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Organisation de la matière :
→ CM : Introduction, théorie et concept, approches managériales : évaluation de
connaissance : partiel 5e cm
→ TD 4/5 séances : méthodologie et outils ; découverte des organisations, étude de cas
pratiques : évaluation pratique
→ SAE 4 séances : double accompagnement, étude d’une organisation ; gestion de projet :
double évaluation
La discipline est située à la limite entre l’économie des organisations, la sociologie des organisations,
la science politique, et les sciences de gestion.
Un des enjeux majeurs de l’étude des organisations est l’analyse des pratiques et des enjeux liés à
l’information et à la communication au niveau local, régional, national et international.
2 - Théories et concepts
Introduction : Auteurs : Crozier & Friedberg (FR)
Agents de production : regroupe différents types de ressources pour produire des biens et
services à destination des clients : c’est le principe de dimension économique de Taylor, Fayol,
Weber avec les ressources humaines, matérielles, immatérielles, financières, technologiques,
techniques.
L’agent de production regroupe l’intégralité de ces ressources. Ces ressources sont indispensables
pour produire des biens et services marchands ou non marchand. Ce qui implique une dimension
économique de profit et de rentabilité en gagnant en part de marché, en réalisant des marges etc.
Organisation sociale : collaboration des individus entre eux : mise à disposition de compétences
diverses et variées : attentes de chacun : système de relations entre individus Mintzberg
Réalité politique : poursuite d’intérêts propres à chaque acteur au sein de l’orga : formes de pouvoir
qui vont influencer les décisions.
Il y’a donc des intérêts divergents et communs pour chacun des parties prenantes de l’organisation
Une organisation a besoin d’agents de production, d’une organisation sociale et d’une organisation
politique.
L’organisation scientifique du travail (OST) de Taylor s’appuie sur 4 éléments bien spécifiques. Il y’a
une supervision directe avec une division verticale du travail, une division horizontale, une
rémunération proportionnelle au rendement ainsi qu’un contrôle du travail.
Division verticale : lorsqu’on cherche à produire des biens et service il y’a une partie conception,
production, une partie commercialisation etc. Chaque partie est forcément bien cloisonnée.
Exemple : Entre la production et la conception il y’a deux services bien distincts
Division horizontale : Chaque salarié va avoir une tache liée à ses compétences
Rémunération proportionnelle au rendement (RPR) : Plus je vais produire plus je vais gagner.
Exemple : un commercial est payé à la commission.
Contrôle du travail : chaque étape est contrôlée pour s’assurer qu’il y’a une conformité et un respect
du cahier des charges.
5 - Le système de relations
→ Mintzberg et les mécanismes de coordination
Il faut mettre en place des mécanismes :
5. Standardisation des qualités : cette standardisation repose sur une sélection des
collaborateurs en fonction de formations bien précises cette standardisation est présente
dans des structures avec une bureaucratie professionnelle ; c’est-à-dire que les
collaborateurs disposent de grandes responsabilités
6. Standardisation des normes : la SDN mais aussi, les valeurs, est présente dans les
organisations missionnaires. La structure missionnaire signifie que les collaborateurs sont en
accord avec les idéologues et les buts partagés par l’organisation.
L’organisation est représentée par différentes métaphores telles que celle d’une machine, d’un
organisme vivant, du cerveau, de la politique et bien d’autres encore.
→ Machine : l’organisation d’une machine qu’il faut faire fonctionner. On découpe l’orga et
on tente de formuler des principes permettant de la faire fonctionner de manière rationnelle et
efficace.
→ Organisme vivant : l’organisation est assimilée à un être vivant en relation avec son
environnement
→ Cerveau : l’organisation est un système cognitif qui traite des informations, qui prend des
décisions… (collecte ; traitement ; mémorisation ; stockage/diffusion
→ Politique : L’organisation est un lieu où les individus s’affrontent, déploient des stratégies,
visent à satisfaire leurs propres intérêts, forment des alliances, etc.
