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Mme ML ANDREUX – EPINAL
CHAPITRE 2
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Mme ML ANDREUX – EPINAL
PLAN DU CHAPITRE 2
Mondialisation, normalisation et e-organisation :
implications sur les organisations
SEMAINE 5
2.1 Les apports des théories de l'organisation
2.2 La théorie des parties prenantes et la gouvernance
2.3 Comment la e-organisation révolutionne le monde de
l'organisation : une transformation des échelles, des distances et du
temps
2.4 Organisation et systèmes d'information
SEMAINE 6
Etude de cas 2H correction de la partie 1
2.5 Normes et organisations
2.6 La démarche qualité
SEMAINE 7
2.7 Les frontières de l'organisation, les problématiques des réseaux
2.8 Le travail en groupe, le travail collaboratif.
2.9 L'animation d'une réunion de travail
2.10 Les enjeux organisationnels de la RSE et du Développement
Etude de cas 2H (une heure échanger sur l’étude préparée à la
maison, une heure pour la restitution)
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La théorie des organisations est le socle de connaissances fondamentales pour toute personne amenée
à se préoccuper du management d’une organisation quelle qu’elle soit.
Après la seconde révolution industrielle, différentes théories se sont développées pour élaborer les
concepts différents de l’action humaine organisée. Ces concepts ont fait naître des courants de
pensées qui ont évolué au fur et à mesure de l’évolution économique.
👉 Pour des informations complètes sur les différents courants de pensées et concept, je vous
invite à consulter ce lien : https://modules-iae.univ-lille.fr/M29/cours/co/chap01_01.html
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La théorie des parties prenantes, stakeholder theory, propose une approche participative de la
conception de la stratégie. C'est une conception fondée sur une négociation constructive où l'on
s'arrange pour que chacune des parties prenantes trouve son intérêt à coopérer. C'est un modèle de
gouvernance négocié et donc participatif.
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Une partie prenante, stakeholder en anglais, peut être définie comme "un porteur d'intérêt", c'est-à-
dire n'importe quel acteur qui a un intérêt et donc qui joue un rôle dans la conception stratégique et
le modèle de gouvernance. Le terme anglais de stakeholder a été choisi en opposition avec celui de
shareholder, c'est-à-dire l'actionnaire. Là, le stakeholder a d'autres intérêts que de suivre uniquement
la valeur du cours de l'action et des dividendes annuels.
La théorie des parties prenantes (stakeholders theory) place au premier plan l’importance de prendre
en considération les intérêts spécifiques de l’ensemble des acteurs liés à l’entreprise, et donc au
processus de création de valeurs, qu’ils soient salariés, actionnaires, dirigeants, sous-traitants,
fournisseurs ou distributeurs, banques, public, environnement, voire concurrents potentiels, mais
complémentaires pour l’occasion dans le cas d’une alliance stratégique.
Ainsi, plutôt que de jouer la loi du secret, de placer des verrous et de lancer des déclarations de guerre
à-tout-va, on laisse une large place à la négociation pour renforcer les partenariats, et on se préoccupe
des impacts de la stratégie sur l’environnement et l’éthique publique.
R. Edward FREEMAN, philosophe français est à l’origine de cette théorie, il distingue 2 rangs de partie
prenantes. Le premier sera accordé aux salariés, actionnaires, syndicats, le second sera pour les clients
fournisseurs, les investisseurs.
L'entreprise partage des intérêts avec maints autres acteurs qui défendent aussi chacun leurs propres
intérêts spécifiques. Ce sont les "partie-prenantes". Ils contribuent directement ou indirectement à la
création de valeur, ils ont aussi, en tout cas selon la théorie, leur mot à dire sur la stratégie poursuivie
et la construction du modèle de gouvernance.
Les salariés
Ce sont eux les créateurs de valeur, ce sont aussi eux qui assurent le succès de l'entreprise, ce
sont encore eux qui sont en charge de mettre en oeuvre la stratégie. Il semble évident à toutes
personnes étrangères au monde de l'entreprise et à ses rites anachroniques, qu'il importe
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Les fournisseurs
Ils fournissent les matières premières, les sous-ensembles et tous les composants externes
intégrés dans le produit fabriqué. Ils font partie de la supply chain et sont intégrés dans le
système de Juste À Temps. Ils sont impliqués au premier plan dans la qualité des produits
fabriqués, le niveau de fonctionnalité fourni et le respect des délais des commandes et
livraisons client.
Les sous-traitants
Tout comme les fournisseurs, ils interviennent au coeur même des processus clés de
l'entreprise. La satisfaction de leurs intérêts est donc une clé de la réussite de l'entreprise.
Les "spécialistes"
Ce sont des acteurs qui n'interviennent pas nécessairement au sein du processus, ils sont aussi
présents en aval, comme formateur, conseil ou expert. Ils sont parfois indispensables pour
construire une stratégie viable.
Les clients
Les clients sont quelque part l'alpha et l'oméga de l'entreprise. Nul besoin de longs discours
pour bien comprendre que la satisfaction de leurs attentes, exprimée ou pas (la bonne surprise
!), est bien le sujet de la stratégie.
