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[1]

0. INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION

Loin de nous, toute présentation de nous considérer le premier à parler de


cet aspect du phénomène Base chez les Jeunes dans la ville de Kindu, cas du quartier
LUKUNDA. 2020-2022.

Nous ne somme que loin de derrière ceux qui ont déjà parlé.

Dans le souci d’imprimer l’originalité de notre étude par rapport à celles


produites par d’autres, nous avons l’obligation d’établir l’état de la question. Cet
établissement vise à dégager les lignes de démarcation entre les travaux antérieurs
réalisés sur l’objet de son étude et celui dont nous comptons réaliser.

De ce fait, celui-ci facilite la délimitation de contours d’une étude et met


son originalité en évidence, il s’agit en fin d’examiner les thèses antérieurs, c’est-à-dire
certaines connaissances accumulées par des autres chercheurs sur un phénomène sous
examen.

Cependant, nous avons consulté plusieurs études parmi lesquelles nous


avons :

KAKUDJI A. « enfant en rupture en RDC »1 dans ce travail, l’auteur a


montré l’inexistence d’une stratégie nationale et l’absence d’une réponse concertée des
organisations de terrain qui ont été stigmatisées comme étant à l’origine des échecs
enregistrés dans le cadre de la réinsertion des enfants de la rue menés par
l’ONG.GPPCM NYOTA dans ville de Kindu, il est parvenu à conclure telle que
l’apport de cette ONGD au développement de la ville de Kindu est à ces jours très
considérables.

1
KAKUDJI A. « Enfant en rupture en RDC » essaye d’analyse sur les actions des ONG de la ville de Kindu,
TFC/ISDR-Kindu. 2009-2010. Inédi
[2]

MASTAKI NGONGO Françoise, qui a parlé de « l’Impact de la division


des Affaires Sociales dans la prise en charge des orphelins dans la ville de Kindu »2 cet
auteur a essayé d’analyser l’impact des actions menées par la Division des Affaires
Sociales dans la prise charge des orphelins et enfants abandonnés, notamment sur le
plan social, par les assistant diverses, la collaboration qu’elle entretien avec l’église
catholique dans la prise en charge de ces dernières.

KILIMBI BILO Martin dans son travail de mémoire « de la répression, de


la violation des droits de l’enfant à Bukavu »,3 rédiger en 2012 en vue d’obtenir le
diplôme en licence, a essayé de montrer comment les juridictions pénales se
comportent face à la répression des manquements causés par les mineurs en âge.

Outre cela, il en suite de montrer les difficultés des instruments juridiques


tant nationaux qu’internationaux qui garantissent les droits fondamentaux des enfants.

Dans cette même optique que dans son guide vigueur, la ligue de la zone
Africaine pour la défense des droits des enfants et élèves a menée une recherche sur la
réflexion et l’analyse de la connaissance des populations en matière des droits de
l’enfant et de la femme dans leurs vie à l’école ou au travail.

En suite, dans son rapport de l’enquête de 2012 sur l’administration de la


justice pour mineur dans la ville de Kinshasa, la coalition des organisations non
gouvernemental des droits de l’enfant à effectuer un exposé sur la situation des enfants
expulsés des leurs familles et hébergés dans quelques site de la capitale.

2
MASTAKI NGONGO Françoise « L’impact de la division des affaires sociales dans la prise en charge des
orphelins dans la ville de Kindu
3
KILIMBIBILO Martin « de la répression, de la variation des droits de l’enfant à Bukavu », 2012
[3]

Pour BAZIBUHE BISIMWA Innocent, dans son mémoire de la protection


des droits des enfants en droits congolais : cas des enfants dit sorcier à Bukavu, essaye
d’examiner les cadres de protection légale, pénale et judiciaire des enfants dit sorciers
à Bukavu. Il a démontré les principales défaillances dans les protections des enfants
malgré les innovations protectrices telles que : la loi portant protection des enfants
congolais de 2009.4

Actuellement, dans les différentes provinces de la République démocratique


du Congo, et en particulière au Maniema, de plus en plus les associations luttent pour
que la population puisse se prendre en charge moyennant les différentes associations
de développement.

A cet égard, la question de la contribution des associations dans les


processus du développement de la ville de Kindu, devient fondamentalement un choix
qui devra être fait pour le développement durable de celle-ci. De ce fait, les
Association/Base étant les ilots de développement, luttent aussi pour gagner leur
autonomie ; cette autonomisation pourrait être d’autant importante à la lumière du rôle
dont ont leur reconnait volontiers dans la résolution des conflits dans la suivie des
ménages et dans la promotion de la paix surtout avec le slogan de l’auto-prise en
charge de la population.

Pour que les Association/Base contribuent dans le processus du


développement d’un pays, d’une province ou d’une ville, elles doivent obéir à un
principe de gestion de moyen reçus à l’exécution d’un tel ou tel projet pour l’intérêt de
la population.

En effet, compte tenu des objectifs poursuivis par des associations dans les
différents domaines, c’est ce qui nous a poussés à mener une étude sur « Du
phénomène Base chez les Jeunes dans la ville Kindu. Causes et conséquences. Cas
du quartier Lukunda. De 2020-2022. »

0.2. PROBLEMATIQUE
4
BAZIBUHE BISIMWA Innocent « mémoire », cas des enfants sorcier à Bukavu ; 2009
[4]

Une problématique male posée conduit nécessairement à l’application


d’une hypothèse non appropriée dans les domaines de la recherche en science sociale.

Le concept «problématique » est défini de plusieurs manières, selon le


dictionnaire petit la rousse illustre, la problématique est définie comme étant un
ensemble des questions qu’une science ou une philosophie se pose la relativement à
un domaine particulier.

Quant à BRODARD et TAUPIN, la problématique et considérée comme


« l’art d’élaborer et de poser clairement des questions dans la réflexion scientifique ou
philosophique »5.

Le grand problème au quel s’affronte les animateurs de développement


communautaire c’est le changement de mentalité qui est un véritable frein à
l’avancement du milieu tant urbain que rural, l’idéal des associations de développent
dans un milieu et donc noble.

 C’est aussi que, tout développement commence par le changement de mentalité, de


se fait, le concept du développent est un concept très vaste et complexe mais
compte tenu de son importance qui est capital, il est important de se prendre en
charge moyennant une contribution financière, mentale, morale et physique de la
population pour permettre à ce concept de pouvoir émerger pour l’amélioration de
condition de vie de la population.

En égard à tout ce qui précède, les interrogations suivantes guident notre


recherche :

1. Quelles sont les causes et conséquences du phénomène Base/Association dans


la ville de Kindu ?
2. Quelles sont les axes stratégiques à prendre pour lutter contre ce désastre dans
la ville de Kindu?

0.3. HYPOTHESES

5
BRODARD et TAUOIN, méthode de la science sociale, édition fondus, Paris 1979
[5]

L’hypothèse de la recherche est définie par Frère Roger comme la


proposition de réponse aux questions que l’on se pose à propos de l’objet de la
recherche formulée en des termes tel que l’observation et l’analyse se puissent fournir
une réponse.

A la lumière des questions ci-haut posées, nos hypothèses se formulent de


la manière suivant :

 Le Chômage, la pauvreté, pour n’est cité que ceux là seraient parmi les facteurs
qui formeraient les causes et la délinquance, les vols, violes, seraient les
conséquences que poseraient le phénomène Base/Association dans la ville de
Kindu.
 La sensibilisation, l’accompagnement, l’instauration de l’autorité de l’Etat sur
les Association, aujourd’hui base seraient, les stratégies les plus efficaces pour
lutter contre ce fléau.
0.4. OBJECTIF DE LA RECHERCHE

Il est souvent difficile de réaliser un travail scientifique sans toutefois se


fixer un objectif. Ainsi, ce travail poursuit un double objectif : Global et Spécifiques

0.4.1. OBJECTIF GLOBAL

Ce travail cherche à analyser les causes et les conséquences du dit


phénomènes « Base » afin de le comprendre et chercher les stratégies de lutte contre
celui-ci

0.4.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES


[6]

Les objectifs spécifiques que poursuit cette étude sont les suivants :

 Evaluer l’impact du phénomène base/Association dans la ville de


Kindu ;
 Attirer l’attention de tous sur le danger que porte ce phénomène au sein
de la communauté de la ville de Kindu ;
 Proposer une série d’action permanente dans un programme spécifique
de développement communautaire pouvant aider à renforcer les
stratégies de la lutte contre ce phénomène.
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
0.5.1. CHOIX DE L’ETUDE

Le choix de la présente de l’étude n’est pas aléatoire mais plutôt le résultat


d’une longue observation de activités réalisées pour les différentes associations de
développement des jeunes de la ville d’aujourd’hui qui ont abandonné leur mission de
développement communautaire en se transformant à de base de l’un au l’autre parti
politique.

