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UE PPE 1002 : PROJET PROFESSIONNEL

ET ETHIQUE
Eléments de cours
Par un groupe de professionnels et d’enseignants
Faculté des Sciences
Université de Yaoundé 1
Responsable : FOKOU Elie, Professeur, efokou@yahoo.com

Rapporteur : ASONGAFAC Collins, Conseiller

principal d’orientation, coolasong117@yahoo.fr

I – CONTEXTE ET JUSTIFICATION.
L’offre correspond à un projet d’accompagnement institutionnel et individualisé
que la Faculté des Sciences met à la disposition des étudiants de L1. Les activités
visent la formation des étudiants pour qu’ils acquièrent à la fois des compétences
pour l’analyse des situations professionnelles complexes et des compétences
professionnelles. Autrement dit, l’essentiel du dispositif vise à développer chez
l’étudiant en L1 la réflexivité et la transférabilité des acquis d’apprentissage.
La première étape dans le module L, PPE 1002 vise donc pour l’essentiel les trois
premiers objectifs: combler l’insuffisance du dispositif d’information-orientation-conseil
des étudiants en Faculté ; générer plus de motivation pour la poursuite des études en
Faculté et sensibiliser à l’éthique publique et accompagner la formation civique.
Eléments de compétences visés : 1. Etre en capacité d’appréhender les questions de
développement durable, d’éthique, la dimension transversale des problématiques, les enjeux
économiques et sociaux du travail; 2. Appréhender le système LMD ; 3. Connaître l’offre de
formation en Faculté, les champs professionnels associés à son champ disciplinaire ; 4. Se situer
dans différentes perspectives d’insertion professionnelle relatives au champ disciplinaire.
Mots clefs : Marché du travail ; Système LMD ; Employabilité ; Compétences ;
Crédit ; Ethique; Civisme.

II – DESCRIPTIF DU
COURS. Code de l’UE : PPE 1002
Intitulé de l’UE : Projet professionnel et éthique
Crédits : 3
Modalités : Présentiel
Prérequis : Aucun
Compétences visées : Être capable de construire une carte cognitive des professions
en vue d’élaborer un projet professionnel. Être capable d’appréhender les concepts
d’éthique et de citoyenneté. Être capable d’appréhender avec civisme les différentes
perspectives d’insertion professionnelle.

Objectifs : Réarmement moral (fondations éthiques), Découverte


professionnelle, Sensibilisation à l'entrepreneuriat, Reality pre-
exploring, Ethique publique (Morale et civisme)
Contenu de formation :
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION AUX UE DE PPE : CONTEXTE GENERAL ET
CONJONCTURE DES ETUDES SUPERIEURES
Données démographiques – Surreprésentation des formations facultaires
Le contexte socioéconomique et l’employabilité des diplômés de facultés
CHAPITRE 2 : LE "REALITY PRE-EXPLORING"
Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi ? Mises en situation – Conseils pratiques
pour réussir son exercice – Grilles d’évaluation, Le guide de TPE – Le
Rapport – Opérationnalisation du pre-exploring
CHAPITRE 3 : APERÇU LMD : COMPRENDRE LE SYSTEME LMD – LE LIEN
CREDITS-PROFESSIONNALISATION

CHAPITRE 4 : DES DIFFERENCES INDIVIDUELLES AU BILAN DE


COMPETENCES
La représentation de la filière d’étude
Perceptions, idées, attributions causales ;
Evaluation du statut social des filières d’études supérieures ;
Appréciation de la masculinité/féminité des filières d’études supérieures
Représentation professionnelle :
Attitudes des étudiants par rapport à leurs projets
professionnels Les projections professionnelles des étudiants
Description des professions à partir d’une liste des
descripteurs Description des métiers choisis par les étudiants
Représentations du prestige de la masculinité féminité des
professions Le bilan de compétences (le portefeuille de compétences)
CHAPITRE 5 : L’ETHIQUE ET LE PROJET PROFESSIONNEL ET PERSONNEL
– LE SERVICE CIVIQUE
L’éthique citoyenne : Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi ? Enjeux et défis pour l’emploi

Le service civique : Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi ? Quand ?


