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REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

Union – Discipline – Travail

UFR des Sciences Juridiques


Administratives et Politiques

MINI MEMOIRE

THEME : LES ACTIONS SYNDICALES


EN MILEU ESTUDIANTIN: LE CAS DE
LA FESCI DALOA

NIVEAU : MASTER 1 DROIT PUBLIC


ANNEE ACADEMIQUE : 2022-2023

Présenté par :
Enseignant :
KOUAME KOUASSI
WILLIAM LOPES KOUAKOU
AVERTISSEMENT

« Les opinions exprimées dans ce mini-mémoire sont propre à leur auteur et n’engage aucunement
l’université Jean Lorougnon Guede de Daloa ».
REMERCIEMENT

Je remercie mon grand-père KOUADIO KOUASSI ANTOINE et ma grande mère KOUASSI AMENAN
JEANNETTE ainsi que mon père KOUASSI KOUAME JEROME.

Je remercie aussi tout le personnel de la bibliothèque de l’université JEAN LOUGNON GUEDE et de


manière personnelle monsieur ADOU ADAM
DEDICACE

Je dédicace ce mini-mémoire à monsieur AHO YAPO PACOME et epouse


TABLES DES SIGLE

FESCI= fédération estudiantine et scolaire de côte d’ivoire

UJLOG= université Jean Lorougnon Guede


SOMMAIRE

I- Introduction
II- Méthodes et matériels
III- Résultats et discussion
IV- conclusion
INTRODUCTION
Depuis des années 1990, la fédération estudiantine de la cote d’ivoire (FESCI) existe en tant
que organisation de revendication avec des actions syndicales. Or l’action syndicale est une
opération par laquelle une organisation agit dans le but de lutter pour l’intérêt du groupe. Il
est donc clair que le sujet « L’ACTION SYNDICALE EN MILIEU ESTUDIANTIN: LE
CAS DE LA FESCI DALOA » sera analysé uniquement sur le volet de, comment la FESCI
en générale et plus particulièrement celle de Daloa s’y prend pour défendre ou revendiquer
les droits des étudiants qui sont souvent négligés par l’administration ? En effet, les
revendications de cette organisation ce sont souvent soldées par des violences énormes
souvent même nécessitant l’intervention de la police administrative.

Ces situations de violences ont fait passées l’organisation « FESCI» pour, pas l’une mais la
plus anarchique de toutes les organisations.

En tant qu’étudiant lambda, je constate aussi que la FESCI s’est un peu déconnecté de son
objectif principal qui est de défendre les intérêts des étudiants en devenant un rebelle pour
l’administration. Cela sous-entend simplement que le FESCI est devenue aujourd’hui une
organisation pour une partie minoritaire d’étudiant (les fescistes militants) qui ne cherche que
leur intérêt propre auprès de l’administration. En effet, ces dits ne sont pas anodins. Ils sont
basés sur des situations, fait réel. Nous avons par exemple assisté en 2022 à deux
manifestations de la FESCI du haut Sassandra avec des objectifs au départ commun. La
première manifestation envoyait un message au gouvernement ivoirien traduisant le désir, le
besoin des bus pouvant transporter les étudiants de la ville à l’université JEAN
LOROUGNON GUEDE à l’image d’ABIDJAN et BOUAKE. La deuxième manifestation
concernait l’amélioration des conditions d’étude (la réhabilitation des bâtiments de cours, la
construction de banc dans le campus, amélioration des conditions de vie en cité etc.) et
heureusement le message est parvenu au gouvernement qui, par la suite envoya la premier
ministre PATRICK ACHI pour la résolution de ces maux. C’est là que l’on vit le visage de la
supposée fédération estudiantine. Aucune question sur ces problèmes qui ont fait l’objet de
grève ne fut posée. Par ailleurs après le don de deux ou trois million fait par ledit ministre,
nous ne vîmes aucun fesciste dans la salle. Et plus grave une dispute éclata entre ces membres
restreints pour le partage de la somme donnée.
Toutefois, les actions syndicales de la fesci ne sont pas que négatives, elles sont bien
évidemment à louer puisse que dans certain cas les étudiants quel que soit leur statut
sollicitent l’action syndicale de celle-ci. Ce fut le cas d’ailleurs lorsque l’administration ne tint
sa promesse qui est de réintégrer les étudiant en UFC dans le circuit normal pour quelque
crédits qu’ils n’ont pu valider durant deux années. Elle intervient aussi lorsque
l’administration présente trop de lacune comme ce fut le cas du retard de la faculté des
sciences juridiques administratives et politiques dans la délivrance des bulletins.

