de l’un des époux. En
combinant l’article 542 du même code, il dispose que conformément à l’article 711 des
dispositions relatives à la parenté et à l’alliance, la mort de l’un des époux ne met pas fin aux
liens de l’alliance créés par le mariage dissout.
Avant d’entrer plus dans le vif de ce paragraphe qui est basé sur les côtés négatifs des
enfants issus des différentes situations et pour concilier notre étude à la technique choisie, une
descente sur terrain pour obtenir des éléments auprès de ces enfants des rues qui font ce
phénomène, est faite avec un questionnaire qui cadre avec les enfants et les parents. Ainsi, les
réponses fournies ont constituées la démonstration de la réalité même des faits.
Il est vrai qu’il y a un grand nombre d’enfants des rues, mais un petit nombre nous a
servi d’échantillon pour n’avoir que la quintessence du phénomène enfants des rues ; bien sûr
les réponses seront tout de même référées à d’autres points constituant ce paragraphe.
De ce fait, à notre descente sur terrain par rapport à ce qui cadre avec la maltraitance
des enfants, nous avons été en contact avec un de ces enfants sur la route SODIMICO au
croisement de la route qui descend vers l’hôtel refuge où nous avons posé des questions à
l’enfant nommé MUYUMBA KATSHIMWENA Godard, fils de KAZADI KUVIMBA en vie
et de LINA décédée, tous de la famille BOKAM qui nous déclare que c’est sur base des
souffrances lui infligées par sa marâtre qu’il a fui pour se retrouver dans la rue et l’en a fait sa
principale demeure alors que son père vit encore sur place dans la ville sons aucune réaction.
Cet avis donner par l’enfant se rapporte à celle qui dit : « les auteurs de maltraitance
peuvent être n’importe qui : parents, membres de la famille ou tuteurs ; amis ou
connaissances ; étrangers ; personnes en position d’autorité tels que enseignants, soldats ou
agents de police ; employeurs ; agents de santé ; et autres enfants »34
Poursuivant, la maltraitance ressort d’autres sous points qui ne laissent l’enfant écarté
comme aussi l’abus quelques soit ses formes.
Il faut catégoriser les abus envers les enfants pour arriver à une précision qui situera le
lecteur tel que l’abus physique et l’abus émotionnel ou psychologique.
L’abus physique représente tout acte qui cause un préjudice ou une blessure physique
intentionnel à un enfant, tel que le gifler, le pincer, lui donner un coup de pied, le
mordre, le frapper du poing, le pousser, le jeter à terre, le brûler ou le frapper avec la
main ou un objet (tel qu’une canne, une ceinture, un fouet ou une chaussure)35
Ces quelques cas énumérés se rapprochent aux déclarations faites par KANYINDA Merveille
rencontré au même endroit suscité qui précisa que la mort de sa mère a fait que la marâtre qui
vit toujours sur place dans la cellule Golf ne faisait que la taper et le priver à manger et il a
trouvé bon de se jeter dans la rue pour en faire sa demeure éternelle .
Parce qu’il s’agit d’abus en général envers les enfants, il y a à ce stade une exagération dans la
manière de faire des parents, tuteurs et souvent ceux qui viennent en second lieu dans la
catégorie des responsables des enfants, du pouvoir qui leur est reconnu sur ces derniers et
qu’une fois que les enfants n’arrivent plus à supporter et à surmonter, ils prennent pour option
de fuir la maison.
34
Boite à outils pour la protection de l’enfance/manuel1. Notion de base de la protection de l’enfance. P 10
www.fhi360.org
35
Boite à outils pour la protection de l’enfance/manuel1. Notion de base de la protection de l’enfance. P 10
www.fhi360.org
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Boite à outils pour la protection de l’enfance/manuel1. Notion de base de la protection de l’enfance. P 10
www.fhi360.org
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Boite à outils pour la protection de l’enfance/manuel1. Notion de base de la protection de l’enfance. P 10
www.fhi360.org
Pour conciliation toujours avec notre sujet ou objet d’étude, le terrain nous a fourni l’enfant
KAZADI KETA orphelin de mère et que son père vivant à Kolwezi était soumis à la
responsabilité de sa grand-mère qui l’envoyait à l’âge de neuf ans vendre les ballets dont il
avait connu une perte d’argent que cela avait occasionné sa demeure principale dans la rue où
il vit jusqu’alors pendant que c’est son oncle maternel qui l’avait pris de Kolwezi jusqu’à
Kasumbalesa.