Ainsi, nous avons orienté notre recherche sur cet aspect de chose pour
comprendre les nœuds du dit phénomène : ses conséquences sur la société. Aussi bien
ses causes.

0.5.2. INTERET DUSUJET

Le choix de ce sujet souscrire un triple intérêt à savoir :

0.5.2.1. Intérêt Scientifique : sur le plan scientifique, avec ce travail, nous


voudrions bien constituer une banque des données utile à d’autres
chercheurs ou étudiants qui voudraient approfondir se sujet tout comme les
études similaire.

0.5.2.2. Intérêt Personnel : sur le plan personnel, étant humain, nous avons des
ambitions de mener une vie d’autonomie, être productif pour se développer
[7]

et développer notre communauté ; ce même ambition sont presque perdues


les têtes des jeunes qui sont dans des association d’aujourd’hui « Base »
ainsi dans ce souci, nous avons fait le choix de ce sujet faire la plaidoirie au
travers ce travail afin de motiver pour qu’il est l’implication de tous les
acteurs politiques, judiciaires, ainsi que toute les couches outre de la
population dans le seul but de combattre ce phénomène qui constitue
menace extrêmement dangereuse pour la population et la sécurité tant
nationale que provinciale pour un bon avenir de ces jeunes
0.5.2.3. Intérêt Pratique : au point de nie pratique, l’arbre de solution que nous
retenons sur le pied, guider les responsables de la province avec la
contribution de l’organisation non gouvernemental, toute les couche de
population à faire face au phénomène « base » dans le but de réduire
significativement un soutient efficace au développement socioéconomique,
culturelle et politique de la ville de Kindu et du Maniema.
0.6. APPROCHE METHODOLOGIQUE
0.6.1. METHODE

Pour bien mener notre étude, nous nous sommes servi de la méthode
descriptive qui nous a permis de faire le constant sur terrain et de décrire la situation
des jeunes se regroupant dans des associations transformées à des bases qui a motivé
notre choix pour le sujet traité dans ce cas précis.

0.6.2. TECHNIQUE UTILISEE

Pour récolter les données relatives à notre recherche, nous avons recouru
aux techniques suivantes :

1. TECHNIQUE D’OBSERVATION DIRECTE

Pour l’observation directe, elle est traditionnelle, c’est-à-dire elle est libre et
utiliser soit pour fonder l’affirmation théorique sur le fait, soit pour connaitre un sujet
ou situation dans sa complexité.
[8]

L’observation dirigée est celle qui part selon un plan, une grille
d’observation pour atteindre les résultats. Pour ce qui de notre travail, cette technique
d’observation directe nous a permis d’observer et d’analyser les différentes
réalisations et fait des jeunes (association) étant que base dans la ville de Kindu.

2. INTERVIEW

Grâce à cette technique, nous avons recueilli les avis et considération des
certains cadres et autres experts sur le closions du phénomène base dans la ville de
Kindu

3. QUESTIONNAIRE D’ENQUETE

Il nous a permis pour avoir les informations auprès de l’échantillon de notre


étude.

4. DOCUMENTAIRE

Cette technique a joué le rôle majeur dans notre étude. Elle nous a servi à
travers la consultation des ouvrages, TFC, mémoire et autres publications relatif à
notre étude

0.7. DELIMITATION

Toute analyse scientifique doit être limité dans le temps et dans l’espace, et
suivant la nature de fait observé. Ainsi, pour ne pas échappé cette règle, notre étude
concerne la ville en générale et le quartier Lukunda en particulier ; et elle couvre une
période de 2020 à 2022
[9]

0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion notre travail est subdivisé en grande


partie à savoir : la partie monographique et la partie projet. La partie monographique
est repartie en trois chapitres dont le premier et consacré au considération théorique où
il est question de définir les concepts de base de l’intitulé de sujet de présenter le
milieu d’étude qui est la ville de Kindu et le quartier Lukunda. Le deuxième chapitre
parlera du phénomène base dans la ville de Kindu. Quant au troisième chapitre, on
traitera de l’analyse et interprétation des résultats d’enquête sur l’option de la
population.

La partie projet à son tour est subdivisée en deux chapitres dont le premier
chapitre sur l’identification et la présentation du projet ; pendant que le deuxième est
consacré à l’opérationnalisation du projet.

0.9. DIFFICULTES RENCONTREES

Tout travail scientifique, doit nécessairement se confronter à un certain


nombre de difficultés surtout celui du domaine de la science et du savoir.

Pour réaliser ce travail, nous avons été en face de plusieurs difficultés dont
les plus remarquables sont :

- L’adaptation de notre méthode au sujet qui nous demandait d’entrer en contact


avec les personnels ciblés qui sont les jeunes se regroupant dans les associations
aujourd’hui base ;
- L’emploi du temps de nos enquêtés qui avaient bouleversé notre timing. Nous
étions obligés à effectuer plusieurs descentes sur le terrain car ils ne
respectaient pas le rendez-vous.

Malgré tout ce que nous avions connus, nous sommes parvenus à


contourner ces difficultés en nous adaptant au programme de nos enquêtés pour que
puissions atteindre notre objectif.
[10]

Première Partie : LA PARTIE MONOGRAPHIQUE

CHAPITRE PREMIER : CONSIDERATIONT HEORIQUES

1.1. DEFINITION DES CONCEPTS CLES

Pour mieux cerner le contenu de notre travail, il nous a été impérativement


nécessaire de définir en premier lier les concepts clés. Ceci parce que le sens d’un
concept peut changer suivant les différents contextes et de la démarche philosophique
de chaque auteur.

Ainsi, les concepts suivants ont été définis pour faciliter la compréhension
de notre étude. Il s’agit entre autre de phénomène, base, jeune.

1.1.1. Phénomène

Selon COURNOT, le phénomène est ce qui apparait, ce qui se manifeste au


sens au à la conscience tant dans l’ordre physique que dans l’ordre physique et qui
peut devenir l’objet d’un savoir6.

1.1.2. Base

Selon le Dictionnaire français, ce concept signifie une partie inférieure d’un


corps quelconque qui lui sert de soutient.

Dans le cadre de cette recherche, les bases sont des associations des
jeunes.

1.1.3. Association

Une association est une réunion des plusieurs personnes dans un but, dans
un intérêt commun. D’après le dictionnaire Micro Robert.

6
COURNOT, Fond. Connais, 1951, p7
- Dictionnaire français 37.000 mots, édition 2015
- Dictionnaires Micro-Robert 60.000 mots, édition 2005
[11]

1.1.4. Jeune

Selon Général MAC ARTUR dans sa publication intitulé « Etre Jeune »


définie un jeune comme celui qui défie les événements et trouve la joie au jeu de la
vie. Tandis qu’un »Vieux » est celui qui a déserté son idéal.

Quant au Dictionnaire française la Rousse ce mot désigne ce qui possède


des caractéristiques de la jeunesse, qui a encore quelque chose de l’ardeur, de la
vivacité et de l’agrément de la jeunesse.

1.2. PRESENTATION DE LA VILLE DE KINDU


1.2.1. Historique du milieu d’étude

L’histoire de la présente ville de Kindu, remonte depuis le périple de


Monsieur HENRI MORTON STALEY en date du 05 décembre 1876, lors de sa toute
première visite au Maniema, cet explorateur Britannique trouva un marché de
l’époque qui servait les (village existait) Villageois par le système de troc. (Poisson
contre le manioc), qui était en amont du fleuve Congo et lorsque les habitants
marchaient sur cet endroit dans la précipitation, le sol secoué par le pied faussait un
bruit de pas de leur marche NKINDU, NKINDU, NKINDU. Alors ce marché a été
appelé « NKINDU », en amont de ce marché, un village a été découvert vivait les
peuples indigènes dans la petite île comprise entre la rive droite et la rive gauche,
présentement appelé « KISANGA YA KAZABEL », à l’époque, ce village appelé
LUKUNDA fut dirigé par le grand chef LUMBULUMBU, nom faisant allusion à
présence des insectes nocifs qui s’approchaient aux arbres bordant le long de l’île et au
bord du fleuve Congo ; de son vrai nom NDEKE LUKA ; Selon la tradition
SONGOLA, ce dernier fut le premier occupant de ce village au moment où les peuples
étaient à côté de la rivière KASUKU.
[12]

Et comme était l’habitude de blanc, lorsque il arrivait dans un milieu il


souhaitait connaitre le nom de chaque milieu, il a demandé « comment appelle-t-on ce
marché » ? Tous les marchands ont répondus c’est le marché de NKINDU et ce nom a
été resté graver dans lui ; lorsqu’il a remonté, il a trouvé ce village situé à la petite île
appelé LUKUNDA, dirigé par le chef précité, de son retour, le grand village
LUKUNDA a été baptisé Kindu en lieu et place de LUKUNDA, comme groupement
incorporé.

