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P D’IRS
Identification des livres et des auteurs
YANNICK RUMPALA, développement durable ou le gouvernement du changement total, le
bord de l’eau collectif « Diagnostic », 2010, d436 pages
JEAN-JACQUES, Perrier, 2009, La biologie en 18 mots clés, France, DUNOD 128 pages
PIERRE Crétois, Stéphanie Roza, 2014, LE RÉPUBLICANISME SOCIAL, Ed. Belgique, 320 pages.
ELISE VOGUET, 2014, LE MONDE RURAL DU MAGHREB CENTRAL, Ed. France, 122 pages
RODOLPHE Ghiglisme, 1998, Les enquêtes sociologique, 6ème Ed. France ARMAND COLLIN,
304 pages.
NICOLAS RENAHY, Les gars du coin enquête sur une jeunesse rurale, la découverte, coll.
« Textes à l’appui », 2005, 284 pages
Résumé
Issu du rapport Brundtland et validé par les chefs d’Etats lors du sommet de la Terre de Rio en
1992, '’ le développement durable’’ trouve des ancrages de plus en plus nombreux dans les
sphères politico-administrative et sur les agendas des institutions publiques.
L’auteur montre, par exemple, en quoi les indicateurs construits pour perfectionner la
connaissance (passage désormais obligé vers la décision politique), produisent une
représentation non neutre des défis à affronter.
3. Un important travail conceptuel est réalisé. Ainsi, l’idée du Rhizome est empruntée à Gilles
Deleuze pour analyser la dynamique des réseaux d’acteurs constitués autour du développement
durable. Le concept de réflexivité d’Antony Giddens occupe une place centrale dans le
questionnement sur le degré de changement dans le processus en cours. Si la nécessité de faire
évoluer la situation générale pour mieux prendre en compte la crise écologique et sociale oblige
à une remise en question à l’échelle collective, l’auteur montre que celle-ci est faible et conclut à
une réflexivité limitée pour plusieurs raisons.
Identification des articles
LE JOURNAL DE MONTRÉAL
L’ambition d’un “développement durable” ne repose pas sur une vision claire du changement
vers lequel il faudrait aller. Nous sommes pour le moment dans une période intermédiaire et
non dans le changement radical attendu. La conclusion de Yannick Rumpala est finalement
plutôt pessimiste. Selon lui, la logique gestionnaire actuellement dominante qui laisse croire
à l’efficacité de son action, risque d’être débordée par l’aggravation de la crise écologique et
sociale. À l’avenir, l’Etat risque de prendre une attitude de résignation et, plutôt que
d’imposer les mesures correctives, se limiter à construire des politiques d’adaptation.