Il en est de même pour Cédric KAYOMBO qui déclara être de Kipushi, quartier
TSHATSHA, numéro 29, avenue Shindayika se trouvant à Kasumbalesa chez sa grande sœur
résidente à Musoshi-Sodimico de nom de Jolie KIMPINDE SAFI, s’est vu négliger sans
cause et qu’il a fini par fuir la maison.
Par exploitation, il faut voir l’avantage que les parents, tuteurs ou responsables de
l’enfant envisagent en utilisant ce dernier pendant qu’il soit en position de faiblesse dans le
cadre de dissolution de l’union de mariage par le décès ou le divorce pourquoi pas la
séparation en cas des autres formes d’unions.
La violence envers les enfants est définie comme toutes les formes de violence
physique ou mentale, de blessures ou de sévices, de négligence ou d’exploitation.39
Si la violence contre les enfants est évoquée c’est parce qu’elle suscite la fuite des
certains enfants de leurs familles pour chercher une paix selon eux ailleurs et que cela fini par
se traduire en différentes conséquences parmi lesquelles, la rue ne manquera pas d’en
accueillir aussi.
5. La pauvreté
Bien que la maltraitance ne soit pas uniquement limitée au niveau des familles
vivantes dans la pauvreté, le stress économique rend les enfants encore plus vulnérables à la
38
Boite à outils pour la protection de l’enfance/manuel1. Notion de base de la protection de l’enfance. P 10
www.fhi360.org
39
Boite à outils pour la protection de l’enfance/manuel1. Notion de base de la protection de l’enfance. P 4
www.fhi360.org
maltraitance. La pauvreté peut entrainer la négligence et l’abandon temporaire ou permanent
des enfants.40
Nous associons à ce point les déclarations ou mieux les réponses données par l’enfant
nommé Gloire KAUMBA MUTEJ alias MUSWAHILI fils de TEBA et de MWISANGE
VUMILIA Assy tous en vie et résidants à Kolwezi dans la cité au numéro 04 sur Lusambo.
Pour cet enfant, sa présence dans la rue a été occasionnée d’abord par l’infidélité de
son père qui avait fini par les abandonner à leur propre sort dont seule la mère se battait pour
leur survie. Vu la souffrance exagérée, il avait décidé de toucher à la magie pour obtenir un
portefeuille magique qui lui procurait de l’argent qu’il remettait à sa mère. Plus tard, il s’est
vu obliger de fuir la maison et venir s’installer dans la rue à Kasumbalesa où il rencontrera
d’autres enfants des rues qui, selon lui après avoir mangé ensemble avec eux, il ne sait plus
rentrer dans la famille phénomène qu’il ne comprend pas.
Cette section est pour nous une plaque tournante de note étude par rapport à nos
techniques choisies qui ont nécessité une approche avec l’objet de notre thème par des
interrogatoires dont le questionnaire ci-après :
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous retrouver dans la rue, vivant hors vos
familles respectives ?
Om se trouvent vos parents ?
Comment étiez-vous venu à Kasumbalesa ?
Depuis quand étiez-vous venu à Kasumbalesa et vous retrouvez dans la rue ?
Pourquoi êtes-vous dans la rue ?
Telles sont les questions de notre entretien dans le terrain qui nous ont permis de comprendre
que non seulement le droit se trouve concerner dans ce phénomène, mais aussi sociologique
entre en compte.
Cette étape place l’enfant entre le droit et la sociologie dans le sens où lorsqu’on
parle de la protection, on voit toutes les dispositions juridiques possibles à notre en jeu pour la
sauvegarde et la garantie des valeurs fondamentales de l’enfant ; sociologie parce qu’elle est
la base de tout ce que nous avons déjà évoqué dans le point de la famille.