On peut parler d’une « réalité sociale et technique relativement stabilisée » Y. Livian 2005
C’est aussi un « système conçu comme un ensemble finalisé d’éléments en interactions » Morin et
Delavallée, 2000
L’aspect humain : c’est aussi « un ensemble de relations concrètes entre des individus
interdépendants » (idem, 2000)
A l’intérieur de toute organisation Y. Livian identifie 4 composantes, qui se trouvent en interactions
constantes : la composante humaine, la structure, la composante physique, et le système de
gestion.
Un modèle organisationnel aura donc pour but d’articuler ces composantes le plus
harmonieusement possible afin de parvenir à la + grande efficacité opérationnelle.
Une organisation est une association de personnes qui interagissent les unes avec les autres et
utilisent des ressources de toutes sortes afin d’atteindre certains objectifs ou buts.
Une organisation est une structure ordonnée où des personnes ayant des rôles, des responsabilités
ou des postes différents coexistent et interagissent afin d’atteindre un objectif particulier
L’organisation a généralement des règles formelles ou informelles qui précisent la position de chaque
personne dans la structure et les tâches qu’elle doit accomplir.
Le management des organisations est la gestion des ressources appliqué à des organisations : on
peut augmenter cette définition en précisant qu’il s’agit de l’ensemble des techniques d’organisation
de ressources (RH RF RM) mobilisées pour atteindre un objectif
Différence entre autorité et pouvoir : Quand on parle de pouvoir c’est la possibilité de forcer à
l’obéissance à travers des ordres alors que l’autorité c’est la capacité d’une personne à se faire obéir
de façon volontaire.
L’idée est de savoir comment faire face à quelqu’un, qui par définition décide librement, ce que je
veux qu’il fasse quand je le veux ?
Il existe 4 éléments importants dans la question du management et du leader :
1. Personnification
2. Figure du leader
3. Ingénieurs vs leaders
4. Monde social de l’organisation
Mais il faut noter « qu’il n’existe pas de leader sans « followers » sans « personnes consentantes » ou
sans le sentiment que le leader est légitime. » (Weber, 1922, 1964).
Le leader est considéré comme celui qui guide et fait agir (lead by example), qui obtient un résultat
sur la conduite des autres, qui est « avant », « plus », « haut » que les autres grâce à des traits de
personnalité ou des comportements distinctifs.
Le leader suscite une représentation consensuelle, est majoritairement désigné par le regard
qu’autrui lui renvoie mais il ne choisit pas forcément d’être un leader.
A la suite de cette typologie, Likert propose dans son approche relationnelle 4 types de leaders :
1. Autoritaire exploiteur : le chef commande et sanctionne, management par la peur, beaucoup
de conflits sociaux. (Kim Jong-Un)
2. Autoritaire paternaliste : le chef bienveillant commande, il y’a un management
carotte/bâton, des relations hiérarchiques franches. (Paul Ricard)
3. Consultatif : le chef écoute d’abord mais décide seul ensuite. (Pas d’exemple concret)
4. Participatif : il y’a des négociations, codécisions (Bill Gates)
Groupe 1 : pour le premier groupe, il n’y a pas de participation. C’est-à-dire qu’il y’a des explications
sur l’innovation une fois les machines installées. Il n’y a pas d’intervention pour accompagner le
changement.
Groupe 2 : pour les ouvriers du groupe 2, il y’a une participation déléguée : ils sont informés des
raisons du changement. Ils ont été invités à désigner des délégués qui participeront à l’intervention.
Le leader transformationnel conduit le changement, suscite le désir, construit l’adhésion et lève les
résistances.
9 – Le management collaboratif
Le 4C : Confiance : sens, priorité, valorisation, authenticité
Choix : liberté, flexibilité, engagement, responsabilité
Coopération : soutien, co-créativité, complémentarité
Convivialité : plaisir, ambiance, équilibre, célébration
Ce qui nous fait avancer : face à ces transformations, les entreprises prennent progressivement
conscience de l’inadaptation de certains modes de management, autrefois sources de performance.
Se posent alors de nouvelles questions. Comment ?
• S’adapter à un environnement imprévisible et en permanente mutation ?
• Faire face à de nouveaux concurrents, venus de toute part et de plus en plus « agressifs » ?