Alors, eu égard de tout cela, la question qui se pose est de savoir « la fesci Daloa dans ses
actions syndicales est-elle à désirer ou à combattre? »
Avant de répondre à cette question, il faut le rappeler plusieurs études ont porté sur les actions
syndicales de la fédération estudiantine et scolaire de la cote d’ivoire mais pour la plupart,
elles se sont bornée qu’à montrer sa procédure usitée lors des revendications et les effets
sociaux que ces actions ont eu. Ces études produites présentent le militant fesciste comme un
bandit, un voleur, un camé voire un frustré qui ne sait pas pourquoi il est à l’université. Et
pourtant il est un syndicaliste comme les autres.
Le but de ce travail est donc de parvenir à mettre en évidence, le domaine d’exercice, la raison
et la qualification des actions syndicales de la FESCI à Daloa afin de voir si elle doit
demeurer ou non. En un mot, ce travail vise à mettre en évidence l’efficacité, l’effectivité ou
même l’importance des actions syndicales de la FESCI.
II- matériels et méthodes
1- Schéma de l’étude
Il s’agira d’une étude qualitative, rétrospective et multicentrique.
J’ai choisi de réaliser une étude de type qualitative car celle-ci permet d’expliquer les
perceptions individuelles dans les circonstances réelles. Dans mon cas, cela correspondra à la
description par les sujets de la perception qu’ils ont eue de l’intervention de l’action syndicale
de la FESCI.
Le cadre de mon étude a été multicentrique car j’ai intégré trois centre où l’on voit plus les
actions syndicales de la FESCI dont: l’université publique (UJLOG), les universités privées et
les cités (KOUMA, AHIBA, KALILOU). L’étude était basée sur le volontariat et s’est
déroulée du 17 février au 6 avril 2023 sous forme d’entretien semi-directif.
2- Les entretenu pour l’étude
Les entretenus n’étaient pas uniquement les étudiants de Daloa qui sont encore dans le
circuit. Il y avait les étudiants renvoyés et la population civile. Cela dit qu’il y a eu des
critères d’inclusion.
Les critères d’inclusion étaient le volontariat du sujet, que celui-ci devait être majeur, il devait
avoir une idée des actions syndicales de la FESCI et surtout il devait être étudiant.
3- Entretien
Après une présentation de mon travail, je débutais mon entretien. Le recueil de mes données a
été effectué grâce à des entretiens individuels et semi-directifs. J’ai construit ma recherche sur
des interrogations comme :
- Les actions syndicales de la FESCI sont-elles effectives, efficaces et légitime?
- Visent-elles vraiment la revendication des droits des étudiants ?
- Quid des violences de celle-ci dans ses actions syndicales?
- Ne sont-elles pas la cause majeure du ralentissement du programme académique ?
- Et surtout le thème d’action syndicale de FESCI Daloa tient il vis-à-vis de la loi ?
Pour débuter l’entretien, je leur demandais de me parler de l’action syndicale de la FESCI
Daloa. Puis je les laissais librement parler, et les orientais à l’aide de mon guide d’entretien
afin d’évoquer les concepts qui me semblait pertinents.
4-méthode de traitement des entretiens
Mes données étaient des entretiens semi-directifs enregistrés, anonymisés, recueillis par moi-
même en présentiel ou en visioconférence. Dans un premier temps, je les ai retranscrits afin
de les mettre dans le logiciel word. Une fois dans ce logiciel, j’ai codé les entretiens avec les
grands thèmes. Ces thèmes ont été obtenus à l’aide de ce qui ressortait de mes entretiens et
model cité précédemment. Une fois cela fait, j’ai rassemblé tous les entretiens pour un thème
afin de réaliser une analyse thématique et arriver à mes résultats.
III- RESULTAT DES ENTRETIENS
Les résultats obtenus seront donné de manière chronologique en fonction des questions
posées.
D’abord, en ce qui concerne la première interrogation, j’ai eu des réponses diversifiées en
fonction des différents entretenus. Mais il faut le dire les interrogés seront restreint. Il s’agira
ici des étudiants lambda et des étudiants syndicalistes. Il y a donc exclusion de la population
civile car elle n’est pas au cœur ou sur le terrain pour savoir l’efficacité, la légitimité ou
l’effectivité de l’action syndicale de la FESCI. Pour ce qui est des avis des étudiants
syndicalistes renvoyés ou encore dans le circuit, les actions syndicales de la fédération
estudiantine et scolaire sont effectives, efficaces et légitimes. Pour eux son effectivité et son
efficacité s’explique par le fait que grâce aux manifestations syndicales de la FESCI,
l’administration ne peut prendre des mesures qui sont dissidentes aux intérêts des étudiants.