40
Boite à outils pour la protection de l’enfance/manuel1. Notion de base de la protection de l’enfance. P 14
www.fhi360.org
a) La protection de l’enfant : sphère privée
Le statut légal de l’enfant analysé par Youf relève l’influence d’une représentation, qui
organise la société grecque durant l’antiquité, se base sur la division claire entre les affaires
concernant la cité et celles liées à la sphère familiale. Les règles juridiques sont conçues par et
pour la société politique, autrement dit par le citoyen, et ne concernent pas la société
domestique. Les questions familiales sont traitées à l’interne de la cellule familiale, selon les
principes suivants : « autorité royale du père dans la famille parce qu’il en est le personnage
le plus éminent et surtout parce-que le lien naturel qui l’attache à son enfant ne peut que
viser son bien. Subordination de l’enfant parce qu’il n’est qu’un être inachevé, encore soumis
à la partie irrationnelle de l’âme »41
La protection sur la plan de droit n’a pas encore lieu que l’enfant se doit sur le plan
privé ou carrément familial une nécessité sur tous ses droits par ses père et mère afin que ces
derniers ne commettent d’abus, de négligence, d’abandon et d’exploitation car cette protection
est liée à l’alimentation, la santé, l’éducation de l’enfant.
Enfin, la protection légale est entrée en compte aux termes de l’article 47 de la loi
n°09/001 di 10 janvier 2009, portant protection de l’enfant qui dispose « l’enfant a droit
d’avoir et de connaitre ses père et mère et d’être élevé dans la mesure du possible par eux. Nul
n’a le droit d’ignorer son enfant, qu’il soit né dans ou hors mariage. L’intérêt supérieur de
l’enfant prévaut dans l’établissement et les contestations relatives à sa filiation »42
En contraste de la pensée de Youf sur l’analyse du statut légal de l’enfant, avec cette
loi suscitée, l’enfant est bel et bien objet de droit soumis à des règles juridiques.
Le caractère particulier des enfants qui sont perçus à la fois comme vulnérables et
vecteurs d’une transition vers une ère de progrès toujours accru leur confère un statut de plus
spécifique : d’une part, ils deviennent des objets de protection sur un plan juridique et d’autre
part, ils appartiennent à une catégorie sociale unique qui transcende les classes sociologiques.
Ces spécificités les différencient des adultes sur un plan social et engendrent la nécessité de
concevoir des structures adaptés.43
Au cours de l’idéologie réside l’idée que les enfants doivent être élevés dans une
famille, la conviction que la façon dont se déroule l’enfance est déterminante pour l’adulte en
devenir, et la prise de conscience croissante que l’enfance a des droits et des privilèges qui lui
sont propres.44
41
Youf cité par ZOE MOODY, Op Cit p 36
42
Article 47 de la loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant
43
ZOE MOODY, Op Cit p 46
44
idem
Il sied de souligner avec vivacité qu’en soi, le phénomène enfants des rues une fois
que l’implication totale des acteurs sensés y être s’effectue, trouvera une suite favorable au
sein de la société comme le prévoit la loi sus mentionnée dans son article 63 pour la
protection spéciale de l’enfant. Car c’est à cela que nous sommes arrivé à dire que le
législateur ferait mieux de procéder à une modification et un complément de ladite loi avec
comme titre III de l’identification des enfants des rues ;
Cette proposition pour nous, est bénéfique parce qu’elle va permettre une adaptation adéquate
de la loi n °09/001 du 10 janvier 2009 autant évoquée sur la protection de l’enfant sur terrain
ainsi que faciliter l’éradication du phénomène enfants des rues au lieu de rester constant dans
le copier-coller.
c) La protection de l’enfant : sphère sociale
Il est vrai que sans association des techniques sociales sur la gestion du phénomène
sous études, seul le domaine juridique ne contiendra pas les faits qui causent ou créent le
phénomène enfants des rues.