Le public
Une éthique d'entreprise s'impose. Il s'agit d'être responsable des impacts de son action aussi
bien sur la société humaine que sur la nature. Les règles établies dans le cadre
du développement durable et du RSE sont une base de travail pour justement être en accord
avec le public. Dans le cas contraire, avec la puissance des réseaux sociaux d'aujourd'hui, le
retour de bâton sera sévère.
Les syndicats
Le meilleur moyen d'être en accord avec les salariés, c'est d'être totalement transparent et de
jouer la négociation. Les syndicats sont des partenaires, pas des ennemis.
Les investisseurs
Ils financent, ils sont donc concernés par l'établissement de la stratégie. Attention toutefois de
ne pas commettre l'erreur de leur donner la priorité sur les autres partenaires
Le gouvernement
À voir au cas par cas. Selon le secteur d'activité de l'entreprise, il s'agira d'un partenaire neutre,
indispensable ou inévitable.
Les associations locales
Une entreprise remplit un rôle social. Être proche des associations, favoriser le tissu
économique local est un rôle que bien des coopératives remplissent à merveille. Les
entreprises capitalistiques sont un peu à la traîne sur ce sujet.
Les alliés
Les concurrents peuvent aussi être des partenaires à l'occasion. Voir notamment cet article du
journal "Les Echos" signé Muriel Jasor Pourquoi collaborer avec ses concurrents devient
tendance.
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2.2.2 La gourvernance
o Les objectifs :
Le concept de « bonne gouvernance » est né des sciences économiques et administratives anglo-
saxonnes. Il s’est imposé au cours des années 1990, sous l’égide de la Banque Mondiale, en tant que
vecteur indispensable d’une politique de développement cohérente et efficace.
Quel que soit le domaine d’application, les objectifs de la gouvernance, en synergie et en
complémentarité, sont les suivants :
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Les principes de la gouvernance peuvent varier selon le domaine d’application, mais en général, ils
incluent les suivants :
(source https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=_gEBbpkDu9M)
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des avantages pour l’employeur car il accroît principalement la flexibilité du travail, réduit
l’absentéisme et diffuse l’utilisation des outils numériques.
Cependant, le télétravail contribue à brouiller les frontières entre le travail et le hors-travail : la
délimitation entre la sphère privée et la sphère professionnelle devient plus complexe à établir lorsque
le salarié travail à domicile.
Par ailleurs, l’usage des TIC accroit la disponibilité des travailleurs sur des temps auparavant consacrés
au hors travail, ce qui peut conduire à une augmentation de la charge et de l’intensité du travail.
La diffusion des TIC brouille également les frontières entre l’emploi salarié et l’emploi indépendant. En
effet, le développement des plateformes numériques qui mettent en relation directe des travailleurs
et leurs clients, telles qu’Uber, modifie les relations d’emploi. Ce phénomène d’ubérisation, permis par
le numérique, renforce le phénomène de polarisation des emplois. On parle de polarisation des
emplois lorsque la part des emplois intermédiaires dans l’emploi total diminue au profit de celles des
emplois très qualifiés et peu qualifiés. Les TIC ont contribué à la substitution du capital au travail,
notamment pour les emplois intermédiaires. La robotisation et le traitement informatique des
données permettent par exemple de remplacer le travail effectué par certains opérateurs de
production et secrétaires. De plus, le numérique accroit l’écart entre emplois très qualifiés qui
nécessitent souvent une maîtrise des TIC et emplois peu qualifiés dont la part a nettement augmenté
dans le secteur des services depuis les années 2000.
Le point commun entre ces dimensions repose sur la rupture avec une organisation « bureaucratique
», considérée comme rigide.
Cette vision de l’entreprise transparente, considérant ses travailleurs comme responsables et
autonomes, donne à nouveau une vraie place à la réflexion dans la mise en place d’un tel projet de
transformation.
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Cependant, le marché du travail a connu de profondes mutations à partir de la fin des années 1970. Le
ralentissement de la croissance économique s’accompagne de la montée d’un chômage persistant.
Depuis les années 1980, la part des emplois précaires dans l’emploi total augmente et le phénomène
de polarisation des emplois se développe. Chômage, précarité et polarisation de l’emploi remettent
ainsi en question l’intégration par le travail, fondée sur la norme d’emploi typique.
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Les logiciels SIRH permettent d'automatiser et d'optimiser le processus des ressources humaines dans
les entreprises : gestion de la paie, absences et congés, notes de frais, formation, recrutement, etc.
Bon à savoir : saviez-vous qu’un système d’information existe au niveau de l’Union Européenne ?
C’est le Système d’Information Schengen (SIS). Le SIS est un fichier européen, commun aux 23 États
membres de l’espace Schengen. Ce fichier a pour objectif d’assurer un niveau de sécurité pour les États
membres. Par exemple, les États peuvent y renseigner les personnes disparues, ou recherchées.
Comment mettre en place un système d’information performant dans l’entreprise ?
Lorsque le système d’information est fiable et performant, il permet d’alimenter la prise de décision
au sein de l’entreprise ou l'organisation.
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Au-delà de l’aspect matériel et organisationnel, le capital humain peut être un véritable atout pour
votre système d’information. Des professionnelles peuvent vous accompagner dans le développement
de la performance et l’efficacité du système d’information :
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