Se préparer pour le service civique : conseils pratiques
Opérationnalisation du service civique de participation au développement.
Références bibliographiques
Danvers, F. (2009). S’orienter dans la vie : une valeur suprême ? Villeneuve d’Ascq :
Presses universitaires du Septentrion.
Dubar, C. (2000). La crise des identités ; l’interprétation d’une mutation. Paris :
Presses universitaires de France
Gottfredson, L. S. (2002). “Gottfredson’s theory of circumscription,
compromise and self-creation”, in D. Brown, and Associates, career choice
and development, San Francisco , C.A. Jossey-Bass, 4e éd., 85143.
Guichard, J. et Huteau, M. (2006). Psychologie de l’orientation. Paris
: Dunod. Guichard, J. et Huteau, M. (2007).Orientation et insertion
professionnelle. Paris : Dunod.
Moumoula, I, A. (2013). Les adolescents africains et leurs projets d’avenir. Paris :
l’harmattan.
Mvesso, A. (2006). Comment accompagner son enfant dans ses études
aujourd’hui au Cameroun : quels paradigmes ? Yaoundé : Presses
universitaires de Yaoundé. Cosnefroy, L. et Annoot, L. (2014). Pourquoi
s’intéresser à la posture d’accompagnement dans l’enseignement
supérieur aujourd’hui ? , Recherche et Formation (p. 9-15)
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION AUX UE DE PPE : CONTEXTE GENERAL ET
CONJONCTURE DES ETUDES SUPERIEURES

I- Introduction

Il est communément admis aujourd’hui que le savoir constitue un facteur essentiel de progrès,
et que la qualité des ressources humaines est indispensable à la croissance et au
développement. Dans une économie de plus en plus ouverte sur le monde, les établissements
d’enseignement supérieur sont confrontés à la nécessité d’anticiper et d’adapter leurs
dispositifs de formations aux besoins d’un environnement socioéconomique changeant.

Vingt millions, c’est le nombre d’emplois nets que doit créer chaque année l’Afrique
subsaharienne au cours des vingt prochaines années pour « absorber les nouveaux
arrivants sur les marchés du travail », estime le Fonds monétaire international (FMI, 2018).
Les experts du FMI recommandent d’investir davantage dans les « systèmes éducatifs
flexibles » pour favoriser « la capacité d’adaptation et de formation tout au long de la vie ».

Les pouvoirs publics camerounais ont dès lors entrepris un processus de professionnalisation
de l’enseignement supérieur, afin de faire face à des rendements préoccupants. Le taux de
chômage et de sous-emploi des diplômés de l’enseignement supérieur est d’environ 70%.
Cette situation contraste avec une très forte croissance de la demande de formation dans les
établissements publics, et de création des établissements privés d’enseignement supérieur :
au cours de la dernière décennie, l’effectif des étudiants dans les universités publiques a plus
que doublé alors que les ressources allouées à la formation sont restées très limitées, malgré
certains efforts notables des pouvoirs publics.

II- Le contexte socioéconomique

Le contexte socioéconomique au Cameroun est marqué, depuis les années


1990, par le chômage et le sous-emploi des jeunes, dont une frange importante
des diplômés de l’Enseignement Supérieur.
A cet effet, une enquête baptisée "Génération 2000", réalisée en 2004-2005 sur un
échantillon de 363 entreprises et plus de 1700 diplômés ayant fini leurs études au
début des années 2000, a fait ressortir qu'une bonne partie des compétences
attendues par les entreprises chez les diplômés ne sont pas celles données par les
institutions de formation, et que certaines sont superflues parmi celles données.