En 1890, Monsieur EDOUARD Louis Joseph EMPAIN, un industriel Belge


sous l’autorisation de roi LEOPOLD II qui était le patron du Congo à l’époque a
financé la construction des Ports dans les deux rives du fleuve Congo, qui ont fini être
appelés « PORT EMPAIN » qui assurait la traverse des minerais de la société
COBELMINE, SYMETAIN de la rive droite à la rive gauche pour leur évacuation en
Europe.

Vu les difficultés de transport de ces minerais ; en 1902, le même


milliardaire Belge avait implanté son entreprise, appelée « ligne ferroviaire du
Congo », en sigle « CFL » qui relie Kindu-Lubumbashi, Kindu-Kalemie, avec ces
investissements, l’industriel Belge a été obligé de financer la construction de la ville de
Kindu, en construisant les maisons d’habitation de ses cadres (maison en face de la
gare de Kindu et celle menant vers la route de l’hôpital SNCC et tant d’autres) ; il avait
construit aussi le camp pour les ouvriers (actuel camp MOPAYA et le camp après
l’hôpital SNCC). Il avait construit aussi le milieu de rafraîchissement pour ses cadres
(cercle SNCC) ; pour raison de soins médicaux, il avait hébergé les hôpitaux de
travailleurs et eux-mêmes (l’actuelle résidence de Gouverneur, l’ancien Gouvernorat).

La foison de toutes ces activités a provoqué le regroupement de la population à la


quête de l’emploi et autres activités d’auto prise en charge.
[13]

En 1912, l’administration Belge y créa le district de Kindu qui dépendait de


la province oriental (Kisangani) jadis implantait à Kasongo pour une bonne
administration de proximité (impôt et taxes) et le suivi de l’acheminement rapide des
matières premières qui quittaient dans des sociétés construites avec l’appui financier
de belge Edouard Louis Joseph EMPAIN.

 COBELMINE : à KAMPENE et à NAMOYA pour l’extraction de l’or et de la


cassitérite
 SYMETAIN : à KALIMA et à PUNIA pour l’extraction de l’or, cassitérite, étain,
diamant.

En 1959-1964, le groupement incorporé de LUKUNDA a été transformé au


centre extra coutumière suite à l’effectif croissant de sa population et que Monsieur
KINGOMBE BENOIS fut le grand chef de ce centre.

De 1965-1988, le centre extra coutumier de LUKUNDA était passé au


territoire de Kindu ; par son ordonnance n°88-176 du 15/11/1988 de Son Excellence
Feu le Président MOBUTU SESE SEKO KUKU NGWENDU WA ZABANGA, le
Maréchal, le territoire de Kindu a été créé une ville administrative dotée de la
personnalité juridique et comme entité décentralisée.
[14]

1.2.2. Situation géographique

La ville de Kindu a une superficie de 101,295Km2 avec un nombre de


population de 654.523 habitants dont 51 étrangers a comme coordonné géographique
située entre 2°57c de latitude sud et 25° de longitude ; la ville de Kindu a une altitude
estimée à 472m et, est limitée:

 Au Nord : une droite verticale allant de la rivière MISUBU PK4 route Kindu-
KALIMA, rive droite, passant par le village KEKA en aval du fleuve Congo
vers PK5 rive gauche du fleuve Congo, au nord de la piste d’atterrissage de
l’aéroport de Kindu et la route de Kindu LOKANDU au niveau de cimetière de
LWAMA.
 Au Sud : une ligne droite partout de rivière MIKOMBE jusqu’à son
embouchure, en amont du fleuve Congo allant de la rive droite vers la rive
gauche à l’embouchure de la rivière MOKOLOSHI en passant le PK15/rail
jusqu’au croisement de la route Kibombo
 A l’EST : une droite ligne partant de source de la rivière MIKONDE jusqu’à
son intersection avec une autre r allant au part de rivière MISUBU
 A l’Ouest : une droite qui part du croisement de la route LOKANDO et celle de
LWAMA en passant par le pont de la rivière MIKELENGE sur la route
KATAKO-KOMBE jusqu’à celle de Kibombo.
[15]

1.3. Structure de la ville de Kindu

Légende :
: Le fleuve Congo
: Route Nationale
: Partie limitée de la ville de Kindu

1.3.1. Le climat et hydrographie


[16]

a) Le climat

La ville de Kindu et sous l’influence de climat équatorial avec une


température qui varie entre 23°c et 35°c.

Elle connait une alternance de deux saisons :

 La saison sèche : celle qui dure 4 mois (juin, juillet, août et septembre)
accompagnée de pluie.
 La saison de pluie : est la plus longue saison qui compte 8 mois (octobre
jusqu’au mois de mai).
b) L’hydrographie

Cette ville est traversée par le majestueux fleuve Congo ; de part et d’autre,
il est alimenté par plusieurs affluents :

 A la rive droite du fleuve Congo : rivières (MISUBU, MUCHADO,


MANGOBO, KAMABALA, et afin KAMIKUNGA
 A la rive gauche on note la présence des rivières ci-après : MIKELENGE,
MUKOLOSHI, MAKOPO, LWANDOKO, CANON, RUKUKUYE,
DANIELI, NGWAGWATA.
1.3.2. Le Sol, le Sous-Sol, le relief et la végétation
1) Le sol

La nature du sol qui couvre la ville de Kindu est du type sablo-argileux et


argilo-sablonneux qui permet à la population qui y vive de pratiquer l’agriculture de
substance pour l’autoconsommation, telles que la culture des céréales légumineuse, …

2) Le sous-sol

Le renseignement à notre possession montre à suffisance que la ville de


Kindu est pauvre en matière minérale, une petite quantité de l’or et ses
accompagnateurs restent visible dans quelques rivière de la place (MIKELENGE,
LWANDOKO, MISUBU, KAMIKUNGA, ...) est inexploité.

3) Le relief
[17]

A l’extrême Sud, la ville de Kindu est caractérisée par la cuvette centrale


Congolaises, marquée par un relief peu accidenté des plaines et des plateaux.

1.3.3. La végétation

La ville de Kindu est riche avec beaucoup de type de plantes qui reflètent
l’image d’un grand centre urbain, les plantes importés de l’étranger, les différentes
sortes des fleurs qui attirent la beauté de la ville.

La végétation reste la savane parsemée de galerie forestière, que les citadins


font de petit jardin de légumineuses et autres cultures.

1.3.4. La situation démographique

Tableau 1 : Population de la ville de Kindu

Subdivision
Homme Femme Garçon Fille Total Superficie
administrative
ALUNGULI 20.302 24.581 54.406 56.000 155.289 25Km2
KASUKU 34.663 36.354 73.634 77.608 222.259 30 Km2
MIKELENGE 51.124 56.887 82.475 86438 276.924 46,295 Km2
TOTAL 106.084 117.822 210.515 220.046 654.472 101,295 Km2
Source : Mairie de Kindu

1.3.5. L’Ethnies et tribus

La ville de Kindu est essentiellement composée d’une mosaïque de tribus,


le SONGOLA, KUSU, MITUKU, ZIMBA, LEGA, KWAINGE, GENYA, … qui y
vivent en harmonie les uns et les autre

1.3.6. Subdivision politico-Administrative

Administrativement, la ville de Kindu est gérée par la mairie qui compte à


son actif 3 communes, 10 quartiers ; 110 blocs et 669 avenues sans compter les
avenues situés dans les nouveaux lotissements de ces 3 communes
[18]

Tableau 2 : Subdivision politico-Administrative


N° Communes Quartiers Blocs Avenues
KAMA II 06 41
KABONDO 04 23
01 Alunguli MANGOBO 21 137
SIMBA
04 43
MUZELELA
BASOKO 07 71
02 Kasuku KASUKU 06 88
LWAMA 14 34
LUKUNDA 12 36
03 Mikelenge MIKELENGE 22 65
TOKOLOTE 14 131
Source : Mairie de Kindu

Chaque commune est une entité administrative déconcentrée gérée par le


Bourgoumestre, son adjoint qui s’en charge de l’administration et finance et son
personnel.

