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Agora débats/jeunesses

La jeunesse, une catégorie d’action publique à interroger

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La jeunesse, une catégorie d’action publique à interroger. In: Agora débats/jeunesses, 25, 2001. Vers un nouveau pacte
intergénérationnel ? p. 30;

https://www.persee.fr/doc/agora_1268-5666_2001_num_25_1_2397

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L’action publique menée en direction des jeunes semble s’essouffler, comment la


« régénérer » ? Une piste est avancée : celle de la réinscrire dans la perspective de
l’organisation de la succession des générations et, par là-même, de redéfinir le
compromis qui unit ces dernières. Explorer cette piste est une nécessité. Ce numéro
entend y contribuer.
Cette livraison de la revue AGORA Débats/Jeunesses présente plusieurs
particularités, eu égard aux précédentes. Ce numéro s’inscrit à la suite de la
publication à la Documentation française, début avril 2001, du rapport « Jeunesse,
le devoir d’avenir », élaboré dans le cadre de la commission « Jeunes et politiques
publiques » au Commissariat général du Plan. Organisé autour des problématiques
travaillées dans le rapport, il entend apporter une plus-value en prolongeant, par des
regards croisés d’experts et d’acteurs « socialement situés », les débats de fond
amorcés dans le cadre de la commission jeunes et politiques publiques du Plan. Par
ailleurs, chacune des thématiques développées dans ce numéro vient articuler une
approche prospective sur l’évolution des principaux cadres organisant la vie en
société : l’éducation, le travail, la famille, l’action publique, avec une réflexion sur
certains champs de l’intervention publique en direction des jeunes : les politiques de
la ville, de l’éducation, de l’emploi et du logement.
Partie 1

PARTIE 1
« La jeunesse, une catégorie d’action publique à interroger ? »
Au cours des vingt dernières années, une avisées et actrices de ces politiques
30 catégorie « jeune » a émergé dans l’action publiques, Valérie Tabart et Marie Richard,
publique et s’est traduite par l’élaboration de nous livrent leurs points de vue.
réponses spécifiques reposant sur le postulat Ou, a contrario, ne faut-il pas privilégier
que cette fraction de la population connaî- une autre perspective pour penser l’action
trait ou générerait des « problèmes » particu- publique en direction des jeunes ?
liers en raison de son âge. Cette évolution ne L’interview que nous a accordé Claudine
va pas sans produire certaines conséquences Attias-Donfut souligne l’intérêt d’un change-
négatives, que met au jour Philippe Estèbe, ment de regard – d’une approche en termes
en analysant l’usage de la catégorie jeune d’âge de la vie à une approche génération-
dans la politique de la ville. Faut-il pour- nelle – pour mieux appréhender et maîtriser
suivre dans cette voie ? Deux observatrices notre avenir collectif.

AGORA DÉBATS JEUNESSES #25

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