On peut ainsi constater qu’en 2011, lorsque le Gouvernement lance l’appel pour le
recrutement de 25.000 diplômés, plus de 100.000 candidatures de titulaires de diplômes
universitaires ont été reçues ; et depuis, le nombre de diplômés n’a fait que croître. Les
diplômés de facultés plus particulièrement peinent à trouver un emploi ou un travail
décents à la hauteur de leurs compétences supposées ; les employeurs leur préférant des
jeunes issus des écoles supérieures qui, selon eux, s’intègrent plus facilement dans
l’entreprise et sont plus rapidement opérationnels en situation de travail.

III- Surreprésentation des formations facultaires

Le paysage universitaire national, lui se caractérise au même moment par la sur-représentativité


des filières facultaires généralistes, une démographie estudiantine galopante, l’accès de plus en
plus jeune à l’université sans un dispositif opérant d’information-orientation-conseil. Dans la
mesure où les établissements de formation professionnelle ou technique dédiés
n’absorbent que 12% à peine des effectifs de l’Enseignement Supérieur, les
diplômés de facultés resteront encore, au moins pour un temps, ultra-majoritaires
sur le marché du travail. La question de l’insertion socioéconomique se pose donc
avec plus d’acuité encore pour cette catégorie des diplômés.

Pendant ce temps, l’Etat multiplie des actions pour accompagner l’opérativité des
jeunes diplômés et les aider à se frayer un chemin dans la vie active, y compris en
s’auto-prenant en charge. Cela se traduit notamment par la création de structures et la
mise en place de programmes dédiés : Fonds National de l’Emploi, Agence Nationale
de Promotion des Moyennes Entreprises (PME), Banque des PME, Banque Agricole,
Programme d’appui à la jeunesse rurale et urbaine, autres programmes d’appui divers.

IV- La démarche de l'Université de Yaoundé I

Tel est globalement le contexte dans lequel est intervenue, en 2015, l’inscription des Unités
d’Enseignement de PPE dans les programmes de la Faculté des Sciences. Elles y entrent à la
faveur d’une révision des programmes dans le cadre de la mise en œuvre du système LMD, lui-
même prescrit par le gouvernement parmi les mesures pour adresser les épineuses questions
de l’employabilité des diplômés et de l’efficacité externe des facultés.

Parmi les entraves majeures à l’insertion socioéconomique des diplômés de facultés


figurent en bonne place d’une part, une opposition polémique et stérile entretenue au sein
de l’université entre formation académique centrée recherche et professionnalisation ; et
d’autre part, la méconnaissance de l’expertise universitaire aussi bien au sein de
l’université qu’à l’extérieur. Il est alors facilement observable que nos diplômés ne savent
pas souvent, eux-mêmes, ce qu’ils savent faire en pratique ; ou ne peuvent pas dire ce
qu’ils savent faire ; ou alors ne savent pas se servir de ce qu’ils savent.

Les UE de PPE ont été inscrites dans le curriculum de formation de la Faculté des
Sciences en accompagnement aux unités d’enseignement disciplinaires, dans le
but de réduire le clivage entre la Faculté et le milieu socioprofessionnel et
améliorer significativement le taux et la qualité de l’insertion socioprofessionnelle
et économique des étudiants au terme de leurs parcours universitaires en vue
d’une pleine participation de la Faculté au développement de la Nation.
L’intention pédagogique des UE de PPE est précisément d’amener l’étudiant standard à
assumer plus tard des responsabilités comme travailleur dans un champ donné d’activités
professionnelles avec une contribution optimale à la production économique et au
développement de la Nation, à travers un accompagnement, un mentorat et tutoring
structurés dans la définition et l’élaboration de son projet professionnel personnel, dans
sa formation pour ce projet et vers son insertion dans le milieu du travail.

TAF : A la suite de ces éléments introductifs, l’étudiant est prié d’approfondir


sa compréhension du contexte de mise en œuvre du module de PPE :
-Télécharger et lire le règlement pédagogique de l’Université de Yaoundé I à
l’adresse www.universitedeyaounde1.uninet.cm,
-Faire ressortir les éléments encadrant et/ou introduisant les notions
d’accompagnement, tutorat ou mentorat.
CHAPITRE 2 : LE "REALITY PRE-EXPLORING"

I- Qu’est-ce que le "Reality pre-exploring" ?


