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INTRODUCTION GENERALE
0.1. PROBLEMATIQUE
La problématique est l’ensemble des questions principales que le chercheur se pose à
propos de l’étude au regard de la situation qu’il veut observer, décrire et expliquer
(OTEMIKONGO, 2011 : 35).
Aujourd’hui, aucune organisation ne peut plus se gérer comme « dans une ruche », c’est-
à- dire sans respecter les règles en la matière. Le Management propose aux gestionnaires des
principes scientifiques éprouvés d’administration des affaires, quelle qu’en soit la nature. La
mise en profit de ces règles vise à assurer à l’investisseur la rentabilité, la liquidité, la solvabilité
et la rationalité de ses affaires (TAGBA, 2012 :1).
Aujourd’hui on fait de plus en plus appel aux ONG pour mettre en place les structures
économiques nécessaires à l’autonomie des populations. Pour cela, une ONG doit convaincre ses
prescripteurs de la pertinence de ses engagements, faire connaître ses résultats à ceux qui
financent, gérer des hommes dans un dispositif non rentable. Le cadre géographique et humain
des chantiers est imprécis, parfois instable, souvent dangereux. Le choix des lieux est toujours
défini par des drames : la guerre et ses conséquences, les catastrophes naturelles, les pandémies,
les régimes idéologiques et mafieux qui provoquent la désintégration de l’ordre social et
précipitent des pans entiers des populations dans des situations de survie. Pour assumer les
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missions dans de telles conditions de fragilité, tout se joue sur la pertinence du choix des
hommes, comme l’explique Yves Meaudre (BUFLER, 2009 :1).
Face à cette situation délicate, le management devient une fonction très importante dans
les organisations, ainsi qu'un outil incontournable de compétitivité de ces dernières à un degré où
le XXIème siècle est désormais nommé "le siècle de management". Cette forte position du
management dans l'entreprise est due principalement d'une part à la capacité de cet outil à
résoudre des problèmes délicats nécessitant une grande réflexion de la part des dirigeants, et
d'autre part, l'évolution remarquable qu'a connue le management au fil du temps.
Actuellement, tous les théoriciens et les praticiens dans le monde des affaires considèrent
le management comme étant un outil de développement de la performance économique et sociale
de l'entreprise. Des lors, la présente analyse s’intéresse au management d’une organisation non
gouvernement : cas de l’ALDI de 2008 à 2012 car cette ONG, à dépit de son installation
pendant une période post conflit devrait, comme toute autre organisation sérieuse, faire preuve
du respect de son engagement, convaincre ses prescripteurs en gérant efficacement cette
dernière, répondre à ses attentes, etc. Bref, en tant qu’une ONG, ALDI doit normalement joué
ses rôles à l’occurrence assisté la population paysanne en détresse par la sensibilisation de celle-
ci et son encadrement en vue de relancer les activités agropastorales qui sembleraient disparaitre.
Dans un monde globalisé, les ONG sont néanmoins confrontées à une forme de
concurrence, qui nécessite une structuration solide et répondant à des critères exigeants,
notamment en termes de transparence. Les politiques tendent à s'universaliser, et les ONG se
voient soumises à une pression normative de plus en plus contraignante. Pourtant elles peuvent y
gagner en légitimité, en efficacité, et en professionnalisme. Elles signent des accords de
partenariats efficaces et impulseurs de nouvelles initiatives.
Les ONG se trouvent tiraillées entre le respect de l'éthique associative et leur intérêt
institutionnel. L'éthique s'annonçant comme une évidence, il n'en est pas de même pour l'intérêt
institutionnel, qui renvoie à une notion de "business"' des entreprises, essentiellement dans la
question financière (efficacité commerciale). Bien que l'argent soit "le nerf de la guerre" et que le
travailleur solidaire reste, malgré sa particularité d'un engagement moral, une "compétence à
rémunérer", la réalité des exigences apparentées au management de l'entreprise lucrative au sein
des ONG reste un sujet tabou (CHAUVEL et collab, 2010 : 1).
Ainsi donc, notre sentiment d’insatisfaction tire son origine par le fait que la gestion et la
gouvernance des ONG ne se limite pas à des critères strictement techniques et structuraux. La
gestion des finances et des ressources humaines, la planification des projets au siège et sur le
terrain, sont fondées sur des principes éthiques, l'essence même des acteurs non
gouvernementaux de la solidarité.
Dès lors, la situation problème étant exposé et la formulation du sujet du travail présent
soulève les questions suivantes :
Quels sont les principes managériaux auxquels l’ONG ALDI a recouru en vue de réussir
son implantation?
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0.2. HYPOTHESE
OTEMIKONGO (2011 : 35) stipule que l’hypothèse est la réponse provisoire aux questions
posées. En réalité, l’hypothèse est formée par des réponses provisoires eu égard les questions
contenues dans la problématique, qui seront vérifiées le long de la recherche.
C’est dans cet angle que nous avons formulé notre hypothèse de la manière suivante :
Nous conjecturons que l’ONG ALDI aurait fait appel aux principes classiques de
management pour réussir son implantation ;
Il semblerait que l’ONG ALDI identifierait au préalable les besoins réels de leurs
bénéficiaires, par conséquent, elle placerait des structures économiques nécessaires à
l’autonomisation des bénéficiaires de ses actions.
0.3. OBJECTIFS DU TRAVAL
Dès lors, nous ne sommes certainement pas le premier à porter notre intérêt sur une telle
analyse, moins encore, nous ne pouvons pas prétendre être le dernier à traiter de cette matière.
Dans notre parcours, nous avons identifié les travaux ci-après :
1. KWABENE (2009) a mené son étude sur la pratique de la méthode de gestion axée sur
les résultats dans la mise en œuvre des projets communautaires par les ONG. Après
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analyse, il a abouti aux résultats selon lequel à partir de l’expérience du projet analysé il y
a un effort dans la pratique de la méthode de gestion des projets axé sur les résultats par
les ONG locales malgré sa complexité.
2. ADUBANGO (2004) a focalisé son attention sur quelques ONG locales de Bunia
(FLEVICA, BEAD et PNA. Ses analyses ont porté sur les objectifs et les méthodes, les
moyens et réalisations de ces trois ONG.les résultats ont montré que toutes les
Organisations, bien qu’ayant différents moyens humains, matériels, financiers et
institutionnels et des méthodes différentes de travail, elles visent ensemble
l’autopromotion de population de l’Ituri.