1.3.7. La Situation socio-économique

L’économie de la ville de Kindu est tournée vers les petits commerces de


produits manufacturés et des produits agricoles

a. Le Commerce

4 types de commerce sont exercés par les opérateurs économiques de la


place :

 Le commerce général
 Le commerce de production
 Le commerce de service
 Le commerce informel
[19]

 Commerce général

Cette forme de commerce est pratiquée par les opérateurs économiques


dans le cadre de l’exportation et importation des produits de première nécessité.

 Le commerce de production

Dans la Ville certaines entreprises font le commerce de production à travers


l’implantation des petites unités de production : savonnerie, eau pure en bouteille, et
autres.

 Le commerce de service

La ville connaît la présence des entreprises de télécommunication, les


agences aériennes, les banques qui nous fournissent plus de service parmi lesquelles
on peut les citer entre autres : Airtel, Vodacom, Orange, Service Air, SOFICOM,
TMB, RAWBANK, Etc…

 Le commerce informel

Le commerce qui fait vivre plus d’une personne dans la ville de Kindu et
ça dépend de l’orientation de chacun, il y a de ceux-là qui font le commerce de
minerais, le transport par moto, pirogue et consort.
[20]

b. Transport et Communication
1. Transport

Un casse-tête des habitants de la ville de Kindu, qui demeure au péril de


leur vie, pratique les transports à haut risque, faute d’une infrastructure routière
adéquate et parfois inaccessible.

 Les motos
 Les pirogues
 Les vélos
 Les pieds
 Les voitures
 Les camions
 Les tricycles
 Les charrettes
 Les brouettes
2. Communication

Grâce à la nouvelle technologie de l’information et de la communication, la


ville de Kindu connait la présence des secteurs de la télécommunication suivants :

 Service d’orange
 Service de l’Airtel
 Service de Vodacom
 Service phonique
 Service de clochette des églises
 Service de poste des lettres et Service de l’internet
[21]

Tableau 3 : de structure (communication et transport)

N° Dénomination Nature d’activité Adresse Obs.


a) Les compagnies et les agences aériennes
01 CONGO AIRWAYS Compagnie Nationale Av Lumumba En activité
02 SERVICE AIR Compagnie s Blvd. JKK En activité
03 UDEMA Agence de fret Av POTOPOTO En activité
04 REDEMA Agence de fret Av Lumumba En activité
05 LA GRACE Agence de fret Av du commerce En activité
06 CAA Compagnie Africaine Av Lumumba En activité
07 MANU-UN Agence de fret Av du 04 janv En activité
b) Les messageries financières
01 SOFICOM Transfert de fonds Av 3Z En activité
02 ORANGE MONEY Transfert de fonds Av Lumumba En activité
03 AIRTEL MONEY Transfert de fonds Av Lumumba En activité
04 SOLIDAIRE Transfert de fonds Av Lumumba En activité
TRANSFERT
05 LA COLOMBE Transfert de fonds Av 3Z En activité
06 M-PESA Transfert de fonds Blvd. JKK En activité
c) Secteur de télécommunication
01 ORANGE (084, 085) Communication Av Lumumba En activité
02 VODACOM (081, 082, Communication Blvd. JKK En activité
083)
03 AIRTEL (099, 097, 098) Communication Av Lumumba En activité
d) Secteur de coopérative d’épargne et de développement
01 MECRECO Coop. D’ép. Et de crédit AV du 04 janvier En activité
02 COOPEC MUSAADA Coop. D’ép. Et de crédit Av de l’évêché En faillite
WETU
Source : Mairie de Kindu
[22]

c. L’élevage

Comme Kindu est une ville cosmopolite, les éleveurs venus de différents
horizons font l’élevage de caprin et de volailles qui constituent l’une de véritable
source de revenu de ménage qui assure l’autosuffisance alimentaire, supporte le coût
de soin médical, la scolarisation des enfants…

Toutefois, il est mal pratiqué en divagation avec toutes les conséquences


possibles qui en découlent

d. La pêche

Est l’une des activités économiques qui est moins pratiquée dans la ville de
Kindu, toutes les rivières sont quasiment entourées des habitants et sont moins
poissonés dû au pesticide.

La partie du fleuve Congo qui est dans la ville de Kindu est partiellement
pêché mais improductive.

e. La chasse

Dans sa particularité, c’est une activité économique qui est exercée par une
minorité de la population de la ville, surtout les personnes ressortissant de l’arrière de
la ville, donc aux village ayant une expertise en matière de la chasse de petit gibiers,
par les pièges, la chasse avec le chien, toutefois sa production est assez faibles.

f. L’agriculture

Comme nous avons présenté ci-haut le climat équatorial qui traverse la ville
de Kindu, favorise la population à l’autre sans autant tenir compté saison, car il pleut
régulièrement et en abondance et cela pousse les habitants à cultiver les champs dont le
plus important produits cultivés sont le riz, les arachides, les petits poids, les légumes,
et autres malgré la culture faite par la population de la ville de Kindu, le rendement
reste toujours faible et la production ne couvre pas le besoin de la communauté, cela se
justifie par :
[23]

 Le nombre de cultivateur est faible par rapport aux consommateurs, d’où la


demande est supérieur à l’offre ;
 Les jeunes sans emploi ne sont pas sensibilisés à l’agriculture
 Les techniques utilisées ne sont plus adaptés à la réalité actuelle d’où
l’agriculture traditionnelle extensive ;
 La majorité des cultivateurs sont pauvres et avancé en âge ;
 Non accompagnement de la population cultivatrice par les services techniques.

Ainsi demandons au Gouvernement tant national que provincial de faire de


l’agriculture priorité de priorité comme était le cas pendant la période avant
l’indépendance et juste après l’indépendance où le champ était obligatoire à tous.

1.3.8. Occupation du travail

La ville de Kindu héberge plusieurs catégorie de personne venue d’ailleurs


soit implanter les entreprises ou soit à la recherche de l’emploi, car l’aspect de la ville
avec toute ses corollaires attire les investisseurs, le Gouvernement à donner l’emploi à
ses administrés et des particuliers à crées leur propre emploi.

Ainsi donc on trouve :

 Les sociétés
 Les entreprises
 Les établissements
 L’administration publique

Chaque secteur d’activité embouche son personnel et chacun est occupé par
un travail afin de rendre compte à son employeur.
[24]

1.3.9. Catégorie de travail

Plusieurs catégories sont observées dans les différents secteurs d’activité


économique dans la ville de Kindu ; entre autres : les maçons, les menuisiers, les
chauffeurs, les tout travaux, les cultivateurs, les motards, les pagayeurs, les personnels
administratifs des entreprises, sociétés du gouvernement, des hommes politiques, les
commerçants, …

1.4. La situation socio-culturelle


1.4.1. La coutume

La coutume de la ville de Kindu est déterminée par la manière dont chaque


communauté manifeste ses us, comme nous l’avons dit, Kindu est une ville
cosmopolite, chaque groupe ethnique respecte sa tradition ancestrale.

 Tels sont le cas de peuple LEGA de la rive droite, avec sa pratique de


KIMBILIKITI ;
 Les SONGOLA avec son jeu de MOKEMBE ;
 Les BASHI avec la marche à la canne ;
 Les ZIMBA le ton de méchanceté et son unité autour d’une question
importante qui cherche à menacer leur ethnie ;
 Le peuple ZURA avec leur jeu KALABULA NSENGA NA MAGULU
1.4.2. La religion

La plus grande innovation de la ville de Kindu est la création des églises de


réveil qui est devenu un second mode de vie et cette multiplicité des églises, et la
conséquence logique de l’exode rural que la ville a connu en 1996-1997 dû à la guerre
de AFDL et celle de 1998-2003, de RCD, causant ainsi le mouvement de population
des villages vers la ville de Kindu pour chercher une vie facile, tous les fauteurs de
trouble des villages et tous les féticheurs se sont déguisé en pasteurs, visionnaires,
intercesseurs et ont fini par l’implémentation des églises de réveil dans toutes les 3
communes de la ville de Kindu .
[25]

Pour leur visibilité et acceptation par le Gouvernement Provincial, certaines


d’elles ont créé les plates-formes ; la ville connait présentement 6 types d’églises dont :

 L’église catholique
 L’église Kimbanguiste
 L’église de Christ au Congo (protestante)
 L’église de réveil (ERC)
 L’église de l’Union sacrée (EUS)
 L’union des églises indépendantes du Congo (UEIC)

Le Dimanche et le vendredi sont pris par les fidèles, leurs pasteurs et les
imams comme les journées sacrées que chacun a le devoir de prendre contact avec son
Dieu à travers les cultes.