Le "reality pre-exploring" est :
un exercice académique qui consiste en une rencontre des étudiants avec des
travailleurs exerçant leurs métiers ou leurs professions d’attrait, de sorte que la
latitude est donnée à chaque étudiant autant qu’au travailleur sollicité,
Un échange sur des questions concernant l’exercice du métier ou de la profession.
Le "reality pre-exploring" n'est pas:
une visite d’étude,
une enquête de recherche
encore moins un stage.

Alors que ces autres activités visent une imprégnation, une immersion en milieu
professionnel ou l’acquisition de capacités et le développement de compétences
associées à l’emploi, le "Reality pre-exploring" cible l’attitude de l’étudiant face à
ses intérêts de travail après un regard prospectif sur son rêve initial.

II- Objectifs de formation du "Reality pre-exploring" – Quelles compétences ?


Le "reality pre-exploring" a pour finalité de formaliser le renseignement de
l’étudiant sur le métier qu’il souhaite exercer et une première confrontation de
son rêve de métier avec la réalité telle que le travailleur la vit.
A travers cet exercice, de la constitution d’un petit groupe de travail jusqu’à la conclusion du
travail matérialisé par la présentation d’un rapport commun, les étudiants doivent développer
des éléments de compétences relationnelles, culturelles, et organisationnelles :
acceptation et tolérance d’autres
sensibilités, organisation fonctionnelle,
participation synergique à une activité,

recherche d’information, etc.

III-Conseils pour la descente sur le terrain et le rapport


Chaque étudiant rempli une fiche d’identification dans laquelle il a donné une idée de ses
aspirations de travail futur ; ce qui oriente déjà plus ou moins la descente sur le terrain.
En fonction de ces aspirations, il appartient à l’étudiant d’identifier et
aller trouver un ou plusieurs travailleurs exerçant dans le ou les
domaines qui l’attirent, puis de faire son enquête.
L’approche pour solliciter le rendez-vous doit être empreinte d’humilité,
de politesse voire de diplomatie.
Une demande écrite expliquant l’objet du rendez-vous avec une esquisse du protocole de
causerie, l’indication du temps approximatif que vous souhaiteriez vous voir accordé
n’est jamais de trop. Celle-ci, en elle-même, constitue un élément de
votre dossier préprofessionnel.
Laissez bonne impression à votre enquêté : vous pouvez ouvrir la porte
à d’autres après vous. Et pourquoi pas à vous-mêmes ?

IV- La séquence d’observation accompagnée du milieu de travail


Pour l’exercice de "pre-exploring":
L’étudiant n’aura pas besoin d’un encadreur. Mais pour le capitaliser au mieux,
l’entretien sera, dans la mesure du possible, complété par une séquence
d’observation accompagnée en milieu de travail.
Dans beaucoup de métiers, le travailleur aura du plaisir à faire découvrir
dans le réel, l’objet de son travail, son cadre et ses outils.
Un entretien de "reality pre-exploring" réussi intègre généralement cette
séquence guidée.
Pendant cette séquence de "visite-observation", l’étudiant laissera parler
sa spontanéité et sa curiosité scientifique, en posant des questions.
Mais il veillera à respecter les consignes qui pourraient lui avoir été
données par le guide-accompagnateur.

V-Conseils pour la rédaction des rapports


Le choix de métier est individuel et le rapport de "pre-exploring" est donc
avant tout personnalisé. Un canevas est fourni pour ce faire, par souci
d’harmonie dans l’évaluation. Ce qui est espéré au bout, c’est la capacité de
l’étudiant à se projeter, à commencer à donner un sens à sa vie active.
Le "reality pre-exploring" donne aussi l’occasion d’éprouver et d'évaluer les
compétences de l’étudiant pour l’organisation, l’esprit et la gestion de groupe.
Il est ainsi demandé de se constituer en petites équipes de huit à douze, voire
quinze personnes ayant les mêmes intérêts de travail, avant de solliciter un
rendez-vous auprès d’un travailleur. C’est plus productif d’échanger en groupe.
Un rapport d’ensemble sera donc rédigé par l’équipe en plus des rapports
individuels, selon les indications données au cours.