3. KASEREKA (2006) traité de la pratique du management dans les services de
l’Environnement et conservation de la nature, eau et foret de l’Ituri à Bunia. Au regard de
ses résultats, il y a manque à gagner dans ces services à cause de l’insuffisance de la
pratique du management, alors que, la plupart de ses cadres sont compétents. A cette
insuffisance s’ajoute le non respect des textes régissant de ces services et l’absence de
Marketing- Management.
4. CHABUSIKU (2009) a focalisé son attention sur les principes généraux de management
dans le fonctionnement du PNA Bunia. Après analyse elle a abouti au résultat selon
lequel la non application correcte des principes généraux de management est à la base du
mauvais fonctionnement de cette Organisation et de la baisse sensible de ses activités.
Cela se justifie par l’incompétence des gestionnaires qui se sont succédés à la tête de
cette ONG-D ;
Nous avons jugé bon et utile de choisir comme sujet de notre travail de fin de cycle de
graduat « le Management d’une Organisation Non Gouvernementale cas de l’ALDI de 2008 à
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2012 ». Le choix porté sur ce sujet dans le cadre de ce travail, n'est pas un fait du hasard, il est
motivé par le simple fait que certaines organisations faute de non maitrise de leur environnement
et même la non application de certains principes de gestion ont abouti a des échecs et leurs
actions n’ont pas pu être visible sur terrain. Cet état de chose n’épargne en aucun cas l’ONG
ALDI qui doit être à mesure de convaincre ses prescripteurs au travers sa bonne gestion des
différents projets financés par les bailleurs de fonds. Par conséquent, l’application de
management en tant que outil de gestion est d’une importance capital ; d’où on se donne la peine
de l’analyse au de cette ONG.
En outre, l'intérêt que porte ce travail est que les ONG sont devenues des acteurs
importants à coté de l’Etat et des entreprises du secteur privé pour contribuer au développement
humain durable. Elles agissent à travers des projets qui ont des objectifs précis formulés en
fonction des problèmes à résoudre. Mais curieusement elles y arrivent rarement, c’est pour quoi
il faut un regard particulier pour se rendre compte de ses apports au niveau de la communauté.
Dès lors, le présent travail regorge en soi trois intérêts différents à juste titre :
A nous même, formé trois ans durant en management et sciences économiques, ce travail
offre l’occasion de tester notre capacité d’analyse d’un problème gestionnel, mettant en
profit les théories apprises dans la pratique de la recherche ;
Les résultats auxquels ce travail aboutit et les recommandations formulées dans sa
conclusion pourront permettre à l’ONG ALDI d’améliorer son fonctionnement et ses
performances ;
Aux autres chercheurs qui s’intéressent au même domaine, nos résultats constituent un
support auquel ils peuvent se référer.
0.6.1 Méthode
La méthode est un ensemble des opérations intellectuelles pas lesquelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, les démontre et les vérifie (GRAWITZ, 1970 :
20). Elle est une opération permettant à démontrer une hypothèse en vue d’aboutir à une vérité
scientifique.
Méthodes Systémique
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Pour cette méthode, la notion de système qui est au cœur de l’analyse systémique n’est
pas sans ambigüité. Pour certains, la caractéristique de l’analyse systémique réside dans le
postulat que la réalité étudiée constitue une totalité et que les phénomènes sociaux doivent être
interprétés en fonction des liens d’interdépendance qui les relient entre eux. Mais on n’est pas
loin ici de ce qu’on a appelé plus haut l’approche structurale. Pour d’autres, l’originalité de
l’analyse systématique consiste à distinguer dans la réalité deux parties, le système et son
environnement, l’environnement étant constitué par l’ensemble des objets dont un changement
affecte le système et qui sont eux –mêmes affectées par les variations de celui-ci.
Telle est la position de DAVID EASTON citée par SINGO( 2010 ) que l’on adoptera ici :
« une analyse systémique repose sur la notion d’un système émergé dans son environnement et
sujet de la part de celui-ci à des influences ». Les concepts-clés sont alors ici les notions
d'environnement et d'interaction. Par là, on se rapproche des conceptions développées dans
d’autres domaines avec ce que l’on appelle la théorie générale des systèmes. L’un des traits
originaux de cette approche par rapport au structuralisme est d’insister sur les transformations du
système exposé à des impulsions extérieures. Le système est quelque chose de vivant.
L’environnement exerce sur lui des pressions auxquelles il réagit, soit en se transformant soit en
agissant sur l’environnement. Le milieu influe sur le système, provoque ses transformations,
subit son action.
Quant au mécanisme qui assure cette autorégulation et cet équilibre, il est constitué par
un processus de rétroaction (Fed back) qui permet au système de réagir aux conséquences de
sont action ou de ses transformations et de s’auto-corriger. Telles sont donc les caractéristiques
de l'analyse systémique que l'on trouve utilisée dans certain nombre de sciences sociales. Cette
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analyse nous permet de mener une étude sur l’ONG ALDI qui évolue dans un environnement à
perpétuelle mutation et que tout disfonctionnement de l’une des parties entraine de conséquence
sur l’ensemble du système.
Pour nous, l'ONG ALDI constitue le système, ses services fonctionnels sont considérés
comme des sous-systèmes et comme l'environnement intrasociétal. Les autres Organisations
constituent l'environnement extrasociétal y compris les bailleurs de fonds. Les inputs sont les
réclamations des ressources humaines, les bénéficières et, les outputs, les décisions prises à cet
effet. De cette façon, il y a des boucles de rétroaction pourvues des conséquences négatives ou
positives.
0.6.2 Techniques
Comme note PINTO et GRAWTZ cité par SINGO (1970 : 24) les techniques « ne sont
que des outils mis à la disposition de la recherche et organisée par la méthode dans ce but. Elles
sont limitées en nombre et sont communs à la plupart des sciences ». Les techniques ne sont, au
fond, que des moyens utilisés pour collecter les données.
Elle consiste à étudier et à analyser le document pour arriver à déterminer les faits ou
phénomènes dont ce document porte de traces. Ce document peut être écrit (document officiel,
document privé, etc.) (SINGO ; 2010 : 9).
Est celle dans laquelle, l’enquêté répond à une série des questions dont le nombre, l’ordre
et l’énoncé ont été fixés à l’avance dont le protocole d’interview. L’enquêteur est appelé ici à
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recueillir les réponses données soient textuellement, soit sous une autre forme codée (SINGO ;
2010 : 10).