1.5. PRESENTATION DU CARTIER LUKUNDA


a. SITUATION GEOGRAPHIQUE

Le quartier Lukunda qui est notre quartier et notre cible de recherche, est
à l’Ouest du quartier Mikelenge :

- A l’Ouest : il a de limites avec le quartier LUKUNDA ;


- A l’Est : par le fleuve Congo ;
- Au Nord : la commune de KASUKU ;
- Au Sud : Le Territoire de KAILO

Le quartier Lukunda est subdivisé douze (12) Blocs et trente-six (36) Avenues.

Le nombre de la population est reparti de la manière suivante :

1. Homme : 22.361
2. Femme : 25.407
3. Garçon : 24.598
4. Fille : 26.096.
Total : 98.462

C'est-à-dire le nombre d’habitat en 2022 est 98.462, avec une superficie de 21,51 Km2
[26]

Nous avons remarqué le plus grand nombre de cette population se donne à


l’agriculture, l a pèche, l’élevage et aussi ceux qui font de petit commerce ; Et
d’autres sont des fonctionnaires de l’Etat. Ce quartier est dominé par le Musulman.

Le quartier Lukunda est le centre extra coutumier de LUKUNDA qui a était


passé au territoire de Kindu ; par son ordonnance n°88-176 du 15/11/1988 de Son
Excellence Feu le Président MOBUTU SESE SEKO KUKU NGWENDU WA
ZABANGA, le Maréchal, suite à l’effectif croissant de sa population que le
groupement incorporé de LUKUNDA a été transformé au centre extra coutumière, et il
a été dirigé par Monsieur KINGOMBE BENOIS le Grand chef de ce centre.
[27]

Chapitre deuxième : DU PHENOMENE BASE CHEZ LES JEUNES DANS LA


VILLE DE KINDU

2.1. APPERCU GENERALSUR LASITUATION DES JEUNES

Le terme « Base » désigne habituellement les jeunes qui se sont associés,


ayant obtenus légalement des documents et même agrément comme association ; ils se
trouvent éparpiller presque dans chaque commune, quartier, bloc, voir même avenue
dans la ville de Kindu.

Ces associations des jeunes pour le développement de la ville de Kindu


dans l’un ou l’autre aspect ont changés leur mission qui est le développement
communautaire pour devenir en ces jours des bases à cause de la pauvreté manque
d’appui et d’autres problèmes sociaux.

Maintenant, au lieu qu’ils mettent ensemble les idées pour chercher à


résoudre le fléau de la société nous constatons malheureusement que certains
politiciens en mal de positionnement utilisent ces jeunes pour leurs fins politiques. Ils
sont utilisés pour commettre de violes, des vandalismes, des marches contre les camps
adverses de ceux qui les utilisent.

Ainsi pour atteindre leurs objectifs, ces politiciens encouragent, droguent et


équipent ces jeunes en instruments ou armes qui soient blanches ou à feu pour
l’atteinte de leurs objectifs machiavéliques au lieu de viser l’intérêt général.

En fin de compte, la population déjà pauvre, est victime malheureusement


des faits commis par ces bases soutenant l’un ou l’autre leader politique.
[28]

2.2. CAUSES ET CONSEQUENCES


2.2.1. CAUSE DU PHENOMENE BASE
Le phénomène Base n’a pas encore été suffisamment étudié. D’une manière
globale, les raisons explicatives de ce phénomène sont regroupées en deux catégories :
les causes endogènes et les causes exogènes.
2.2.1.1. LES CAUSES ENDOGENES
Cette catégorie regroupe les causes qui sont dites internes à chacun de jeune
appartenant dans une base/association. Il s’agit en quelque sorte des dispositions
physiques, et psychologiques que la personne reçoit par l’hérédité et qui la prédispose
à complaire à vivre tôt ou tard dans des telles associations/base.
En effet, parmi les indices sérieux qui son liés à la mentalité des personnes
qui choisissent de vivre dans des associations/bases.
 Un jeune impulsif est plus facilement disposé à quitter sa famille pour vivre
dans la dite association/base. Concrètement, un jeune n’acceptant pas qu’on lui
fasse des remarques, même dans l’association où les jeunes s’organisent
toujours en bandes, a du mal à se stabiliser, car il n’accepte pas des critiques. Il
peut alors quitter son groupe pour se joindre à d’autres groupes sans problèmes
dès que possibles.
 De même une personne extravertie (brillante, rancune, écrasante, imposante,
incorrigible et même salle aux cheveux s’appelant soit disant une star) de temps
à autre étouffé par les parents peut finir par se sentir mal à l’aise dans sa famille
et choisir d’aller dans une Base/Association où elle peut laisser libre cours à ses
passion, ses sentiments ou envies….
 Un jeune bien bâti ou robuste, incompréhensive avec un esprit d’initiative bien
nourri trouverait facilement dans la base une bande qui initie des exploits des
grands acteurs du cinéma. C’est aussi dans les investigations menées par
l’organisation non gouvernementale jeune au soleil dans la ville de Kinshasa, ils
ont trouvé les jeunes vivants dans des quartiers transformés à une bande,
association de délinquants en camp, dont nous citons : camps Kokolo, camps
Makala, camps Luka …
[29]

2.2.1.2. CAUSES EXOGENES

Les causes exogènes sont celles qui sont imputées à toute influence du
dehors, c’est-à-dire extérieur à la personne elle-même. On peut les appeler en d’autre
terme les déterminants sociaux du phénomène base/Association.

Les partisans de cette thèse soutiennent que seuls les facteurs sociaux sont
responsables du phénomène. Parmi les acteurs de ce courant, nous avons JACK
RILLY, cité par LIRERRE, qui s’est penché sur ce phénomène des 1964 en Ethiopie.
Il a pu constater que le revenu familial de près de ¾ des jeunes dans des
associations/base. Etait compris de 14 à 28 bivis par mois. Il est arrivé à la conclusion
que seuls les acteurs sociaux économiques exercent une influence sur le pourcentage
des enfants qui adoptent cette vie.

Dans cette catégorie, il y ajoute le divorce des parents, le manque de


maturité des parents, la maltraitance, l’échec scolaire des poids de média, le
modernisme, la dégradation du rôle des ainés, etc.…

2.2.1.3. CAUSES SOCIALES

Parmi les multiples causes du phénomène base dans la ville de Kindu les
causes sociales en font partie.

Dans ce point, nous pouvons citer le divorce des parents, le décès des
parents, le chômage, la pauvreté, l’irresponsabilité des parents, la croyance, comme
quelques une des causes de ce phénomène. C’est-à-dire les jeunes dont les parents ont
divorcé, ceux dont les parents sont morts, ceux qui sont victimes des inégalités dans
leurs familles son obligés de quitter leurs familles (tutelles, famille d’accueil) pour
demeurer dans des bases/association afin de se mettre à l’abri des représailles, des
injustices et autres abus dont ils font objet.
[30]

Les jeunes qui quittent les villages vers les villes ont parois de difficile de
s’adapter à la vie citadine. Et ne voulant pas retourner au bercail, ils finissent par
devenir les membres des bases. Mais aussi les croyances ancestrales et autres choses
font parti du dit phénomène.7

2.2.1.4. CAUSES POLITIQUES

Le développement d’un pays dépend surtout de la politique et de la


gouvernance d’un pays.

Ici nous voulons montrer ou démontrer comment un régime politique peut


jouer un rôle aussi, pour soit augmenter le nombre des bases, soit éradiquer ce
phénomène. Quand un système politique ne parvient pas à améliorer les conditions de
vie de sa population sur le plan social et économique et sécuritaire, cela aura des
conséquences néfastes qui peuvent influer sur le fléau des vagabonds, délinquants.

2.2.1.5. CAUSES RELIGIEUSES

La religion en soit n’a pas des problèmes pour l’interdire et à l’interdisant,


on violerait la constitution de notre pays qui dit que la république démocratique du
Congo est un pays laïc.

Cependant, la multiplicité des églises, lesquelles par la pratique de


prophétie de certains serviteurs de Dieu qui accusent certains jeunes de sorcier et
soulignant que ces derniers sont acteurs de beaucoup de malheur de leur famille. Ces
pratiques et prédications de ces serviteurs ont comme conséquences l’expulsion de ces
jeunes de leurs famille et se retrouvant dans des bases pour être instrumentalisé par les
politiciens dit ci-haut en mal de positionnement pour de faits graves et pénal.