TAF : A la suite de la présentation de la première activité pratique dans le


cadre du PPE, qu’est le Reality pre-exploring, l’étudiant devra :
1-Télécharger la fiche 1 ci-dessous,
2-La renseigner et la retourner à l’adresse…
Fiche 1– IDENTIFICATION ET SONDAGE DE L’ETUDIANT SUR LE CHOIX DE METIER

1. Coordonnées sociodémographiques
Nom de l’étudiant …………………………………………………………………Matricule…………………..……Natalité (jj/mm/aa) ___ /___

/_______
Sexe……………………….Filière/spécialité………………………………Nationalité…….………………………………. Statut
matrimonial…………………….........
Lieu d’habitation ....................................... Professions du père / de la mère: ………………………………………….

/……………………………………………
..........................................
Adresse postale : BP .......................................................... Tél : E-mail :
........................................................................

Groupeanthropo-culturel(Béti-Fang, Foulani, Grassfield, Kirdi,Sawa, …)……………………….…….

Arrondissement……….………..

2. Attrait professionnel – Profil du métier d’aspiration


Merci de présenter dans le tableau suivant, votre perception du métier que vous
aimeriez exercer en remplissant les espaces prévus à cet effet.
Vision perceptive du métier d’aspiration
Quel métier aimeriez-vous exercer ? (Appellations)
Dans quel(s) secteur(s) d’activité travaillent les
personnes qui l’exercent ?
Quelles sont les principales fonctions et/ou tâches
de l’exercice de ce métier ?
Accès au métier
Ce métier s’exerce-t-il actuellement au Cameroun ?
Comment accède-t-on à ce métier au Cameroun ?
L’accès au métier pose-t-il quelques conditions
particulières? Si oui, lesquelles(pré-requis, permis,
scolarité, diplôme, ….)?

Le métier exige-t-il des compétences universitaires


ou autres ? Expliquez.

Quelles aptitudes et habiletés faut-il avoir pour


exercer le métier ?
Vos études à la Faculté des Sciences peuvent-elles
vous conduire à ce métier ? Expliquez
Vos possibilités d’accès à l’emploi dans ce métier
vous paraissent-elles bonnes? Expliquez.
Conditions d’exercice du métier – Motivations
Présentez brièvement votre Revenus / Salaire

perception des conditions de Prestige social


travail dansledit métier en Lieux de travail
rapport avec les éléments Plan de carrière
suivants
Autre (à préciser)
Qu’est-ce qui vous motive tant à vouloir exercer ce
métier ?

Quel(s) autre(s) métier(s) exerceriez-vous sans


beaucoup de regret en 2ème intention? Expliquez.
Où est-ce quevous Région Département Arrondissement Entreprise ou Administration
er
aimeriez passer votre 1 choix
è
1erstage d’étudiant ? 2 choix
CHAPITRE 3 : APERÇU LMD : COMPRENDRE LE SYSTEME LMD – LE LIEN
CREDITS-PROFESSIONNALISATION
I-Historique
ème
Mai 1998 (30 anniversaire de la Sorbonne) : Déclaration de la Sorbonne
• Quatre pays : France, Allemagne, Grande-Bretagne et Italie
• Objectifs : Emergence d’un cadre commun de référence visant à améliorer la lisibilité
des diplômes, à faciliter la mobilité des étudiants ainsi que leur employabilité.

• Les chefs d’Etat de la CEMAC décident l’adoption du système LMD et la construction


de l’Espace CEMAC de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de la formation
professionnelle.