Pour obtenir les données nécessaires à une étude en science sociale, on recourt également
à la technique de questionnaire écrit (SINGO, 2010 :13).
Le questionnaire à questions mixtes s’avère important pour notre travail. Selon SINGO
MAGBO (2010 : 13) elle est celle pour laquelle les questions sur lesquelles on veut obtenir des
renseignements sont rangés et précisés point par point et auxquelles le sujet enquêté répond à
toute liberté.
La rigueur scientifique exige qu’une recherche scientifique soit délimitée dans le temps et
dans l’espace. Sur le plan temporel, la période allant de 2008 à 2012 est pris en considération
pace que nous estimons qu’à ce jour, cette Organisation Non Gouvernementale aurait déjà
effectuée plusieurs réalisations à rapport avec son objet social depuis son implantation à Bunia
vers l’année 1997 et à présent ces données sont susceptibles d’analyse ou évaluation quelconque.
Et sur le plan spatial, elle couvre l’air de la Cité de Bunia où est installé le siège social
de l’ONG ALDI.
Pendant la réalisation du présent travail nous nous sommes heurtés à des multiples
difficultés entre autres : …
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1.1 MANAGEMENT
Pour DRUKER (1987), le management est quelque chose qui se rapporte à des êtres humains. Sa
tâche et son devoir, c'est de rendre les hommes capables de produire un résultat commun, de
donner de l'efficacité à leurs capacités et de faire en sorte que leurs points faibles n'aient pas
d'importance.
- Un processus rationnel de prise de décision qui évite que les retombées de cette décision se
retournent contre le décideur ;
- Une aptitude à faire exécuter un travail par quelqu'un d'autres et ce, d'une façon rationnelle.
Cela implique un système de commandement adéquat ;
- Une démarche qui peut se résumer en deux mots clés à savoir : efficacité et efficience.
« L'efficacité » signifie que l'objectif visé est atteint. Pour plus de réalisme qu'il soit quantifiable,
mesurable et clairement défini. « L'efficacité » en revanche, consiste à savoir au préalable, d'où
ou par où, ou va. Il s'agit surtout et avant tout de se poser des questions importantes : faire quoi ?
Pourquoi faire ? Qui le fera ? Plus aisé est d'atteindre les objectifs poursuivis au maximum et au
moindre coût. Ceci implique un contrôle, tout un déviationnisme et un suivi ;
- Un processus qui comprend deux adverbes : « mieux-mieux ». En clair, il s'agit ici, de chercher
à améliorer d'une façon hiérarchique l'état « A » du point essentiel d'un phénomène vers l'état
« B » souhaité. (A B : amélioration). Tout pouvant être mieux fait.
Toutes ces définitions du management sont retenues pour porter la lumière sur le présent
travail car elles reflètent l’idée même de ce dernier.
1.2 ORGANISATION
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Selon GRAWITZ (199 : 85), les organisations constituent des groupements humains,
ordonnés rationnellement, en vue d’objectifs déterminés, caractérisés par la division du travail,
du pouvoir, des responsabilités, des réseaux de communication planifiés, et un contrôle de
l’ensemble pour ne pas dévier des objectifs prévus, maintenir et améliorer l’efficacité et la survie
de l’organisation.
Selon BURA (2011 : 40) l’organisation est aussi le fait d’organiser. Organiser, c’est
établir la structure de l’entreprise, délimiter les relations, créer les descriptions des postes et
établir les qualifications de ces derniers.
Ainsi, l’organisation est un processus de gestion par lequel les personnes, les font et les et
les facteurs physiques sont rassemblés pour former une entité contrôlable en vue d’accomplir les
objectifs précis.
L’ONG peut être définie comme étant une association des personnes qui visent
l’amélioration durable, participative et consciente des conditions de vie des populations et d’une
institution étatique. Son but est de promouvoir le développement de la personne humaine dans
toutes ses dimensions culturelles, sociales et économiques sans aucune discrimination de sexe, de
race, de religion et d’idéologie. Son action est déterminée par les besoins réels ressentis et
exprimés par les communautés de base.source
Toutes ces définitions des concepts sont importantes pour éclairer l’opinion sur le présent
travail.
L’ONG ALDI a son siège à Bunia dans le District de l’Ituri en Province Orientale. Son
bureau se situe dans le Quartier LUMUBA, 7ème Avenue Kamanyola, à coté de la Communauté
Internationale des Femmes Messagères de Christ (CIFEMC) non loin du bureau ACIAR et en
diagonal des bureaux des Agences des Nations Unies UNICEF et PAM.
- Travailler, par le biais d’association équitable, avec ceux qui sont dans le besoin afin de
réaliser, au sein des communautés, un changement positif et durable ;
- Etablir des réseaux qui développent la capacité de la population indigène, une
technologie appropriée, et les aptitudes à tous les niveaux ;
- Développer et maintenir des relations avec les partenaires et constituant qui fournissent
des voies efficaces à une croissance et action mutuelle ;
- Promouvoir et étendre l’insertion et la participation des femmes au processus de
développement ;
- Soutenir et assister les communautés pour qu’elles puissent développer leur capacité à
entretenir et gérer les ressources naturelles et leur environnement ;
- Apporter sa contribution pour que tous les enfants aient le droit et la capacité d’atteindre au
maximum leur potentiel, et apporter l’aide nécessaire à la suivie de l’enfant en fin que celui-
ci atteigne ce niveau maximal.
ALDI est créée pour une durée illimitée, elle exerce ses activités sur toute l’étendue de la
RDC. De ce fait, ALDI a ouvert ses sous bureaux à :
Toutes les activités de l’ALDI sont concentrées dans six domaines à savoir : La sécurité
alimentaire, la réhabilitation des infrastructures sociales, la santé, assistance en non vivre « Non
Food Items » et construction d’abris d’urgence, éducation et protection des groupes vulnérables.
a) Sécurité alimentaire
Comme de millions des personnes vivent sans être sûr qu’elles auront leur prochain repas.
Souvent les gens ont simplement besoin de peu des ressources comme la qualité de bonnes
semences, des outils appropriés et de l’eau pour vivre dans l’autosuffisance en résolvant
l’insécurité alimentaire, la pauvreté et à la famine : ALDI inclus : Les activités génératrices des
revenus, agricultures, éducations en culture améliorée, système d’irrigation et adduction d’eau
potable.