2.2.1.6. CAUSES ECONOMIQUES


7
www.jeuneausoleil.org
[31]

La pauvreté de certains parents suite à la l’économie du pays impact


négativement aussi sur le phénomène Jeune dans de base. Les parents travailleurs
agents de l’Etat payés quine savent même relier les deux bouts de mois et incapables
de subvenir aux besoins de leurs enfants Jeunes, suite au salaire maigre se voient
incapable de maitriser l’éducation de leurs enfants qui se lancent à leurs tour à
l’éducation diffuse et abonnent le toit paternel.

2.3. CONSEQUENCES DU PHENOMENE BASE

La présence des jeunes dans ces ases à des conséquences fâcheuses dans la
société et pour les jeunes eux-mêmes dont nous pouvons citer :

 La délinquance juvénile
 L’escroquerie
 La grossièreté
 Le vagabondage
 La prostitution
 Le banditisme
a. LA DELINQUANCE JUVENILE

Ces jeunes des bases, ils sont incontrôlé, non instruits, sans éducation de
base se livrent dans la barbarie et autres bavures.

b. L’ESCROQUERIE

Le but poursuivi dans les bases, lors d’un marchandage est d’arrivé tout
simplement à escroquer de l’argent, des biens et autres.

c. LA GROSSIERETE

Les jeunes deviennent de plus en plus impolis avec des chansons malsaines
qu’ils exécutent aux mépris de la moindre pudeur en mettant mal à l’aise tous ceux
qui les attendent.

d. LE VAGABONDAGE
[32]

Ces jeunes circulent partout et changent de lieu selon leurs intérêts.

e. LA PROSTITUTION

Dans le souci de survie, les jeunes filles, malgré leur petit âge se lancent
dans la prostitution sans aucune moindre attention des maladies sexuellement
transmissibles.

Cette prostitution a son tour occasionne de naissances non désirables


augmentant aussi le nombre des enfants de la ru.

f. LE BANDITISME

Toujours dans la quête de leur survie, il arrive de fois que les jeunes de la
ville commettent des actes de banditismes. Certains font seuls et d’autres avec la
complicité des certains services de sécurité ou l’instrumentalisation des leaders
politiques.

Ces jeunes sont livrés à eux-mêmes et vivent des expériences fortes sur la
drogue, la sexualité, le vol… beaucoup d’entre eux sont appelés chaque jour à réaliser
des actes contraires à leur conscience. Ils doivent constamment renier l’image
intérieure de jeune pour agir avec violence quand ils le font.

Le milieu a donc une grande influence sur le développement d’un être


humain. Bien attendu, nous ne rejetons par l’apport du potentiel génique sur lequel se
reposent toutes les possibilités pour la croissance et le développement d’un homme.
Comme le dit Jean Rostand, biologiste Anglais « tout homme est seul à être lui-
même » tout jeune dans une base constitue donc un cas à part. Pour découvrir
l’homme qu’il est réellement, il faut du temps et de la patience.

2.4. LES AXES STRATEGIQUESA PRENDRE POUR LUTTER CONTRE


LE PHENOMENE BASE
[33]

Le phénomène base dans la ville de Kindu est un fléau qui déstabilise la


quiétude et l’appauvrisse d’avantage la population de la province du Maniema en
général, la ville de Kindu en particulier du fait que les jeunes qui sont considérés face
de développement d’un pays étant à l’âge de travail. Celle-ci malheureusement se
laisse libre d’être instrumentalisées par les acteurs politiques comme économiques.
C’est ainsi nous pensons que si l’autorité de l’Etat serait installée, cela réduirait tant
soit peu le fléau ; outre ça, la sensibilisation de la jeunesse de la ville pour la faire
comprendre les désastres que cause le phénomène et le changement de mentalité qui
est le socle de tout développement.

Chapitre Troisième : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS

A travers ce chapitre, il sera question de présenter les résultats des


recherches menées sur terrain après un entretien que nous avons eu avec les habitants
du quartier Lukunda sélectionnées au hasard.

Cet entretien était guidé par un questionnaire préalablement établi en


fonction de notre étude.

3.1. ÉCHANTILLONNAGE

La population est l’ensemble d’individu auxquels s’applique l’étude ou


l’ensemble de groupe humain concerné par l’objectif de l’enquête et dans laquelle
seront découpé un échantillon. L’enquête s’est réalisée dans la ville de Kindu, quartier
Lukunda.

Cette enquête porte sur le phénomène BASE chez les jeunes dans la ville de
Kindu, quartier Lukunda ; la population concernée par cette recherche étant si grande
nous avions préféré extraire 40 personnes et 10 agents de l’Etat œuvrant dans
l’administration publique pour un total de 50 personnes à enquêter.

3.2. DEROULEMENT DE L’ENQUETE


[34]

Il nous a été difficile de mener une enquête de la population pour


l’influence de moyen et de temps. Nous avons tiré un échantillon au hasard en
choisissant 40 personnes et 1O autres agent de l’Etat ciblés par l’enquête. Nos
enquêtés concernant par la population du quartier ci-haut cité représentant 100%.

Tableau n°1 : Catégorie des enquêtes

N° Catégorie de la population effectif %


01 Echantillon de la population 40 80
02 Agent de l’Etat 10 20
Total 50 100

3.3. ADMINISTRATION DU QUESTIONNAIRE

Notre enquête s’est déroulée du 20 Décembre 2021 au 01 Mars 2022 auprès


de ménage et les agents de l’Etat ciblés afin de fournir plus de détail en rapport avec
notre sujet d’étude, un questionnaire à été administré aux enquêtes ciblés par l’étude.

3.4. IDENTIFICATION DES ENQUETES

Nous avons identifié nos enquêtés par âge et état-civil.

Tableau n°2 : Répartition des enquêtés selon le sexe

N° Sexe effectif %
01 Masculin 37 74
02 Féminin 13 26
Total 50 100
Ce tableau relève par rapport à notre enquête selon le sexe ; nous avons
enquêtés 37 hommes soit 74%, 13 femme soit 26%

Tableau n°3 : Répartition des enquêtés selon leur âge


[35]

N° Tranche d’âge effectif %


01 18 à 23 ans 8 16
02 24 à 29 ans 6 12
03 30 à 35 ans 12 24
04 36 à 41 ans 9 18
05 42 à 47 ans 5 10
06 48 à 53 ans 10 20
Total 50 100
Ce tableau montre par rapport à notre enquête que 8personnes âgées de 18
à 23 ans soit 16% de 24 à 29 ans soit 12%, 12 sujets enquêtés soit 24%, 9 personnes
âgées de 36 à 41 ans soit 18% 5 autres personnes âgées de 42 à 47 ans soit 10% et
enfin 10 personnes âgées de 48 à 53 ans soit 20%.

Tableau n°4 : Répartition des enquêtés selon l’état-civil

N° Etat-civil effectif %
01 Célibataires 11 22
02 Mariés 27 54
03 Divorcés 12 24
Total 50 100
Ce tableau relève par rapport à notre enquête selon l’état-civil ; nous avons
enquêté 11 personnes célibataires soit 22%, 27 mariés 54% et enfin &é12 personnes
divorcés soit 24%

3.5 RESULTATS PROPREMENT-DITS

Nous présentons ici les résultats en rapport avec les phénomènes Base chez
les jeunes dans la ville de Kindu, les causes et les conséquences de ce fléau.

Tableau n°5 : les avis en rapport avec le phénomène Base chez les jeunes dans la
ville de Kindu.
[36]

N° Question Réponses effectif %


Avez-vous une idée sur le phénomène base Oui 46 92
01
chez les jeunes dans ville de Kindu ? Non 4 8
Total 50 100
Sources : nos enquêtes sur terrain.

Au regard de ce tableau, il s’observe que 46 sujets enquêtés soit 92%


confirment avoir connu le phénomène base chez les jeunes dans la ville de Kindu et
seuls 4 personnes enquêtés qui disent n’avoir pas une idée là-dessus.

Tableau n°6 : les opinions sur les causes du phénomène base dans la ville de
Kindu

N° Question Réponses Effectif %


La pauvreté 9 18
02 Quelles sont les Le chômage 10 22
causes ayant motivé le L’irresponsabilité des parents 11 22
phénomène base dans La croyance 7 14
ville de Kindu ? Instrumentalisation des 13 26
hommes politiques
Total 50 100
Source : nos enquêtes sur terrain.

