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DAUGERAS

Camillle
1ère ESA

Construction de la fiche de lecture en première ES

ETAPE 1 :

Titre du livre : Les jeunes et la politique


Auteur : Anne Muxel, chargée de recherches au CNRS et rattachée au Centre d'étude de la vie
politique française.
Édition : Hachette
Chef d'édition : Benoit Chantre
Collection : «Questions de politique»
Nombre de pages : 137
Année d'édition : 1996
ISBN : 2.01.235225.123.74.5225.01/0

ETAPE 2 :

1/ Mots clés libres : politique, jeunesse, famille, culture et socialisation.

2/ ● Niveaux : 2nd mais surtout 1ère car les thèmes du livre sont en rapport avec le
programme.
● La lecture de ce livre enrichis les chapitres du cours sur la socialisation et sur la culture.
● C'est un complément et un enrichissement du cours en particulier au niveau des démarches
théoriques et c'est aussi une enquête qui a pour intérêt d'illustrer le cours et de montrer l'intérêt des
démarches étudiées en analysant un cas particulier puisque l'on étudie à travers ce livre les
différentes influences auquel est soumis le choix de l'orientation politique des jeunes. Le livre
montre également l'influence de la socialisation primaire mais aussi secondaire dans la transmission
de la culture politique aux jeunes.
● Référentiels en accord avec le sujet du livre :
□ 2nd : - La famille : une institution en évolution.

□1ère : - L'organisation sociale (la structure sociale, la socialisation : déterminismes et


interactions, la culture : transmission et construction collective).
- L'organisation politique (citoyenneté).
- Régulation et cohésion sociale (contrôle social : normes et interactions,
régulation sociale et conflits).

ETAPE 3 :

1/ ● Quelle est la relation que les jeunes entretiennent avec la politique ?


Que représente-t-elle pour eux ?
● L'auteur se propose d'y répondre en 2 parties :
–Dans une première partie (Se repérer), elle souhaite montrer qui sont les pôles d'influences afin de
savoir précisément qui transmet la culture politique.
–Dans une deuxième partie (S'impliquer), elle montre le passage de la socialisation politique initiale
(effectuée durant l'enfance) à l'application des droits politiques du jeune citoyen adulte. Elle montre
également la conception de l'engagement politique pour les jeunes.

2/
I) Se repérer
● (1/L'inscription dans l'histoire) On observe tout d'abord l'influence du contexte historique
(ex : guerre, crise, …) mais également l'influence du vécu personnel et celui des parents (guerres,
baby boom, mai 1968, …).
● (2/Le poids de la famille) Puis l'influence de la famille à travers notamment le milieu
social. En effet, on observe 4 types de comportements différents selon le milieu social (les
«déterminés», les «hésitants», les «retardataires» et les «instables»). Les repères politiques des
parents sont considérés comme plus fiable et plus efficaces par les jeunes en raison du «flou
politique».On observe donc l'importance de la socialisation primaire (uniquement la famille).
● (3/Repères politiques) Ensuite on observe que les jeunes savent se placer (gauche ou
droite) mais qu'il existe cependant une crise identitaire : les jeunes ont quand même du mal à
s'orienter politiquement. C'est pourquoi il souhaite une «clarification des enjeux» par les politiciens.
● (4/La télévision : une médiation obligée) Étant donné l'importance de la présence de la
télévision dans les foyers (90% de français sont exposés à la télévision), son importance est
considérable : elle permet la restitution de l'actualité politique ainsi que l'augmentation de la
sensibilisation et de la connaissance politique. Cependant la sur-information ne facilite pas le
décryptage politique au contraire cela empêche la clarification politique. On peut donc dire que la
socialisation secondaire occupe une place importante dans la transmission de la culture politique
aux jeunes.
● (5/Un élargissement des territoires d'appartenance) Enfin, la création de l'union
européenne, l'ouverture au monde entier et le développement de moyens de communications plus
performants (ex : internet, ...) a permit une homogénéisation des valeurs morales et économiques.
Cependant on observe que l'identité politique européenne est très peu développé par les français et
surtout chez les jeunes. On observe également que l'intérêt politique dépend du lieu de résidence :
en province les manifestations lycéennes et étudiantes sont plus suivie que dans les grandes villes
comme Paris.

II) S'impliquer
● (1/Le moratoire politique des années de jeunesse) On observe que la jeunesse est une
période d'expérimentation (essais et critiques) ainsi qu'une étape décisive car elle détermine ce qui
va suivre. On observe un certain retard : les jeunes trop précoce reste plus longtemps des adultes-
enfants.
● (2/L'intérêt pour la politique) L'intérêt politique dépend de la socialisation familiale, de la
trajectoire sociale, du contexte historique et politique, de l'appartenance sociale, du niveau de
formation et d'éducation. On peut dire que la compétence sociale est liée à la compétence politique.
● (3/L'entrée officielle en politique : s'inscrire et voter) L'âge adulte en politique qui est de
18 ans marque le début de la possibilité pour les jeunes d'agir sur la vie sociale et d'influencer les
décisions politiques. Cependant la non-inscription aux listes électorales est de plus marquée. Le
passage à l'acte (vote) se fait progressivement et est lié aux circonstances biographiques et
familiales, aux conditions d'insertions dans la société et à l'intérêt politique des jeunes qui dépend
de la situation sociale. Les élections de 1995, où les jeunes ont beaucoup participé, sont un bon
exemple de l'incertitude et de la difficultés de choisir.
● (4/L'engagement) On peut dire que les jeunes sont des acteurs politiques à part entière : ils
s'engagent le plus souvent dans des actions collectives qui débouchent presque toujours sur la
satisfaction des revendications. Parfois mêmes leurs actions obligent les ministres à démissionner et
les décrets à être annulés. Ceux sont les témoins de la force politique de la jeunesse. On observe peu
de militants chez les jeunes car il est considéré comme un engagement uniquement pour soi-même.
Cependant, les jeunes s'engagent beaucoup dans les associations humanitaires, solidaires et
environnementales. Cela peut se justifier par l'absence de marques politiques dans celle-ci.

Débat entre Anne Muxel et Pascal Perrineau qui dirige le Centre d'étude de la vie politique
française.
● C'est un développement un peu plus détaillé des deux parties du plan de l'auteur.

3/ Dans la transmission de la culture politique, on peut noter l'importance de la socialisation


primaire et secondaire. Le rapport avec la politique s'établit dès l'enfance mais l'engagement se
concrétise à partir de 18 ans et se développe progressivement.

ETAPE 4 :

1/ Les points forts de ce livre :


–Le vocabulaire est relativement simple et accessible à un élève de 2nd .
–Les constats et les analyses sont illustrés par des exemples et des données numériques.
–Le thème évoqué est toujours d'actualité et nous concerne personnellement.

2/ Les limites de ce livre :


–Absence de graphiques ou de tableaux qui rendraient les données plus lisibles.
–Les informations du livre datent un peu (1996). Sont-elles encore valables ainsi que les données
numériques ?

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