Les ressources financières sont souvent inaccessibles à une grande partie de la population
dans les provinces de la RDC, en particulier les femmes et les pauvres ruraux en identifiant des
services financiers dans les provinces en mettant en application des programmes de
développement économique qui favorise les opérations des coopératives au sein des
communautés, et stimuler l’économie locale en incluant :
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ONG ALDI reste souvent dans les communautés pour aider la population locale à reconstruire
des routes à travers des programmes comme HMO (Haute Intensité de la main d’œuvre),
installation des sources d’eau nouvelles et améliorées et la reconstruction des écoles.
ALDI répond aux désastres avec les non vivres, en construisant les abris, en distribuant
en urgence les vêtements et les nécessaires d’hygiènes. En plus, une réaction immédiate par
la préparation et la réponse aux catastrophes, ALDI inclus : Le service pour les
rapatriements volontaires et la protection des vulnérables.
e) Education de base
Comme composant intégral des projets, ALDI assure l’éducation primaire pour changer la
vie des enfants et des femmes en les apprenants à lire, écrire et calculer. Pour avoir la
qualification requise pour monter une petite entreprise et ensuite les apprendre les pratiques de
base de la santé pour diminuer le cycle de la pauvreté. L’engagement d’ALDI à l’éducation
fondamentale comprend des initiatives suivantes : L’enseignement des adultes, l’enseignement
primaire et secondaire des enfants démunis ; instruction fondamentale et capacité de calculer
surtout des femmes ; étude des programmes des activités de développement pour les leaders
communautaires.
ASSEMBLEE
GENERALE
CONSEIL
D’ADMINISTRATION
COORDINATION
SECRETARIAT
ADMINISTRATION
PROGAMMA FINANCE
LOGISTIQUE
MAGASIN
2.5.
2 STRUCTURE FONCTIONNELLE
L’Assemblée Générale est l’organe suprême de l’association. Elle siège une fois par an
en ordinaire et en extraordinaire en cas de nécessité pour : approuver les rapports de la
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coordination ; évaluer les résultats atteints par rapport aux résultats attendus ; définir la politique
et les grandes lignes d’action de l’Association et approuver les statuts ou les modifier.
Elle est composée de tous les membres fondateurs/effectifs et adhérents. Elle est
convoquée par la Coordination Nationale.
2.5.2.3 La Coordination
Elle est supervisée directement par un chef de qui a comme tâche de :
L’ONG ALDI a d’autres sous bureaux qui dépendent de la coordination dont le siège est à
Bunia. Il s’agit de : sous bureau de Dungu, de kinshasa, de Goma et de l’Equateur.
2.5.2.4 Secrétariat
Il réceptionne et expédie des courriers par les biais des indicateurs. Il assure le classement
chronologique des divers dossiers et les correspondances reçues et copies expédiées. Il assure la
dactylographie et l’exécution des autres tâches sur ordre de la hiérarchie.
Diriger par un chef de division administrative et de division financière appelée DAF (Directeur
des affaires financières). En son sein, elle a deux services : service administratif et service
financier)
Bon de soins médicaux des gens et leurs membres de famille en cas de nécessité ;
Rapports administratifs et paie ;
L’inventaire extra comptable ;
Les recommandations de stage des étudiants ;
Veiller à la régularité des agents au service.
2.5.2.5.2 Service financier
Cette forte position du management dans l'entreprise est due principalement d'une part à
la capacité de cet outil à résoudre des problèmes délicats nécessitant une grande réflexion de la
part des dirigeants, et d'autre part, l'évolution remarquable qu'a connue le management au fil du
temps.
Actuellement, tous les théoriciens et les praticiens dans le monde des affaires considèrent
le management comme étant un outil de développement de la performance économique et sociale
de l'entreprise.
2.1 PLANIFICATION
Selon MUSHI (2006 : 97) planifier c’est déterminer et décider à l’avance de ce qui doit
être fait, comment cela doit être fait, où, quand cela doit être fait et par qui cela doit être fait.
C’est penser et prévoir à l’avance le cours d’action à suivre, et accepter d’être guidé dans
l’action par cette pensée.
Il s’agit donc de fixer, avec conviction et après avoir mûri la réflexion, les objectifs
autour desquels on va mobiliser les gens, identifier les actions à poursuivre, ordonnancer par
ordre prioritaire les actions, rassembler les moyens, créer une structure d’exécution et répartir
entre les acteurs la responsabilité des actions et le contrôle aussi clairement que possible. Qui dit
planification sous-entend effort orienté et guidé volontairement vers les résultats choisis à
l’avance (MUSHI, 2006 : 98).
La planification facilite aussi le contrôle. Elle établit des paramètres sur base desquels
s’effectue le mesurage de la performance. Par ailleurs, la planification constitue un moyen
d’anticiper le changement et de faire face à l’incertitude. Elle permet aux mangers de se pencher
sur les changements futurs de l’environnement et de considérer leur impact sur l’organisation.
Pour arriver à des résultats palpables au sein de l’organisation, les responsables engages 3 types
de planification : la planification stratégique, la planification structurelle et la planification
opérationnelle.
La planification stratégique concerne l’élaboration d’un plan global qui définit les priorités,
l’allocation des ressources entre acteurs, et les étapes nécessaires vers la réalisation des objectifs
stratégiques. La planification stratégique concerne aussi les étapes par lesquelles une
organisation souhaite atteindre les objectifs stratégiques au cours d’une période donnée (MUSHI,
2006 : 99).
La planification structurelle est reliée intimement à la première. Elle implique tous les
administrateurs et gestionnaires de l’organisation. Elle se rapporte d’avantage à l’environnement
interne, s’intéresse essentiellement aux moyens, à l’adéquation entre les ressources disponibles et
les exigences des tâches.
La planification structurelle ou institutionnelle établit une liaison entre les stratégies et les
activités opérationnelles. Elle se préoccupe surtout de l’agencement des programmes, de
l’harmonie et de la coordination des opérations.
Le plan ainsi produit devient un plan détaillé des opérations comportant des interrelations
entre les étapes. A ce niveau, il n’est plus besoin de « faire la bonne chose » mais de « bien faire
la chose ». Pour y parvenir, on commence par traduire le plan stratégique dans un langage
compréhensible par ceux qui sont en charge des opérations journalières avec la coordination des
variations suivantes : ressources allouées, définition d’objectifs opérationnels, formulations des
politiques et des procédures. Ensuite, on s’assure que les ressources sont utilisées les plus
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efficacement possible, que les objectifs formulés au niveau du planning stratégique sont réalisés
au moindre coût et dans les délais prévus pour maximiser le rendement des ressources
disponibles.