• Directive N°01./06-UEAC-019-CM-14 portant application du système LMD dans les


Universités et les établissements d’enseignement supérieur de l’espace CEMAC.

II-Architecture

• Meilleur suivi de l’étudiant : on réduit la période en augmentant la


fréquence des évaluations notamment formatives.
• Mobilité facilitée
• Meilleur acquisition des compétences
• Etudiants? Apprenants?: apprendre autrement….
• Enseignants: Enseigner autrement…
• L’offre de formation est composée d’unités d’enseignement –UE –
• Les établissements peuvent choisir différents types d’UE selon
leurs besoins de formation.
En général, toute offre de formation comporte quatre grandes catégories d’UE :
• Les UE fondamentales correspondant aux enseignements que tous
les étudiants doivent suivre ;
• Les UE optionnelles réservées à certains étudiants
(approfondissement ou professionnalisation) ;
• Les UE transversales : enseignements destinés à donner des outils à des étudiants de
diverses provenances : langue, informatique, mathématiques,
Droits de l’homme, animation culturelle et sportive, etc.
• UE libres : UE que l’étudiant choisit librement selon ses goûts et ses besoins.

Les crédits
• Les ECTS décrivent les compétences acquises par l’apprenant.
• Ils représentent la charge de travail fournie par l’étudiant pour
acquérir les résultats d’apprentissage.
• ECTS : European Credit Transfer and Accumulation System) est
un système européen.
• Dans les autres zones, il est recommandé l’usage de la terminologie «
crédits » au lieu de « crédits ECTS »
BASE
• Un Semestre = 30 crédits.
• Chaque UE (unité d’enseignement) ou EC (élément constitutif) a une
valeur en crédits. Une UE = Au moins 2 EC
• LICENCE = 6 semestres 180 Crédits
• MASTER = 10 semestres 300 Crédits

Pour chaque diplôme proposé, il sera indiqué un « parcours type », c’est en quelque
sorte le parcours le plus naturel pour obtenir le diplôme visé. Dans le cadre du LMD, le
parcours type ne doit être que l’UN des parcours possibles pour valider ce diplôme.
L’organisation de l’enseignement doit permettre à l’étudiant de pouvoir s’écarter de ce
parcours fléché en fonction de son projet personnel et professionnel.

La SEMESTRIALISATION : Tous les établissements ont procédé au découpage semestriel.


Les règles de validation et de compensation sont différentes d’un établissement à un autre:
• Contrôle continu et/ou examen
• Session de rattrapage ou pas?
• Compensation uniquement au sein de l’UE ou entre UE?
• Progression dans le parcours.

TAF : A la suite du cours, l’étudiant est appelé à s’approprier les éléments du


LMD et de la professionnalisation

Fiche 2 : S’APPROPRIER LE SYSTEME LMD/CREDITS


1-Proposer une définition pour chacun des termes suivants :
Terme Définition / Exemple Source

1. Travail
2. Emploi
3. Employabilité
4. Potentiel
5. Savoir
6. Savoir-faire

7. Compétence
8. Capacité
9. Crédit
10. Capital
11. Unité d’Enseignement
12. Crédit (académique)
13. Capitalisation de crédits
14. Capitalisation non transférable
15. Approche par les compétences
16. Qualification
17. Chômage
18. Sous-emploi
19. Bassin d’emploi
20. Vocation
21. Inertie
22. Métier
23. Profession
24. Débouché
25. Fonction de travail
26. Main d’œuvre
27. Démarche qualité
28. Secteur formel
29. Secteur informel
30. Dossier préprofessionnel
31. Poste de travail
32. Economie du travail
33. Droit du travail

34. Code du travail

2-Quelques termes vous paraissaient-ils confus avant cet exercice ? Listez-les et


ressortez les nuances et/ou les différences que vous avez retenues.
3-Citez trois paramètres déterminants de l’employabilité et dites pour chacun d’eux,
en expliquant, si vous pouvez ou non agir sur lui.

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