• Répondre aux besoins de clients de plus en plus impatients, exigeants et individualistes ?
• Se réinventer en permanence pour se différencier de ses concurrents ?
10 – La stratégie d’entreprise
La stratégie c’est l’acte de déterminer les finalités et les objectifs fondamentaux à long terme de
l’entreprise et de mettre en place les actions nécessaires pour atteindre les finalités. Alfred Chandler,
1962.
1. Spécifiques : la spécificité garantit la bonne compréhension des objectifs par ceux qui auront
à les atteindre. Les objectifs doivent être positifs, clairs et doivent parler à ceux qu’ils
concernent.
2. Mesurables : les objectifs doivent pouvoir faire l’objet d’une mesure en qualité ou en
quantité. Il faudra donc définir des indicateurs de qualité ou de quantité, et fixer des chiffres
ou seuils à atteindre pour pouvoir considérer l’objectif comme atteint.
3. Atteignables : les objectifs, même ambitieux, doivent être acceptés par ceux qui auront à les
réaliser, c’est-à-dire partagés voir coconstruits. Le manager doit écouter, convaincre et signer
un pacte d’objectifs avec ses équipes.
4. Réalistes : prend le sens du pertinent ou du cohérent. L’objectif doit avoir du sens pour être
considérer comme un défi motivant susceptible d’être relevé.
5. Temps : il est indispensable de fixer une limite de temps pour l’atteinte des objectifs. En
effet, en l’absence de limite temporelle, les équipes seront incapables de mesurer et de
doser leur effort, ce qui pourrait se traduire par une démotivation rapide.
Il faut donc, déployer une démarche stratégique en analysant la capacité stratégique, en faisant un
état des lieux de l’organisation, en étudiant les options stratégiques et en choisissant la stratégie et la
déployer.
1. Spécialisation : l’entreprise n’est positionnée que sur un seul domaine d’activité stratégique.
Elle ne réalise qu’une seule activité dans laquelle elle est spécialisée. La spécialisation
consiste à se concentrer sur un seul métier dans lequel elle va déployer ses ressources et
compétences.
2. Diversification : l’entreprise est positionnée sur plusieurs DAS qui sont liés ou non les uns
avec les autres : concentriques quand les nouvelles activités de l’entreprise ont un lien avec
son métier d’origine, conglomérale quand il n’y a pas un lien entre les différents métiers de
l’entreprise. La diversification conduit l’entreprise à se développer dans plusieurs métiers.
C’est une stratégie qui vise de nouveaux marchés avec de nouveaux produits.
3. Domination par les coûts : la stratégie consiste pour l’entreprise à obtenir les coûts les plus
bas pour un niveau de qualité donnée. Cette compétitivité de l’entreprise en termes de prix
constitue son avantage concurrentiel. Elle met en avant le « low-cost » et permet de réaliser
des économies d’échelles.
4. Différenciation : celle-ci consiste à offrir plusieurs produits adaptés à plusieurs segments. Elle
consiste à se lancer à la production à grande échelle et à la commercialisation réussie d’une
invention d’un produit. Ceci permet d’accéder à un nouveau marché, une nouvelle technique
de production ou encore une nouvelle méthode d’organisation. Elle cherche à se démarquer
de la concurrence. Elle peut aussi être pionnière sur un marché : la stratégie océan bleu
5. Intégration : la stratégie d’interaction consiste à internaliser des activités complémentaires
situées en amont et ou en aval des activités actuelles. (Exemple : Netflix)
L’intégration est verticale en amont lorsque l’entreprise intègre des activités
d’approvisionnement assurées jusque-là par les fournisseurs. Elle est verticale en aval
lorsque l’entreprise intègre des activités liées à la distribution de ses produits. L’intégration
est horizontale lorsque l’entreprise prend le contrôle des activités concurrentes par rachat
des concurrents ou alliances (SFR) elle est globale lorsque l’entreprise réalise elle-même
l’ensemble des activités de la filière.
AMONT : producteurs/fournisseurs
AVAL : distributeurs
6. Externalisation : la stratégie d’externalisation consiste à confier certaines activités à d’autres
entreprises. La logique n’est plus celle de faire soi-même mais de faire faire.