La planification opérationnelle est tactique. Elle se réfère au planning des décisions à une sphère
et une portée beaucoup plus courtes au sein d’un espace bien précis et homogène dans sa
dimension. Elle se préoccupe de la matérialisation effective de la vision.
Le contenu d’un plan varie d’un secteur à l’autre. Il dépend des objectifs poursuivis, des
ressources disponibles et de la compétence du planificateur. Toute en admettant cette variation ,
un plan normal contient habituellement les éléments suivants : l’information situationnelle et
prévisionnelle, les objectifs poursuivis, l’estimation et l’évaluation des ressources, la définition
des actions, des programmes et des stratégies, la répartition fonctionnelle, séquentielle
(temporelle et spatiale) des tâches, le budget de réalisation ainsi que les mesures d’ajustement
institutionnel et structurel.
Point de départ de toute action planifiée, les prévisions et les projections se basent sur
l’identification actuelle des contraintes négatives et des tendances positives au sein d’une
organisation en vue d’extrapoler leur impact probable dans le futur sur la condition de
l’organisation concernée. Les prévisions et les projections informent et permettent l’analyse.
Elles favorisent l’estimation et la prédiction des conditions relatives au changement dans
l’établissement ou le système socioéconomique où se déroule la planification.
2.1.2.3 La programmation
Elle porte sur une vision pratique des actions ou des catégories d’actions, qui nécessitent
d’être entreprises pour réaliser les objectifs retenus. La programmation s’effectue en principe,
horizontalement et verticalement.
2.1.2.4 Le Calendrier
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2.1.2.5 Le Budget
2.1.2.6 La Procédure
Celle-ci concerne la formulation d’une ligne de conduite sous forme des mots d’ordre, de
décisions de référence, et de décisions informatrices sur la façon de traiter les problèmes
répétitifs et de se pencher sur les éléments imprévus et perturbateurs.
La synthèse qui résulte normalement de cette phase devient un plan d’ensemble des activités
sélectionnées. Le plan est ainsi mieux équilibré, avec une vision plus globale des voies à suivre,
des mesures d’ajustement à prendre et des résultats escomptés (MUSHI, 2006 :103).
2. 2 ORGANISATION
L’organisation fait penser à des règles et aussi à une grandeur dans la mesure où elle
correspond à une prise en compte systématique de certaines règles et certaines conventions aux
moyens desquels des ensembles des comportements entre mêlés sont réunis pour former des
processus sociaux intelligibles aux acteurs.
Ainsi, l’organisation est un processus de gestion par lequel les personnes, les font et les et
les facteurs physiques sont rassemblés pour former une entité contrôlable en vue d’accomplir les
objectifs précis.
2.3 DIRECTION
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Après la planification, l’organisation dans une entreprise fait l’apanage du manager qui doit
songer à diriger ; un manager dirige lors qu’il oriente les subordonnés vers les objectifs, les
politiques et les traditions de l’organisation délimitent leurs responsabilités et les limites de
l’autorité, clarifie l’attribution de leurs tâches, les pilote vers les performances améliorées,
encourage et forme les subordonnés.
La direction s’exerce par-là sur les personnes lors qu’on possède l’autorité, le pouvoir de
décider sue ces derniers.
CARACTERISTIQUE DE DIRECTION
On considère généralement que les administrateurs de ligne ont de pouvoir que ceux de service.
Ceux derniers déclarent souvent que leurs avis sont ignorés ;
2.3.2L’autorité fonctionnelle est une autorité de service. Elle existe quand un individu ou un
département a reçu une commande liée sur un segment précis d’activité exécutée dans d’autre
département ;
2.4 CONTROLE
Contrôler c’est comparer le résultat obtenu avec le résultat prévu. Le contrôle comme fonction
intégrante du management sous entendu en quelque sorte la planification dont les résultats
doivent être vérifiés y compris les stratégies mise en œuvre. Le contrôle a pour objectif de
vérifier que les efforts, déployés concourent à la réalisation de l’objectif.
Un manager lors qu’il observe les activités pour s’assurer de la conformité, il cherche à mesurer
et à corriger les activités subordonnées pour se rendre compte de la conformité du plan. Le
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contrôle implique la performance des subordonnés à l’aide des objectifs établis à l’avance ; cela
pour prendre des mesures nécessaires enfin de corriger les écarts.
Etablissement des normes qui représente la performance voulue ; d’où il faut connaitre
les résultats qui seront considérés comme acceptable.
La mesure des normes de performance : il faut comparer des résultats obtenus avec les
normes.
Les actes correctifs ; c’est la mise en œuvre de temps, les temps permettant de ramener
les résultats au niveau de l’objectif désiré ou éventuellement de réviser ce dernier.
2.4.2 Le but de contrôle est de déceler les fautes et les erreurs pour les réparer et en éviter le
retour (répétition). Pour que le contrôle soit efficace, il doit être :
- Le contrôle anticipé : dans celui-ci le résultat est prédit et l’action corrective est mise en
œuvre avant que l’opération soit entièrement terminée.
- Le contrôle « tout ou rien » ; dans celui-ci l’opération ne peut être accompli qu’après être
passée avec succès au travers d’un processus de filtrage c’est-à-dire l’on doit avant que
l’opération ne soit réalisée.
- Le contrôle à postériori : il s’agit ici non d’anticiper l’évaluation de certains éléments ou
filtrer les différentes étapes aux objectifs. Ce genre de contrôle est connu dans les
entreprises sous forme de contrôle budgétaire om les résultats sont comparés au standard
une fois la tâche a été accomplie.
- Contrôle opérationnel et contrôle stratégique
D’après la nature de la tâche contrôlée, selon l’importance de l’objectif poursuivi, selon le degré
de répétitivité des opérations, il est nécessaire de mettre en œuvre des modes de correction
adaptées. C’est aussi que le contrôle des opérations répétitives sera différent de contrôle de la
stratégie (ou contrôle de la des objectifs généraux de l’organisation et ses politiques, de mise en
œuvre). Le contrôle stratégique prend plus l’aspect technique et se fait avec un but déterminé et
par rapport aux objectifs de responsable.
Dans cette partie, il est question d’établir les liens entre le management et d’autres
domaines de la science.