Ils ont relevé des infrastructures comme le restaurant, les bâtiments de travaux dirigés et de
travaux pratiques et la salle où il est maintenant délivré les relevés des différents niveaux qui
ont été obtenu du fait des manifestations incessantes de la FECI. Mais pour les étudiants
lambda cette effectivité et efficacité reste à prouver. Car pour eux la FESCI ne peut
aucunement influencer ou mettre la pression à l’administration pour la réalisation d’un bien
public. Ils renchérissent pour dire que si l’administration le fait suite à une manifestation,
c’est que le programme de réalisation de ce bien avait été préalablement prévu. Puisse que
l’université est établissement public national avec un budget clairement défini gouverner par
les principes budgétaires comme le principe de spécialité qui veut que les dépenses soient
spécialisées selon une nomenclature budgétaire. En un mot, cela signifie que l’exécutif doit
utiliser les crédits ouvert, de manière en principe limitative selon leur destination telle qu’elle
résulte du budget voté par le parlement.
Quant à la légitimité qui se trouve dans l’acceptation de la majorité, les résultats sont les
même. En effet, que ça soit les étudiants lambda, les étudiants syndicalistes ou même la
population civile, la position est que l’action syndicale n’est pas légitime dans le sens que,
avant de mener une revendication ou une lutte, les syndicalistes dirigeants communément
reconnu sous le nom de « les chefs » ne tiennent pas trop compte des avis des étudiants. Mais
cela ne dit pas qu’ils ne le font jamais. Quelque rare fois et quand le problème est vraiment
cruciale, ceux-ci organisent une assemblée générale pour consulté les étudiants sous forme de
pétition. Cependant les explications de cette illégitimité est variant. Pour les chefs fescistes, et
les syndicalistes cette manière de faire rend la FESCI encore plus respectable et ses dirigeants
plus responsables. Et que s’ils devraient consulter les étudiants à chaque problème les
revendications seront très lentes et sans résultats en plus du fait que des étudiants qui ne sont
pas concernés par le problème et qui ont la plupart du temps leur parent dans l’administration
s’opposerons à tout moment. Par contre les étudiants lambda, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas
des syndicalistes pense que lesdits chefs se sont attribué certaines prérogatives et ont même
oublié que c’est pour les étudiants que cette organisation existe et que sans eux, elle cesserait.
La question a donc eu de différentes réponses mais la conclusion que nous pouvons tirer est
que chaque entretenus donnait des réponses selon que la fédération estudiantine et scolaire lui
était favorable ou pas, selon qu’il était membre ou pas.
Ensuite, j’ai posé la deuxième question aux entretenus. Celle qui est de savoir : « les actions
syndicales de la FESCI Daloa visent elles vraiment la revendication des droits des
étudiants ? ». A cette interrogation, j’ai d’abord interrogé l’un des généraux de la cité AHIBA
et KALILOU. Je me suis aussi entretenu avec des étudiants simplement syndicalistes et
d’autre pas. Les avis recueillis seront regroupés en deux. Notamment ceux des étudiants
syndicalistes (fescistes) incluant ainsi les chefs et les subordonnés et l’avis des étudiants qui
n’y sont pas du tout.
Les syndicalistes en général pensent à 100% que les actions syndicalistes visent la
revendication des intérêts de la masse estudiantine. Et que par ce fait l’étudiant engagé qui est
le fesciste pouvait bénéficier de certain privilège à titre personnelle car il met son temps, sa
vie, son image et sa sécurité à la disposition des autres étudiants. L’un des chefs fescistes ou
militants actifs, le chef ZOUROUZAN affirme que et je cite « le fait que la FESCI ne va pas
toujours ou n’arrive pas toujours à la fin de ses actions syndicales ne sous-entend pas
forcement que celle-ci est corrompue ou que sa barbe a été mouillé. Au contraire, c’est
souvent le manque de soutient, de solidarité et d’encouragement des étudiants défendu qui
entraine l’abandon de la cause de revendication par la FESCI. Il y a eu des cas où nous
étudions dans des situations pénibles et nous avions demandé à tous les étudiants de rester à la
maison mais à notre grande surprise, les amphis étaient remplis le lendemain. On attend
souvent dire que nous quémandons de l’argent à l’administration par nos manifestations. Mais
si c’était le cas il y aurait des décisions administratives annulées ? Je ne pense pas ». Une fois