Il ressort dans ce tableau que 9 sujets enquêtés soit 18% affirment que la
pauvreté serait la cause du dit phénomène, 10 autres soit 20% disent du chômage, 11
personnes enquêtés soit 22% parlent de l’irresponsabilité des parents ; 7 sujet soit
16%, autres soit 14% confirment de la croyance et 13 sujets enfin parlent de
l’instrumentalisation des hommes politiques.

Tableau n°6 : les vis sur les conséquences du phénomène base dans la ville de
Kindu.

N° Question Réponses effectif %


[37]

La délinquance 8 16
Quelles sont les conséquences
Le viol et vol 14 28
02 que produisent le phénomène
Le banditisme 11 22
base dans ville de Kindu ?
Abandon des familles 17 34
Total 50 100
Source : nos enquêtes sur terrain.

Dans ce tableau, il s’observe que 8 sujets enquêtés soit 16% confirment que
le phénomène base produit comme conséquence de la délinquance, 14 sujets enquêtés
soit 28% disent de violet vol, 11 personnes enquêtés soit 22% affirment du banditisme
et enfin 17 personnes soit 34% parlent de l’abandon de famille.

Deuxième partie : PARTIE PROJET

Chapitre premier : IDENTIFICATION ET PRESENTATION DU PROJET


[38]

1.1. TITRE, AGENCE D’EXECUTION ET DUREE DU PROJET


1.1.1. TITRE DU PROJET

« Projet de création d’un centre des jeunes désœuvrés dans la ville de


Kindu »

1.1.2. AGENCE D’EXECUTION

C’est gouvernement congolais par l’entremise de la division des affaires


sociales et plus spécialement le bureau chargé des actions sociales qui sera chargé de
la mise en œuvre de ce projet.

1.1.3. DUREE DU PROJET

Ce projet sera exécuté pour une durée de 12 mois à dater du jour où il sera
opérationnel.

1.2. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET

La ville de Kindu connait une certaine expansion depuis quelques années.


Cette expansion scrutée ici à travers la construction de la voie urbaine, la construction
des bâtisses publiques, les maisons des particuliers sont modernisées de manière
diverses une ville qui s’étant progressivement. Ce qui nécessite une amélioration des
conditions sociales, sanitaires et sécuritaires en vue de répondre efficacement aux
multiples besoins liés à cette modernisation de la ville de Kindu.

Par ailleurs, cette expansion de la ville créé également une augmentation


vertigineuse de la population.

Mais, beaucoup des parents décédés lors des différentes guerres, lrs
conditions socio-économique désastreuses, l’abadons des enfants des enfants par leurs
parents, le chômage en république démocratique du Congo et en particulier dans la
ville de Kindu.

En deuxième lieu, le chanvre ou la drogue utilisé par les jeunes dans les
bases délaissés. Cette forte augmentation des bases dans la ville de Kindu passe les
malfrats à commettre les viols, les assassinats et beaucoup des crimes comme ils sont
[39]

abandonnés. Les conditions de vie sont déplorables, ils sont abandonnés à leurs tristes
sorts et ils sont considérés comme des enfants de la rue.

C’est pourquoi, pour résoudre ce problème, ce projet va mettre en place un


centre qui aura comme charge d’encadrer les jeunes désœuvrés dans un endroit où ils
peuvent apprendre certains métiers qui pourraient les aider à se prendre en charge et
les rendre utiles dans la société.

1.3. OBJECTIFS DU PRJET


1.3.1. OBJECTIF GLOBAL

L’objectif global de ce projet est de contribuer à l’encadrement des jeunes


désœuvrés dans la ville de Kindu.

1.3.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES


 Viser la protection et l’assistance sociale des jeunes désœuvrées ;
 Doter un centre, des moyens matériels pouvant servir ces jeunes désœuvrés ;
 Appuyer et accompagner ces jeunes désœuvrés dans l’apprentissage de

quelques métiers pour leur auto-prise en charge.

1.4. RESULTATS ATTENDUS

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, les résultats suivants sont


attendus :

 Les jeunes désœuvrés de la ville de Kindu à travers un centre, mise en place


bénéficient d’une assistance sociale et d’une protection appuyée techniquement
par la division des affaires sociales ;
 Le centre mise en place requiert des moyens matériels lui permettant à répondre
efficacement aux besoins des jeunes désœuvrés de la vile de Kindu.

1.5. ACTIVITES PREVUS


[40]

Pour atteindre les objectifs assignés à ce projet, les activités suivantes


seront développées.

 Mettre en place un centre des jeunes désœuvrés afin de promouvoir


l’encadrement et l’assistance de ceux-ci ;
 Fournir les moyens matériels au centre pouvant servir à la prise en charge des
jeunes désœuvrés ;
 Appuyer et accompagner les jeunes désœuvrés en les apprenants des métiers
divers en vue de leur auto-prise en charge.

1.6. CADRE LOGIQUE


[41]

Tableau n°07 : Cadre logique

Indicateur Hypothèse
Moyen/sources de
Cadre logique objectivement (proposition
vérification
observables (OIV importantes)
Objectif général : Existence d’un - Rapport d’activités Prise de conscience
Promouvoir la mise en centre des jeunes - visibilité d’un du charger que
place d’un centre des désœuvrés dans la centre courent les jeunes
jeunes désœuvrés dans ville de Kindu
la ville de Kindu
1.objectifs spécifiques Existence d’un - Rapport d’activité Les bénéficiaires
Viser la protection et cadre d’appui - Témoignage des sont disposés à être
l’assistance sociale des technique, jeunes protégés et assistés,
jeunes désœuvrées dans affectivité d’un bénéficiaires, et les agents de la
la ville de Kindu. programme de témoignage de la division des
protection et division des affaires sociales
assistance. affaires sociales sont également
disponibles.
2.objectifs spécifiques Existence des Photos, rapport du Disponibilité des
Doter un centre, des matériels dans le projet, visibilité des autorités à prendre
moyens matériels centre mise en matériels dans le en charge son
pouvant servir ces place pour centre peuple
jeunes désœuvrés dans l’encadrement des
la ville de Kindu jeunes désœuvrés
3.objectifs spécifiques Existence d’un Rapport du projet, Les bénéficiaires
Appuyer et cadre témoignage des du projet sont
accompagner ces d’apprentissage des personnes formées et disponibles à
jeunes désœuvrés dans métiers ; session de bénéficiaires, listes apprendre les
l’apprentissage de formation des présences, métiers t capitaliser
quelques métiers pour document de les acquis de la
leur auto-prise en formation formation.
charge dans la ville de
Kindu

1.7. BENEFICIAIRES DU PROJET


1.7.1. BENEFICIAIRES DIRECTS
[42]

Les bénéficiaires directs de ce projet sont les jeunes désœuvrés de la ville


de Kindu et les agents de la division des affaires sociales.

1.7.2. BENEFICIAIRES INDIRECTS

Les bénéficiaires indirects de ce projet sont constitués de l’ensemble de la


population de la ville de Kindu.

Chapitre Deuxième : OPERATIONALISATION DU PROJET


[43]

2.1. STATEGIE DES MISE EN ŒUVRE

2.1.1. MODALITE DE MISE EN ŒUVRE ET GESTION DU PROJET

La mise en place d’un centre et suivi de leur identification à travers les 110
Blocs qui composent la ville de Kindu

La gestion proprement dite des activités du projet sera assurée par la


division des affaires sociales par le bitus du bureau d’action sociale et selon un
chronogramme bien établi et un manuel de procédure respectant les conditions d’une
gestion orthodoxe.

2.1.2. STRATEGIE DE PERENNISATION

Antenne du financement effectif de ce projet, certaines activités, si pas


toutes les activités continueront et seront pérennisées dans la mesure où elles feront
partie des activités permanentes de la division des affaires sociales. Ainsi, le centre mis
en place et les matériels y afférents resteront après le projet. Parmi les outils
permanents de la division des affaires sociales pour l’encadrement des jeunes
désœuvrés. Et la sélection des apprenants de la ville de Kindu continuera même après
le temps requis à l’exécution de ce projet.