Sous-section 1- Management et gouvernance
stratégie peut être envisagée selon deux niveaux : la formulation stratégique et le management
stratégique. La formulation stratégique à pour l’objet de structurée la démarche de réflexion des
dirigeants pour arriver à des choix stratégiques. Le management concerne les conditions de mise
en œuvre de ces choix et l’organisation des actions collectives qui permettrons d’obtenir la
performance attendue.
gérer, c'est-à-dire rationaliser et optimiser la gestion, autrement dit que le gestionnaire n’a pas le
droit de gaspiller les ressources de l’Etat. Les concepts de contrôle de gestion et performance qui
mènent à une culture de performance entrent dans la gestion des finances publiques :
l’élaboration, la mise en œuvre, le contrôle, mieux gérer les processus des finances publiques, les
processus des dépenses et des recettes (MOBARAK, s.d.)
toutes les carences de l’autorité politique : elle construit les équipements nécessaires à un pays,
assure la subsistance et les moyens de l’assurer pour les populations, répond aux besoins de
santé, organise l’éducation des jeunes et la formation des adultes… Aujourd’hui on fait de plus
en plus appel aux ONG pour mettre en place les structures économiques nécessaires à
l’autonomie des populations.
Pour cela, une ONG doit convaincre ses prescripteurs de la pertinence de ses
engagements, faire connaître ses résultats à ceux qui financent, gérer des hommes dans un
dispositif non rentable. Le cadre géographique et humain des chantiers est imprécis, parfois
instable, souvent dangereux. Le choix des lieux est toujours défini par des drames : la guerre et
ses conséquences, les catastrophes naturelles, les pandémies, les régimes idéologiques et mafieux
qui provoquent la désintégration de l’ordre social et précipitent des pans entiers de populations
dans des situations de survie. Pour assumer les missions dans de telles conditions de fragilité,
tout se joue sur la pertinence du choix des hommes (article pari sur le cite
http://www.meetingjob.fr/management.php)
Selon CHAUVEL et collab (2010 : 2) Dans un monde globalisé, les ONG sont
néanmoins confrontées à une forme de concurrence, qui nécessite une structuration solide et
répondant à des critères exigeants, notamment en terme de transparence. Les politiques tendent à
s'universaliser, et les ONG se voient soumises à une pression normative de plus en plus
contraignante. Pourtant elles peuvent y gagner en légitimité, en efficacité, et en
professionnalisme. Elles signent des accords de partenariats efficaces et impulseurs de nouvelles
initiatives.
Ainsi les ONG se trouvent tiraillées entre le respect de l'éthique associative et leur intérêt
institutionnel. L'éthique s'annonçant comme une évidence, il n'en est pas de même pour l'intérêt
institutionnel, qui renvoie à une notion de "business"' des entreprises, essentiellement dans la
question financière (efficacité commerciale). Bien que l'argent soit "le nerf de la guerre" et que le
travailleur solidaire reste, malgré sa particularité d'un engagement moral, une "compétence à
rémunérer", la réalité des exigences apparentées au management de l'entreprise lucrative au
sein des ONG reste un sujet tabou.
Professionnalisation, planétarisation, institutionnalisation, transnationalisation et
engagements partenariaux, croissance interne et externe, évaluation ; autant de "gros mots" à
prendre aujourd'hui en considération dans le management des ONG. Les ONG "urgentistes" se
lancent dans des actions de développement par le biais de la "réhabilitation", les ONG de
développement s'attaquent au climat et aux catastrophes naturelles. Elles ont évolué dans leurs
actions et leur fonctionnement, et exigent des restructurations du mode de gestion et une
reconsidération des priorités.
.
CHAPITRE III :
31
Dans cette dernière partie de la monographie présente nous allons essayer de vérifier si
l’ONG ALDI fait recourt au Management pour mener à bien ses activités et rendre ses
bénéficiaires, aux moyens de leurs actions, autonomes.
Depuis les vingt dernières années, les phénomènes du management des organisations a
acquis une visibilité remarquable. Les enjeux de la gestion des organisations touches à la
prospérité économique, au développement social et aux choix politiques des sociétés. Ses
impacts aussi ne sont pas neutres et soulèvent d’urgences questions quant à l’exploitation des
espaces naturels, à la répartition des richesses, à la l’exercice du pouvoir et à l’émancipation ou à
l’aliénation des personnes. L’organisation-entreprises, mais aussi administrations publiques,
établissement de santé ou d’enseignement, associations,…apparait aujourd’hui comme le lieu où
se dessine et se décide l’avenir des personnes et des sociétés. Cette compréhension, somme toute
récente, du rôle des organisations et de ceux qui les animent, amène de plus en plus des jeunes et
moins jeunes à rechercher une formation en gestion. Qu’il s’agisse de se constituer une
compétence pour un premier emploi, de porter un projet d’entreprise, de dynamiser une carrière
au privé ou au public, de se réorienter, voire de s’équiper pour survivre dans la jungle des
carrières ou d’assouvir simplement une saine curiosité, les formations en Management apportent
une multitude de réponses, de plus classiques aux plus novatrices HELLRIEGEL et SLOCUM
(2006 :18).
Lors de notre passage au sein de l’ALDI, il nous a été dit que cette ONG pour qu’elle soit ce
qu’elle est aujourd’hui elle a bel et bien fait appel au management pour lui permettre d’atteindre
ses objectifs. Cette pratique du management est opérationnelle par le fait que :
- Pour la conception d’un projet on doit nécessairement faire appel à la planification. Pour
facilite l’exercice de leur fonction, tout est chronométré. Ceci se justifie par le fait que la
planification leur permet l’élaboration des divers projets à soumettre aux bailleurs de
fonds extérieurs et intérieurs afin de solliciter de financement et ces derniers peuvent
demander une modification de ces différents projets et c’est grâce au plan que cela sera
vite réalisée pour voir quelles sont les priorités et canalisées toutes les actions vers ces
dernières
Donc, ALDI planifie toutes ses activités et cette planification peut être trimestrielle,
semestrielles, annuelles et même triennale selon le type de projet a exécuter.
32
- La planification étant établi et le projet qui s’y trouve est finance, l’ALDI, dans le souci
de canaliser ce fonds vers sa destination, cette ONG s’est établir au préalable une
structure, elle a délimitée les relations, elle a également créée les descriptions des postes
et établir les qualifications de ces derniers. Tout ceci dans le but de conjuguer les efforts
ensemble et vers un seul but commun.