terminé, je lui posai la question de savoir quand n’est-il du caractère politique que l’on
reproche à la FESCI ?
Il me répondit, les gens se basent uniquement sur la période de création ou même prennent en
compte que le cadre dans lequel la FESCI a vu le jour pour la juger. Mais je te rassure, s’ils se
limitent qu’à cela, ils auront raison de croire que la FESCI a une connotation politique. Car on
le sait. La fédération estudiantine et scolaire de côte d’ivoire naquit le 21avril 1990 à
ABIDJAN dans un quartier chic de COCODY. Au lieu du campus universitaire, c’est dans les
locaux d’une église catholique qu’elle vit le jour. On peut l’imaginer, en raison du climat
d’insécurité lié à la répression du parti unique et à la présence des germes des mutations
sociopolitiques en cours. En plus de la lutte pour la défense des intérêts académiques et
sociaux, la nouvelle association se lança très tôt dans les luttes politiques auprès des partis
politiques d’opposition nouvellement créés. Elle fut de ce fait considérée comme un bras
séculier des partis politiques d’opposition dans le milieu universitaire. Cela est vrai mais reste
tout de même historique car après sa dissolution pour ses raisons, elle renaquit avec un statut
qui en son titre1 (de la constitution, de l’objet, et des moyens), article2 dispose « la FESCI,
mouvement de lutte n’est inféodée à aucun groupement politique et confessionnel. Elle se
réserve cependant le droit de se prononcer sur tout problème en relation directe ou indirecte
avec l’éducation et la formation de la jeunesse. Il conclut une fois de plus l’organisation existe
que pour l’intérêt de tous les étudiants qu’ils soient militants actifs ou pas.
Toutefois, son avis n’est pas partagé par la population civile et par certains étudiants lambda
qui pensent le contraire. Pour eux, la FESCI a non seulement une connotation politique mais
seraient aussi devenu un club, une société à but lucratif pour une parties minoritaires appelé
militants actifs. Une connotation politique dans le sens que, lorsque les politiciens doivent
venir sur le campus pour une activité purement politique, c’est encore la FESCI qui mobilise
les étudiants à prendre part. A côté de cela, ils qualifient la FESCI comme étant un club, une
société à but lucratif pour le fait que cette organisation soit parvenue à réduire et à prendre les
privilèges pécuniaires du personnel administratif. En fait, il y un effritement de l’autorité des
administrateurs. Ces derniers perdent au fil du temps des pans entiers de leur pouvoir au profit
des membres de la FESCI. C’est l’exemple des chambres gérées par elle, les tickets pour le
restaurant à moitié détenue par elle, la taxe des vendeuses au bord des universités et cités
complètement abandonnée par la mairie à leur profit.
Apres avoir récolté quelque avis des entretenus, nous somme arrivé à la troisième question qui
est « quid de la violence de celle-ci dans ses actions syndicales ? ». Sur ce point, il faut le
rappeler, plusieurs médias, communiqués et écrivains ont peint la FESCI comme étant plus
anarchique que le mot lui-même. Et personne ne peut dire le contraire puisse que pas plus que
quelque mois en arrière, nous avons assisté à un affrontement entre les militants actifs et les
forces de l’ordre. Cependant, les dits du secrétaire général de la section DOUMA c’est-à-dire
la FESCI droit, le général BABACHAI nous laisse croire le contraire. Il dit: « Nous avons été
formé par eux (les enseignants et le personnel de l’administration) dans différentes disciplines
notamment en droit administratif, en droit pénal, en droit civil (…) s’ils prennent donc des
actes qui nous font griefs, nous devons savoir quoi faire. Il m’est donc revenu en tête de
combattre fermement la violence en milieu académique. D’où mon slogan zéro violence en
milieu académique ». Il veut dire simplement que si la violence persiste en milieu estudiantin,
il n’est pas partagé par tous. A cet avis, il y eu celui d’un étudiant affirmant que toutes les
violences pendant les actions syndicales de revendications ne sont pas du fait de la FESCI et
prend l’exemple sur un voleur habituel. Il dit, «lorsque quelqu’un a l’habitude de voler, dès
qu’on cri voleur, c’est à lui qu’on pense en premier ». De manière explicite, il veut dire qu’il
existe des cas où la violence n’est pas venue de la FESCI mais plutôt de l’administration
comme ce fut le cas du dernier affrontement fesci-policier où après avoir mis les étudiants
dehors pour l’obtention d’un gain de cause, les forces de l’ordre envoyées par la présidentes