En effet, pour ce qui est purement juridico-social nous avons le titre II de la loi autant
de fois évoquée sur la protection de l’enfant, intitulé de la protection spéciale de l’enfant dont
nous citons principalement la protection ordinaire là que nous plaçons l’enfant dans la famille
qui est une base même de la société ; car sans famille, nous ne pouvons pas parler de la
société. Et pour protéger celui-ci, les articles 46 et 47 déterminent la cadre d’habitation,
d’avoir et de connaissance de l’enfant ainsi que le manque d’ignorance de l’enfant par ses
géniteurs quelques soit le statut de ces derniers c’est-à-dire mariés ou pas45.
Parce qu’il ne s’agit pas non seulement de la protection ordinaire, vu que nous traitons
de la sphère sociale avec la cohabitation juridique et sociale, les articles 63 et 64 de la même
loi déterminent quant à eux aussi le placement social d’un enfant, lequel constitue une
protection spéciale se réalisant à travers les mécanismes de tutelle de l’Etat selon le prescrit de
la loi dont nous trouvons principalement l’assistant social, la famille élargie soit la famille
d’accueil, soit l’institution publique ou privée agrée à caractère social ou encore un foyer
autonome pour l’hébergement, la rééducation ainsi que la réinsertion sociale de l’enfant. 46
45
Articles 46 et 47 de la loi n°09.001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant
46
Articles 63 et 64 de la loi n°09.001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant
Cette étape va nous conduire plus vite à la proposition faite en vue d’obtenir une
adaptation adéquate de la loi autant de fois évoquée au cours de notre étude principalement
face audit phénomène.
Nous avons proposé une modification et un complément c’est-à-dire, pour notre part,
la loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant, comme n’ayant pas parlé de
l’identification des enfants des rues par manque même de son évocation et de sa définition à
l’article 2 ; tel fait notre base de ladite proposition avec deux sections ci-haut énumérées qui
vont permettre qu’une fois les enfants des rues identifiés, la convocation des responsables en
termes des parents et ou tuteurs doit avoir lieu au seul motif de savoir pourquoi étant là
vivants ainsi que sous le principe sacro-saint du droit « nul n’est censé ignoré la loi », ces
enfants vivent dans la rue qui demeure pour eux un habitat éternel.
Après avoir fait un rappel contraignant aux derniers, une seconde contrainte doit s’en
suivre sur pied de la réinsertion des enfants dans leurs familles.
SUGGESTIONS
Nul n’ignore que la croissance du phénomène enfants de la rue n’est fait qu’augmenter
et que ceci est de fois source ou berceau des criminels sans pitié et une menace potentiel de la
société par rapport au nombre des jours vécus dans la rue, des tortures subies tant physiques
que morales dont la société étant réglementée par des normes juridiques ne peut rester inerte
face à ce phénomène comme nous le constatons déjà.
De ce fait, nous suggérons au législateur de mieux prendre à l’œil des mesures comme
celles que nous venons de proposer dans notre études sur le phénomène dans la troisième
section afin de pouvoir réduire ce train du phénomène qui fait l’objet de la présente étude
comme cela est le cas des enfants envoyés à KANIAMA KASESE qui, d’ailleurs aussi
souffre d’un soubassement juridique et que cela ne traite aussi que des enfants majeurs.
CONCLUSION GENERALE
Ce travail qui a porté sur l’étude d’approche juridique du phénomène enfants des rues
qui vient de toucher à sa fin planait sur deux chapitres tel que l’approche théorique du concept
« enfants des rues » où le phénomène lui-même est perçu comme une difficulté par rapport à
la mobilité des enfants qui rend la quantification de nombre de ces derniers difficile ; du
cadre légal de l’enfant ou celui-ci est d’abord défini par les lois c’est-à-dire, la convention
internationale de des droits de l’enfant, la constitution de la République Démocratique du
Congo du 19 février 2006 et la loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant sur la protection de
l’enfant ; ainsi que la protection de l’enfance qui est liée à la prévention de difficultés que
rencontrent les mineurs privés de la protection de leur famille et leur prise en charge.
Bibliographie
V. SOURCES ELECTRONIQUES
- Savoirs communs n°12 les enfants des rues ; De la prise en charge individuelle à la mise
en place de politiques sociales. www.afd.fr
- Boite à outils pour la protection de l’enfance /manuel 1 ; notion de base de la protection de
l’enfance. www.fhi360.org