- A la fin de chaque exercice nous dressons un rapport qui sera soumis au contrôle pour
vérifier si les objectifs fixés ont été réalisés avec succès et cela se fait par les bailleurs de
fonds. Au niveau de l’organisation nous avons mis sur pied un système de contrôle pour
vérifier par exemple la prestation du personnel afin de découvrir les failles et corriger les
faiblesses.
A ce stade, l’Assemblée Générale est vraiment l’organe qui assure le contrôle des toutes
actions de l’organisation en approuvant les rapports de la coordination ; en évaluant les résultats
atteints par rapport aux résultats attendus ; définir la politique et les grandes lignes d’action de
l’Association et approuver les statuts ou les modifier.
Toutes les activités de l’ALDI sont concentrées dans six domaines à savoir : La sécurité
alimentaire, la réhabilitation des infrastructures sociales, la santé, assistance en non vivre « Non
Food Items » et construction d’abris d’urgence, éducation et protection des groupes vulnérables.
Comme de millions des personnes vivent sans être sûr qu’elles auront leur prochain repas.
Souvent les gens ont simplement besoin de peu des ressources comme la qualité de bonnes
semences, des outils appropriés et de l’eau pour vivre dans l’autosuffisance en résolvant
l’insécurité alimentaire, la pauvreté et à la famine ALDI inclus : Les activités génératrices des
revenus, agricultures, éducations en culture améliorée, système d’irrigation et adduction d’eau
potable.
Les ressources financières sont souvent inaccessibles à une grande partie de la population
dans les provinces de la RDC, en particulier les femmes et les pauvres ruraux en identifiant des
services financiers dans les provinces en mettant en application des programmes de
développement économique qui favorise les opérations des coopératives au sein des
communautés, et stimuler l’économie locale en incluant :
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ONG ALDI reste souvent dans les communautés pour aider la population locale à reconstruire
des routes à travers des programmes comme HMO (Haute Intensité de la main d’œuvre),
installation des sources d’eau nouvelles et améliorées et la reconstruction des écoles.
Lors de la récolte des données au sein de l’ONG ALDI les réponses qui ont été fournies,
conformément à la préoccupation de cette recherche qui voulait se rendre compte de la pratique
de management au sein de cette ONG, ont prouvé qu’ALDI fait appel aux principes classiques de
management pour lui permettre d’assoir ces activités ; il s’agit des principes ci-après :
a) La Planification
Pour la conception d’un projet on doit nécessairement faire appel à la planification. Pour
faciliter l’exercice de leur fonction, tout est chronométré. Ceci se justifie par le fait que la
planification leur permet l’élaboration des divers projets à soumettre aux bailleurs de fonds
extérieurs et intérieurs afin de solliciter de financement et ces derniers peuvent demander une
modification de ces différents projets et c’est grâce au plan que cela sera vite réalisée pour voir
quelles sont les priorités et canalisées toutes les actions vers ces dernières
Donc, ALDI planifie toutes ses activités et cette planification peut être trimestrielle,
semestrielles, annuelles et même triennale selon le type de projet à exécuter.
Selon MUSHI (2006 : 103) la planification contient une autre dimension a la dimension
budgétaire. Elle répond à la question de financement du plan et de l’allocation des ressources
financières disponibles à des programmes temporaires bien définis. L’élaboration du budget
concerne donc la prévision globale des ressources financières nécessaires a la réalisation
complète du plan, le découpage et la répartition de ces ressources en budgets programmes et en
budgets temporaires selon les objectifs beaucoup plus spécifiques retenus dans l’espace et dans
le temps.
Nous osons croire que, eu égard à ce qui précède, l’ONG ALDI ne peut pas s’en passer sans
pour autant mettre en application ce principe combien important pour mettre sur pied des projets
viables et convaincant a présenter pour solliciter les financements externes ou internes.
b) Organisation
La planification étant établi et le projet qui s’y trouve est financé, l’ALDI, dans le souci de
canaliser ce fonds vers sa destination, cette ONG s’est établir au préalable une structure, elle a
délimitée les relations, elle a également créée les descriptions des postes et établir les
qualifications de ces derniers. Tout ceci dans le but de conjuguer les efforts ensemble et vers un
seul but commun.
L’organisation fait penser à des règles et aussi à une grandeur dans la mesure où elle
correspond à une prise en compte systématique de certaines règles et certaines conventions aux
moyens desquels des ensembles des comportements entre mêlés sont réunis pour former des
processus sociaux intelligibles aux acteurs.
Ainsi, l’organisation est un processus de gestion par lequel les personnes, les font et les et
les facteurs physiques sont rassemblés pour former une entité contrôlable en vue d’accomplir les
objectifs précis.
A ce qui concerne ce point, la réponse fournie à démontrer qu’a la tête de l’ONG ALDI il y
a un coordonnateur qui définit la politique générale à suivre, qui oriente le personnel vers les
objectifs de l’organisation, définit les priorités de l’organisation, les limites de taches de chacun
et encourage ses subordonnés. Bref, la direction de l’entreprise est assurée par le coordonnateur.
Il cordonne aussi toutes les activités au sein de l’organisation.
Après la planification, l’organisation dans une entreprise fait l’apanage du manager qui doit
songer à diriger ; un manager dirige lors qu’il oriente les subordonnés vers les objectifs, les
politiques et les traditions de l’organisation délimitent leurs responsabilités et les limites de
l’autorité, clarifie l’attribution de leurs tâches, les pilote vers les performances améliorées,
encourage et forme les subordonnés.
La direction s’exerce par-là sur les personnes lors qu’on possède l’autorité, le pouvoir de
décider sur ces derniers. A juste titre, le coordonnateur dirige, coordonne et contrôle le bon
fonctionnement des projets et des services du siège de Bunia et ses succursales et gère les
affaires courantes de l’ONG dans la limite de pouvoir qui lui est conféré.
d) Contrôle
A la fin de chaque exercice nous dressons un rapport qui sera soumis au contrôle pour
vérifier si les objectifs fixés ont été réalisés avec succès et cela se fait par les bailleurs de fonds.
Au niveau de l’organisation nous avons mis sur pied un système de contrôle pour vérifier par
exemple la prestation du personnel afin de découvrir les failles et corriger les faiblesses.
A ce stade, l’Assemblée Générale est vraiment l’organe qui assure le contrôle des toutes
actions de l’organisation en approuvant les rapports de la coordination ; en évaluant les résultats
atteints par rapport aux résultats attendus ; définir la politique et les grandes lignes d’action de
l’Association et approuver les statuts ou les modifier.