La sous-traitance : une entreprise, donneurs d’ordres, confie une partie de sa production ou
certaines étapes de sa fabrication à une autre entreprise, le sous-traitant.
La franchise : contrat par lequel une entreprise concède à une autre le droit de se présenter
sous sa raison sociale et sa marque pour vendre des produits et services contre le versement
de royalties (contre partie financière)
L’externalisation des fonctions de soutien : il s’agit de confier à d’autres firmes des activités
qui ne sont pas créatrices de valeur pour l’entreprise (comptabilité, finance, paie etc.)
7. L’internationalisation : exemple : McDo qui possède des filiales à travers le monde. La
stratégie d’internationalisation vise à ouvrir de nouvelles parts de marchés à l’international
en trouvant des débouchées commerciales. C’est une stratégie offensive de l’expansion.
L’internationalisation peut aussi répondre à une logique de rationalisation des coûts en
délocalisant des activités jugées peu rentables dans des zones géographiques où la main
d’œuvre est à très bas prix.
13 – La prise de décisions
A – Rationalité absolue ou limitée ?
Une décision est une situation de choix. L’individu va choisir parmi différentes options celle dont les
conséquences sont préférées. On parle de décision rationnelle car l’individu choisit ce qui conduit au
meilleur résultat en fonction de ses croyances et de ses valeurs.
Mais comment savoir si ces décisions sont les meilleurs possibles ? sont-elles prises dans l’intérêt de
l’entreprise ou bien de l’individu ??
Situation de choix > rationalité > croyances et valeurs > satisfaction et meilleur résultat = décision
• Rationalité absolue : les théories classiques de la décision se basent sur l’idée que le
décisionnaire à une rationalité absolue. C’est-à-dire qu’il y’a un seul décideur, que ses
préférences sont stables dans le temps, qu’il sait clairement quels sont les objectifs, qu’il
connaît et analyse de façon exhaustive tous les choix possibles ainsi que leurs conséquences.
• Rationalité limitée : la rationalité est limitée car il y’a une imperfection de l’information, nous
n’envisageons en tant qu’individu qu’un certain nombre de possibilités. Nous sommes tous
limités par nos capacités physiques et ou intellectuelles pour traiter les diverses
informations. Nous cherchons donc une solution satisfaisante à nos problèmes et non pas le
meilleur possible. La notion de satisfaction est importante.
B – La théorie décisionnelle
March & Simon 1958
Ils indiquent que l’organisation est un assemblage d’individus en interaction. Ce sont les individus qui
vont agir ou non par l’organisation. Il y a donc une différence entre les buts de l’organisation et les
buts des individus. L’organisation doit gérer les résultats pour lesquels elle a été créée, et les
résultats qui assurent la satisfaction des salariés.
C – La théorie comportementale de la firme
Cyert & March 1963
Cyert et March définissent l’organisation comme un exemple de coalitions. Il y’a des négociations,
des compromis entre les coalitions. Il existe également des buts contradictoires au sein de ces
organisations.
Ils mettent aussi en exergue l’apprentissage organisationnel. En fonction des expériences passées,
l’entreprise modifie ses procédures, ses comportements, objectifs etc. afin d’être + performants.
14 – L’approche économique
Gouvernance : A pour but de fournir l’orientation stratégique, de s’assurer que les objectifs sont
atteints, que les risques sont gérés comme il faut et que les ressources sont utilisées dans un esprit
responsable. Elle veille en priorité au respect des intérêts des « ayants droits » (citoyens, pouvoirs
publics, partenaires, actionnaires) et à faire en sorte que leurs voix soient entendues dans la conduite
des affaires.
Théorie de l’agence : dans la théorie de l’agence, il est question de sociétés par actions, une forme
juridique qui entraîne la séparation entre la propriété et la gestion de l’entreprise. Le pouvoir
décisionnel passe alors par les actionnaires (qui sont les propriétaires) et par les managers qui sont
en charge de la gestion. L’entreprise possède une dimension contractuelle.
Les facteurs internes sont des variables propres à chaque organisation tandis que les facteurs
externes sont des variables liées à l’environnement.