2.1.3. CONTRIBUTION DU PROJET EN REPONSE AUX PROBLEMES DE


L’ENVIRONNEMENT

Pendant les séances de formation et d’assistance sociales, les intervenants


pourront intégrer des conseils pratiques sur la création d’un centre des jeunes dans le
souci d’encadrer et les apprendre quelques métiers pour leur auto-prise en charge

2.1.4. INTEGRATION DES PRINCIPES DE L’EQUITES DU GENRE

Ce projet contribuera à la promotion de l’équité du genre dans la mesure où


il encouragera et promouvra l’égalité de genre. L’égalité de sexe dans la sélection des
animateurs et dans chaque activité. Ainsi, les besoins des hommes et des femmes
seront pris en compte de manière spécifique dans la mise en œuvre du projet.
[44]

Cela fera que, pour chaque groupe d’apprenant qu’il y ait plus de 40% de
femmes ou pour chaque groupe de bénéficiaires qu’il y ait plus de 40% des femmes.
[45]

Tableau n°8 : Planning des activités

N° ACTIVITES 1er trimestre 2e trimestre 3e trimestre 4e trimestre


J F M A M J J A S O N D
1. Mise en place de X
la structure de
gestion
2. Mobilisation des X X X
ressources
nécessaires
3. Identification et X X X X X X
enregistrement
des jeunes
désœuvrés
4. Achat des X X
matériels pour le
centre
5. Mise en place du X X X
centre des jeunes
désœuvrés
6. Organisation des
différentes
formations
7. Apprentissage X X X
des métiers
8. Suivis des X X X X X X X X X X X X
activités
9. Evaluation des X X X X
activités
10. Production du X
rapport final
[46]

2.3. BUDGET DU PROJET

2.3.1. EQUIPEMENT DU CENTRE DES JEUNES DESOEUVRES

Tableau n°9 : Budgétisation du projet

N° Désignation Unité Qualité P.U P.T Observation


1. Ordinateur Pièce 5
450 2250
portable
2. Imprimantes et Pièce 3
100 300
accessoires
3. Machines à Pièce 20
coudre et 100 2000
accessoires
4. Chaises Pièce 100
12 1200
plastiques
5. Tables Pièce 25 20 500
6. Réhabilitation FF FF
FF 15000
du bâtiment
7. Produit FF FF
FF 10000
pharmaceutiques
8. Matériels de Kit 10
50 500
cordonnerie
9. Fabrication des Pièce 50
10 500
savons
Sous Total 32.250

2.3.2. Matériel roulant


[47]

N° désignation Unité Quantité P.U ($) P.T ($) Observation


1. Motos Pièce 4 1500 6000
2. Vélos Pièce 10 100 1000
3. Lubrifiant et FF FF FF 1000
carburant
4. Civières Pièce 30 25 75
Sous total 8.750

2.3.3. Fourniture de Bureau

N° désignation Unité Quantité P.U ($) P.T ($) Observation


1. Registre Pièce 30 1,5 45
2. Bloc notes Pièce 100 2 200
3. Papiers duplicateur Rame 20 8 160
4. Bic et crayon Pièce 20 10 200
Agrafeuses et Pièce 3 5 15
5.
perforateur
6. Agrafes Boite 50 2 100
7. Classeur Pièce 20 3 60
Sous total 780

2.3.4. Intrant pour l’encadrement des jeunes désœuvrés


[48]

N° désignation Unité Quantité P.U ($) P.T ($) Observation


1. Matelas/mousse Pièce 100 30 3000
2. Draps de lit Paire 100 20 2000
3. Etoffes hommes et Ballon 5 100 500
femmes
4. Sommiers Pièce 100 30 3000
5. Assiettes Douzaine 100 30 3000
6. Gobelet en Pièce 300 0,5 150
plastiques
7. Couverture Pièce 300 0,5 150
8. Sceaux en Ballon 100 10 1000
plastiques
9. Bidon de 20 litres Pièce 200 5 1000
10. casseroles Douzaine 200 30 6000
Sous total 17.750

2.3.5. Charge du personnel

N° désignation Unité Prime Prime Observation


mensuelle annuelle
1. Comité de gestion 4 75 × 4 3600
2. Coordination 2 60 ×2 1440
3. Formation 4 50 × 4 2400
4. Comptable 1 40 480
5. Encadreur 4 50 × 4 2400
6. Personnel d’appoint 2 30 ×2 720
Sous total 11.040

Total général : 70.570$ + imprévu 10% soit 5.057$, ce qui donne un total de 77.627$.
[49]

Donc le coût total de ce projet pour son exécution est de septante sept mille six cent
vingt sept dollars américains.

2.4. SUIVI ET EVALUATION

Tableau n°10 : Suivi et évaluation

N° ACTIVITES 1er trimestre 2e trimestre 3e trimestre 4e trimestre


J F M A M J J A S O N D
1. Suivi X X X X X X X X X X X X
2. Evaluation X X X X

2.5. ANALYSE DES RISQUES

Le plus grand risque qui peut menacer ce projet, c’est le retard dans le
financement, car le gouvernement congolais qui en est le bailleur a ses réalités.

Pour contourner le risque, nous devons renforcer les stratégies afin de


conscientiser les autorités. Ces stratégies permettant aux autorités de comprendre,
d’appréhender et d’être convaincus de la nécessité de leur implication en financement
les activités de ce projet.

CONCLUSION
[50]

Nous voici arrivé au terme de notre étude qui a porté sur « phénomène base
chez les jeunes dans la ville de Kindu. Causes et conséquences. Cas de quartier
Lukunda. De 2020-2023 ».

Notre préoccupation majeure dans cette étude consistant à analyse et


déterminer les facteurs qui pourraient justifier les causes et les conséquences du
phénomène base chez les jeunes dans la ville de Kindu.

En effet, nous somme partis d’une problématique selon laquelle, la ville de


Kindu est exposée à ce phénomène base chez les jeunes et ne dispose pas d’un centre
d’encadrement qui pourraient aider les jeunes désœuvrés à leur réintégration sociale.

Pour bien mener cette étude, nous avons utilisé la méthode descriptive qui a
été soutenue par les techniques de l’observation directes d’interview libre,
questionnaire et technique documentaire.

Après nos analyses, nous avons compris que les problèmes d’ordre social,
politique, économique et religieux seraient les acteurs principaux qui influent le
phénomène base chez les jeunes dans la ville de Kindu ; et qu’il faudrait toutefois
songer à une politique de mise en œuvre de leur encadrement par rapport aux besoins
et au nombre des enregistrés dans la dite ville.

Ainsi pour y parvenir, nous avons proposé la mise en place d’un centre
d’encadrement des jeunes désœuvrés afin qu’ils puissent bénéficier d’une bonne
protection et assistance socio-psychologique et/où ils peuvent apprendre quelques
métiers, pour leur auto prise en charge et intégration dans leurs famille.

Cette étude n’a pas la prétention d’avoir abordé toutes les questions en
profondeurs, mais elle est susceptible d’être complétée par les études qui pourront être
menées ultérieurement. Etant le fruit d’une réflexion humaine, nous somme
convaincus que ce travail ne manquera jamais d’imperfection. D’où toutes les
remarques sont les bienvenues.

BIBLIOGRAPHIE

1. OUVRAGE
[51]

- ATANGANA N. Ethique et Développement du Zaïre, Kin, 1987


- BRUNO A, Méthode de sciences sociales, Paris, 2000
- COURNOT, Fonds connais ; 1951, p7
- F. REYSINET, Introduction à la science politique, ARMA, Paris, 1961
- GENERAL MAC ARTUR, Etre jeune, Paris 2000
- GEORGE DE FOUR, Andragogie, orientation de base d’un
accompagnement à l’autopromotion des groupes, ARMA, Paris, 1961
- PINTO R. et GRAWITZ, Méthode de la recherche en sciences sociale
éditions Dolloz, Paris 1951, p7

2. DICTIONNAIRE
 Petit Robert, Dictionnaire Alphabétique et Analogique de la langue financière,
Paris, 1984
 Dictionnaire Français, édition 2015
 Dictionnaire Micro-robert 60.000 mots, édition 2005

3. TFC
 KAKUDJI A. : Enfant en rupture en RDC, asseye d’analyse sur les actions des
ONG de la ville de Kindu, TFC/ISDR-Kindu, Inédi
4. COURS, RAPPORT ET AUTRES DOCUMENTS
- GASTON KALONGE : Méthode de recherche en science sociale, G1/ISIGE-
Kindu 2020-2021
- MUNGE LOSHIMA : Développement communautaire G1/ISIGE-Kindu
- Blaise MUIMBA K. : Conception, Elaboration, Exécution et suivi de projet
G2/ISIGE-Kindu 2021-2022
- Vincent de Paul : Séminaire et Développement G3/ISIGE-Kindu 2022-2023
- Rapport Annuel de la mairie de Kindu 2021-2022
- Rapport Annuel de la commune Mikelenge 2020-2021
5. SITE

www.jeuneausoleil.org
[52]

wikipedia.libre. www.google.com

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