Le concept de contrôle recèle deux sens. Il constitue un moyen et une fin. Le contrôle
permet d’assurer, tout au long de la réalisation d’une activité, de la conformité de l’exécution
l’esprit des prévisions qui ont été élaborés. Le contrôle consiste également a une évaluation
finale d’une séquence d’action ou du résultat final. L’évaluation finale ou de la fin d’une étape
permet de s’assurer que les objectifs assignés a l’activité ou a l’organisation au cours de la
période précitée sont atteints le contrôle complète la systématisation des différentes activités de
l’organisation (MUSHI ; 2006 : 142).
Le contrôle systémique porte sur les hommes, les procédure ( méthodes), les résultats et
les objectifs, les structures et les ressources :
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- On contrôle les hommes pour s’assurer de leur loyauté, être sûr qu’ils ne constituent pas
la cause de noyautage des objectifs. Il ne sert a rien de reformer tout le temps les
structures lors que les hommes qui les animent sont mauvais ou incompétents ;
- Les structures et les procédures méritent, elles aussi, d’être contrôlé.
En outre, cette analyse se préoccupe de savoir comment cette ONG mène ses actions dans le
but de rendre autonome les bénéficiaires de ses prestations. ALDI nous a fait voir que qu’elle
mener ses actions dans six domaines et comme elle est à la recherche de l’autonomisation de ses
bénéficiaires suite à l’inaccessibilité des ressources financières à une grande partie de la
population dans les provinces de la RDC, en particulier les femmes et les pauvres ruraux, elle
identifie des services financiers dans les provinces et mette en application des programmes de
développement économique qui favorise les opérations des coopératives au sein des
communautés, elle stimule l’économie locale en incluant :
ONG ALDI reste souvent dans les communautés pour aider la population locale à
reconstruire des routes à travers des programmes comme HMO (Haute Intensité de la main
d’œuvre), installation des sources d’eau nouvelles et améliorées et la reconstruction des écoles.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de cette recherche qui porte sur: Management d’une Organisation
Non Gouvernementale : Cas de l’ALDI de 2008 à 2012. Les majeurs préoccupations étaient
celles de :
Identifier les principes managériaux utilisés par l’ONG ALDI lors de son implantation ;
Analyser les moyens mis en œuvre par l’ALDI envie de l’autonomisation des
bénéficiaires de ses actions.
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Il convient de rappeler que notre problématique qui se résumait autour des questions de
savoir:
Quels sont les principes managériaux auxquels l’ONG ALDI a recouru en vue de réussir
son implantation?
Comment cette ONG travail-t-elle à l’autonomisation des bénéficiaires de ses actions ?
Compte tenu des questions relevées ci haut, nous avons formulé les hypothèses de la
manière suivante:
Nous conjecturons que l’ONG ALDI aurait fait appel aux principes classiques de
management pour réussir son implantation ;
Il semblerait que l’ONG ALDI identifierait au préalable les besoins réels de leurs
bénéficiaires, par conséquent, elle placerait des structures économiques nécessaires à
l’autonomisation des bénéficiaires de ses actions.
Pour y parvenir, nous avons subdivisé ce travail en trois chapitres hormis l’introduction,
la conclusion et la suggestion. Le premier chapitre s’est articulé autour des Généralités où nous
allons définir certains concepts clés et la présentation de l’ONG ALDI; le second chapitre parle
des approche théorique sur le management et le troisième se préoccupe de l’analyse de la
pratique de Management au sein de l’ONG ALDI
Cependant, nous ne prétendons pas avoir épuisé le présent sujet mais nous croyons avoir
posé les jalons pour les futures chercheurs sur les points que nous n’avons pas approfondis.
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REFERENCES
I. LES OUVRAGES
7. DRUKER, Peter (1987). Les nouvelles réalités. Paris : éd. Dalloz, 85 pages.
8. FREDERIC DEBUFLER (2001). Management d’une Organisation. Nantes: éd. du CEE,
17pages.
9. FOULQUIE, p (1971). Dictionnaire de la langue Pédagogique. Paris : PUF, 205pages.
10. GANGLOFF, Bernard (2000). L’individu et les performances organisationnelles. Paris :
L’harmattan, 222 pages.
11. GILLES, Aymar et CASSAS, Norbert (1999). Le management des compétences. Paris :
éd. CEDIP, 12 pages.
12. GRAWITZ, MADELEINE (1970). les méthodes des sciences sociales. Paris : éd. Dalloz,
pages.
13. HELLRIEGEL, don et SLOCUM, John (2006). Management des Organisations. Paris :
éd. Nouveaux horizons, 727 pages.
14. MUCCHIELLI, r (1990).Questionnaire de l’enquête psychologie. Paris : entreprise
moderne, p. 67.
40
15. MINTZBERG, Henri (1988a). Dynamique des structures. Paris : éd. horizons, 215pages.
16. MINTZBERG, Henri (1988b). Le management voyage au centre des Organisations.
Paris : éd. des organisations, 256pages.
17. WILLIAM, Christine, COLVIN, Gary et McDONALD, Amy (2008). Gestion des
Ressources Humaines. Royaume-Uni, éd. Tearfund, 88 pages.
V .WEBOGRAPHIE
41
TABLE DE MATIERE
EPIGRAPHE……………………………………………………………………………………………………………………i
DEDICACE……………………………………………………………………………………………………………………..ii
REMERCIEMENT………………………………………………………………………………….……………………….iii
ABREVIATIONS ET SIGLES……………………………………………………………………………………………...iv
0. INTRODUCTION GENERALE………………………………………………………………………………………………..
0.1 Problématique……………………………………………………………………………………………………………………
0.2 Hypothèse………………………………………………………………………………………………………………………….
0.3 Objectifs de travail……………………………………………………………………………………………………………..
0.4 Revue de la littérature………………………………………………………………………………………………………..
0.5 Choix et Intérêt du sujet……………………………………………………………………………………………………..
0.6 Méthodologie…………………………………………………………………………………………………………………….
0.6.1 Méthode………………………………………………………………………………………………………………………
0.6.2 Techniques…………………………………………………………………………………………………………………..
0.7 Délimitation du travail……………………………………………………………………………………………………..
0.8 Subdivision du travail……………………………………………………………………………………………………….
0.9 Difficultés rencontres……………………………………………………………………………………………………….
I.1.1 Le Management………………………………………………………………………………………………………………..
I.1.3 La production……………………………………………………………………………………………………………………
I.1.4 L’Entreprise………………………………………………………………………………………………………………………