avait commencé a jeter des gaz lacrymogènes aux militants actifs. Quant à la population
civile, elle n’a cessé d’interdire ses progénitures d’adhérer à cette organisation car pour elle,
celle-ci ne fait que enseigner la violence et serait une organisation nulle de sens et uniquement
pour les perdus, les sans directif et sans une vision de réussite mais remarque tout de même
une atrophie de violence dans les actions syndicales de la FESCI Daloa.
Pour cela nous concluons que la violence ne fait pas partie ou n’est pas inhérentes aux actions
syndicales de la FESCI Daloa mais plutôt que cette violence est relative à la personne aux
situations faisant l’objet de revendication et aussi de l’aptitude de l’administration. Ce fut les
derniers mots des étudiants syndicalistes et certains étudiants qui soutiennent la FESCI dans
tous ces sens.
Enfin, nous sommes en venu aux deux dernières questions qui portent sur la cause du
ralentissement du programme académique qui serait le fait des actions syndicales de la
FESCI. L’autre problème porte sur la légalité de la qualification des actions de la FESCI.
Concernant le ralentissement des programmes académiques, les actions syndicales de celle-ci
y sont pour quelque chose. En effet, les avis des entretenus tendent pas tous à la
culpabilisation de la FESCI comme étant la cause majeure des ralentissements de programmes
académiques. Il est vrai que, pour d’autre ses actions ayant réduit les pouvoirs du personnel
administratif, empêche ceux-ci d’établir les programmes de manière libérale. Car dans certain
cas la FESCI réclame le droit d’une consultation préalable de la part de l’administration dans
l’établissement des décisions avant son exécution par les étudiants. Ils sous-entendent que les
soulèvements incessants de la FESCI a mis les enseignants dans une insécurité grandissante à
tel point qu’ils ont peur de se rendre à Daloa. Ils prennent des exemples où les docteurs se
déplacent à des distances lointaines constituantes une trotte et malheureusement, une fois sur
les lieux, ils doivent annuler leur programme à cause des actions syndicales de la FESCI
Daloa. Pour eux, cela explique le fait qu’une pléiade d’enseignant refuse de s’y rendre
aujourd’hui sans assurance. Ils ne passeront pas leur vie à trimer entre leur domicile et Daloa
pour rien. D’autres par contre pensent le contraire. L’un des entretenus, un individu du corps
syndicaliste posa la question de savoir entre l’exécution rapide des programmes et l’exécution
normale des programmes laquelle je préférais. Il poursuit ses dits en me rassurant que les
actions syndicales ne visent pas un ralentissement mais plutôt une exécution normale des
programmes académiques.
Quant à la qualification syndicale des actions de FESCI, cela reste en vérité un abus de
langage selon les opinions des professionnels juristes, les intellectuels notamment les
enseignants juristes et d’autre intellectuel. Il explique cela du fait que la FESCI est une
association créée suite à la consécration de la liberté d’association mise en avant par la loi
n°60-315 du 21 septembre 1960 portant régime des associations. En plus de cela, ils disent
cette organisation ne peut être considérée comme telle pour la simple raison que les syndicats
sont constitués pour défendre les salariés qui travaillent dans le domaine public et dans le
domaine privé auprès de leur supérieur hiérarchique qui peuvent dans certain cas abuser de
leur pouvoir. Or en côte d’ivoire, la législation ne fait pas des étudiants les travailleurs
salariés. En un mot, la FESCI n’est pas un syndicat pour ceux-ci il est donc maladroit de
parler des actions syndicales de la FESCI en milieu estudiantin surtout à Daloa.
IV- CONCLUSION
Cette étude a permis de répondre à l’objectif fixé, c’est-à-dire de savoir si les actions de la
FESCI en milieu estudiantin, le cas de Daloa est à désirer.
D’abord on a retenu la relativité des réponses en fonction de la position sociale des entretenus.
On retient ensuite de façon générale que la FESCI n’est pas forcément une mauvaise
organisation. C’est plutôt ceux qui l’anime qui l’utilise autrement quelquefois. Par
conséquent, si cette organisation parvient à corriger ses lacunes comprenant la violence, elle
deviendrait meilleure et désirable. Mais pour l’instant, elle ne fait pas l’unanimité.
Toutefois, doit-elle être combattu ou encouragé ?
A l’avenir, je pense que réaliser une étude quantitative pour repérer les pourcentages de
réponse en faveur de chaque hypothèse que soulève la question préposée serait intéressant.

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